SIRCuit
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CHER PASSIONNÉ DE PROGRAMMES SPORTIFS, Merci de mettre en place des programmes qui témoignent de la passion du Canada pour le sport en manifestant votre immense désir de voir nos jeunes s’amuser et suivre un parcours leur permettant de développer leurs habiletés athlétiques et leurs aptitudes de vie. Une des raisons pour lesquelles j’adore travailler dans le domaine du sport est la passion et l’énergie authentique des personnes qui exercent un métier dans cette industrie. Ce fut un réel plaisir de concevoir le présent numéro du Parcours de l’athlète grâce à la passion de nos collaborateurs. Les responsables de programmes sportifs ont souvent l’air de « grands enfants » qui s’emballent et s’amusent lorsque leurs pairs acquièrent de nouvelles connaissances et ont du plaisir. Nous sommes particulièrement fiers de vous partager les nouvelles ressources du développement à long terme des participants autochtones. Ces ressources, produites en partenariat avec le mouvement Au Canada, le sport c’est pour la vie (ACSV) et le Cercle sportif autochtone, contribueront grandement à aider les enfants autochtones à acquérir un savoir-faire physique, à définir un parcours pour les athlètes autochtones et à rendre la population autochtone active pour la vie. Le processus d’apprentissage se poursuit grâce : • à des possibilités de renforcement du sport; • à un exemple remarquable du programme à long terme de l’athlète; • à de nouvelles recherches qui nous aident à comprendre les jeunes athlètes; • au travail effectué avec les communautés mal desservies. La rentrée scolaire, avec toute son effervescence, est le moment idéal pour déterminer comment nous pouvons tirer profit des volets scolaires et sportifs. On entend souvent dire que l’éducation contribue au développement sportif et que le sport renforce l’éducation. La passion pour l’apprentissage est importante pour nous tous. Merci de faire avancer le sport au Canada. Cordialement,
Debra
Debra Gassewitz Président et directrice générale, SIRC Équipe de leadership d’ACSCV
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CHIFFRES 60
On recommande aux enfants et adolescents de 5 à 17 ans de faire quotidiennement 60 minutes d’activité physique à intensité moyenne ou élevée.
5,9 millions
de Canadiens sont âgés de 3 à 17 ans.
75%
des enfants du Canada âgés de 5 à 19 ans participent à des activités physiques organisées ou à des sports.
1,1+ million
d’enfants et de jeunes Canadiens suivent actuellement des cours de natation ou prennent part à des compétitions.
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Rire à gorge déployée pendant 15 minutes brûle 40 calories.
97%
de la population canadienne est d’avis que les sports devraient être déstressants et amusants.
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À L’INTÉRIEUR Renforcer le développement des parcours d’athlètes, ensemble
L’école et le sport : Travailler en collaboration pour développer des jeunes bien encadrés
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Alan Zimmermann, directeur, politique et planification, nous donne le point de vue de Sport Canada sur la façon dont les intervenants du système sportif canadien peuvent travailler en collaboration pour réaliser des programmes et offrir des occasions qui optimisent le parcours de développement des athlètes.
On se penche sur les leçons apprises en ce qui concerne les avantages que procure le sport à l’égard de la réussite scolaire.
Les écoles sport-études : un équilibre entre excellence académique et athlétique
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Surveiller le pic de croissance rapide-soudaine – ACSV
Le Développement à long terme de l’athlète tient compte du fait que l’âge chronologique et le vieillissement physique et mental progressent à des rythmes différents. Ce développement devrait déterminer la façon dont un athlète s’entraîne. Les instructeurs et les entraîneurs devraient surveiller le rythme de croissance des athlètes afin d’adapter leurs programmes et entraînements en conséquence.
Leçons apprises dans le cadre de la mise en œuvre du DLTA : Programme Rallye Cap de Baseball Canada
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André Lachance, du programme Rallye Cap de Baseball Canada, nous parle de l’intégration du Développement à long terme de l’athlète en favorisant des programmes qui incluent les athlètes qui participent à plus d’un sport durant l’été ou lors des saisons de transition.
Pour les Autochtones, le sport c’est pour la vie
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Le mouvement Au Canada, le sport c’est pour la vie et le Cercle sportif autochtone élaborent actuellement des ressources sur le Développement à long terme des participants autochtones. Dans cet article, ils nous parlent de leur processus de production de ressources et nous donnent un aperçu du contenu du programme Le sport pour les Autochtones, c’est pour la vie.
Cet article présente des exemples tirés de cinq systèmes d’écoles de sport provinciaux, et il explique comment ces derniers donnent l’occasion aux athlètes d’exceller autant dans le volet sportif que scolaire.
Enfants mal desservis : obstacles à la participation sportive et pratiques exemplaires
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On examine certaines barrières socioéconomiques, culturelles et organisationnelles qu’affrontent les nouveaux immigrants et les familles défavorisées sur le plan économique en ce qui a trait à la participation sportive au Canada. On présente aussi certains exemples de programmes mis en place pour donner suite à certaines préoccupations.
Conseils de sport : Établir des partenariats pour offrir des occasions de développement sportif et de conception de programmes de sport au sein de la communauté 22
Étoiles montantes : profil d’athlète
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Mariam Abdul-Rashid – Athlétisme
On vous présente une vidéo de la Conférence sur l’entraînement 2014 de l’Association de soccer de l’Ontario qui porte sur des façons d’entraîner les enfants de manière à ce qu’ils développent une passion pour le sport et qu’ils restent engagés dans une multitude de rôles tout au long de leur vie.
Rallye Cap
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Que font les conseils de sport? Et comment les responsables de programmes sportifs peuvent-ils s’allier avec les groupes de sport communautaires pour offrir des occasions de développement sportif pour les jeunes?
« J’ai adoré te voir en pleine action aujourd’hui! » : Entraîner et élaborer des programmes en ayant en tête le développement et la rétention des jeunes 15
Leçons apprises :
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p.24
p.8 Étoiles montantes : Mariam ABDUL-RASHID
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RENFORCER LE DÉVELOPPEMENT DU PARCOURS DES ATHLÈTES ENSEMBLE
Alan Zimmermann Directeur, politique et planification Sport Canada
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ous entendons souvent l’adage « il faut tout un village » lorsqu’il est question des nombreuses personnes qui interviennent dans l’éducation d’un enfant. C’est un peu la même chose pour le développement d’un athlète – et peut-être est ce-même aussi essentiel au développement du parcours des athlètes. En bref, le parcours d’un athlète est la combinaison des programmes et services qui permettent aux participants de progresser en acquérant des habiletés sportives afin de participer à des compétitions de haut niveau. Certains athlètes ont un parcours direct au sein d’un seul sport; d’autres essaient un certain nombre de sports avant de trouver celui qui leur convient le mieux. Pour ceux d’entre nous qui travaillent à renforcer la pratique de sports au Canada, notre tâche consiste à imaginer la « bonne » combinaison qui permettra à la fois de favoriser et d’optimiser le cheminement de l’athlète tout au long de son parcours. Il s’agit notamment de programmes de qualité, d’un encadrement solide, d’un arbitrage équitable et de compétitions appropriées.
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Du point de vue de Sport Canada, nous avons l’occasion d’influencer la disponibilité et l’accessibilité des parcours d’athlètes, soit par le leadership et l’investissement de quelque 200 M$ chaque année directement dans le développement de nos athlètes, soit grâce aux organismes qui favorisent ce développement et à l’organisation d’événements internationaux qui donnent l’occasion aux athlètes d’affronter l’élite mondiale en sol canadien dans le cadre de compétitions. Chacun de ces investissements joue un rôle particulier dans le soutien du parcours de l’athlète. Vous trouverez donc ci-après une description sommaire du travail que nous accomplissons avec les organismes pour favoriser le développement. Parfois, il faut réunir tout un éventail d’intervenants pour renforcer le système, comme c’est le cas lorsque les gouvernements fédéral et provinciaux/ territoriaux collaborent à l’organisation des Jeux du Canada. Il arrive que nos contributions soient plus directes – comme lors d’investissements dans l’excellence ciblée (fondée sur les recommandations d’À nous le podium),
ou visent à soutenir des programmes de développement dès l’enfance comme « Cours, Saute, Lance, Roule » d’Athlétisme Canada ou « Formules 1 » de Ski de fond Canada. Dans d’autres cas, nous appuyons des activités qui permettent de tirer parti du système sportif ou d’en élargir la portée. Ces activités prennent différentes formes, par exemple la collaboration avec les provinces et territoires fondée sur les priorités pour une action concertée, lesquelles sont inspirées par la Politique canadienne du sport, les contributions à des organismes comme Sport Jeunesse pour améliorer l’accès aux programmes de sport, et les ressources du Comité paralympique canadien pour renforcer le développement du sport paralympique. Nous pouvons décrire les différents types de possibilités comme étant directes, partagées ou fondées sur l’engagement, comme l’illustre le schéma ci dessous.
Chaque type de possibilité joue un rôle important dans le renforcement de la qualité de l’expérience sportive dans le système sportif canadien. Le concept vise à promouvoir les activités complémentaires qui – ensemble – créent les conditions voulues pour que le sport soit techniquement sain et axé sur l’éthique. Premièrement, au sein du système national, les Organismes nationaux de sport assurent une supervision technique essentielle pour leur sport respectif. Entre autres, ils examinent comment les athlètes progressent dans leur sport, à quels programmes et compétitions ils doivent participer et lesquels sont les plus utiles dans leur progression, et soutiennent la formation des entraîneurs et des officiels. Les efforts des organismes nationaux de sport sont complétés par les Organismes nationaux de services multisports, qui
appuient d’importants services à l’échelle du système, comme la formation des entraîneurs et la lutte antidopage, et organisent des missions pour les Jeux ou répondent à des besoins précis au sein du système, comme dans le domaine du développement de haut niveau ou le règlement de différends. Le soutien apporté à ces activités peut avoir une incidence directe sur le système national. Le sport à l’échelle nationale ne représente qu’une partie du système sportif canadien. Par conséquent, la coordination avec les organismes provinciaux et territoriaux de sport, les clubs, les ligues et d’autres groupes est essentielle à la prestation de programmes de qualité pour les Canadiens dans leurs collectivités. Ces liens sont appuyés par des initiatives de partenariat comme les Jeux du Canada et d’autres événements, ainsi que par des ententes bilatérales avec les provinces et territoires afin d’élargir les fondements des expériences sportives de qualité et d’améliorer l’accès aux groupes sous-représentés ou marginalisés. Une troisième approche consiste à étendre l’influence du système de sport par le biais de l’engagement stratégique d’organismes précis, qui ont pour mandat d’accroître les occasions que peuvent avoir les Canadiens d’entreprendre la pratique d’un sport. Il s’agit par exemple d’organismes comme Bon départ de Canadian Tire qui a pour mission d’aider
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à financer l’engagement des enfants dans un sport ou d’en faire la promotion. Ces activités contribuent à créer les conditions nécessaires pour la participation à un sport. Ensemble, ces approches soutiennent et renforcent le système sportif dans son ensemble. Compte tenu du rôle et du mandat de Sport Canada, nous désirons concentrer une plus grande part de nos efforts sur le système national, tout en facilitant et en encourageant la création de liens entre les nombreux individus et organismes impliqués dans le développement des athlètes canadiens au niveau provincial, régional et local. u
Pour obtenir plus d’information sur les programmes et services de Sport Canada, consultez les liens suivants : Web : Canada.ca/Sport Twitter : @SportCanada_FR Facebook : facebook.com/SportCanadaFR
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L’Aven ir
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RÉSUMÉ D’ARTICLE
D’ACSV :
SURVEILLER LA CROISSANCE Suivre le pic de croissance rapide-soudaine Les enfants évoluent à des rythmes différents et cela fait toute la différence
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’un des éléments clés de l’application des principes du DLTP/A aux activités physiques et aux programmes de sport est la reconnaissance que l’âge chronologique ou « civil » d’un athlète ou d’un danseur ne correspond pas nécessairement à son véritable âge de développement – physique et mental. Nous savons tous que les enfants évoluent à des rythmes différents pour ce qui est de leur corps, et leur âge de développement déterminera comment ils devraient s’entraîner et pratiquer leur activité ou sport. C’est pourquoi il est recommandé, dans « Au Canada, le sport c’est pour la vie », que les clubs de sport, les écoles de danse et tout organisme s’occupant d’enfants actifs mesurent et suivent régulièrement la maturation physique et la croissance de leurs jeunes participants. Le stade le plus crucial pour surveiller le pic de croissance rapide-soudaine, connu aussi comme la poussée de croissance à l’adolescence, est le début de la poussée et le pic de cette poussée. Le pic de croissance rapide-soudaine est le rythme le plus rapide de la croissance lors de la poussée de croissance à l’adolescence. En le décelant dès le début et en le surveillant régulièrement, les instructeurs et les entraîneurs peuvent suivre la croissance et la maturation
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Chez les filles, le pic de croissance rapide-soudaine se produit vers 12 ans. La première manifestation physique de l’adolescence est habituellement le développement de la poitrine, qui survient peu après le début de la poussée de croissance, suivi de l’apparition des poils pubiens. La ménarche, ou l’apparition des premières règles, se produit un peu après l’atteinte du pic de croissance rapidesoudaine. Le pic de croissance significative de la force survient tout de suite après le pic de croissance rapidesoudaine ou au début de la ménarche (habituellement un an après le pic de croissance rapide-soudaine). Le moment où ces développements surviennent peut précéder ou suivre l’âge moyen de deux ans ou plus.
Figure 1 Processus de maturation chez les filles (Adapté de Ross & Marfell-Jones, 1982) Chez les garçons, la poussée rapide-soudaine de croissance est plus intense que chez les filles et se produit habituellement deux ans plus tard. La croissance des testicules, des poils pubiens et du pénis est liée au processus de maturation. Le pic de croissance significative de la force survient de 12 à 18 mois après la poussée rapide-soudaine de croissance. Ainsi, les athlètes masculins présentent des caractéristiques démontrant un important gain tardif en force. Comme pour les filles, le développement chez les athlètes masculins peut précéder ou suivre l’âge moyen de deux ans ou plus. Les garçons dont la maturation est hâtive peuvent donc bénéficier d’un avantage physiologique pouvant aller jusqu’à quatre ans par rapport aux garçons dont la maturation est tardive. Ces derniers rejoindront éventuellement les autres lorsqu’ils vivront leur poussée de croissance.
Processus de maturation chez les garçons (Adapté de Ross & Marfell-Jones, 1982)
physique des enfants et des jeunes dont ils ont la charge. Comment pouvezvous repérer et mesurer l’évolution du pic de croissance rapide-soudaine en toute fiabilité? Le terme technique est kinanthropométrie. La kinanthropométrie, c’est le processus consistant à mesurer la taille, la proportion et la maturation de l’être humain. Selon W.D. Ross et M.J. Marfell-Jones, « Cela place l’athlète individuel sous un angle objectif et donne une nette appréciation de son état structurel en tout temps donné ou, surtout, fournit une quantification de la croissance différentielle et des influences de l’entraînement. » Typiquement, la kinanthropométrie de base concernant le pic de croissance rapide-soudaine utilise les mesures de la taille debout, de la taille assis et de la longueur des bras. Ces mesures peuvent être prises à intervalles réguliers tout au long de l’enfance et de l’adolescence et illustrées sur des graphiques de sorte à établir des courbes de « pic de croissance » au fil du temps. Pour déterminer à quel point un jeune athlète est typique pour son âge, les mesures sont ensuite comparées les unes aux autres pour dépister les individus à maturation hâtive, normale et tardive.
meilleures pratiques d’entraînement pour leur niveau de développement et de maturation physiques. Pourquoi s’en préoccuper? Quelle différence les méthodes d’entraînement peuvent-elles faire? En termes clairs, un enfant de 12 ans selon sa date de naissance peut avoir un âge biologique situé n’importe où entre 9 et 15 ans. La différence entre une personne de 9 ans et une autre de 15 ans est énorme, et pourtant, les jeunes participants et athlètes dont la maturation peut autant varier sont souvent entraînés de la même façon et prennent part aux compétitions dans le même groupe d’âge. En conséquence, des problèmes surviennent souvent, dont des blessures physiques, et les jeunes au développement hâtif (surtout chez les garçons) ont souvent un grand avantage sur le plan de la performance et de la sélection pour l’élite. En outre, lorsque les entraîneurs connaissent l’âge de développement, ils peuvent ajuster l’entraînement au niveau de l’endurance, de la force et de la vitesse, en conformité avec les périodes critiques de capacité de réponse individuelle à l’entraînement.
Pour toutes ces raisons, les entraîneurs et les moniteurs d’activité devraient déterminer et surveiller l’âge de développement des jeunes dont ils ont la charge, et leurs organismes devraient chercher à créer des horaires appropriés d’entraînement et de compétition pour chacun des âges et stades de développement. Cela permettra de mieux répondre aux besoins des individus à maturation hâtive, normale et tardive. Et en bout de ligne, cela produira de meilleurs athlètes et danseurs tout en réduisant le taux d’abandon pour cause de blessure, de fatigue et de frustration. POUR EN SAVOIR PLUS Pour en savoir plus sur la façon de mesurer le pic de croissance rapidesoudaine, consulter l’article intitulé « The Role of Monitoring Growth in Long-term Athlete Development », d’Istvan Balyi et de Richard Way (2008). u
Et si les instructeurs et les entraîneurs connaissent cette information, ils peuvent alors voir quelles sont les
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LEÇONS APPRISES DANS LA MISE EN ŒUVRE DU DLTA: Programme Rallye Cap de Baseball Canada
André Lachance
Gérant des opérations de baseball et entraîneur-chef de l’équipe nationale féminine, Baseball Canada
L
’implantation du développent à long terme de l’athlète (DLTA) depuis 2007 fut à l’origine d’une transformation importante dans la programmation des services offerts aux participants en baseball à travers le Canada. L’arrivée du programme Rallye Cap permet maintenant aux diverses associations de compter sur un programme permettant le développement du savoir-faire physique tout en incitant ces mêmes associations à adopter une approche différente quant aux athlètes impliqués dans plus d’un sport pendant la saison estivale ou lors des saisons de transition. La publicité autour du programme Rallye Cap mentionne du même coup les habiletés pouvant être transférables à d’autres disciplines sportives. (voir figure 1)
Historiquement, il ne fut pas rare pour un jeune participant d’être confronté à la dure réalité de devoir choisir entre la fin de saison du sport hivernal pratiqué et le début de saison du sport estival préféré. Le même scénario se répète à la fin de la saison estivale. La recommandation suivante fut approuvée par le conseil d’administration de Baseball Canada en 2012 : Les entraîneurs de baseball à travers le Canada devraient reconnaître l’importance pour les athlètes d’essayer autant de sports que possible avant d’atteindre le stade s’entraîner à s’entraîner. Baseball Canada reconnaît l’importance pour les athlètes de compléter leurs saisons dans un autre sport avant de s’investir dans la saison
de baseball, sans être pénalisés pour l’acceptation ou la sélection dans une programme élite. Cette recommandation démontre le degré d’importance considéré par Baseball Canada envers la diversification en bas âge versus la spécialisation hâtive. L’objectif de cette recommandation est également de conscientiser les autres sports et de les inciter à adopter une philosophie similaire. Le document spécifique du DLTA produit par Baseball Canada spécifie également les recommandations quant à la pratique de plusieurs activités sportives à travers les différents stades du DLTA. La figure 2 présente ces recommandations. Quand vient le temps d’implanter des changements au sein de votre organisation qui touche le développement de l’athlète, certaines considérations peuvent être observées dans la figure 2. Les vieilles habitudes disparaissent difficilement - il faut donner le temps aux nouvelles initiatives d’obtenir du succès.
Figure 1: La publicité du programme Rally Cap
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Vous devez accepter d’être mal compris - une nouvelle idée, un nouveau concept ou un nouveau produit risque d’être mal compris lors
Le programme d’initiation Rallye Cap au baseball est un bel exemple d’une organisation sportive ayant su reconnaître les besoins des athlètes à différents niveaux de compétition et adapter son programme de coaching à cette fin. Entraîner de jeunes enfants demande, en plus de posséder le savoir technique du sport, de comprendre leur manière d’apprendre et d’adapter la programmation à leurs besoins et styles d’apprentissage. Wayne Parro, EPA Directeur général, Entraîneurs du Canada
Article connexe
L’importance de revoir les compétitions : La restructuration de la saison d’Hockey Canada et ses avantages pour le développement des joueurs
Figure 2: Recommandations du DLTA
de votre première communication. Il faut prendre le temps de présenter l’idée pour qu’elle devienne la propriété des collègues qui devront ensuite livrer le programme sur le terrain. Le test de Sinatra - En développant une nouvelle idée, assurez-vous qu’elle passe le test de Sinatra. Faites des essais ou des pilotes dans les associations les plus résistantes au changement. De cette façon, vous pourrez vous associer aux célèbres paroles de la chanson NY NY de Sinatra ‘If I can make it there, I’ll make it anywhere’.
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Parfois la lumière au bout du tunnel est un train - Votre recette du succès dans l’implantation du DLTA peut parfois vous amener à penser que vous avez atteint la perfection. Cependant, l’implantation devrait toujours vous amener à réfléchir sur une meilleure façon de faire les choses. La lumière du train au bout du tunnel en est toujours un bon rappel. u
Imaginez une saison de sport qui se termine avec des séries éliminatoires pouvant durer jusqu’à six semaines, mais qui ne comprend qu’un faible nombre de jeunes athlètes à la fin. Hockey Canada a examiné ses calendriers de saison dans le cadre de son processus d’examen des compétitions nationales. Ils ont saisi cette occasion pour déterminer ce que serait une saison idéale en ce qui concerne le développement des joueurs. Notre édition précédente du SIRCuit du parcours de l’athlète (hiver 2014) a présenté un article sur la façon dont Hockey Canada a réalisé son processus d’examen et sur les conclusions tirées qui permettraient aux jeunes athlètes de poursuivre leur développement et leur engagement tout en ayant l’occasion de pratiquer d’autres sports
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POUR LES AUTOCHTONES
LE SPORT C’EST POUR LA VIE Gracieuseté: Pour les Autochtones le sport c’est pour la vie
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n partenariat avec le Cercle sportif autochtone, Au Canada, le sport c’est pour la vie (ACSL) facilite la création de ressources pour le Développement à long terme des participants Autochtones (DLTPA) et le déploiement de ces dernières dans les collectivités et les systèmes sportifs. Ces ressources visent à accroître le pourcentage d’enfants Autochtones qui maîtrisent le savoir-faire physique, à définir un cheminement vers la performance sportive pour les athlètes Autochtones et à faire en sorte que davantage d’Autochtones soient actifs toute leur vie durant. La première étape de ce processus a consisté à organiser des sommets régionaux dans le but de solliciter les rétroactions des intervenants clés, y compris des dirigeants des Premières nations, des Inuits et des Métis, de même que des responsables des politiques et des programmes sportifs de toutes les provinces et tous les territoires. Dans le cadre des sommets régionaux, les intervenants clés ont eu un aperçu du mouvement du développement à long terme de l’athlète d’Au Canada, le sport c’est pour la vie, notamment : la mise en œuvre des modèles de développement à long terme de l’athlète par l’entremise des organismes qui régissent les sports, les cheminements adaptés aux personnes ayant un handicap, aux filles et aux femmes ainsi que l’importance accordée au développement du savoirfaire physique. De plus, les sommets
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ont permis de faire la lumière sur les engagements intersectoriels d’ACSL et le rôle de chef de file de celui-ci dans le système sportif. Les sommets ont mené à la formation de groupes de travail pour soutenir les intervenants lors de l’élaboration de ressources efficaces à l’intention des Autochtones et l’établissement d’une stratégie de mise en œuvre. Plus de soixante délégués représentant dix provinces et deux territoires ont participé aux trois sommets tenus entre le 25 novembre 2013 et le 28 janvier 2014.
Le premier sommet régional a eu lieu du 25 au 27 novembre 2013 à Saskatoon (Saskatchewan). Des représentants de la Colombie-Britannique, de l’Alberta, de la Saskatchewan et du Manitoba y ont assisté. Il s’agissait du point de départ de l’initiative et les rétroactions et les recommandations recueillies ont été très utiles en vue de créer des ressources pour le DLTPA. Une des participantes, Cheryl McCallum, gestionnaire du développement du sport communautaire de Sask Sport Inc., a mentionné ce qui suit : « Le Sommet sur le développement à long terme des athlètes Autochtones a alimenté la discussion sur l’élaboration d’une ressource axée sur le développement à long terme des athlètes Autochtones qui permettra de jeter des ponts entre la collectivité et la culture Autochtone et le mouvement Au Canada, le sport c’est pour la vie. Sask Sport s’engage à soutenir la progression du sport Autochtone dans la province et estime que la ressource pour le développement à long terme des athlètes Autochtones est un aspect clé de la promotion d’une vie active grâce au sport, non seulement
sera bientôt lancée, il est impératif que les dirigeants des domaines sportif et communautaire s’appuient sur les jalons qui ont déjà été posés et élaborent des pratiques éclairées qui contribueront à transformer le manque d’activité physique en une participation active au mouvement pour la vie », indique Alwyn Morris, du Cercle sportif autochtone.
pour les personnes Autochtones de la Saskatchewan, mais également à l’échelle du Canada. »
et le 28 janvier 2014, parallèlement au Sommet national d’Au Canada, le sport c’est pour la vie. Des représentants de l’Ontario, du Québec, des Territoires du Le deuxième sommet Nord-Ouest et du Yukon s’est déroulé du 29 étaient présents. Le Les prochaines étapes novembre au 1er sommet de Gatineau a du projet consisteront à décembre 2013 à confirmé la pertinence s’assurer qu’ACSL et le Dartmouth (N.-É.) et a des rétroactions attiré des représentants Cercle sportif autochtone obtenues lors des deux de l’Île-du-Princeprécédents sommets continuent de recueillir Édouard, de la Nouvelleen plus de faire ressortir les opinions de la Écosse, de Terre-Neuveles liens avec le Module collectivité autochtone et-Labrador et du pour les entraîneurs Nouveau-Brunswick. d’athlètes autochtones canadienne dans son L’événement a permis et la nécessité de ensemble et de veiller de recueillir encore créer des occasions à ce que les ressources plus de rétroactions et de compétition de recommandations, élaborées à l’intention appropriées et de entre autres : veiller à s’assurer que l’objectif des collectivités et des ce que le modèle de central est la promotion athlètes soient fondées développement à long de la santé des sur des valeurs centrales personnes autochtones. terme des athlètes Autochtones soit [...] La liste complète holistique en s’assurant des participants aux qu’il soit lié aux programmes existants, sommets et des notes découlant de en intégrant tous les secteurs (p. ex., ces événements peut être obtenue sur santé, sport et éducation), en tenant demande. compte des valeurs et des traditions Autochtones et en rédigeant la « Le Cercle sportif autochtone se stratégie qui permettra de réaliser ces réjouit du taux de participation changements en utilisant un langage de participation des collectivités et une terminologie familiers pour les autochtones aux sommets régionaux. Autochtones. Les rétroactions que celles-ci ont offertes sont le fondement de la Le troisième et dernier sommet régional ressource documentaire sur le DLTPA. a été présenté à Gatineau (Québec) le 27 Alors que la prochaine phase du projet
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Les prochaines étapes du projet consisteront à s’assurer qu’ACSL et le Cercle sportif autochtone continuent de recueillir les opinions de la collectivité autochtone canadienne dans son ensemble et de veiller à ce que les ressources élaborées à l’intention des collectivités et des athlètes soient fondées sur des valeurs centrales et du contenu favorisant leur utilisation par les collectivités et les dirigeants du sport. Nous avons donc le plaisir de vous présenter l’ÉBAUCHE du contenu de la ressource Pour les Autochtones, le sport c’est pour la vie dans la publication Parcours de l’athlète de SIRC. Il s’agit d’un exemple des autres ressources qui sont en cours d’élaboration, et nous espérons que les lecteurs feront part de leurs idées et commentaires à ACSL et au Cercle sportif Autochtone dans le cadre du processus de création du matériel. Pour plus d’informations ou pour contribuer au développement de la ressource DLTP, s’il vous plaît contacter info@canadiansportforlife.ca u
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DÉVELOPPEMENT À LONG TERME DES PARTICIPANTS AUTOCHTONES 1.0
Un aperçu du développement à long terme Gracieuseté: Pour les Autochtones le sport c’est pour la vie
Enfant actif
S’amuser grâce au sport
EXEMPLE de leçon traditionnelle : ex. Amour /Aigle La connaissance permet de connaître la paix. Il faut s’aimer soi-même pour aimer quelqu’un d’autre. Inuit Quajimajatuqanjit: Favoriser un bon état d’esprit en étant ouvert, accueillant et inclusif. • Développement des habiletés motrices fondamentales • Pas d’inactivité pendant plus de 60 minutes sauf au moment de dormir • Certaines activités physiques organisées • Exploration du risque et des limites dans des environnements sécuritaires • Environnement de mouvements actifs combiné à des programmes de natation et de gymnastique bien structurés • Activité physique quotidienne axée sur le plaisir!
EXEMPLE de leçon traditionnelle : ex. Respect / Bison Rendre hommage à toutes les créatures est une marque de respect. Inuit Quajimajatuqanjit: Respecter les autres, les relations et se soucier des gens.
Âge chronologique Garçons et filles de 0 à 6 ans
Âge chronologique Garçons de 6 à 9 ans et filles de 6 à 8 ans
• Habiletés motrices globales • Développement global et fondamental • Développement mental, cognitif et émotionnel intégré • ABC du développement de l’athlète : agilité, équilibre, coordination et vitesse • ABC de l’athlétisme : courir, sauter, lancer et se déplacer en fauteuil roulant (pour les sports en fauteuil roulant) • Développement de la force grâce à l’utilisation d’exercices liés à la force de son propre corps • Introduction aux règles simples de l’esprit sportif et de l’éthique du sport • Programmes bien structurés sans périodisation • Activité physique quotidienne toujours axée sur le plaisir!
Apprendre à s’entraîner
S’entraîner à s’entraîner
EXEMPLE de leçon traditionnelle : ex. Humilité / Loup Réfléchir de manière approfondie et connaître votre rôle dans la Création. Inuit Quajimajatuqanjit: Développer les habiletés grâce à l’observation, à al pratique et à l’effort.
EXEMPLE de leçon traditionnelle : ex. Sagesse / Castor Chérir la connaissance, c’est connaître. Être novateur et ingénieux.
Âge chronologique/de développement Garçons de 9 à 12 ans et filles de 8 à 11 ans
• Développement général des habiletés sportives • Étape principale d’apprentissage des habiletés : toutes les habiletés sportives fondamentales devraient être acquises avant la puberté ou le stade S’entraîner à s’entraîner
• Développement des habiletés spécifiques et le développement général des habiletés sportives continu • Stade important de développement de la forme physique : aérobie, vitesse et force
• Développement mental, cognitif et émotionnel intégré
• Le début de la poussée de croissance, le pic de croissance rapide-soudaine (PCRS) – le pic de croissance après que la croissance ait commencé à ralentir – et l’apparition des premières règles en sont les marqueurs biologiques
• Introduction à la préparation mentale
• Concevoir les moteurs physique et mental
• Développement de la force en utilisant sa propre force corporelle et en ajoutant le ballon d’entraînement et le ballon suisse
• Développement mental, cognitif et émotionnel intégré
• Introduction d’activités auxiliaires • Repérage et développement ultérieurs des talents • Périodisation simple ou double • Entraînement spécifique au sport trois fois par semaine; participation à d’autres sports trois fois par semaine
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Âge chronologique/de développement Garçons de 12 à 16 ans et filles de 11 à 15 ans
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• Introduction des poids et altères • Développement des activités auxiliaires • Évaluations musculosquelettiques fréquentes au cours du PCRS • Repérage et sélection des talents • Périodisation simple ou double • Entraînement spécifique au sport de six à neuf fois par semaine englobant des sports complémentaires
du participant Autochtones S’entraîner à la compétition
S’entraîner à gagner
EXEMPLE de leçon traditionnelle : ex. Honnêteté / Homme Faire preuve d’honnêteté devant une situation, c’est être brave. Inuit Quajimajatuqanjit: Prise de décisions fondée sur la discussion et le consensus. • Entraînement physique spécifique au sport, à l’activité ou à la position • Préparation technico-tactique spécifique au sport, à l’activité ou à la position • Habiletés techniques et d’esprit d’équipe dans le contexte de la compétition spécifiques au sport, à l’activité ou à la position • Développement mental, cognitif et émotionnel intégré • Stratégies de préparation mentale avancées • Optimisation des activités auxiliaires • Spécialisation • Périodisation simple, double ou triple • Entraînement technico-tactique et conditionnement physique spécifiques au sport de 9 à 12 fois par semaine
EXEMPLE de leçon traditionnelle : ex. Courage / Ours Faire face à l’adversaire avec intégrité. Inuit Quajimajatuqanjit: Travailler ensemble pour une cause commune.
Âge chronologique/de développement Garçons de 16 à +/- 23 ans et filles de 15 à +/- 21 ans
Âge chronologique/de développement Garçons de +/- 19 ans et filles de +/- 18 ans
• Les âges sont spécifiques au sport et fondés sur des données normatives nationales et internationales, qui représentent le résultat moyen pour un certain facteur en fonction de divers niveaux de performance (poids, grandeur, etc.) • Maintien ou amélioration des capacités physiques • Développement plus poussé des habiletés techniques et tactiques et de l’esprit d’équipe • Modélisation de tous les aspects possibles de la compétition en entraînement • Pauses fréquentes à des fins prophylactiques • Maximisation des activités auxiliaires • Sport de haut niveau • Périodisation simple, double, triple ou multiple • Entraînement technico-tactique et conditionnement physique spécifiques au sport de 9 à 15 fois par semaine
Vie active
Ce stade peut être amorcé en tout temps après le début de la poussée de croissance EXEMPLE de leçon traditionnelle : ex. Vérité / Tortue Connaître les sept enseignements. Inuit Quajimajatuqanjit: Être au service de la famille et de la collectivité et en assurer le bien-être. Le stade Vie active comporte trois champs rattachés En forme pour la vie aux participants : la compétition à vie, en forme pour • Minimum de 60 minutes d’activité quotidienne modérée ou la vie et leaders dans le sport et l’activité physique. Les de 30 minutes d’activité physique intense pour les adultes participants peuvent être actifs dans de multiples • Passer d’un sport de compétition à des activités récréatives champs, en fonction de leur engagement dans le sport • Passer au bénévolat ou à des carrières dans le sport et l’activité physique. • Maintenir un mode de vie actif en continuant de participer à des activités physiques organisées ou non organisées La compétition à vie • Devenir actif en participant à des activités physiques ou • Minimum de 60 minutes d’activité quotidienne sportives non organisées que l’on peut ne pas connaître modérée ou de 30 minutes d’activité physique intense pour les adultes Leaders dans le sport et l’activité physique* • Faire un transfert d’un sport à un autre • Utiliser son expérience, provenant d’études ou • Passer d’un sport hautement compétitif à un d’engagements antérieurs, pour contribuer à l’établissement sport de compétition pour la vie, y compris la d’un environnement positif pour les participants compétition par groupes d’âges • Au moment de se retirer du sport de compétition, passer à • Adopter un mode de vie actif en participant à un des carrières liées au sport comme la fonction d’entraîneur, sport organisé que l’on peut ne pas connaître l’arbitrage, l’administration du sport, les petites entreprises commerciales ou les médias • Faire de la compétition à un haut niveau dans des compétitions par groupes d’âges, comme les Jeux • Passer d’un sport de compétition aux activités de bénévolat des maîtres comme la fonction d’entraîneur, d’arbitre ou d’administrateur * Il est davantage possible d’obtenir le stade Vie active si le savoir-faire physique est établi avant le stade S’entraîner à s’entraîner
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Les 10 facteurs clés qui influencent le développement à long terme du participant autochtones 1. Savoir-faire physique physique / Apprendre à bouger comme les membres de notre famille animale 2. Spécialisation / La piste droite 3. Âge de développement / De la graine à l’arbre 4. Périodes critiques / Semer le jardin 5. Développement mental, cognitif et émotionnel / Bâtir un esprit éclairé 6. Périodisation / Les saisons de la chasse 7. Compétition / Représenter votre peuple 8. L’atteinte de l’excellence prend du temps / Les traces de mocassins 9. L’alignement et l’intégration du système / Les enseignements sous le tipi 10. Amélioration continue – « kaizen » / Faire honneur au cercle Gracieuseté: Pour les Autochtones le sport c’est pour la vie
Télécharger l’ébauche du contenu de la ressource Pour les Autochtones, le sport c’est pour la vie 1.0 Développement à long terme des participants Autochtones
1.0
Pour les Autochtones, le sport c’est pour la vie
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« J’AI ADORÉ TE VOIR EN PLEINE ACTION AUJOURD’HUI! » ENTRAÎNER ET ÉLABORER DES PROGRAMMES EN AYANT EN TÊTE LE DÉVELOPPEMENT ET LA RÉTENTION DES JEUNES
Cliquez pour visionner:
Conférence sur l’entraînement 2014 de l’Association de soccer de l’Ontario
Dans cet extrait vidéo de la Conférence sur l’entraînement 2014 de l’Association de soccer de l’Ontario, Nick Levett, gestionnaire du développement national de la fédération anglaise, souligne l’importance d’entraîner les jeunes athlètes en ayant comme objectif de perfectionner la personne en entier, non seulement l’athlète. Bien que le contexte de la vidéo porte sur l’entraînement, toute personne qui élabore un programme pour les jeunes sportifs peut appliquer les principes qui y sont décrits.
FAITS SAILLANTS • Comment devenir un entraîneur expert? L’entraînement consiste à avoir une incidence positive chez les jeunes. Il va au-delà de l’aspect technique ou tactique. Ce qui compte, ce sont les interactions et les relations qui sont au cœur du processus d’apprentissage. • Le développement à long terme de l’athlète est très important. C’est la pierre angulaire qui permet de développer de meilleurs athlètes pour l’avenir, mais aussi de meilleures personnes. • Le sport est un merveilleux moyen d’apprendre aux jeunes à devenir de bons adultes. Notre tâche est de les aider à aimer leur discipline afin qu’ils continuent de jouer à l’âge adulte ou même qu’ils deviennent bénévoles, entraîneurs, administrateurs ou arbitres, afin de contribuer à leur tour à former la génération suivante d’athlètes. • Le développement de l’athlète n’est pas différent d’un pays à l’autre ni d’une région à l’autre. Les enfants restent des enfants, peu importe leur lieu de résidence. Les mêmes
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défis surviennent à l’âge de 14 ans : comportement de l’entraîneur, facteurs externes, pairs, école, relations sociales, emplois, etc. Notre tâche est de rendre l’environnement sportif assez amusant pour que les jeunes veuillent toujours participer. • Qu’est-ce qui nuit au plaisir? « Selon des commentaires de la part de jeunes, ces derniers pratiquent un sport pour le plaisir, pour être avec leurs amis et parce qu’ils aiment leur discipline. Ils disent aussi aimer participer à des compétitions. Ce qu’ils n’aiment pas, c’est lorsqu’un adulte met l’accent sur la victoire ». Les jeunes athlètes ont habituellement l’esprit tranquille lorsqu’ils quittent le terrain ou une compétition, et ils passent ensuite à d’autres priorités. Les adultes, de leur côté, s’attachent à la victoire ou à la défaite après une partie. Les enfants ne devraient entendre que les encouragements des parents et non leur analyse du match et des erreurs commises. La compétition est inévitable; c’est une partie intégrante du sport. Mais gagner à tout prix ne fait pas partie d’une bonne philosophie sportive. Voilà l’environnement d’apprentissage et de développement qui doit être établi.
• Bien que les séances d’entraînement avec des entraîneurs doivent comprendre du contenu tactique et technique, Monsieur Levett préfère mettre l’accent sur l’interaction sociale avec les jeunes athlètes afin de développer leurs aptitudes globales qui leur permettront inévitablement de devenir aussi de meilleures personnes. Une meilleure personne permettra de bâtir un meilleur athlète. u
Conseils en matière d’entraînement Après un tournoi ou un entraînement, félicitez les athlètes pour leurs bons coups afin de renforcer leur confiance en eux, et servez-vous de leurs points faibles pour en faire des occasions d’apprentissage. Ces dernières, qu’elles concernent un bon jeu ou une pratique qui doit être améliorée, aident les athlètes à se perfectionner et à mieux connaître leur sport. Elles permettent de mettre l’accent sur le processus plutôt que sur le résultat.
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RÉUSSI
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PARTICIPA
SPORTI
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n constate dans le contexte social actuel que l’obésité chez les enfants et les jeunes prend des proportions épidémiques. De plus, le Canada obtient une très mauvaise note concernant le niveau de pratique de l’activité physique de ses enfants et de ses jeunes. Il faut donc se préoccuper de l’impact de la situation sur les différents aspects du développement de cette génération. Selon le Bulletin 2014 de Jeunes en forme Canada, seulement 7 % des enfants âgés de 5 à 11 ans atteignent le niveau de pratique de l’activité physique recommandée et 4 % dans la catégorie des 12 à 17 ans 1. Les écoles sont parmi les principales parties prenantes concernées par le développement harmonieux de la population de jeunes. Les écoles sont aussi les principales structures organisationnelles permettant d’intégrer l’activité physique et sportive dans l’apprentissage. Toutefois, le débat persiste au sujet de la valeur de la participation sportive en relation avec le progrès et la réussite scolaire.
Un regard sur la recherche réalisée auprès des jeunes de l’école secondaire révèle encore la division entre les études ne démontrant aucune influence du sport sur le rendement scolaire et les études démontrant un effet positif. Il est toutefois encourageant de noter qu’aucune étude ne présente une relation négative entre la participation sportive et le rendement scolaire. Faisons le tour de la question.
Que dit la recherche au sujet de l’influence négative de la participation sportive sur le rendement scolaire? • La pratique du sport coupe le temps d’étude et d’apprentissage. 9 • Les élèves accordent plus de valeur au sport qu’à l’école. La reconnaissance sociale/pairs se mesure par le succès dans le sport et non par la réussite scolaire. 16
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• Le sport est plus amusant que l’école; les élèves y consacrent donc plus d’énergie. 7
demeurer admissibles à la participation sportive.
• D’après des parents, si leurs enfants s’investissent trop dans le sport, le rendement scolaire pourrait en souffrir. 8
• La compétition pour devenir membre d’une équipe sportive est souvent féroce. Les élèves qui n’y parviennent pas ont moins de motivation à donner un bon rendement scolaire. Si une école glorifie plus le sport que les études, on admire ceux qui sont dans l’équipe et on délaisse ceux qui ne le sont pas. 3,5
• Les élèves sportifs ont un meilleur rendement scolaire que les élèves non sportifs. Les élèves qui ne pratiquent qu’un sport ont de meilleurs résultats scolaires que les élèves en pratiquant plusieurs en milieu scolaire. 8,12 • La pression de la réussite sur le plan scolaire afin de participer à des activités sportives susciterait un biais au sujet des bienfaits de la pratique du sport sur le rendement scolaire. Les élèves pourraient développer des comportements négatifs pour maintenir leur rendement scolaire et
Que dit la recherche au sujet de l’influence positive de la participation sportive sur le rendement scolaire? • D’après des études, la participation sportive est un prédicteur d’un meilleur rendement scolaire (notes, évaluations, promotion). Les athlètes ont tendance à moins abandonner l’école. 7
ITE
E ET
ATION
IVE
• « Les élèves qui, en dehors de l’école, pratiquent des activités vigoureuses durant au moins 20 minutes par jour, trois jours par semaine, ont de meilleurs résultats scolaires ». 11 • La participation sportive accroît la motivation de s’impliquer et de réussir à l’école. • La participation au sport scolaire accroît le sentiment d’appartenance et l’implication à l’école. 3 • On observe une corrélation positive entre la performance sportive et les résultats scolaires en anglais et en mathématiques. 7,12 • Comparativement aux autres activités parascolaires, la participation à des sports est la forme de participation la plus bénéfique sur le plan scolaire. 12 • La participation sportive présente des effets positifs sur divers autres aspects de la vie à l’école : résultats, choix de cours, devoirs, aspirations scolaires et professionnelles, estime de soi, inscriptions universitaires et aux études postsecondaires et réussite scolaire éventuelle. 7 • On peut généraliser les effets positifs dans tous les aspects de la vie à l’école et en dehors de l’école, à tous les niveaux de participation sportive et à toutes les catégories d’élèves (besoins spéciaux, genre, race, ethnicité, niveaux d’habiletés et ambitions scolaires). 11
ENGLISH
• Les effets positifs engendrés spécialement par la participation sportive à l’école semblent issus des liens sociaux plus solides créés dans ce contexte. 3,5 • Le sport suscite l’engagement. Comparativement aux autres activités parascolaires, le sport demande plus d’engagement en termes de temps et envers les membres de l’équipe. • La participation sportive développe des habiletés comme une bonne éthique de travail, le respect de l’autorité et la persévérance; ce sont des qualités reconnues dans le domaine scolaire. 12 • Le succès en compétition ou l’apprentissage de nouvelles habiletés suscite une plus grande confiance en soi qui peut se transposer dans le milieu scolaire. 9 • La participation sportive contribue à élever le statut parmi les pairs et à devenir membre du groupe populaire. Les élèves qui font du sport ont tendance à être ceux qui s’investissent plus fort pour réussir sur le plan scolaire. 8 • Grâce à l’augmentation du niveau d’activité physique associée à la participation sportive, on améliore la santé mentale et l’estime de soi. La pratique régulière de l’activité physique atténue le stress, l’anxiété, la dépression et donc, améliore la participation aux affaires scolaires et le rendement scolaire. 6,8 • L’augmentation de la pratique de l’activité physique améliore la vigilance, la concentration et l’estime de soi et, possiblement, le rendement scolaire. 4,10 L’activité physique et en particulier la compétition sportive contribuent à améliorer la concentration. Le rendement scolaire s’en trouve fort probablement amélioré. 9,10 • Une meilleure santé globale, de plus hauts niveaux d’activité physique, une alimentation plus saine et un meilleur statut pondéral peuvent avoir un effet positif sur le rendement scolaire. • Des études révèlent une relation positive entre l’activité physique et la cognition, un élément essentiel à la réussite scolaire. 2,10 Ainsi, on observe une amélioration du débit sanguin cérébral, une modification des neurotransmetteurs cérébraux, des changements structuraux dans le système nerveux central et une modification du niveau de vigilance.
• Une meilleure interaction avec les enseignants. Les adolescents qui participent au sport scolaire passent plus de temps avec les enseignants et sont plus à même d’engager des conversations en dehors de la classe. Cette tendance à établir des liens plus solides peut faciliter l’accès de l’élève à un savoir et à des informations utiles au rendement scolaire. De meilleurs liens avec les enseignants suscitent des comportements conformes aux attentes du milieu scolaire, ce qui facilite la réussite scolaire. Les élèves se sentent donc plus motivés à performer. 12
Globalement, les études révèlent des aspects positifs de la participation sportive sur le rendement scolaire et ne présentent aucun effet négatif dans le partenariat du sport et de l’école. Il semble donc valable d’encourager le partenariat entre l’activité physique, le sport et l’école, et ce, pour le développement harmonieux des enfants et des adolescents. u Références 1. Active Healthy Kids Canada (2014). Is Canada in the Running? The 2014 Active Healthy Kids Canada Report Card on Physical Activity for Children and Youth. Toronto: Active Healthy Kids Canada. 2. Booth, J. N., Leary, S. D., Joinson, C. C., Ness, A. R., Tomporowski, P. D., Boyle, J. M., & Reilly, J. J. (2014). Associations between objectively measured physical activity and academic attainment in adolescents from a UK cohort. British Journal Of Sports Medicine, 48(3), 265-270. 3. Burrows, L., & McCormack, J. (2011). School culture meets sport: A case study in New Zealand. European Physical Education Review, 17(3), 301-312. 4. Coe, D.P., Pivarnik, J.M., Womak, C.J., Reeves, M.J., & Malina, R.M. (2006). Effect of physical education and activity levels on academic achievement in children. Medicine & Science in Sports & Exercise, 38(8), 15151519. 5. Fox, C. K., Barr-Anderson, D., Neumark-Sztainer, D., & Wall, M. (2010). Physical Activity and Sports Team Participation: Associations With Academic Outcomes in Middle School and High School Students. Journal Of School Health, 80(1), 31-37. 6. Hashim, H. A., Freddy, G., & Rosmatunisah, A. (2012). Relationships Between Negative Affect and Academic Achievement Among Secondary School Students: The Mediating Effects of Habituated Exercise. Journal Of Physical Activity & Health, 9(7), 1012-1019. 7. Lumpkin, A., & Favor, J. (2012). Comparing the Academic Performance of High School Athletes and Non-Athletes In Kansas In 2008-2009. Journal Of Sport Administration & Supervision, 4(1), 41-62. 8. Maximizing the Benefits of Youth Sport. (2013). JOPERD: The Journal of Physical Education, Recreation & Dance, 84(7), 8-13. 9. Morales, J., Gomis, M., Pelicer-Chenol, M., GarcÍaMasÓ, X., GÓmez, A., & GonzÁlez, L. (2011). Relation between Physical Activity and Academic Performance in 3rd- Year Secondary Education Students. Perceptual & Motor Skills, 113(2), 539-546. 10. Physical activity, perceptual-motor performance, and academic learning in 9-to-16-years-old school children. (2011). International Journal of Sport Psychology, 42(4), 401-415. 11. Siegel, D. (2007). Relating Physical Education and Activity Levels to Academic Achievement in Children. JOPERD: The Journal Of Physical Education, Recreation & Dance, 78(1), 10. 12. York, A. (2010). Secondary School Boys’ Academic Achievement and Participation in School Sport. Physical Education Matters, 5(1), 28-32.
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un équilibre entre excellence académique et athlétique
Les écoles sport-études :
un équilibre entre excellence académique et athlétique
D
ans le milieu canadien du sport, le concept des écoles sport-études est relativement nouveau, mais il gagne rapidement des adeptes. Les élèves-athlètes ont des besoins particuliers auxquels les écoles sport-études peuvent répondre, par exemple, en offrant aux athlètes des horaires souples qui leur permettent de s’entraîner, d’étudier et de voyager. De nombreuses écoles disposent des dernières technologies du sport et d’installations d’entraînement ultramodernes, et elles offrent des programmes d’apprentissage individualisés qui aident les élèves à suivre leurs études pendant leurs déplacements. Il est d’autant plus important pour un jeune athlète d’avoir accès à des services tels que la massothérapie et la physiothérapie à l’endroit où ils s’entraînent. Dans le présent article, nous présentons des programmes, des institutions et des écoles qui se démarquent par leur volonté d’ouvrir la voie à leurs élèves, d’appuyer un rendement élevé dans un contexte d’éducation et d’offrir aux athlètes les outils nécessaires à l’atteinte de leur potentiel athlétique maximal.
Programmes Sport-études (Québec) Ces programmes visent à offrir des services d’enseignement à des athlètes québécois de haut niveau. Au Québec, les programmes Sport-études sont bien établis, et les écoles qui les offrent mettent l’accent sur l’équilibre entre les études et le sport, tenant pour acquis que ces deux sphères se complémentent bien. Le système sportif du Québec adopte une culture unique favorisant le sport de haut niveau et produisant des athlètes très talentueux. Les programmes Sport-études, officiellement reconnus par le ministère de l’Éducation du Québec, s’adressent aux athlètes d’élite qui respectent les critères de leur fédération sportive. Bon nombre des programmes offrent aux élèves la possibilité d’ajuster leur horaire d’études en 18
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fonction de leur entraînement et de leurs compétitions, de prolonger leurs études dans des semestres additionnels et d’avoir accès à des cours à distance au moyen de différentes formes de technologies. À Sotchi, dix athlètes faisaient partie de l’Alliance Sport-Études et sont devenus une source d’inspiration pour d’actuels élèves-athlètes.
Ressources: L’émission The National à CBC présente un reportage complet sur le programme des Académies des habiletés Hockey Canada à l’école secondaire Sherwood, à Hamilton (Ontario). D’abord mis en place en 2002, le programme prévoit des périodes pendant la journée scolaire pour se concentrer sur le perfectionnement des compétences individuelles plutôt que sur la compétition. Les élèves reçoivent tous les crédits d’un cours normal s’ils suivent ce cours. Les responsables de l’école secondaire Bill Crothers utilisent des évaluations sportives pour classer avec précision des centaines d’élèves. Les évaluations sportives révèlent le niveau actuel et le niveau ciblé à l’aide de la science et de la technologie relatives aux sports afin de mesurer la force, la rapidité, la capacité d’explosion et le temps de réaction. Vidéo promotionnelle pour les installations athlétiques de haut niveau de WinSport Canada. Planification Sport-Études – Antoine Valois-Fortier – MonGRS.ca Ressources Sport-Études – Valérie Maltais – MonGRS.ca
Planification Sport-Études - Antoine Valois-Fortier - MonGRS.ca
WinSport (Alberta) Il s’agit d’un organisme à but non lucratif qui possède et exploite le Parc Olympique Canada à Calgary. Les revenus générés par les programmes sportifs mis en place par WinSport permettent d’appuyer des athlètes canadiens de haut niveau et d’offrir d’excellentes installations pour les sports d’hiver et l’entraînement. Chaque année, WinSport organise de nombreux événements tels que des coupes du monde et des championnats du monde, nationaux et provinciaux de bobsleigh, de skeleton, de luge, de saut à ski, de ski acrobatique, de ski alpin et de planche à neige.WinSport Canada appuie également des organismes nationaux de sport, favorise les occasions d’enseignement et subventionne le fonctionnement d’installations uniques de formation et de loisirs utilisées par les meilleurs athlètes de la nation et le grand public.
de BCSS. L’atelier comprend des sections qui portent sur la pensée critique, la résolution de problèmes, la gestion du temps et les compétences en leadership. Actuellement, plus de 440 écoles ont recours aux services de BCSS, et plus de 100 000 élèves-athlètes participent à 53 championnats provinciaux organisés par 19 commissions d’activités sportives.
L’émission The National à CBC présente un reportage complet sur le programme des Académies des habiletés Hockey Canada à l’école secondaire Sherwood, à Hamilton
Académies des habiletés Hockey Canada (AHHC)
Vidéo promotionnelle pour les installations athlétiques de haut niveau de WinSport Canada.
BC School Sports (BCSS) BCSS offre ses services aux écoles publiques et non publiques et vise à favoriser la participation aux sports dans les activités parascolaires en aidant directement les écoles à élaborer et à mettre en œuvre leurs programmes, ainsi qu’en assurant la gouvernance des compétitions interscolaires. Le programme se fonde sur le Modèle de développement à long terme des athlètes élaboré par le mouvement Au Canada, le sport c’est pour la vie. Ensemble, BCSS et l’Association canadienne des entraîneurs ont élaboré un atelier sur l’entraînement dans les écoles de la Colombie-Britannique qui montre aux entraîneurs les différentes méthodes d’enseignement dont ils auront besoin pour respecter les lignes directrices
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Le programme des AHHC est un programme axé sur le hockey qui est actuellement offert dans plus de 70 écoles du Canada. Il est offert dans les régions rurales et urbaines et vise à inciter les élèves-athlètes à participer à des activités liées au hockey tout en approfondissant leur connaissance de leur programme d’apprentissage. Les AHHC adoptent une approche propre au développement des joueurs qui utilise les pratiques exemplaires du système des clubs de hockey canadiens. Les AHHC sont principalement axées sur l’augmentation du temps d’entraînement, l’amélioration des compétences techniques et tactiques, ainsi que l’amélioration du rendement scolaire chez les athlètes masculins et féminins. Les académies offrent également des possibilités de compensation uniques pour les joueurs qui sont nés en fin d’année.
[...] les écoles [...] mettent l’accent sur l’équilibre entre les études et le sport, tenant pour acquis que ces deux sphères se complémentent bien [...] à la disposition des élèves-athlètes en devenir. Il s’agit d’un édifice de quatre étages comportant trois gymnases, deux terrains en gazon, une piste à huit couloirs, des centres d’entraînement aux poids, pliométrique et cardiovasculaire, un sentier de randonnée et une cafétéria offrant des menus santé. L’école offre à ses élèves les meilleures occasions d’entraînement, des horaires de cours flexibles, des programmes personnalisés et un accès à des employés spécialistes des sports canadiens. La BCSS collabore avec Right to Play en faisant participer ses élèves à des événements sportifs locaux, que ce soient des activités ou des levées de fonds. L’école offre des possibilités aux athlètes de haut niveau, mais elle est reconnaît que tous les élèves ne pourront pas atteindre les plus hauts niveaux; elle encourage donc ceux-ci à participer à tous les aspects des sports, notamment en tant que leaders, entraîneurs ou arbitres. u
École secondaire Bill Crothers utilisent des évaluations sportives
Bill Crothers Secondary School L’école secondaire Bill Crothers est une école sport-études unique située à Unionville (Ontario). Nommée en l’honneur de l’ancien athlète olympique Bill Crothers, elle accueille 1 700 élèves et met des installations ultramodernes
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ENFANTS MAL DESSERVIS :
OBSTACLES À LA PARTICIPATION SPORTIVE ET PRATIQUES EXEMPLAIRES
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Selon Statistique Canada, les enfants qui habitent des quartiers non sécuritaires, qui ont des parents nouvellement immigrants, ou qui proviennent de familles à faible revenu sont moins susceptibles de faire du sport que d’autres.
aire partie d’une équipe sportive est une occasion pour que les enfants apprennent, créent de nouvelles amitiés et développent des habiletés essentielles. Les équipes sportives gardent les enfants actifs et offrent de nombreux avantages psychologiques et sociaux. Malheureusement, les barrières auxquelles sont confrontées certaines familles peuvent influencer la participation des enfants aux activités sportives. DÉFIS LIÉS À LA PARTICIPATION SPORTIVE • Les familles en situation minoritaire ne reconnaissent pas toujours la valeur qu’apportent les sports. Elles encouragent davantage leurs enfants à se concentrer sur leurs études. Les parents ayant un faible revenu sont plus susceptibles de travailler plus longtemps que la moyenne des gens, de sorte qu’ils ont tendance à motiver leurs enfants à réussir à l’école afin d’avoir une bonne carrière. • Les parents nouvellement immigrants au Canada peuvent provenir d’un milieu où la pratique de sports n’est pas encouragée et où les bienfaits de l’activité physique ne sont pas connus. La participation sportive n’est pas une de leurs priorités, contrairement aux engagements familiaux, à l’éducation ou au travail. Cette mentalité peut avoir un effet négatif sur la participation sportive des personnes de cette communauté, particulièrement les filles.
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• Selon l’Institut pour la citoyenneté nuire à la participation sportive. canadienne, l’imposante structure Le fait de ne pas tenir compte du système sportif canadien fait en des fêtes religieuses, comme le sorte que la participation sportive ramadan (durant lequel les enfants peut être plus difficile pour les ne peuvent pas faire d’exercice en nouveaux citoyens. Bon nombre de raison de leur jeûne), peut aussi avoir nouveaux arrivants sont habitués à un effet négatif sur la participation. des parties improvisées et trouvent Les fournisseurs de services n’ont le système canadien trop formel. souvent pas assez de connaissances Celui-ci peut paraître intimidant sur les facteurs culturels et religieux et peut être très qui peuvent nuire à la incompréhensible participation sportive, Un enfant sur pour les personnes particulièrement pour qui ne connaissent trois ne participe les filles. pas ce type de structure. • Le plus grand pas à un sport obstacle auquel sont • On constate qu’il confrontés les enfants organisé en y a un manque qui développent leurs raison des coûts compétences sportives d’information au sujet des est l’aspect monétaire. connexes. installations et Un enfant sur trois des programmes ne participe pas à un disponibles. L’accès à l’information sport organisé en raison des coûts peut être limité pour certaines connexes. À mesure que les enfants communautés, particulièrement s’améliorent et passent au niveau pour les personnes dont la langue supérieur, le coût de l’équipement maternelle n’est ni le français, ni et des déplacements ainsi que les l’anglais. frais d’inscription augmentent également. Un enfant provenant d’une famille à faible revenu qui • Un autre important obstacle est voyage avec son équipe ou qui est le manque de personnes auprès promu au niveau supérieur risque desquelles les minorités peuvent de ne pas pouvoir continuer de s’identifier, des gens « qui leur performer à ce niveau, à moins que ressemblent » dans le monde son équipe organise une campagne du sport. On constate qu’il y a de financement ou assume les un manque d’installations dans coûts. Cette réalité ralentit le lesquelles les groupes minoritaires développement de l’athlète et ne peuvent prendre part à des activités lui permet pas de performer à un sportives. L’absence de modèles niveau compétitif. à l’échelle mondiale peut aussi contribuer à cette situation. • Les parents qui ont un faible revenu ont souvent plus d’un emploi, • Les barrières culturelles, par travaillent par quarts et font des exemple une musulmane qui heures supplémentaires. Afin de doit se changer pour son cours pouvoir subvenir aux besoins de d’éducation physique ou porter un toute la famille, chaque membre uniforme qui va à l’encontre de sa doit contribuer. Les enfants de ces culture ou de sa religion, peuvent
familles gardent souvent leurs plus jeunes frères ou sœurs ou doivent travailler à temps partiel pour aider leur famille. En raison de ces responsabilités et du coût élevé des sports, la plupart des enfants de ces familles n’ont pas le temps ni l’argent pour faire partie d’équipes organisées de haut calibre. Ces barrières limitent le bassin de talent uniquement aux personnes qui ont assez d’argent pour participer à des sports organisés à l’échelle nationale ou qui se conforment à nos normes nationales. Les enfants ayant des statuts socio-économiques plus élevés ont plus d’occasions et d’appui pour continuer à faire du sport dans leur vie. La plupart des enfants qui peuvent participer à des sports organisés vivent dans un ménage dont le revenu moyen est de plus de 80 000 $. QU’EST-CE QUE NOUS POUVONS FAIRE? Les programmes parascolaires comme le Club des garçons et des filles du Canada offrent un environnement sécuritaire et abordable qui favorise le développement d’aptitudes sportives. Le Club des garçons et des filles du Canada est habituellement situé au sein de la communauté des enfants provenant de familles à faible revenu, ce qui réduit les besoins en transport tout en offrant des sports de niveau compétitif. Ce type de club offre aussi une surveillance assurée par des adultes et de l’aide aux devoirs. Il offre aussi un soutien financier par l’entremise de bourses décernées aux enfants talentueux dont le développement n’est pas entièrement assuré par le club. Certains des entraîneurs de ce genre de programmes sont certifiés par le PNCE. De leur côté, les entraîneurs du Club des garçons et des filles du Canada de la région d’Ottawa sont en voie d’obtenir leur certification.
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Le Club des garçons et des filles a établi des partenariats avec des équipes amateurs et professionnelles, comme les Blue Jays de Toronto, afin d’offrir des ateliers sportifs et des possibilités d’assister à des matchs professionnels. Les clubs d’Ottawa ont aussi établi des partenariats avec les Sénateurs d’Ottawa afin de donner aux enfants des occasions d’assister à des parties. Il existe aussi des organisations comme Sport Jeunesse, qui offrent de l’aide financière en assumant les coûts d’inscription de programmes sportifs et les coûts d’équipement pour les enfants de 18 ans et moins. Le SportAssistant Program de la ville de Langford (Colombie-Britannique) est aussi un bon exemple de programme d’aide, qui sert de modèle à plusieurs villes qui souhaitent offrir un financement pour tenir des activités sportives et récréatives destinées aux enfants qui ne pourraient prendre part à ces activités autrement. Tous ces programmes donnent l’occasion aux enfants de participer à des sports organisés et de profiter des bienfaits.
Les enfants provenant de communautés mal desservies font face à de nombreux obstacles à l’égard de la participation sportive, particulièrement ce qui concerne les équipes compétitives qui ont des coûts élevés relatifs à l’inscription, à l’équipement et au transport. Bon nombre de ces barrières limitent les athlètes potentiels et ralentissent le développement sportif en ne permettant pas à certains enfants talentueux de prendre part aux activités. Les programmes qui tiennent compte de ces barrières et qui agissent en conséquence pour accroître l’accès des enfants font un travail remarquable pour motiver les collectivités et encourager le développement sportif. Avec les nombreux programmes à l’échelle nationale, provinciale et municipale, établir des partenariats avec ceux-ci peut réduire les barrières qui limitent la participation des enfants au sport. u
PRATIQUES EXEMPLAIRES Institut pour la citoyenneté canadienne (2014). Jouer ensemble – Nouveaux citoyens, nouveaux sports et nouvelle appartenance. Cette étude présente les sports comme étant un moyen efficace d’aider les nouvelles familles canadiennes à se sentir chez elles.
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Manuel de rayonnement de la natation aux États-Unis : Il s’agit d’un ouvrage
qui explique comment mobiliser des jeunes sous-représentés et désavantagés sur le plan économique et les recruter au sein d’équipes de natation.
Lauver, Sherri, (2004). Attirer les jeunes et maintenir leur participation dans les programmes parascolaires. Projet de recherche d’Harvard : l’échange d’évaluation; 10(1); 4-5. Sport Scotland. (2001). Le sport et les communautés ethniques minoritaires : Viser l’inclusion sociale. Rapport de recherche no 78, préparé pour Sport Scotland par Scott Porter Research and Marketing Ltd.
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CONSEILS DE SPORT :
ÉTABLIR DES PARTENARIATS POUR OFFRIR DES OCCASIONS DE DÉVELOPPEMENT SPORTIF ET DE CONCEPTION DE PROGRAMMES DE SPORT AU SEIN DE LA COMMUNAUTÉ
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es conseils de sport sont des entités bénévoles qui représentent des groupes sportifs locaux qui se consacrent à améliorer les services de sports offerts aux groupes et athlètes de la région. Ils jouent un rôle de premier plan pour informer et conseiller les divers paliers de gouvernement, les provinces et les nations, en plus d’assurer une coordination avec ces derniers. Les conseils de sport sont souvent chargés d’examiner le besoin d’améliorer ou de bâtir des installations sportives, ainsi que d’offrir des avis aux conseillers locaux en matière de planification. Ils offrent une tribune pour discuter des façons d’améliorer les sports compétitifs et récréatifs de la ville, et pour organiser des événements relatifs aux programmes locaux et aux compétitions sportives. Les subventions accordées par les conseils de sport peuvent être utilisées pour acheter de l’équipement de sport, contribuer à l’entretien des installations récréatives et réduire les barrières financières des jeunes à risque. Parmi les principaux avantages de l’établissement d’un lien entre les leaders sportifs et les conseils de sport, on note une amélioration de la qualité des programmes sportifs, une diminution du dédoublement d’efforts et de la perte de ressources financières et bénévoles, et une augmentation des possibilités de participation à des activités sportives au sein de la communauté.
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Les programmes de sport sont lancés partout au Canada lorsque les collectivités et les initiatives sportives collaborent et s’engagent à accroître la participation et la rétention des jeunes à l’égard du sport. Sport Jeunesse Canada est un programme que de nombreuses communautés ont adopté afin de donner aux jeunes l’occasion de faire du sport sans se préoccuper des barrières financières qui les empêchent de participer. Sport Jeunesse Canada est un organisme sans but lucratif qui compte sur le soutien de partenaires et de commanditaires pour donner une aide financière aux jeunes de 18 ans et moins. Son vaste réseau compte plus de 3 000 bénévoles, 11 sections provinciales et territoriales et 117 municipales. À l’échelle du pays, ces sections collaborent assidûment avec des conseils de sport locaux, des leaders sportifs et des bénévoles afin d’offrir un soutien, des ressources et de belles occasions aux familles de la région qui arrivent difficilement à répondre aux exigences financières des sports organisés. Depuis 1993, plus de 18 millions de dollars ont été recueillis pour aider les enfants locaux, et le plus récent partenariat établi avec la banque CIBC a permis de mettre en place un engagement pluriannuel d’un million de dollars. En réduisant les obstacles financiers, on permet aux programmes sportifs d’accueillir de nouveaux participants pour faire du sport et pour développer des aptitudes de vie qui les aideront à être actifs pour la vie.
Le programme Cours, saute, lance est axé sur les habiletés liées à la course, au saut et au lancer et vise à développer le savoir-faire physique des athlètes, plus précisément en vue d’épreuves d’athlétisme. Ce programme est recommandé pour les enfants de 6 à 12 ans, car il suit une progression naturelle et peut être adapté à des besoins particuliers. Un autre de ses avantages est sa souplesse, puisqu’il peut être mis en œuvre sous forme de programme d’une ou deux journées. Les enfants apprennent dans un environnement amusant et actif avec des instructeurs professionnels et qualifiés. Même si le programme a été conçu par Athlétisme Canada, tous les jeunes peuvent en tirer profit en appliquant à d’autres sports les habiletés fondamentales qu’ils apprennent. Les programmes ciblés sont essentiels pour répondre aux besoins des enfants en matière de développement, et Cours, saute, lance en est un qui a fait l’objet de recherches et qui s’est avéré efficace dans le développement à long terme des athlètes. Si vous êtes membre d’un conseil de sport ou responsable d’un programme sportif et vous souhaitez mettre en place ce programme au sein de votre communauté, Athlétisme Canada a des bureaux dans toutes les provinces du pays qui sont à votre disposition. Le sport est souvent utilisé comme appât pour attirer les jeunes et les enfants à risque dans les communautés de grandes villes. Le Club Garçons et Filles du Canada est un bon exemple, car il offre un milieu
« Le Windsor-Essex Sports Council a été établi dans le but d’agir comme tribune pour l’échange et la coordination d’information entre les groupes sportifs et pour réaliser des projets indépendants et collectifs à l’appui de la communauté. Fondé sur les principes du mouvement Au Canada, le sport c’est pour la vie et du développement à long terme de l’athlète, notre conseil de sport a comme objectif de favoriser les occasions d’apprentissage et de développement qui améliorent le système d’exécution de programmes sportifs. »
« Les conseils de sport jouent un rôle très important relativement au système d’exécution des programmes sportifs. En effet, ils facilitent et renforcent les capacités permettant d’appuyer les collectivités dans lesquelles ils exercent leurs activités. Qu’il s’agisse d’établir des partenariats multisports ou de soulever les sujets de la santé publique et de l’éducation lors de conversations sur le sport et le mieux-être, les conseils de sport ont vraiment la possibilité de favoriser le changement et d’améliorer l’exécution des programmes sportifs. » Chris Charlebois, Gestionnaire, Événements, opérations et programmes communautaires, Commission sportive de Niagara
Jeremy Renaud, Windsor-Essex Sports Council
RESSOURCES SUPPLÉMENTAIRES Un joueur d’élite apprend plus que le basket-ball aux Clubs Garçons et Filles Directives et admissibilité pour le Projet Vive l’activité physique RBC sécuritaire et encadré dans lequel les enfants et les jeunes peuvent profiter de nouvelles possibilités, surmonter des obstacles, tisser des liens et renforcer leur confiance et leurs aptitudes de vie fondamentales. Pour faciliter une atmosphère positive, les programmes sont conçus pour répondre aux besoins particuliers de la collectivité et pour complémenter les autres programmes locaux. Les recherches appuient le principe que le sport renforce le caractère. En effet, les jeunes, particulièrement ceux provenant de milieux sous-développés, sont ceux qui profitent le plus du sport, car ceux et celles qui prennent part à des programmes organisés sont moins portés à avoir des comportements répréhensibles. Bien que les traits de personnalité positifs ne soient pas garantis – certains athlètes sont toujours prêts à tout faire pour gagner, peu importe le prix – les bienfaits généraux du sport ne peuvent être contestés. Les programmes sportifs sont une partie primordiale du parcours des athlètes, et un bon nombre de jeunes n’y auraient pas accès ou n’auraient pas l’occasion d’y participer si les programmes dirigés par la communauté n’existaient pas. Initier les jeunes au sport, puis aux compétitions, peut créer des occasions d’apprentissage et de développement qui ne peuvent que leur être bénéfique à l’avenir. Les courbes d’apprentissage ne sont pas linéaires; un athlète peut accroître ses capacités avec des victoires et des défaites, et ensuite ENGLISH
passer à l’échelon de performance supérieur lorsqu’il commencera le stade de s’entraîner à la compétition du développement à long terme de l’athlète. Lorsque les conseils de sport et les responsables de programmes sportifs des communautés forment ces partenariats naturels et mettent en œuvre des initiatives captivantes comme celles mentionnées plus haut, ils encouragent les jeunes et leur permettent de s’attacher à leur sport avant de passer à l’étape des compétitions. Une fois qu’ils intègrent le monde compétitif, ils peuvent continuer à acquérir des compétences, tenter d’atteindre leurs objectifs de performance, renforcer leur développement émotionnel, psychologique et physique, et finalement maîtriser véritablement leur sport favori. u
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Un esprit en santé dans un corps actif Nouveau Association canadienne pour l’avancement des femmes, du sport et de l’activité physique (ACAFS) Un esprit en santé dans un corps actif fournit des renseignements importants sur les facteurs de risque en lien avec les problèmes de santé mentale, les signes cliniques et les symptômes, le rôle de l’activité physique en tant que moyen d’intervention, la façon d’améliorer les programmes et les lignes directrices à suivre au moment d’aborder des sujets de préoccupation avec les enfants, les parents et le personnel. Nous espérons que la publication Un esprit en santé dans un corps actif aidera les responsables de programmes à éclairer et à orienter le personnel de première ligne quant à l’importance d’offrir des programmes d’activités physiques après l’école de qualité et quant aux bienfaits de tels programmes pour la santé mentale des enfants et des jeunes.
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MARIAM ABDULRASHID Sport : Athlétisme (course de haies) Date de naissance : 21 septembre 1997 École secondaire : Eastdale Collegiate & Vocational Institute Pays de naissance : Canada Ville natale : Oshawa Âge à sa première compétition : 6 Club : The Speed Academy Entraîneurs : Tony Sharpe et David Astill Résultats de compétitions notables : Résultats de compétitions notables : • Championnats du monde juniors de l’AIFA 2014 : 5e place • Championnats canadiens juniors d’athlétisme 2014 : 1re place • Championnat d’athlétisme de l’OFSAA 2014 : 1re place • Championnat d’athlétisme de l’OFSAA 2013 : 1re place • Championnat d’athlétisme de l’OFSAA 2012 : 1re place
Triple médaillée d’or de l’OFSAA et 5e aux récents Championnats du monde juniors de l’AIFA, Mariam Abdul-Rashid, âgée de 16 ans, bat des records cet été. Cette année, elle a décidé de se concentrer sur la course de haies, et elle attribue son succès au travail qu’elle a accompli avec son entraîneur Tony Sharpe, le propriétaire du club The Speed Academy, situé à Pickering. Mariam a des rêves ambitieux de participer aux Olympiques, et avec la combinaison de talent, de concentration et de travail acharné qu’elle démontre jusqu’à maintenant, elle a tout ce qu’il faut pour réaliser ces rêves. Photo gracieuseté d’Athlétisme Canada 24
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The Future
Éditeur Debra Gassewitz Contenus Nancy Rebel Michelle Caron Joshua Karanja Jeremy Renaud Design David Roberts Josyane Morin Traduction Alexandre Contreras Marcel Nadeau
sirc.ca/fr/ Pour plus d’informations: info@sirc.ca Centre de documentation pour le sport (SIRC) est la bibliothèque nationale du sport au Canada fondée il y a plus de 40 ans. Adresse: SIRC 180, rue Elgin, Ottawa (Ontario) Canada bureau 1400 K2P 2K3 | Tél : +1 (613) 231-7472 Avis de non-responsabilité: les opinions exprimées dans ces articles n’engagent ni SIRCuit, ni l’éditeur, ni le distributeur, ni le comité de rédaction. Le SIRC ne donne aucune garantie ni ne fait aucune déclaration quant à la qualité, à l’exactitude ou au caractère exhaustif de son contenu. © 2014 SIRC. Tous droits réservés. La reproduction, le remisage, la transmission ou la diffusion en tout ou en partie de cet article sous quelque format que ce soit est interdit sans avoir obtenu au préalable la permission écrite du SIRC. Les demandes de reproduction de tout document protégé par droit d’auteur doivent être adressées par écrit au SIRC.
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Merci spéciaux Dustin Heise André Lachance Ontario Soccer Association Ahtlétisme Canada Sport Canada Alan Zimmermann Rebeccah Bornemann Steve Parker Au Canada le sport c’est pour la vie Richard Way Istvan Balyi Danielle (Bell) Meyer Mik Vahi Andre Lachance Éuipe leadership CS4L Leadership Photos Jeux du canada Au Canada, le sport c’est pour la vie/Alexandre Lauzon Baseball Canada Jump Start Athlétisme Canada Au Canada, le sport c’est pour la vie Cercle sportif autochtone Association de soccer de l’Ontario
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