J U S T I C E S O C I A L E // E C C L É S I A À S T J É R O M E // B O U F F E P O U R T O U S // C A L E N D R I E R D E S C O U R S
SEMBEQ
MAGAZINE SEMBEQ - ÉTÉ 2015 - NUMÉRO 1
catastrophes naturelles N
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L’ÉVANGILE RAYONNE PARTOUT OÙ LE PÉCHÉ A EU SON IMPACT
SO
discrimination
dépression guerres
dérèglement
idôles
convoitises destruction
intolérance
honte
péché
aliénation orgueil
crimes
mécanismes de défense
racisme maladies
anxiété injustices
P4 P12
Centre d’Entraide Maskoutain
J’aime mon voisin UN PROJET D’ACTION SOCIALE À PLESSISVILLE
S’IMPLIQUE ACTIVEMENT DANS LA COMMUNAUTÉ À ST-HYACINTHE
MAGAZINE SEMBEQ
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MOT DU DIRECTEUR
Dans la toute première édition de son Magazine, SEMBEQ donne tout le plancher à quelques histoires d’initiatives d’action sociale tout aussi créatives et courageuses l’une que l’autre ! Quelle grande source d’inspiration pour SEMBEQ, qui travaille à former des centaines d’ouvriers - hommes et femmes - qui feront le travail de la justice au Québec, c’est-à-dire d’aller aux endroits où il y a désintégration physique, spirituelle, psychologique, sociale et matérielle, et de s’injecter corps et âme dans la vie de nos voisins au nom du « Père des orphelins, [du] défenseur des veuves » (Psaumes 69 :4,5)
JUSTIFICATION PAR LA FOI > ACTION SOCIALE
L’enseignement de la Bible sur la justice nous indique que la générosité financière est synonyme de pratiquer la justice : Si j’ai mangé seul mon pain, sans que l’orphelin en ait eu sa part. Si j’ai vu le malheureux manquer de vêtements… [c’est] encore un crime que doivent punir les juges, Et j’aurais renié le Dieu d’en haut! (Job 31 :13-28) Pratiquer la « justice » ne consiste donc pas strictement à punir des actes répréhensibles. Pourtant, Job dit que s’il avait échoué à partager sa nourriture ou sa couverture - ses atouts - avec le nécessiteux, qu’il aurait péché contre Dieu et qu’il aurait donc, par définition, violé la justice de Dieu. D’autre part, la parabole de Jésus du Bon Samaritain enseigne que nous devons non
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MAGAZINE SEMBEQ
seulement aimer nos frères et sœurs en Christ, mais aussi nos voisins (Luc 19:25-37.) En nous donnant un Juif et un Samaritain comme figures principales dans la parabole, Jésus insiste sur le fait qu’un chrétien doit être attentif à l’égard de tous ceux qui sont à l’image de Dieu, spécialement ceux de d’autres nationalités et classes sociales, comme son voisin, même s’il ou elle est d’une autre foi. Ensemble, ces passages nous enseignent à vivre une vie de générosité radicale pour le bien commun de notre province, villes et régions ! Alors, pourquoi ne pas combiner des éléments que les églises du Québec ont souvent divisés – prêcher et évangéliser afin d’engendrer des conversions personnelles, mais également mobiliser au service de la ville et des communautés ! Voilà la seule façon d’éviter à la fois le retrait ou l’assimilation à l’esprit de notre ère.
« Quand les justes sont heureux, la ville est dans la joie; Et quand les méchants périssent, on pousse des cris d’allégresse. La ville s’élève par la bénédiction des hommes droits, Mais elle est renversée par la bouche des méchants. » Proverbes 11 :10-11
Dans les prochaines années, SEMBEQ formera donc des ouvriers qui découvriront avec leurs églises locales des dizaines de façons de servir les besoins pratiques de leurs voisins - en particulier les plus démunis - et de faire participer les gens en dehors des murs de l’église.
LA PLACE DE SEMBEQ DANS L’HISTOIRE DE RÉDEMPTION DE DIEU Si Dieu veut bien continuer à nous bénir et à nous utiliser, il y a encore beaucoup plus de travail à faire dans notre belle province ! Nous devons trouver des moyens de prêcher le très ancien message de l’Évangile afin de défier les illusions changeantes des gens de notre temps, mais d’une manière qui résonne avec les meilleurs espoirs et aspirations de nos voisins. PROCHAINES ÉDITIONS : CONVERSIONS PERSONNELLES, COMMUNAUTÉS EN MISSION, ARTS ET CULTURE Publié quatre fois par année, le Magazine SEMBEQ veut inspirer, provoquer, encourager et servir ses fidèles lecteurs, étudiants et supporteurs. Ni libérale, ni conservatrice, elle offrira des réflexions théologiques stimulantes, ainsi que des histoires réelles et prometteuses provenant de nos frères et sœurs partout à travers la province. Bonne lecture ! François Turcotte
PLAN STRATÉGIQUE 2014-2024
200
ouvriers ont été formés avec leur famille
200
nouveaux anciens ont été formés
200
femmes équipées à servir selon leur appel
20
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nouvelles Églises Antioche
IMMERSION, un parcours accéléré et intensif qui répond aux besoins du Québec Intégration de missionnaires au Québec Microprogrammes pour tous Développement des maîtrises et d’un doctorat
NOUS RÊVONS DE CONTRIBUER À BÂTIR UNE PROVINCE SOLIDAIRE À TRAVERS UN MOUVEMENT DE L’ÉVANGILE QUI ENGENDRE DES CONVERSIONS PERSONNELLES, DES COMMUNAUTÉS EN MISSION, UNE SOCIÉTÉ DE PLUS EN PLUS JUSTE ET LE RENOUVELLEMENT DE LA CULTURE DANS LE QUÉBEC ET LA FRANCOPHONIE.
JUSTICE SOCIALE
M AGA Z IN E SE M BE Q - É T É 2015 - NU MÉRO 1
8 Jacob Mathieu & La justice SOCIALE
12 Centre d’Entraide Maskoutain
L’Église Ecclésia de Saint-Jérôme a intentionnellement choisi un édifice au centre-ville dans le but de servir les besoins de la ville.
Avec ses magasins communautaires et ses centres de distribution alimentaire, le CEM s’implique activement dans la communauté...
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J’aime mon voisin Un projet d’action sociale à Plessisville. Un entretien avec Steve Cloutier de l’Église Connexion Évangélique Baptiste
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JULIE BOIVIN BOUFFE POUR TOUS Dans un désir de s’impliquer dans sa communauté, l’Église de l’Espoir soutient étroitement le comptoir alimentaire Bouffe pour tous.
CALEN DRIER DES CO URS P.1 4 - 1 5
MAGAZINE SEMBEQ
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Entretien avec Steve Cloutier À Plessisville Église Connexion Évangéliq ue Baptiste
J’AIME MON VOISIN UN PROJET D’ACTION SOCIALE À PLESSISVILLE
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MAGAZINE SEMBEQ
Steve Cloutier et Karl Fortin sont pasteurs de l’Église Connexion Évangélique Baptiste de Plessisville, une ville de 7 000 habitants située en plein cœur de la région des Bois-Francs. D’après Steve, la ville se caractérise par une population vieillissante comptant son lot de citoyens défavorisés. La beauté des paysages environnants, qui constituent l’attrait de la région, cache
« Le but de l’action sociale n’est pas d’amener le monde à l’Église, mais d’amener l’Église dans le monde »
des souffrances pouvant passer inaperçues à l’œil non « C’est comme si Dieu était venu dans ma cour
beaucoup de solitude et d’isolement, de chômage, de
me dire qu’il m’aimait » a témoigné une dame.
familles brisées et de maladie mentale. La jeune Église veut s’impliquer activement dans la communauté pour comprendre les besoins de la population et tenter d’y répondre. Steve déclare « On aime la ville. On désire la
Une deuxième, souffrant d’incapacité, a pleuré de reconnaissance en racontant comment les bénévoles de JMV l’avaient aidée. Une dame âgée incapable d’entretenir sa maison a manifesté son appréciation
bénir. »
chaleureusement. Une mère de jeunes enfants en
UNE COLLABORATION AVEC LA VILLE
vent d’air frais… un beau cadeau inattendu. » Certains
Une relation de confiance a été établie avec les autorités de Plessisville. Le maire, rencontré dès le début, s’est montré très favorable aux intentions de l’Église, qui a ensuite approché les organismes communautaires existants pour connaître les besoins non répondus et obtenir des contacts. La résistance venant de la peur de l’endoctrinement a rapidement fait place à la confiance. L’opération J’aime mon voisin (JMV), consistant à « aimer concrètement et gratuitement nos voisins en s’aidant les uns les autres » a alors vu le jour et sa réputation s’est étendue à travers la région. Pour inciter tous les citoyens à participer et éviter que l’aspect « religieux » ne devienne un obstacle, JMV ne s’associe pas directement à l’Église.
L’AMOUR EN ACTION Un vent d’amour balaie la ville de Plessisville chaque été depuis 2011 et la popularité croissante a fait passer l’opération de deux à trois semaines. Des gens remplis d’amour pour leurs prochains donnent du temps pour effectuer divers travaux chez des personnes ou organismes s’étant au préalable inscrits sur le site du projet. Le journal local et la radio encouragent la population à s’impliquer comme bénévoles. L’aide apportée par les équipes va de l’entretien ménager au cordage de bois, en passant par le lavage de fenêtres, la tonte de gazon, le désherbage de plates-bandes, la réparation de clôture ou de patio, le sablage et la peinture. Mais l’objectif demeure toujours d’impacter des vies et non des bâtisses. À l’été 2014, une cinquantaine de bénévoles, dont le maire de la ville, ont w w w. ja i m em o n v o i s i n . o rg
UN IMPACT SUR LA COMMUNAUTÉ
en prenant le temps de connaître les gens, on découvre
aidé 30 familles et deux organismes à but non lucratif.
manque de temps a confié « l’aide a été comme un insistent pour donner de l’argent en échange des services reçus. Puisque J’aime mon voisin tient à ce que l’aide reste gratuite, les dons sont entièrement redirigés
vers
un
organisme
communautaire
soutenant une banque alimentaire, dans l’optique de donner au suivant.
UN IMPACT SUR L’ÉGLISE
Les dirigeants de l’Église souhaitent que les membres développent une compassion pour leurs semblables et une attitude de serviteurs. « Le but de l’action sociale n’est pas d’amener le monde à l’Église, mais d’amener l’Église dans le monde », répète Steve. L‘un des objectifs pour les bénévoles chrétiens est de présenter l’Évangile. Mais ceci se fait de façon naturelle quand l’occasion est favorable, sans pression. Même si l’opportunité de parler de Jésus n’est pas au rendez-vous, le but est atteint à chaque visite puisque l’opération n’est pas motivée par le nombre de conversions, mais par une démonstration d’amour en action. « Ultimement, on veut que les gens voient l’amour de Dieu ». « Les jeunes chrétiens veulent vivre une foi authentique, concrète. Au début, on constatait davantage de résistance chez les croyants plus matures. Mais aujourd’hui, 100 % de l’Église met la main à la pâte, que ce soit par la prière, la préparation de repas pour les bénévoles, le recrutement ou le travail sur le terrain » affirme Steve. Quelques groupes Connexion (cellules maison) adoptent des « clients » et poursuivent leur action sociale au-delà des dates du programme officiel. Puisque les gens se montrent suspicieux envers les religions institutionnalisées,
200 OUVRIERS FORMÉS
averti. Comme partout ailleurs, en regardant de près et
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un travail de longue haleine peut s’avérer plus productif pour l’Évangile que le porte-à-porte. Les pasteurs ne voient pour l’instant aucune relation directe entre JMV et la croissance numérique de l’Église : aucune conversion n’a été rapportée et aucun nouveau baptême n’a eu lieu comme fruit direct (des baptêmes ont eu lieu, mais pas directement reliés à JMV). Mais il note que des gens sont ouverts à effectuer un cheminement personnel pouvant mener à une décision pour Dieu.
Il est convaincu de la nécessité pour l’Église d’offrir des plateformes permettant de mettre l’Évangile en action, parce que la justice sociale en découle directement. La question qu’il pose est « formet-on des disciples vivant pour le monde ou centrés sur l’Église? » Il appuie la volonté de SEMBEQ de traduire des ouvrages significatifs sur le sujet et d’aborder ce thème de façon explicite dans les cours.
LA CONTRIBUTION DE SEMBEQ En tant que diplômé de la première cohorte de SEMBEQ, Steve a partagé comment le cours Philosophie du ministère a eu une influence énorme sur lui et son ministère. Il est reconnaissant de voir les changements que François Turcotte a faits avec son nouveau cours, L’Église et sa mission. Il approuve également l’initiative de SEMBEQ d’exiger ce cours pour tous les élèves dans le programme du baccalauréat. D’ailleurs, il a également été influencé par la lecture et l’écoute de Tim Keller et à travers la lecture du livre Quelle est la mission de l’Église (qui sera bientôt publié par les Éditions cruciforme) par Kevin DeYoung et Greg Gilbert.
Le ministère JBEQ chapeaute dorénavant l’opération qui prend de l’expansion. « Notre rêve est de voir JMV se répandre à travers le Québec », déclarent Karl Fortin et Steve Cloutier. En 2014, trois Églises supplémentaires ont participé, soit celles de Granby, Saint-Césaire et LaSalle, tandis que cinq autres envisagent de s’ajouter en 2015! Quelle belle mise en pratique du passage Actes 20.35 « Je vous ai montré de toutes manières que c’est en travaillant ainsi qu’il faut soutenir les faibles, et se rappeler les paroles du Seigneur, qui a dit lui-même: il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. »
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LE PROJET FAIT DES PETITS
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JACOB MATHIEU & LA JUSTICE SOCIALE L’Église Ecclésia de Saint-Jérôme a intentionnellement choisi un édifice au centre-ville dans le but de servir les besoins de la ville.
MAÎTRISES ET DOCTORAT 8
La centralité de l’Église dans la formation SEMBEQ demeure ce que
préciser les objectifs. Il croit en l’importance de se questionner sur
Jacob Mathieu a le plus apprécié durant son baccalauréat. « Dieu
le rôle de la justice sociale dans la mission de l’Église : l’implication
travaille à travers son peuple, à travers une communauté. » D’abord
communautaire est-elle facultative ou essentielle? L’action sociale
interpellé par l’action communautaire dans des organismes para
est-elle un mandat biblique ou une conséquence naturelle? Jacob
ecclésiaux, le pasteur de l’Église de St-Jérôme croit maintenant que
partage : « Mes décisions en tant que pasteur sont bien entendu
l’Église est l’agent principal que le Seigneur utilise pour prendre soin
influencées par mes valeurs quant à la justice sociale, que ce soit sur
des gens.
le plan de la direction de l’Église, des messages prêchés, du budget,
SE QUESTIONNER SUR LA JUSTICE SOCIALE
D’après lui, il faut développer de nouvelles façons de penser en tant
Jacob a décidé de poursuivre une maîtrise à SEMBEQ sur l’importance
du coaching avec mes protégés ou des groupes de disciples. » que chrétiens et en tant qu’Église. Les leaders de petits groupes sont
de la formation du cœur dans la formation de disciples. Il est donc
formés pour mobiliser leurs participants à être des missionnaires
sensible aux moyens utilisés dans cette formation et veut en
dans leur quartier.
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Remplir un bol. Les visiteurs achètent pour 20 $
RÉPARER LE TISSU SOCIAL DE LA VILLE « L’histoire du monde commence dans un jardin et finit dans une ville. » L’Église de Saint-Jérôme a intentionnellement choisi un édifice au centreville dans le but de servir les besoins de la ville. « Nous ne voudrions jamais servir un bâtiment, mais nous aspirons plutôt à ce que le bâtiment serve la mission de Jésus-Christ dans la ville… Le centre-ville reste peuplé de gens démunis financièrement et aux prises avec des problèmes de santé … Nous croyons que la vie fascinante de Jésus-Christ, sa mort par crucifixion et sa résurrection trois jours plus tard ont le pouvoir de bouleverser nos vies et notre ville. » Dès le début, la discussion a été entamée avec les organismes communautaires déjà en place dans un effort de tisser des liens et de travailler conjointement.
Jusqu’à
maintenant,
l’Église
poursuit l’objectif d’être leur « vache à lait » en leur fournissant des bénévoles compétents et intègres. Ces derniers ont mérité le titre de
des bols de céramique, donnés par des potiers de la région, remplis de soupe, pendant qu’on leur explique les réalités de la pauvreté et la réponse qu’offre l’Évangile. L’argent recueilli sert à distribuer des fruits dans les écoles. Une subvention gouvernementale de 25 000 $ a été octroyée pour aider à mettre en place une cuisine collective s’inscrivant dans un projet plus vaste de rénovation de la partie avant du bâtiment, pour répondre à un besoin encore bien présent dans la ville.
UN IMPACT SUR L’ÉGLISE LOCALE Jacob partage : « Les personnes qui viennent nous voir découvrent une communauté de gens qui ont modelé leur vie et bâti leur famille sur Jésus, selon des principes d’amour, d’égalité et de justice. » On voit beaucoup de pauvreté et de souffrance au centre-ville de Saint-Jérôme. Quelques personnes et familles de l’Église ont fait le choix de quitter la banlieue pour s’établir
« meilleure équipe » lors de la guignolée de
au cœur de la ville afin de s’y impliquer plus
Noël. L’Église met aussi sur pied l’événement
activement et de faire une différence. Les
membres sont confrontés à leur individualisme et sortent de leurs zones de confort. Duane et Miriam Mansveld, missionnaires du Fellowship, ont aidé l’Église à comprendre comment entrer en relation avec les démunis sans se sentir coupable de ne pas pouvoir répondre à tous leurs besoins. La communauté de chrétiens est mieux outillée pour approcher et assister les gens selon leurs spécificités.
SEMBEQ ET LA JUSTICE SOCIALE
Jacob est très reconnaissant que SEMBEQ a mis à jour son programme de formation des futurs pasteurs et d’implanteurs d’églises en vue que l’Église soit en mission dans la ville, tout en leur apprenant à prendre soin de l’Église. «Un pasteur devrait être l’exégète de sa ville», dit-il. Il est également heureux de voir l’intention de SEMBEQ de donner une voix aux praticiens qui œuvrent dans les milieux défavorisés comme les Mansveld, surtout qu’ils sont impliqués à équiper les ouvriers en formation.
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Les chrétiens d’aujourd’hui définissent mission d’une manière plus vaste et plus variée que jamais auparavant. Sommes-nous, en tant que corps du Christ, en route vers le même but ou accomplissons-nous des missions divergentes? Certains proposent que la mission de l’Église consiste à s’opposer à l’injustice, à soulager la souffrance et à s’efforcer d’exprimer l’amour de Dieu pour le monde. D’autres s’inquiètent que l’Église ne perde de vue la centralité de Dieu et insistent sur l’importance de proclamer l’Évangile. Apparemment, le malentendu sur la mission persiste. Kevin DeYoung et Greg Gilbert croient que les croyants évangéliques peuvent parvenir à un consensus sur plusieurs points s’ils emploient des définitions claires et s’ils construisent leur théologie de la mission sur les mêmes fondements bibliques. En expliquant des concepts clés comme le Royaume, l’Évangile et la justice sociale, DeYoung et Gilbert nous aident à rester sur la même longueur d’onde – unis pour une cause commune – afin que nous puissions nous élancer vers la véritable mission de l’Église. « Parmi les nombreux livres récemment parus sur la mission, voici celui qui vous convient, si vous cherchez un ouvrage qui contienne des définitions sensées, une pensée limpide et une écriture lisible, et qui ne vise pas à manipuler la Bible pour valider un certain point de vue doctrinal. Je prie que Dieu s’en serve pour aider plusieurs personnes à découvrir une vision renouvelée de l’Évangile, et une perspective de la relation de cet Évangile avec la théologie biblique et avec ce que nous sommes appelés à accomplir. » D. A. Carson, Professeur de recherche en Nouveau Testament, Trinity Evangelical Divinity School, États-Unis
éditions
cruciforme 10
MAGAZINE SEMBEQ
To be released Summer 2015! À venir dès l’été 2015! For more about reource or to ou order, Pour plus information d’information sur this cette ressource pour please visit www.editionscruciforme.org or www. commander, visitez le www.editionscruciforme.org publicationschretiennes.com ou www.publicationschrétiennes.com
BOUFFE POUR TOUS
JULIE BOIVIN À Longueuil Église de l’Espoir Évangéliq ue Baptiste
« Les gens ont soif des résultats de l’Évangile sans le savoir. On apporte la lumière de Dieu et on offre son amour en action. » Dans un désir de s’impliquer dans sa communauté, l’Église de l’Espoir soutient étroitement le comptoir alimentaire Bouffe pour tous. Chaque semaine, cet organisme distribue des denrées alimentaires à une quarantaine de familles dans le besoin.
DE FIL EN AIGUILLE
On offre à un bénéficiaire de Bouffe pour tous de l’aide pour transporter quelques meubles. Rendu chez lui, l’artiste accepte de montrer ses œuvres à ses bienfaiteurs qui l’invitent alors à souper. De fil en aiguille, la confiance s’établit et des liens se tissent… Une livraison de nourriture chez une dame sans transport l’incite à offrir le thé et la conversation s’engage…
SERVIR DANS UNE BANQUE ALIMENTAIRE
Ce ne sont là que quelques exemples des personnes rencontrées par Julie Boivin. Comme d’autres jeunes de l’Église, l’étudiante de la cohorte Bêta de SEMBEQ, donne de son temps à Bouffe pour tous un mercredi soir sur deux depuis un an et demi, dans le cadre des activités de son petit groupe. Elle accueille les visiteurs et procède aux inscriptions des nouveaux, expliquant le service et validant les besoins. Selon elle, la clientèle, qui compte un bon nombre d’immigrants, présente de grands besoins matériels. Elle est toujours étonnée de l’ouverture des gens à partager leur souffrance et leurs difficultés. Ils ont tous une histoire et traînent pour la plupart un lourd bagage. Ils ne demandent qu’à être écoutés.
Selon Julie, ces personnes vivent beaucoup de solitude et désirent qu’on connecte avec eux.
SUIVRE L’EXEMPLE DE JÉSUS
« Être aimée de Dieu me donne le goût d’aimer les gens et d’entrer dans leur vie. Plus je les connais, plus je désire être en contact avec eux et les aider. » Julie voit le service alimentaire comme un moyen d’évangélisation indirect : « Les gens ont soif des résultats de l’Évangile sans le savoir. On apporte la lumière de Dieu et on offre son amour en action. » Selon elle, le modèle de Jésus nous inspire : « Jésus prenait d’abord soin des besoins des gens, et c’est ce qui les amenait à lui… De prime abord, on n’est pas toujours à l’aise d’aider les autres, mais un ministère d’action sociale organisé ouvre les portes. De plus, vivre dans la communauté facilite les contacts... C’est important de trouver l’équilibre entre l’action sociale et l’évangélisation. »
SUIVRE UNE FORMATION À SEMBEQ L’objectif de Julie, en se joignant à une cohorte de SEMBEQ, consistait à approfondir sa connaissance de son Dieu et sa compréhension de sa Parole. Elle désirait grandir dans sa foi, développer des convictions solides et apprendre à les articuler clairement. Julie est professeure de maternelle. Puisqu’elle évolue dans le milieu de l’éducation, elle ne voulait pas se contenter de fournir des réponses superficielles. Elle souhaitait pouvoir expliquer sa foi de façon rationnelle.
COMPRENDRE SA PLACE DANS L’ÉGLISE
Le premier cours que Julie a suivi, Introduction à l’Église et sa mission (anciennement Philosophie du ministère), a eu un impact considérable sur sa vie en lui faisant réaliser que l’Église demeure l’outil de Dieu pour sa mission. Elle pense que tout le monde tirerait profit de ce cours qui l’a aidée à comprendre sa place dans l’Église. Le cours Théologie pastorale l’a sensibilisée à l’importance de prendre soin des gens. Elle a alors compris que ce rôle n’appartient pas seulement aux pasteurs. « Les morceaux se sont mis en place dans ma tête. J’ai graduellement fait les liens entre les ministères que j’accomplissais et ce que j’apprenais à travers ma formation et mes discussions. » Elle a réalisé l’impact de la centralité de l’Évangile dans sa vie : un Évangile qui sauve et qui sanctifie. La jeune femme est alors devenue plus stratégique et intentionnelle dans ses ministères.
UN MILIEU D’HOMMES?
« Je n’ai jamais été bloquée par le fait qu’il n’y avait que des gars dans mes cours. Le Seigneur m’a montré clairement que je devais suivre des cours en théologie. » Elle pense que femmes et hommes bénéficient également d’une formation théologique. Elle affirme que la place de la femme dans la société et dans l’Église a beaucoup changé au fil des années. Elle est convaincue que toutes sont appelées à servir avec leurs dons et peuvent être formées pour mieux les exercer.
200 FEMMES ÉQUIPÉES
Entretien avec Julie Boivin
MAGAZINE SEMBEQ
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LE CENTRE D’ENTRAIDE MASKOUTAIN Avec ses magasins communautaires et ses centres de distribution alimentaire, le CEM s’implique activement dans la communauté en contribuant à soulager la pauvreté. « DES GENS QUI AIDENT LES GENS, DES GENS QUI AIMENT LES GENS. » « ENSEMBLE ON CEM L’ESPOIR. » Des slogans qui en disent long. Avec ses magasins communautaires et ses centres de distribution alimentaire, le CEM s’implique activement dans la communauté en contribuant à soulager la pauvreté. L’organisme autonome reçoit des milliers de dollars de biens provenant d’entreprises et de gens d’affaires généreux, sans aucune aide gouvernementale. Les trois commerces de St-Hyacinthe, St-Césaire et Granby soutiennent trois banques alimentaires. Paul Marchesseault, rêveur et initiateur du projet de développement, entretient la vision d’ouvrir des CEM partout dans la province. Il souhaite répondre au désir de plusieurs Églises, qui envisagent d’implanter ce modèle dans leur communauté.
20 ÉGLISES ANTIOCHE 12
ENTRETIEN AVEC FRANÇOIS PROVENCHER PASTEUR DE L’ÉGLISE ÉVANGÉLIQUE BAPTISTE DE LA HAUTE-YAMASKA (GRANBY)
NOURRIR DES GENS QUI ONT FAIM
L’Église recevait déjà, depuis plusieurs années, des appels de gens qui avaient faim et se voyaient refuser l’accès aux services officiels d’aide aux démunis. François Provencher témoigne avoir fait l’épicerie à plusieurs reprises pour des gens dans le besoin. Une quinzaine de personnes ont par la suite participé à l’effort malgré le coût personnel élevé. La demande grandissante a finalement justifié l’ouverture du comptoir alimentaire du CEM, le 14 février 2014. Le magasin de vêtements, de meubles et d’articles ménagers d’occasion a quant à lui vu le jour au centre-ville de Granby en janvier 2015 et sert à financer le volet aide alimentaire.
UNE VAGUE DE CONVERSIONS
François est encore ébahi par la vague de conversions qui a déferlé sur la communauté en peu de temps : « Seulement quelques mois après l’ouverture du comptoir alimentaire, l’Église a vu treize professions de foi! Nous donnons une centaine de paniers par semaine au bâtiment, le vendredi, ce qui nous fournit l’occasion de parler avec beaucoup de gens et de développer des relations. »
MAGAZINE SEMBEQ
UN IMPACT SUR L’ÉGLISE LOCALE
D’après François, les membres ont été bousculés dans leurs mentalités et leurs préjugés par l’arrivée de nouveaux convertis aux arrière-plans souvent différents. Ils ont aussi constaté que la formation de disciples nécessitait énormément d’effort. De nouveaux services, tels les groupes de relation d’aide et de travail de suite, ont été mis sur pied. Le pasteur estime qu’environ 50 % des gens de l’Église sont impliqués directement ou indirectement dans l’action sociale, en servant à la banque alimentaire, au magasin, en effectuant des visites, de la relation d’aide ou de la formation de disciples. Il affirme que le CEM, comme moyen de justice sociale, contribue grandement à la sanctification de l’Église. Sans compter que d’autres croyants sont attirés par la vision consistant à prendre soin des gens. François constate que le nouveau plan stratégique de SEMBEQ et ses moyens d’action dénotent une préoccupation pour la justice sociale. Il suggère que « tous les étudiants effectuent un stage pour apprendre à saisir et lire leur milieu, à voir les besoins pour développer une action pertinente à leur environnement. »
ENTRETIEN AVEC DONALD RODIER PASTEUR DE L’ÉGLISE ÉVANGÉLIQUE BAPTISTE DE ST-HYACINTHE
AIDER ET AIMER LES GENS D’après Donald, St-Hyacinthe est un milieu traditionnellement aisé qui compte un nombre croissant de personnes dans le besoin, incluant une population importante d’immigrants qui s’y installent, ce qui en fait une terre d’accueil. Toutefois, la plupart des gens ont surtout besoin de relations, de fraternité et d’amitié.
« Nous étions tous étrangers et dans le besoin. Dieu a envoyé Jésus prendre soin de nous. Nous devons, comme Jésus, prendre soin des gens. Le CEM est un ministère donné par Dieu pour aimer la ville, vivre l’Évangile et entrer en contact avec les personnes qui ne connaissent pas le Seigneur. »
quelque chose de différent à ce monde sans Dieu. Voir le pasteur mettre la main à la pâte et servir au comptoir alimentaire touche bien des personnes et change les perceptions. Le prêt de locaux du bâtiment de l’Église pour quelques cours et pour un camp d’été de deux mois organisé par les Loisirs de Marie-Madeleine représente une autre occasion d’être une bénédiction pour la population de la ville et de faire tomber des barrières qui entravent l’Évangile.
UN IMPACT SUR L’ÉGLISE LOCALE Des bénévoles témoignent que le fait d’aider les personnes en difficulté et de les voir rayonner de joie et de reconnaissance constituent une grande bénédiction. Des membres qui ne s’impliquaient pas dans d’autres ministères ont découvert la joie d’œuvrer auprès des non-croyants après avoir commencé à servir au CEM. Le pasteur Donald Rodier lui-même en constate les bienfaits dans sa vie :
déjà en place depuis une quinzaine d’années. Un comptoir alimentaire
« Ma participation au comptoir alimentaire les vendredis a enrichi ma vie et changé ma vision du ministère. Les gens s’ouvrent et partagent leurs souffrances et je suis sensibilisé à leurs besoins. »
Mais la fermeture d’un magasin d’occasion dans la région a motivé
Tout en représentant un moyen d’amener l’Évangile aux individus, elle en est un fruit : la justice sociale constitue l’Évangile en action.
La création du CEM vient davantage d’un désir de l’Église d’aider les
démunis et d’entrer en contact avec les gens que d’un besoin criant de
la population. Un ministère de distribution gratuite de vêtements était a d’abord vu le jour et a reçu un accueil très positif de la communauté.
Paul, le visionnaire de ce ministère, à mettre également sur pied un vestiaire économique et un magasin de meubles et d’articles ménagers,
pour soutenir le comptoir alimentaire et la distribution de paniers de nourriture offerts à peu de frais et parfois même gratuitement.
DE NOUVELLES RELATIONS AVEC LES AUTORITÉS DE LA VILLE, LES ORGANISMES ET LES CITOYENS
Le CEM a établi des liens avec les services gouvernementaux et
municipaux tels le CLSC, la maison de la famille des Maskoutains, et d’autres organismes d’entraide de la ville qui lui envoient des personnes
dans le besoin. Il accueille également des individus, jeunes ou adultes,
effectuant des travaux communautaires ou compensatoires et des personnes déficientes en processus de réinsertion sociale. Cet important
organisme de justice sociale bénéficie d’une reconnaissance des autorités de la ville et jouit d’une réputation très favorable, qui rejaillit automatiquement sur l’Église Évangélique Baptiste de St-Hyacinthe.
L’ÉVANGILE EN ACTION OUVRE DES PORTES
Le comptoir de distribution d’aliments se trouve dans le bâtiment
de l’Église dont les portes sont ouvertes au public et aux bénévoles
provenant de tous les milieux. Quelle belle occasion d’aimer les gens en prenant le temps de leur parler, de les écouter et de les servir! Les
bénéficiaires de l’aide offerte sont exposés à l’Évangile en action. Ils sont à même de poser des questions sur la religion et la foi, ce qui ouvre toute grande la porte à l’évangélisation. Les croyants bénévoles ont l’occasion
de présenter la Bonne Nouvelle et les personnes qui montrent un intérêt sont invitées à se joindre aux rencontres de l’Église.
« Les gens viennent vers nous au lieu que nous allions frapper à leurs
portes. Ils se sentent accueillis et aimés. Les individus autour de nous ont
besoin d’une guérison spirituelle, mais on doit d’abord prendre soin de leurs carences matérielles et émotionnelles. Aimons-les comme Jésus le faisait. Il allait de lieu en lieu faisant le bien, et les gens se greffaient à lui. »
— Gilles Tessier, pasteur adjoint à St-Hyacinthe et aumônier de CEM Les témoignages abondent de la part de nos bénéficiaires quant à
« l’accueil inimaginable », au sentiment d’être aimé et accepté, à la
chaleur humaine « pas trouvable au supermarché ». Le CEM offre
MAGAZINE SEMBEQ
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DYNAMIQUE DU CHANGEMENT BIBLIQUE
La sagesse que nous espérons apprendre implique à la fois la compréhension et l’aptitude à appliquer cette compréhension de la « rédemption » et du « salut » à notre propre vie et à celle des autres. Comment le « fruit de l’Esprit » remplace-t-il la perversité? Comment la sagesse supplante-t-elle la folie et l’ignorance? Comment est-il possible que des personnes obstinées et damnées deviennent les « bienheureux » ? Semaine après semaine, nous aborderons ces questions pratiques provenant de nos propres vies, des personnes avec qui nous travaillons, des études de cas et des Écritures.
Tutrice adjointe : Louise Leblanc
Professeur : David Powlison
Crédits : 3,0 cr
David Powlison est directeur de la faculté à la CCEF. Conseiller depuis plus de trente ans, il a écrit de nombreux articles sur le counseling biblique et la relation qui existe entre la foi et la psychologie.
Lieu : Église Évangélique Baptiste de Chambly 1310, rue Barré Chambly (Québec) J3L 2V5
Lieu : Sur le web Dates : Septembre à décembre Début : 14 septembre 2015 Horaire : Flexible – 3 heures par semaine sur le web Prix : 370 $ Cette formation n’est pas offerte sans crédits
THÉOLOGIE BIBLIQUE DE L’ADORATION
Dates : 12 sept., 3 oct., 7 nov., 5 déc. 2015 et 16 jan. 2016.
Qu’est-ce que l’adoration? Que nous enseigne la Bible au sujet de l’adoration dans son expression personnelle et collective? Que pouvons-nous apprendre sur ce thème si important pour nous-mêmes, la vie de nos Églises, nos cultes et nos célébrations, tout en conservant un bon fondement théologique? Ce cours tentera de répondre à ces questions par l’étude d’une théologie biblique de l’adoration à travers les Écritures.
Horaire : Samedi 8 h 30 à 16 h 30
Professeur : André Constant
Crédits : 3,0 cr
André est pasteur à l’Église chrétienne du Plateau à Gatineau depuis plus de 31 ans. Marié et père de 3 enfants maintenant adultes, il a une passion pour la Parole de Dieu et pour tout ce qui touche la musique, la louange et la célébration de Dieu dans la vie de l’Église. Il a obtenu son baccalauréat en théologie à SEMBEQ de même que sa maîtrise en études pastorales en 2010.
Prix : 240 $ avec crédits + les notes 195 $ sans crédits + les notes
COACHING AU FÉMININ
Le coaching au féminin est une formation d’apprentissage ayant pour but d’aider les femmes à appliquer les valeurs des saintes Écritures dans leur vie. Il s’adresse aux femmes et jeunes filles désireuses de se laisser transformer par Dieu et d’être un instrument de changement pour une autre sœur. C’est le concept fondamental de notre séminaire qui vise à développer un équilibre sur les plans du caractère, des connaissances et des compétences.
Lieu : SEMBEQ 9780, rue Sherbrooke Est Montréal (Québec) H1L 6N6
Professeure : Monique Saulnier
Horaire : 9 h 30 à 17 h 30
Sauvée depuis 1978, Monique a achevé ses études théologiques avec SEMBEQ en 2004. Elle est mariée depuis 42 ans, mère de trois enfants et grand-mère de huit petits-enfants. La croissance personnelle dans la foi est sa motivation tant pour sa vie que celle des autres. Elle désire voir les femmes devenir de plus en plus libres d’elles-mêmes et actives pour de multiples ministères évangéliques dans leur Église locale.
Crédits : 1,5 cr
Lieu : Église Évangélique Baptiste de Shawinigan-Sud 2500, chemin Lamothe, R.R.1 C.P. 1315 Shawinigan-Sud (Québec) G9N 6T5
Dates : 20-22 août 2015
Prix : 120 $ avec crédit + les notes 97,5 $ sans crédit + les notes
COUNSELING BIBLIQUE ECCLÉSIASTIQUE
Dates : 21-26 sept. 2015
L’Évangile permet le changement dans les vies : nous traiterons de l’application pratique de cette vérité dans notre ministère. Certains d’entre nous ont déjà appris comment employer l’Évangile pour aider les autres à changer. Nous découvrirons maintenant comment appliquer ce modèle centré sur l’Évangile dans le contexte où Dieu produit principalement ces changements : nos relations au sein du corps de Christ. Nous étudierons donc durant ce cours une ecclésiologie pratique.
Horaire : 9 h à 17 h
Professeur : Tim Lane
Crédits : 3,0 cr
Le Dr Timothy S. Lane est directeur général de l’Institute for Pastoral Care, fondé en 2014. Il est aussi pasteur à la Presbyterian Church in America (PCA) depuis 1991. Il est l’auteur et le co-auteur de plusieurs livres dont Changer vraiment : comment? et Les relations : des bénédictions compliquées. Il a aussi écrit plusieurs publications sur divers aspects du counseling biblique.
Prix : 240 $ avec crédits + les notes 195 $ sans crédits + les notes
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Instructeur : Matthieu Caron
MAGAZINE SEMBEQ
LES COURS SEMBEQ
A.2015/H.2016 COURS EN COHORTE
ALPHA
BÊTA
GAMMA
SHAWINIGAN
SEMBEQ
SEMBEQ
Rosemont
Shawinigan-Sud
Évangélisation
Prédication biblique
Gérer sa vie et coaching
Évangélisation *
Introduction à l’Église et sa mission
Apologétique
Fondement de l’interprétation
Éthique
Cours ouverts à tous
LIEU AUTOMNE 2015
29 août, 26 sept., 24 oct., 28 nov., 19 déc.
HIVER 2016
9 janv., 6 fév., 5 mars, 9 avril, 7 mai, 11 juin
* Aura lieu les 12 sept., 3 oct., 24 oct., 7nov., et 19 déc.
COURS
DATES
PROFESSEUR
CRÉDITS
Dynamique du changement biblique
Septembre à décembre
D. Powlison
3,0
Venir en aide aux relations
Septembre à décembre
E. Welch
3,0
Théologie biblique de l’adoration
Septembre à janvier
A. Constant
3,0
Exégèse grecque I
Septembre à décembre
B. Karleen
3,0
Coaching au féminin
20-22 août
M. Saulnier
3,0
Initiation à la recherche
24-27 août
N. Charest
2,0
Counseling biblique ecclésiastique
21-26 septembre
T. Lane
3,0
Philosophie chrétienne de la femme Microprogramme
18-19 sept. et 13-14 nov.
M. Saulnier
1,5
Les classiques chrétiens Microprogramme
8-9 octobre
M. Haykin
3,0
Contextualisation
14-16 oct. et 4-5 déc.
C. Ott
3,0
Formation LOGOS
20-21 octobre
J. Murphy
Sans crédit
Relation d’aide (Priscille -Groupe 1)
27-29 octobre + rencontres virtuelles
M. Caron
3,0
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nouvelle terre N
A
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R E L
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G
O
E
H
L
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renouvellement
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IQ
PS
G IQ
UE
SP
IR
IT
paix
U
EL
L’ÉVANGILE RAYONNE PARTOUT OÙ LE PÉCHÉ A EU SON IMPACT
SO
amour
nouveaux cieux
réconciliation
sainteté relation
cohésion gloire
abris
justice
santé
équilibre harmonie
paix
protection cohésion
9780, RUE SHERBROOKE EST, MONTRÉAL, QUÉBEC, CANADA, H1L 6N6 (514) 337-2555
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