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ii. Dégradation du tissu dans le domaine public

ii. Dégradation du tissu dans le domaine public :

Comme dans chaque quartier, L’espace public à la « Hara sghira » fait partie du quotidien de son usager. Il est bien plus que cela car il reflète toute une culture de la population djerbienne juive. Cette désertification a aussi touché cet espace public dans le quartier juif qui été auparavant leur lieu de vie :

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ii.1.La placette centrale : lieu de vie et de sociabilité

Figure 55 : le marché hebdomadaire à la ‘’Hara sghira’’ Source ASSIDJE. Placette dynamique

La placette avant

La placette centrale constituait un lieu de vie intégral pour ses habitants : elle jouait le rôle d’un espace important de commerce permanent (Vital pour les habitants) et éphémère (le marché hebdomadaire).

Les commerçants étaient généralement des juifs, mais même si les musulmans n’habitaient pas le quartier, ils considéraient la placette centrale du quartier comme un centre commercial pour eux aussi. C’était un lieu

partagé par les deux communautés religieuses.

Le soir

Désertée, pas d’activité, on ne retrouve plus l’âme de cette placette

Figure 56 : Croquis de la placette encombrée

Figure 57 : Photo du restaurant Allani, source dossier d’inscription

La journée

La place se transforme en un lieu de stationnement, encombré engendrant une perturbation visuelle sur le paysage architectural et urbain. L’identité et la singularité du lieu n’y est plus !

La placette aujourd’hui

La place de l’indépendance constitue aujourd’hui un repère aussi bien pour les habitants que pour les visiteurs

L’activité commerciale y est encore, on retrouve les petits artisans et quelques commerçants, mais le marché hebdomadaire s’est déplacé vers la périphérie.

Appropriation de la placette

L’espace initial réservé pour la placette se retrouve de plus en plus envahit par l’appropriation inégale des occupants des commerces et du restaurant donnant sur la placette.

ii.2. La rue pour les juifs un support d’activités

Qu’est ce qu’ils faisaient les juifs de la ‘’Hara sghira’’ dans la rue ?

Quelle vie sociale menaient-ils ?

Ils se baladaient Ils se rencontraient Les enfants Jouaient Ils se reposaient Ils mangeaient Ils passaient d’une placette vers une autre La rue était pour cette communauté support d’évènement : ils sortaient pour célébrer de la puberté du garçon, ils sortaient aussi pendant le fameux Sabbat après le coucher de soleil tous les juifs se réunissent dans la rue.

Figure 58 : Dans la rue on retrouvait les grands et les petits et même les animaux, source ASSIDJE

Figure 59 : Croquis d’une séquence dans une ruelle à ‘’Hara sghira’’, la rue est un lieu de vie, source auteur

Pendant les mariages, les juifs décoraient la maison du marié avec des mains, des dessins des yeux, des poissons et des étoiles de David. Ces derniers sont des symboles

protecteurs.

Figure 60 : Exemples de murs décoré, source dossier d’inscription

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