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Scène nationale de Sénart
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Partenaires média pour la saison 2014/2015
Saison JEUNE PUBLIC
de septembre 2014 à février 2015 1 Tête haute
Collectif MxM et Cyril Teste > les 25 et 26 novembre
2 Le petit chaperon rouge
Joël Pommerat > les 16 et 17 décembre
3 Hansel et Gretel
Compagnie la Cordonnerie > les 6 et 7 janvier
4 Le campement
> du 4 au 8 février
5 Les actions culturelles
La belle saison Avec l’enfance et la jeunesse
Comment l’art vient-il aux enfants et en quoi les aide-t-il à mieux grandir ? Chaque jour, des milliers d’artistes, professionnels, médiateurs et éducateurs se mobilisent pour proposer aux enfants et aux adolescents l’émotion et l’intelligence de la rencontre avec les œuvres de l’art vivant.
www.bellesaison.fr
C’est pour mettre en lumière cette vitalité et cet engagement, la force et la qualité de cette création artistique, c’est aussi pour agir sur l’avenir que le ministère de la Culture et de la Communication, avec les artistes et les professionnels les plus investis et volontaires, ont décidé de placer 2014 et 2015 sous le signe d’une Belle saison avec l’enfance et la jeunesse.
Tête haute
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Joël Jouanneau - Cyril Teste - Collectif MxM > les mardi 25 et mercredi 26 novembre La Coupole, Combs-la-ville
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Distribution
Texte Joël Jouanneau Mise en scène Cyril Teste Assisté de Émilie Mousset, Sandy Boizard Collaboration dramaturgique Phillippe Guyard Voix de Plume Mireille Mossé Scénographie MxM Lumières Julien Boizard Musique Nihil Bordures Vidéo Mehdi Toutain-Lopez, Patrick Laffont, Nicolas Dorémus Costumes Marion Montel, Lise Pereira Objets programmés Christian Laroche Construction Omar Khalfoun, Jean-Baptiste Mazaud Avec les comédiens Murielle Martinelli, Valentine Alaqui, Alexandra Castellon (en alternance), Gérald Weingand Avec le musicien Nihil Bordures ou Jérôme Castel (en alternance) Production Collectif MxMCoproduction TGP - CDN de Saint-Denis ; Scène nationale de Cavaillon ; La Filature, Scène nationale de Mulhouse ; Nouveau Théâtre de Montreuil, Centre dramatique national ; Le Canal,Théâtre Intercommunal du Pays de Redon
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Calendrier :
Séances familiales mardi 25 novembre à 19h30 mercredi 26 novembre à 15h Séances scolaires les 25, 27 et 28 novembre Genre : théâtre À voir en famille à partir de 7 ans
Durée : 50 min Visuel © Caroline Bigret
Tête haute Joël Jouanneau - Cyril Teste - Collectif MxM
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Quand Joël Jouanneau, grand poète singulier, rencontre l’univers numérique du collectif MxM, les mots s’allient aux images pour élargir nos rêves, faire surgir d’autres mondes, délicats et sensibles. Dans Tête haute, une fillette traverse le monde aux lisières du virtuel pour affronter la vie comme autant d’expériences et pour aller à la rencontre de soi. Une traversée fascinante.
L’histoire «Dans les couloirs du temps du Monde d’avant, il était une dernière fois un roi et sa reine et ils attendent le prince qui sera leur enfant »... Mais ce fut une princesse qui, de sont petit poing cousu, perça le jour. Il lui manquait aussi un pouce à l’autre main. Elle s’appela Eklipse. «Ni le roi ni la reine ne voulant de cette enfant, dans la nuit de colère qui suivit, neuf cavaliers masqués enlevèrent la princesse pour l’abandonner dans la lande sauvage, et depuis, le Royaume de Nerville est à feu et à sang». La fillette grandit ainsi, abandonnée à la lueur d’une épaisse forêt, avec pour compagnon de fortune, Babel, un vieux dictionnaire. Avec lui, elle effeuillait les mots en toutes lettres, batifolait avec les définitions en ribambelles joyeuse, jusqu’au jour où sont destin l’attira sur les sombres chemins du vaste mondee, en quête de son avenir. Elle croisa le mot «peur» et l’affronta tête haute ; elle rencontra un roi déchu, vieil acariâtre au coeur perdu, qu’elle tira de sa nuit d’oubli pour qu’il retrouve son enfant... Maniant l’image vidéo comme un langage scénique, Cyril Teste fusionne le corps et l’image en un théâtre d’ombres qui encre en noir et blanc découvertes, émerveillements et autres fantasmagories. En scène, les comédiens tantôt se fondent dans les paysages numériques tantôt jouent par caméra interposée. Ce monde aux lisières du virutel ouvre grand l’imagination et donne vie au parcours poignant de la jeune Eklipe qui traverser le rêve pour affronter l’expérience de la vie. Gwenola David
Notes d’intention Avec le diptyque composé de Reset (2010) et Sun (2011), nous avons questionné l’enfant à l’endroit du plateau. Nous avons travaillé - et continuons de le faire - sur la thématique d’une enfance perdue, tout en essayant de trouver et de donner la parole à des enfants. Pour cela, nous faisons régulièrement des laboratoires d’écriture et d’improvisation avec la caméra et des enfants venant de divers horizons. Ces laboratoires sont une façon pour moi d’écrire autour d’une enfance qui parle en son nom ; en effet, les rôles principaux de Reset et Sun sont des enfants âgés de 9 à 13 ans. Dans la continuité de ce questionnement, nous avons désiré non pas mettre des enfants sur le plateau, mais nous adresser à eux : travailler sur une écriture jeune public et leur donner à écouter. Notre travail, étroitement lié aux nouvelles technologies, s’est orienté petit à petit sur un questionnement : comment écrire de la poésie dite numérique ? L’ère numérique est une nouvelle forme d’environnement dans lequel les enfants se meuvent, se perdent, s’épanouissent. Naturel à leurs yeux, il compense pour certains l’ennui et le manque d’imaginaire ; pour d’autres, il ouvre des horizons nouveaux inattendus et non dénués de poésie. C’est cet endroit que nous avons désirer interroger. Mais il s’est agit également pour nous de continuer - comme nous le faisons depuis toujours, de composer tant avec les nouvelles technologies qu’avec les nouvelles écritures scéniques, au service d’un texte s’adressant à des enfants. Comment écrire une dramaturgie liée à ces outils ? Comment une grammaire s’opère autrement et invente de nouveaux modes narratifs ? Je travaille depuis plusieurs années avec Joël Jouanneau, notamment sur l’écriture de Reset et Sun, et j’ai souhaité poursuivre ici cette collaboration avec cet auteur sensible à l’écriture jeune public. Comment traverser la question du conte autrement ? Un conte qui s’écrirait tant dans sa thématique que dans son mode narratif. Partir de la question du conte traditionnel pour l’emmener vers une forme plus proche de notre relation au temps et à la narration ; car aujourd’hui les enfants sont liés à des modes narratifs et des représentations du monde allant des livres aux jeux vidéo, du dessin animé aux jeux de rôles, du théâtre à la TV. Cyril Teste
Tête haute Joël Jouanneau - Cyril Teste - Collectif MxM
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Notes d’intention Avec le diptyque composé de Reset (2010) et Sun (2011), nous avons questionné l’enfant à l’endroit du plateau. Nous avons travaillé - et continuons de le faire - sur la thématique d’une enfance perdue, tout en essayant de trouver et de donner la parole à des enfants. Pour cela, nous faisons régulièrement des laboratoires d’écriture et d’improvisation avec la caméra et des enfants venant de divers horizons. Ces laboratoires sont une façon pour moi d’écrire autour d’une enfance qui parle en son nom ; en effet, les rôles principaux de Reset et Sun sont des enfants âgés de 9 à 13 ans. Dans la continuité de ce questionnement, nous avons désiré non pas mettre des enfants sur le plateau, mais nous adresser à eux : travailler sur une écriture jeune public et leur donner à écouter. Notre travail, étroitement lié aux nouvelles technologies, s’est orienté petit à petit sur un questionnement : comment écrire de la poésie dite numérique ? L’ère numérique est une nouvelle forme d’environnement dans lequel les enfants se meuvent, se perdent, s’épanouissent. Naturel à leurs yeux, il compense pour certains l’ennui et le manque d’imaginaire ; pour d’autres, il ouvre des horizons nouveaux inattendus et non dénués de poésie. C’est cet endroit que nous avons désirer interroger. Mais il s’est agit également pour nous de continuer - comme nous le faisons depuis toujours, de composer tant avec les nouvelles technologies qu’avec les nouvelles écritures scéniques, au service d’un texte s’adressant à des enfants. Comment écrire une dramaturgie liée à ces outils ? Comment une grammaire s’opère autrement et invente de nouveaux modes narratifs ? Je travaille depuis plusieurs années avec Joël Jouanneau, notamment sur l’écriture de Reset et Sun, et j’ai souhaité poursuivre ici cette collaboration avec cet auteur sensible à l’écriture jeune public. Comment traverser la question du conte autrement ? Un conte qui s’écrirait tant dans sa thématique que dans son mode narratif. Partir de la question du conte traditionnel pour l’emmener vers une forme plus proche de notre relation au temps et à la narration ; car aujourd’hui les enfants sont liés à des modes narratifs et des représentations du monde allant des livres aux jeux vidéo, du dessin animé aux jeux de rôles, du théâtre à la TV. Cyril Teste Collaborer à la prochaine création de Cyril Teste, c’est pour moi approfondir un dialogue artistique amorcé voici plus de sept ans. Alors professeur au CNSAD de Paris, j’étais allé voir Ajax en région parisienne, travail de Cyril auquel participait l’un de mes élèves, Vincent Macaigne. Or, non seulement je devais assister ce jour-là à une lecture forte de la tragédie de Sophocle, mais aussi à une véritable intégration de la vidéo dans un objet théâtral. Contrairement à la plupart des productions que j’avais vues précédemment, l’image n’était là ni pour compenser l’absence de propos ou de vision d’une oeuvre, ni pour pallier à la scénographie : elle était un langage, elle avait sa grammaire, elle portait le texte ou conversait avec lui. C’était pour moi un grand travail, je suis simplement allé lui dire. La suite s’est faite naturellement. Cyril venait voir mon travail, qu’il connaissait déjà en partie. Il voulait savoir comment je « dirigeais » les acteurs, je lui ai ouvert les portes de mes répétitions à plusieurs reprises. Mettant en scène Atteintes à sa vie de Martin Crimp pour le Festival d’Automne, texte où la vidéo est très directement intégrée à l’écriture, je lui ai proposé de travailler à mes côtés. Ce fût un vrai dialogue, magnifique d’intensité et de vérité, pour les acteurs comme pour nous deux. Il m’a ensuite remis un texte, petit journal intime d’un passage existentiel difficile, où le graphisme contredit et /ou conforte l’écrit. Je l’ai alors encouragé à écrire pour le plateau, comme un vidéaste le ferait, et non comme un dramaturge. Entre temps j’étais allé voir son travail : Paradiscount, qui m’a confirmé la gravité avec laquelle son équipe et lui traitaient l’image au théâtre. Et c’est ainsi que j’ai tenu à soutenir, co-produire modestement, la création suivante de sa compagnie Electronic City de Falk Richter. À l’issue de ce travail, je lui ai répété qu’il lui fallait faire le saut : écrire lui-même, et comme vidéaste, une oeuvre théâtrale à partir des obsessions que je sais être les siennes : la quête de paternité, la disparition (des êtres et des repères), la virtualisation du réel par les nouvelles technologies de communication. Je lui ai alors proposé d’être à ses côtés. C’est cette place que j’occupe depuis : j’ai été à ses côtés dans l’écriture de Reset et Sun, comme il le sera à nouveau aux miens dans l’écriture de ce projet. Joël Jouanneau - Novembre 2012
Le Petit Chaperon rouge
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Joël Pommerat - Compagnie Louis Brouillard > les mardi 16 et mercredi 17 décembre La Coupole, Combs-la-ville
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Distribution
D’après le conte populaire - Une création théâtrale de Joël Pommerat Assisté à la mise en scène de Philippe Carbonneaux Scénographie, costumes Marguerite Bordat Scénographie, lumières Éric Soyer Suivi de la réalisation scénographique Thomas Ramon Aide à la documentation Evelyne Pommerat Son Grégoire Leymarie, François Leymarie Direction technique Emmanuel Abate Avec Ludovic Molière, Murielle Martinelli, Isabelle Rivoal Production Compagnie Louis Brouillard CoproductionCentre Dramatique Régional de Tours, Théâtre Brétigny - Scène conventionnée du Val d’Orge, avec le soutien de la Région Haute-Normandie. Création en juin 2004 au Théâtre Brétigny Scène conventionnée du Val d’Orge La Compagnie Louis Brouillard reçoit le soutien du Ministère de la Culture/Drac Ile-de-France et de la Région Ile-de-France. Tous les textes de Joël Pommerat sont publiés aux Editions Actes Sud-Papiers.
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Calendrier
Séances familiales mardi 16 décembre à 19h30 mercredi 17 décembre à 15 h Séances scolaires Les 16, 18 et 19 décembre Genre : théâtre À voir en famille à partir de 7 ans
Durée : 45 min Visuel © Elisabeth Carecchio
Le petit chaperon rouge Joël Pommerat - Compagnie Louis Brouillard
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Le petit chaperon rouge de Joël Pommerat est un enfant d’aujourd’hui qui ose affronter ses peurs et sa solitude. Pour sa première incursion dans le monde de l’enfance, l’auteur-metteur en scène cisèle, là, un joyau limpide, jouant plus que jamais de l’ombre et de la lumière pour dire au-delà des mots, nos peurs existentielles. Un spectacle essentiel, virtuose et envoûtant.
Note d’intention
(extraits)
Pourquoi cette histoire du petit chaperon rouge? Je me souviens du récit que me faisait ma mére, quand j’étais enfant, du chemin qu’elle devait faire pour aller à l’école. Petite fille, elle habitait dans une ferme et devait marcher chaque jour à peu près 9 Km dans la campagne déserte. C’était normal me disait-elle, tous les enfants des fermes alentours faisaient comme moi. Quand j’étais enfant cette histoire m’impressionnait déjà. […] Quels parents aujourd’hui laisseraient partir son petit garçon ou sa petite fille de six ans comme ça, par tous les temps, la nuit, l’hiver, dans la campagne, pour un trajet aussi long, affronter seul la nature et la solitude? Je sais que ma fascination pour le conte du petit chaperon rouge vient de là […] Avec ce spectacle, j’ai eu envie de retrouver les émotions de cette petite fille, toute seule sur son chemin. Je sais que cette histoire est une partie de mon histoire. Je sais que ce long chemin qu’a emprunté ma mère, presque chaque jour de son enfance, a marqué et orienté sa vie, inscrit au plus profond des attitudes en face de l’existence, imprégné son caractère, influencé beaucoup de ses choix. Je sais que cette histoire, en plus d’être un mythe pour moi, a contribué à définir aujourd’hui ce que je suis. Pourquoi un spectacle pour les enfants ? C’est la première fois que je crée un spectacle précisément destiné à des enfants. Je me suis souvent posé la question du théâtre qu’on proposait aux enfants. […] Au niveau de la forme de mes spectacles (la façon d’envisager le jeu des acteurs, le rapport de la lumiére, du son et de l’espace) et même de l’exigence que nous mettons dans notre travail, comédiens et techniciens, je suis à peu près sûr qu’il n’y a pas de différence à rechercher entre les différents publics. Je suis au contraire persuadé que les enfants ont le droit à la même qualité de recherche, à la même volonté de perfection. Je crois que les enfants ont le droit qu’on ne change pas de façon de faire et d’envisager le théâtre pour eux. Évidemment on ne raconte pas les mêmes histoires à un adulte de 30 ans et à un petit garçon de cinq ans. Le petit chaperon rouge est un conte qui me fascine Ge suis un adulte de 40 ans) et qui fascine également de nombreux enfants pas seulement des petites filles. Comment traiter au théâtre ce conte du petit chaperon rouge? Je voudrais écrire ma propre version de l’histoire. L’histoire du petit chaperon rouge ne se réduit pas à la version littéraire de Charles Perrault, même si c’est lui qui l’a popularisée. Il en existe des dizaines de versions différentes. […] je voudrais me recentrer sur les différentes actions et les différents personnages. Rendre ces personnages et ces moments dans leur plus grande simplicité et vérité. Avec beaucoup de concret. Pour moi ce loup, même si comme on le dit et peut le rêver, représente bien plus, symboliquement, qu’un animal, ce doit d’être traité comme un animal. C’est en travaillant sur une représentation d’animal la plus vraie possible théâtralement qu’on pourra atteindre des dimensions plus grandes de ce personnage et de cette histoire. Le rapport à la nature ainsi qu’à l’animalité voire la bestialité me paraît essentielle. La nature et l’animal dans ce qu’ils ont de dangereux, de mystérieux et d’imprévisible mais aussi dans ce qu’ils ont de beau et de merveilleux, d’envoûtant et désirable, c’est ce que je voudrais faire ressortir. Le rapport à la peur est primordial dans ce conte, et en général dans la vie d’un enfant. […] Affronter la peur, en tant qu’enfant, se confronter à elle, dans le sens d’un apprentissage ou d’un jeu, c’est travailler à ne plus être esclave de sa peur, dominé par elle, pour finalement oser aller vers l’inconnu, le possible danger, inérant à toutes actions humaines et toutes existences. Enfin, plus en profondeur encore, un autre des sujets de ce conte est le temps, le temps humain. Les quatre protagonistes de ce conte sont les suivants: une petite fille, sa mère, la mère de sa mère et un loup. Autrement dit: trois générations de femmes au sein d’une même famille (le même sang, la même chair), marquées par une absence, celle des hommes. Ce loup (carnivore) est donc au centre d’une histoire qui le dépasse, celle de trois femmes, unies par un sentiment très fort, qui sont (ou seront) amenées à prendre chacune la place de l’autre, dans un mélange de désir et de peur. Sans que cette question, ce problème, ne soit jamais abordé directement par les personnages, c’est bien cela, je crois, qui rend cette petite histoire si envoûtante pour les enfants et pour les adultes. C’est bien Joël Pommerat
Le petit chaperon rouge Joël Pommerat - Compagnie Louis Brouillard
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Joël Pommerat Né en 1963. Arrête ses études à 16 ans. Devient comédien à 18 ans. A 23 ans, il s’engage dans une pratique régulière de l’écriture. Il étudie et écrit de manière intensive pendant 4 ans. Il met en scène un premier texte en 1990, à 27 ans, Le Chemin de Dakar. Monologue non théâtral présenté au Théâtre Clavel à Paris. Il fonde à cette occasion sa compagnie qu’il nomme Louis Brouillard. Suivront les créations de Le théâtre en 1991, 25 années de littérature de Léon Talkoi en 1993, Des suées en 1994, Les événements en 1994. Différents textes écrits et mis en scène selon un processus qui commence à se définir. Le texte s’écrivant conjointement aux répétitions avec les acteurs. Tous ces spectacles sont présentés au Théâtre de la Main d’Or à Paris. En 1995, il répète et crée le spectacle Pôles au Fédérés de Montluçon, repris deux mois au Théâtre de la Main d’Or. Premier texte artistiquement abouti aux yeux de l’auteur. Et premier texte à être publié (sept ans plus tard en 2002 aux Editions Actes Sud-Papiers). En 1997, création de Treize étroites têtes aux Fédérés puis reprise au Théâtre Paris-Villette. Début d’une longue résidence de la compagnie au Théâtre de Brétigny-sur-Orge. En 1998, il écrit une pièce radiophonique, Les enfants, commande de France Culture. Il co-réalise pour la radio sa pièce Les Evénements la même année. Après la création de Treize étroites têtes et pendant 3 ans, jusqu’en 2000, il se consacre exclusivement à la recherche cinématographique. Il réalise plusieurs courts métrages vidéo. En 2000, il abandonne définitivement cette voie et revient au théâtre. Il présente au Théâtre Paris-Villette trois mises en scène de ses textes. Deux «recréations», Pôles et Treize étroites têtes et une création, Mon ami. En 2001, la compagnie Louis Brouillard entame une série de représentations de ses spectacles en tournée. Depuis, les tournées de spectacles ne cesseront de se développer. En 2002, il crée Grâce à mes yeux, toujours au Théâtre Paris-Villette. En janvier 2003, il crée Qu’est-ce qu’on a fait ? à la Comédie de Caen. Cette pièce est une commande de la CAF du Calvados sur le thème de la parentalité. Ce spectacle est joué dans les centres socio-culturels de la région de Caen. En janvier 2004, il crée Au monde au Théâtre National de Strasbourg. Début des tournées internationales. En juin 2004, il crée Le Petit Chaperon rouge au Théâtre de Brétigny-sur-Orge. Premier spectacle destiné aux enfants. En février 2005, il crée D’une seule main au CDR de Thionville. La compagnie entame alors une résidence de trois ans avec la Scène nationale de Chambéry et de la Savoie. En janvier 2006, il crée Les marchands au Théâtre National de Strasbourg. Il crée Cet enfant en avril 2006 au Théâtre Paris-Villette, recréation du texte Qu’est-ce qu’on a fait ? Au monde, les marchands et le Petit Chaperon rouge sont repris au Festival d’Avignon 2006. En 2007, il crée Je tremble (1) au Théâtre Charles Dullin à Chambéry. Cette même année, la compagnie entame une résidence avec le Théâtre des Bouffes du Nord, de trois ans. Nouvelle mise en scène de Cet enfant en russe, au Théâtre Praktika, à Moscou. En mars 2008, Pinocchio à l’OdéonThéâtre de L’Europe, deuxième spectacle pour les enfants. En juillet 2008, Je tremble (2) au Festival d’Avignon et reprise de Je tremble (1). Je tremble (1 et 2) sera repris au Théâtre des Bouffes du nord en septembre 2008. En janvier 2010, Joël Pommerat crée Cercles/Fictions au Théâtre des Bouffes du Nord. En octobre 2010, il crée une nouvelle mise en scène de Pinocchio en russe au Théâtre Meyerhold à Moscou dans le cadre des années croisées France-Russie. Il entame une association de trois ans avec l’Odéon-Théâtre de L’Europe et de cinq ans avec le Théâtre National de Bruxelles. En mars 2011, il crée Ma Chambre froide aux Ateliers Berthier de L’Odéon-Théâtre de L’Europe Il écrit un livret pour l’opéra Thanks To My Eyes d’après sa pièce Grâce à mes yeux (musique d’Oscar Bianchi) mise en scène et création au Festival d’Aix en juillet 2011). En octobre 2011, il créé Cendrillon au Théâtre National de Bruxelles. En décembre 2011, il crée La grande et fabuleuse histoire du commerce à la Comédie de Béthune dans le cadre de Béthune 2011- Capitale Régionale de la Culture.
Hansel et Gretel
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Compagnie la Cordonnerie > les 6 et 7 janvier La Coupole, Combs-la-Ville
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Distribution
Film Scénario, adaptation Métilde Weyergans, Samuel Hercule Réalisation Samuel Hercule Direction artistique Métilde Weyergans Musique Timothée Jolly Décors Bérengère Naulot Assistée de Marguerite Rousseau Chef opérateur Catherine Pujol Costumes Rémy Le Dudal Avec Samuel Hercule, Métilde Weyergans, Michel Crémadès, Manuela Gourary, Timothée Jolly, Florie Perroud Spectacle Mise en scène Métilde Weyergans, Samuel Hercule Assistés de Pauline Hercule Lumières Johannes Charvolin et Sébastien Dumas Son Éric Rousson et Adrian Bourget Avec Samuel Hercule, Métilde Weyergans voix, bruitages Timothée Jolly piano Florie Perroud percussions Production déléguée Nouveau théâtre de Montreuil, Centre dramatique nationalProduction La CordonnerieCoproduction Le Granit, Scène nationale de Belfort ; Opéra Théâtre de St Étienne
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Calendrier
Séances familiales mardi 6 janvier à 19h30 mercredi 7 janvier à 15h Séances scolaires Les 6, 8 et 9 janvier Genre : Ciné-Théâtre À voir en famille à partir de 7 ans
Durée : 1h Visuel © Georges Lambert
Hansel et Gretel Compagnie la Cordonnerie
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La Cordonnerie nous propose un ciné-théâtre décalé avec un Hansel et Gretel à l’envers ! Ici ce sont les enfants qui envoient leurs parents mourir de faim au fin fond de la forêt. C’est une plongée au coeur d’un sujet sensible – parce que les enfants n’ignorent rien de la gravité du monde – mais traitée avec humour, suspense et happy end. Formidalement culotté !
Hansel et Gretel, un conte revisité... L’histoire d’Hansel et Gretel est l’une des plus anciennes et plus célèbres du répertoire européen. Tout le monde connait ce conte, un des plus forts des frères Grimm dont l’histoire est très proche du Petit Poucet de Charles Perrault. Dans la version proposée par Samuel Hercule et Métilde Weyergans, Hansel et Gretel ne seront pas des enfants mais des personnes âgées. Nous voilà en pleine crise économique dans une petite ville du nord. Jacob vit avec sa femme Barbara et ses parents : son père, Hansel et sa mère Gretel, magiciens à la retraite. Jacob travaillait dans une agence d’intérim, il a exercé toutes sortes de métiers, mais voilà plus d’un an qu’il est au chômage. La famille est très pauvre et leur situation s’aggrave de jours en jours. Durant une de ses nuits d’insomnie où il rumine des idées noires, Jacob dit à sa femme : « Qu’allons-nous devenir ? Et mes parents ? Nous n’avons plus rien à manger. – Eh bien, dit Barbara, sais-tu ce que nous allons faire ? Demain nous conduirons tes parents au plus profond de la forêt, nous leur allumerons un feu et leur donnerons à chacun un petit morceau de pain. Puis nous rentrerons et les laisserons seuls. Ils ne retrouveront plus leur chemin, et nous en serons débarrassés. – Non, dit Jacob, je ne ferai jamais cela ! Comment pourrais-je me résoudre à laisser mes parents tout seuls dans la forêt ! Les bêtes sauvages ne tarderaient pas à les dévorer. – Tu préfères donc que nous mourions de faim tous les quatre ? Hansel et Gretel ont fait leur temps. »
...Pour parler d’aujourd’hui « Notre Hansel et Gretel sera un conte poétique et cruel, en pleine crise financière des années soixante-dix. Dos au mur, Jacob se demande comment il va faire pour continuer à nourrir sa femme et ses parents. Voilà une vérité désagréable: la pauvreté et le besoin n’améliorent pas le caractère, mais rendent plus égoïste, moins sensible aux souffrances des autres et donc prêt à se lancer dans des actions insensées et même cruelles. En inversant les rapports enfants/parents, Hansel et Gretel interrogera notre rapport aux personnes âgées. Comment vivre la charge matérielle et affective que représente au quotidien la perte d’autonomie de nos ascendants. Le rejet des personnes âgées est une réalité. Si la grande majorité des gens témoigne d’un attachement fort aux personnes âgées de leur famille, cette affection ne fait pas obstacle à certains comportements inavoués de notre société envers les «vieux». Confronter le jeune public au monde des personnes âgées pourra se révéler précieux et instructif… » Métilde Weyergans et Samuel Hercule
Un théatre de sons, de musique, d’images et d’odeurs Hansel et Gretel sera un ciné-spectacle, et suivra fidèlement le procédé de fabrication des spectacles de la compagnie La Cordonnerie : dans un premier temps, Samuel Hercule et Métilde Weyergans adaptent une pièce, un mythe ou un conte dans une version décalée, moderne et poétique puis réalisent un film muet (sans prise de son). De son côté, Timothée Jolly compose la musique originale du spectacle. Le film est ensuite projeté et accompagné en direct par les musiciens, acteurs et bruiteurs de la Cordonnerie. Ils créent sur scène la « bande sonore » qui accompagne l’action du film pendant la projection. Les deux univers (celui du film et celui de la scène) se croisent et se font écho pour donner vie à cet étrange objet scénique : le Ciné-Spectacle. Hansel et Gretel jouera en permanence entre une certaine forme de réalisme (crise économique, pauvreté) et l’onirisme d’une forêt gardée par une sorcière qui mange les personnes âgées, et créera sans cesse des aller-retour et des mises en abîme entre objet filmique et partition scénique. Les univers sonores et musicaux seront scindés en deux parties bien distinctes: d’abord, la musique dans l’appartement décrépi de Jacob sera urbaine et joyeuse, tirée en avant par sa volonté de s’en sortir et les facéties de ses parents. Elle s’assombrira à l’arrivée de Barbara, qui en ensorcelant Jacob, emmènera la musique vers des modes plus mineurs. Dans cette première partie, les bruitages seront davantage mis en avant et permettront aux spectateurs de découvrir notre processus de création des sons. Dans un second temps, une musique inquiétante et lancinante (piano, chant, scie musicale) accompagnera Hansel et Gretel lorsqu’ils seront perdus dans les bois, tandis que les bruitages (appeaux, bruits d’animaux, etc…) feront tout pour effrayer nos personnages… et nos spectateurs. Enfin, il est prévu la mise en place d’un système d’Odorama : vieux fantasme de l’industrie cinématographique, ce système aura dans le spectacle une place importante. De grosses machines à cornet diffuseront à des moments bien déterminés des odeurs qui renforceront l’immersion des spectateurs dans notre conte (notamment lorsqu’affamés, Hansel et Gretel découvriront la maison en pain d’épices).
Hansel et Gretel Compagnie la Cordonnerie
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La Cordonnerie La Compagnie la Cordonnerie existe depuis 1997. Sa particularité est de proposer des Ciné- Spectacles : dès ses débuts elle développe des projets autour de la musique et du cinéma. Elle a commencé par des tournées à bicyclette, le transport du matériel se faisait dans une carriole et s’organisait depuis l’arrière-boutique d’une cordonnerie, à Lyon. Après le succès de ces premières années (plusieurs centaines de représentations), ils se voient proposer une logue résidence par le Théâtre de Vénissieux, de 2002 à 2007. Ils créent, entre autres : Ali Baba et les 40 voleurs et La Barbe Bleue. En 2009, une résidence au Théâtre de Villefranche sur Saône (69) permet la création de L’Eternelle fiancée du Docteur Frankenstein. Puis en janvier 2012, c’est la création de (super) Hamlet à la Filature, scène nationale de Mulhouse. Les spectacles de la Cordonnerie ont été coproduits également par la Maison des Arts de Thonon/Evian, le Théâtre du Vellein – CAPI, le Théâtre Jean Lurçat - scène nationale d’Aubusson, le Théâtre de la Renaissance à Oullins et le centre culturel Aragon d’Oyonnax. La Compagnie La Cordonnerie présente ses spectacles en français et en anglais dans de nombreux lieux et festivals.
Samuel Hercule Après une formation d’acteurs auprès du compagnonnage de la compagnie Les Trois Huit à Lyon, il fonde en 1997 La Cordonnerie. Il réalise par ailleurs plusieurs courts métrages dont Le principe du canapé qui a reçu le Grand prix au Festival du courtmétrage de Clermont-Ferrand, puis a été présenté à la Semaine de la critique au Festival de Cannes.
Métilde Weyergans Métilde Weyergans a reçu une formation d’actrice au cours Jean Périmony à Paris. Elle a aussi été journaliste indépendante couvrant des festivals de cinéma pour des journaux comme Libération ou Le Nouvel Observateur. Elle a travaillé plusieurs années aux côtés d’Elisabeth Depardieu pour l’association Emergence qui avait pour mission de suivre des réalisateurs dans leurs projets de premier long-métrage. Depuis 2003, elle travaille à la Cordonnerie aux côtés de Samuel Hercule.
Le campement
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> du mercredi 4 au dimanche 8 février La Coupole, Combs-la-ville La Rotonde, Moissy-Cramayel Après les précédentes éditions au Carré Sénart puis à Moissy-Cramayel, c’est à la Rotonde et à la Coupole que nous installerons notre prochain Campement. Quelle plus belle manière de rendre hommage à ces deux lieux que d’organiser une grande fête en votre compagnie avant notre départ vers le Théâtre de Sénart. Cette nouvelle édition “indoor-outdoor” sera l’occasion de découvrir autrement ces deux bâtiments, autour de spectacles, d’animations ou d’ateliers. Au programme : Atelier Lefeuvre & André
Compagnie de l’échelle - Les ateliers Denino
Le jardinLa serre
Le grand théâtre mécanique
Dans ces deux spectacles, Didier André et Jean-Pierre Lefeuvre cultivent l’humour et font fleurir les petits riens de l’existence et les gros tracas des relations entre les êtres.
Gandini Juggling
C’est en 1900 que naissait Le grand théâtre mécanique, un authentique théâtre miniature à l’Italienne de 710 places, avec ses loges, ses baignoires, sa coupole, son paradis et son lustre tout en cristal…
Compagnie Volubilis
Director’s Cut
Le P.A.R.D.I. Découverts il y a deux ans avec le spectacle Smashed, dans lequel ils jonglaient avec des pommes, les artistes virtuoses de la compagnie Gandini Juggling sont de retour avec des séquences de jonglerie de haut vol.
Le P.A.R.D.I. est une vraiefausse conférence pour danseurs en reconversion. Un spectacle gesticulé, joyeux et qui pose un regard amusé sur la danse et ceux qui l’interprètent.
Le manège Titanos
Compagnie des petits miracles
Les puces savantes
Agitation foraine coproduction
Sous le plus grand des petits chapiteaux du monde, Alfredo Panzani, ancien dompteur de fauves, a troqué ses lions et ses éléphants contre une ménagerie de puces savantes avec laquelle il parcourt le monde.
Loin du manège traditionnel avec ses chevaux vernis ou de l’attraction foraine hurlant de la “dance”, place à la poésie à bord de cet improbable caroussel, mécanique et organique.
Le dossier de presse complet du Campement, est disponible sur simple demande ou téléchargeable depuis l’espace presse de notre site Internet www.scenenationale-senart.com (accès pages pro/presse voir p 2)
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Actions culturelles
Tout public Goûthéâtre
Pour prolonger le plaisir de la représentation en présence des artistes, les enfants sont invités à un goûter à l’issue des trois spectacles jeune public de la saison, organisé le mercredi après-midi.
Avec les étudiants DUT Carrières sociales option animation sociale et socio-culturelle, IUT de Sénart
Encadrés par des artistes, nous proposons à ces étudiants des rencontres ainsi que des stages de pratiques artistiques. Metteurs en scène, comédiens, circassiens, danseurs et professionnels de la culture, interviennent régulièrement tout au long de la saison. Intervenants : Anne Joubinaux, Sophie Jude, Josep Maria Aragay, Christina Towle, Hélène Risterucci ICAM site de Paris Sénart Nouveau
Des ateliers de pratique théâtrale et des sorties aux spectacles seront proposés aux étudiants en formation Ingénieur Icam. Intervenants : en cours
Avec les lycéens, les collégiens et les écoliers Accompagnement dans le cadre des projets culturels
Présentation de la saison auprès de l’équipe pédagogique, préparation des élèves, documentations sur les spectacles ou les films, rencontres avec les artistes ou avec l’équipe de la Scène nationale… Options théâtre, au lycée
Les objectifs des options théâtre sont d’initier les élèves au répertoire classique et contemporain, par une pratique théâtrale hebdomadaire, mais aussi par la venue régulière des élèves aux spectacles afin de cultiver leur regard critique. > Avec deux lycées partenaires : Galilée, Combs-la-Ville, option obligatoire George Sand, Le Mée-sur-Seine, option facultative. Intervenants : Marion Suzanne, Cécile Gérard, Sébastien Nivault, Konan Kouassi.
Les ogrelets, projet inter-établissements, au lycée
L’objectif est de faire plancher six groupes de lycéens autour des problématiques théâtrales en alliant des ateliers participatifs et réflexifs. À l’issue de deux jours de pratique à la mise en scène, les élèves réalisent documentaires, expositions et journaux. > Avec six lycées partenaires : Pierre Mendès France, Savigny-le-Temple Sonia Delaunay, Vert-Saint-Denis Jacques Amyot, Melun Simone Signoret, Vaux-le-Pénil Talma, Brunoy Saint-Pierre, Brunoy Intervenants : comédiens et techniciens en lien avec deux spectacles de la saison Elle Brûle et Please, Continue (Hamlet) Cinéma, au lycée, au collège et à l’école
Adapté selon les tranches d’âge, ce dispositif permet aux élèves de s’initier à la lecture de l’image. Présentation avant la séance, discussion approfondie après la projection, visite en cabine, interventions régulières en classe, c’est un véritable parcours initiatique au cœur du cinéma. > Avec dix collèges et lycées partenaires > Avec quatre écoles partenaires Ateliers artistiques, au collège
Les collégiens volontaires travaillent avec un artiste pour une sensibilisation au théâtre et à la danse. Ils viennent également régulièrement à la Scène nationale afin de développer leur esprit critique. > Avec trois collèges partenaires : Les Aulnes, Combs-la-Ville Le Grand Parc, Cesson Honoré de Balzac, Nemours Intervenants : Sébastien Nivault, Konan Kouassi, Sandrine Bursztynowicz, Aurore Déon.
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Écritures narrative et musicale, résidence d’artistes, au collège et à l’école Nouveau
À travers leurs regards sur des spectacles et courts-métrages de la programmation jeune public, et par le biais d’ateliers d’écriture, de pratique théâtrale et de synchronisation musicale, les élèves analysent la réécriture et la réinterprétation des contes par des auteurs et metteurs en scène d’aujourd’hui. > Avec deux collèges et deux écoles partenaires : Collège Les Cités Unies, Combs-la-Ville Collège Arthur Chaussy, Brie-Comte-Robert Élémentaire Paloisel, Combs-la-Ville Élémentaire La Fosse Cornue, Moissy-Cramayel Intervenants : les artistes de la compagnie La Cordonnerie. Cirque à l’école
Nous accompagnons les élèves dans la découverte et la pratique des arts de la piste. Cette initiation se complète par la venue des élèves aux spectacles dans le cadre scolaire ou en soirée avec leur famille, par un atelier parent-enfant, un atelier sur scène et une restitution en fin de saison. > Avec quatre écoles partenaires Intervenants : Anne Joubinaux, Grégory Kjartansson. Spectateur-réalisateur
En parallèle de la venue des élèves à la projection d’un ou plusieurs films pendant l’année, cet atelier de pratique initie les élèves à l’écriture de scénario, au montage, en passant par la réalisation. > Avec quatre écoles de Sénart et des environs. Restitutions plateau et vidéo
La Scène nationale propose au public d’assister aux restitutions de l’ensemble des ateliers mis en place cette saison. Pour les restitutions plateau, les participants présentent une restitution théâtrale, chorégraphique ou circassienne, aboutissement du travail mené tout au long de la saison. Quant aux restitutions vidéo, elles permettent de découvrir les productions audiovisuelles réalisées tout au long de la saison par les élèves des différents établissements scolaires.
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