Enthusiastic magazine
GRATUIT Š Erik Anthierens
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Elvis Pompilio Modiste modeste
05 12.2017
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© David Uzochukwuns
A l’occasion des Fêtes de fin d’année,
MENU DE FETES A EMPORTER PRELUDE (Verrine) - 3,00 €/pièce (Trio de verrines : 8€) Pannacotta de foie gras, figues et crumble de pain d’épice Betterave rouge, chèvre frais et noisettes du Piémont Caviar de courgettes, crème de parmesan et chips de Parme ENTREES - 12 ,00 € Foie gras poêlé au Marsala, pommes caramélisées Trilogie de crevettes (gambas, scampi et crevettes) à la crème de crustacés Noix de Saint Jacques au safran et crevettes grises Carpaccio de Secreto (boeuf maturé) au coulis de mandarines tardives et noisettes du Piemont IGP Veau ‘’bassa temperatura’’, sauce au maquereau, façon vitello tonnato PLATS ET SPECIALITES En version entrée : 10 € - En version plat : 13,00 € Lasagne à la chair de homard et courgettes, sauce homardine + 2€ Ravioles aux scampi, brunoise de céléri rave et coriandre Ravioles aux Saint Jacques, crème de poireaux et crevettes grises Ravioles à la truffe et stracchino, sauce à la Tartufata Fiocchetti fromage et poire, sauce au Blù di Bufala et noisettes du Piémont IGP Lasagne à la Tartufata et ses copeaux de truffes fraîches (feuilles de lasagne, viande, tartufata, champignons )
passez à table avec my italian friends PLATS - 17,00€ (accompagnement inclus) Demi magret de canard “basse température”, sauce au miel Millefiori Filet de biche déglacé au Viino di visciole et ses cerises Amarena di Cantiano + 2€ Mijoté de marcassin alla Toscana (sauce aux olives noires) Cabillaud au Prosecco di Valdobiaddene, fondu de poireaux Médaillon de sole et saumon, sauce aux légumes et crevettes grises DESSERTS Tiramisu de réveillon au panettone al moscato Albertengo - 5,00€ Cheesecake de ricotta sur compotée de mandarines tardives - 5,00€ Cioccolatoso (cannolo au chocolat, crème de mascarpone et cerises Amarena) - 7,00 Plateau de fromages (4 variétés) accompagné de miel et et de confiture - 8,00€ Les commandes sont prises avant le 22/12 pour le réveillon de Noël et avant le 29/12 pour le Nouvel An
Drève Richelle 9, 1410 Waterloo I 02 351 32 20 Ouverture: Lundi > mercredi : de 09.00 à 20.00 I Jeudi > samedi : de 09.00 à 23.00
Shiny Magazine. Issue 5 Nouvelle saison. Nouvelle édition. Elvis Pompilio, Frédéric Nolf, le MIMA, le Festival Photo de Bruxelles, l’équipe du Bistrot Racine, Leonardo Da Vinci ou encore Europalia. Que de rendez-vous uniques. Et inspirants. C’est ce que nous vous souhaitons pour 2018. Une année lumineuse et inspirante. Très bonne lecture à tous,
© Flora Borsi
Luc Pieltain
Shiny Magazine est une publication de Xpresseo sprl - Rue de l’Evêché 3 - 1400 Nivelles I Editeur responsable : Rédacteur en chef : Luc Pieltain I Rédaction : Melissa Collignon - Matilda Ancora Marie Radioz - Luc Pieltain I Photographes : Luc Pieltain / Fotolia I Responsable commerciale et publicité Shiny Magazine : Josianne Lhote : 0497 499 284 - josianne.shiny@gmail.com I Contact rédaction : Luc Pieltain : 0475 42 83 46 - luc.shiny@gmail.com I Adresse de la rédaction : Rue de l’ Evéché 3 - 1400 Nivelles I Distribution : Le magazine Shiny est distribué gratuitement dans tout le Brabant wallon. Vous le trouverez dans : • Les centres culturels • Les business Centers • Les Offices de Tourisme • Les hôtels • une grande sélection de commerces et restaurants I Avertissement : Nous déclinons toute responsabilité pour le contenu des publicités. Le contenu des articles n’engage que les personnes interrogées. Aucun article ne peut être reproduit même partiellement sans l’autorisation expresse de la rédaction.
Pompilio, modiste modeste Madonna, Sharon Stone, Joan Collins, la Reine... Paris, Londres, Anvers, New York, Hong-Kong... Rien ne l’a arrêté ! En 1987, Elvis Pompilio ouvre sa première boutique à Bruxelles. Il n’a que 27 ans. Et cela fait 30 ans que l’artisan, mondialement connu, confectionne avec passion des chapeaux adaptés à la personnalité de chacun. Dire qu’il est modeste est réducteur tant le rencontrer touche votre sensibilité par sa générosité, sa simplicité et sa grandeur d’âme. Son secret ? Elvis Pompilio EST. Tout simplement et intensément. par Matilda Ancora
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© Erik Anthierens
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© Cici Olsson
© Droits réservés © Droits réservés © Droits réservés
Sh M:Votre maman tenait un café à Liège, votre papa était mineur. Rien ne semblait vous destiner à devenir un grand créateur de chapeaux... Parlez-nous de votre parcours ! Pour mes parents, tant que je n’étais pas chômeur, ils étaient contents. J’ai toujours été livré à moi-même. Je signais même moi-même mes bulletins ! J’ai vu des choses terribles dans ce café. Mais cela m’a poussé justement à avancer pour sortir de cette ombre ! Je me suis donc « fait tout seul » ! J’ai fait 6 ans d’arts plastiques. Mon premier boulot fut peintre en bâtiment dans une école. Pour ne pas être au chômage. Puis j’ai trouvé un job dans une usine de sérigraphie mais le soir je m’adonnais à mes passions, donc la sculpture, la mode, la peinture etc. J’étais un enfant rêveur qui savait qu’il ferait un métier artistique. J’ai toujours été passionné par les couleurs, les formes, l’élégance en général. A à peine dix ans, j’ai commencé à faire des chapeaux pour le carnaval. Avec du carton et tout ce que j’avais sous la main mais déjà avec un grand sens des proportions ! C’était un don. Quand ma mère me tricotait un pull, je lui demandais le bonnet ou la casquette qui allait avec ! Je faisais le styliste puisque du pull, je lui demandais le pantalon de golf assorti et les accessoires. En grandissant, j’ai vu qu’avec la libération de la femme, tout disparaissait. Les femmes ne portaient plus de chapeaux... Je les ai réinventés ! Sh M: Vous attendiez-vous à tel succès ? Je confectionnais des choses différentes et qualitatives. Je n’ai pas fait de plan mais je savais que ça pourrait plaire un jour. Quand on fait des choses uniques qui prennent du temps et que la qualité y est, cela finit toujours par payer. J’étais donc confiant. Sh M: Vous avez vendu jusqu’à 30.000 chapeaux par an dans le monde entier, comment avez-vous géré cet exploit ? En ne faisant que ça ! Je travaillais nonstop et en plus, j’allais aux soirées mondaines, people, même si ce n’était pas tellement mon truc. Je préférais être dans mon atelier pour travailler mais cela faisait aussi partie du travail!
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© Piero Gemelli
Sh M: Vous avez continué à confectionner tous vos chapeaux à la main ? J’ai toujours dessiné tous les prototypes moi-même. Il y a énormément de pièces uniques sauf quand je travaille pour des défilés. Un ou deux modèles sont alors présentés aux acheteurs et sont répétés par centaines. Mais cela reste toujours du luxe et de l’artisanal !
Sh M: Vous collaborez avec des grands noms de la mode, à présent avec la créatrice de bijoux Isabelle Lenfant... Je le fais pour rendre service, par générosité. J’aime ce que fait Isabelle Lenfant. Et en plus c’est une amie... Sh M: Pour vous, quelles sont les principales qualités qui vous ont permis de réussir ? Je suis têtu et indépendant. Il faut aussi avoir du courage et du talent. Ceci dit, ce sont les autres qui définissent si vous avez du talent ou pas. Quand j’ai commencé, je me suis dit que si les chapeaux luxueux ne fonctionnaient pas, j’en ferais des moins chers que je vendrais sur le marché. Avant tout, j’y ai cru, travaillé, innové. J’ai enlevé la rigidité du chapeau par exemple. J’ai tenté de faire en sorte que le chapeau soit quelque chose que l’on puisse porter sans devoir le mettre dans une boîte vu que nous sommes plus actifs. Pour réussir, il ne faut avoir peur de rien, ne pas avoir peur de changer les codes, de créer ses propres techniques, de prendre des risques même si ceux-ci doivent être mesurés. Ne pas céder à des demandes qui ne plaisent pas, même pour l’argent ! J’ai parfois refusé de m’associer à des personnes car je n’admirais pas leur travail.
© Pixelis.be
Sh M: Vous avez fermé tous vos magasins, aussi bien en Belgique qu’à Paris ou à New York. Vous avez levé le pied. Pourquoi ? Je suis content de tout ce que j’ai fait. Il ne s’est rien passé de particulier. Après le succès énorme des boutiques dans le monde entier et dans des villes incroyables durant plus de 20 ans, le travail pour Chanel, Ferro, Mugler etc, que reste-t-il ? J’avais juste une vie professionnelle qui était et reste une passion, mais gérer 40 personnes était vraiment difficile. Je me suis dit que j’avais eu tout ce que je voulais et que je pouvais arrêter. J’ai eu envie de me recentrer sur l’humain, sur des contacts plus profonds, plus justes, en prenant le temps. Ce que j’ai fait durant quelques années. Je ne confectionnais plus que des chapeaux pour moi et mes amis. Puis j’ai rouvert un magasin au Sablon à Bruxelles que j’ai fermé par la suite pour rester dans mon atelier ! Je reçois à présent ici, au 437 de l’Avenue Louise sur rendez-vous.
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Sh M: Quels conseils donneriez-vous aux personnes qui veulent se lancer ? Il ne faut pas croire trop vite que l’on est arrivé même s’il ne faut avoir peur de rien. Il vaut mieux ne copier personne et avoir son propre style, apporter sa touche personnelle. Même dans la façon de se présenter et de communiquer. Il faut se respecter. Il y a tellement de choses industrielles qui ne coûtent rien et ne valent rien, qu’il vaut mieux rester dans son originalité, sa personnalité, ses valeurs. Même si c’est difficile. Il faut être persévérant et ne pas baisser les bras et ne pas vouloir faire à tout prix ce qui fonctionne. Il faut tout faire soi-même aussi au début ! Et ne pas voir grand trop vite mais y aller petit à petit. Il faut prendre des risques raisonnés... Sh M: Revenons à vos chapeaux... Il faut se sentir bien dans sa peau pour en porter un ? Oui quand même ! Je fais aussi bien des bonnets pour ski que des chapeaux élégants, mais je trouve que le chapeau reste toujours assez mystérieux, marginal, différent. Le chapeau ponctue le style des gens. Pour les gens exubérants par exemple, je ne vais pas proposer un chapeau qui l’est aussi. Ils n’en ont pas besoin vu leur personnalité. Je vais donc tenter de trouver un équilibre pour calmer ce côté extraverti et non l’accentuer. Je ferai l’inverse pour des gens plus classiques...
Sh M: Qu’est-ce qui vous fascine le plus dans votre métier ? Chaque nouveau chapeau est une nouvelle expérience pour une nouvelle personne. Il n’y a donc pas de lassitude. Et si une routine s’installe, je chamboule tout pour justement redémarrer quelque chose et ne pas m’ennuyer. Une anecdote sur Sharon Stone, Madonna et Joan Collins que vous avez coiffées ? Sharon Stone a acheté plusieurs de mes chapeaux et est venue me voir plusieurs fois. Elle tique toujours un peu pour le prix qui foit une moyenne de 300 euros. Quant à Joan Collins, elle est venue à ma boutique à Paris. Quand elle m’a vu, elle m’a sauté au cou en me disant « Je vous ai vu à la télévision ! » Vu sa grande notoriété, j’ai été plus que surpris ! Quant à Madonna, elle est venue incognito. J’ai découvert qu’elle portait ma création via la presse. Matilda Ancora
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The Meaning of Life Qui sommes-nous? Quels horizons s’ouvrent à nous ? Quels sont notre rôle et notre engagement dans l’évolution de notre société ? Donnons-nous le meilleur de nous-mêmes ? Pour qui ? Pour quoi ? Une adéquation entre nos valeurs personnelles et celles portées par notre job est-elle concevable ? Portons-nous un masque? Oeuvrons-nous pour un monde meilleur ? Si tout un chacun est amené à se poser ces questions dans sa vie, pourquoi nos entreprises, compte tenu de l’évolution du management, ne pourraient-elles pas également se les poser ou encourager ses employés à y réfléchir? Révolution de management ? Crise existentielle de l’entreprise ? Nécessité de se réinventer ? Ou simplement, oeuvrer pour le meilleur. Chez IBA, on y croit. La quête de sens fait partie intégrante de l’ADN de l’entreprise. Nous avons rencontré Frédéric Nolf, Chief HR & Sustainability Officer de la société. Rien que cela. Un mec inspirant ! Pour une boîte qui l’est tout autant. Ici, pas de langue de bois. On pose le challenge. Et on avance. Bienvenue dans le 4.0 d’IBA. SHINY 1 8
Sh : Le 4.0 d’IBA. Nous parlons de quoi ? F. N. : Le 4.0 est une simple question : Comment faire pour que les choses aient du sens ? ». Comment un projet d’entreprise peut durer et avoir un impact positif au-delà de sa propre mission ? Comment avoir un impact positif, évidemment pour ses clients, ses employés, ses actionnaires mais également sur la société qui nous entoure, notamment à travers la démarche environnementale et de durabilité.
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Cette dynamique a toujours été présente dans notre ADN. Notre fondateur, Yves Jongen - qui pour la petite histoire a été le premier habitant de Louvain-la-Neuve - était professeur à LLN. En 1986, parti aux Etats-Unis travailler un temps, il invente un accélérateur de particules, un cyclotron avec un nouveau design et moins consommateur d’énergie. Soupçonnant le potentiel commercial, il décide de créer son entreprise et a, à ce moment une réflexion tout à fait étonnante. Il se demande : « Comment ai-je pu inventer cela ? » Sa réponse a été : « Grâce aux études que j’ai pu entreprendre et au pays qui a permis que je les suive jusqu’au bout. » Il décide dès lors de revenir en Belgique créer IBA, pensant que s’il crée des emplois, il est normal que cela revienne dans le pays qui a permis son développement initial. Le concept de durabilité était donc, peut-on dire, déjà présent à l’esprit du fondateur. Depuis lors, IBA a connu l’évolution qu’on lui connaît. Avec ses hauts et ses bas comme toutes sociétés. Des moments de gloire. Des moments de difficultés. Mais toujours avec cette même question : Quel sens peut-on donner à notre propre mission d’entreprise ? Sh : IBA veut-il changer le modèle du management ? F. N. : J’ai le choix, l’envie et le devoir de ne pas perpétuer des systèmes de management qui ne conviennent plus. Les grands principes de base de mana-
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gement datent d’une époque qui a inévitablement changé. Il est temps de remettre les modèles en question. Pour l’anecdote, le boss d’une énorme boîte française du CAC40 vient d’introduire la méditation dans sa boîte. Voulant casser le stéréotype des équipes en permanence stressées et travaillant à flux tendu, il pense que la méditation peut les aider. Nous le pensons également, même si ce n’est qu’un exemple. Sh : On parle également de « purpose » chez IBA … F. N. : C’est la question du sens de nos actions. Pas pour soi. Mais pour la société. C’est une démarche très fédératrice. Cela porte les gens. Chez IBA, nous oeuvrons tous les jours pour la vie. Nous développons des solutions de protonthérapie. Nous sommes au coeur de l’humain et de sa souffrance. Pour certains types de cancers, et pour certains types de personnes, cela va leur permettre d’améliorer leur qualité de vie ou de simplement déjà pouvoir se projeter dans un futur. Qu’y a t-il de plus fort pour porter une entreprise ? Le succès d’IBA, c’est peut-être cela. C’est peut-être simplement le fait d’avoir réussi à placer l’humain au coeur de la technologie. Nous avons des génies de très haut vol chez IBA et ce, dans toutes sortes de domaines. Quand ils oeuvrent de surcroît, pour une cause aussi grande que celle de « sauver l’humain », … cela donne du sens à notre vie. C’est cela le « purpose ». Dès lors, une question est inévitable : Quand on conduit nos enfants à l’école le matin en espérant un monde meilleur pour eux, que faisons-nous pour rendre ce monde meilleur lorsque l’on franchit la porte de notre boulot ? Nous nous devions de trouver une réponse. Nous devons chacun de nous, prendre cette responsabilité d’oeuvrer pour un monde meilleur. C’est de là qu’est né notre réflexion chez IBA. En tant qu’acteur économique, nous avons notre responsabilité également.
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IBA a très vite été conscientisée aux problèmes environnementaux. Nous vivons sur une planète où il faut malheureusement constater un déséquilibre entre la richesse et les standards de vie. Si nous sommes un minimum humanistes et que nous acceptons que les personnes les plus pauvres aient normalement la volonté d’améliorer leurs conditions de vie, des études ont prouvé que nous devrions dès lors diviser par six notre consommation d’énergie afin qu’elle reste acceptable pour la planète. Dès lors, soit on s’en moque, et c’est chacun pour soi, soit on l’accepte et on oeuvre à résoudre une équation qui ne va pas se résoudre toute seule. Chez IBA, nous n’avons pas envie de rester spectateurs face à un monde qui va vers sa perte. Si on ne fait rien, la planète va devenir de plus en plus inhabitable pour l’humanité. Les changements climatiques entraînent des vagues de migrations. C’est d’ailleurs déjà le cas. Cela crée des tensions. Voire des guerres. Nous devons nous remettre en question. Et là, IBA pense que les petits ruisseaux font les grandes rivières. Nous avons tous la capacité de faire quelque chose pour stopper cela. Et nous constatons que là, la capacité humaine et la création sont sans limite. Nous nous sommes dès lors posés quelques questions. Que sommes-nous en mesure de faire à notre niveau ? Dans notre mission, est-il légitime de polluer pour soigner des personnes atteintes de cancer ? Est-il légitime de produire du déchet radioactif pour soigner le cancer ? Nous nous devons de travailler à réduire ces pollutions, quelles qu’elles soient, au maximum. Un cyclotron a besoin d’énormément d’énergie pour fonctionner. Nous nous sommes demandés si nous ne pouvions pas réduire cette consommation d’énergie. Rien ne nous en empêche sauf nos propres limites. Sh : Comment passe-t-on de la théorie à la pratique ? F. N. : Nous avons démarré avec des
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choses très très simples. Nous avons par exemple remplacé récemment tous les gobelets plastiques destinés au café par les gobelets réutilisables. Rien de surprenant. Mais tellement efficace vu la quantité consommée. Ce qui est étonnant, c’est que, dès que la question est posée, on remarque que cela intéresse énormément de monde. Nous avons donc questionné le personnel. Et de nombreuses mains se sont levées. Des projets ont été initiés et des groupes de personnes se sont organisés de manière autonome et se sont autogérées. Et ça, personnellement, cela a été une révélation. Ce modèle de travail n’a jamais été proposé dans les écoles de management dont je venais. Nous nous sommes rendus compte que pour ce genre de projet environnemental, le meilleur point commun et le meilleur moteur de toutes ces personnes étaient la passion. Nous avons donc laissé faire et encouragé. Nous avons fait confiance à l’intelligence collective. Nous avons donné carte blanche pour tous les projets intervenant sur l’environnemental dans la société. Et nous n’avons pas été déçu. Nous avons vu par exemple, la naissance d’un groupe biodiversité qui gère les espaces verts autour des implantations de la société. Des prés fleuris, des potagers sont apparus. Et tout cela a rapproché les gens. D’autres se sont penchés sur la problématique des machines. Et nous avons vu apparaitre des notions d’éco-design. Les critères environnementaux sont pris en compte dès la conception des machines. Pour nos chercheurs, ce ne sont que des critères supplémentaires. Ce n’est pas un problème. C’est vu comme un challenge supplémentaire. Nous avons également vu fleurir des panneaux solaires sur les toits de l’usine. Parce que trois personnes en ont mis chez eux et sont conscientisées par cette problématique, ils ont pris le
projet à bras le corps chez IBA et ce sont occupés de toute leur implantation. J’ai été surpris par toute cette énergie créée spontanément. Regrouper autour de valeurs porteuses génère un enthousiasme insoupçonné. J’ai été bluffé. C’est un modèle de management qui m’interpèle et me motive. Ce modèle peut modifier les courbes d’engagement et de motivation dans nos sociétés. Statistiquement la motivation diminue après la deuxième année d’engagement. Pourquoi ? Parce qu’on découvre petit à petit les barrières de fonctionnement de la structure. La question est donc, comment enlever ses barrières ? Nous y travaillons tous les jours. C’est en tout cas notre vision, qui, reconnaissons-le, est toujours à mettre en parallèle avec le cadre strict et obligatoire de nos missions. Nous ne vivons pas dans un monde de bisounours. IBA a la capacité de proposer des projets porteurs. Quand Kennedy a proposé son projet « Moon Shot », il ne savait comment il allait envoyer un homme sur la lune dans les dix ans et surtout le ramener vivant, mais il savait qu’il y arriverait. Il a créé une vision tellement forte qu’il a entraîné tout le monde avec lui et ils y sont arrivés dans le délai imparti. Les grands leaders proposent des projets parce qu’ils estiment que c’est juste et que c’est bon. Ils ne doivent pas se rassurer de savoir si c’est possible. Ils y arriveront. IBA a la même démarche. Nous travaillons actuellement à un projet appelé le « Manifeste 2030 pour le développement durable ». Nous voulons mettre sur papier ce qu’IBA se doit de réaliser au niveau environnement pour 2030. Un véritable challenge. Et surtout un rendez-vous qu’IBA ne ratera pas. Luc Pieltain
iba-worldwide.com
C’est la 2ème édition du festival de la photo à Bruxelles ! Une exposition interpellante d’où l’on ressort indéniablement nourri, tant ce qui s’en dégage parle à l’âme. Jusqu’au 20 janvier 2018, des artistes livrent leurs oeuvres autour du thème du portrait. Plus de 200 visages sont accrochés dans ce magnifique espace de 1000 m2 ! Photos judicieusement sélectionnées par la directrice du festival et du Hangar, Delphine Dumont. Passionnée depuis toujours par la photo, le regard qu’elle pose sur la sélection est non seulement judicieux, mais donne à cet évenement une couleur unique. Beauté, grande maîtrise technique, ondes positives sont les trois principaux critères de choix. « Même si l’on dénonce des choses affreuses, on peut le faire de façon à donner au lieu une atmosphère positive ! » souligne Delphine Dumont.
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© Marie Moroni
Le focus belge Le ton belge du festival est donné par la participation de quatre photographes belges et par les expositions des départements photo des grandes écoles d’art: la Royal Academy of Fine Art Antwerp et l’Ecole Nationale Supérieures des Arts Visuels de la Cambre. En règle générale, le Belge se décrit par ce qu’il n’est pas: il n’est ni francais, ni néerlandais, ni allemand mais il est aussi un peu de tout cela en même temps. C’est cette caractéristique belge de l’ouverture et de l’amitié internationnale que le festival désire mettre en avant au travers du thème du portrait photographique. Dans les Belges, on retrouve l’anversois Karel Fonteyne, l’un des grands photographes belges contemporains ainsi que Jean-Claude Wouters, David Uzochukwu et Olivier Truyman. Chacun a réussi à capter dans le regard du portrait représenté, la force de l’éphémèrité du moment. Dans les plus jeunes artistes, on retrouvera David Uzochukwu. Il n’a que 19 ans ! Dès l’âge 10 ans, ce jeune prodige explore le médium photographique. Le photographe sonde profondément l’humain. A la fois de manière brute, poétique et subtile. « Je pense qu’un bon portrait doit fasciner le spectateur, attirer son intérêt et le pousser à s’interroger sur l’histoire du sujet. Robert Frank a dit quelque chose qui correspond très bien à cette idée : Lorsque les gens regardent mes photos, je voudrais qu’ils éprouvent la même chose que quand ils ont envie de relire les vers d’un poème », confiera l’artiste lors d’un interview pour la marque Lomography.
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© Samuel Ivin
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© Olivier Truyman
Le focus international PhotoBrussels Festival accueille aussi quelques grandes figures internationales de la photographie comme Liu Bolin, Pierre Gonnord, Orlan (qui utilise son corps comme médium de départ) et le grand photographe hollandais Ruud van Empel. Et puis il y a aussi Niloufar Banisadr. Née en 1973 à Téhéran, la photographe Iranienne vit à Paris depuis 2003. Elle refusait de montrer son travail au public car elle voulait pouvoir rentrer en Iran un jour. Mais elle a fini par céder. Ici, elle nous présente des autoportraits mélangés à des lieux mystiques qui traduisent sa dualité entre le monde occidental et le monde oriental. Alors qu’elle porte le voile, elle y dévoile son ventre. Ce qui lui vaudra d’être censurée en Iran. Retourner en Iran aujourd’hui lui serait donc risqué. Quant à Pierre Gonnord, photographe français qui vit à Madrid et de renomée internationale, il nous fait le cadeau de l’inconnu ayant un vécu qui transperce l’objectif. Ses portraits sont incomparables et impressionnants tellement ils dégagent de la force. Il fait de ses modèles oubliés de la société, des personnages quasi bibliques. « J’ai soif de rencontres avec des gens à part ou les oubliés de notre société. J’en ai besoin. Ils m’aident à avoir un comportement juste, sans faux-fuyants ni hypocrisie. Avec eux, inutile de tricher. On doit se présenter tel qu’on est, sans fausse compassion, ou c’est le rejet. Surtout les Gitans. Ils ont l’art de vous gratter la peau pour voir ce qu’il y a dessous. Si la photographie ne me permettait pas cela, je ferais autre chose. » dira-t-il lors d’une interview en 2011. Et il n’a jamais perdu cet objectif. Le PhotoBrussels Festival at Hangar art center, se démarque, vous l’aurez compris, par le choix d’artistes exceptionnels à la réputation internationale. Mais pas que... Le samedi 16 décembre, de 16 à 20 h, vous pourrez visiter l’expo au rythme d’un saxophone ! Art et Jazz ne se conjugent-ils pas à merveille ? Studio du Festival
Vous avez envie de vous faire tirer le portrait chaque samedi entre 12 et 18h et repartir avec votre tirage pour 25€ seulement ? C’est possible durant le festival ! Un studio original vous attend... Réservation obligatoire : contact@ hangar.art L’entrée reste gratuite cette année. Une raison de plus pour pousser la porte...
Plus d’infos ? PhotoBrussels Festival at Hangar art center From November 17 2017 to January 20 2018 18 Place du Châtelain 1050 Brussels Belgium Ouvert du mardi au samedi de midi à 18H. www.photobrusselsfestival.com Matilda Ancora
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Le Bistro Racine, à Braine-Le-Château, étoilé par le Michelin ! • « Nous sommes un étoilé atypique », commentent les patrons.
Le Bistro Racine, établissement brabançon réputé, vient de décrocher sa première étoile au guide Michelin ! Une agréable surprise pour l’équipe, qui ne s’y attendait pas du tout. Pourtant, le restaurant n’en est pas à sa première récompense puisqu’il avait déjà été nommé « Découverte de l’année » en Wallonie au Gault & Millau 2016. Les patrons de cet endroit typique et convivial ne cachent pas leur plaisir et leur fierté. Ils sont bien décidés à ne pas changer d’un iota leur manière de travailler et la cuisine qu’ils proposent à leur fidèle clientèle. Une cuisine bistronomique où saveurs, produits et qualité sont mis à l’honneur.
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Une surprise, cette étoile ! Jimmy Collodoro, l’un des patrons du Bistro Racine, avoue avoir été (agréablement) surpris par cette belle récompense : « Nous n’avions pas de prétention d’étoiles car nous ne sommes pas dans un format de type étoilé. Ici, nous travaillons dans la simplicité. Par exemple, nous n’avons pas de mise en bouche, nous ne proposons pas non plus des menus 4-5 services. Nous sommes dans la gourmandise, pas dans la dégustation ».
saison et une petite touche africaine qui fait toute la différence : « Nous proposons en effet une cuisine simple, un peu épicée, vu mes origines, commente le chef cuisinier Jean-Marie Bucumi. Je tente de l’agrémenter avec des produits et des épices que l’on ne trouve pas beaucoup ici et de les fusionner avec la gastronomie française ». Une de leur spécialité, c’est la pièce de bœuf grillée au « Mibrasa », un four à braises de dernière technologie. Un pur délice selon les connaisseurs !
Une cuisine simple, avec de bons produits Le Bistro Racine travaille avec une carte courte mais variée. Vous y trouverez des plats français, avec des produits de
Jimmy et Jean-Marie aiment travailler tous les produits, du plus simple au plus noble, mais toujours avec originalité et authenticité, dans l’exigence d’un assaisonnement parfait. Les produits sont
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GANT CAMEL ACTIVE MARVELIS chemises MARCUS chemises GARCIA CAMEL ACTIVE Chaussures TNT MEYER
Les collections existent en grandes tailles
Ouvertures spéciales fêtes :
DIMANCHE 17 – 24 – 31 décembre LUNDI 18 décembre NOCTURE VENDREDI 22 décembre
Boutique Victor Rue Pont Gotissart 12 - 1400 Nivelles 067/87 00 69 - www.victorboutique.com Visitez notre page www.facebook.com/victorboutiquenivelles
travaillés avec soin, dans le respect du producteur et de la qualité du produit. Dans ce néo-bistrot, c’est le retour aux racines de la cuisine en mixant habilement tradition et modernité. Jimmy et Jean-Marie : deux parcours riches d’expérience, un duo gagnant ! Jimmy Collodoro est cuisinier et responsable de salle au Bistro Racine. Âgé de 35 ans, il a commencé son parcours par l’école hôtelière à Bruxelles. Après quelques années en Belgique, il décide de partir en France pour perfectionner son expérience culinaire. Il posera ses valises à Beaulieu-sur-mer à la « Réserve de Beaulieu », restaurant doublement étoilé. C’est là qu’il rencontre Jean-Marie, son associé, avec qui il noue une amitié. Philippe Meyers lui proposera ensuite un poste dans son établissement de Braine-l’Alleud. Il y restera 6 ans jusqu’à l’obtention d’une première étoile. « Depuis longtemps, j’envisageais de créer un endroit qui reflète ma personnalité et mon identité culinaire. C’est donc à Braine-lechâteau que j’ai décidé de m’installer. Et que Bistro Racine est né ». Jean-Marie Bucumi est cuisinier et chef de cuisine. En 1999, il obtient son diplôme de l’école hôtelière à Bruxelles. Après un passage dans les cuisines de plusieurs restaurants de renommée à Bruxelles (Orangeraie Roland Debuyst, Sea Grill,…), c’est sur la côte d’azur qu’il décide de s’installer. Il endosse la fonction de second de cuisine à « La
Réserve de Beaulieu » (où il rencontrera Jimmy), du « Moulin de Mougins » et enfin de ‘La Palme d’Or’, restaurant doublement étoilé du célèbre hôtel « Martinez ». Après 8 années passées en France, Jean-Marie décide de retourner en Belgique. Il ambitionne de devenir chef de son propre établissement. C’est alors que Jimmy invite Jean-Marie à se joindre à l’aventure de son restaurant à Braine-le-château. Il relève le défi. C’est avec passion que Jean-Marie participe à l’élaboration et à l’exécution des menus de Bistro Racine. Une ambiance chaleureuse et familiale Le cadre se veut résolument contemporain au Bistro Racine, avec sa cuisine ouverte sur la salle climatisée et sa grande baie vitrée. Une atmosphère propice à la convivialité : « On se connaît tous ici, sourit Jimmy, c’est un peu comme une famille, on fait la bise aux clients, dont certains viennent deux, trois fois par semaine. C’est une ambiance relax, sans stress ». Et puis d’ailleurs, les deux patrons l’assurent, le fait d’avoir décroché une étoile ne va pas changer leur manière de travailler : « Nous allons rester les mêmes. Pas question de changer notre philosophie, ni de s’agrandir. Nous voulons rester simples, dans cette ambiance où nous rigolons avec nos clients ». Il est d’ailleurs coutumier pour Jimmy et Jean-Marie de s’assoir à table avec leurs clients, le temps d’une papote ou d’une bonne bière.
Les éloges du célèbre guide ! Pour les inspecteurs du Guide Michelin, le bistrot de Jimmy et Jean-Marie fait mouche ! Le marché leur sert de guide, et leur cuisine est renouvelée régulièrement. Les préparations sont fines, jamais trop compliquées, et se révèlent d’une grande richesse. Les vins sont bons et les prix doux. Pour un budget de 38 à 58 euros, le Guide révèle une cuisine d’une grande finesse, avec des produits de première qualité, des saveurs marquées, une constance dans la réalisation des plats. Après la « Maison Marit », « Philippe Meyers » et « Aux Petits Oignons », « Bistro Racine » devient le 4ème restaurant étoilé dans le Brabant wallon. Un lieu qui mérite d’être découvert, si ce n’est déjà fait ! Bistro Racine Rue Courte de la Station, 2 1440 BRAINE-LE-CHÂTEAU Téléphone : +3223661051 Ouverture De 12h à 14h & de 19h à 21h30. Fermeture le samedi midi, le dimanche et le lundi.
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Coparty Gardens 3 :
Un projet immobilier d’exception à Nivelles ! Vivre au sein d’un ensemble résidentiel de standing situé dans un environnement harmonieux… Voici ce que vous propose Coparty Gardens, à Nivelles. Un investissement d’une qualité inégalée. Des appartements d’un confort supérieur. A deux pas du centre-ville, dans un havre paisible et verdoyant, Coparty Gardens 3 vous offrira calme et sérénité de par sa situation idéale ! Un projet d’extension ambitieux « Quel Nivellois ne connaît pas le boulevard du Centenaire, et situé quasi en face du Carrefour, ce bel immeuble d’appartements de 6 étages tout en briques rouges construit le long du boulevard ? Par contre, certains ignorent peut-être qu’en tournant à gauche au carrefour suivant et qu’en empruntant la rue curieusement appelée Chemin Coparty, ils découvriront que l’immeuble dont question n’est plus tout seul. Un ensemble de plus de 200 appartements conçu par les bureaux d’architecture P.Verschuere et G. Brutsaert, développé par Besix RED et construit par les Entreprises J. Delens », commente l’architecte Georges Brustaert. Ces immeubles sont implantés de part et d’autre de la prolongation de la rue de l’Athénée et se trouvent ainsi à un jet de pierre du centre-ville et de la gare. Coparty Gardens se compose ainsi de 3 immeubles résidentiels : Coparty 1, en bordure de l’avenue du Centenaire, construit en 2012, disposant de 85 unités, dont 3 espaces de bureau occupés par une banque et des sociétés de services d’intérim. Coparty 2, situé rue de l’Athénée 6 (parallèle à l’avenue du Centenaire) qui se compose de 72 logements et dont la construction s’est achevée en 2016. Et voici donc le petit dernier (et pas des moindres !): Coparty 3, à l’intersection de la rue de l’Athénée et du
Chemin Coparty. Celui-ci se compose de 89 logements ainsi que d’un local d’accueil pour la petite enfance (avec 12 places disponibles) au sein même de la résidence. Le projet est actuellement en cours de construction et sera disponible dès le printemps 2018. Il propose des studios, des appartements de une, deux, trois chambres, ainsi que des rez avec jardin privatifs. « Nous avons procédé à une étude de marché des besoins locaux pour donner satisfaction aux clients, précise Denise Van Coneghem, Real Estate Advisor chez Besix RED, la conception des appartements est parfaitement adaptée aux besoins actuels de la population locale. Les penthouses seront par ailleurs dotés de spacieuses terrasses, il y a aussi un jardin intérieur commun. En sous-sol : des parkings intérieurs et des caves, et d’autres parkings extérieurs. « Précisons qu’il y a également des possibilités d’aménagements pour professions libérales ». Une chose est sûre : le projet remporte un franc succès puisque 70 % des logements ont déjà trouvé acquéreurs ! Une construction neuve à 100 % Cet immeuble basse énergie (qui disposera d’un confort acoustique et thermique exemplaires) est idéalement situé, à 800 m de la Grand Place ou de la Place Emile de Lalieux, à 200 m d’un noyau commercial (Carrefour Market, Brico). La gare, quant à elle, est à 10 minutes à pied.
Actuellement en phase finale de construction, le bâtiment se signale par une architecture que l’on peut qualifier d’intemporelle, comme le précise l’architecte Georges Brutstaert. « Il se caractérise par l’usage des matériaux traditionnels que sont la brique pour les murs et l’ardoise pour les toitures. Tradition ne signifie cependant pas absence de modernité; ainsi, outre de vastes terrasses et de grandes baies vitrées, les larges dépassements de toitures apporteront à ce bâtiment des envies de prendre l’air ». Les abords de l’immeuble ont quant à eux fait l’objet d’une grande attention grâce à la collaboration du bureau Landscape Design. En effet le bureau paysagiste a choisi des essences végétales qui mettront en évidence l’architecture. Un grand bâtiment donc, traité dans l’esprit de ses deux prédécesseurs et comme eux, acteur d’un meilleur environnement par la mise en oeuvre des techniques les plus modernes ». Coparty Gardens Visionnez la video de notre projet sur http://www.copartygardens.be/
http://www.besixred.com/ Tel : 0475/65 19 30
© Rianto -Europalia
L’Indonésie au cœur d’Europalia Art Festival Jusqu’au 21 janvier, la 26e édition du festival Europalia met l’Indonésie et sa culture à l’honneur. Bien au-delà du cliché des plages paradisiaques et des temples majestueux, ce pays est en plein essor tant sur le plan économique qu’artistique ! Un festival culturel pluridisciplinaire
en sortant des sentiers battus ?
Fondé à Bruxelles en 1960, Europalia est un festival international qui se déroule tous les deux ans en Belgique pour célébrer le patrimoine culturel d’un pays invité. Son nom est une combinaison des mots « Europe » et « Opalia », une ancienne fête ... Au pied du Mont des Arts à Bruxelles, un petit coin d’Indonésie vous attend donc ! Tous les vendredis, samedis et dimanches, venez boire un délicieux café ou jus de fruit indonésien, ou dégustez des spécialités culinaires locales. Pour la famille, une grande sélection d’événements et ateliers y sont organisés.
En collaboration avec des artistes, curateurs et experts indonésiens et européens, EUROPALIA relève le défi et dévoile l’Indonésie sous ses formes les plus inattendues et contrastées. Ainsi, si Java et Bali sont au rendez-vous, des régions plus excentrées telles la Papouasie ou les Moluques ne le seront pas moins. De statues d’ancêtres millénaires à des installations vidéo, du gamelan à la danse expérimentale papoue… Vous allez découvrir une Indonésie riche en traditions, mais solidement ancrée dans le présent.
Comment représenter en quatre mois la culture d’un pays aussi complexe et divers que l’Indonésie, tout
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Avis aux amateurs d’arts, avides d’aventures ! Comme chaque année, BOZAR accueillera les deux expositions
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© Europalia
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© Arkadius - Europalia
© Julieta Feroz
centrales du festival. L’occasion de découvrir la culture et l’histoire de l’Indonésie. Jusqu’au 14 janvier, avec Ancestors, découvrez la beauté des rituels ancestraux millénaires à partir de trésors archéologiques et ethnographiques, et de créations contemporaines. Jusqu’au 21 janvier, l’exposition Power and other things représente de façon unique les trois derniers siècles de l’histoire mouvementée indonésienne, vus par les yeux de grands artistes indonésiens et européens. Rajoutez à tout cela un riche programme tant traditionnel que contemporain de musique, danse, littérature et cinéma indonésiens, et vous découvrirez ce fascinant pays d’une façon inédite et nuancée. La précédente édition du festival Europalia qui était consacrée à la Turquie, a attiré près d’un demimillion de visiteurs. L’Indonésie fera-t-elle mieux ? En tout cas, profitez de cette belle occasion pour découvrir ce pays magnifique au travers d’un programme riche et varié. C’est jusqu’au 21 janvier 2018 ! https://europalia.eu/ Ann-Laurence Dehont
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© Mimamuseum.eu
© Mimamuseum.eu
Le MIMA,
musée branché 2.0 ! C’est à Molenbeek, le long du canal, qu’il se trouve. Dans un lieu emblématique : le bâtiment de l’ancienne brasserie BelleVue. A la base de ce projet qui est une initiative privée, on retrouve 4 Bruxellois : un couple d’entrepreneurs culturels, Michel et Florence de Launoit et Alice van den Abeele et Raphaël Cruyt, figures reconnues du milieu de l’art, notamment au travers d’Alice Gallery !
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© Mimamuseum.eu
© Gauthier Houba & Mimamuseum.eu
© HuskMitNavn - Mimamuseum.eu
Le MIMA, Millennium Iconoclast Museum of Art, devait ouvrir ses portes le lendemain des attentats. Il les a ouvertes le 15 avril 2016, avec une envie furieuse de répondre au pire par l’humour. L’exposition « Ar t Is Comic » prendra tout son sens un an et demi plus tard parce que face à un tel drame, seul le rire (parfois jaune) peut donner une bouffée d’air. Musée d’ar t actuel unique en Europe, le MIMA ne laisse rien au hasard en proposant l’histoire de la culture 2.0. ! La création qui y est présentée, associe librement entre elles cultures musicales (punk-rock, électro, hip-hop, folk), graphiques (graphisme, illustration, design), spor tives (skateboard, surf, spor t extrême), ar tistiques (cinéma, art plastique, performance, BD, tatouage, stylisme) et urbaines (graffiti, street ar t). Pas étonnant que plus de 60.000 visiteurs s’y soient déjà délectés, soit un nombre largement supérieur à l’objectif initial ! Son point for t : un langage accessible et direct ! La culture 2.0 ... Elle se développe au tournant de l’échelle planétaire... La culture 2.0 est celle qui a émérgé à l’ère d’internet et a brisé les codes traditionnels de l’art contemportain pour explorer de nouveaux univers et établir des rapports différents avec le public. Les artistes sont souvent suivis par un nombre incroyable de « followers » sur la toile. En marge des galeries et des musées, les réseaux sociaux sont devenus les plus grands espaces d’exposition. Et lorsque la popularité se conjugue avec le talent, les jeunes artistes ont parfois sur notre société un impact à une échelle jamais atteinte par le passé. L’artiste Jean Jullien qui expose actuellement, a, notamment sur Instagram, une communauté trois fois plus grande que Jeff Koons, star mondiale des musées et collections d’art. Avec 4.500.000 abonnés sur Facebook, Joan Cornellà est à lui seul plus suivi que le Musée du Louvre et le MoMA réunis !
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Ces rapports révèlent l’évolution de nos références culturelles et un choix d’artistes qui reflètent une culture décloisonnée défendue par le MIMA ! « Art Is Comic » Qu’est-ce qui est vital, drôle et bon pour la santé? « Art Is Comic », une riposte légère aux attentats de Bruxelles. La troisième exposition du MIMA réunit Brecht Vandenbroucke, Mon Colonel & Spit, Brecht Evens, HuskMitNavn, Jean Jullien et Joan Cornellà.
mi ma A travers leurs œuvres figuratives, tous les six dépeignent la comédie humaine et prônent une société plus cosmopolite. Leur influence sur les réseaux sociaux est parfois colossale. Ces oeuvres colorées, parfois à l’humour sarcastique, exposées jusqu’au 31 décembre valent le détour... Continuons à rire sans nous enfermer dans une posture rigide et moralisatrice. «Soyons désinvoltes, n’ayons l’air de rien» disait une chanson des années 90. Tel est l’état d’esprit qui a inspiré les commissaires de l’exposition en invitant des artistes atypiques, d’horizons variés, avec différents types d’humour. L’humour noir, l’humour jaune, l’humour satirique...
Cette forme d’esprit propre à l’homme a des vertus physiques et sociales.
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« Wonderland » Du 26/01/18 au 15/04/18, le MIMA laissera les artistes Akay et Ola Bandola investir le lieu, le transformer afin que le visiteur soit à la fois acteur et contemplateur ! Obstacles, énigmes ponctueront le parcours tel un jeu auquel il se prendra malgré lui ! Une prouesse inédite qui prendra la forme d’une grande surprise pour le public.
On n’a pas fini d’entendre parler de ce musée dont l’originalité fait déjà partie de sa réputation florissante ! Matilda Ancora
Plus d’infos ? Adresse: 39-41 Quai du Hainaut, 1080 Bruxelles, Belgique
Horaires du Musée: Ouvert du mercredi au dimanche de 10h00 à 18h00 - Fermé le lundi, mardi et le mois de Janvier. www.mimamuseum.eu
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BEAUMONT I MALVIN I The MASAÏ I SIGNÉ NATURE I SIDECAR I VERY SIMPLE SOYA CONCEPT I THELMA ET LOUISE I ROSNER I GARCIA CHAUSSURES : EXIT I NOE
Ouvertures spéciales fêtes :
DIMANCHE 17 – 24 – 31 décembre LUNDI 18 décembre NOCTURE VENDREDI 22 décembre
Boutique Victoria Rue du Pont Gotissart 7 - 1400 Nivelles - 067 84 13 58 www.victoriaboutique.com Toutes nos collections jusqu’au 46 Visitez notre page Facebook/https://www.facebook.com/victoriaboutiquenivelles
Cet hiver, l’Abbaye de Villers-la-Ville accueille une exposition de maquettes qui représentent une 20aine de machines imaginées par Léonard de Vinci. Ces maquettes ont été réalisées par des élèves de l’Institut Provincial des Arts et Métiers de Nivelles (IPAM) et s’accompagnent de panneaux qui retracent la vie et l’œuvre picturale du Génie de la Renaissance. Des machines fabuleuses L’Abbaye présente les maquettes d’une 20aine de machines fabuleuses imaginées par Léonard de Vinci. Les visiteurs peuvent par exemple découvrir le char d’assaut, la vis aérienne (l’ancêtre de l’hélicoptère) ou encore, preuve que de Vinci était visionnaire, la turbine à eau, le marteau-pilon, le cric à crémaillère, les boîtes de vitesse du vélo et de la voiture,… Toutes ces fabuleuses machines ont pu être réalisées en 3D à partir des dessins de Léonard de Vinci dans ses fameux traités. Des panneaux explicatifs Des panneaux explicatifs sur la vie de ce génial inventeur apportent un éclairage particulier sur les objets exposés. Léonard développe des idées très en avance sur son temps notamment avec tous ses « engins du ciel » : l’avion, l’hélicoptère, le parachute ou encore ses fameuses ailes. Toute sa vie, il a voulu réaliser le rêve de l’homme : voler ! Son côté scientifique a par ailleurs fait progresser la connaissance dans les domaines de l’anatomie (ex : son schéma relatif aux proportions du corps humain), du génie civil (ex : ses ponts mobiles, son char d’assaut ou encore son odomètre ou instrument de mesure des distances pour le géomètre) ou encore de l’hydrodynamique (ex : son bateau à aubes). Léonard de Vinci est aussi un artiste. Ses plus célèbres peintures et croquis dont La Cène, l’auto-portrait à la sanguine ou encore La Joconde sont analysés du point de vue de l’histoire de l’art. Les commentaires permettent de comprendre les œuvres-phares de l’artiste.
Au nom du rêve Une exposition ludique & didactique L’exposition invite tout un chacun à s’interroger sur l’apport de cet homme et de son époque à notre société actuelle. La Renaissance s’impose quand l’homme prend conscience qu’il peut comprendre le monde par lui-même. Dans cet esprit, un carnet de découverte propose aux familles de découvrir l’exposition par elles-mêmes. Les créateurs de l’exposition L’exposition accueillie à l’Abbaye est une création de l’Institut Provincial des Arts et Métiers de Nivelles (IPAM). En 2012, des élèves et des enseignants se mobilisent pour réaliser une exposition
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Léonard de Vinci et son temps : La Renaissance La Renaissance est à la fois une période de l’histoire et un mouvement artistique. Elle voit progressivement le jour en Italie, aux XIVe et XVe siècles, puis se propage dans toute l’Europe qui connaît alors de grands progrès dans les domaines artistiques, culturels, scientifiques et techniques, ainsi que de profonds changements en matière de politique, d’économie et de religion.
permanente sur le grand génie de la Renaissance au sein de l’établissement. Celle-ci a comme base des maquettes réalisées par l’IPAM en 1998 pour une première exposition sur l’œuvre de Léonard de Vinci, auxquelles a été ajoutée une série de nouvelles présentations montrant certaines œuvres, ainsi que des copies d’extraits des codex reprenant les dessins originaux du Génie. Cette exposition met ainsi en valeur le travail et la collaboration transdisciplinaire d’élèves dans le cadre de leurs études. C’est tout ce travail que le visiteur pourra admirer dans l’exposition prêtée par l’IPAM à l’Abbaye. En pratique Dates : du 9 décembre 2017 au 15 avril 2018 Lieu : Cave romane du Moulin de l’Abbaye de Villers Horaire : accessible durant les heures d’ouverture de l’Abbaye soit de 10 à 17h jusqu’au 31 mars et de 10 à 18h à partir du 1er avril Tarifs (entrée Abbaye comprise) : Adulte : 9 € - Senior (60 +) et étudiant 7 - Enfant 6-12 ans : 4 - Gratuit < 6 ans. Gratuit pour les enseignants.
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Des animations scolaires A partir de la 4e primaire. Visite combinable avec une animation de découverte
En faisant du commerce avec l’Empire byzantin, l’Islam et la Chine, des marchands et voyageurs italiens redécouvrent l’Antiquité gréco-romaine. Après la chute de Constantinople, en 1453, de nombreux savants, lettrés et artistes byzantins s’exilent en Italie. Ils apportent avec eux des manuscrits grecs et latins que l’Occident redécouvre. La Renaissance italienne prend racine en Toscane, notamment à Florence. Le mouvement s’étend à Venise avant de s’installer à Rome, où fleurit une architecture à la mode antique. L’Italie à cette époque est divisée en plusieurs principautés concurrentes qui veulent chacune briller davantage que les autres, ce qui encourage la création et l’émulation artistique. Les familles princières rivalisent pour produire ce qui peut y avoir de plus beau afin d’exprimer leur de l’Abbaye ou un atelier permanent. Un dossier pédagogique bientôt disponible en ligne sur www.villers.be prépare ou complète l’animation. Tarifs : 6 /élève (exposition) – 10 / élève (exposition + 1 atelier ou exposition + 1 animation Abbaye). Gratuit pour les enseignants. Sur réservation. Des visites guidées Des visites de l’exposition sont proposées aux familles. Enfants bienvenus à partir de 8 ans. Dates : les dimanches 7 janvier, 4 février, 4 mars et 15 avril 2018 Horaire : 14h (durée : +/- 1h15) Tarifs : 10 /adultes – 6 /enfant 6-12 ans – gratuit < 6 ans. Sur réservation. 8 pour les enseignants
puissance. Ce sont les Médicis à Florence, les Sforza à Milan, les Montefeltre à Urbino, les Gonzague à Mantoue, les Este à Ferrare ou Venise. Le morcellement, la faiblesse politique tout autant que le prestige de la civilisation italienne attisent les ambitions autant que les conflits entre les pays européens qui se disputent l’Italie. Au cours des guerres d’Italie (1494-1559), la péninsule devient le champ de bataille où s’affrontent d’un côté les Français, de Charles VIII, (roi de Naples en 1495), à François Ier (victoire de Marignan en 1515 mais défaite de Pavie en 1525), et de l’autre les Espagnols et « Impériaux », sous l’autorité de Maximilien Ier de Habsbourg, puis Charles Quint et Philippe II d’Espagne. Les voyages de Léonard de Vinci A l’image de son époque en évolution perpétuelle, Léonard voyage sans cesse d’un mécène à l’autre. Commençant sa carrière dans l’atelier de Verrocchio en 1469, dans la Florence des Médicis, il
passe plusieurs années au service du duc de Milan Ludovic Sforza. Après la conquête du duché par les Français, Léonard voyage d’une ville et d’un protecteur à l’autre, et embrasse avec le même talent les métiers de peintre,
ingénieur civil ou militaire, architecte, et philosophe à ses heures perdues. Il retourne à Florence et Milan, passe par Rome, et finit par suivre le roi François Ier en France, à Amboise, où il finit ses jours de génie humaniste.
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Participation en veux-tu, en voilà… Fluicity ou la nouvelle démocratie moderne : Wavre en tête du Brabant wallon. A l’heure où la population semble de plus en plus déconnectée du monde politique où des questions de bonne gouvernance éclosent dans les débats, une jeune start-up, franco-belge, Fluicity, s’est donné le défi de renouer le dialogue entre le citoyen et leurs élus.
Au départ, un constat : plus de 60% des Bruxellois et des Wallons déclarent ne plus faire confiance à leur gouvernement et l’émergence de mouvements citoyens tels que « Nuit debout » en France montrent des signaux d’une volonté de gouverner d’une manière plus moderne, plus proche de la population. De ce constat est né en 2015, Fluicity, une application mobile qui permet au citoyen de participer aux décisions politiques, d’être informé du programme des élus. De leur côté, les élus disposent d’une plate-forme moderne qui les aide à mieux comprendre les besoins de leurs citoyens.
Depuis le 20 novembre, la Ville de Wavre s’est dotée de sa plate-forme citoyenne Fluicity pour favoriser la coconstruction de projets locaux avec les habitants. Une volonté forte de moderniser la vie démocratique au sein de la cité wavrienne, portée par la bourgmestre, Madame Françoise Pigeolet, s’est fait ressentir au sein de la commune. Un espace de participation qui place le Wavrien comme acteur de sa ville semblait incontournable. Wavre est la première ville en Brabant wallon et la 4ième en Fédération Wallonie Bruxelles après Aubange, Etterbeek et Watermael-Boisfort à se 5 3
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Chaussures hommes et femmes Rue Haute 16 1300 Wavre Tél : 010 43 57 49
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lancer dans un tel projet. Ce ne sont pas moins de 35 000 habitants qui peuvent à présent soumettre leurs idées, leurs projets à l’administration avec la volonté de concevoir à terme des projets durables et ce, d’une manière collaborative. Déjà 339 personnes se sont inscrites depuis son lancement dans l’entité wavrienne et 39 idées ont déjà récolté plus de 1000 votes. Toutes ces idées seront analysées deux fois par mois par un comité restreint et, bien évidemment tout ne sera pas réalisable. Une réponse positive ou négative sera formulée. Aujourd’hui, les suggestions des citoyens sont essentiellement d’ordre
pratique ou à faire dans la commune comme par exemple : limiter la vitesse en centre-ville à 30km/heure, commander sa carte de riverain en ligne, avoir plus de plaines de jeux, mettre à disposition une location de vélos, payer son parking par GSM ou encore construire un mini-golf miniature. Cependant, rien n’empêche le citoyen de proposer des actions concrètes comme la création d’un potager commun ou encore la mise en place d’un service de nettoyage avec le soutien de la ville… Pour en savoir plus : https://www.flui.city/1300-wavre/news Marie Radioz
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© Patricia Mathieu
ALAIN GOFFIN Le retour du Réseau Madou
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Véritable ode à Bruxelles, le Réseau Madou, bande dessinée qui a connu un immense succès lors de sa sortie en 1982, vient d’être réédité chez Dargaud. Retour sur le parcours d’Alain Goffin, illustrateur brabançon qui a fait renaître de ses cendres le très curieux Thierry Laudacieux.
Après un ‘naufrage’ à l’Athénée, Alain file à l’Institut Saint Luc où enfin, il s’engouffre dans le monde de l’art. Pendant trois ans, il suivra les cours de Claude Renard, maître de la BD, et côtoiera Philippe Lafontaine, Juan d’Oultremont, ainsi que d’autres élèves qui bientôt, marqueront de leur talent le monde de la bande dessinée : François Schuiten, Benoît Sokal, Philippe Berthet, Andréas, Chantal de Spiegeleer, Philippe Foerster, etc… En 1978, il figurera aux sommaires des albums collectifs du Neuvième Rêve, recueils d’histoires réalisées par cette bande de jeunes auteurs dont la plupart font aujourd’hui partie des « grands » du neuvième art. Cette année-là, le mensuel A Suivre de Casterman publie sa première histoire, Panique aux P.T.T. La naissance de Thierry Laudacieux
En mars dernier, Alain Goffin et François Rivière donnaient une seconde vie au Réseau Madou, ce classique de la BD et du courant de la Ligne Claire (langage graphique issu de l’école belge de bandes dessinées réunie autour d’Hergé et d’Edgard Pierre Jacobs) des années 80. Une réédition retravaillée, embellie et augmentée d’une dizaine de nouvelles planches, qui devrait ravir les fans.
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Bruxelles, ma belle Enfant de Bruxelles né en 1956, c’est à Etterbeek qu’Alain Goffin grandit, à deux pas de la place Jourdan et de son ambiance très Quick et Flupke. Désireux de s’échapper de l’univers sérieux auquel ses parents le destinent, il découvre la bande dessinée, seul lien qu’il possède avec le milieu artistique qui l’attire tant. « J’adorais dessiner. Je mourais d’envie de filer vers quelque chose d’artistique, mais mon éducation était loin de ce milieu. A cette époque, j’écoutais les Beatles en lisant des BD. Quand j’allais à la librairie pour acheter le journal de Tintin, je passais devant la maison de Hergé. » Des signes qui ne trompent pas…
En 1981, François Rivière signe le scénario du Réseau Madou, une histoire illustrée par Alain Goffin qui enthousiasme les Editions Casterman. Immédiatement, c’est le succès. Près de 45.000 albums sont vendus partout dans le monde. « Au-delà du scénario très réussi, de la magie de Bruxelles et des personnages, je pense que le Réseau Madou tire son succès du fait qu’il est l’une des seules BD qui mette réellement Bruxelles en valeur. Il existait précédemment beaucoup d’albums qui mettaient la Belgique à l’honneur, mais sans jamais vraiment la situer. On voyait des trams qui ressemblaient à ceux de la capitale, on retrouvait une espèce d’univers européen, mais les lieux restaient flous. Et puis, tout à coup, la Ligne Claire revendique Bruxelles et les endroits deviennent identifiables. Pour nous, Belges, c’était chouette, et pour les Français c’était exotique. Le Réseau Madou est resté mon livre le plus médiatique et le plus vendu. » Par la suite, Alain Goffin rempile avec 6-7 titres, avant de s’essouffler. « A 40 ans, je me suis rendu compte que la vie d’auteur de BD était formidable, mais que c’était une vie d’artistes. Je n’avais
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Le Réseau Madou Bruxelles, décembre 1938. Thierry Laudacieux, un jeune garçon passionné de BD, se voit confier une mission par son voisin, Isidore Hogier : il s’agit de récupérer discrètement un paquet... Hogier, qui travaille à la radio, révèle à l’adolescent intrigué qu’il dirige un réseau de contre-espionnage appelé « Madou », et que l’un des membres de ce réseau les trahit... Mais lequel ? pas d’argent, je bossais comme un dingue et je ne pouvais même pas m’offrir huit jours de vacances. J’ai donc décidé d’ouvrir une agence de communication visuelle (le Studio Goffin) et y ai travaillé pendant 20 ans. J’ai arrêté il y a 3 ans. » Aujourd’hui, Alain Goffin est enseignant en bande dessinée, illustration et communication visuelle à l’ERG, Ecole de Recherche Graphique de Bruxelles. « Finalement, ce que la BD m’a procuré, c’est presque mieux que ce que j’avais jamais imaginé. J’ai travaillé dans ce que j’aimais. C’est une chose essentielle que je dis souvent à mes enfants : il faut essayer de faire ce qu’on aime. Mieux vaut gagner moins de sous que de s’ennuyer au boulot… » Un dernier conseil à tous les jeunes qui rêvent de se lancer dans la BD ? « Il faut être lucide, apprendre à se contenter. En 1982, on peut dire que 100 auteurs vendaient chacun 1000 livres. Aujourd’hui, on compte 5-6000 nouveaux titres par an sur le marché de la BD. Soit entre 10 et 12 bandes dessinées qui sortent chaque jour. Rare sont ceux qui en vivent exclusivement. Quand on est face à l’art, en général, il faut ouvrir les écoutilles, être un maximum pluridisciplinaire, ne pas se fermer. Tu veux faire de la BD ? Ouvre-toi aux autres disciplines, ne sois pas focalisé sur ton propre univers et tes propres dessins. Et sois prêt à vivre la vie d’artiste. » Melissa Collignon
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FIZAINE S.P.R.L. Chaussée de Bruxelles 226, 1401 NIVELLES (Nivelles nord, direction Waterloo) - 067/21.40.27 • fizaine@fizaine.be
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