Disciples n°4 by Saxemard Guy-Emyl

N°4 - Décembre 2017

POUR CEUX QUI SONT ENGAGÉS DANS LA MISSION

DOSSIER

L’ÉCOLE DU SABBAT: UN OUTIL SOUS-UTILISÉ Croissance personnelle

Leadership

Une recette spirituelle 2ème partie

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Sortir du système de dépendance Page "1

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EDITORIAL UN OUTIL DIVIN L’École du sabbat n’est pas un simple programme présenté le samedi matin de 9h à 10h10. L’École du sabbat est véritablement une école. Une école qui forme des disciples pour la mission et un peuple qui attend le retour de Jésus. La particularité de l’Église adventiste du septième jour est d’avoir mis en place un vrai programme d’enseignement de la Bible pour chaque classe d’âge, du berceau à l’âge adulte. Cette volonté de l’Église depuis le début de son histoire a pour but de donner une place primordiale à la Bible et à son étude. La Bible révèle le projet et le programme de Dieu pour chaque être humain. L’étudier nous permet de nous connecter à la Source de sagesse infinie qui nous permet de croître spirituellement afin de ressembler à Jésus. Les manuels d’étude mis à disposition par l’Église pour cette étude systématique de la Bible nous apprennent chaque jour à faire de la Bible le Livre le plus important de notre vie. L’École du sabbat doit aussi nous enseigner à être utile dans la mission confiée par Christ selon nos dons et nos talents. L’École du sabbat doit donc aider chaque membre de manière théorique et pratique à être un ouvrier dans la vigne. En dernier lieu, l’École du sabbat nous aide à développer des relations fraternelles. Une école où l’on rencontre des amis pour cheminer sur le chemin de la sanctification et des compagnons dans le ministère. Page "2

L'objectif de l'Ecole du Sabbat devrait être la moisson des âmes. L'ordonnancement de la séance peut être irréprochable, les installations disponibles à souhait, mais si les enfants et les jeunes ne sont pas amenés à Christ, l'école aura échoué, car si les âmes ne sont pas amenées à Christ, elles deviennent de plus en plus insensibles sous l'influence d'une religion formaliste. Ellen G. WHITE Conseils à l’Église, page 213

SORTIR DU SYSTÈME DE DÉPENDANCE ! Dans le premier numéro du Journal DISCIPLE, nous avons abordé le sujet du sacerdoce de tous les croyants. Derrière cette expression, se trouve une vérité essentielle à la vie et au fonctionnement de toute Église chrétienne. Cette notion, redécouverte par la Réforme Protestante en 1517, montre qu’il n’y pas dans l’Église des professionnels des choses sacrés d’un côté et de l’autre une classe de spectateur qui dépend de ces dits professionnels.

Première partie

sur l’estrade doivent produire un spectacle intéressant, enrichissant ou divertissant, tandis que leur tâche se borne à critiquer le service.

Comment en sommes-nous arrivés là ? Pourquoi un tel gouffre entre la réalité et l’enseignement biblique ? Comment concilier le sacerdoce de tous les croyants et la vie de l’Église routinière où la majorité des membres joue un rôle de spectateur ? Notre prédication est basée sur la prêtrise de tous les croyants, mais nous avons, Cette vérité est au centre de la Réforme Protestante. sans nous rendre compte et avec le temps, adopté un Pourtant, lorsque nous analysons le fonctionnement de modèle de dépendance à certains leaders qui a rendu le certaines communautés chrétiennes toutes peuple de Dieu passif. Nous devons donc passer d’une dénominations confondus, nous pouvons constater de système de dépendance à un système de formation, afin manière objective que le sacerdoce que la promesse biblique de ministère de tous les croyants n’est pas toujours Nous devons donc passer pour chaque membre de l’Église une réalité vécue dans l’organisation d ’ u n e système d e puisse se réaliser. de l’Église. dépendance à un système de

Système de dépendance ?

Dans l’un de ses livres, David f o r m a t i o n , a fi n q u e l a De quoi parlons-nous quand nous WATSON fait cette déclaration: « La p r o m e s s e b i b l i q u e d e disons système de dépendance ? p l u p a r t d e s d é n o m i n a t i o n s m i n i s t è r e p o u r c h a q u e Avant de continuer, précisions une protestantes sont tout autant dirigées membre de l’Église puisse se chose: nous utiliserons le terme par des prêtres que les catholiques pasteur dans cette article. Il ne s’agit réaliser. romains. C’est le ministre du culte, le de viser une catégorie de personnes vicaire ou le pasteur qui domine tous les processus. mais de mettre le doigt sur un fonctionnement. Cela peut Autrement dit, les divisions entre clergé et laïcs ont donc concerner aussi des anciens d’église ou encore continué pratiquement comme à l’époque précédant la n’importe quel dirigeant ou leader dans l’Église. Réforme, et la doctrine des dons spirituels et du Les pasteurs exercent leur ministère et le peuple de ministère de tout le corps ont été largement ignorés. » (I Dieu bénéficie de leurs soins pastoraux. Mais de manière believe in Church, page 258) totalement insidieuse, l’Église a adopté un système de Cette déclaration peut paraître très dure à certains et ministère où le pasteur est un soignant professionnel, ce beaucoup sont prêts à argumenter pour montrer qui a rendu le peuple de Dieu passif. La plupart des pasteurs savent que leur tâche consiste en grande partie l’inexactitude de cette déclaration. Prêts à défendre le à prendre soin des brebis du troupeau. Ainsi, si fonctionnement de leur communauté et à déclarer qu’il quelqu'un est hospitalisé, vient de perdre un proche, est totalement biblique. Mais arrêtons-nous et analysons traverse une rude épreuve, connait des difficultés les choses de manière objective ! conjugales ou a un enfant rebelle, on s’attend à ce que le On pourrait comparé l’Église à un match de football pasteur le visite et l’assiste. Il y a entre le pasteur et le où 50 000 spectateurs dans les gradins, ayant membre d’église un contrat implicite: quand un chrétien est en difficulté, le pasteur DOIT l’aider. S’il ne le fait pas, désespérément besoin de faire de l’exercice, observent il n’est pas un bon pasteur et ne fait pas le travail pour 22 joueurs sur le terrain qui ont désespérément besoin lequel il est payé. Les pasteurs sont donc devenus des de se reposer. Cette mentalité de spectateurs se urgentistes. manifeste dans la manière dont les gens considèrent le culte. Beaucoup de chéries estiment que ceux qui sont Page "3

Ce système peut être comparé à un système familial malsain. Une famille dysfonctionnelle se caractérise par le fait que les parents bien intentionnés gardent perpétuellement leurs enfants sous leur houlette, les empêchant de développer des notions comme la responsabilité ou l’autonomie. Pourtant, nous acceptons ce type de fonctionnement dans nos communautés. Nous payons nos pasteurs pour qu’ils soient des gardiens spirituels d’enfants dépendants qui ont besoin de soins constants. En conséquence, les membres restent dépendants. Les pasteurs sont prisonniers des multiples attentes des membres de leurs assemblées. cela n’est saint ni pour les pasteurs ni pour les membres. Les pasteurs et les membres sont pris dans le cercle vicieux de la dépendance.

Comment ce manifeste ce système ? L’une des manifestations de ce système malsain est l’idée reçue que seuls les pasteurs peuvent exercer un vrai ministère. Un mythe courant prétend que les pasteurs sont davantage remplis de la présence de Dieu que la plupart des simples membres. Voyons cela avec un exemple: Soeur Jeanne a été hospitalisée pendant quelques jours. Beaucoup de membres d’église l’ont visité, notamment les anciens, l’animateur de sa classe de l’École du sabbat et des diaconesses. Quatre membres d’église en moyenne l’ont visité chaque jour et bien plus le jour du sabbat. Lorsqu’elle est rentré chez elle, le pasteur décide de l’appeler pour prendre de ses nouvelles. - « Bonjour Soeur Jeanne! C’est le pasteur! Comment allez-vous ?" - « Oh, je vais bien MAINTENANT », répond-elle en appuyant sur le dernier mot. - « J’ai appris que vous êtes sorti de l’hôpital. » lui dit le pasteur. - « C’est un peu tard pour m’appeler! » lui rétorque Soeur Jeanne. - « Un peu tard pourquoi ? » demanda le pasteur. - « Je suis resté à l’hôpital 7 jours et personne n’est venu me voir. » Le pasteur mentionna alors les nombreuses personnes qui lui avaient rendu visite. Alors, elle exprima ce qu’elle avait sur le coeur: « Oui, certains sont venus, mais PAS VOUS! » Pourquoi cette histoire est-elle tragique ? Ce pasteur a-t-il failli à son devoir ? Sûrement pas. Avec les autres dirigeants d’église, il a mis en place un ministère collectif et Soeur Jeanne a été bien entourée. Ce qui est tragique, c’est qu’elle n’a pas su voir la présence du Christ dans ces frères et soeurs qui l’ont visité, parce qu’elle était

convaincue que le pasteur était le seul à pouvoir exercer un ministère digne de ce nom. Elle a donc méprisé le ministère authentique des membres du peuple de Dieu parce qu’elle croyait que le pasteur était au-dessus de tous. Ce système malsain se met en place aussi quand le pasteur se croit indispensable ou qu’il estime que rien ne peut se faire sans lui, sans sa présence. Ce qui amène les membres à croire que la présence du pasteur est indispensable. Sans lui, pas d’église! Sans sa permission, rien n’est possible! Sans sa présence, pas de véritable expérience spirituelle possible. Rien n’est plus faux! Un autre exemple: un pasteur raconte qu’un des membres de sa communauté était à l’hôpital pour une opération très risquée. Les membres d’église, le groupe de prière avaient prié pour lui depuis plusieurs semaines. Deux jours avant l’opération, le pasteur l’a visité. Après l’opération, le pasteur a reçu ce petit mot: « Cher pasteur, malgré vos multiples obligations, vous êtes venus me visiter. Nous considérons cela comme une grande bénédiction. Votre prière a été celle qui a été déterminante pour que Dieu agisse lors de cette opération. Merci encore et que Dieu vous bénisse. » Pour ce chrétien, implicitement, la prière du pasteur est plus importante que la prière de tout autre frère chrétien. A son insu, il accrédite l’idée que le pasteur est indispensable. Ce système de dépendance fausse l’enseignement biblique selon lequel l’Église est le corps de Christ et que tous les membres ont un rôle à jouer. Nous pouvons prêcher le sacerdoce de tous les croyants tout en la réfutant par la manière de fonctionner dans nos communautés. En prenant le pasteur pour le seul berger valable, en croyant qu’il est le seul à exercer un authentique ministère et en faisant de lui un véritable héros, nous instaurons un système dans lequel le pasteur peut devenir un parent dominateur et les chrétiens des enfants perpétuels. Même si certains dirigeants veulent sortir de ce système malsain, ils y restent tout de même attachés. Simplement parce que former des personnes est contraignant. Les dirigeants deviennent donc prisonniers de ce que les membres attendent d’eux et ils ne veulent pas manquer à leur devoir. Ils succombent à la pression des membres plutôt que de les rééduquer. Pour changer cela, le pasteur ne doit plus être considéré comme un urgentiste qui aide ceux qui ne peuvent pas se débrouiller seuls, mais comme un formateur qui incite les chrétiens à servir le Seigneur selon leurs dons et leur apprend comment faire.

La suite au prochain numéro Page "4

L’ÉCOLE DU SABBAT: IMPORTANT ET PRIMORDIAL

Dossier

Pourquoi l’École du sabbat est si importante? Cette question a été posée à plusieurs membres d’église. Voilà quelques réponses: «Je suis là pour ma maman. depuis que mon père est parti, l’Église est devenue très importante pour elle. J’aurais de graves problèmes si je refusais d’être là avec elle. » « Honnêtement, je ne sais pas ce que je ferai s’il n’y avait pas l’École du sabbat chaque semaine. Je ne me sentirai pas bien si je n’y participais pas. » « Je suis chrétien et j’ai besoin de cela. Étudier la Parole de Dieu chaque semaine est très important pour moi. » « Je crois que c’est simplement une habitude. Il y a des semaines bonnes et des semaines moins bonnes. Je fais avec, car tous mes amis sont ici. » « J’ai été adventiste toute ma vie. Je continue dans la foi léguée par ma famille. C’est important que je la transmette à mes enfants. » « Vous voulez vraiment savoir ? Je n’ai pas idées… » « Mes amis sont ici et il est important pour moi de les voir chaque semaine. Nos semaines sont si remplies qu’il est bon de savoir que toutes les choses bonnes de la vie sont ici: Dieu, la famille et les amis. » Quand on cherche à connaître les raisons pour lesquelles les adventistes sont présents à l’École du sabbat, la majorité répondent ce qui suit: rencontrer le Seigneur, et recevoir les bénédictions de l’Esprit Saint, pour partager, pour adorer ou seulement par habitude. Une étude menée par le Bureau de l’information et de la recherche de la Division Nord Américaine déclare que trois personnes sur quatre participants à l’École du sabbat recherchent la croissance spirituelle. Page "5

Êtes-vous déjà retournés chez vous après le culte un sabbat vous sentant totalement absorbé par une nouvelle impression de l’amour de Dieu pour vous après l’École du sabbat ? Si cela vous est arrivé, c’est la meilleure École du sabbat qui soit.

Les raisons d’assister à l’École du sabbat sont en relation avec la croissance spirituelle, la fraternisation et le service. Ellen G. WHITE déclara ceci en 1871 dans un article de la Revue Adventiste: « Pourquoi, en effet, s’assemble-t-on? Est-ce pour informer Dieu et pour l’instruire par la prière de tout ce que nous savons? Non, nous nous rassemblons pour nous édifier les uns les autres par l’échange de nos pensées et de nos sentiments, afin de nous communiquer force, lumière et courage en prenant conscience des espérances et des aspirations de nos frères. » (Témoignages pour l’Église, Volume 1, page 310) Elle appelait les classes de l’École du sabbat des réunions d’études et de prières et soulignait que ces rencontres devaient être spirituelles et sociales. Le seul fait d’écouter des sermons sabbat après sabbat, de lire la Bible sabbat après sabbat, d’apprendre un verset de semaine en semaine ne nous apportera aucun bénéfice à moins que la vérité de l’Évangile ne devienne une expérience individuelle.

nouvelle impression de l’amour de Dieu pour vous grâce à l’École du sabbat ? Si cela vous est arrivé, c’est la meilleure École du sabbat qui soit. Pour reproduire ce sentiment chez les autres, il faut deux éléments simples: la raison d’être et un point central. La raison d’être du chrétien vient de la puissance de Dieu. La manière dont se reflète cette puissance se trouve dans les Écritures. La compréhension des Écritures fut ce qui a motivé le début de l’Église adventiste du septième jour il y a plus de 150 ans. Et c’est encore la motivation de l’École du sabbat aujourd’hui.

Dépendre la puissance de la Parole de Dieu nous amène la sécurité. Sans cela, nous ne passons pas un bon sabbat.

Croissance spirituelle personnelle. Partager des pensées et sentiments. Aspirations et espérance. Obtenir force, lumière et encouragement mutuel. Évangile et portée sociale. Voilà les raison de l’existence de l’École du sabbat.

Beaucoup de choses peuvent prendre du temps à l’École du sabbat: projets d’évangélisation, donner une vision, attirer l’attention sur l’absence des membres, et bien d’autres choses. Ces activités sont importantes mais peuvent prendre le temps de l’étude de la Parole de Dieu. Quand cela arrive, nous perdons la raison d’être de l’École du sabbat. Le manque d’étude se fera sentir assez vite sur la vie de l’Église.

Si les adventistes veulent continuer à être reconnu comme le peuple du Livre, avec la Bible comme centre de leurs valeurs et styles de vie, alors comprendre de manière pratique les Ecritures doit être adopté par chacun d’entre nous. Plus le temps passe, plus il y a un risque de mort spirituel. L’École du sabbat comme entreprise gagneuse d’âme est notre principal rempart contre la tragédie qui pourrait arriver.

Vous êtes peut-être dirigeants d’église, pasteur ou animateur de l’École du sabbat, mais vous avez le défi de répondre aux attentes des autres. Dieu veut que vous aimiez les membres de votre classe. Dieu veut que vous participiez à la transformation des vies. Dieu veut vous inviter à motiver vos élèves à être des disciples du Christ. Aussi, Dieu veut vous utiliser pour partager son message en ce sens.

J. Alfred Johnson II, Directeur du Ministère pour adulte de la Division Nord Américaine donne l’élément clé d’une École du sabbat qui remplit sa mission. « Bien sûr, nous devons proposer des objectifs et travailler pour les atteindre. Bien sûr, l’unique espoir pour le succès de l’École du sabbat est lié à notre relation personnelle avec Christ. Pour diriger avec succès l’École du sabbat dans ce monde, nous devons écouter sa voix et suivre ses pas. Nous devons aller à Jésus. »

Le point central de l’École du sabbat

La raison d’être de l’École du sabbat des adultes. Êtes-vous déjà retournés chez vous après le culte un sabbat vous sentant totalement absorbé par une

Quand les animateurs des classes exposent l’amour de Dieu à leur classe comme le révèle la Parole de Dieu, des miracles se produisent. La puissance qu’il y a dans la Parole de Dieu change des vies et change l’état d’esprit de la classe. Cela est très contagieux quand tous se focalisent sur l’amour de Dieu révélé à travers JésusChrist. C’est le secret pour atteindre et ouvrir les coeurs. Amener les personnes à Jésus attire les personnes vers son amour qui devient alors la chose la plus importante. Il n’y a rien qui puisse se substituer à la puissance des Écritures et son point central. En étudiant la Parole de Dieu, on fait face à un amour jamais rencontré ici-bas.

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C’est cette amour qui motive l'École du sabbat: l’amour de Dieu révélé à travers les Saintes Écritures. N’acceptons surtout pas de substitut!   Apprendre

1. La qualité de l’enseignement spirituel donné, 2. La qualité des relations dans chaque classe 3. La pratique du témoignage chrétien.

à équilibrer programme et

Cela sous-entend la nécessité pour les animateurs qui interviennent d’avoir en premier lieu un don pour l’enseignement mais aussi d’être formé de manière Les responsables et les animateurs de l’École du continue. Cela implique aussi la nécessité de comprendre sabbat balancent entre deux dynamiques: le programme que les classes doivent se rencontrer en dehors du et les personnes. La majorité des leaders se sentent à programme du sabbat matin. Organiser des rencontres l’aise dans l’un ou l’autre de ses deux rôles: diriger un fraternelles, des moments de prière, l’ouverture du sabbat programme ou prendre en compte les relations. Observez de temps à autre, fêter les anniversaires des élèves, dans le tableau ci-dessous les caractéristiques de ces manger ensemble un sabbat midi… sont des opportunités deux rôles et déterminez lequel vous ressemble le plus. Il de fraterniser. En dernier lieu, chaque classe doit avoir des est important de savoir vers quel rôle vous penchez. Il ne objectifs et un plan pour le témoignage chrétien. s’agit pas d’être parfait, mais de compenser son côté L’animateur de l’École du sabbat doit être aussi quelqu’un faible. qui mobilise sa classe pour le témoignage par ses Programmes Personnes interventions et par son C’est celui qui distribue la participation aux C’est celui qui aime plaire aux gens et tend à exemple. Il doit aider chaque programmes. Tend à être vu comme celui qui se voir lui-même comme un thérapeute. membre à s’impliquer dans la mission selon son ou ses dirige et a l’autorité. dons. Les responsables de Parle beaucoup Écoute beaucoup l’École du sabbat doivent donc Son image personnelle et sa valeur viennent Son image personnelle et sa valeur se base penser le programme du du fait que tout soit correct. Il croit être un sur l’aide qu’il apporte aux autres. Il est sabbat matin avec tout cela en expert. disponible pour résoudre les conflits tête. Il ne s’agit donc pas relationnelles. Est un pacificateur. d’une succession de chants, de prière ou autres Il s’agit Il estime que ceux qui sont tournés vers les Il estime ceux qui sont tournés vers le relations comme des personnes ignorantes. programme comme des personnes inefficaces d’inciter et d’inviter chaque élève de la classe à une et trop portées à juger les autres. relation plus profonde avec Le leader doit toujours être dans l’équilibre: ne jamais Dieu afin de devenir un disciple engagé et impliqué dans la mission.C’est l’objectif ultime de l’École du sabbat. considérer l’École du sabbat seulement comme un programme, ni considérer le programme de Il est urgent que les responsables l’École du sabbat comme non essentiel et de l’École du sabbat n’oublie pas le bâcler. Il ne doit pas non plus se l’objectif de l’École du sabbat. Il ne désintéresser des personnes. Une école où s’agit pas d’un simple programme l’on ne tient pas compte des élèves a perdu ayant pour objectif de remplir un de vue sa mission. espace de temps le sabbat matin.

personnes

Mais d’une vraie école de formation de disciple qui vise non seulement la croissance personnelle mais aussi l’implication dans la mission. Chaque élève doit devenir un porteur du message de l’amour de Dieu pour l’humanité. Un message porté dans ses paroles et dans sa vie. Lorsque chaque membre arrivera à ce stade, lorsque chaque responsable sera conscient de l’objectif à atteindre, l’École du sabbat ne sera plus un simple programme; mais un lieu de croissance spirituelle, d’apprentissage de la vie en communauté et de développement de la qualité de disciple par l’utilisation des dons reçus de Dieu.

Présence et implication Il y a une tendance à ne plus participer à l’École du sabbat. Pourtant, il est important de faire la différence entre la présence des membres et leur implication dans la mission. En d’autres termes, la présence des membres au programme de l’École du sabbat ne signifie pas que les membres soient devenus des disciples dans le sens biblique du terme. L’École du sabbat ne doit pas être un simple programme auquel on participe, mais une école qui forme des personnes à être des disciples. Cette formation passe par: Page "7

Croissance personnelle UNE RECETTE SPIRITUELLE Se familiariser avec quelqu’un c’est : 1.Converser avec elle. 2.Ecouter ce que cette personne a à me dire. 3.Marcher, travailler, faire des choses ensemble. Dieu nous enseigne que ce sont les mêmes choses que nous devons faire pour avoir une relation personnelle avec lui. Je vais me familiariser avec Dieu en apprenant qui il est (prière) et en écoutant ce qu’il a à me dire (étude de la Bible), ensuite, je ferai des choses justes (le témoignage chrétien). Alors que l’essence de la vie chrétienne est la relation quotidienne avec Jésus, fréquemment nous nous rendons compte que cela n’est pas si facile. Satan essaye de nous amener à produire notre propre justice et notre propre foi, et ensuite nous passons notre temps à combattre contre l’ennemi en n’ayant aucun temps pour nous familiariser avec Jésus. Nous savons que toute l’armure de Dieu est nécessaire pour être victorieux (Ephésiens 6 : 11 à 17). Cependant, nous n’avons pas encore compris qu’utiliser l’armure consiste à revêtir Christ. (Romains 13 : 14)

Deuxième partie

communion significative dans la marche de plusieurs enseignants et leaders chrétiens est très marquée. J’ai connu des leaders chrétiens qui se sont découragés parce que les membres de leurs églises ont été confrontés à de véritables problèmes et ont couru vers eux pour avoir de l’aide. Ils ont admis qu’ils n’avaient pas le temps d’étudier les Evangiles, ni de mettre à part un temps dans la journée pour être seul avec Jésus. Qui que tu sois, ma question d’aujourd’hui est la suivante : Sais-tu ce que signifie avoir quotidiennement un temps de méditation personnel avec Dieu ? Il est possible qu’une personne légaliste pense qu’elle a passé du temps avec Jésus en se familiarisant avec lui, alors qu’en réalité, elle était en train de rechercher des informations pour débattre, discuter ou argumenter. Peut-être passe-t-elle une heure en contemplant des passages qui montrent les erreurs et les déficiences des croyances et pratiques d’autres personnes. Mais cela ne constitue pas une vie de dévotion personnelle significative, parce que mon attention n’était pas centrée sur Dieu.

Donc, continuons notre expérience et notre vie chrétienne en sachant ce que signifie nous mettre à genoux chaque jour devant la Parole de Dieu. Il n’existe aucune autre manière de connaître Dieu, excepté à travers d’une communion particulière et personnelle.

Que signifie avoir une vie de dévotion ? C’est un temps spécial durant lequel je cherche à me familiariser avec Dieu. Jamais, vous ne rencontrerez une meilleure méthode de proximité avec Dieu que de passer une heure chaque jour à contempler la vie et les enseignements de Christ tels qu’ils sont écrits dans les Evangiles.

Maintenant, je ne demande aucune excuse pour écrire ce qui va suivre. L’absence d’une vie de

Certains diront peut-être : « Et les autres parties de la Bible ? Et les doctrines de l’Eglise ? »

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Ecoute, mon ami, il existe seulement deux types d’informations dans la Bible : une pour l’instruction, l’autre pour l’inspiration. Si nous cherchons Dieu, il nous guidera dans ces parties qui instruisent mais celles-ci ne remplaceront pas ces passages qui nous inspirent et nous aident à connaître Jésus comme notre ami personnel.

Un temps seul chaque jour avec Dieu Ce temps seul avec Dieu est beaucoup plus qu’un texte quotidien que nous lisons en sortant de la maison, une main sur la poignée de la porte. C’est la lecture de sa Parole dans une optique de communication. Lorsque je lis les rencontres de Jésus avec certaines personnes, elles ne sont pas si différentes de celles que toi et moi avons avec Jésus. Donc, en lisant ces récits, je me place dans la description. Je suis le lépreux qui fut guéri, l’aveugle qui retrouve la vue. Et, à mesure que je personnalise ce que je lis, j’apprends à le connaître. Les cultes en famille ou à l’église sont merveilleux, ils peuvent être significatifs. Mais ils seront une bénédiction si chacun de nous a une connexion personnelle avec Dieu. Et Dieu préfère que nous recherchions sa puissance chaque matin, pour passer toute la journée en sa présence, au lieu de lui demander pardon en fin de journée pour l’avoir ignoré. Maintenant, certains feront toutes sortes d’objections à cette recette parce qu’il y a certains inconvénients. Ils disent : « Oh ! Je peux communiquer avec Dieu tout au long de la journée. Je peux prier au travail. Je peux rester en contact avec Dieu durant la journée entière. » « Je comprends ce que tu dis, mais est-ce primordial de mettre à part un moment pour communiquer de manière spéciale et personnelle avec Dieu ? » « Non, je n’ai pas besoin de faire cela. » Oui, je crois qu’il est merveilleux de maintenir un contact avec Dieu durant toute la journée. De fait, c’est

le but du temps mis à part pour être seul avec Dieu. Il ne s’agit pas d’être coincé dans un petit espace pour une heure, mais d’avoir un contact qui nous maintient en règle avec lui tout au long de la journée. Cependant, je découvre que généralement quand quelqu’un dit : « Je maintiens le contact durant toute la journée avec Dieu, je n’ai pas besoin d’un temps spécial avec lui » cela veut vraiment dire qu’il y a de la superficialité dans son expérience. C’est pour cela que Jésus dit que nous ne pouvons pas avoir une vie spirituelle à moins de prendre un temps spécial dans la journée pour avoir notre aliment spirituel. Il serait ridicule de dire à un médecin : « Je n’ai pas besoin de manger. Pas besoin de trois repas par jour parce que j’ai découvert que je peux être nourri naturellement tout au long de la journée. » Cela n’a aucun sens dans le domaine physique, parce que la nutrition et la régénération qui sont continues dans le corps humain, sont le résultat des heures mis à part pour manger. Il est donc insensé de dire concernant la vie chrétienne : « Bon, je n’ai pas de temps à mettre à part pour lui. Je me maintiens naturellement en contact durant la journée. » En fait, j’aimerai défendre le point de vue qu’en ce qui concerne une vie chrétienne plus profonde, nous ne maintenons réellement près de Dieu au long de la journée à moins que nous ayons un temps spécifique en communion avec Dieu. Certains diront qu’ils n’ont pas suffisamment de temps pour cela. Cher ami, écoute ce qui suit : Si tu n’as pas de temps pour prier et chercher Dieu, alors tu n’as pas le temps pour vivre, parce que Dieu ne peut rien t’enseigner à moins que tu ne passes du temps avec lui. Je te garantis que si tu passes un temps seul à seul avec Dieu, tu seras beaucoup plus efficace dans tout ce que tu feras. Je n’oublierai jamais l’expérience par laquelle j’ai découvert cela pour moi-même. J’avais commencé à comprendre l’importance de passer chaque jour un temps seul avec Dieu. J’étais l’un de ceux qui étaient chargés d’inspecter les tentes des jeunes lors d’un camp de jeunes. Nous avions des programmes durant la journée entière, et à la nuit tombée, nous avions des réunions d’équipe. Lors de ces réunions, nous discutions les plans et les défis pour les évènements des jours suivants. Quand nous terminions, il était aux environs de 23h. A cause du travail que je devais faire avant les activités du matin, je me rendis compte que je devais me lever à 4h30 du matin pour passer du temps seul avec Dieu. Ainsi, je demandai à Dieu que s’il voulait que je passe du temps avec lui, il devait me réveiller à 4h30. J’ai réglé mon réveil-matin et j’allais dormir. Subitement,

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je me suis réveillé. Je regardai l’horloge et à l’instant, elle marqua 4h30. Bien sûr, les psychologues diront que j’avais programmé mon esprit pour me réveiller, mais j’avais des doutes sur cette conception. Si nous étudions la vie du Christ, nous découvrirons que Dieu le réveillait chaque matin, avec le but de le préparer pour cette nouvelle journée. (Esaïe 50 :4) Je découvris que si j’utilisais une partie de mon sommeil pour passer un temps seul avec Dieu, il me donnait deux heures de forces pour chaque heure perdue de mon repos. Esaïe 40 : 28 à 31 mentionne que Dieu donne des forces à celui qui est fatigué. La recette spirituelle de passer un temps seul avec Dieu, au début de chaque jour, peut paraître mystique et irréelle. Beaucoup d’entre nous sont enfermés sur eux-mêmes, vivant leur christianisme centré sur des comportements d’interdiction et de permission, des « fais cela et ne fais pas cela », qui altère notre relation.

essaye à nouveau. Cela s’appelle une religion intermittente, la religion du « un jour oui, un jour non ». Et après, il dit : « La recette spirituelle ne fonctionne pas. » Bien sûr que non ! Tu peux avoir une religion suffisamment capable de te convertir en misérable, mais incapable de te sauver. Luc 9 : 23 nous dit que, pour être un chrétien pertinent et s i g n i fi c a t i f , l ’ e x p é r i e n c e personnelle avec Christ doit se vivre chaque jour.

Dieu veut que nous entrions en relation avec lui et que nous pratiquions ce qui est correcte comme résultat de sa puissance qui agit en nous. Ainsi, toutes les phrases toutes faites et notre patois religieux que nous utilisons pour décrire l’expérience chrétienne, deviendront palpables et réelles par notre vie de dévotion quotidienne et personnelle avec Christ.

Fréquemment, nous commençons avec une foi totale et une dépendance à Christ. Mais après quelques temps, nous commençons à penser que nous pouvons vivre une vie vertueuse sans tout cela. Et cela a un impact sur nos actions extérieures. Il n’y a pas de doute à cela. Quand une personne préoccupée par ses actions tente de changer de comportement pour aller vers une relation de communion, quelque chose devrait se produire immédiatement à la suite de ce temps seul avec Christ. Quand la victoire instantanée ne vient pas, il interrompt sa communion pour une semaine, et après il

Probablement, certains mettent à part un temps chaque jour seul avec Dieu comme si c’était un devoir exigé pour entrer au ciel. Simplement parce que quand une personne mange et respire, cela ne signifie pas qu’elle est en bonne santé. Mais disons le haut et fort : il n’y a aucun autre moyen par lequel nous pouvons apprendre à connaitre personnellement Dieu que par une expérience quotidienne avec lui. J’aimerai vous dire qu’indépendamment de ce que vous ressentez, jour après jour, continuez cette expérience qui vous familiarise avec Dieu. Si tu prends la Bible, et lit la vie et le caractère de Christ, percevant la nécessité de sa présence dans ta vie, et si tu continues à le chercher sans t’arrêter à ce qui va arriver, tu changeras graduellement et commencera à attendre anxieusement ces moments de calme avec Dieu. Je l’ai vu dans ma propre vie et dans la vie d’autres personnes. Si chaque jour, je cherche à maintenir une communion avec Christ, lui permettant d’habiter et d’œuvrer en moi, je découvrirai cette seconde réalité. « Rien n’est apparemment plus faible et cependant plus invincible que l’âme qui comprend son néant et se repose entièrement sur les mérites du Christ. Par la prière, l’étude de sa Parole, par la foi en sa présence, le plus faible des hommes peut s’approcher du Sauveur et saisir sa main qui ne l’abandonnera jamais. » (Ellen G. WHITE, Ministère de la guérison, page 136).

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Dossier FAIRE DES DISCIPLES AVEC L’ÉCOLE DU SABBAT ENGAGEMENT À FAIRE DES DISCIPLES La mission de faire des disciples est la responsabilité individuelle de tout croyant sauvé en Christ et l’Église est la véritable agence missionnaire responsable de l’initiation et de la coordination de tout projet missionnaire. Un chrétien alla visiter un ami à Londres, en Angleterre. Il frappa à la porte et une petite fille lui ouvrit. L’homme se présenta mentionnant son nom. La petite fille entra pour avertir son père. Elle lui dit: « Papa, à la porte, il y a un homme qui veut te voir. » « Comment s’appelle-t-il ? » demanda son père. « Excuse-moi, je ne me souviens pas de son nom, mais c’est un homme qui ressemble à Jésus. » Faire des disciples consiste à refléter le mieux possible le caractère de Jésus devant les autres.

En quoi consiste la grande commission ? Dans la mission que Christ donna et que nous retrouvons dans Matthieu 28: 19 à 20, nous trouvons quatre verbes: aller, faire des disciples, baptiser et enseigner. L’un d’eux, dans l’original grec est à l’impératif: faire des disciples. Les trois autres indiquent comment nous devons faire des disciples: aller, baptiser, enseigner. Ainsi, nous pouvons dire que le produit final ou le but de la grande commission consiste à faire des disciples. Aller, enseigner et baptiser sont les moyens établis par Christ pour atteindre l’objectif principal qui est de faire des disciples, développer des chrétiens engagés, fidèles et consacrés à la mission. Quand l’Église rate son objectif de faire des disciples, les nouveaux baptisés automatiquement n’accomplissent pas non plus la mission établie par Christ. L’évangélisation est incomplète sans une stratégie globale pour nourrir, équiper et intégrer les nouveaux croyants.

Tout projet d’évangélisation qui n’inclut pas une stratégie pour nourrir et amener les nouveaux croyants à être des disciples est incomplète.

Elle White a écrit: « Une oeuvre distincte est assignée à chaque chrétien. » (Instructions pour un service chrétien effectif, page 13). Il est important que chaque chrétien accepte le défi de faire des disciples. « Tout vrai disciple devient un missionnaire, dès son entrée dans le royaume de Dieu. » (Idem, page 14) Il incombe aux pasteurs et aux responsables d’église d’aider les membres dans leur tâche de faire des disciples. « Les ministres (pasteurs) peuvent prêcher des sermons agréables et vigoureux et s’efforcer de construire l’Église et de la faire prospérer, mais si les membres ne jouent pas leur rôle de serviteurs de Christ, l’Église sera toujours dans l’obscurité et sans force. » (E. G. WHITE, Testimonios para la iglesia, Tomo 4, page 281).

L’école du sabbat dans la formation de disciple. Tout projet d’évangélisation qui n’inclut pas une stratégie pour nourrir et amener les nouveaux croyants à être des disciples est incomplète. La formation d’un disciple ne commence pas instantanément au moment de la conversion, ni

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ne se complète avec le baptême. Quand le nombre de personnes baptisées est considéré comme le critère du succès, au lieu de la croissance en Christ, nous passons à côté du   mandat évangélique. Le Docteur Émilio, spécialiste adventiste de la croissance de l’Église, définit le fait de faire des disciples de la manière suivante: « Faire des disciples est un processus continu par lequel une personne est attirée à Christ et se développe au niveau du croyant mâture et reproductif dans l’Église, et c’est un pacte dans la communauté où il agit. » C’est le même concept qu’explique Ellen G. WHITE: « L’oeuvre de Dieu sur cette terre ne sera pas achevée à moins que les hommes et les femmes qui composent nos églises ne se mettent au travail et unissent leurs efforts à ceux des prédicateurs et des membres officiants de l’Église. » (E. G. WHITE, Conseils à l’Église, page 44). Kurt K. JOHNSON affirme que « faire des disciples est le plus grand défi pour l’Église aujourd’hui. » (Pequenos grupos, grandes soluçoes, page 123) Souvent, le nouveau croyant qui arrive à l’Église part à la dérive quand il pense que sa mission est d’assister au culte, retourner la dîme, garder le sabbat, prier et attendre le re t o u r d e J é s u s . M a l h e u re u s e m e n t , beaucoup de ceux qui ont accepté Christ ne sont pas préparés à se reproduire et à se multiplier spirituellement. Pourtant, nous savons que l’Évangile atteindra le monde à travers la multiplication de disciples.

L’école du sabbat et la formation de disciple. E l l e n G . W H I T E a f fi r m e : « D e s responsabilités sacrées sont confiées aux animateurs de l’École du sabbat, qui devraient être un endroit où, par une relation vivante avec Dieu, hommes et femmes, jeunes et enfants, pourront être équipés et devenir une force et une bénédiction pour l’Église. Ils devraient aider l’Église à grandir et à avancer dans la mesure de leurs c a p a c i t é s , a v e c u n e f o rc e t o u j o u r s renouvelée. » (Conseils pour l’École du sabbat, page 6) « …sachant que le Maître leur demandera compte de l’influence qu’ils exercent sur elle. » (Idem, page 38)

Mobilisation et formation de disciple Un des plus grands défis de l’École du sabbat est de faire la différence entre mobiliser des personnes et former des disciples. Mobiliser des personnes pour une activité missionnaire n’est pas la même chose que de former des disciples. Des personnes mobilisées pour une campagne d’évangélisation ou un projet ne sont pas nécessairement des disciples engagés qui vivent une vie dédiée au Maître. Souvent, les membres réalisent avec excellence les plans, programmes et projets établis. La question à laquelle chaque responsable d’église doit répondre n’est pas si les membres ont participé aux projets, campagnes et mouvements, mais s’ils ressemblent à Jésus. Beaucoup de leaders sont capables de mobiliser des chrétiens et mesurent ainsi leur succès. Nous avons besoin de nous focaliser sur l’être des disciples (ressembler à Jésus) et non seulement sur la mobilisation. L’équilibre entre mobilisation et formation de disciple est un défi des leaders actuels. Voyons quelques indications: • Reconnaître que la mobilisation des membres ne fait ps automatiquement d’eux des disciples. La mobilisation pour une action offre un contexte pour manifester sa condition de disciple. Mais cela ne fait pas le disciple. • Insister sur le fait qu’être disciple, c’est Christ en nous, et l’application de ces commandements et de sa Parole doit être constante dans notre vie. Enseigner que le rôle de disciple va plus loin que la participation à des projets, programmes et campagnes d’évangélisation. Il s’agit d’avoir le caractère de Jésus. De manière pratique, c’est faire que les membres aient une expérience personnelle avec Jésus à travers une communion quotidienne. • De l’expérience quotidienne et personnelle avec Christ, à travers la lecture de la Bible et la prière, le désir de témoigner naît naturellement. Et c’est là que l’animateur de l’École du sabbat, le leader de Petits Groupes a un rôle fondamental: enseigner comment témoigner selon ses dons. Alors, le disciple se convertit en faiseur de disciple.

Caractéristiques des véritables disciples Pour être un disciple, il est nécessaire de commencer une relation correcte avec Jésus et aussi avoir un coeur semblable à lui. Dieu attend que nous soyons disciples et que nous fassions d’autres disciples à travers des relations rédemptrices. Cependant, ce qui montre que nous avons atteint la stature de disciple, c’est que nous faisons d’autres disciples pour le Maître. ÊTRE disciple est aussi important que de FAIRE des disciples. Il ne s’agit Page " 12

pas simplement d’être un suiveur ou un participant. Nous avons besoin d’être et de faire des disciples. Voyons quelques caractéristiques du véritable disciple: • Accepte l’appel de Jésus et suit son exemple (Luc 5: 27 et 28) • Renonce à lui-même et porte sa croix. (Matthieu 16: 24) • Renonce à tout par amour pour Christ (Luc 14: 33) • Maintient une communion avec le Maître. (Jean 15: 4 et 5) • Demeure fidèle à la Parole de Dieu. (Jean 8: 31)

• Est toujours prêt à témoigner. (Romains 1: 15) • A de l’amour pour les perdus. (Jean 13: 35, 1 Corinthiens 9: 16) • Produit des fruits. (Jean 15: 8) • Est disposé à faire de nouveaux disciples. (2 Timothée 2: 2) • Cherche une croissance continue. (1 Jean 4: 18) L'École du sabbat est l’organisation qui permet non seulement de faire des disciples et qui incite aussi ces disciples à faire disciples.

UNE ÉCOLE DU SABBAT AVEC DES OBJECTIFS D’ÉVANGÉLISATION Aucune organisation ne peut réussir sans une stratégie et des objectifs précis. L’Ecole du Sabbat n’échappe pas à cette règle. Cela signifie que tout comité de l’École du Sabbat doit donner des objectifs à atteindre à chaque classe et le chemin pour y parvenir.

des disciples et inciter chaque membre à aller dans le monde entier prêcher la Bonne Nouvelle.

Une École du Sabbat qui ne vise que le programme d’une demi-heure le sabbat matin perd de vue son objectif principal: gagner des âmes, consolider la foi, faire

L’École du Sabbat est aujourd’hui le meilleur outil que Dieu a mis à la disposition de son église pour terminer la mission et préparer un peuple pour son second retour.

Les objectifs de toute École du Sabbat doivent se faire autour des quatre points indiqués dans le graphique ciaprès.

Gagner Il s’agit ici de ce qui est mis en place pour gagner des âmes: • Ecoles du sabbat annexes • Sabbats des visiteurs • Évangélisation personnelle •…

Envoyer C’est le moment où nous nous engageons à obéir au mandat confié par Christ. Comme tout organisme sain, il se reproduit en devenant un faiseur de disciple.

Ecole du sabbat

Consolider I l s ’ a g i t d e f o r t i fi e r l a f o i e t l a connaissance dans la Parole de Dieu: Leçons de l’école du sabbat, culte , études bibliques, rencontres fraternelles, …

Faire des disciples Il s’agit ici de permettre à chacun de découvrir le ou les dons que le Seigneur a mis en lui pour la mission. Il s’agit aussi de former de manière théorique et pratique sur des méthodes d’évangélisation.

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ÉCOLE DU SABBAT: LE GRAND DÉFI DE LA CROISSANCE SPIRITUELLE Dans l’Église adventiste du septième jour, l’École du sabbat est l’outil permettant à chaque disciple du Christ de croître spirituellement en étudiant de manière systématique la Parole de Dieu et en partageant dans une classe les réflexions faites autour de cette leçon commune à l’Église mondiale. Aujourd’hui, cette institution doit à nouveau jouer son rôle. En Genèse 6: 4, la Bible dit qu’il existait des géants sur la terre. Elle ne dit pas combien il mesurait, mais sans mesurait-il plus de trois mètres. Le premier géant fut Adam. LA hauteur d’Adam était bien plus importante que la majorité des hommes qui habitent la terre aujourd’hui. (Voir Patriarches et Prophètes, E. G. WHITE, page 45). Dans 1 Samuel 17: 4, le texte biblique mentionne la hauteur de Goliath qui étaient de 6 coudées et un empan, ce qui équivaut à 2,98 mètres. Mais la Bible mentionne aussi des hommes de petites tailles. Dans Luc 19, il y a l’histoire de Zach. La stature physique a des limites. Il arrive un moment où nous ne croissons plus. Il y a aussi le moment où nous commençons à diminuer de stature. Matthieu 6: 27 dit que personne ne peut ajouter une coudée à sa stature. Pourtant, il y aune croissance à laquelle Dieu est réellement intéressé . Elle doit être permanente et son désir est qu’aucun de nous ne cesse de croître. C’est la croissance dans l’amour, la foi, la grâce, dans la vie spirituelle.

Un des éléments les plus importants que les personnes désirent dans l’église est de recevoir stimulation et encouragement pour croître spirituellement, de prendre des mesures fermes sur la route chrétienne et voir le progrès. Voilà le défi de ceux qui dirigent des groupes de personnes: devenir des formateurs spirituels et guider les autres dans les premières étapes, en tenant compte du fait que tout le monde ne peut pas être au même niveau. Le premier point qui doit être résolu se trouve dans deux questions basiques. A quel niveau sont nos membres maintenant ? Où devraientils arriver ? La première question définit la réalité. La seconde amène la vision. La première étape est d’aider chaque disciple, élève d’une classe de l’École du sabbat, membre d’un Petit Groupe, leader ou dirigeant à reconnaître sa situation actuelle et ensuite de travailler ensemble avec la vision claire d’où il faut arriver. Pour cela, il est important de mettre en place un escalier spirituel que nous appellerons l’escalier de la croissance spirituelle, pour connaître le niveau spirituel dans l’expérience de chaque croyant. Une étude sur 5 000 personnes réalisée par Greg HAWKINS et Cally PARKINSON, dans laquelle ces personnes décrivent comment était leur vie spirituelle, révèle ce qu’ils ont appelé l’Escalier Spirituel, situant les croyants sur quatre niveaux généraux (vois graphique cidessous) :

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Caractéristiques de chaque niveau de l’Escalier spirituel

4ème niveau

• Ils ont des habitudes spirituelles permanentes. • Ils pratiquent leur vie spirituelle avec d’autres personnes de manière régulière. • Ils aident à former d’autres disciples. • Ils ont des convictions claires à travers la lecture régulière de matériels complémentaires. • Ils ont une fidélité et un engagement total dans la mission.

3ème niveau

• Ils ont des habitudes spirituelles quotidiennes: étude de la Bible et prière. • Ils ont besoin de continuer à grandir dans les croyances bibliques. • Ils lisent sporadiquement du matériels de dévotions complémentaires. • Ils aident spirituellement de manière sporadiques d’autres personnes. • Ils servent régulièrement dans les activités de l’Église.

2ème niveau

1er niveau

• Ils lisent la Bible sporadiquement. • Ils ont besoin d’aide pour interpréter des sujets spirituels. • Ils ne lisent pas le matériel additionnel comme indiqué dans le livret d’étude de l’École du sabbat. • Ils aiment aider les autres mais ils ne savent pas comment. • Ils aident sporadiquement dans quelques tâches à l’Église. • Ils n’intègrent pas Dieu dans leur vie. • Ils n’ont pas d’habitudes spirituelles personnelles et quotidiennes. • Ils n’apportent aucune aide spirituelle à d’autres personnes. • Ils n’ont pas de convictions claires. Ils ne servent pas l’église

Facteurs qui facilitent la croissance spirituelle 1. Pratiques spirituelles personnelles et quotidiennes L’étude de la Bible quotidiennement et la prière sont des pratiques essentielles pour la croissance spirituelle. « En étudiant les Écritures, en manifestant un intérêt altruiste aux autres et en faisant les choses qui plaisent au Sauveur, vous croîtrez en grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur. » (Consejos sobre la obra de la escuela sabatica, page 76) « Il faut dédier une partie de chaque jour à l’étude des leçons de l’École du sabbat. » (Idem, page 58) 2. Pratiques spirituelles avec d’autres personnes. Avoir un groupe d’appui et aider d’autres dans leur cheminement est fondamentale pour notre croissance spirituelle.

« En étudiant les Écritures, en manifestant un intérêt altruiste aux autres et en faisant les choses qui plaisent au Sauveur, vous croîtrez en grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur. » (Consejos sobre la obra de la escuela sabatica, page 76) 3. Des convictions claires L’étude systématique de la doctrine biblique au travers de la leçon de l’École du sabbat est un des principaux catalyseurs pour la croissance spirituelle. Tout disciple qui a des convictions claires concernant la Parole de Dieu, demeure ferme. « Les moniteurs ne mettent pas suffisamment à profit les différents exercices de l’École du sabbat pour accomplir un travail en profondeur. Pourtant, leur qualification, leur sympathie, leur effort patient et résolu en vue d’intéresser chacun de leurs élèves au salut de son âme ne devraient pas avoir d’autres que celui-ci. Les différents points du programme devraient être en parfait accord avec ce que le Seigneur désire qu’ils soient, c’est-à-dire des moyens devant concourir à susciter le sentiment du péché et à opérer dans les coeurs une véritable transformation. » (E. G. WHITE, Conseils pour l’école du sabbat, page 61)

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Dossier

SE FAIRE DES AMIS POUR DIEU: JOURNÉE DE L’AMITIÉ Pouvez-vous mentionner les noms de vos cinq meilleurs amis ? Combien d’entre eux sont adventistes ? Une étude affirme qu’après cinq ans de baptême, le croyant n’a plus d’amis nonadventistes, ce qui veut dire que son cercle d’amis se composent uniquement de membres d’église. Voilà le défi aujourd’hui: amener des amis à Christ. L’École du sabbat est le meilleur outil pour cette oeuvre. Le projet divin pour chaque personne qui connait et accepte véritablement JésusChrist comme son Sauveur Personnel est d’être un pont entre d’autres personnes et Dieu. C’est une expression très utilisée par Donald MAC GRAVAN, leader du mouvement de croissance des Églises. En premier lieu, un chrétien se fait un ami et l’amène à Dieu. Il s’agit d’une relation de confiance qui a comme base l’amitié. Ellen G. WHITE défend ce principe en présentant l’exemple de Christ lui-même: « La méthode pour sauver les âmes est la seule qui réussisse. Il se mêlait aux hommes pour leur faire du bien, leur témoignant sa sympathie, les soulageant et gagnant leur confiance. Oui, il leur disait: « Suivezmoi. » (Ministère de la guérison, page 118) Le jour de l’amitié organisé par l’École du sabbat est une oppor tunité pour la communauté, la famille et les amis des m e m b re s d ’ É g l i s e s d e v o i r q u e l e s adventistes sont des personnes aimables et ayant le don de l’hospitalité, en plus d’être une occasion pour fraterniser et partager la foi.

qu’ils doivent être dirigés vers des amis. Cela inclut l’accueil, le message biblique, la présentation musicale, la louange de la congrégation, l’accès aux installations de l’Église, les toilettes, la communication, le langage, la répartition du temps, … Celui qui trouve un tel environnement ressentira la différence en assimilant mieux le message, alors les barrières seront majoritairement éliminées. C’est une église dirigée vers l’extérieur où tous les programmes et actions présentent des caractéristiques d’inclusion et non d’exclusion. Le Nouveau Testament mentionne 40 personnes qui souffraient de diverses maladies et furent traités par Jésus qui les guérit. Dans ce groupe, 34 furent conduits à Jésus par des amis, selon une étude réalisée par l’évangéliste J. W. CHAPMAN. C’est un fait: la majorité des personnes qui acceptèrent Jésus le firent par l’intermédiaire d’amis ou de membres de leurs familles. Nous devons le retenir. Le docteur Emilio ABDALA explique ce phénomène en présentant deux raisons: Premièrement, parce que l’amour qui caractérise cette relation implique un certain niveau de confiance et de préoccupation mutuelle. Deuxièmement, les personnes les plus proches des disciples ou des chrétiens peuvent témoigner de la réalité d’une vie transformée par la puissance du Christ. Le changement de leur style de vie a un impact naturel sur les amis et la famille.

Mettre en oeuvre la Journée de l’amitié Maintenant, mettons-nous à l’oeuvre: prions, rêvons, planifions et appliquons les concepts présentés. Organisez et préparez une École du sabbat pour cette importante mission. Le programme du Jour de l’amitié doit être court, beau et attractif. Vo i c i q u e l q u e s suggestions:

En réalité, dans tous les programmes officiels de l’Église, il faut garder à l’esprit Page " 16

• Annoncez les dates du programme et faites-le avec insistance. • Aidez les membres à identifier les personnes à inviter, priez pour ces personnes. • Identifiez les idées créatives pour motiver les membres de chaque classe à participer à cette journée. • Présentez et faites voter le programme au Comité de l’École du sabbat et au Comité d’Église. • Préparez l’Église suffisamment en amont. • Intégrez les autres départements. • Soyez créatifs et novateurs. • Commencez à l’heure et terminez à l’heure. • Faites une répétition de chaque partie du programme. • Le programme doit être pertinent et inclusif.

• Ayez un maître de cérémonie dont le rôle est de conduire et d’expliquer chaque partie du programme. Il connait les moindres détails du programme. • Choisissez des chants avec des paroles et une musique faciles afin de favoriser la participation. • Préparez des invitations personnalisées. • Organisez un moyen de transport afin d’amener les amis vers le lieu du programme. • Organisez un repas pour le sabbat midi. Manger ensemble permet d’échanger et de fraterniser. Ce repas peut se faire de plusieurs manières: entre les membres et les amis qu’ils ont invité, entre les membres de la classe, entre les membres d’Église,… • Bannissez les expressions suivantes: visiteur, non-adventiste, ceux qui ne sont pas de l’Église, intéressés. Utilisez le terme ami. • Récupérer les coordonnées de chaque ami présent. • Réalisez des activités après le Jour de l’amitié: envoyez une carte de remerciement et d’appréciation à ceux qui sont venus, envoyez un message avec une invitation à d’autres programmes, une pensée encourageante, un mot pour un anniversaire, … Le Jour de l’amitié organisé par l’École du sabbat et une opportunité pour chaque membre de jouer son rôle de disciple. Si chaque membre, dans chaque classe de l’École du sabbat s’implique dans ce programme, des personnes accepteront Jésus comme Sauveur. L’Église sera alors en perpétuel évangélisation et accomplira pleinement la mission confiée par Christ.

« Le but de l'école du sabbat ne doit pas être perdu de vue dans les considérations d'ordre matériel. Ces préoccupations absorbent souvent le temps qui devrait être consacré a d'autres sujets importants. Nous devrions toujours nous garder des formes et des cérémonies qui éclipsent l'objet réel pour lequel nous travaillons. Il est dangereux de pousser a l'extrême l'organisation de l'école du sabbat au point de la rendre fatigante alors qu'au contraire elle devrait être une oasis de paix, de rafraîchissement et de bénédiction. » Ellen G. WHITE, Témoignages Volume 2, page 654

LES QUATRE OBJECTIFS DE L’ÉCOLE DU SABBAT • Faire grandir une expérience personnelle d’amour, d’acceptation de Jésus et encourager chacun à vivre un style de vie saint. • Développer la connaissance des Écritures et promouvoir la mise en pratique dans la vie personnelle et dans la vie des autres. • Élever l’expérience de fraternité dans l’Église pour nous nourrir et nous former pour le ministère. Savoir apprécier la voie que Dieu nous a donné depuis le début de l’histoire de l’Église. • Renforcer l’engagement pris et la participation à la mission de l’Église en formant des disciples dans le monde entier pour la proclamation de l’Évangile éternel dans le contexte du message des trois anges d’Apocalypse 14. Page " 17

JEUNESSE ET ÉCOLE DU SABBAT L’un des défis de toutes communautés chrétiennes est de trouver les meilleures méthodes et stratégies pour transmettre les enseignements et valeurs bibliques aux enfants et aux jeunes. Comment leur enseigner les Écritures de manière pertinente et efficace pour les amener à faire le choix conscient et convaincu de Jésus comme Sauveur personnel? Dans cette article, à partir des données d’une études de la Division Nord Américaine des Adventistes du septième jour, nous verrons comment l’École du sabbat peut être un outil pertinent pour relever ce défi et comment nous pouvons l’utiliser. Avec 52 sessions par an, L’École du sabbat est le lieu principal pour prendre en charge les jeunes dans une église. Rien dans l’Église n’est comparable à sa fréquence. Il faut que chacun en prenne conscience. L’Église adventiste, à travers l’École du sabbat, offre un matériel d’études adapté à chaque classe d’âge, en tenant compte de son développement psychologique et de ses besoins. SI certains voient dans l’École du sabbat une opportunité d’offrir une éducation religieuse aux jeunes, ceux-ci n’y voient qu’un moyen de rencontrer leurs amis.

réfléchir à des stratégies pour faire face à ces problématiques. Lors de cette étude, un peu plus de la moitié (52%) des pasteurs n’ont fait remonter aucune information. Même si les données sont limitées aux 48% restant (963 des 2015 congrégations), les programmes les plus courants pour les jeunes sont les suivants: Ecole du sabbat

54 %

Rien

35 %

Il n’est pas facile de créer et de maintenir une École du sabbat dynamique pour les jeunes. Cela nécessite engagement, temps, argent et suivi. Les animateurs de classe de jeunes ont donc une tâche importante. Dans certaines parties du monde, il y a un programme entier de l’École du sabbat spécifiques aux jeunes et un lieu particulier pour l’organiser. Pourtant, les chiffres montrent que rarement les jeunes le considèrent comme une expérience incontournable.

Société de Jeunesse

22 %

Activités sociales entre jeunes

20 %

Autres

20 %

Club des Éclaireurs

16 %

Activités de service à la jeunesse

13 %

Etudes bibliques en Petits Groupes

11 %

En Amérique du Nord, on estime que 25% des adventistes fréquentent l’École du sabbat un sabbat donné. Mais, cela pourrait être une estimation généreuse! Bien que personne ne dise qu’il serait opportun d’éliminer ce programme vu sa faible fréquentation, ce problème ne semble pas être une priorité. D’ailleurs, beaucoup de pasteurs fréquentent rarement l’école du sabbat.

Journée Mondiale de la jeunesse

9 %

Évangélisation des jeunes

6 %

Le Ministère de la Jeunesse de cette Division a lancé une vaste étude visant à comprendre les raisons pour lesquelles beaucoup de jeunes étaient inactifs ou laissaient l’Église. Cette étude visait d’abord à inciter les églises à reprendre contact avec ces jeunes mais aussi à

En nous basant sur ces données, un peu plus de la moitié des Églises ont répondu avoir une école du sabbat des jeunes. Moins d’un quart a une réunion de jeunesse. Seulement 16% ont déclaré avoir un Club des Eclaireurs et seulement 6% avaient quelque chose en rapport avec l’évangélisation des jeunes. Cela ne reflète bien sûr pas la réalité dans toutes les congrégations, mais cela donne un aperçu sur les 9 Unions de la Division Nord Américaine. Autre chiffre de cette étude: les directeurs de jeunesse des unions et fédérations de la Division Nord

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Américaine ont peu d’informations concernant les écoles du sabbat des jeunes dans leurs champs respectifs. Ils sont plus souvent préoccupés par les camps d’été, les Clubs des Éclaireurs et certains évènements fédéraux à grande échelle qui attirent les jeunes loin de leurs églises locales, et pas vers elle. 33% des directeurs de jeunesse étaient capables de dire le nombre d’école du sabbat des jeunes organisés dans leur champs. Pour beaucoup même, l’École du sabbat des jeunes ne faisaient a u c u n e m e n t p a r t i e d e s p ré ro g a t i v e s d e l e u r département. L’étude a aussi voulu visiter les sites internet des 9 Unions et des 59 fédérations pour vérifier à quel point l’École du sabbat des jeunes étaient prioritaires. Aucun site ne faisait mention d’une personne responsable de l’École du sabbat des jeunes. Il n’y avait non plus aucune mention de qui s’occupait de l’École du sabbat des jeunes. Sur les 68 sites internet, 28% avaient une personne identifié comme responsable de l’École du sabbat. Ils utilisaient même le terme Ecole du sabbat des adultes. En conclusion, le fait que le programme le plus fréquentés par les jeunes soient l’École du sabbat, aucun des responsables de jeunesse ou de l’école de sabbat ne semblent porter une attention particulière à ce public.

Qu’en est-il de nous au niveau local ?

être portée aux jeunes présents lors des programmes de l’École du sabbat dans nos églises. Cette attention ne doit pas être seulement de la responsabilité des dirigeants de l’École du sabbat, mais aussi du Département de Jeunesse. Le Directeur de jeunesse doit vérifier la présence des jeunes à ce moment. 3. Choisir avec soin les animateurs des classes des jeunes. Il doit s’agir d’une personne qui a non seulement le don de l’enseignement, mais aussi qui aime les jeunes et sait les écouter. 4. Mettre en place une vraie formation des animateurs intervenants pour la Classe des jeunes, non seulement sur la pédagogie adapté à ce public, mais aussi sur leur psychologie. Mieux il sera formé, mieux il pourra jouer son rôle d’enseignant et d’animateur de la classe. 5. L’animateur de la Classe peut être un relais des préoccupations des jeunes découvertes lors des discussions dans la classe. Les jeunes peuvent s’ouvrir sur leurs doutes, leurs incompréhensions dans le dialogue avec les autres élèves. L’animateur peut ainsi nourrir les stratégies et programmes du Département de Jeunesse afin que ceux-ci collent avec les besoins des jeunes. 6. Faire la promotion du questionnaire des Jeunes Adultes et incitez les jeunes à se le procurer. 7.Organiser des moments de convivialité avec la classe des jeunes (anniversaires, repas fraternels, sorties, …)

Aucune étude de ce style n’a été menée sur notre territoire. Pourtant, nous pouvons tout de même noté que globalement la présence des membres à l’École du sabbat est encore assez forte, même si l’on constate ici ou là, une tendance à privilégier le programme du culte.

8. Intégrez la classe et les jeunes dans le fonctionnement de l’École du sabbat et dans son programme. Par exemple, une fois par trimestre (ou selon une périodicité choisie par la Direction de l’École du sabbat), il serait bien de confier le programme de l’École du sabbat à la classe des jeunes.

Il est aussi important de dire que, dans nos église, nous n’avons pas de véritables écoles du sabbat des jeunes comme dans la Division Nord Américaine. Par contre dans certaines églises, nous avons des classes de jeunes qui regroupent les jeunes de 18 à 30 ans.

9. Dans les églises où les jeunes sont nombreux et où il y a un espace disponible, organisez périodiquement un école du sabbat des jeunes. L’École du Sabbat peut participer à former spirituellement les jeunes, mais doit aussi devenir un outil pour leur permettre de s’impliquer et donner du sens à leur engagement dans l’Église. Il peut être un outil qui aiderait nos jeunes à rester dans l’Église.

Que pouvons tirer de cette étude faite en Amérique du Nord ? 1. Chaque Église devrait mettre en place une classe des jeunes. 2. Une plus grande attention doit Page " 19

RÉDACTION ET MISE EN PAGE GUY EMYL SAXEMARD guy.saxemard@live.fr Page " 20