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Enthusiastic magazine

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Š Nicolas Denis

Valentine Witmeur Blogueuse tricoteuse 03 06.2017



Drève Richelle 9, 1410 Waterloo I 02 351 32 20 Ouverture: Lundi > mercredi : de 09.00 à 20.00 I Jeudi > samedi : de 09.00 à 23.00



Shiny Magazine. Issue 3 Very shiny, le nouveau Shiny A chaque saison, son magazine Shiny. L’été a pris place. Notre magazine également. Profitez de ces doux moments pour vous promener dans nos pages et dans votre région du Brabant wallon. L’avenir du commerce. La voix de Belvox. La parcours de Valentine Witmeur. Autant de rencontres et de sujets forts, pour une province toujours en mouvement. Très bonne lecture à tous, Luc Pieltain

Shiny Magazine est une publication de Xpresseo sprl - Rue de l’Evêché 3 - 1400 Nivelles I Editeur responsable : Rédacteur en chef : Luc Pieltain I Rédaction : Emilie Colle - Melissa Collignon - Matilda Ancora - Pietje Schramouille - Luc Pieltain I Photographes : Emilie Colle / Luc Pieltain / Fotolia I Responsable commerciale et publicité Shiny Magazine : Josianne Lhote : 0497 499 284 - josianne.shiny@gmail.com I Contact rédaction : Luc Pieltain : 0475 42 83 46 - luc.shiny@gmail.com I Adresse de la rédaction : Rue de l’ Evéché 3 - 1400 Nivelles I Distribution : Le magazine Shiny est distribué gratuitement dans tout le Brabant wallon. Vous le trouverez dans : • Les centres culturels • Les business Centers • Les Offices de Tourisme • Les hôtels • une grande sélection de commerces et restaurants I Avertissement : Nous déclinons toute responsabilité pour le contenu des publicités. Le contenu des articles n’engage que les personnes interrogées. Aucun article ne peut être reproduit même partiellement sans l’autorisation expresse de la rédaction.


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Valentine Witmeur est l’aînée d’une famille de serials entrepreneurs dans le monde de la communication et de la compétition automobile. Son papa, Pascal Witmeur, est un infatigable géniteur de concepts créatifs et son beau-père, Jean-Michel Martin, est un pilote légendaire et le papa de Maxime. Jean-Michel et Pascal ont uni leurs destinées dans des agences de communication comme Inpra et Palmarès avec beaucoup de succès. Elle a donc via sa maman eu deux guides fabuleux pour l’aider à cultiver son esprit d’entrepreneuriat. « Oui, que ce soit mon père ou mon beau-père, ils sont tous les deux entrepreneurs. Ils ont soit créé leur propre société, soit travaillent en tant qu’indépendant. J’ai pris cela comme un atout, de pouvoir avoir pour modèle des personnes dévouées à leur propre business, ne faisant pas la différence (ou très peu) entre un jour de weekend ou de semaine. Ca nous challenge et nous motive ! » déclare Valentine Witmeur.

Valentine Witmeur La blogueuse tricoteuse Née dans les pneus, elle termine dans la maille Elle est née dans les idées et les « vroumvroums ».Valentine a choisi les études de communication à l’Ihecs. Elle est happée par le milieu de la mode. Rapidement, elle est devenue incontournable dans ce monde-là. Comme influençeuse donc blogueuse puis dans une idée sympa de seconde main de qualité avec OhOhmydress.be. C’est une plateforme belge de dépôt/vente d’articles de seconde main pour femmes, de type moyen à haut de gamme. Elle offre un service complet, allant de l’expertise à la livraison chez l’acheteuse, en passant par la mise en avant des articles sur la plateforme.

« Je suis admirative de ces jeunes qui se lancent pour créer leur propre marque. J’ai voulu faire de même et tenter ma chance. Je n’ai pas une personne en particulier à qui je souhaiterais ressembler. Je veux juste continuer à être passionnée par ce que je fais. Evidemment, j’aspire à lancer un business qui fonctionne et qui prendra, je l’espère, un tournant important dans les années qui viennent » enchaîne-t-elle tout sourire.

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Puis à la surprise générale, elle se lance dans les pulls qu’elle fait produire en Italie et au Portugal pour la qualité de fabrication et du matériel. La ligne est classique avec une touche personnalisée. Un pull de Valentine Witmeur Lab, c’est un pull différent. Le prix n’est pas donné car il faut compter +/- 200 € paur s’en offrir un, mais la qualité est au rendez-vous. L’achat se fait uniquement via son site internet. Un pull chic, c’est très stylish. Allez balader votre souris sur le site : valentinewitmeurlab.com « Je souhaiterais que ma marque devienne une marque importante et que je puisse en vivre d’ici quelques années. J’aimerais que notre équipe s’agrandisse, mais ça, ce n’est pas pour tout de suite ! A terme, je voudrais également pouvoir avoir mon propre système de production pour réussir à satisfaire le client plus que deux fois par an, et ne pas devoir dépendre des saisons, qui de nos jours, n’ont plus de sens » clame-t-elle haut et fort. Un enthousiasme débordant Cette jeune demoiselle de 29 ans parle comme une mitraillette avec un débit de 400 mots à la minute. La moyenne pour votre information, c’est 200 mots à la minute. Elle parle plus vite que son ombre. Mais elle est passionnante, passionnée, convaincante et convaincue. Quand elle parle de mode belge, elle est dithyrambique :

« La mode belge va bien au-delà de ce que nous connaissons. En effet, il y a énormément de belges qui sont à la tête de grandes maisons françaises, italiennes, américaines etc. et que nous connaissons moins. Notre mode ne se limite pas aux marques belges que nous connaissons. Les écoles de mode (comme Anvers ou La Cambre) dont nous disposons en Belgique font également partie des meilleures écoles du monde ! La mode belge est conceptuelle et un univers précis et bien déterminé. C’est primordial pour faire parler de soi et de rayonner (comme elle le fait) à l’international. La mode belge est terriblement respectée dans le domaine » mitraille-t-elle dans une phrase.

Retenez donc son nom, Valentine Witmeur. Elle risque de se faire une place au soleil de la mode internationale avec de la maille et des pulls différents. Il suffirait qu’une star porte un jour un de ses pulls pour que cela décolle immédiatement. Si vous avez envie de vous faire plaisir et de faire plaisir, allez balader votre souris sur le site : valentinewitmeurlab.com ou sur Facebook : ww.facebook.com/valentinewitmeurlab Pietje Schramouille

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Dans la cacophonie politique que nous connaissons avec Publifin, le Kazakgate, Isppc, Samu Social, …, des démarches citoyennes se sont mises naturellement en place pour demander de la transparence et des règles de bonne gouvernance. Trop is te Veel réunit +/- 20.000 internautes sur sa page Facebook. Le mouvement, surtout dirigé par Marc Toledo, a interpellé tous les partis politiques. Une série de mesures sont proposées. Ce mouvement semble un peu trop théorique à nos yeux. Nous avons été davantage conquis par le fond et les formes d’un autre mouvement citoyen : Belvox. Plus concret. Plus direct. Plus interpellant. Moins théorique et donc plus pratique. Certes moins bien étoffé en citoyens adhérents mais comme on dit souvent : « Il vaut mieux un imbécile qui bouge que dix intellectuels assis ». Nous avons rencontré son initiateur. Stéphane Michiels, 50 ans, mari heureux et très fier père d’un fils de 15 ans et d’une fille de 12 ans. Le parfait coup du roi. Maintenant, Il est un heureux père au foyer. Cela donne envie.

La résilience brabançonne… Quel est ton parcours professionnel ? «« J’ai été, jusqu’en 2008, chef d’entreprises actif dans l’horeca. Cela durant de nombreuses années, j’ai notamment dirigé le «Sinatra» et le «Cheap’s Café» à Waterloo, puis lancé le traiteur événementiel «carte blanche» basé à Nivelles, ouvert le restaurant «Le Bruxelles» puis repris «le Seigneur» (actuel Knokke-Out Brussels), également à Waterloo.» Cet oiseau de nuit était la discrétion même. Efficace mais dans l’ombre. Raconte-nous le projet Belvox ? « Belvox est né d’un intérêt de longue date pour la politique mais longtemps réservé aux discussions de dîners d’amis ou de famille car en Belgique il est de bon ton de ne pas afficher ses opinions politiques en public. Puis d’un écœurement récent face aux révélations des affaires minables qui ont secoué le pays, le tout exacerbé par une pression rageuse de mes jeunes adultes révoltés me lançant « Papa, il faut faire quelque chose ! On ne peut pas laisser aller ça comme ça !! L’idée de Belvox était née : faire « quelque chose » ». Heureusement que les enfants s’intéressent à leur avenir.

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Quelle est ta source d’inspiration ? « Sachant depuis longtemps que le belge ne descend pas dans la rue, ne manifeste pas volontiers mais a plutôt tendance à râler dans son coin ou à étaler sa rogne sur les réseaux sociaux (et j’en suis), je me suis inspiré de ce qui se fait aux Etats Unis avec les mouvements citoyens ou les « class-action. Imaginer un mouvement qui puisse être le porte-voix des citoyens, le catalyseur d’opinion, le trait d’union entre les politiques et les citoyens, une plateforme de rassemblement qui ne défendrait pas une idéologie politique particulière mais qui militerait pour une réforme des institutions, pour un changement des règles du jeu politique en supprimant les intérêts partisans, les ambitions personnelles, les conflits d’intérêts tout en recentrant le débat autour du citoyen et des défis à relever pour l’avenir ». Sortir le belge de sa zone de confort. Sacré défi pour le citoyen et gros travail de remise en cause de la politique à l’ancienne. Qui sont les personnes qui t’inspirent ? « De manière assez bateau, je pourrais dire qu’au niveau politique j’ai adoré ce qu’incarnait Barack Obama (sans véritable avis sur sa politique), une espèce de coolitude décontractée, souriante et bienveillante. Au niveau business, je suis très impressionné par des hommes comme Elon Musk (patron de Tesla), un gars qui venu de rien, réussit tout ce qu’il touche, dans des projets les plus dingues les uns que les autres, avec un leitmotiv encore une fois bienveillant pour les hommes mais aussi pour la planète.

Plus proche de nous, j’apprécie aussi beaucoup Alexandre Jardin, pour son optimisme à toute épreuve, sa révolte positive et sa foi en la capacité de l’homme à prendre en main son destin. » Curieusement, pas un politicien ni un entrepreneur belge n’est dans sa short-list. Quels sont tes rêves ? « A titre personnel, j’ai déjà réalisé la plupart de mes rêves (ou de mes ambitions). J’estime n’avoir plus grand chose à prouver à qui que se soit. Mon seul rêve serait donc de pouvoir avoir la chance de terminer ma vie en étant aussi heureux que jusque maintenant. Et de pouvoir continuer à partager ce bonheur avec mes proches. Je me rends compte que, hormis la perte de mes parents à l’âge de 5 ans, la vie a été particulièrement généreuse avec moi. Peut-être a-t-elle compensé mon chagrin. Si c’est ça, elle peut continuer ». Sans le savoir, le bougre va amener un de nos rêves. Briser les clivages de l’immobilisme politique. Quels sont les objectifs à court terme ? « Pour reparler de Belvox, mon objectif à court terme est que cette initiative devienne véritablement populaire, pour que nous puissions influencer de manière significative la modernisation de nos institutions. J’en ai assez de voir nos représentants se chamailler pour des broutilles, se renvoyer la responsabilité de tout et n’importe quoi, en ne défendant que leurs propres petits intérêts. Il est grand temps de dépasser tout ça, de recentrer les débats, d’encourager véritablement les initiatives à fort potentiel et 1 3

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de regarder plus loin, beaucoup plus loin que l’échéance des prochaines élections ». Alors un mouvement Belvox avec des citoyens en place en 2018 et 2019 ? Comment vois-tu la politique de demain ? « Je pense qu’il faut ramener la politique à son rôle initial, celui de réglementer la vie en communauté, tout simplement. A l’heure actuelle, la politique s’est immiscée dans de trop nombreux domaines en réglementant tout et n’importe quoi au point de tellement compliquer les choses que plus personne n’y comprend plus rien. En résultent d’immenses pertes de temps et d’efficacité, sans compter la lassitude et le désintérêt… ». Comme tout cela est bien dit. Nous sommes complètement en phase. Es-tu fier de ta belgitude ? « Je ne peux pas vraiment dire que je sois fier d’être belge en tant que citoyen patriote d’une nation unie, etc.. Je suis par contre convaincu qu’il existe chez nous un état d’esprit tout-àfait spécifique, une auto-dérision, une humilité et une proximité qu’on ne trouve pas ailleurs, sans parler de notre humour. Notre métissage historique et notre position de carrefour européen y sont sans doute pour beaucoup et je suis persuadé que sans les conflits communautaires alimentés par la situation économique et entretenus par la classe politique, ça ne poserait aucun problème aux flamands et aux wallons de vivre ensemble. Pour ma part, je suis bruxellois, de grands-parents flamands et bruxellois et j’habite en Wallonie. ». Comme quoi, une fois de plus, les citoyens n’ont aucun souci mais ce sont nos dirigeants qui pourrissent tout. Si tu devenais premier ministre, quelle serait ta première mesure ? « Je re-fédéraliserais toute une série de compétences (notamment les transports et le

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commerce extérieur), je re-simplifierais notre lasagne institutionnelle, j’imposerais une rationalisation des dépenses publiques, je favoriserais le dynamisme économique, j’impliquerais la population dans les choix politiques et je ferais en sorte que notre pays devienne leader dans le développement des énergies renouvelables… Bisounours moi ?... Non… ». Et pourquoi ne pas commencer par rendre toutes les familles politiques nationales. On dit bien nationales et non nationalistes. L’effet Macron pourrait être incarné par qui en Belgique ? « J’adorerais que l’effet Macron se propage à notre pays, pas tant pour les mesures qu’il incarne (je connais trop peu la politique française) mais pour son côté rassembleur, positif et constructif. Malheureusement, le système politique belge est trop divisé, trop morcelé que pour obtenir un tel effet. En France à peu de choses près il y a la Gauche ou la Droite. Arriver et remettre la balle au centre, c’est populaire et facile à comprendre. En Belgique, il y a les socialistes, les réformateurs libéraux, les démocrates humanistes, les écologistes un peu à gauche quand même, le parti populaire qui n’en a que le nom, les travailleurs… et ça c’est pour le Sud, au Nord, c’est presque pareil, mais pas tout-à-fait. Alors, si on veut remettre la balle au centre en Belgique, on la place où ?!?… ». Et bien simplement en remettant un véritable rôle à Bruxelles. Mieux représentée politiquement et mieux défendue financièrement. Maintenant que vous en savez plus sur ce sympathique personnage, vous n’avez qu’à adhérer à son mouvement Belvox. Pour participer activement au changement politique qui devient indispensable dans notre plat pays et même en Walifornie. Pour rejoindre le mouvement : www.belvox.org www.facebook.com/belvox Pietje Schramouille


FIZAINE S.P.R.L. Chaussée de Bruxelles 226, 1401 NIVELLES (Nivelles nord, direction Waterloo) - 067/21.40.27 • fizaine@fizaine.be


Si Tero affiche complet presque tous les jours depuis plus d’un an, c’est parce que derrière ce resto 100% healthy, se cache une véritable philosophie. Un modèle qui sortdessentiersultra-battus de la restauration clas-

Tero sique et dont le caractère durabletranspire jusque dans les assiettes.



Lumineux et épuré, l’endroit invite à la convivialité, à l’instar des plats de saison qui peuvent être décomposés et partagés à table. A la carte, qui change toutes 6 semaines, pas d’aliments chimiques ni de viande à tout prix, mais ce sont plutôt les légumes qui sont à l’honneur, autant à travers les petites assiettes à partager qu’au niveau des assiettes végétariennes. Au Tero, la cuisine est simple, saine et principalement végétale. « Nous voulions proposer une alternative à la restauration classique, intégrer des notions de nutrition et de santé à nos plats, tout en faisant honneur aux goûts des aliments et en suivant la saisonnalité, » précise Arthur Lhoist, à l’origine du projet. « L’idée est de rendre accessible la cuisine santé aussi bien en termes de prix qu’en termes de saveurs, et de montrer qu’on peut manger sain et se faire plaisir. » Pour ce faire, la cuisson des aliments est douce et les produits, choisis avec soin, principalement parmi des producteurs locaux ou dans la Ferme des Rabanisse, appartenant à Tero. Un modèle de production intégrée Car depuis trois ans, Tero s’est lancé dans la production de ses propres légumes, à travers le maraichage d’un potager de 80 ares qui s’inspire des principes de l’agriculture biologique et de la permaculture. Livré hebdomadairement par Jean-Charles, le maraicher, le restaurant peut ainsi avoir un contrôle sur la provenance de ses légumes, sur leur qualité, leur fraîcheur et leur goût, tout en privilégiant les circuits courts et les produits locaux. Récemment, un élevage biologique de vaches Salers y a vu le jour, afin qu’une viande de qualité puisse être proposée à la carte du restaurant. Bon à savoir : les légumes sont également en vente à l’épicerie de la Ferme des Rabanisse sous forme de paniers, à commander sur Internet et à venir chercher au comptoir de Tero selon les offres de la saison. Durable et rentable « Si l’on tend vers un idéal de production intégrée, il faut toutefois préciser




La charte de Tero

que tous nos produits ne proviennent pas de notre ferme », continue Arthur Lhoist. « Car avec le nombre de couverts qu’on accueille par semaine à Bierges, il nous est impossible de tout couvrir. D’autant plus que produire nos propres légumes coûte à ce stade-ci encore toujours plus cher que de les acheter ailleurs... » Selon lui, il est essentiel de garder une approche réfléchie entre le durable et le rentable, trouver un équilibre entre bien acheter, bien transformer et bien nourrir ses clients. Approche raisonnée, donc, pour Tero qui se situe dans cette génération de restos qui se posent les bonnes questions et qui, dans un mode de réflexion holistique, incluent également des notions environnementales et sociétales dans leurs modèles. Pas question toutefois de surfer sur la vague du développement frénétique : « Nous avons connu un beau développement ces dernières années, mais l’idée est que le modèle soit également durable dans sa croissance. » Transmettre A l’étage de Tero, un espace est dédié aux cours, conférences, repas de groupe et séminaires. Une quinzaine de conférences y sont organisée chaque année, sur des thématiques touchant essentiellement à la nutrition santé, le développement personnel et à l’alimentation durable. A midi,Tero propose un service traiteur qui permet d’emporter les différentes préparations. Notez qu’un nouvel établissement ouvrira à Bruxelles dès septembre, près de la Place Stéphanie ! Melissa Collignon

Les végétaux sont notre priorité. Ils sont naturels et si possible issus de producteurs locaux. Les légumineuses, les oléagineux et les céréales sont germés. C’est-à-dire trempés minimum 8 heures dans l’eau afin d’augmenter leur valeur nutritive. Les édulcorants utilisés sont uniquement des sucres naturels : sirop d’érable, fruits séchés, miel ... Les sels en cuisine ne sont pas traités Les cuissons sont réalisées à basse température afin de préserver le goût et les propriétés de chaque ingrédient. Seuls certains légumes et poissons sont grillés. Les huiles utilisées sont biologiques, crues et conservées au frais. Elles ne sont jamais chauffées, exception faite de l’huile d’olive.

Restaurant Tero 56, rue de Champles 1301 Bierges +32 (0)10 688 694 contact@tero-restaurant.com www.tero-restaurant.com


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Curieuse et intéressante rencontre avec un jeune entrepreneur de 31 ans qui lance à Waterloo un centre de simulation automobile. « En qualité de polytechnicien, je suis ravi de partager les sensations avec tous ceux qui le souhaitent. Je ne suis pas un fan d’automobile à la base mais il se fait que, par hasard, c’est le simulateur le plus complet. D’ailleurs, nous avons gardé de la place pour d’autres simulateurs dans d’autres disciplines » déclare le fondateur et le Managing Directeur d’Exype, Benoît Laurent. Exype, c’est la contraction d’extrême et de hype. Le montois a déménagé tout récemment tout le centre à Waterloo. Ils ont pris la place d’un centre de fitness uniquement réservé aux femmes. A 3 mètres du rondpoint du Mc Do et du grand Carrefour (ex Biggs). Il suffit de lever les yeux pour le découvrir. Une décoration de la façade vous y guide. L’accueil est top. Un vaste parking vous attend. Le centre est très bien conçu. La décoration est sobre mais très belle. Un chouette bar pour se remettre de ses émotions. Tout est intelligemment bien pensé. Car Exype, c’est fait pour ceux qui veulent s’éclater sur un circuit sans prendre de risques et pour les sociétés qui veulent faire un team building. Pour arriver au bout de son rêve, Benoît Laurent a réuni autour de lui des amis de Polytechnique amoureux de technologie. Il a aussi élargi le panel d’actionnaires avec Baudouin Van Der Rest, ancien pilote automobile qui fût concessionnaire Honda à Wavre. Egalement Jean-Christophe Parent, actuel Directeur Général de Walibi et Nicolas Lambert, Directeur Général de Fairtrade Belgium. Les machines mises en place consomment très peu d’énergie donc elles restent dans la logique de la préservation de l’empreinte écologique. Chaque machine coûte +/- 70.000 €. Le risque financier de cette start-up est là mais les chiffres d’exploitation après seulement quelques semaines sont excellents. Tous les feux sont au vert.

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Les mecs d’abord L’étage où est installé Exype était dédicacé auparavant aux femmes pour le fitness. Maintenant, ce sont 90 % d’hommes qui viennent se prendre pour Michel Vaillant ou Stoffel Van Doorne. Ils ont dans chaque simulateur une centaine de circuits reproduits très fidèlement ainsi que le choix entre 100 voitures différentes « C’est mesuré au laser donc chacune des bosses est reproduite. C’est extrêmement réaliste. D’ailleurs, certains pilotes de Fun Cup sont venus s’entraîner pour le circuit de Dijon. Ils en étaient ravis. Le siège retransmet les sensations d’un véritable pilote » souligne le fondateur. Les prix varient fort selon les heures, c’est 15 € pour 10 minutes avant 17 h et cela passer à 20 € après. Il existe la possibilité d’acheter des packages. C’est ouvert 7 jours sur 7 en fin de journée. Que du bonheur pour les passionnés de « vroumvroum ». Team spirit D’un autre côté, le centre est fabuleux pour les entreprises qui veulent réunir leurs équipes. A titre d’exemple, un bureau d’avocats constitué à 90 % de femmes est venu s’éclater récemment. L’activité reste très abordable et coûte selon les formules entre 50 et 100 €. Une salle de réunion est même à disposition. Pas la ruine pour une incentive fort sympa. L’accès depuis le ring est extrêmement direct. Il y a un parking au sous-sol. Dans le genre zéro excuse. C’est zéro excuse.

Structure mobile Exype propose aussi de déplacer un simulateur sur demande où vous le souhaitez pour des journées portes ouvertes, une fête de famille pour passionnés, une fancy-fair d’école, …. Si vous n’allez pas au simulateur. Le simulateur viendra à vous. Les prix varient en fonction des horaires, de la localisation, de l’encadrement et du nombre d’utilisateurs. Ambitieux La petite structure montre les dents. Les ambitions de la société nichée à Waterloo sont claires. En 2025, il y aura 5 centres Exype en Europe. A Anvers, à Luxembourg-Ville où les actionnaires piaffent et puis des centres au soleil comme à Barcelone ou Lisbonne. « J’aime bien le soleil. Autant joindre l’utile à l’agréable » déclare Benoît Laurent avec un énorme sourire. Donc, si vous avez tendance à vous mettre les nerfs en pelote dans la circulation pénible de Bruxelles mais aussi de Waterloo, il est temps de venir décharger votre adrénaline sur un des simulateurs. Ce sont quelques minutes de bonheur qui nettoient la tête et qui font du bien au moral. Pietje Schramouille

Pour tout savoir au sujet d’Exype, filez sur leur site : www.exype-shop.com

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Christophe Wambersie SHINY 2 6


Shiny : Dites-nous quelques mots sur votre parcours… Christophe Wambersie : Je suis licencié en droit de Louvain-la-Neuve. J’ai travaillé très longtemps à l’Union des Classes Moyennes du Hainaut où j’ai démarré comme Secrétaire Général Adjoint du Hainaut, ensuite Secrétaire Général, Administrateur délégué et enfin, Secrétaire Général National de l’UCM. Ma mission a toujours été de renforcer la visibilité et le rôle de l’UCM vis-à-vis des indépendants et des pme. J’ai énormément développé les réseaux, les relations avec le commerce, les associations de commerçants et les associations professionnelles. J’ai également développé le rôle d’interlocuteur avec le monde politique, à tous les niveaux de pouvoirs et tous partis confondus. Shiny : Vous apparaissez plutôt comme un homme d’action… Ch. W. : J’aime faire bouger les lignes et faire bouger les choses. J’ai toujours cherché des voies nouvelles et innovantes, l’important étant de s’adapter à l’évolution de la vie entrepreneuriale.

A l’heure où l’avenir des centresvilles est sur toutes les lèvres, nous rencontrons le Secrétaire Général Région wallonne du SNI, Christophe Wambersie. Face aux développement des centres commerciaux, face au changement de modes de consommation, face à l’E-commerce, le commerce de centre-ville a-t-il toujours de l’avenir ? Est-ce que David a toujours des armes pour pouvoir se défendre contre Goliath ? Eléments de réponses.

Action !

Shiny : Vous voici aujourd’hui au SNI … Ch. W. : Le SNI est une organisation représentative des indépendants et des pme. La représentativité est règlementée en Belgique selon une loi fédérale qui définit qui peut ou ne peut pas représenter les indépendants et pme. Son importance est fonction de son nombre de membres. Depuis janvier 2017, le SNI est devenue la deuxième force fédérale. Nous avons 42 000 membres. Nous sommes, en chevauchement, avec l’UNIZO, loin devant les autres acteurs. C’est une base nécessaire et indispensable pour être crédible. Mon job est de développer surtout toute la dimension francophone parce que les membres sont, à la fois francophones et néerlandophones et le SNI n’a pas encore beaucoup développé sa structure régionale. Ma mission est de développer les relations avec toutes les structures et tous les acteurs régionaux et bruxellois. Shiny : Quel sont les services proposés ? Ch. W. : Notre caractéristique est que nous sommes un syndicat neutre pour indépendants. Le mot neutre est très important. Nous sommes neutres politiquement, ce qui est une attitude justifiée en fonction du nombre de majorités et de coalitions différentes au sein de notre pays fédéral. Nous sommes également neutres commercialement. Nous ne vendons rien. Notre affiliation est un soutien collectif à un intérêt de défense de valeurs des indépendants et pme. Dans notre

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affiliation, est compris un service d’aide juridique. Il est gratuit dès lors que l’on devient membre. Nous avons également un service de récupération de créances. Notre politique est une politique de proximité. Nous allons voir les indépendants tous les jours. Nous prenons le pouls en permanence. Shiny : Le SNI est actif dans le Plan Commerce de la Région wallonne… Ch. W. : Le SNI a poussé un cri d’alarme au niveau du commerce. Le commerce indépendant ne se porte pas bien. Depuis 10 ans, tous secteurs confondus, le nombre de commerçants indépendants a baissé de 10%. Et, nous assistons parallèlement, à un phénomène de « salarisation ». Nous constatons que ce nombre d’emplois indépendants a été remplacé par de l’emploi salarié. Ce veut dire que ce sont des grandes surfaces qui ont pris la main. A chiffres d’affaires identiques, elles occupent proportionnellement moins de personnel qu’un travailleur indépendant, ce qui est normal vu les économies d’échelle réalisables dans ce type de structure. Deuxième paramètre, et là, personne n’en parle, seul le SNI soulève le point, et les politiques, quels qu’ils soient se taisent dans toutes les langues. Depuis 10 ans, on a libéralisé la loi autorisant l’installation des grandes surfaces. C’est aujourd’hui l’autorité communale qui a le pouvoir de décision pour leur installation. La conséquence est simple : 500 000 m2 sont construits chaque année, depuis 10 ans. Faites le compte. 5 000 000 de m2 en Belgique en 10 ans.Vous mettez ce chiffre en parallèle de la « salarisation », et vous avez compris comment les choses ont évolué au niveau du commerce en Belgique. Les centres-villes se paupérisent. Le flux piétons diminue. Les cellules vides augmentent chaque année (25 % en Wallonie). Vous ajoutez à cela, une non-gestion des travaux et ré-aménagement des centres-villes et vous avez un cocktail explosif. Concrètement, le SNI a fait une grande étude auprès des indépendants. Le résultat est que 70%, aussi bien flamands que francophones des indépendants ne voient pas leur avenir positivement. C’est inquiétant. Et quand on leur demande quelle est leur priorité dans les dossiers à gérer qui pourraient les soutenir, ce ne sont pas des sujets comme la propriété, la sécurité ou la mobilité qui apparaissent. C’est la mixité commerciale. C’est-à -dire, la richesse et la diversité des commerces en centre-ville. C’est cela qui ramènera du monde et des consommateurs en centre-

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ville. Il faut absolument mettre en place à tous les niveaux de pouvoir, des politiques qui attirent les investisseurs et entrepreneurs en centre-ville. Dans une situation où, comme aujourd’hui, il existe un trop-plein de centres commerciaux périphériques, les villes ont un rôle essentiel à jouer. Concernant la diversité et la variété recherchée dans l’offre commerciale, seuls les commerces indépendants sont aptes à y répondre. Pas les centres commerciaux. Dans un môle commercial, vous retrouverez toujours les mêmes enseignes avec les mêmes produits. Aujourd’hui, le consommateur s’en rend véritablement compte et recherche de la différence. C’est la carte que les centres-villes doivent jouer. Encore faut-il qu’ils aient une politique dynamique et pro-active pour attirer de nouveaux entrepreneurs et soutenir le commerce existant. Shiny : Qu’apportez-vous aux associations de commerce locales ? Ch. W. : Le SNI a participé à l’élaboration du Plan commerce de la Région wallonne. C’est la première fois qu’il y existe un plan commerce. Le commerce a toujours été le parent pauvre. On a toujours considéré à tort que le commerce vit en fonction de la richesse économique créée par les autres entreprises, au sens classique du terme. C’est une erreur. Le commerce n’est pas une simple fonction dérivée. Il crée énormément d’emplois et il a un rôle social, d’animation et de vitrine. Le plan commerce le reconnaît. Concrètement, le plan commerce, qui s’organise sur 3 ans, active toute une série d’aides et de moyens pour professionnaliser les commerçants vis-à-vis, par exemple, de la digitalisation, de l’Ecommerce ou encore du marketing. Il donne des moyens en termes de formations. Le SNI veut aider et travailler avec les associations de commerçants, qui est, à nos yeux, le premier échelon en lien direct avec le commerçant. Le SNI a reçu comme mission de la Région wallonne, l’organisation d’une mise en réseau des associations de commerçants, afin de leur permettre d’échanger des bonnes pratiques, de résoudre des problémes d’un côté parce qu’ils ont été résolus de l’autre. Nous travaillons également à briser l’isolement des associations qui se retrouvent de temps à autre un peu seules face aux problématiques diverses et complexes. Enfin, le SNI veut mettre en place des projets et les porter au plus près des autorités communales, régionales ou fédérales.


Nous avons donc actuellement à mettre en réseau 25 à 30 associations de commerçants en Wallonie afin de les réunir régulièrement et d’organiser ensemble des actions pour dynamiser le commerce de centre-ville. Shiny : Le commerce de centre-ville a donc de l’avenir ? Ch. W. : Le commerce doit se repositionner. Il doit être soutenu par les autorités communales parce qu’elles jouent un rôle essentiel en coeur de ville. Une ville florissante est une ville où le commerce se porte bien et où il est une vitrine attractive. Il a également un lien social. Le nombre de personnes plus âgées augmente et avec les années, elles auront une tendance à vouloir revenir vers la proximité. Il y a également des défis. Par exemple la digitalisation. On peut la considérer comme une concurrence déloyale. Cependant, les études ne le confirment pas. Apparement, l’E-commerce complète plutôt les besoins du consommateur. Mais néanmoins, le commerçant indépendant doit utiliser les moyens modernes de communication tels les réseaux sociaux. Nous devons faire passer le message. Le phénomène va s’accélèrer. Shiny : Le commerce de centre-ville est-il le prochain challenge des élections communales ? Ch. W. : La problématique va s’y inviter. C’est certain. Le SNI veillera à l’imposer dans les débats. Ce que nous préconisions depuis des années, apparait. Je reprendrai les chiffres de développement des m2 des grandes surfaces. Nous y sommes. Les centres-villes boivent la tasse. Quelques points de vue : Que pensez-vous de … Shiny : La consultation citoyenne de LLN sur l’extension de l’Esplanade C Ch. W. : C’est le bon sens citoyen qui l’a emporté. Nous défendons depuis toujours la thèse selon laquelle nous sommes d’accord pour des centres commerciaux à taille raisonnable et équilibrée dans un ensemble, où tout le monde peut trouver sa place ». Je suis donc très heureux que les citoyens pensent de la même manière. Il faut un bon équilibre. Ce qui sous-entend le respect et la défense des commerces existants. Encore faut-il que cela soit suivi par les autorités. Sh : L’évolution des shoppings aux Etats -Unis Ch. W. : C’est l’exemple à ne pas suivre. De l’autre côté de l’Atlantique, le libéralisme est tel qu’on ne se pose pas de questions et que l’on réfléchit ensuite. Nous sommes plus équilibrés. La Région a pris

conscience que l’anarchie commerciale n’est plus de mise. Elle a repris la main depuis 2014. Il faut réguler le développement des centres commerciaux de manière organisée. Aujourd’hui, pour toute construction de surface commerciale supérieur à 2500 m2, il faut l’accord de la Région. Concernant l’installation d’un centre commercial, un édile communal va penser en termes d’emplois et de centimes additionnels pour sa commune. Et on ne peut pas le lui reprocher. Mais dans ce type de décision, il y a des conséquences bien plus larges que sur sa seule commune. Il est légitime qu’il n’en soit pas le seul à décider. Shiny : Des chiffres du premier trimestre 2017 qui sont catastrophiques pour le commerce alors que l’on parle d’embellie économique. Ch. W. : Au niveau du commerce, il existe une évolution du comportement du consommateur. Le consommateur n’est plus fidèle. Il est beaucoup plus instruit. Il compare. Il fait son marché. Et c’est vrai qu’ à ce niveau, internet l’y aide beaucoup. La concurrence est également plus forte. Nous défendons actuellement la possibilité de définir des zones franches. Pour certaines artères de centres-villes où vous avez objectivement, un appauvrissement du commerce, une baisse évidente de flux piéton ou encore une augmentation de cellules-vides, nous demandons de prendre cela en compte afin de définir des zones franches commerciales comme cela existe déjà au niveau économique. Cette zone franche, bien délimitée, pourrait avoir une politique de taxation plus légère et d’aides ou de compléments d’aide à l’investissement ou à l’emploi. Cela permettrait de soutenir les commerces qui y subsistent et inciterait à y accueillir de nouveaux projets. Si on ne parle pas économie, taxation et coûts, on ne règlera pas le problème. Même si elles sont essentielles, ce ne sont pas les animations qui feront revenir les commerces en centre-ville. Il faut des actions beaucoup plus structurelles. Nous sommes à un moment-clé. C’est le moment de mettre en place une politique beaucoup plus volontariste à court, moyen et long terme. Shiny : Quel est votre style de commerce ? Ch.W. : Je suis attiré par les concepts originaux. J’apprécie la belle mise en valeur qui vous étonne et vous attire. Nous sommes abreuvés d’images et de concepts. Le consommateur a envie d’être étonné. J’aime la diversité de l’offre. J’apprécie le conseil.

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Shiny : Une conclusion sur le commerce ? Ch. W. : Il faut parfois malheureusement aller loin dans une situation pour que les choses changent réellement. C’est le principe du balancier. Nous sommes à la croisée des chemins du commerce. Il faut prendre cela comme une opportunité. Nous devons tous le soutenir pour qu’il puisse remonter. Le commerce a fait les villes, fait les villes et fera encore les villes. C’est une évidence. A nous de donner l’impulsion. Le SNI souhaite y oeuvrer. Shiny : La période d’attente des soldes, votre nouveau cheval de bataille ? Ch. W. : Le fédéral se demande toujours aujourd’hui si on ne supprimerait pas la période d’attente pré-soldes. Les soldes restent un élément essentiel pour le commerce. C’est une logique de saison. Les soldes sont essentielles pour les commerces indépendants parce que cela permet de liquider ses stocks et de ré-investir dans les saisons suivantes. Depuis quelques années, il existe une tentation

et un lobby fort de la grande distribution pour supprimer cette période de soldes afin de les faire tout au long de l’année. C’est juste du marketing. Il n’y aurait plus de période de réduction du prix. Le consommateur perdrait dès lors ses références et ne pourrait plus savoir s’il fait une bonne affaire ou pas. Aujourd’hui, il y a une accalmie sur le concept de solde. Mais il semblerait que l’on s’attaque à la période de pré-solde. Cette période est essentielle. Elle permet de pouvoir clairement comparer les prix soldés et non soldés. Elle crée également un temps d’envie qui aide à passer à l’acte d’achat lors des soldes. Aujourd’hui, le Ministre Peeters veut supprimer cette période d’attente. En touchant à cela, on touche à la puissance de la période des soldes. Le SNI s’oppose à cette suppression. SNI Boulevard Bischoffsheim 33 - 1000 Bruxelles Tel : 02 / 217 29 28 - www.sninet.be

Luc Pieltain

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Avec ses illustrations tirées de sa technique toute particulière, Nathalie Polfliet nous fait voyager dans un monde coloré et onirique. A 42 ans, cette illustratrice et professeur d’Arts plastiques et d’Analyse Esthétique à l’Institut Provincial de Court-Saint-Etienne n’a pas fini de nous étonner.

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P o l f l i e t


P a s s i o n

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Planche tirée du livre « Le monstrueux bestiaire à plumes, à poils et à écailles » à paraître aux éditions Mazurka.


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©Nathalie Polfliet - SOFAM Belgium


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©Nathalie Polfliet - SOFAM Belgium


Shiny : L’illustration était une évidence pour vous, dès le départ ? N.P. : La création a toujours pris beaucoup de place dans ma vie et dans ma tête. J’y ai toujours consacré beaucoup d’énergie, même lorsque j’étais petite fille. En faisant le choix de mes études, je me suis dirigée vers l’illustration mais à la fin de celles-ci, je me suis dit que je n’avais pas ma place dans le milieu de l’édition. Alors, j’ai travaillé comme assistante styliste. C’est un milieu que j’adore, un milieu de création, mais qui n’est pas forcément facile. C’est régi par l’argent. J’aimais le défi que cela représentait, mais sans y voir cette chose qui m’émouvait, qui m’émerveillait. Après ça, j’ai enchaîné différents boulots dans la mode, dans le graphisme. Les études artistiques ont de bien le fait qu’elles permettent de s’ouvrir à plein de choses, de s’adapter à tous les boulots qui vont se présenter. Mon premier travail en tant que professeur était un remplacement à Saint Luc. Je n’étais pas assez confiante en moi à l’époque, mais j’ai aimé l’expérience. Aujourd’hui, je suis prof pour la Province, dans des sections artistiques. Shiny :A quel moment vous êtes-vous lancée dans l’illustration ? N.P. : Je m’y suis dirigée par coup de cœur et par révélation. C’est surtout lorsque Je suis devenue maman que ça s’est imposé. C’était au début de la mode des illustrations sur boîtes, sur cadres, etc. Ca a été le début d’une belle aventure. En faisant des marchés artisanaux, j’ai rencontré une dame de la Communauté française qui aimait ce que je faisais. Elle m’a demandé de dessiner l’affiche de la Fureur de lire. Suite à cela, les Editions Mijade m’ont contactée pour illustrer un texte. Je n’avais jamais fait ça de ma vie. Depuis le début de mon parcours, je fuyais les personnages et les ambiances, et je me suis retrouvée à adorer le coté émulation intellectuelle de ce milieu artistique, ces échanges qui fusent quand on commence à créer, quand on fait évoluer le personnage. Shiny : Où tirez-vous votre inspiration ? N.P. : L’illustration, c’est raconter une part de mon enfance, une part de ma vie. Je vais puiser dans tout ce que j’aime ; l’écriture, les photos, dans tout ce qui m’entoure. Ce que j’aime particulièrement, c’est la multiplicité des techniques auxquelles ont peut

faire appel. En illustration, on doit tout faire, inventer les personnages, la déco, la scénographie, les lumières, etc. Shiny : Comment qualifieriez-vous votre style ? N.P. : Mon style graphique correspond à très peu de lignes éditoriales. J’ai un style assez particulier, atypique. J’utilise différentes techniques qui font que mon travail ne rentre pas dans une case. Même à Saint Luc, lors de mes études, je ne rentrais pas dans les cases. Je n’avais aucune confiance en moi et pourtant, j’arrivais avec des travaux qui étonnaient de par leurs techniques. Il m’a fallu le temps de comprendre et d’admettre que j’étais une artiste. Shiny : Aujourd’hui, vous transmettez cette passion à travers votre travail de professeur ? N.P. : Bien que, lors de ma première expérience d’enseignement, je n’avais pas assez confiance en moi, avec le temps, la vapeur s’est inversée. Maintenant, j’ai confiance en ma créativité. Ce sont les éditeurs qui viennent d’ailleurs me chercher. C’est aussi en devenant maman que j’ai eu envie de partager. Et puis, ça me permet de fuir ce côté ‘financier’ que je déteste tant. Je n’aime pas la relation avec les clients dès qu’il s’agit l’argent, qu’il faut leur courir après… C’est très difficile pour moi. En devenant prof, j’ai pu trouver un équilibre entre ma vie de maman et ma vie de femme active. Shiny : Où en sont vos aspirations artistiques, aujourd’hui ? N.P. : Pour le moment, j’ai très envie de peindre en grand. J’ai entamé une réflexion sur un rapport à la nature, aux plantes, à la santé... C’est un travail qui est réalisé au crayonné, mis en couleur sur iPad Pro (mon meilleur ami) et imprimé sur bois. Je peins les plantes à l’acrylique et à la peinture à l’huile. J’aime cette technique, elle me fait du bien, et elle plaît. Je commence d’ailleurs à avoir des commandes de privés. Une maison d’édition française (les Editions Mazurqua) m’a également contactée pour illustrer un album. Il s’agit de De poils et de plumes, un animalier fantastique pour les enfants qui explore des personnages de la mythologie russe, japonaise, celtique, inuit… Il sortira en 2018. Melissa Collignon

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PHOTO GALERIE, LE CONSEIL AVANT TOUT, DEPUIS PLUS DE 30 ANS ! Installé depuis 5 ans dans le Brabant wallon, à Nivelles plus précisément, l’histoire de Photo Galerie a commencé voici plus de 30 ans à Liège. Nous sommes allés à la rencontre de Christophe Geoffroy et Frédéric Duyckaerts, les gérants de cette entreprise qui se moque bien de la crise.

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L’histoire de Photo Galerie débute à Liège en 1988 par une faillite ! Ce ne sont pas les meilleurs hospices nous direz-vous mais cela n’effraie pas Christophe Geoffroy que nous avons rencontré. Originaire de Liège, ce dynamique quinquagénaire n’a pas fini de relever les défis tant sur le plan professionnel que sur le plan sportif.

Le début de l’histoire Shiny Mag. : De la biologie moléculaire à la photographie, c’est surprenant comme parcours ! Christophe Geoffroy : La passion a toujours été mon moteur. Je ne peux concevoir d’entreprendre quoique ce soit sans passion. Déjà à l’Université, j’achetais et je vendais du matériel photographique dès qu’une opportunité se manifestait. Alors que je terminais ma licence (ndlr. Master aujourd’hui), l’opportunité s’est présentée de racheter la faillite du plus grand magasin photo de Liège. J’ai dû prendre le taureau par les cornes pour remettre la société sur pied. Un succès n’est jamais une fin en soi Shiny Mag. : Un magasin, deux magasins, trois magasins, … Christophe Geoffroy : Le domaine de la photographie est un secteur extrêmement concurrentiel. Tout le monde vend des appareils photos. De notre côté, à une certaine époque nous avons aussi vendu des GSM et des abonnements téléphoniques pour nous recentrer aujourd’hui sur notre métier de base. Il faut dire que le paysage de la distribution a bien changé en 30 ans et si aujourd’hui le commerce de proximité revient sur le devant de la scène, il fût un temps où les grands groupes ont écrasé les petits commerces. Nous n’avions pas d’autre choix que de grandir et j’ai fini par racheter les principaux magasins de photo de la région pour avoir une taille critique suffisante qui me permette de négocier de bonnes conditions avec les fabricants et les importateurs de matériel photo. Shiny Mag. : Et le dernier né est le magasin Photo Galerie de Nivelles ? Christophe Geoffroy : Ce n’est pas le dernier né car nous avons étendu récemment notre réseau vers la Flandre avec un magasin à Malines mais Nivelles est certainement l’un de mes plus grands challenges. C’est le seul magasin d’Europe où l’on peut voir et essayer tous les objectifs des plus grandes marques. A la base il s’agissait de pouvoir entreposer les stocks des autres magasins qui sont le plus souvent 3 9

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en centre-ville, répondre aux demandes de clients par internet (ndlr. Cette part connaît une très grande croissance), avoir un point de vente dans le Brabant tout en respectant des normes environnementales strictes. Le bâtiment est à la fois original, moderne et respectueux de l’environnement (panneaux solaires, leds, gestion intelligente, etc.). Shiny Mag. : Et vous trouvez encore le temps de faire de la course automobile ? Christophe Geoffroy : J’ai toujours été passionné par la course automobile. Il y a très longtemps j’ai été gravement malade et je suis passé par le chat de l’aiguille mais cela m’a poussé à vivre intensément après cet épisode malheureux. Je me suis d’abord intéressé à la Fun Cup lancée en 1997 à l’initiative de Franz Dubois et après quelques titres de champion de Belgique, j’ai décroché un titre de champion d’Europe en proto sur Radical. J’ai également participé à deux éditions du Rallye Paris-Dakar à moto en Amérique du Sud dont je garde un souvenir impérissable. Aujourd’hui je suis plus calme mais qui sait … Un véritable tandem Shiny Mag. : Et vous êtes tout seul aux commandes ? Christophe Geoffroy : J’ai commencé seul en 1988 mais en 1997 mon ami et associé Frédéric Duyckaerts m’a rejoint et a pris en charge un grand nombre des aspects de la gestion quotidienne. En ce qui me concerne, je m’occupe principalement de stratégie de développement et d’acquisition. Photo Galerie c’est avant tout une équipe de professionnels de la photo dont certains membres travaillent avec moi depuis le début de l’aventure. Au service des clients Shiny Mag. : Qu’est-ce qui différencie Photo Galerie de ses concurrents ? Christophe Geoffroy : Le métier de base Photo Galerie c’est le conseil aux clients ce qui nous permet de fidéliser notre clientèle. Notre histoire remonte à la photo argentique, aux laboratoires de développement de films et à l’impression de photos. En 30 ans, le monde de la photographie a connu une véritable révolution et nous avons réussi à franchir les nombreux écueils avec succès. Beaucoup de nos concurrents n’ont pas eu cette chance ou n’ont pas su s’adapter. Nos collaborateurs ont réussi à surfer sur la vague de l’évolution technologique afin de comprendre cette avancée et apporter à nos clients les bonnes recommandations mais aussi en proposant des formations, des essais pratiques ou encore des locations de matériel pour des projets photographiques particuliers. Photo Galerie, en dehors du plus grand choix de matériel photo neuf et d’occasion de Wallonie, c’est aussi de l’impression de photos, depuis la photo d’identité jusqu’au tirage de 125x250 cm. SHINY 4 0

L’évolution est en marche Shiny Mag. : Comment choisir le bon matériel ? Christophe Geoffroy : Choisir un appareil photo c’est comme choisir un ordinateur, il faut du matériel adapté à son projet. C’est pour cette raison que la première exigence quand nous engageons un collaborateur, c’est qu’il soit non seulement photographe mais passionné par la photographie ! Ce ne sont pas des vendeurs mais des conseillers techniques qui aideront les clients à définir précisément le matériel en adéquation avec le but recherché et le budget disponible. Les possibilités n’ont jamais été aussi grandes. Entre les moyens formats haut de gamme et les petits compacts, vous trouvez aujourd’hui des compacts experts, des hybrides, des télémétriques et des reflex, des appareils avec objectifs uniques ou interchangeables. Le retour de la photographie Shiny Mag. : Avec tous ces smartphones qui peuvent prendre des photos de qualité, reste-t-il une place pour la photographie ? Christophe Geoffroy : Une chose est sûre, le smartphone, aussi puissant soit-il, ne rivalisera jamais avec un bon appareil photographique, Dieu merci ! Cela étant dit, il est vrai que nous avons subi un contrecoup important et nous vendons moins de petits compacts qu’avant et si le secteur de la photographie a connu quelques années de vaches maigres, les ventes repartent à la hausse grâce au smartphone, notamment. Beaucoup de nos nouveaux clients font leurs premiers pas avec un smartphone et quand ils atteignent les limites de leurs possibilités avec leur téléphone, ils se tournent vers un appareil photo pour réaliser de vraies photos et plus uniquement des photos souvenirs ! Nivelles c’est aussi l’Arizona ! Shiny Mag. : Que nous réserve Photo Galerie pour l’avenir ? Christophe Geoffroy : Nous venons d’acquérir une imprimante Arizona que nous avons installée à Nivelles. L’Arizona c’est l’impression de photos en grand format. Quand je vous dis grand, c’est vraiment très grand puisque que l’imprimante permet de réaliser des impressions jusqu’au format de 125x250 cm ! Cette imprimante nous permet non seulement d’imprimer en très haute définition mais également sur des supports qui vont jusqu’à 5 cm d’épaisseur. Nous pouvons aujourd’hui imprimer sur des supports très différents comme le Plexi, le Forex (ndlr. PVC) ou encore le Dibond (ndlr. Aluminium). Nous avons de nombreux projets en cours mais rendez-vous l’année prochaine pour la suite de nos aventures.


Nivelles Rue Johannes Gutenberg 20 B1400 Nivelles (Zoning Sud II) Tel : 067 33 12 66 Bruxelles Avenue des Celtes 3-5 B-1040 Bruxelles Tel : 02 733 74 88 Liège Boulevard de la Sauvenière, 1 B-4000 Liège Tel : 04 223 07 91 www.photogalerie.com

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© Brion Patrick


© Brion Patrick

Juin 1815. Le long de la Dyle, trois corps d’armée français commandés par le maréchal Grouchy et une arrière-garde prussienne s’affrontent. Bien que les Prussiens soient finalement repoussés par les Français, ils résistent assez longtemps pour permettre à la principale armée prussienne d’aller secourir les forces de Wellington et ainsi triompher contre Napoléon à Waterloo. La suite de l’histoire est bien connue... La bataille de Wavre, prélude à celle de Waterloo, est célébrée avec tout autant de ferveur car, selon l’équipe organisatrice, si 2017 n’est plus une année anniversaire, ce n’est pas pour autant que l’histoire s’efface! Pour cette 9ème reconstitution, ils ont d’ailleurs vu les choses en grand, puisque l’événement rassemblera pas moins de 8 pays, 400 reconstitueurs, 20 cavaliers, 10 canons, 4 heures de spectacle sur 10 hectares, deux marchés historiques et une parade. Des nouveautés Pour la première fois cette année, une prise d’armes est prévue sur le parvis de l’Hôtel de Ville ; un moment où les différentes étapes du cérémonial militaire et les rôles de chacun seront commentés et expliqués. Autre nouveauté : la présence, au cœur de l’événement, de marchands et d’auteurs de BD, fans de cette période historique.

Les 1er et 2 juillet prochains, Wavre résonnera au rythme des tambours du Premier Empire, le temps d’un rendez-vous avec l’histoire napoléonienne dans tout ce qu’elle a de plus authentique.

Des activités pour tous Sous le chapiteau, une série d’animations rythmera la journée : le Photomataillon dont le décor et les accessoires permettront, le temps d’une photo instantanée, de se transformer en Napoléon, en Joséphine, en soldat ou en vivandière. Il y aura également des ateliers napoléoniens et des jeux en bois pour les enfants, un bar, un marché historique, sur lequel il sera « possible d’acheter des objets anciens relatifs à l’Empire, d’y rencontrer des passionnés d’histoire napoléonienne, de voir une créatrice de bijoux réaliser des pièces uniques ou, encore, d’acquérir une petite figurine de soldat. » Et pour apporter une touche écologique à l’événement, les boissons seront servies dans des verres en plastique réutilisable, tandis que les déchets seront minutieusement triés.

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© Pauline Wilmotte © BW Pixel

Un regard sur la mode féminine En marge du rendez-vous et jusqu’au 13 octobre, la Maison du Tourisme propose dans ses locaux une exposition de toilettes féminines intitulée Belles d’Empire, qui rassemble des très belles tenues d’époque. « Pendant le premier Empire, la mode va allier somptuosité et simplicité. On utilise la soie, des tissus venant des Indes, du cachemire, de la mousseline et de la percale. Une profusion de dentelles et de broderies parent les robes et les costumes. Souliers en soie ou en cuir, caracos, redingotes, spencers et châles viennent compléter la garderobe de l’époque. » L’artiste Isabelle de Borchgrave et le styliste Bernard Depoorter ont rehaussé l’exposition par la présentation de créations contemporaines inspirées des robes du Premier Empire. Jusqu’au 15 juillet, Isabelle de Borchgrave présentera la reproduction en papier d’une robe portée par l’impératrice Joséphine, grande amatrice de mode. Tandis que du 17 juillet au 1er octobre, plusieurs créations de Bernard Depoorter seront intégrées à l’exposition. A noter que lors de l’événement, trois conférences proposeront de découvrir Napoléon sous des angles inattendus. Melissa Collignon

En pratique : Reconstitutions Wavre 1815 Ruelle A l’Buse à 1300 Wavre (derrière Walibi) Ouvert le samedi 2 juillet de 10H à 22H et le dimanche de 9h30 à 17H30. PAF : Adultes : 5 € De 6 à 18 ans : 2,50 € Moins de 6 ans : gratuit Infos : www.wavre1815.com SHINY 4 4



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Situé dans le square Gabrielle Petit duquel il tire son nom, le P’tit Gabriel, ce resto spécialisé dans la fondue bourguignonne, est une institution pour les amateurs de viande. S’il a fêté ses quinze ans en mai 2017, ce n’est d’ailleurs pas un hasard…

Etablissement de référence en matière de fondue bourguignonne, le P’tit Gabriel attire une clientèle toujours plus vaste, séduite par la qualité du bœuf, par l’authenticité du cadre et la convivialité du service. « Si nous sommes toujours là aujourd’hui, » commence Philippe Schoo Ians, propriétaire du restaurant, « c’est avant tout grâce à la fidélité de nos clients. Ils viennent de partout en Belgique, pour savourer notre fondue. » Des propositions sous forme de forfaits Un forfait de 20 € par personne offre une sélection de morceaux de bœuf de première qualité, un assortiment de six sauces froides et chaudes, une salade et des frites. Pour 35€ chacun, une formule avantageuse vous permet de profiter de la fondue accompagnée d’un apéritif au choix, des boissons (1/2 vin, 3 softs ou 3 bières), d’un dessert au choix et d’un café. De plus, pour les groupes de 10 minimum personnes, il existe des forfaits à 30 €, où tout est compris : le repas, l’apéritif maison, le vin (une demi-bouteille par personne ou 3 softs ou 3 bières) et le dessert glacé maison. Une formule idéale pour les groupes, que l’endroit attire d’ailleurs particulièrement. « En plus de la salle d’en bas qui peut accueillir 80 personnes pour les plus petites tables, nous avons une salle de 100 couverts à l’étage, où les groupes peuvent manger à l’aise, ainsi qu’une salle privative de 22 couverts, très prisée pour les réunions de famille. » Au rez-de-chaussée, le restaurant, dans lequel le feu ouvert donne un côté rustique et convivial, est prolongé par un jardin ombragé, ouvert les jours de beau temps. « C’est un endroit coupé du monde, situé au cœur de Nivelles, où on a le sentiment d’être en vacances » Avant le repas ou au dessert, le salon vous permettra de déguster un cocktail ou un digestif dans une ambiance plus cosy. La qualité avant tout C’est la qualité qui fait du P’tit Gabriel un établissement de référence. Qualité de la viande tout d’abord, puisque le bœuf est Bleu Blanc Belge et choisi avec soin, qualité du service ensuite. Sarah, cheffe de salle, précise : « Il est essentiel pour nous que le service soit convivial, chaleureux comme une fondue. Notre clientèle est très large ; des groupes d’amis et collègues le

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vendredi soir, des personnes âgées le dimanche midi… Cette clientèle éclectique rend notre travail agréable et enrichissant. Marine et Sarah, les deux cheffes de salle, misent beaucoup sur la dynamique et la cohésion de l’équipe. « Nous travaillons dans la bonne humeur et nous nous connaissons très bien ; notre service s’en ressent. À l’image de ce plat convivial par excellence, nous sommes souriants et sans prétention. Nous connaissons aussi très bien nos habitués, nous savons leurs goûts, leurs désirs personnels. Les satisfaire est notre priorité. » Côté vins, une trentaine de vins sont proposés à des prix démocratiques. « Nous aimons faire découvrir des vins à des budgets raisonnables afin de permettre la dégustation à nos clients, » continue Philippe Schoo Ians. À deux pas de la Grand-Place, le P’tit Gabriel se situe également à proximité du parking du Mont Saint Roch (600 places) et du parking du centreville, au pied de la Collégiale. Ouvert 7 jours sur 7 à partir de 18H, ainsi que à midi les dimanches et jours fériés. Possibilité d’ouvrir le midi (du lundi au vendredi) pour les groupes (à partir de 15 personnes). Fondue gratuite le jour de votre anniversaire ! Pratique et rapide, pensez à réserver votre table en ligne ! www.leptitgabriel.be/reservation.php

Square Gabrielle, 11 1400 - Nivelles 067 / 44.36.16 contact@leptitgabriel.be www.leptitgabriel.be



Safone, l’appli qui informe et rassure ! Depuis que le téléphone est entré dans nos maisons, nous avons pris l’habitude de demander à nos proches de nous rassurer sur leur arrivée à destination. D’abord transmises par le téléphone fixe familial et ensuite par nos téléphones portables, les demandes d’être tenus informés sont devenues légion : « tu me sms quand tu pars ? », « tu envoies un msg quand tu es bien arrivé ? ». Aujourd’hui, l’application belge Safone automatise ces messages de départ et d’arrivée, avec une option alarme en cas de pépin. Découverte d’une appli utile et conviviale !

Safone, en pratique L’idée de Safone est toute simple : remplacer nos SMS de départ (« je pars maintenant, j’arrive dans 20 minutes ») et d’arrivée (« bien rentré, bonne nuit ») par des messages automatiques. Du coup, la personne en mouvement n’a plus à y penser, et la personne en attente est sûre de recevoir de ses nouvelles. Pratiquement, rien de plus facile ! Une fois l’application installée, il suffit d’encoder son lieu de destination, de choisir une personne de contact (« gardien ») dans son répertoire et … de se mettre en route ! Le gardien reçoit alors automatiquement un premier message pour annoncer le départ avec une estimation de l’heure d’arrivée (calculée selon le mode de transport) et un second message pour annoncer l’arrivée à destination. Et si on s’arrête en chemin ? En cas de pause, de retard, d’embouteillages ou toute autre raison qui allonge le temps de parcours, un bouton intermédiaire est prévu pour informer et rassurer le gardien. SHINY 5 0

Et en cas de problème ? Safone propose une alarme, qui peut être déclenchée de deux manières : en retirant le casque ou l’oreillette préalablement branchés au téléphone, ou en appuyant sur le (gros) bouton « au secours » dans l’appli. Dans les deux cas, une alarme puissante et stridente retentit, accompagnée de flash lumineux. Dans le même temps, le gardien est prévenu par une alarme sonore et un message incluant la localisation de son proche en difficulté. L’alarme s’active toujours au maximum du volume sonore du téléphone, quel que soit le paramètre de son sélectionné (même mis sur silencieux). A savoir que l’application peut aussi être utilisée sans gardien, elle fait alors simplement office d’alarme. En bref, Safone sert à prévenir la personne qui se soucie de notre trajet (ou qui nous attend) du moment de notre départ, de notre heure prévue d’arrivée, et de notre arrivée effective, tout en proposant une alarme en cas de besoin. L’application s’adresse à tout le monde, petits et grands,

et intéresse majoritairement les ados et les jeunes de 12 à 22 ans. Pour rassurer les parents, bien sûr, mais aussi pour prévenir les copains une fois qu’ils sont arrivés à un lieu de rendez-vous ! Naissance du concept Les fondateurs de Safone sont tous deux entrepreneurs, avec une solide connaissance du milieu digital belge. A 49 ans, Stéphane de Biolley a connu plusieurs vies : 10 années à développer sa société de night shops, 2 ans de voyage autour du monde, 7 ans dans l’hôtellerie de luxe des Antilles, 5 ans dans la société Freedelity (fidélité et marketing avancé pour les détaillants) et enfin actuellement représentant pour la compagnie anversoise Martens Woods. Olivier Beaujean (42 ans) a un master en ingénierie et un MBA Solvay. Après avoir travaillé chez LMS, Lukoil, Electrolux et Swift, il cofonde l’agence digitale Cleverwood. Aujourd’hui COO de Altavia-ACT*, il accompagne plusieurs sociétés belges dans leur transformation digitale.


Le concept de Safone est né dans l’esprit toujours en ébullition de Stéphane, qui s’étonnait que, même avec un téléphone sur soi, il faille pas mal de temps et de manipulations pour appeler à l’aide en cas de besoin. C’est ainsi que l’idée de l’oreillette à retirer pour actionner un signal sonore a fait surface, et que l’envie d’en faire une application est née. Un projet fou, il le sait bien, tant le nombre d’applications qui ont du succès et qui génèrent de l’argent est réduit, mais … l’entrepreneuriat c’est son truc, et il aurait regretté de ne pas avoir tenté le coup ! La première difficulté nécessaire aura été de trouver un associé, quelqu’un qui y croie, prêt à se mouiller et à y passer des heures en-dehors de son boulot. Avec Olivier le pari est gagné, ils se partagent complètement la gestion de Safone, et gagnent en efficacité grâce à leur belle complémentarité. Très vite, ils réalisent qu’ils veulent plus qu’une alarme, et qu’ils ne souhaitent pas centrer leur application sur la peur et le danger (comme le font les concurrents

américains) mais sur un concept pratique, utile, convivial et positif. Parce que si on peut prévenir d’un problème, on peut aussi (et surtout) prévenir que tout va bien ! Développement du projet Une fois l’idée bien définie, il leur a fallu trouver le bon développeur - celui qui comprend tout de suite ce qu’ils veulent - et par chance, tombent sur un concepteur vietnamien doué et inspiré. Financée uniquement sur fonds propres, l’application est pensée et réfléchie pendant des heures de discussions, débats, questions, mises en situation et hypothèses (im)probables. Ils y travaillent ensemble pendant près d’un an, soirs et week-end, et la première version de Safone voit la jour fin 2016. Une version bêta indispensable, pour réaliser concrètement leur idée et mener des expériences sur des groupes tests, a dévoilé des premiers retours extrêmement positifs !

lancé la version officielle de Safone le 27 mai dernier ! L’application est disponible sur iOS et Android, et fonctionne partout dans le monde. Bon à savoir : on peut l’utiliser même si le gardien n’a pas encore installé l’appli ! Et pour le prix ? Safone est une application gratuite ! Envoyer un message quand on s’en va, et quand on arrive, on le fait tous ! Safone propose aujourd’hui de le faire à notre place, de manière totalement automatique. Plus besoin d’y penser ni de le faire, et plus de risque d’oublier. Il y a fort à parier que bientôt, nous n’entendrons plus « tu m’envoies un petit message quand tu es rentré ? » mais « tu me safones ?! ». www.getsafone.com Emilie Colle

Grâce aux améliorations apportées à leur version bêta, l’équipe est aujourd’hui sûre d’avoir un bon produit … et fière d’avoir 5 1

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© Philippe Buissin

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SARA DE PADUWA : LE COURAGE DANS L’ACTION ! Elle est naturellement belle, charismatique, intelligente. Pas étonnant qu’elle fut, en 2015 et 2016 élue l’animatrice préférée des Belges. Diplômée en communication, Sara De Paduwa est avant tout une bosseuse optimiste ! Ce qui lui vaut, à 38 ans, une carrière déjà bien remplie. L’animatrice de la RTBF s’est fait, à force de rigueur, une belle place au soleil. Soleil qu’elle offre aux autres avec générosité ! Focus sur un parcours qui, comme son sourire, en reboostera plus d’un !

Shiny : Vous avez fait vos débuts sur AB3 en tant que speakerine, puis animatrice de l’émission cinéma « Pop corn », présenté l’émission Saga friends sur la même chaîne, et ensuite l’info-trafic sur la Première ! Journaliste pour « Affaires à suivre » et « Sans chichis » à la RTBF, chroniqueuse dans « On n’est pas des pigeons » , on vous a aussi retrouvée dans l’émission de décoration « Une brique dans le ventre ». Depuis 2008, vous rayonnez sur Vivacité, et, depuis 2015, vous nous réveillez aux commandes de l’émission matinale de vivacité le 6/8 ! Sara, aviez-vous imaginé vivre un tel destin ? SDP : Non je n’aurais jamais imaginé une vie professionnelle aussi remplie et qui me sourit autant, mais j’essaie d’en profiter à fond ! Je savais que je voulais être dans le monde des médias, peut-être attachée de presse, mais je ne savais pas trop vers quoi me diriger. C’est pour ça que j’ai fait communication en 3 ans ! L’avantage de faire un graduat, comme on disait à l’époque, est que l’on démarre très tôt et que l’on a des stages qui nous permettent d’aborder très vite le monde du travail. Je voulais faire de

l’info radio. J’ai donc fait mon stage dans ce service. Là, j’ai réalisé que courir derrière l’info, participer aux réunions de rédaction, n’était pas ce que je voulais. Quand j’ai appris que l’on recherchait quelqu’un pour l’infotrafic, j’ai proposé tout de suite mes services. Et l’aventure a commencé !

qu’on n’a rien sans rien ! Chaque expérience est bonne à prendre. J’ai aussi appris en faisant la caisse chez cora ! Le sens du travail est vraiment une notion que j’inculque à mes enfants. Je leur dis bien que si je les gâte et que l’on a une maison, c’est parce que je travaille !

Shiny : Vous avez été placée à l’âge de 2 ans dans une famille d’accueil. Ce qui veut dire que vous n’avez pas eu , petite, le soutien espéré. Cela vous a obligée à aller puiser en vous les ressources nécessaires pour dépasser cette réalité difficile. Quels conseils donneriez-vous aux personnes qui n’ont pas le soutien escompté dans leurs entreprises afin qu’elles y arrivent ?

Shiny : Un autre facteur indispensable à vos yeux pour réussir une carrière ?

SDP : Chaque personne, chaque bagage est différent. Mais pour moi c’est la rigueur ! Je travaille depuis mes 16 ans. D’abord comme étudiante. J’ai fait la caisse au cora, bossé au pizza Hut, été serveuse très longtemps... Il n’y a donc qu’un mot : le travail ! Il faut s’y mettre au plus tôt. Sans que cela ne ruine notre vie non plus bien entendu. Mais il faut une certaine rigueur et se dire

SDP : La disponibilité ! Il ne faut pas compter ses heures. Il faut accepter, quand on est jeune, de payer le prix de l’expérience. Comme des horaires un peu compliqués. J’ai déjà accepté de travailler un 25 décembre par exemple. J’ai fait des horaires que personne ne voulait faire ! C’est ce qui m’a permis d’être ce que je suis aujourd’hui, de grandir et d’acquérir de l’expérience. Shiny : Quel fut votre leitmotiv durant votre parcours pour avancer ? SDP : « Je veux mieux ! » Non pas plus mais mieux. Car il y a toujours moyen de faire 5 3

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mieux. On a tous nos boulets, nos parcours et nos bagages. Ce n’est pas toujours un choix mais on peut par contre choisir de voir la vie du bon côté. C’est à nous de mettre en place tous les moyens disponibles pour y arriver. On fait des tris, aussi dans les amis, des choix, on prend des directions et ça fait un bien fou. Il ne faut pas avoir peur de demander de l’aide non plus. Moi j’ai fait des séances thérapeutiques et ce regard extérieur m’a beaucoup aidée. Mais j’ai aussi eu la chance de trouver le bon thérapeute tout de suite ! Shiny : Vous avez présenté jusque juillet l’émission temporaire « Mes premières vacances » à la RTBF, les vendredis sur la Une. Si vous pouviez créer votre propre émission, ce serait laquelle ? SDP : Le 6/8 est un peu mon bébé ! J’ai démarré avec un page blanche. Pascal Michel et moi avons potassé sur ce qu’on voulait faire. Je suis donc comblée. Ce serait de toute façon une émission « Feel good », une émission où je suis sur le terrain avec

les gens. Ce qui m’est important, c’est de partager de la bonne énergie, le sourire et le côté positif des choses. Shiny : Vous êtes fort engagée dans l’opération le VIVA FOR LIFE. Quel message avez-vous envie de faire passer ? SDP : Donner, penser aux autres, ça fait du bien. On peut donner de l’argent mais aussi du temps ! C’est terrible car un enfant sur 4 est touché par la pauvreté et ça se passe chez nous. Donc forcément, de près ou de loin, on côtoie la pauvreté. Et ça peut nous arriver à tous un jour. Ici, on touche à un enfant. Il est la victime. C’est juste insupportable donc c’est à nous, adultes, à agir pour eux. Je suis entièrement disponible pour la cause et quand je pars les 6 jours dans le cube, pour mes enfants, c’est comme si je partais loin. Mais je leur explique à quel point c’est important de le faire ! Shiny : Racontez-nous une de vos journées type...

SDP : Je suis hyper organisée ! J’ai toujours l’œil sur le téléphone. Ma journée démarre à 3H45. A 4H20 je suis dans ma voiture. A 4H50 j’arrive au bureau. Je lis la presse etc. A 5H 38, c’est le maquillage. 5H50, la lecture de conduite en régie. 6H c’est l’antenne jusque 8h. Puis je mange ma tartine et je commence le 8/9. Ensuite je prépare l’émission du lendemain. Si j’ai un tournage, c’est la course, je file dans ma voiture pour aller au rdv et j’en ai jusque 18H. Je rentre vers midi quand je n’ai pas de tournage et je tente alors de faire une petite sieste . Puis je vais chercher mes enfants à l’école. Par contre le week-end, c’est sacré et quand il n’y a pas d’événements, je privilégie mes enfants. Là c’est un week-end à moi, sans maquillage, cool et relax. Shiny : Quels sont vos projets à venir ? SDP : Je suis sur 2 ou 3 projets télé différents mais je ne peux pas encore en parler. Je dirai juste que la rentrée sera bien remplie ! Matilda Ancora


Une organisation de

Jusqu’au 13 septembre

Marché Gourmand

Food Trucks Party

Grand-Place de Nivelles

Tous les mercredis Dès 12h

Food Trucks I Dégustations I Produits locaux I Artisans I Espace détente Informations et réservations : 0470 55 45 38 I Agenda des events : Facebook : Nivelles Village avec le soutien de


© Patricia Mathieu

ALAIN GOFFIN Sacrée bande. Dessinée.

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Dargaud

Né le 10 août1956, à Bruxelles, Alain Goffin est issu de l’Atelier R de bandes dessinées à l’Ecole Saint Luc de Bruxelles (1975-1979). Il participe au Neuvième Rêve (1979) avec François Schuiten, Berthet, Sokal, etc. Il publie ses premières planches dans le mensuel de bandes dessinées «A SUIVRE» dès le numéro un (1980). Avec François Rivière, il crée le personnage de Thierry Laudacieux, boy scout bruxellois. Ils publieront deux albums aux éditions Casterman : LE RESEAU MADOU (1982) et LA MINE DE L’ETOILE (1984). Il entame une nouvelle collaboration avec Benoît Peeters et François Schuiten comme scénaristes et dessine PLAGIAT! (Editions Les Humanoïdes Associés, 1989). Cet album a été couronné par le très convoité Prix RTL 1990 de la bande dessinée. L’album est une fable féroce mettant en scène un peintre moderne et mondain qui, plagié, vit sa descente aux enfers. Vient ensuite, sur un scénario haletant de Benoît Peeters, LE THEOREME DE MORCOM (Editions Les Humanoïdes Associés, 1992). Ce livre aborde comme thème l’apparition des premiers ordinateurs durant la seconde guerre mondiale. Benoît Peeters et Alain Goffin signent ensuite un roman illustré pour adolescents LE SIGNE DE LUCIFER (Editions Nathan, 1990) qui obtint le prix Lecture Publique de la Communauté Française de Belgique. Avec RETOUR A LA RAPEE (Editions Arboris, 1993), Alain Goffin signait pour la première fois le texte et les illustrations. En 1997, il a publié aux Editions Dargaud, en tant qu’auteur complet scénario et dessin, un nouvel album de bandes dessinées NORTHREED PROJECT. Un thriller situé dans les années ‘40, à Burbank, en Californie ayant pour contexte la vie d’un industrial designer plongé dans l’univers ultra confidentiel de la construction des ailes volantes. Depuis une trentaine d’années, Alain Goffin enseigne l’image narrative (bandes dessinées/illustration) ainsi que la communication visuelle graphique à l’Ecole de Recherche Graphique (ERG) à Bruxelles. Parallèlement à sa carrière d’auteur il crée à Bruxelles, en 1990, un Studio de communication visuelle, le Studio Goffin, où il réalise des campagnes de communication visuelle.

LE RESEAU MADOU (1982) Scénario : François Rivière éditions Casterman LA MINE DE L’ETOILE (1984). Scénario : François Rivière éditions Casterman PLAGIAT! (1989). Scénario : Benoît Peeters et François Schuiten éditions Les Humanoïdes Associés LE THEOREME DE MORCOM (1992). Scénario : Benoît Peeters éditions Les Humanoïdes Associés LE SIGNE DE LUCIFER (1990). Scénario : Benoît Peeters éditions Nathan RETOUR A LA RAPEE Scénario : Alain Goffin (Editions Arboris, 1993), NORTHREED PROJECT (1997) Scénario : Alain Goffin éditions Dargaud LE RESEAU MADOU / remasterisation (2017) Scénario : François Rivière éditions Dargaud

Melissa Collignon

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The Point, au cœur du Shopping Nivelles ! Nouveau centre d’information situé dans le Shopping de Nivelles, The Point a été pensé et créé pour offrir à sa clientèle more than services… Avec plus d’une centaine de commerces spécialisés dans la mode, la beauté et les accessoires, avec son parking de près de 1500 places gratuites et ses multiples restaurants, le Shopping de Nivelles possède de nombreux atouts. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien s’il attire une clientèle toujours plus large, venue de Nivelles et d’au-delà… Afin de répondre davantage à la demande de ses clients, l’équipe du Shopping a donc créé The Point, un espace qui propose une multitude de services. Laurie, assistante manager, précise : « The Point est en quelque SHINY 5 8

sorte le cadeau du shopping pour fêter les 5 ans de l’extension. Il remplace le point info, ouvert en 2012. Nous voulions maximaliser les services à offrir à la clientèle, afin que l’expérience shopping puisse être la plus confortable possible, via ces services. Pour nous, il est essentiel d’aider au mieux le client dans sa recherche, de l’accueillir au mieux. » Côté identité visuelle de ce nouvel espace, l’équipe du shopping souhaitait une image qui soit accessible à tous et liée au Shopping. Leur réflexion les a donc menés à reprendre


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les points du logo pour les transposer dans les propositions de services de The Point : . info Un point d’information ; . gift Un lieu d’achat pour la Gift Card, la carte cadeau valable chez pratiquement tous les commerçants du Shopping. Sympa lorsqu’on souhaite offrir un cadeau et qu’on ne connaît pas les goûts de la personne, elle est aussi un très chouette cadeau d’entreprise ! Et enfin, une vitrine sur quelques produits provenant de sociétés belges qui peuvent être achetés sur place. « Des mini vitrines pop-up dans lesquelles nous essayons ici de mettre des produits belges à la une… » . travel Un espace service de la TEC où vous pouvez acheter vos tickets Multi 8 et Multiflex, ainsi que recharger vos cartes via une borne ; . phone Un point de chargement pour les Smartphones, via une bulle qui permet de faire charger son appareil gratuitement et en toute sécurité pendant que l’on fait ses achats ; . culture Un lieu de centralisation d’infos touristiques de Nivelles et du BW ; . package Un point de relais UPS (anciennement Kiala) et tout bientôt, un point Mondial Relais ; . print Un service de photocopie ; . pleasure Une offre de billetterie pour les Ticketmaster et Sherpa, mais aussi pour les parcs d’attraction suivants : Plopsaland, Plopsaqua, Plopsa Indoor et Plopsa Coo, les Grottes de Han et le Natura Parc. L’avantage d’acheter ses billets au Shopping? Pas besoin de faire la file devant les parcs, et les prix sont plus avantageux ! Un point de vente Kinepolis pour vos places de cinéma à un tarif préférentiel (9 euros au lieu de 10,95€ pour le film de votre choix) ;

. picture Une borne de développement de photos instantanée en 3 formats (via GSM, Bluetooth, etc.) ; The Point est également le lieu de centralisation des objets perdus et un centre de prêt de chaises roulantes. A noter que devant l’espace, une zone de repos vous accueille avec une boîte à livres, idéale pour une pause bien méritée ! Ouvert tous les jours de 11H-18H, jusqu’à 19H le vendredi. Shopping Nivelles Chaussée de Mons, 18 A 1400 Nivelles 067/21 50 65 Mail : info.nivelles@wereldhave.com www.shopping-nivelles.be 5 9

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Vous avez dit Culture ?

De l’art, des films, des festivités médiévales… La prochaine saison culturelle des différents centres culturels du Brabant wallon s’annonce pétillante ! Voici déjà quelques dates glanées au fil de notre inspiration… Centre culturel de Braine l’Alleud Festival des Arts de Rue | 2 septembre 2017 | 12H Un rendez-vous incontournable pour les curieux, les amoureux de la vie, de la découver te et du plaisir d’être ensemble. Une programmation aux 1001 facettes. Théâtre de rue, cirque, marionnettes, clowns et jeux géants vous enchanteront tout au long de ce premier week-end de septembre. Pour les créatifs, il y aura des ateliers, des expositions et un marché de créateurs. De quoi bien commencer la saison ! Sur la Grand-Place de Braine l’Alleud. Infos : 02/ 384 59 62 – info@braineculture.be

Centre culturel de Genappe Journées Louis XI | 9 & 10 septembre 2017 | 10H-18H En septembre prochain, petits et grands pourront profiter de deux journées d’activités médiévales : que ce soit pour flâner dans le marché, assister aux spectacles de rue, aux démonstrations de fauconnerie, aux tournois, au marché médiéval, au cortège princier ou encore aux concerts, chacun devrait y trouver son compte de plaisir et d’émerveillement ! Sur la Plaine communale de Genappe. Infos : 067/77 16 27 – info@ccgenappe.be

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Centre culturel d’Ittre Théâtre : “Le Prénom” | 23 août 2017 | 21H «Le Prénom» parle de la société avec humour et profondeur. En fins connaisseurs de la complexité des rapports humains, les auteurs ont construit une pièce très actuelle, une comédie grinçante et jubilatoire, pétrie d’humanité. De Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière, par le Théâtre des Galeries. Sur le parking derrière l’administration communale d’Ittre. Infos : 067/64.73.23 – info@ittreculture.be


Centre culturel d’Ottignies LouvainLa-Neuve Théâtre : “Le Misanthrope” | 26 et 27 octobre | 20H30 Comédie satirique (d’après Molière) mise en scène par Dominique Serron. Au XVIIe siècle, les salons rassemblaient les coquets, les frivoles, les opportunistes et les arrivistes, mais aussi des artistes, tous gourmands d’existence et de reconnaissance sociales. Au XXIe siècle, le mondain possède un compte Twitter, le hipster poste des photos sur Instagram et la coquette tient salon sur son blog ou sur Facebook, Flickr, Tumblr, etc. Au Théâtre Jean Vilar. Infos : 010/ 43 57 10 - info@poleculturel.be

Centre culturel de Rebecq Exposition AR(t)’BECQ | Du 8 août au 1er octobre 2017| 10H-18H Après un appel public et sur sélection des commissaires d’exposition, Sarah Roland et Nathalie Van Camp, plasticiennes diplômées, le Centre culturel de Rebecq aura le plaisir de mettre en valeur les productions des artistes du village. Au Moulin d’Arenberg. Infos : 067/63 70 67 reservations@rebecqculture.be

Centre culturel de Rixensart Théâtre : “Alive” | 24 novembre 2017 | 20H30 Un western musical, une expérience hors du commun. Un spectacle réel où les spectateurs existent et où la vie règle ses comptes avec la fiction. De la compagnie Les Gens de Bonne Compagnie. Infos : 02/653 61 23 - info@ccrixensart.be

Centre culturel de Tubize Théâtre : ”Bonté divine” | 6 octobre 2017 | 20H Un prêtre catholique, un imam, un rabbin et un moine bouddhiste dans un espace clos : voilà un cocktail bien explosif, surtout si l’on est déterminé à aborder les questions qui fâchent! Mise en scène par Jean-Paul Andret Par le Théâtre de la Valette. Au Centre culturel de Tubize. Infos : 02/355.98.95 - celine.vanderkelen@ tubize-culture.be

Centre culturel de Waterloo Exploration du Monde | Taklamakan, les voies chinoises de la soie | 11 octobre 2017 | Séance à 14h30 et à 20h00 Pendant plus de 2000 ans, des hommes de tous horizons ont parcouru les pistes caravanières de Chine qui, au départ de la ville impériale de Xi’an, traversaient le désert hostile de Gobi pour rejoindre celui fascinant du Taklamakan. Caravansérails, villes mortes, gigantesques sanctuaires bouddhiques sont aujourd’hui les témoins de la richesse de cette histoire. De nos jours, dans des paysages d’une rare beauté, la vie quotidienne se poursuit en Asie Centrale. Par Patrick Mathé. A la Salle Jules Bastin (à l’intérieur de la Maison communale de Waterloo). Infos : 02 354 47 66

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Chaussures hommes et femmes Rue Haute 16 1300 Wavre Tél : 010 43 57 49

Chaussée de Bruxelles 165 1410 Waterloo Tél : 010 43 57 42

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Du lundi au dimanche de 8h Ă 18h30 ChaussĂŠe de Bruxelles, 372 - 1410 Waterloo (En face du Quick et du Pizza Hut)


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