Revivification urbaine et architecturale de l'ancien quartier juif, DJERBA - TUNISIE

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ii. Dégradation du tissu dans le domaine public : Comme dans chaque quartier, L’espace public à la « Hara sghira » fait partie du quotidien de son usager. Il est bien plus que cela car il reflète toute une culture de la population djerbienne juive. Cette désertification a aussi touché cet espace public dans le quartier juif qui été auparavant leur lieu de vie :

ii.1.La placette centrale : lieu de vie et de sociabilité

La placette avant La placette centrale constituait un lieu de vie intégral pour ses habitants : elle jouait le rôle d’un espace important de commerce permanent (Vital pour les habitants) et éphémère (le marché hebdomadaire).

Placette dynamique

Figure 55 : le marché hebdomadaire à la ‘’Hara sghira’’ Source ASSIDJE.

Les commerçants étaient généralement des juifs, mais même si les musulmans n’habitaient pas le quartier, ils considéraient la placette centrale du quartier comme un centre commercial pour eux aussi. C’était un lieu partagé par les deux communautés religieuses.

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