SEMBEQ magazine AUTOMNE 2016 - n°6
Numéro 1 de 3 sur les principes fondateurs du séminaire
FOR mER par l'Église
Section spéciale: Passation du bâton
Table des matières
Mot du directeur p.2 | Deux François, une transition p.3 Avant tout des bergers p.8 | Les directeurs de SEMBEQ p.10 Campagne de financement spéciale p.12 NouvelleS P.14 | Le caractère spécifique de SEMBEQ P.16 Seigneur, nous t’en supplions, pousse tes ouvriers à te servir P.19 Nous ne sommes pas les premiers P.24 | Une affaire d’équipe P.26 Cours spéciaux P.28 | Liste de cours P.29
Nous rêvons de contribuer à bâtir une province solidaire à travers un mouvement de l’Évangile qui engendre des conversions personnelles, des communautés en mission, une société de plus en plus juste et le renouvellement de la culture dans le Québec et la francophonie.
MOT DU DIRECTEUR
Voici le ministère de SEMBEQ : former des « Timothée » qui passeront le bâton à d’autres. Aujourd’hui, SEMBEQ vit son propre paradigme au sein de sa direction. Le moment est venu pour François Picard de me céder la direction générale pour que je poursuive la course qu’il a commencée en prenant lui-même le bâton il y a 15 ans. C’est Paul qui mandate Timothée. Quelle grâce et quel défi ! Je travaille côte à côte avec François depuis plus de neuf ans. Il a voulu que nous partagions le même bureau pour pouvoir mieux me coacher et favoriser ma croissance. Ensemble, nous avons vu Dieu à l’œuvre. Je prie que notre Père céleste continue à bénir le ministère de SEMBEQ, comme il l’a fait dans les 43 dernières années, et qu’il me guide dans mon nouveau rôle, pour sa gloire. Un homme sage m’a dit un jour qu’il faut répéter souvent parce que nous avons besoin d’entendre une information plusieurs fois pour pouvoir l’intégrer. C’est pourquoi nous avons décidé de mettre l’accent, dans ce numéro et les deux suivants, sur ce qui distingue notre séminaire dans ses fondements. Alors que le présent numéro a pour thème le mandat de l’Église de former des ouvriers, nous y consacrons une section spéciale à la passation du bâton. Bonne lecture ! François Turcotte Directeur général
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Deux François, une transition Former par l’Église
C’est dans ce bureau partagé, symbole même de l’ADN de notre famille d’Églises, que j’ai rencontré les deux François pour discuter de leur parcours, de leur dynamique de coaching et de la façon dont ils se préparent suite à la nomination de François Turcotte comme nouveau directeur général du séminaire. Mais qui connaît un peu François Picard sait bien que cette transition avait commencé en 2000… lors de sa propre nomination comme directeur général. Voici leur histoire et quelques-unes de leurs recommandations… Être intentionnel pour la multiplication Sa requête semblait curieuse aux yeux du conseil administratif. François Picard, nouvellement nommé DG, faisait la demande d’avoir un protégé pour prendre sa place. Pensait-il déjà partir ? Non. Mais il avait appris plus d’une chose de son mentor Jacques Alexanian, dont l’importance de transmettre le dépôt. « C’est important d’en avoir la conviction dès le début. De penser à sa succession. De se poser la question “Pourquoi suis-je ici ? ” Pour mon propre avancement ? Ou pour celui de l’Évangile ? », exhorte F.P. « Il ne faut jamais faire le ministère tout seul et il faut s’entourer dès le début. Après tout, Jésus a recruté ses disciples au début de son ministère, pas vers la fin ! » Chaque visite des locaux de SEMBEQ suscite une même question. On la posait déjà lorsque le bâtiment était sur le boulevard Gouin, et elle résonne encore aujourd’hui, dans les bureaux de la rue Sherbrooke : « Quoi ? Vos deux directeurs partagent le même bureau ? » Un employé répondrait alors un peu amusé : « Eh oui, les François — Picard (F.P.) et Turcotte (F.T.) — ne partagent pas seulement leur prénom, mais aussi leur espace de travail. C’est un peu mélangeant pour l’équipe, mais on finit par se comprendre. » Avec fierté, et en faisant référence à la relation de Paul et Timothée, on ajouterait : « C’est le principe Timothée en action : François Picard voulait avoir un protégé avec lui dès le début, afin de le préparer pour le jour où il lui passerait le bâton. »
Bien choisir son protégé C’était donc un sujet de prière pour F.P. et éventuellement, François Turcotte (F.T.) est apparu sur son radar. Après avoir passé 5 ans comme pasteur à Fermont, F.T. arrivait en 2000 dans la région pour s’occuper de l’Église de Saint-Hyacinthe. Il put donc être graduellement intégré et mis à l’épreuve dans la vie et les projets de SEMBEQ. Entre autres, il fut président du conseil administratif, professeur et membre de l’équipe de révision du curriculum. Puisqu’il démontrait les qualificatifs recherchés, F.T. rejoignit officiellement les rangs de SEMBEQ en 2007 à temps partiel, pour devenir directeur des études à temps plein en 2010 et directeur général adjoint
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L’importance d’une relation claire et de confiance La relation des François était claire et l’engagement réciproque. F.P. ne pouvait pas promettre le poste de DG, mais il allait faire ce qu’il pourrait pour qualifier son protégé. De toute façon, F.T. n’aspirait pas à devenir DG. Il voulait plutôt apprendre et servir là où le Seigneur le guiderait. Ils ont dès lors intentionnellement partagé leur espace de travail… et du coup leur vie de façon plus personnelle. Le protégé pouvait voir, apprendre et même poser des questions concernant le travail et la vie de son mentor. Ce n’est pas sans émotion que F.P. partage sa reconnaissance pour le respect et l’humilité de son ami, F.T., de qui il s’est toujours senti honoré alors qu’il était témoin de ses pires défauts !
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Former par l’Église
Célébrer et protéger son Timothée
Passer le bâton
En plus d’ajuster ses interventions selon sa croissance, F.P. souligne à quel point il est important pour le coach d’assurer la protection de son protégé tout en lui accordant le droit à l’erreur. Certaines faiblesses seront identifiées et il faudra alors chercher des solutions. F.T. n’échappa pas à cette imperfection, mais put mettre en place des programmes et des équipes pour bâtir des projets. Dans leurs cas, plusieurs tristes épreuves familiales chez F.P. forcèrent F.T. à prendre un rôle plus décisionnel. Il était prêt. Aussi, d’autres dossiers lui furent confiés, tels que le développement de la vision et du plan stratégique.
Comme Jacques Alexanian l’a fait pour lui, François Picard souhaite se retirer pour laisser la place à François Turcotte, tout en restant disponible pour l’aider au besoin. « C’est quelque chose qui est difficile dans nos Églises, de donner les clés et de s’asseoir dans le siège du passager. » Aussi, pour assurer la continuité du rôle et la mise en place du nouveau leader, il est « important que le successeur ne soit pas imposé, mais plutôt recommandé et qu’il passe par le processus d’embauche habituel. » D’ailleurs, la candidature de F.T., quoique fortement recommandée par F.P., fut évaluée avec soin par un comité de sélection. « Je ne suis pas François Picard. Je n’ai pas ses dons. Il fallait vraiment chercher à comprendre quelle était ma place », ajoute F.T.
La deuxième chaise du bureau des directeurs restera vide volontairement. « Elle nous rappellera l’urgence de me trouver un protégé » partage F.T. « Aussi, ajoute F.P., il faudra accepter que certains dossiers du séminaire soient « négligés »… ce sera un mal nécessaire pour nous rappeler l’urgence et l’importance de prier pour combler les nouveaux postes vacants. »
François Turcotte assume maintenant toutes les responsabilités de la direction jusqu’à l’embauche de son prochain protégé et directeur des études. François Picard lui, devient le nouveau coordonnateur du coaching et s’est installé dans un nouvel espace de travail. Il coachera les coachs et nous invite à prier avec lui pour le recrutement de tuteurs des nouvelles cohortes.
Jessica Healy
S’y préparant depuis de nombreuses années, F.T. entre en poste avec beaucoup d’humilité et d’ambition pour le séminaire. « Je veux garder Sembeq sur ses valeurs fondamentales » confiet-il. Pour ce, il poursuivra les démarches de l’accréditation, du renouveau du curriculum ainsi que des moyens de communication pour mieux rejoindre les étudiants, les partenaires et la société. François travaille aussi activement de très près avec les autres directeurs de l’Association afin de mobiliser et servir ensemble et toujours mieux nos Églises dans leur mandat. « Suppliez le Seigneur avec moi pour qu’il nous guide dans ces transitions et pour qu’il nous envoie des ouvriers pour Sa moisson. » ajoute-t-il.
J’ai eu le privilège de travailler sous leur direction pendant plusieurs années. Je les ai vus ensemble prier, réfléchir, rêver, planifier… tout comme j’ai pu les voir gérer leurs désaccords. J’ai aussi rapidement constaté qu’ils partageaient plus qu’un espace de travail, mais un lien d’amitié que seule l’œuvre de l’Esprit peut générer. Avec courage, esprit de sacrifice, transparence, humilité, confiance et affection réciproques, les François incarnent la dynamique du coaching. « Le coaching est le poumon de SEMBEQ et nos Églises », répètent les deux François. « Nous devons le modéliser ! »
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Avant tout des bergers:
Les leaders de SEMBEQ, modèles de soins pastoraux
Depuis l’époque des Apôtres, les Églises locales ont eu besoin d’hommes capables de prendre soin des âmes au sein du peuple de Dieu, c’est-à-dire des bergers. Pierre a appelé les anciens à « f aire paître le troupeau de Dieu » (1 Pierre 5.1-2). Les premiers auteurs chrétiens, notamment Grégoire de Nazianze (ou Naziance) et Jean Chrysostome, ont considéré avec soin le rôle pastoral et la profonde responsabilité qui incombe à ceux qui reçoivent une telle charge [1]. Les pasteurs devaient être des hommes en mesure de veiller sur les âmes des croyants rachetés par le Seigneur lui-même.
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Former par l’Église
Depuis ses débuts en 1974, le Séminaire Baptiste Évangélique du Québec (SEMBEQ) a obéi à l’impératif de former des pasteurs et d’autres leaders, hommes et femmes, pour prendre soin du peuple de Dieu dans l’Église locale où ils servent. Cette préoccupation a défini la mission de SEMBEQ qui est la suivante : SEMBEQ existe dans le but d’aider les Églises locales (de l’Association d’Églises Baptistes Évangéliques au Québec) et leurs leaders à former leurs anciens/ pasteurs, diacres et autres leaders actuels et futurs, en instruisant activement les croyants par les divers ministères de l’Église locale.
À SEMBEQ, on croit que le séminaire n’a pas pour seul but de favoriser la formation des pasteurs et des leaders et de les équiper pour qu’ils prennent soin des âmes de ceux qu’ils sont appelés à servir. Les leaders du séminaire doivent également être des modèles de ce service. Bien que cette réalité ne soit pas forcément évidente pour l’observateur externe, les progrès du séminaire sont en grande partie attribuables au critère clé qui guide le choix de ses leaders. Les professeurs, les membres du conseil d’administration, et particulièrement le directeur général et le coordonnateur du coaching sont d’abord choisis en raison de leur aptitude à incarner le soin pastoral dans l’Église locale.
Pour accomplir sa mission, qui consiste à aider les Églises à former leurs leaders, SEMBEQ s’est fixé une priorité qui, si elle n’est pas exprimée par écrit, est tout de même comprise par tous ceux qui assument une responsabilité de leader au séminaire : pour faire partie du leadership de SEMBEQ, le service au sein du leadership d’une Église locale doit déjà constituer un acquis. Il est convenu que les leaders du séminaire seront membres du conseil d’anciens d’une Église locale de l’Association en même temps qu’ils exercent leur ministère à SEMBEQ. Ce rôle inclut bien sûr la prédication publique et l’enseignement des Écritures, mais également l’éventail complet des activités pastorales nécessaires au soin de la congrégation. Les hommes à qui incombe la responsabilité de former les leaders émergents doivent avoir eux-mêmes expérimenté les défis auxquels ces derniers devront faire face dans le ministère. La capacité d’être soi-même un modèle pastoral est soulignée lors de la sélection des candidats pour le service au séminaire. Cette qualité est requise non seulement chez les leaders qui sont employés à plein temps, mais également chez les membres du conseil d’administration et, dans la mesure du possible, chez l’ensemble des professeurs, incluant ceux qui enseignent la Bible et la théologie. De façon générale, un homme doit avoir une expérience pastorale préalable et un cœur pour le
ministère pastoral afin d’être choisi pour exercer un ministère à SEMBEQ. Les leaders qui s’engagent au séminaire doivent répondre à plusieurs attentes précises relatives au soin pastoral. D’abord, tel que nous l’avons indiqué, ils doivent déjà exercer avec dévouement le ministère pastoral au sein d’une Église locale particulière de l’Association, habituellement à titre d’ancien. À SEMBEQ, on considère que la transition vers un poste de direction au séminaire peut facilement mener à une perte de sensibilité en ce qui a trait aux complexités et aux défis du ministère pastoral. Pour éviter qu’une séparation se produise entre l’individu et la vie courante de la communauté des croyants, les leaders du séminaire doivent faire partie d’une équipe pastorale dans laquelle ils s’impliquent directement dans les soins pastoraux. Ainsi, leur participation au leadership des anciens ne peut se limiter à leur présence à une réunion mensuelle. Elle doit également inclure un ministère de berger auprès d’individus précis. Puisque la responsabilité des leaders du séminaire déborde la sphère de l’Église locale, les attentes quant à leur engagement dépassent également le cadre d’une Église particulière pour inclure un ministère pastoral envers d’autres individus : notamment les leaders émergents et certains pasteurs de l’Association moins expérimentés dans le
ministère. D’une part, ils auront l’occasion de s’occuper de pasteurs plus jeunes en participant régulièrement à des rencontres d’ouvriers, des conférences et des retraites organisées par l’Association. D’autre part, ils formeront des leaders en s’impliquant dans le coaching d’étudiants du parcours Immersion, en participant aux cohortes de SEMBEQ et par des contacts informels lors d’événements au sein de l’Association. Si l’on considère tout ce que comportent à la fois les attentes du ministère pastoral au sein de l’Église locale et le soin des âmes des leaders établis ou en formation, il va sans dire que l’implication pastorale directe d’un leader du séminaire occupe une large part de son ministère. Bien que le séminaire ne détermine pas de pourcentage précis du temps que ses leaders devraient consacrer à s’occuper des autres, on peut estimer que chacun y emploie un quart à un tiers de son temps. SEMBEQ existe pour former des pasteurs et des leaders qui sont en mesure de veiller sur les autres membres de l’Église. Depuis leur premier contact avec le séminaire et durant toute la durée de leur formation, qui s’échelonne souvent sur presque une décennie, les leaders émergents côtoient constamment des hommes qui incarnent le rôle pastoral. Ce n’est pas toujours facile. L’apôtre Paul évoque les « luttes au-dehors, craintes au-dedans » associées au ministère.
Pat Murphy [1] Au cours des six premiers siècles de l’histoire de l’Église, certains auteurs se sont penchés sur la question importante du rôle pastoral. Entre autres, Grégoire de Nazianze (vers 329 — 25 janvier 389 ou 390), Apologie de sa fuite ; Jean Chrysostome (vers 347 — 407), Six livres sur le sacerdoce ; Ambroise (vers 340 — 4 avril 397), Sur les devoirs des ministres sacrés ; Grégoire le grand (vers 540 — 12 mars 604), Règle pastorale. Ces ouvrages sont disponibles [en anglais] sur le site Christian Classics Ethereal Library : http://www.ccel.org/.
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LES DIRECTEURS DE
Jacques Alexanian
1974 - 1999
Benoît Rancourt
1999 - 2000
François Picard
2000 - 2016
François Turcotte
2016 -
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Un visionnaire
Des partenariats
Nos besoins
Fondateur et premier directeur général de SEMBEQ, Jacques Alexanian, missionnaire, visionnaire et apôtre, avait compris le besoin de former des ouvriers au Québec pour prendre la relève de nos pionniers. Il a saisi l’occasion offerte par Dieu de lever une armée en fondant un séminaire. Depuis la naissance de SEMBEQ, il a aussi vu le cœur des gens qui aiment le Royaume de Dieu et qui sont prêts à se sacrifier, à se donner eux-mêmes pour que leur travail porte du fruit.
C’est pourquoi Jacques a décidé d’établir un programme de partenariat avec SEMBEQ offrant aux gens la possibilité de faire des dons mensuels préautorisés. Nous comptons actuellement 82 partenaires engagés à soutenir le séminaire au moyen de retraits automatiques bancaires ou par carte de crédit. Leurs dons totalisent actuellement 3 330 $ par mois. Ces fidèles partenaires assurent une entrée de fonds de base sur laquelle SEMBEQ peut bâtir. Ils font une différence !
La passation du bâton de directeur général à François Turcotte et la croissance de SEMBEQ entraînent une augmentation de nos besoins financiers. Nous aimerions combler le soutien de François et devenir plus autonomes en augmentant le nombre de partenaires québécois soutenant notre séminaire. Nous visons des engagements mensuels totalisant 50 000 $ par année, par la grâce de Dieu. Nous lui demandons de susciter au moins
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nouveaux partenaires mensuels partenaires augmentant leur soutien actuel
nouvelles Églises s’engageant à soutenir SEMBEQ Églises augmentant leur soutien actuel
Former par l’Église
Nous célébrerons la mise à part de François Turcotte comme directeur général de SEMBEQ lors d’une soirée spéciale, le 14 octobre, au cours de laquelle nous aimerions annoncer le montant recueilli à cette date. Merci de considérer votre engagement financier en plaçant ce besoin devant Dieu. Merci d’être co-ouvrier avec nous pour la croissance du Royaume en soutenant SEMBEQ et l’œuvre de Dieu par la prière.
Vous, qui croyez à l’importance de former des ouvriers pour atteindre le Québec par l’Évangile ; qui tirez profit de l’enseignement de la Parole par un pasteur/ancien formé par SEMBEQ ; qui bénéficiez actuellement d’une formation ou êtes diplômés à SEMBEQ ; qui croissez dans votre marche chrétienne et avez le privilège d’être instruits par des enseignants de réputation internationale en assistant à des cours ou conférences de SEMBEQ ; Engagez-vous à soutenir le séminaire de votre association d’Églises en reconnaissance à Dieu pour votre Église et votre pasteur ;
30 $ 40 $
par mois recevra en cadeau le livre L’essentiel dans l’Église, de Colin Marshall et Tony Payne. par mois recevra un billet gratuit pour une conférence.
en reconnaissance à Dieu pour l’œuvre au Québec et la contribution de SEMBEQ à cette œuvre ; en participant à la formation d’ouvriers pour le Royaume.
Si vous voulez avoir de plus amples renseignements ou prendre part à ce défi, vous pouvez nous contacter par courriel ou par téléphone aux coordonnées ci-dessous. info@sembeq.qc.ca 514.337.2555
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NOUVELLES Départ de Daniel Henderson et des Éditions Cruciforme Passionné pour l’expansion de l’Évangile au Québec, Daniel Henderson a servi les partenaires de ministère de SEMBEQ au cours des trois dernières années. Il est particulièrement motivé par un désir de rendre les meilleurs livres chrétiens accessibles aux croyants francophones. Les Éditions Cruciforme ont publié plus de 45 ouvrages en trois ans, chacun d’eux ayant été choisi intentionnellement pour servir l’Église et répondre aux divers besoins auxquels elle fait face. SEMBEQ et les Éditions Cruciforme ont connu une forte croissance. Pour permettre à notre maison d’édition de continuer à grandir et à bien servir l’Église, il nous est apparu sage de la fusionner avec Publications Chrétiennes, qui partage notre vision évangélique. Daniel Henderson y occupe maintenant le poste de responsable du développement et du marketing. SEMBEQ continuera de publier la collection « Notre histoire ». Vous pouvez communiquer avec Daniel à l’adresse suivante : daniel@pubchret.org
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Former par l’Église
Nouveau coordonnateur du coaching
Nouvelle comptable
La pierre angulaire de notre ministère de formation d’ouvriers demeure la passation du bâton d’un pasteur à un autre, et correspond à l’exhortation de Paul dans 2 Timothée 2.2. Nous faisons face à un besoin croissant de pasteurs formateurs équipés pour transmettre leurs connaissances et leur expertise à leurs protégés de façon intentionnelle.
Après avoir servi à SEMBEQ pendant plus de trois ans, Karine Ferdinand a senti que Dieu la dirigeait à mettre ses talents à profit dans le monde séculier. C’est avec regret que nous la voyons partir vers de nouveaux défis. Nous la remercions de nous avoir fait bénéficier de son expertise et nous prions Dieu de la guider dans la poursuite de sa carrière.
Nous rendons grâce à Dieu pour le travail accompli par notre bien-aimé frère Gilles Farley, qui a servi comme coordonnateur du coaching pendant de nombreuses années. Merci, Gilles, pour toutes les heures investies à SEMBEQ pour l’avancement du Royaume. François Picard est heureux de passer le flambeau de directeur général à François Turcotte. Il répond à l’appel de Dieu d’aller sur le terrain accompagner les pasteurs formateurs en devenant coach des coachs. De plus, Louis Bourque, nouveau directeur général de l’AEBEQ, en raison de ses nombreuses années d’expérience comme pasteur et du Doctorate of Ministry (D. Min.) qu’il vient de terminer, sera en mesure d’appuyer François dans son nouveau rôle.
Nous devons nous rappeler que notre Père céleste nous prête des ressources pour un temps seulement, et qu’il pourvoit toujours à nos besoins. Lors de la dernière conférence Paradigme, alors que nous venions d’apprendre la décision de Karine et de prier pour un remplaçant, les responsables du groupe biblique Pouvoir de changer ont demandé à une jeune femme de donner son témoignage. Mélissa Jodoin, qui termine actuellement sa certification en comptabilité, a partagé son désir de mettre ses connaissances nouvellement acquises au service d’un ministère. Karine a reçu la confirmation de Dieu qu’elle avait pris la bonne décision et nous y avons vu une réponse à notre prière. Dès qu’elle a connu notre besoin, Mélissa a posé sa candidature et a été embauchée peu de temps après. Nous sommes heureux de l’accueillir dans l’équipe. Quelle démonstration de la souveraineté de Dieu !
Vidéo pour la Vision 2020
Congrès de l’AEBEQ
L’Association d’Églises dans laquelle nous œuvrons a développé une vision de notre travail collectif pour les prochaines années. Dans le cadre de ses objectifs pour le Québec, une vidéo a été créée pour répandre cette vision parmi nos Églises. Vous pouvez la consulter à l’adresse suivante, ou en balayant ce code qui vous y mènera directement.
Ce fut une expérience bénie, lors des panels, de présenter aux délégués les divers services de formation offerts par SEMBEQ, et ce, en équipe avec tous les intervenants. Plus de dix Églises nous ont demandé d’assurer un suivi afin de les aider dans leur mandat de formation. Toute l’équipe de SEMBEQ était présente et nous avons pu discuter avec plusieurs pasteurs à notre kiosque. Quel privilège !
Nous croyons que ce rêve est possible, par le mouvement de l’Évangile ! www.parlemouvementdelevangile.com
Ce fut aussi l’occasion pour François Turcotte de travailler avec Steve Cloutier, Norton Lages et un frère des États-Unis à un plan d’intégration de futurs ouvriers qui viendraient de l’étranger travailler au Québec. Une de nos Églises propose que SEMBEQ offre une formation pour aumôniers : cette demande se concrétise de plus en plus ! Bien sûr, le congrès est toujours une occasion de voir comment Dieu œuvre au Québec.
Cours de D. A. Carson En juin dernier, nous avons eu la joie de recevoir la visite de D. A. Carson. Il nous a conduits dans l’étude des chapitres 13 à 21 de l’Évangile de Jean. Une trentaine d’étudiants ont bénéficié de son enseignement, la moitié sur place et la moitié en ligne. Christ a été honoré et exalté. Des sujets comme le Saint-Esprit, la Trinité, la gloire, la prière, la mission et la souffrance ont été abordés, avec un souci théologique et pastoral.
Début d’une nouvelle cohorte En janvier 2016, une nouvelle cohorte a vu le jour : la cohorte Delta. Cette dernière regroupe des étudiants de la grande région de Montréal. C’est une joie pour nous, car cela signifie que Dieu répond à nos prières d’envoyer des ouvriers dans la moisson. Nous croyons que chaque nouvel étudiant contribue à la vision d’établir une nouvelle génération de 600 leaders stratégiques partout à travers le Québec.
Visite de François Turcotte à l’Église de Hull François a récemment eu le privilège de visiter l’Église de Hull, où plusieurs jeunes hommes réfléchissent à la volonté de Dieu pour leur vie. En plus de servir l’Église en prêchant la Parole, il a pu présenter la vision de SEMBEQ, expliquer en détail les microprogrammes et répondre aux questions des gens. À cette occasion, une personne fortement interpellée a manifesté un intérêt particulier pour la situation financière de SEMBEQ et a exprimé le désir de soutenir notre ministère. Nous sommes très reconnaissants à Dieu de pourvoir à nos besoins, conscients que toute vision et tout programme sont irréalisables sans une équipe de partenaires.
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SEMBEQ a été créé pour servir les Églises et les aider dans l’accomplissement de leur mission, qui consiste à faire des disciples et des leaders. Contrairement à plusieurs séminaires actuels, SEMBEQ vise la formation d’ouvriers dans le contexte de l’Église. Ainsi, l’ouvrier en formation est pris en charge et conduit vers une formation complète dans cet encadrement particulier. Dès sa création, ses fondateurs ont défini la formation ecclésiocentrique (centrée sur l’Église) en établissant le caractère spécifique de SEMBEQ.
cas, puisque nous-mêmes étions inexpérimentés à nos débuts. Un des rôles de l’Église consiste donc à équiper les hommes qui aspirent au ministère et que Dieu envoie. Elle doit les aider à développer leurs dons afin qu’ils deviennent des ouvriers utiles à son Royaume. Quel meilleur milieu pour y parvenir que l’Église, là où l’Esprit de Dieu est présent et agissant, là où les nouvelles âmes sauvées ont soif de grandir ! C’est là que l’ouvrier peut le mieux apprendre à servir les brebis, à prêcher l’Évangile et à former des disciples.
Examinons brièvement ces spécificités pour mieux comprendre le paradigme de SEMBEQ.
L’Église responsable de la formation Nous croyons que la formation d’un ouvrier repose sur son Église. D’après nous, cette dernière doit en prendre la responsa-
Les étapes du coaching 1) La sélection des protégés (Actes 16) Tout d’abord, un coach doit reconnaître les hommes qui semblent avoir reçu un appel à devenir ancien. Paul dit à Tite, en arrivant sur l’île de Crête, de choisir des hommes selon certains critères de pureté afin de les établir comme anciens. Même si certains viennent vers nous naturellement, il faut parfois frapper à la porte des cœurs moins attentifs à l’appel de Dieu. Les cours ecclésiocentriques sont un outil pour aider à choisir des protégés, car ils permettent de voir le potentiel des étudiants et d’identifier ceux qui ont besoin d’accompagnement. Les rencontres individuelles ou en petits groupes sont une autre façon de con-
Le caractère spécifique
DE SEMBEQ LE MANDAT La formation d’ouvriers Nous croyons que la formation d’ouvriers fait partie du mandat de l’Église de faire des disciples. Cette dernière ne doit pas se limiter à la formation des nouveaux convertis, puisque l’appel à faire des disciples inclut l’appel à équiper des dirigeants, pasteurs et ouvriers dans le ministère. L’Église, un milieu naturel de formation (Éphésiens 4) Après avoir brillamment exposé l’Évangile aux chapitres 1 et 2 de sa lettre aux Éphésiens, Paul explique que l’Évangile nous inclut à part entière dans notre nouvelle communauté, l’Église de JésusChrist. L’apôtre dévoile aux croyants que l’Église manifeste à tous la sagesse de Dieu, même aux autorités dans les cieux. Cela démontre à quel point elle est précieuse et magnifique. Dans le chapitre 4, Paul affirme que c’est à l’Église que Dieu donne les pasteurs et les évangélistes. Mais les donnet-il déjà formés et capables d’exercer leurs ministères ? Nous savons que ce n’est pas le
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bilité en participant au processus décisionnel et en encadrant l’étudiant. L’Église ne doit pas déléguer ce rôle à des gens de l’extérieur ni laisser le protégé progresser seul.
LE MODE DE FORMATION SEMBEQ croit que la formation d’ouvriers relève d’un processus de passation du bâton. Notre modèle demeure celui de Paul avec Timothée. La formation 3 C (Connaissances, Compétences, Caractère) Cette passation s’effectue au moyen du coaching, de façon holistique. La formation SEMBEQ se déroule sur trois plans : l’acquisition de connaissances, l’apprentissage de compétences et le développement du caractère. Pour que le dépôt soit gardé et bien transmis, nous croyons qu’il est nécessaire d’équiper l’étudiant dans tous les aspects de sa personne, comme homme de Dieu, afin de le rendre apte à accomplir le ministère de manière adéquate.
scientiser des hommes désirant être formés à l’avantage d’être accompagnés par un coach. 2) L’accompagnement Le coaching désigne la prise en charge d’un étudiant durant sa formation, pour lui montrer à « faire » et « être » selon les standards des Écritures, afin qu’il devienne le leader qu’il est appelé à être et qu’il soit prêt pour le service pour lequel il a été appelé. Cela implique l’élaboration d’un plan de formation menant, par la foi, à un but bien défini. L’accompagnement s’effectue à travers une relation intentionnelle dans laquelle protégé et coach sont mutuellement redevables, au moyen de rencontres régulières. Aucun texte ne décrit de manière plus vivante cette étape du coaching qu’Actes 20.18-21.
ACTES 20.18-21
3) L’envoi Lorsque la formation est terminée vient l’étape importante de l’envoi, le moment de lâcher le bâton. C’est le temps de permettre à un protégé de s’établir, de lui donner l’autorité spirituelle pour qu’il serve au sein de l’Église, ou de mettre en place tout ce qui permettra de l’envoyer avec force et assurance. LE FRUIT Lorsque l’Église accomplit son mandat qui consiste à former des ouvriers et que ceux-ci sont adéquatement accompagnés, elle porte généralement beaucoup de fruit. Quand des leaders forment d’autres leaders, il se produit un effet multiplicateur qui génère une expansion : certains ouvriers demeurent dans l’Église qui les a formés et participent à sa croissance, d’autres sont envoyés dans des Églises existantes, d’autres encore partent implanter de nouvelles Églises.
Lorsqu’ils furent arrivés vers lui, il leur dit : Vous savez de quelle manière, depuis le premier jour où je suis entré en Asie, je me suis sans cesse conduit avec vous, servant le Seigneur en toute humilité, avec larmes, et au milieu des épreuves que me suscitaient les embûches des Juifs. Vous savez que je n’ai rien caché de ce qui vous était utile, et que je n’ai pas craint de vous prêcher et de vous enseigner publiquement et dans les maisons, annonçant aux Juifs et aux Grecs la repentance envers Dieu et la foi en notre Seigneur Jésus-Christ.
Nous voulons garder le cap sur notre mission et ne pas dévier de ce qui nous distingue comme séminaire ecclésiocentrique. Quelle grâce pour SEMBEQ de prendre part au Royaume de Dieu en servant les Églises et en les aidant à remplir leur mandat !
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RETRAITE ET CONFÉRENCE 20-21 JANVIER 2017 COMMUNAUTÉ VOCATION MISSION AUDACE IMPLICATION
un pas plus loin RESPONSABILITÉ ÉGLISE LEADERSHIP ENGAGEMENT INFLUENCE 18
RELAIS GOUVERNEUR ST JEAN SUR RICHELIEU
Former par l’Église
Seigneur, nous t’en supplions, pousse tes ouvriers à te servir ! Quand Jésus ajoute une personne à son Église, elle arrive avec des talents dont elle a hérité à sa naissance et des dons spirituels qu’elle a reçus à sa conversion. Quelques-unes font partie des cadeaux particuliers que Jésus a faits à son corps local : missionnaires, prédicateurs, évangélistes, bergers, enseignants (Éphésiens 4.11).
Rendons les ouvriers visibles Comment rendre leurs dons visibles à l’assemblée et aux responsables ? Pourquoi avons-nous de la difficulté à les repérer alors qu’ils sont au milieu de nous ? Où commencer ? Par une courte prière — la seule que Jésus nous ordonne d’invoquer. Dans Matthieu 9.38, Jésus lui-même accablé et surchargé, ordonne à ses apôtres (1) de supplier le Seigneur de la moisson, en sorte (2), qu’il propulse des ouvriers dans sa moisson. Remarquez ici que les versions françaises Darby et Choura traduisent fidèlement le texte grec. La Bible Osty (catholique), traduit par « dépêcher ».
nous de supplier. À Jésus de les pousser ! Gloire à Dieu !
Ce qui est renversant, c’est que Jésus ne met pas l’accent sur la moisson. Il sait que la moisson dépend des ouvriers, et qu’il n’y en aura jamais assez (voir Luc 10.1-2). Donc, 1) « suppliez » ! 2) Comment rendre les ouvriers visibles ? Bonne nouvelle ! C’est au Seigneur Jésus à les rendre visibles en les poussant à s’engager hors de leur zone de confort (Marc 1.16-20). À
Au fil des années, j’ai constaté que lorsque cette courte prière — la seule prescrite par Jésus — ne monte pas avec ferveur auprès du Maître, les ouvriers sont là dans l’assemblée, mais ils demeurent invisibles à nos yeux. Mettons cette prière en tête de notre liste : « Jésus, pousse tes ouvriers à te servir ! »
À un congrès de pasteurs, j’ai rencontré un confrère d’une Église de plus de 300 personnes. Il avait perdu son sourire. Selon lui, « le ministère » l’avait brulé. Il reconnaissait que Dieu l’avait béni, mais qu’il ne pouvait plus répondre aux besoins de son peuple. Après un moment de silence, j’ai voulu savoir s’il voyait dans l’assemblée une ou deux personnes capables de servir. Il n’en voyait pas. Je l’ai donc conduit à lire Matthieu 9.38. On aurait dit qu’il lisait un conte de fées. Il était émerveillé par la beauté du passage, mais cette vérité lui semblait hors de portée.
Redéfinissons la description de tâches des responsables Très tôt dans mon ministère pastoral, j’ai été confronté au manque d’ouvriers. Nous cherchions des responsables préfabriqués, car dans nos milieux, il n’y en avait pas. Notre planche de salut a été 2 Timothée 2.2. L’apôtre Paul ordonne à Timothée de se reproduire et lui donne la responsabilité d’établir une chaîne d’ouvriers. Ces ouvriers ne sont pas des bouche-trous, mais des personnes en qui le responsable va s’investir. Dans notre contexte du 21e siècle, lorsqu’une personne est appelée de Dieu, nous lui disons : 1) reste dans ton Église locale, 2) inscris-toi à quelques cours de SEMBEQ, 3) engage-toi à servir, même dans des tâches ingrates. Dans ce paradigme, c’est aux responsables de montrer aux apprentis comment évangéliser, enseigner, présider, diriger. De plus, ils
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doivent les encourager à innover des projets qui honoreront Jésus. SEMBEQ met à notre disposition des outils de formation exceptionnels. J’ai moi-même animé plusieurs de ces études dans les Églises avec beaucoup de succès. L’animation de ces cours me donnait l’occasion rêvée de découvrir les ouvriers que je cherchais. Lorsque nous nous reproduisons, Jésus nous donne une prime insoupçonnée. Bientôt, le Seigneur nous accorde la liberté de vaquer à des ministères inattendus à l’intérieur comme à l’extérieur de notre Église. Donnons notre appui aux ouvriers Une fois l’ouvrier identifié, continuons à prier que Jésus confirme son appel aux yeux du candidat et de son Église. Je crois que Jésus recherchait auprès de ses disciples une seule qualification qui se résumait en deux mots : « suis-moi ». Ces deux petits mots signifient : sois enseignable avant tout ! Être enseignable ne veut pas dire vivre une soumission aveugle. Le rapport entre Jésus et les apôtres n’était pas une relation stérile, loin de là. De cette qualité, la maturité fleurit et rend l’aspirant apte au ministère. Les hommes que Jésus a choisis ont vu leur Maître et ont vécu avec lui. Les douze
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Former par l’Église
ont été témoins de sa relation personnelle avec son Père, son attachement à la Parole de Dieu, sa relation d’amour avec chacun d’eux, sa relation bienveillante envers ses voisins. De plus, son état d’âme était tel qu’il était « bien dans sa peau ». Il avait une opinion juste de lui-même. Les apôtres devaient tout apprendre de Jésus, malgré leur âge mûr. Dans l’Église locale, à part quelques exceptions, les personnes que nous recherchons sont en quête d’apprentissage. Elles vont nous imiter. Cet élément incontournable a de quoi nous faire frémir. Mon frère pasteur... Mon frère pasteur, quitter l’Église sans relève laisse derrière nous l’effondrement, la dépression. Prenons au sérieux la formation de ces personnes prometteuses et fidèles. Donnons-leur des occasions de servir. Sinon, la survie de l’Église est compromise. J’admets que c’est flatteur d’être le point de mire de l’assemblée. N’ayons pas peur de recruter ceux qui sont meilleurs que nous. Reconnaissons que lorsque nous voyons des plus doués nous dépasser, cela risque de mettre en relief notre insécurité. Réjouissons-nous plutôt parce que Jésus en ressort gagnant. Après tout, bien-aimé frère, quelle est la vraie récompense que nous recherchons .
Mon frère pasteur, quelle est la description de tâches de ton ministère ? Combien de temps consacres-tu à la recherche d’ouvriers et à leur formation ? Fais une liste des besoins et cherche à y inclure le nom d’une personne à former. Fais de ces noms ta liste de prières. Avant de commencer une activité, un ministère quelconque, assure-toi que les personnes impliquées ont reçu un savoir-faire. Former des personnes aptes à être responsables n’est pas un luxe, mais un absolu. Le défi est divin et noble. Profitons des outils qu’offre SEMBEQ.
Jacques Alexanian
BenoÎt Brûlotte
Au cours de ma formation, j’ai suivi, en plus des cours en cohorte et magistraux, une dizaine de cours ecclésiocentriques. Ces derniers ont contribué à mon développement spirituel d’une façon spéciale. Plutôt visuel, j’assimile plus facilement en interagissant avec les professeurs et les autres étudiants, ce que favorisent les cours en Église. J’y vois un grand avantage. L’animation de cours ecclésiocentriques m’aide à mieux connaître les gens, ce que je trouve essentiel à mon rôle de pasteur en formation. J’aime comprendre d’où les gens viennent et voir ce qu’ils ont dans leurs bagages. On se nourrit toujours de quelque chose, mais pas nécessairement de bonnes choses. Il est difficile, entre autres, de juger de la qualité des idées circulant sur les médias sociaux et de ne pas s’alimenter dans les « poubelles théologiques ». Ces cours me permettent de mieux évaluer si les participants comprennent bien les doctrines et principes théologiques, s’ils sont solides dans leurs croyances, et de faire du ménage dans les fausses doctrines si nécessaire.
Benoît Brûlotte parle de la formation ecclésiocentriquE Lorsque nous planifions un cours ecclésiocentrique à l’Église Emmanuel, nous en faisons évidemment l’annonce dans le bulletin et devant l’assemblée, mais la promotion par contact personnel demeure un moyen privilégié d’intéresser des personnes ciblées. Nous rencontrons ainsi des responsables de ministères que nous voulons aider à grandir et à mieux servir, et de nouveaux membres que nous désirons fonder dans les Écritures et voir servir. Si un non-membre veut s’inscrire, nous lui proposons plutôt des rencontres personnelles qui permettront d’évaluer sa situation spirituelle et de le diriger vers un cours de membres. Je crois qu’une Église doit être proactive dans la formation de ses membres, pour trouver des ouvriers et stimuler la croissance spirituelle. Les cours ecclésiocentriques offrent plusieurs avantages pour atteindre ces buts. Bien qu’ils soient de niveau universitaire, ils demeurent accessibles à la majorité des gens puisqu’ils peuvent être suivis à titre d’auditeur
libre. On peut mesurer le sérieux de la démarche d’un étudiant, apprécier son cheminement et juger de ses aptitudes à poursuivre une formation plus dirigée et intensive d’après sa préparation et sa participation. Son intérêt va-t-il au-delà du contenu du cours ? Je pense que tous devraient suivre les cours de doctrine de base (I à IV) pour être bien fondés dans la Parole. La formation dans l’Église permet aussi de contextualiser l’enseignement en tenant compte des besoins spécifiques des participants, qui sont stimulés par des mises en situation propres à leurs ministères. Le format favorise l’ouverture puisque des frères et sœurs d’une même assemblée sont souvent plus à l’aise d’interagir, de poser des questions et de partager. On peut aussi adapter l’horaire (durée et fréquence) aux besoins des étudiants.
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Statistiques 41 des 87 186 182
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Former par l’Église
Églises de l’Association donnent des cours écclésiocentriques
étudiants en moyenne étaient inscrits à ces cours chaque année au cours des 10 dernières années. cours ont été offerts au cours des huit dernières années, incluant le nombre de cours ecclésiocentriques donnés depuis 2008-2009.
1 852 142 FEMMES inscriptions à des cours depuis les 10 dernières années.
24%
et
448 HOMMES ont suivi des cours dans les 5 dernières années, pour un total de 590. Environ 24 % de femmes.
56 %
des pasteurs/anciens de l’AEBEQ sont ou ont été des étudiants actifs de SEMBEQ.
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NOUS NE SOMMES PAS LES PREMIERS Survol de l’histoire de l’implication de l’Église et de ses pasteurs dans la formation des ouvriers, du deuxième siècle à aujourd’hui
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Former par l’Église
Imaginez que vous vivez en 1740 et que vous êtes pasteur d’une Église de l’époque. Un soir, alors que vous êtes à table en train de souper en famille, quelqu’un frappe à la porte. C’est un jeune homme d’une vingtaine d’années et vous l’invitez à entrer. Il vous explique qu’il vient de terminer ses études universitaires et que son désir est maintenant de devenir pasteur : il veut apprendre la théologie et la piété en demeurant avec votre famille pendant deux ans pour être formé ! Voilà qui illustre une situation réelle qui s’est produite à tant de reprises entre les années 1740-1800 en Nouvelle-Angleterre, car c’est ainsi que les prédicateurs étaient formés à l’époque pour le ministère pastoral. Dieu faisait alors souffler un vent de réveil de ville en ville : la prédication de la Parole de Dieu engendrait des centaines de conversions et l’un de ses fruits consistait à voir de jeunes hommes se lever pour répondre à l’appel de Dieu à le servir comme pasteurs. Ainsi, ces formateurs, véritables hommes de Dieu, ont accueilli chez eux parfois jusqu’à une dizaine de ces jeunes apprentis en même temps, et ont investi leur vie à les équiper, en leur communiquant une théologie systématique, un modèle de piété et des principes d’interprétation des Écritures.
Les Pères de l’Église primitive, qu’il s’agisse de Grégoire, d’Origène ou d’Augustin lui-même, rassemblaient les catéchumènes [1] autour d’eux dans le cadre de leur travail pastoral pour les préparer à l’œuvre du ministère. Grégoire est demeuré huit ans sous la tutelle d’Origène avant de devenir lui-même évêque. On nommait cet encadrement scolaire « école cathédrale ». Certes, les étudiants devaient suivre des cours, mais la formation en vue du ministère incluait beaucoup plus que ces cours. À titre de pasteur, Augustin fut un modèle dans cette tâche de transmission. Ainsi, en vivant avec leur maître dans les locaux de l’Église, ces apprentis apprenaient de lui toute l’habileté pastorale et l’interprétation de la Parole.
SEMBEQ n’est pas le premier dans l’histoire à offrir une formation qui se déroule dans le cadre d’un groupement d’Églises qui se concertent pour que chaque leader de chaque Église s’engage dans la transmission du dépôt d’une génération à l’autre. Le milieu naturel de l’Église et de ses leaders est depuis longtemps un milieu de grande qualité pour transmettre à la fois un modèle de ministère pratique et une théologie enracinée dans les Écritures. En effet, le modèle plus institutionnel est plutôt récent dans l’histoire.
Il faudra attendre la Réforme protestante pour voir apparaitre un nouveau modèle de préparation au ministère. Dans les pays fortement influencés par la Réforme, les jeunes candidats poursuivaient une formation universitaire générale, bonifiée par les pasteurs qui les prenaient sous leur aile pour les équiper au sein de leur Église. Parfois en collaboration avec les Églises avoisinantes, ces pasteurs créaient des temps de « lecture » où les candidats apprenaient la puissance de la prédication et un modèle pastoral. Ces tuteurs savaient leur transmettre un modèle de foi et de vision pastorale. Ces pasteurs s’impliquaient par leur ministère dans la multiplication d’ouvriers.
Nous savons que l’apôtre Paul avait coutume de rassembler ceux qui se convertissaient à l’Évangile dans chaque ville où il a œuvré. Ces convertis étaient tous formés dans les Écritures en même temps qu’ils vivaient leur foi au quotidien. Dès que possible, il désignait parmi ces disciples formés des hommes qui étaient établis comme anciens. Paul passait beaucoup de temps avec ces hommes afin de leur communiquer tout le conseil de Dieu.
Plus tard, cette approche sera pourtant menacée par l’attrait exercé par la naissance des universités qui proposaient une formation académique de haut niveau. Ce nouveau joueur dans l’histoire de l’humanité finira avec le temps par fausser le paradigme de la formation des pasteurs. Or, certaines traces de ce caractère « professionnel » conféré au ministère subsistent actuellement dans certains milieux.
Cela nous amène à aborder l’époque dont nous avons parlé en introduction. La Nouvelle-Angleterre a mis au monde des universités, mais ces dernières ont rapidement glissé dans l’enseignement d’hérésies. C’est à partir du réveil, vers 1740, que les futurs ouvriers allaient apprendre le ministère pastoral en logeant chez leur pasteur formateur.
Au début du 19e siècle, des regroupements d’Églises ont mis sur pied des centres de formation appelés séminaires pour préparer des candidats au ministère. Au début, les pasteurs impliqués dans l’enseignement des cours dans ces séminaires étaient les mêmes qui accompagnaient les étudiants dans l’ensemble de leur formation. Avec le temps, la formation académique s’est distancée de la formation par accompagnement et a ainsi créé un important déséquilibre en accordant trop de poids à la formation académique. Par conséquent, la formation académique finira par équivaloir à une formation complète en vue du ministère. En outre, la formation s’éloignera de plus en plus de l’Église locale. Pourtant, c’est cette dernière qui a reçu le mandat d’accomplir cette tâche cruciale pour l’avancement du royaume de Dieu. Lorsqu’on professionnalise la formation des pasteurs, on oublie que la préparation d’un ouvrier au sein de l’Église est principalement un travail transmis d’une génération à l’autre par ceux qui sont en train de vivre la mission au quotidien. Lorsque SEMBEQ encourage les Églises locales à prendre en main la multiplication des leaders, il s’inscrit dans une longue lignée historique d’Églises et de pasteurs qui ont assumé cette charge depuis la Pentecôte. Que la grâce de Dieu et l’histoire nous servent de témoins pour nous garder de glisser à notre tour !
François Turcotte
[1] Le catéchumène est une personne que l’on initie à la doctrine. [2] Pour une étude plus détaillée sur ce sujet, consulter le mémoire intitulé : « La formation des ouvriers par le Séminaire Baptiste Évangélique du Québec à la lumière de la formation des pasteurs en Nouvelle-Angleterre au 18e siècle ».
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Imaginez que vous vivez en 1740 et que La formation d’un pasteur est une affaire d’équipe. Isolément, ce qu’un séminaire peut accomplir est limité. En fait, son mandat ne devrait pas consister à former des pasteurs pour l’Église, mais plutôt à accompagner l’Église dans son mandat de former des ouvriers pour l’œuvre de Dieu. L’Église locale comme milieu de formation SEMBEQ travaille donc en partenariat avec les Églises. Nous croyons que le meilleur endroit pour former un pasteur est précisément l’Église locale. Ce contexte permet l’apprentissage pratique et le développement du caractère nécessaires pour œuvrer efficacement dans un ministère pastoral. Dans ce modèle de formation, le rôle du séminaire est d’appuyer l’Église et d’offrir des outils et des ressources théologiques. Dans le cadre de ce partenariat, non seulement il est important que le séminaire offre une formation théologique solide, mais il importe également que le milieu de vie de l’étudiant, c’est-à-dire l’Église locale, soit sain et stimulant. Plus l’étudiant passe de temps dans l’environnement de l’Église pour sa formation, plus la vitalité de cet environnement devient centrale. Les Églises Antioche | AÉBÉQ Depuis des années, l’Association reconnaît la nécessité d’avoir des Églises qui manifestent une telle vitalité. Elle travaille activement à aider et à encadrer nos Églises afin d’atteindre cet objectif.
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Former par l’Église
UNE AFFAIR
Une des stratégies qu’elle a choisi de mettre en place est l’établissement des Églises Antioche. Une Église Antioche est une Église orientée vers la mission, qui forme des disciples de même que des leaders et qui implante d’autres Églises. Il y a place à une grande diversité de couleurs et de styles, mais un trait les unit toutes : elles font preuve de vitalité. L’Association vise à reconnaître 20 Églises Antioche d’ici 2020. L’Église au cœur de la formation Immersion SEMBEQ a récemment adopté un nouveau parcours intensif : Immersion. Au cœur de ce parcours de formation pastorale réside la centralité de l’Église locale. Il s’agit du milieu de vie dans lequel l’étudiant est immergé afin de développer les compétences requises pour le ministère pastoral. Plutôt que de s’éloigner de l’Église pour aller étudier et y revenir par la suite, l’étudiant est intégré à temps plein dans une Église locale pour la poursuite de ses études. La vitalité de cette dernière est donc primordiale.
Nous croyons qu’une Église vivante et dynamique favorise le développement sain d’un pasteur.
Centre de formation Antioche Puisque le parcours Immersion constitue fondamentalement un partenariat entre une Église locale, un séminaire et un réseau d’Églises, la qualité de la formation de l’étudiant engagé dans Immersion ne dépend pas uniquement du séminaire. Chacun des trois partenaires joue un rôle essentiel dans sa formation. Nous œuvrons ensemble à la formation d’étudiants appelés à servir comme pasteurs ou implanteurs d’Églises à temps plein. Par conséquent, SEMBEQ et l’AÉBÉQ ont choisi d’élaborer ensemble des critères pour une Église qui désire recevoir un étudiant Immersion. Ces critères visent à établir un cadre permettant à l’étudiant de remplir toutes les exigences du parcours Immersion au sein de l’Église locale. Cette dernière doit premièrement être reconnue comme une Église Antioche et ensuite remplir le formulaire des critères d’un Centre de formation Antioche.
RE D’ÉQUIPE
possible, il désignait parmi ces disciples formés des hommes qui étaient établis comme anciens. Paul passait beaucoup de temps avec ces hommes afin de leur communiquer tout le conseil de Dieu.
Centre de formation Antioche | Une Église engagée Les critères d’un Centre de formation Antioche gravitent autour de différents engagements.
centralité de l’Évangile, une sensibilité à la présence du non-croyant et une vie de prière saine. Ils visent également les éléments nécessaires pour permettre à l’étudiant d’apprendre et d’expérimenter l’œuvre du ministère.
Premièrement, on s’attend à ce que l’Église qui souhaite accueillir un étudiant Immersion s’engage envers l’AEBEQ et SEMBEQ. Ces deux entités investissent de leurs ressources pour former un pasteur. Par conséquent, un tel engagement est nécessaire.
Église affiliée Une Église qui ne peut satisfaire à tous les critères d’un Centre de formation Antioche peut s’entendre avec un Centre de formation Antioche existant et recevoir un étudiant Immersion, sous certaines conditions.
Deuxièmement, l’Église doit s’engager à fournir un environnement propice au coaching du protégé. Elle doit lui permettre d’apprendre, d’écouter, d’observer. Cela exige prudence et audace à la fois.
Un défi Nous rêvons de voir les centres de formation devenir un lieu de multiplication et de formation pour des ouvriers qui serviront non seulement dans ces Églises Antioche, mais dans toutes les Églises de l’AÉBÉQ.Nous savons que l’apôtre Paul avait coutume de rassembler ceux qui se convertissaient à l’Évangile dans chaque ville où il a œuvré. Ces convertis étaient tous formés dans les Écritures en même temps qu’ils vivaient leur foi au quotidien. Dès que
Troisièmement, l’Église doit être prête à s’engager financièrement envers l’étudiant du parcours Immersion. Enfin, pour être un Centre de formation Antioche, l’Église doit s’engager à maintenir la vitalité de la congrégation. Ces critères de vitalité sont en ligne avec les signes de vitalité avancés par l’AÉBÉQ, comme la
Janick Fortier
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Cours en cohorte
Cours en cohorte
Cours ouverts à tout autre étudiant et non seulement aux cohortistes
Lieu
Automne 2016
Leadership III – Le leader et son équipe
Béta
SEMBEQ
Gamma
Rosemont
Principes d’interprétation
Prédication biblique
Shawinigan
Shawinigan-Sud
Christologie/ Sotériologie
Apologétique
Delta
SEMBEQ
Gérer sa vie et coaching
Leadership II – Le leader et son influence
Automne 2016 27 août, 24 sept, 15 oct, 26 nov, 17 déc Hiver 2017 14 janv, 4 fév, 4 mars, 8 avril, 6 mai, 10 juin *Le cours du 24 sept. aura lieu le 17 sept. pour la cohorte Gamma
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Hiver 2017
Former par l’Église
cours 2016-2017
Dates
Professeur
Crédits
Atelier d’interprétation de l’A.T. Mai 2016 et mars 2017 L. Berth 4,0 Christologie et sotériologie Sept. à déc. D. Virgint 3,0 Dynamiques du changement biblique Sept. à déc. D. Powlison 3,0 Gérer sa vie et coaching Sept. à déc. G. Farley 3,0 Counseling dans l'Église Locale Sept. à déc. T. Lane 3,0 Lecture en grec biblique Sept. à déc. B. Karleen 3,0 Principes d’interprétation Sept. à déc. P. Constant 3,0 Hébreu I Sept. à mai J-S. Roy 6,0 Initiation au grec biblique I et II Sept. à juin B. Karleen 6,0 Initiation à la recherche 22-25 août N. Charest 2,0 Coaching au féminin - MI 25-27 août M. Saulnier 1,5 Personnalité humaine 12-16 septembre M. Caron 3,0 Survol de l’histoire de l’Église II 13-15 sept. et 15-17 nov. S. Gagné 3,0 Philosophie chrétienne de la femme - MI 16-17 sept. et 11-12 nov. M. Saulnier 1,5 Counseling biblique II 19 sept., 24 oct., 7 nov. 2016 et 6 févr., 20 févr., 6 mars, 24 avril, 1er mai, 15 mai, 29 mai 2017 M. Caron 3,0 Introduction à l’Église et sa mission - MI 25 sept., 16 oct., 6 nov., 27 nov., 2016 et 15 janv., 5 févr., 26 févr., 19 mars, 9 avril, 23 avril, 14 mai 2017 F. Turcotte 3,0 Bibliologie 28-30 sept. et 7-9 déc. Chouinard/Gagné 3,0 Penser avec les géants (2e cycle) - MI 6-7 octobre M. Haykin 3,0 Christologie 12-14 octobre D. Virgint 1,5 L’Évangile et la mission - MI 14-15 oct. et 9-10 déc. S. Cloutier 1,5 La femme dans son milieu de vie - MI 21-22 oct. et 9-10 déc. M. Saulnier 1,5 Ministère des femmes dans l’Église et la communauté – Priscille groupe 1 25-27 octobre Saulnier/Tessier 1,5 Apologétique Janvier à juin A. Farley 3,0 Counseling et physiologie Janvier à juin M. Emlet 3,0 Interprétation biblique (Counseling) Janvier à juin M. Emlet 3,0 Leadership II -Le leader et son influence - MI Janvier à juin L. Bourque 3,0 Leadership III - Le leader et son équipe - MI Janvier à juin J.-M. Fahmy 3,0 Lecture en grec biblique Janvier à juin B. Karleen 3,0 Prédication biblique Janvier à juin N. Joseph 3,0 Théologie du Nouveau Testament Janvier à juin P. Constant 3,0 Counseling biblique III 3-4 févr. 3-4 mars, 21-22 avril M. Caron 3,0 Missiologie 10-11 févr. et 17-18 févr. Mathieu/Karsh 1,5 L’Évangile qui transforme – MI 10-11 févr. et 24-25 mars Bellemare/King 1,5 Influente dans sa communauté - MI 24-25 févr. et 17-18 mars Saulnier/Tessier 1,5 Épître aux Hébreux 8-10 mars J.-S. Morin 1,5 Histoire de la femme – Priscille groupe 2 16-18 mars S. Gagné 1,5 La femme dans son milieu de vie - MI 24-25 mars et 5-6 mai M. Saulnier 1,5 T-JTA 25 mars et 29 avril B. Lavergne 1,0 Penser avec les géants - Suite (2e cycle) - MI 5-6 mai M. Haykin 3,0 Atelier d’interprétation – Sagesse et poésie 16-18 mai Fortier/Murphy 1,0 MAGAZINE SEMBEQ - AUTOMNE 2016, n°6
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COURS
SPÉCIAUX Penser avec les géants avec Michael Haykin
6-7 octobre 2016 et 5-6 mai 2017 Au cours de l’histoire de l’Église, Dieu a employé bon nombre d’hommes et de femmes pour encourager, édifier et instruire son peuple. Par la grâce de Dieu, certains ont eu un impact significatif dans leur communauté et au-delà. Le rayonnement de certains a même traversé les époques. Les écrits d’hommes et de femmes morts depuis maintenant des siècles continuent à exercer une influence et à laisser leur empreinte. Dans ce cours, nous aurons l’occasion de penser avec des géants. Ce sera l’occasion d’être exposé à d’éminents théologiens qui ont marqué leur époque et qui encore aujourd’hui produisent un impact. Leur voix continue à résonner et s’avère pertinente pour le 21e siècle.
Bibliologie
avec Richard Chouinard et Stéphane Gagné
28-30 septembre et 7-9 décembre 2016
Dans la perspective que la Bible, dans ses 66 livres canoniques, constitue la révélation finale de Dieu à l’humanité, le cours aborde les notions fondamentales de révélation, d’inspiration, d’inerrance, de la formation du canon et de la transmission des textes à travers les âges, de même que leur traduction.
Christologie avec Doug Virgint
12-14 octobre 2016
Ce cours explore la personne et l’œuvre de Jésus-Christ tel qu’il est révélé dans l’Ancien et le Nouveau Testament. Un accent particulier sera mis sur la croix, sur son humiliation et son exaltation, de même que sur sa nature humaine et divine. Notre étude tiendra compte de l’apport des Pères de l’Église et des réformateurs.
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Former par l’Église
SAISON 2016 - 2017
SEP.OCT.NOV.DEC.JAN.FÉV.MAR.MAI DIALOGUE n.m. SOCRATIQUE adj.
DÉF. : Conversation propre à mettre en évidence la contradiction et à mener l’interlocuteur à la vérité.
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Le Pub Socratique est une initiative de SEMBEQ qui souhaite offrir une plateforme propice au partage d’idées, à la réflexion et à la discussion. Durant les évènements mensuels, un invité présentera un sujet dans l’optique de susciter des questions de la part de l’auditoire, visant un dialogue réfléchi et un approfondissement des idées, le tout dans un cadre décontracté. Pour toute l’information et communication, visitez notre page Facebook.
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