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II.2. Dynamisme perdu

Toutefois, contrairement à l’histoire qui tend à établir des ruptures, la mémoire cherche à instituer une certaine continuité dans notre rapport avec passé, avec monde et avec nous-mêmes. La relation entre espace et mémoire devient alors primordiale, les lieux nous disent quelque chose du passé individuel et collectif, ils suscitent des souvenirs, sous forme d’impressions, d’affects, d’images et de symboles.

I.2.2. Dynamisme perdu :

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Les anciens quartiers, le lieu de vie de la ville d’hier, ont bien du mal à retrouver spontanément leur vie et leur dynamisme dans la ville d’aujourd’hui. On se trouve, ainsi, face à des lieux qui oscillent entre rejet et attachement, des lieux qui finissent par retrouver leur vie dans la mémoire collective de leurs occupants. En effet, la ville d’autrefois, organisée et structurée à partir de son noyau unique légitimé par son ancienneté, a tendance à s’étaler et se fragmenter ; induisant ainsi la dévitalisation des anciens quartiers. Ceci a impliqué un déficit d’attractivité de ces lieux tout en menaçant non seulement un cadre physique mais aussi une valeur historique et symbolique d’un vécu qui est devenu proie à la délinquance.

Conclusion

Les anciens quartiers forment un patrimoine de la ville, ils jouent un rôle non seulement historique mais aussi symbolique et culturel comme un lieu d’échange et d’activités sociales. Cependant, ces quartiers ont été souvent présentés comme le foyer de la vie de société malgré les difficultés qu’ils ont vécu au cours de leur évolution lors des siècles derniers.

Chapitre II : La restructuration urbaine

I. L’espace recréé II. La restructuration comme acte de recréation III. Enjeux et objectifs IV. Principes d’interventions IV.1. Les requêtes des espaces publics IV.2. La revitalisation par l’architecture IV.3. La revitalisation par l’évènementiel

Introduction

Les anciens quartiers demeurent, aujourd’hui, présents dans la mémoire collective des habitants, cette mémoire ne peut dévoiler qu’une volonté et une recherche de réactualisation voire de revivification de ces lieux. Dans ce contexte, les acteurs de la ville sont invités à trouver les stratégies, les plus adéquates et les plus innovantes, capables d’assurer une revitalisation et une remise en valeur de ces centres villes anciens. Or, la réutilisation peut se présenter comme espoir de vie pour les anciens quartiers qui font peine à voir suite à leur marginalisation. C’est le seul moyen qui permet de sauver ces lieux du déclin. C’est à ce niveau qu’on peut parler de la réutilisation du patrimoine comme un acte qui permet l’adaptation de ces lieux délaissés aux besoins de la société d’aujourd’hui ainsi que son intégration dans son ambiance urbaine actuelle

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