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Scène nationale de Sénart

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THÉÂTRE

Ça va pas se faire tout seul !

Ubu enchaîné

Les Cousins du 4 au 8 octobre I Tarif bleu

Alfred Jarry Dan Jemmett du 20 au 22 octobre I Tarif rouge

Chéri(e), on a de la visite

7 hénaurme !

Les Cousins - « nos » cousins sont les plus ardents militants du droit du rire et en ont fait leur Déclaration universelle dans le monde entier. Au plateau, Julot et René mènent le combat. Julot n’a qu’une seule et existentielle question à régler : être ou ne pas être. Mais comment faire quand on a une conscience encombrante, un double, ici incarné par René, qui le suit comme son ombre ? « Ça va pas se faire tout seul ! Alors, au travail ! ». Au bord du délire, nos grands psychotiques ne reculent devant rien et surtout pas le pire qui, comme chaque clown le sait, est le meilleur ami du bien. Illusions, jongleries, acrobaties sont menées avec une maestria que seuls possèdent ceux qui savent donner de l’évidence à la poésie. C’est du grand art burlesque, doublé d’une générosité à toute épreuve. On sort d’un spectacle des Cousins léger comme une plume et ça vaut de l’or massif.

Alfred Jarry, l’inspirateur de ce que sera le théâtre de l’absurde avec Ionesco ou Beckett, est le créateur du mythique Ubu. Cet Hamlet farcesque, ignoble despote, dévore tout sur son passage. Dans Ubu Roi, on le voit prendre le pouvoir de façon assez radicale… Dans Ubu enchaîné, « un Ubu Roi à l’envers » comme le décrit l’auteur, il se proclame esclave pour accéder au pouvoir absolu. Le Roi des prisonniers deviendra alors Roi à tout jamais ! Le metteur en scène Dan Jemmett, transformant tous les chefs-d’œuvre qui lui passent entre les mains en machines à rire, a eu la bonne idée - comme une évidence - de confier ce rôle à un autre King, Môssieur Éric Cantona. Et bien sûr, nous ne pouvons nous empêcher de parodier une des fameuses répliques du céleste joueur-acteur : « I’m not a man, I’m Cantona » en « I’m not Cantona, I’m Ubu ». Bienvenue au Royaume de l’absurde, de la bêtise et du rire…

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Hand stories

Ombres portées

Ma chambre froide

Coproduction

Coproduction

A. Namiand - J-P. Wenzel T. Thieû Niang du 15 au 17 novembre I Tarif bleu

Joël Pommerat Cie Louis Brouillard du 2 au 4 décembre I Tarif bleu

Des mains en or

Petits bouts d’humanité

Feuilleton théâtral

Magique et merveilleux ! Une troupe de marionnettes à gaine prend possession du plateau, manipulée par le maître incontestable et incontesté de cet art, Yeung Faï, dernier représentant de cinq générations de marionnettistes chinois. Cet immense artiste bouleverse, à lui seul, espace et temps. Sur scène, il se raconte et rend ainsi hommage à ses ancêtres qui lui ont transmis son savoir. Ils sont tous là, bien présents grâce à ses poupées de bois et aux images vidéo. Une série de saynètes, comme autant de poèmes sonores et visuels, où l’humour n’est jamais loin, jaillissant de ses mains dans un déploiement de couleurs et de sons. C’est l’Opéra de Pékin, version marionnettes mais c’est aussi l’Histoire de la Chine et particulièrement la Révolution culturelle qui nous est montrée en miniature. C’est de la virtuosité pure, une virtuosité qui emmène les spectateurs de tous les âges pour un voyage intemporel. Un enchantement à nul autre pareil.

Ombres portées, c’est cinq histoires indépendantes, comme des nouvelles… Dans chacune de ces histoires, les personnages ont pris la tangente, ont transgressé un code, une loi, un ordre. Il y a cette fille qui porte son père à bout de force hors de l’hôpital afin qu’il retrouve la « femme de la forêt ». Il y a ce futur marié portant sa fiancée, traversant lacs et montagnes, à la recherche éperdue du Lieu sacré pour leur union… Chacun des personnages vit quelque chose d’inattendu, comme une épopée. L’auteur Arlette Namiand et le metteur en scène Jean-Paul Wenzel aiment les paradoxes qui oscillent entre le cocasse et le tragique. Mais c’est toujours avec une très grande douceur, une poésie à fleur de peau. Les spectateurs, placés de part et d’autre du plateau, espace provisoire que traversent ces personnages, seront les témoins de ces petits bouts de vie montrés avec une extrême pudeur laissant à chacun la possibilité de s’imaginer un avant, un après…

Créé au Théâtre national de l’Odéon au printemps dernier, le public et la presse ont manifesté ensemble leur enthousiasme pour ce spectacle. En imaginant un dispositif circulaire, comme une arène, mettant le spectateur en position de témoin privilégié, Joël Pommerat a trouvé la forme idéale pour raconter cette fable contemporaine : des employés d’une supérette, à la demande expresse de leur patron sans vergogne mais condamné par la maladie, se retrouvent à la tête de l’entreprise. Du jour au lendemain, leurs vies basculent… D’exploités, ils deviennent, contre leur gré, exploiteurs… Leurs convictions morales sont bousculées, leurs repères s’effondrent comme un château de cartes. Cette situation révèle toute l’ambiguïté de l’être humain. Toujours sur le fil, Joël Pommerat et sa troupe nous offrent un spectacle troublant de perfection qui réserve une large place au rire, même s’il est parfois grinçant.

Yeung Faï du 3 au 6 novembre I Tarif bleu

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THÉÂTRE

Le grand C

Le suicidé comédie russe

Murmures des murs

Production

Coproduction

Nicolaï Erdman Patrick Pineau du 17 au 21 janvier I Tarif bleu

Victoria Thierrée-Chaplin Aurélia Thierrée du 2 au 4 février I Tarif bleu

Ambassadeurs de la pyramide

Même pas mort !

Rêves éveillés

Dans un porté acrobatique, on est deux, en général, un homme et une femme. Abdel et Mahmoud, les fondateurs de la compagnie, ont préféré d’emblée jouer « collectif ». Leur Grand C, ils le mènent à dix-huit, soit deux générations d’artistes qui s’envoient en l’air et entendent bien y rester pour lutter contre un monde qui s’effondre. Leur équation est aussi évidente que régénérante : résister = exister ! Lancers, chutes, constructions, déconstructions, colonnes et pyramides s’enchaînent à toute berzingue. De la prouesse à l’état pur ! Petit à petit, pourtant, la poésie affleure de l’enchevêtrement de ces corps en tension, vibrants et virtuoses. Leur solidarité aussi nécessaire que joyeuse devient notre évidence. Et soudain, eux si haut là-haut, élargissent le cercle. Leur hymne militant devient nôtre. Une invitation à rester superbement humain ne se refuse pas. Alors venez en couple, en famille, en bande, jeunes et moins jeunes, transportez-vous jusque chez nous : c’est Noël avant l’heure !

Créé au Festival d’Avignon et en tournée aux quatre coins de la France, Le suicidé pose enfin ses valises à Sénart ! Surtout, ne vous fiez pas au titre : Le suicidé est une comédie. Russe de surcroît… Imaginez : après une dispute pour une histoire de fringale, le chômage et tout ça, Sémione « disparaît ». Non pas pour mettre fin à sa vie, comme le croit sa femme, mais pour assouvir sa faim. Sur ce quiproquo, Sémione voit défiler une ribambelle de personnages aussi loufoques qu’intéressés, tentant de persuader le potentiel candidat de se suicider pour leur « cause » : l’intelligentsia, la religion, le marxisme, le romantisme, le commerce… Toute la société de l’époque y passe ! À travers l’absurdité et la férocité de la situation, et du rire qu’elles déclenchent, Patrick Pineau et sa bande de comédienstechniciens-complices s’emparent, avec la générosité qui les caractérise, de la pièce de Nicolaï Erdman, interdite par Staline et ce, jusqu’en 1987. Folie et sincérité garanties !

Dès le départ, Aurélia Thierrée a construit un monde à son image, insaisissable, fascinant, à l’écart de toutes références connues. Dans l’Oratorio d’Aurélia, accueilli chez nous en 2004, la belle nous embarquait dans un monde « de l’au-delà des apparences ». Ici, dans cette deuxième création, elle nous entraîne au milieu d’une Venise abandonnée. Tel un esprit égaré en quête d’histoires étranges, la voilà à écouter les murmures des murs qu’elle seule semble entendre. Évoluant au milieu de l’univers fantasmagorique inventé par sa mère, Victoria ThierréeChaplin, elle semble flotter entre terre et mer, à la recherche d’un temps onirique perdu. Est-ce sa lignée ? Bien sûr, on ne naît pas impunément dans le clan Chaplin-Thierrée. En effet, il y a dans le décalage de cette artiste farouche, fragile et espiègle, quelque chose de si singulier que l’on craint que sa bulle de pure poésie ne s’évanouisse à chaque instant. Venez retenir cet instant magique.

C XY du 9 au 14 décembre I Tarif bleu ie

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La fausse suivante

ou le fourbe puni Coproduction

Marivaux - N. Vonderheyden du 15 au 17 février I Tarif bleu

Le dodo Yannick Jaulin Laurent Brethome du 7 au 9 mars I Tarif bleu

Le cas de la famille Coleman Claudio Tolcachir Cie Timbre 4 les 27 et 28 mars I Tarif bleu Version originale (espagnol) surtitrée

Au jeu des apparences…

Dodo indigné

Tornade à huis-clos !

Séduction, argent, pouvoir, travestissement sont au cœur de La fausse suivante. La scène se passe en province. Pour connaître Lélio, à qui on la destine sans même l’avoir rencontré, une jeune et riche parisienne se déguise en chevalier et se lie d’amitié avec son prétendant. Lequel, mis en confiance, s’avère être un coureur de dots. La travestie complote alors sa vengeance… Le fourbe sera puni ! Pour sa nouvelle mise en scène, Nadia Vonderheyden résout l’équation que tout metteur en scène rêve de réaliser : être dans la plus fidèle justesse par rapport au texte classique tout en étant, dans le même élan, dans la plus stricte modernité. Avec cette pièce de Marivaux où l’on retrouve le jeu du travestissement, où il est question du rôle des femmes dans la société, du pouvoir de l’argent, où apparaissent des domestiques « nouvelle génération », elle réussit, avec son épatante équipe de comédiens, à établir une véritable passerelle avec notre temps. Chapeau !

Yannick Jaulin est avant tout un homme de scène, fait pour être sur la scène, tout entier, généreux et exigeant à la fois. Tarabusté par des questions faussement anodines, notre poitevin national n’hésite pas, avec une verve qui lui est propre, à s’interroger sur ses racines, ses doutes, ses certitudes, son humanité. Dans son dernier spectacle, il nous parle du dodo, cet oiseau de l’Île Maurice rayé de la carte du monde parce que trop inadapté, confirmant ainsi la thèse de Darwin. « Le monde n’est pas fait pour les gentils, trop bons, trop cons ». Et voilà que Yannick Jaulin nous parle de sa terre natale, un petit bout de terre où vit son copain Maurice, un dodo des temps modernes. Le rêve de Yannick Jaulin est tout simple : devenir le porte-parole de ceux qui n’ont pas la parole, de tous les dodos existant encore sur cette planète folle espérant que les gentils ont encore un avenir…

Présenté l’an dernier dans le cadre du Festival d’automne au Théâtre du Rond-Point, ce spectacle fut un véritable triomphe ! Préparez-vous à entrer dans l’univers complètement déjanté des Coleman. L’auteur et metteur en scène, Claudio Tolcachir, nous invite dans un appartement des quartiers de Buenos Aires où vivent une mère, plutôt immature, et trois de ses enfants, tout aussi barrés qu’elle, entre schizophrénie, alcoolisme et petits trafics… Au milieu d’eux, la grand-mère, figure majeure, maintient la tribu comme elle peut… Cette satire féroce et joyeuse, menée de main de maître sur un rythme d’enfer par Claudio Tolcachir, a la couleur grinçante des meilleurs films d’Almodóvar. On pense également au film d’Ettore Scola Affreux, sales et méchants ou, dans un tout autre genre, aux clowns russes, les Semianyki. C’est réjouissant et jubilatoire, traité en véritable clownerie par des acteurs argentins, tous, épatants.

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THÉÂTRE

Nous avons fait un bon voyage mais… Corine Miret Stéphane Olry du 30 mars au 5 avril I Tarif bleu

La contrebasse Patrick Süskind Natascha Rudolf les 10 et 11 mai I Tarif bleu

Mystère à Trouville

Deux « monstres » au plateau

On dira ce qu’on voudra, les plus beaux voyages sont ceux qui prennent source dans notre imagination. Regardez le duo formé par Corine Miret et Stéphane Olry : depuis plus de dix ans maintenant, ils mènent l’enquête, avec la complicité des spectateurs tous consentants et ravis, pour retrouver la trace d’un certain Jean-Jacques mentionné sur une carte postale représentant Trouville écrite en 1971 : « Nous avons fait un bon voyage mais nous ne passons pas d’agréables vacances avec Jean-Jacques… ». Qui est ce mystérieux Jean-Jacques ? Et voilà notre duo parti dans une investigation qui les menera loin dans le temps et dans l’espace. Leur vraie fausse conférence sur cette question d’une importance capitale nous plonge dans un suspense intenable !

Avec ses vingt-cinq ans d’âge qui l’ont bonifié comme le bon vin, La contrebasse de Patrick Süskind – auteur également du célébrissime Le parfum – a accédé, à juste titre, au rang des classiques. Passant par toutes les gammes des passions humaines, le dialogue entre un contrebassiste et son instrument soudainement élevé au rang de personnage y est intense. Une intensité qui vaut aussi par la qualité de son interprète. Et là nous sommes servis ! Hubertus Biermann, fantastique comédien à la silhouette dégingandée et au phrasé singulier passant de l’allemand au français et inversement, véritable musicien, clown et même danseur, émeut et fait rire tout à la fois. Un véritable récital que Natascha Rudolf a très finement mis en scène dans un espace volontairement réduit qui donne à l’ensemble un surcroît de densité.

30 mars - Le jardin comédien - Lieusaint 31 mars - Salle polyvalente - Villecresnes 3 avril - La Bergerie - Nandy 4 avril - Espace multiculturel - Chartrettes 5 avril - La Ferme des arts - Vert-Saint-Denis

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DANSE Stand alone zone

Vertical road

Out of time

Akram Khan Company du 22 au 24 novembre I Tarif bleu

Colin Dunne les 13 et 14 janvier I Tarif bleu

Entrez dans la 4e dimension

Danse au zenith

L’Israel Galván irlandais

Depuis vingt ans, le musicien et metteur en scène Karl Biscuit, la danseuse et chorégraphe Marcia Barcellos concoctent avec malice des spectacles ludiques et oniriques. Toujours en quête de nouveaux territoires visuels et poétiques, ils orchestrent avec Stand alone zone une féerie visuelle qui utilise les nouvelles technologies numériques et, fait rare en danse, nous raconte réellement une histoire. Dans d’incroyables décors futuristes, proches de l’univers d’Enki Bilal, se déroulent les aventures extraordinaires d’un peuple vivant dans les nuages à la recherche de la pierre philosophale. C’est totalement extravagant, totalement loufoque. Ce conte musical et dansé, au pays de Jules Verne et de Méliès, s’adresse à toute la famille et même au plus ronchon des adolescents. Cerise sur le gâteau, nous vous proposons de continuer le voyage vers le futur avec une programmation cinématographique en lien avec ce spectacle.

Akram Khan est l’une des meilleures choses qui soient arrivées à la danse durant ces dernières années. Acclamé sur la scène internationale, il a su allier danse classique et danse contemporaine, technicité et virtuosité, et surprendre à chacun de ses spectacles. L’énergie, la fluidité, l’envoûtement sont au cœur de ses chorégraphies. Après In-I, son duo avec Juliette Binoche, ce nouvel opus confirme l’extrême créativité de ce chorégraphe d’origine indienne et nous emmène, cette fois, vers des contrées spirituelles. Des volutes de la danse soufi aux figures très proches du Butô, en passant par des ensembles dansés rappelant May B de Maguy Marin, les huit danseurs, tous sublimes, donnent le vertige tant leur investissement sur le plateau crée un sentiment de grâce et d’élévation. Il y a du sublime dans ce spectacle.

Champion aux multiples prix dans sa spécialité « la stepdance », danseur étoile dans des superproductions telles Riverdance, Colin Dunne s’est échappé de ce système frénétique pour créer un spectacle unique, hors des canons chorégraphiques irlandais. Il a réussi à concocter un solo, Out of time, en mixant les éléments de base de la danse traditionnelle à une démarche personnelle plus contemporaine où la légèreté et l’aisance de ses gestes semblent envahir son corps. C’est époustouflant car l’homme est un virtuose qui, tel un furieux danseur de flamenco, déploie une énergie qui semble se consumer sur scène. C’est d’autant plus touchant que Colin Dunne se confronte sur scène, via des archives vidéo projetées sur écran, à de vieux step-dancers irlandais des années 30. À travers ce spectacle, Colin Dunne nous raconte d’où il vient et qui il est aujourd’hui.

Système Castafiore les 28 et 29 octobre I Tarif bleu

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Avec l’Espace Prévert, Scène du monde, Savigny-le-Temple

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DANSE

Le tango du cheval Seydou Boro les 9 et 10 février I Tarif bleu

Asphalte Pierre Rigal Cie Dernière minute du 13 au 15 mars I Tarif rouge

Sécheresse et pluie Coproduction

Ea Sola les 12 et 13 avril I Tarif bleu

La danse du centaure

Fresque hip hopesque

Mémoires en mouvement

Nous avions pu apprécier la créativité des chorégraphes burkinabés, Salia Sanou et Seydou Boro, avec Weeleni, l’appel et Poussières de sang précédemment programmés chez nous. Voici une nouvelle pièce pour sept danseurs et trois musiciens, signée du seul Seydou Boro. Dans ce Tango du cheval, on y retrouve les questions récurrentes qui traversaient les spectacles précédents ainsi que la vitalité sauvage de la danse. Dans un espace scénique conçu comme un enclos ouvert, les danseurs empruntent au cheval – réel ou mythique – sa gestuelle, sa puissance, sa sensualité, impulsant une chorégraphie à haute tension. À travers cet animal, ils nous parlent de l’homme, de son intégrité, de sa dignité parfois bafouée. Il nous offre une danse résolument ancrée dans le monde d’aujourd’hui : inventive, engagée et virtuose.

Initié par le Festival Cités danse de Suresnes, Asphalte est né de la rencontre entre le chorégraphe Pierre Rigal au parcours atypique – athlète de haut niveau, diplômé en mathématiques et cinéma – et cinq danseurs de hip hop choisis pour la présence et l’inventivité qu’ils déploient sur scène. Devant un bloc lumineux devenant, tour à tour, palissade, écran, immeuble, Pierre Rigal fait apparaître, en ombres chinoises, la silhouette de ces jeunes danseurs. Toutes les attitudes usuelles du « vocabulaire hip-hop » sont là… Mais le chorégraphe en redessine les contours, les détourne avec subtilité et humour pour donner naissance à une nouvelle écriture. Dans ce road-movie chorégraphique, Pierre Rigal compose des images d’une précision millimétrique, comme autant d’histoires courtes que chacun peut librement s’approprier. Les danseurs nous offrent à voir un poème des temps modernes. Une bombe d’énergie !

En 1995, ce fut un coup de tonnerre : la révélation d’une chorégraphe franco-vietnamienne, Ea Sola, touchant au cœur le public qui découvrait son travail. Sous une forme presque opératique, mêlant musique traditionnelle et le chant d’un magnifique poème, elle proposait la vision d’une douzaine de vieilles femmes vietnamiennes dansant avec une gestuelle de toute beauté. Quinze ans plus tard, Ea Sola revient, avec d’autres femmes âgées, raconter à nouveau cette inexorable alternance des saisons, cette chose si importante et fondatrice de la culture vietnamienne qu’est le culte des ancêtres, ou encore le souvenir des êtres chers disparus à la guerre. Une chose d’une simplicité et d’une beauté rares, comme un rituel que nous aurions oublié.

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MUSIQUES

Cocoon POP FOLK

le 14 octobre I Tarif rouge concert debout-assis

Caroline Sageman MUSIQUE CLASSIQUE

Franz Liszt le 22 octobre I Tarif bleu

The french folk touch

200 bougies, ça se fête !

Déjà quatre ans que deux jeunes personnes de Clarmont d’Auvèrnhe - également appelée Clermont-Ferrand - ont accepté le job d’artiste et la mission afférente : retrouver le trousseau de clés d’un imaginaire qu’on pensait avoir égaré en route, quelque part entre la fin de l’adolescence et notre premier boulot… En deux albums lumineux, Cocoon a prouvé, une fois de plus, que la réappropriation de la langue folk par la génération Myspace était l’un des phénomènes majeurs ayant secoué le cocotier musical des années 2000. On peut être gourmand, encore faut-il savoir choisir ses plats… Chez Cocoon, le repas a été composé des spirales de Nick Drake, des fulgurances d’Elliott Smith ou encore de l’audace décomplexée du monstre Gorillaz de Damon Albarn. Toutes influences digérées, les chansons cocoonesques sont à la hauteur du feu d’artifice mélodique espéré, jusqu’aux reprises inattendues d’Amy Winehouse !

Le rituel, inchangé depuis deux cents ans, continue de fasciner : un immense piano noir, toutes dents dehors au milieu d’une scène vide, attend, impassible, son dompteur. Le public frissonne, retient son souffle… Un bref salut : le combat peut commencer. Ce n’est cependant pas un torero au torse bombé qui apparaît ce soir dans l’arène mais une jeune femme concentrée à l’extrême. Son visage enfantin et grave trahit l’enfant prodige qu’elle fût, subjuguant, du haut de ses neuf ans, l’auditoire de la salle Pleyel. En 1990, elle se voit décerner un prix au Concours Chopin de Varsovie dont elle reste, à ce jour, la plus jeune lauréate. On peut compter sur l’incandescence, la fougue et la tendresse du jeu de Caroline Sageman pour célébrer en beauté le bicentenaire de la naissance de Franz Liszt, génie visionnaire, père du piano moderne.

Avec l’Empreinte, Savigny-le-Temple

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MUSIQUES

Dave Holland et Pepe Habichuela jAzz-FLAMEnCO

le 16 novembre I Tarif bleu

Marianne Faithfull ROCK

le 26 novembre I Tarif rouge concert debout-assis

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Les siècles MUSIQUE CLASSIQUE

W. A. Mozart F-X. Roth le 16 décembre I Tarif rouge

Rencontre au sommet

Here comes a lady

Pour vos pavillons ébaudis

Dave Holland n’est jamais là où on l’attend. Repéré par Miles Davis au cœur de la scène londonienne des musiques improvisées, il construit sa légende de pilier du groupe électrique de Miles, gravant, aux côtés de Tony Williams, Wayne Shorter ou John McLaughlin, des albums bouleversant à tout jamais les frontières entre le rock et le jazz. Mais c’est principalement en tant que leader-compositeur et derrière une contrebasse qu’il marquera l’histoire du jazz des années 80-90, lançant notamment les carrières de Steve Coleman, Kevin Eubanks ou Chris Potter. Loin de se reposer sur ses lauriers de légende vivante, le britannique affamé s’est plongé ces dernières années dans les subtilités du flamenco pour converser à quatre mains avec le guitariste Pepe Habichuela, l’un des secrets les mieux gardés d’Andalousie. À eux deux, le résultat est à la hauteur des quatre-vingt années de musiques vivantes : libre, vertigineux et généreux.

Dans les années 60, les ingénieurs du son londoniens avaient coutume de la surnommer « Marianne one take Faithfull ». Une seule prise suffit souvent à cette chanteuse pour graver une chanson, tant son art et sa voix sont indissociables de sa personne. Marianne Faithfull chante son histoire, et son histoire coïncide avec celle du rock’n’roll. Muse des Stones à 17 ans, personnage pour Godard à 20 ans, et miraculée après une overdose à 23 ans, peu de femmes sont à ce point identifiées à une mythologie. Injustice paradoxale, le mythe a longtemps occulté le talent de l’artiste. Jusqu’à ce que le producteur Hal Willner imagine pour Marianne l’écrin et le répertoire adapté. En 1987, l’album Strange Weather révèle, aux oreilles du monde, une interprète bouleversante, capable de murmurer son cri ou de rire de son désespoir. Après être retournée en studio avec Hal Willner il y a trois ans, Madame Faithfull est de retour sur scène !

Immersion totale dans l’immensité du spectre sonore, alliances infinies des timbres instrumentaux, le concert symphonique captive également l’œil par son ballet incantatoire millimétré. Optant pour des dispositions scéniques originales, soucieux d’authenticité mais sans dogmatisme, les musiciens des Siècles jonglent entre instruments d’époque et modernes, s’impliquant corps et âme pour que la musique ne perde jamais son élan et sa fraîcheur originels. Diapason d’or, acteurs principaux de l’émission Presto sur France 2, les membres de l’orchestre et leur chef, François-Xavier Roth, sont invités par les plus grandes scènes du monde : Paris, Lisbonne, Tokyo, Londres ou Luxembourg. Ces artistes, ouverts à leur époque, poseront leurs instruments au centre de l’Arène, pour nous faire entendre quelques bijoux symphoniques de notre vieil ami Amadeus. Avec le Conservatoire Gabriel Fauré, Savigny-le-Temple

Avec l’Empreinte, Savigny-le-Temple

Avec l’Espace Prévert, Scène du monde, Savigny-le-Temple

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Paz, Salam et Shalom MUSIQUE AnCIEnnE

Canticum Novum le 22 décembre I Tarif bleu

China Moses et Raphaël Lemonnier jAzz

le 24 janvier I Tarif rouge

Frankie Gavin et De Dannan MUSIQUE DU MOnDE - Irlande

le 28 janvier I Tarif bleu

La musique adoucit les mœurs

nina, Billie, Dinah et China

Le virtuose de l’archet

L’ensemble Canticum Novum s’est donné pour mission d’abattre des barrières trop vite dressées entre les cultures et de reconstruire entre elles des passerelles. Sa singularité est de se tourner vers un passé lointain pour nous rappeler que ce qui nous semble, aujourd’hui, une utopie, a bel et bien existé. Cette parenthèse enchantée de l’histoire, Canticum novum la trouve au xiiie siècle, en Castille, sous le règne d’Alphonse X « le Sage », au cœur d’un territoire où communautés arabes, séfarades et espagnoles tentent de construire un équilibre, malgré leurs différences. Des musiques y naissent, envoûtantes, d’un mysticisme ardent, marquées d’une double hérédité juive et mauresque, venant enrichir l’expression artistique du monde chrétien occidental. Canticum Novum nous rappelle avec ferveur cette harmonie qui tient du prodige.

On réfléchit à deux fois avant de proposer du feu à China Moses, l’explosive fille de Dee Dee Bridgewater et de Gilbert Moses, réalisateur « blaxploitation » de Willie Dynamite… Après une première vie de chanteuse respectée dans le milieu de la soul, il fallait au moins quelque chose comme le destin pour perturber un chemin à succès tout tracé, jusque-là sagement éloigné du terrain jazz de maman Bridgewater. Ce fut la rencontre avec le pianiste de jazz Raphaël Lemonnier qui décida China à rendre hommage à l’une de ses passions secrètes : la légendaire Dinah Washington, reine des paroles coquines à double sens, mangeuse d’hommes et croqueuse de vie infatigable. Elle revient sur scène avec un nouvel album rendant hommage à d’autres grandes voix jazz féminines comme Billie Holiday, Nina Simone… Le résultat est à l’image de Dinah, irrésistible.

Voilà plus de 35 ans, Frankie Gavin, flûtiste et violoniste autodidacte, rassemblait des musiciens pour jouer au Hugue’s Pub du village de Spideal, sans se douter qu’il donnait naissance à l’un des fers de lance du renouveau de la musique irlandaise : De Dannan, d’après le nom de la célèbre tribu irlandaise Tuatha Dé Danann. Aux côtés des Chieftains, il est devenu au fil du temps l’un de ces « supergroupes » virtuoses ultra populaires qui font danser les foules lors de festivals et autres fest-noz gigantesques. La popularité du groupe doit beaucoup à la réputation de son leader Frankie Gavin qui, en plus d’exercer son talent auprès des Stones ou d’Elvis Costello, est entré l’an passé dans le Guinness des records comme violoniste le plus rapide au monde. Rendez-vous au Prévert-pub ! Au Millénaire, Savigny-le-Temple, avec l’Espace Prévert, Scène du monde

À l’église Saint-Vincent, avec la Municipalité de Combs-la-Ville

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MUSIQUES

Pep’s

Dissonances

Parno Graszt

CHANSON

MUSIQUE CLASSIQUE

MUSIQUE DU MONDE - Hongrie

le 4 février I Tarif bleu

L. Van Beethoven J. Haydn - B. Pauset le 12 février I Tarif rouge

les 17 et 18 février I Tarif bleu

Larguez les amarres

Pour vos écoutilles émerveillées

Au galop !

Un tube, c’est une chanson que nous connaissons tous. Ou plutôt que nous croyons connaître. Prenez Liberta de Pep’s, tube gigantesque : en écoutant attentivement les paroles, on en déduit que Florian Peppuy alias Pep’s est un grand enfant qui a le goût de l’utopie, du voyage et du rêve. Amoureux de la soul et du reggae, dingue de Salif Keita, le Grenoblois n’a pas attendu le coup de pouce du destin pour prendre ses rêves pour une réalité, montant son premier groupe à vingt ans et n’ayant cessé depuis dix ans de sillonner les routes de France. Liberta et les 150 000 albums vendus dans la foulée ne changent rien : Pep’s aime toujours les bateaux et la liberté. Antoine peut continuer à buller tranquille aux Antilles, avec ses lunettes sur le nez, la relève est assurée. Son nouvel album Ma gueule promet de belles rencontres sur les scènes de musiques actuelles. Allons donc envahir la salle de nos copains de l’Empreinte !

Pour ce deuxième volet symphonique de la saison, cette fois autour de Beethoven, c’est à une expérience musicale d’un genre nouveau que vous êtes conviés. Réunir la fine fleur des meilleurs orchestres européens, des solistes de renommée internationale et de jeunes talents en début de carrière est déjà une prouesse en soi. Mais le violoniste David Grimal, en donnant naissance à ce collectif de musiciens, ne s’est pas arrêté là. Il a souhaité faire de la musique autrement. Jouer sans chef, tout d’abord, pour redonner à chaque instrumentiste la responsabilité qui lui revient en allant au plus profond de l’écoute de l’autre. Faire alterner ensuite, dans une liberté de choix absolue, œuvres symphoniques et répertoire de chambre, mettant sous le même projecteur les compositeurs les plus populaires du passé et les créateurs d’aujourd’hui. Tout cela pour laver nos oreilles de tout préjugé et les reconquérir.

On oublie souvent que le Hongrois Béla Bartók a été l’un des premiers compositeurs à s’intéresser aux musiques folkloriques et à leurs itinéraires. Il faut dire que la Hongrie est un cas d’école, son folklore étant indissociable des musiques de ses minorités roms dont la principale caractéristique est la bougeotte. Parno Graszt signifie « cheval blanc » en rom. Ses neuf membres ont monté, à la manière d’un combo rock, un orchestre de fête tzigane exubérant ! Influences orientales, folklore hongrois et sentimentalité baignent ainsi la musique de ces doux dingues. Les paroles sont scandées au rythme des guitares, accordéons et autres cuillères, à toute blinde, parce que la vie est courte et que le soleil se lève trop vite. Peu importe les larmes, pourvu qu’on ait l’ivresse !

Avec l’Empreinte, Savigny-le-Temple

Avec l’Espace Prévert, Scène du monde, Savigny-le-Temple

Avec le Conservatoire Gabriel Fauré, Savigny-le-Temple

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Par hasard et pas rasé

Opéra de quat’sous

CABARET

OPÉRA

S. Gainsbourg Ph. Duquesne - C. Grandville le 16 mars I Tarif bleu

B. Brecht - K. Weill L. Fréchuret - S. Jean le 23 mars I Tarif rouge

La tournée des grands Ducs

Parodie, satire et poésie

Pur bonheur au coin du feu

On n’attaque pas le mont Gainsbourg par le flanc chanson. Impossible ou presque de réinventer le répertoire d’un homme qui était capable de passer trois jours en studio sur quelques mots jusqu’à trouver le bon phrasé. Gainsbourg, ça ne se chante plus, il l’a fait. Mais on peut encore le jouer et en jouer. Philippe Duquesne, pilier pendant dix ans de la Compagnie Deschamps-Makeïeff et de la success-story Deschiens, a décidé de s’y atteler à sa manière, tout en retenue poétique. Dans la peau d’un Francky tout droit sorti d’un film de Cassavetes, entouré d’un trio franchement jazz et de deux choristes, mis en scène par sa camarade Camille Grandville, l’ami Duquesne nous raconte un Serge Gainsbourg de cabaret et de bouges enfumés, un gars tout sauf mort. La nostalgie, camarade…

« Les mendiants mendient, les voleurs volent, les putains font les putains. Un chanteur de complaintes chante une complainte ». La scène se passe sous le fog londonien, en 1900, à moins que ce ne soit aujourd’hui tant son actualité nous saute à la figure. Car n’oublions pas les maîtres du jeu : Mackie-le-Surineur, brigand aux gants blancs, Peachum, chef d’une entreprise florissante de mendiants professionnels, Tiger Brown, chef de la police et grand ami du premier. En quelques coups de hache inspirés, Brecht taille des archétypes de la mythologie capitaliste qui prennent les traits de pantins pitoyables. Kurt Weill, lui, bricole sur mesure une musique rapiécée : cabaret berlinois, songs, jazz et réminiscences baroques. Résultat : un chef-d’œuvre mis en scène par le talentueux directeur du CDN de Sartrouville, Laurent Fréchuret et servi par une distribution éclatante pour redonner aux gueux la voix dont on les prive.

Les indiens Tuscarora sont devenus la 6e nation iroquoise en 1722, tout en gardant un fort goût pour l’indépendance et la liberté. Née à New York, Pura Fé est indienne Tuscarora par sa mère et Portoricaine par son père, alors sa musique vient naturellement d’un monde sans frontières. Si le blues de Skip James ou de Taj Mahal lui a donné un vocabulaire, son chant nous ballade entre Joni Mitchell, Janis Joplin ou Aretha Franklin, tandis que le feu de son jeu à plat de guitare lap steel évoque immanquablement Ben Harper. Fiancée au blues, fidèle au gospel, liée à vie au folk, capable de s’encanailler avec un phrasé hip hop ou un riff rock énergique, Pura Fé n’a qu’une seule histoire d’amour : vous… Avis aux amateurs de supplément d’âme, Pura Fé s’occupe de tout.

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Pura Fé Trio BLUES-FOLK

le 3 avril I Tarif bleu

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MUSIQUES

Croisière baroque

Staff Benda Bilili

MUSIQUE BAROQUE

MUSIQUE DU MOnDE - R. D. du Congo

F. Couperin - C. Monteverdi H. Purcell - G. Ph. Telemann le 12 mai I Tarif bleu

le 13 mai I Tarif rouge

Embaroquement immédiat

La rumba de Kinshasa

L’Europe est ingérable ! Des italiens impulsifs et excessifs, des français un rien pédants, des allemands plongés dans la métaphysique. Quant aux anglais… ! Pourtant, en ces xviie et xviiie siècles, malgré des querelles et des incompréhensions réciproques, les musiques circulent sans répit, de Naples à Hambourg, de Venise à Paris. On voyage, on s’épie, on se copie. La curiosité ne connaît pas de frontières. Après un Concert des nations mettant l’accent sur les singularités musicales de chaque pays, François Couperin n’écrit-il pas celui des Goûts réunis, célébrant ainsi l’entente retrouvée ? La jeune soprano Shigeko Hata et ses acolytes instrumentistes, brillants représentants d’une nouvelle génération rompue aux langages du baroque, nous invitent à cette croisière européenne dont les escales se nomment cantates, sonates, airs de cour et autres concertos.

Benda Bilili signifie « met en valeur ce qui est dans l’ombre ». On peut sans peine affirmer que le Staff de Kinshasa a brillamment rempli sa mission, parcourant le monde depuis deux ans pour défendre un album couvert de récompenses ! On en oublierait presque que les quatre chanteurs de ce drôle de groupe montent sur scène sur des tricycles customisés parce qu’ils sont paraplégiques. À l’écoute d’une musique aussi puissante et délicate que celle du Benda Bilili, on peine à imaginer que les activités principales de Ricky, leader et fondateur du groupe, sont la vente de cigarettes à la sortie des boîtes de nuit et la gestion du quartier des « handicapés » de Kinshasa. Les musiques urbaines racontent toujours la même histoire : celle d’une fleur qui parvient à se glisser entre le bruit et la fureur. Celle de Benda Bilili est là, sortie de l’ombre, il y a deux ans, et n’en finit plus de s’épanouir.

Avec le Conservatoire Gabriel Fauré, Savigny-le-Temple

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JEUNE PUBLIC

Princesse K

Crocus et Fracas

Volière d’humeurs

THÉÂTRE

THÉÂTRE GRAPHIQUE

Catherine Anne les 29 et 30 novembre I À partir de 5 ans

Didier Gauduchon les 24 et 25 janvier I À partir de 7 ans

Conte à bijoux

Première nuit blanche

Mots en couleurs

« Il était une fois une jolie princesse qui vivait dans un château… ». Rien de plus classique, nous direz-vous. Et bien détrompez-vous : la princesse a beau vivre dans un joli château, dans une jolie forêt, dans un joli pays, avec des parents très sympas, tout va très vite se déglinguer. Le destin de cette gentille personne est raconté – et joué pour l’occasion – par le chef du Bob Théâtre, Denis Athimon, expert en manipulations en tous genres recyclant tout ce qui lui tombe sous la main : mangas, arts martiaux, Kill Bill, Blanche-Neige et même Les gendarmes de SaintTropez ! En véritable Leopoldo Fregoli, un seul objet lui suffit pour nous embarquer dans son univers abracabrantesque, mais, ô combien, réjouissant. Promis ! Les gentils seront gentils, les méchants seront très, très méchants et, à la fin, tout le monde aura gagné sauf les méchants à moins qu’ils ne s’excusent.

Une pure merveille de délicatesse et de drôlerie, réalisée par une experte en la matière, Catherine Anne, qui sait ce que les mots veulent dire. Le tout dans la plus pure des simplicités. Elle, Crocus, quatre ou cinq ans, aime par-dessus tout écouter le silence. Lui, Franck dit Fracas, son grand frère de huit ou neuf ans, trouve plutôt que le « silence se tait trop »… Entre eux deux, jeunes clowns laissés seuls dans leur chambre au cœur de la nuit, commence – ou plutôt se poursuit – un jeu du chat et de la souris, un jeu pour meubler l’attente du retour des parents, pour surmonter la peur du noir mais aussi, et surtout, pour s’amuser. Dans ce silence ouaté de la nuit enneigée, Crocus et Fracas forme un merveilleux duo dans un îlot de poésie.

Une page blanche et une volière de mots. L’une attend l’autre et vice-versa… Bientôt, les deux inséparables vont se rejoindre, s’envoler sur une toile pour faire signe, sens et sons. Un pinceau court sur la feuille vierge, le papier se couvre de points, de courbes, de couleurs. La lettre se fait visage, soleil, renard. Le pinceau continue son vagabondage, se fige en un mot d’amour puis se métamorphose à nouveau pour aller croiser d’autres univers. Du suspens, tout en délicatesse. Cet hommage aux mots est l’œuvre d’un graphiste, Didier Gauduchon, qui met en scène sa passion, ses humeurs, son geste, tel un plasticien du mouvement. Volière d’humeurs réunit les amoureux en herbe des mots, du jeu, de la peinture, de l’amour et de l’amitié. Amoureux ? Nous tous, grands ou petits, il va sans dire…

THÉÂTRE

Bob Théâtre les 9 et 11 novembre I À partir de 8 ans

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JEUNE PUBLIC

Oh ! DAnSE

Cie Les Orpailleurs Odyssée ensemble et cie les 7 et 8 février I À partir de 6 ans

Le petit Robert et le mystère du frigidaire CHAnSOn-ROCK

Brico Jardin les 6 et 7 mars I À partir de 6 ans

Oh boy ! THÉÂTRE

Marie-Aude Murail Olivier Letellier les 20 et 21 mars I À partir de 8 ans

Fadas de Dada

Les enfants du rock

Apprenti adulte

Le chorégraphe Jean-Christophe Bleton, connu de la Scène nationale, s’est associé aux musiciens de l’Odyssée Ensemble pour rendre un bel hommage au dadaïsme, ludique et enfantin courant artistique qui apparut à la fin de la première guerre. De cette rencontre entre danse et musique, est né Oh ! Dans ce spectacle, tout y est vivant. Les danseurs, les musiciens mais également les objets qui concourent à l’écriture de cette partition dadaïste en diable. La scénographie est constituée de cubes de carton mobiles, de tailles différentes, véritables espaces vivants et mouvants qui permettent apparitions, disparitions ou métamorphoses. Ils sont supports d’images, de graphismes, de surprises visuelles, de jeux d’espace. Sur une création sonore, faite de phonèmes et d’onomatopées, la danse, tour à tour figurative ou abstraite, est élastique, électrique, aérienne. De A à Z, tout dada est là.

Qui sont vraiment nos voisins ? Vivent-ils comme nous ? Que font-ils quand nous allons nous coucher ou quand nous passons à table ? La même chose que nous ? Impossible, la vie est bien plus mystérieuse et étrange que cela. Il paraît même que le concierge prend des bains à la crème d’asperges et que le facteur n’est autre que Joe l’étrangleur… Enfin, il paraît, on demande à voir ! Tout droit sortis d’une série Z des années 70, les quatre hurluberlus de Brico Jardin nous racontent, à coups de chansons rock’n’roll déjantées, la petite histoire de Ramon, le ramoneur-apprenti Père Noël, qui prend le petit Robert sous sa brosse pour lui faire découvrir les faces insoupçonnées de ses voisins… Un voyage musical acidulé pour adultes refusant de revendre leur collection de vinyles et leurs enfants compréhensifs qui apprécient cette savoureuse pop-story pas gnan-gnan du tout !

Avec le réseau des musiques de Sénart

Dans le cadre du Festival Tintinnabule

Oh boy ! est une comédie pour enfants. « Oh boy ! » est aussi le juron favori du personnage principal, jeune homme répondant au doux prénom de Bart… Et on peut le comprendre, le ciel semblant lui être tombé sur la tête… Bart, jeune adulte n’ayant jamais rien demandé à personne et se dépatouillant comme il peut dans la vie, se voit soudainement confier la tutelle de trois enfants : un frère et deux sœurs dont il n’avait jamais entendu parler… « Oh boy ! ». Tel est le résumé d’une intrigue à tiroirs tirée du livre génial de MarieAude Murail. Prix Molière jeune public 2010, ce spectacle est un conte moderne qui interroge une société en mouvement et qui aborde, avec force et humour, les questions de la normalité ou de la quête des origines. « Oh boy ! » telle est l’exclamation de plaisir que tout spectateur émet de bon cœur devant cette magnifique mise en scène d’Olivier Letellier et le jeu saisissant du comédien Lionel Erdogan.

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LE CINÉMA

Le cinéma Programme

Le roi des bons DAnSE

H. Bichonnier B. Glandier - S. Giron les 10 et 11 avril I À partir de 5 ans

Le p’tit bal MUSIQUE DU MOnDE - Europe de l’Est

Cie Tire-laine les 9 et 12 mai I À partir de 7 ans

Se référer au CinéSénart, mensuel distribué dans les boîtes aux lettres de Sénart, à disposition à l’accueil, téléchargeable sur notre site internet. Communiquez-nous votre adresse mail, afin d’être informés directement de toute l’actualité de nos salles ! cinema@scenenationale-senart.com

C’est moi le plus beau !

Boum tzigane

Créé en 1989, Le roi des bons demeure l’une des plus belles réussites du spectacle de danse pour enfants. Avec cette adaptation du roman d’Henriette Bichonnier, Bernard Glandier, danseur pour la Compagnie de Dominique Bagouet avant de devenir chorégraphe, faisait une incursion fracassante dans le domaine du jeune public. C’est un conte où un Roi voulait être le plus beau. Comme il était également jaloux et cruel, il éliminait toute concurrence. Les gens n’avaient qu’une seule solution : s’enlaidir le plus possible pour ne pas subir les foudres du Roi. Jusqu’au jour où… Recréé vingt ans plus tard par Sylvie Giron, ce spectacle pour huit danseurs reste une féerie chorégraphique où rien n’est trop beau, où la qualité du geste, le rythme de la danse, la beauté des costumes, l’ingéniosité des décors, concourent à en faire un petit bijou.

« Tu viens danser ? Allez, on va au p’tit bal, parce que là-bas, on est sûr de trouver une musique à son pied ». Les cinq musiciens se lancent dans une mélodie tzigane, les enfants tapotent du pied et regardent leurs chaussures, jusqu’à ce que Nathalie, la danseuse ensorceleuse, montre l’exemple et entraîne quelques volontaires dans une première danse décomplexée. Alors on oublie tout, les tâches de feutre sur le pantalon, le nez qui coule et même l’heure du goûter. Il faut dire que l’orchestre ne nous laisse aucun répit, enchaînant hymnes roumains et tubes traditionnels hongrois. Et quand vient l’heure du départ, les instruments résonnent encore dans les mémoires de ces p’tits danseurs, ravis d’avoir pu emmener leurs parents à un bal, un vrai. « Allez, papa-maman, il faut rentrer maintenant. À bientôt, les copains ! »

Horaires des séances cinéma Les séances en soirée Les lundis, mardis, mercredis, vendredis et samedis à 20h30, les jeudis et dimanches à 19h30 Les séances en après-midi Les mercredis et samedis à 15h les dimanches à 17h Horaires des séances spéciales Ciné-goûter et atelier vidéo Un mercredi par mois à 15h. Ciné-club Une fois par trimestre, un film du répertoire est programmé par un comité de pilotage. Apéro-ciné Un jeudi par mois à 19h30. Projection suivie d’une rencontre conviviale au cours de laquelle vous pourrez échanger vos impressions… Séances supplémentaires pendant les vacances scolaires Les mardis et vendredis à 15h

9 mai - La Ferme des arts - Vert-Saint-Denis 12 mai - Le Théâtre - Chevry-Cossigny

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du 25 mai au 3 juin I

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campement

Hors abonnement

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Tarif unique 5€ par spectacle

Imaginez une sorte de fête de fin de saison, aux beaux jours, quand il fait bon sortir en fin d’après midi, après une journée de labeur, enfermé dans un bureau ou à la maison.

Imaginez un rendez-vous dans un endroit où l’on pourrait partager en famille, avec ses

amis, toutes générations confondues, un simple moment de douceur et de fête. Ensemble.

Imaginez-vous sirotant un apéro, revenant avec délice sur les moments partagés au

cours de la saison écoulée et découvrant, chaque soir, un petit bout de la saison suivante.

Imaginez un petit campement forain avec ses attractions, ses fanfares, ses

saltimbanques de tout poil. Un petit chemin à inventer entre concours de pétanque – ou si vous préférez championnat national briard de Badminton – et cabarets du bout du monde. Un pied dans le théâtre de rue, l’autre dans le cirque, la tête tournée vers les étoiles et les poètes, le cœur rempli du sentiment que c’est parfois agréable de perdre du temps, de rire ensemble, rêver, toujours, discuter encore et encore, pour imaginer un monde meilleur. Alors, autour de yourtes, chapiteau ou Magic Mirror, nous vous concocterons un condensé des gens qu’on aime. Il y aura des retrouvailles – très certainement la compagnie 2 Rien Merci ou Jordi et Bet d’Escarlata Circus – et plein de nouvelles rencontres que nous vous dévoilerons au fur et à mesure de la saison. Quant à vous, il ne vous reste plus qu’à parfaire votre technique pour le carreau ou le coup droit, apprendre des poèmes ou des tours de magie, et réussir pour deux cents convives, l’improbable recette de l’escabèche au Brie de Melun. Qu’on se le dise !!! Au Carré Sénart, Lieusaint

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SCÈNE NATIONALE PRATIQUE

CHEMINS DE TRAVERSE

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SCÈNE NATIONALE PRATIQUE

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Locations, renseignements

Tél. 01 60 34 53 60 www.scenenationale-senart.com Scène nationale de Sénart Administration, spectacles, cinéma La Coupole rue Jean-François Millet – BP 107 77385 Combs-la-Ville Cedex Tél. 01 60 34 53 70 Fax 01 60 34 53 64 accueil@scenenationale-senart.com administration@scenenationale-senart.com cinema@scenenationale-senart.com

nos partenaires financiers La Scène nationale de Sénart est subventionnée par la Direction régionale des affaires culturelles d’Île-de-France - Ministère de la culture et de la communication, le Conseil général de Seine-et-Marne, le SAN de Sénart, les Municipalités de Combs-la-Ville et de Moissy-Cramayel. Elle est aussi subventionnée par le Conseil régional d’Île-de-France, le CNC (Centre national de la cinématographie), le Rectorat de Créteil, l’lnspection académique de Seine-etMarne.

nos partenaires du Club des Entreprises La Scène nationale remercie pour leur soutien Carré Sénart, Novotel et SPIE.

Spectacles, cinéma La Rotonde place du 14 juillet 77550 Moissy-Cramayel Plans d’accès téléchargeables sur notre site Internet.

Paris

nos partenaires presse

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Sénart

France Culture aime et soutient le spectacle vivant, la création et votre Scène nationale ! tout savoir, tout écouter franceculture.com

Direction de la publication – Jean-Michel Puiffe |

La Scène nationale de Sénart est en convention avec : Chèque Culture Île-de-France.

Coordination – Caroline Simpson Smith, Marie-Christine London | Rédaction – Jean-Pierre Han, Gilles Laprevotte, Frédéric Poncet, Anne Quentin, Pierre Walfisz et Betty Desbouricault | Conception graphique – e/n/t/design | Réalisation – Marie-Christine London, Matthieu Gameiro | Impression – Vincent Imprimerie | Visuels spectacles DR Scène nationale de Sénart – Siret 34001138600018 APE 9004 Z. Licences n° 1-1043569 | 1-1043567 | 2-1043106 | 3-1043107

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LES ABONNEMENTS ET LA BILLETTERIE

Abonnement S’abonner c’est toujours : • Bénéficier d’une réduction importante sur le prix de la place : de 38 % à 63 % selon votre type d’abonnement (pourcentages correspondant à la réduction obtenue par rapport au plein tarif).

Horaires Horaires d’ouverture de l’accueil Les mardis, jeudis et vendredis de 16h à 19h, les mercredis et samedis de 14h à 19h. Et toujours une heure avant les représentations. Fermeture les lundis et jours fériés. Horaires des spectacles Les mardis, vendredis et samedis à 20h30, les mercredis et jeudis à 19h30, les dimanches à 17h (sauf exceptions). Horaires des spectacles jeune public Séances familiales : les mardis à 19h, les mercredis à 15h (sauf exceptions). Séances scolaires selon le calendrier : les lundis, mardis, jeudis, vendredis à 10h et 14h30.

• Profiter d’une priorité de choix tout au long de l’année. • Recevoir une information régulière à domicile. • Accéder à un tarif préférentiel pour tout spectacle supplémentaire à votre abonnement. • Faire bénéficier une personne de votre entourage et/ou un enfant d’un tarif préférentiel pour l’un des spectacles de votre abonnement. • Accéder aux meilleures places disponibles. Abonnement individuel

Plein tarif

Tarif réduit*

4 spectacles 7 spectacles 10 spectacles

56 E 87,50 E 110 E

50 E 77 E 95 E

Abonnement groupe

Plein tarif

Tarif réduit*

4 spectacles 7 spectacles 10 spectacles

50 E 77 E 95 E

44 E 66,50 E 85 E

Abonnement individuel -18 ans ou étudiant -26 ans 4 spectacles

34 E

Reportez-vous au bulletin d’abonnement pour en savoir davantage sur les extensions. Tarif groupe : il suffit de constituer un groupe de 10 personnes minimum (amis, famille, collègues…) et de nommer un responsable « Relais ». * Tarif réduit : il s’applique aux moins de 26 ans, aux demandeurs d’emploi, aux intermittents du spectacle, aux familles nombreuses, aux seniors et aux personnes invalides sur présentation d’un justificatif récent. Pour les comités d’entreprises, associations, centres de formations et les établissements scolaires Contacter le service des relations avec le public. rp@scenenationale-senart.com

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Billetterie Ouverture des locations • le 1er septembre, ouverture des locations pour l’ensemble des spectacles jusqu’à la fin de la saison (dans la limite des places mises à votre disposition). Tarif adulte

Plein tarif

Tarif réduit*

Spectacle bleu Spectacle rouge

22,50 E 27,50 E

18,50 E 22,50 E

Tarif groupe adulte

Plein tarif

Programmation jeune public

Spectacle bleu Spectacle rouge

18,50 E 22,50 E

Abonnement

Tarif -18 ans

Plein tarif

Spectacle bleu Spectacle rouge

16 E 19 E

• En famille, entre amis, l’abonnement jeune public pour les adultes et les enfants vous permet de bénéficier d’une réduction sur le prix de la place.

Tarif groupe scolaire

Plein tarif

Spectacle bleu Spectacle rouge

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Abonnement adulte 3 spectacles

28,50 E

Abonnement enfant (moins de 12 ans) 3 spectacles

22,50 E

Reportez-vous au bulletin d’abonnement pour en savoir davantage sur les extensions.

Billetterie Tarif adulte 1 spectacle

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Tarif enfant (moins de 12 ans) 1 spectacle

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novembre

décembre

Ça va pas se faire tout seul ! mardi 4 20h30 mercredi 5 19h30 jeudi 6 19h30 vendredi 7 20h30 samedi 8 20h30

Hand stories jeudi 3 19h30 vendredi 4 20h30 samedi 5 20h30 dimanche 6 17h

Ma chambre froide vendredi 2 20h30 samedi 3 20h30 dimanche 4 17h

I

LA SAISON 11 12 D’UN SEUL COUP D’ŒIL

octobre

Tarif rouge LA COUPOLE

Rue Jean-François Millet 77380 Combs-la-Ville LA ROTOnDE

Place du 14 juillet 77550 Moissy-Cramayel HORS LES MURS

Princesse K mercredi 9 15h vendredi 11 15h vendredi 11 19h

Le grand C vendredi 9 20h30 samedi 10 20h30 dimanche 11 17h mardi 13 20h30 mercredi 14 19h30

Ombres portées mardi 15 20h30 mercredi 16 19h30 jeudi 17 19h30

Les siècles vendredi 16 20h30

jEUnE PUBLIC

Cocoon vendredi 14

20h30

Ubu enchaîné jeudi 20 20h30 vendredi 21 20h30 samedi 22 20h30

Caroline Sageman samedi 22 20h30

Stand alone zone vendredi 28 20h30 samedi 29 20h30

Dave Holland et Pepe Habichuela mercredi 16 19h30

Paz, Salam et Shalom jeudi 22 18h

Vertical road mardi 22 20h30 mercredi 23 19h30 jeudi 24 19h30

Marianne Faithfull samedi 26

20h30

jEUnE PUBLIC

Innovez, flashez avec votre smartphone et accédez directement au site Internet de la Scène nationale de Sénart (application téléchargeable gratuitement depuis votre mobile).

Crocus et Fracas mardi 29 19h mercredi 30 15h

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re

janvier

février

mars

avril

mai-juin

Out of time vendredi 13 20h30 samedi 14 20h30

Murmures des murs jeudi 2 19h30 vendredi 3 20h30 samedi 4 20h30

JEUNE PUBLIC

Nous avons fait un bon voyage mais… mardi 3 20h30 mercredi 4 19h30 jeudi 5 19h30

JEUNE PUBLIC

Pep’s samedi 4

Le dodo mercredi 7 19h30 jeudi 8 19h30 vendredi 9 20h30

Le suicidé mardi 17 20h30 mercredi 18 19h30 jeudi 19 19h30 vendredi 20 20h30 samedi 21 20h30

JEUNE PUBLIC

Volière d’humeurs mardi 24 19h mercredi 25 15h

China Moses et Raphaël Lemonnier mardi 24 20h30

Frankie Gavin et De Dannan samedi 28 20h30

20h

Le petit Robert et le mystère… mardi 6 19h mercredi 7 15h

Pura Fé trio mardi 3 20h30

JEUNE PUBLIC

JEUNE PUBLIC

Oh ! mardi 7 19h mercredi 8 15h

Le roi des bons mardi 10 19h mercredi 11 15h

Le tango du cheval jeudi 9 19h30 vendredi 10 20h30

Dissonnances dimanche 12 17h

La fausse suivante mercredi 15 19h30 jeudi 16 19h30 vendredi 17 20h30

Parno Graszt vendredi 17 20h45 samedi 18 20h45

Asphalte mardi 13 20h30 mercredi 14 19h30 jeudi 15 19h30

Par hasard et pas rasé vendredi 16 20h30

Sécheresse et pluie jeudi 12 19h30 vendredi 13 20h30

Le p’tit bal mercredi 9 15h samedi 12 17h

La contrebasse jeudi 10 19h30 vendredi 11 20h30

Croisière baroque samedi 12 20h30

Staff Benda Bilili dimanche 13 17h

Le CAMPeMeNT du 25 mai au 3 juin

JEUNE PUBLIC

Oh boy ! mardi 20 19h mercredi 21 15h

L’opéra de quat’sous vendredi 23

20h30

Le cas de la famille Coleman mardi 27 20h30 mercredi 28 19h30

Nous avons fait un bon voyage mais… vendredi 30 20h30 samedi 31 20h30

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