FOCUS
UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA
ÉNERGIE ET ENVIRONNEMENT
JUILLET 2017
Interview
PIERRE-ALAIN URECH Analyse du contexte énergétique Suisse
PARTENAIRE OR
PARTENAIRES
PARTENAIRES MEDIA
LE RENOUVEAU
12-15 AVRIL 2018
LE SALON DES SOLUTIONS ÉNERGÉTIQUES ET DES TECHNOLOGIES DURABLES
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2 Éditorial
Nous allons prouver très rapidement que la contrainte climatique peut aussi constituer un potentiel incroyable de croissance.
Combattre le réchauffement climatique 14%: c’est ce que représentent les émissions des États-Unis à l’échelle de la planète. Le retrait des États-Unis de l’Accord de Paris, encadrant les limites des émissions de CO2 fait couler beaucoup d’encre et déchaine des fureurs. Et il y a de quoi. Prenons de la hauteur et élargissons notre vision. L’Accord de Paris établit que la hausse de la température mondiale doit être limitée à 2° d’ici à 2100 pour sauver la planète. Or,
Vincent Chapel Président d’Helvetia Environnement
malheureusement, ce n’est pas l’application de cet Accord de Paris qui résoudra le problème du réchauffement climatique. Dès 2053, l’augmentation de la température se situera à 2% pour atteindre entre 2,7 et 3,6 degrés en 2100, d’après une étude des scientifiques du Massachusetts Institute of Technology (MIT). En revanche, ce geste, que je condamne, est violent: il signifie le refus d’une coopération internationale pour répondre aux enjeux de notre futur. Face à cela, comment se positionner? En tant que citoyens, réjouissons-nous de l’engagement de la Suisse, depuis mai 2017, en faveur de la Stratégie énergétique 2050. Il s’agit de renoncer à moyen terme à l’énergie nucléaire pour favoriser les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique. En tant qu’entreprises, nous devons renforcer notre détermination à nous
battre contre le réchauffement climatique. C’est-à-dire, contribuer à un développement territorial durable qui préserve le bien commun dans l’ensemble de notre activité et dans nos relations avec notre écosystème. Ne pas nuire et compenser les impacts négatifs de son activité. Intégrer dans son activité, quelle qu’elle soit, la notion de sens commun: créer des emplois, se préoccuper des générations futures, préserver le bien commun. Chaque entreprise doit scruter ses pratiques internes pour les changer, revoir son business model à travers une politique d’achats responsable par exemple, examiner ou innover pour limiter sa production de CO2, ou contribuer à l’économie circulaire. J’appelle toutes les entreprises de Suisse et au-delà à placer ces préoccupations au centre de leurs objectifs.
SMART MEDIA
FOCUS ENERGIE ET ENVIRONNEMENT Chef de projet Thibaut Mochel
Design Smart Media Agency AG
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Graphisme Anja Cavelti
Country Manager Pascal Buck Equipe éditoriale SMA
Canal de distribution Bilan, Juillet 2017 Impression Stämpfli Publications SA
Ce supplément thématique a été produit sans impact sur le climat PERFOR MANCE
neutral Imprimé No. 01-17-189180 – www.myclimate.org © myclimate – The Climate Protection Partnership
Nicolas Hulot
Bonne lecture! Thibaut Mochel Chef de projet
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Smart Media produit et publie des suppléments thématiques qui paraissent avec les médias suisses. Nos publications innovatrices permettent d’attirer l’attention sur nos clients et de renforcer leurs marques. Notre contenu rédactionnel se distingue par sa qualité et son originalité.
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Les résidences secondaires en France ont la cote Les taux hypothécaires sont historiquement bas et de nombreux Suisses investissent dans une résidence secondaire. Si certains biens restent chers sous nos latitudes, la France offre des maisons et appartements à des prix nettement plus abordables. A tel point que le Crédit Agricole Financements propose désormais des plans de financement spécialement adaptés. Skier et rentrer dans un chalet en Haute Savoie, profiter de l’océan depuis un appartement à Biarritz ou flâner dans le jardin d’un mas en Provence: la France regorge de possibilités d’escapade. Les Suisses sont bien conscients de cette attractivité et n’hésitent pas à y acheter une résidence secondaire. Il faut dire que l’offre – plus accessible qu’en Suisse
– et la conjoncture de marché actuelle – avec des taux hypothécaires très bas – les y incitent. Pour répondre à cette demande, le Crédit Agricole Financements a créé une offre qui facilite énormément les démarches d’acquisition d’une résidence secondaire. Entre Swiss et French touch Concrètement, les modalités de financement du Crédit Agricole Financements sont totalement dérivées du modèle helvétique: mêmes conditions d’octroi d’un prêt, paiement en devise CHF et possibilité de ne pas amortir son bien (ce qui ne se pratique pas habituellement en France). Mais l’essentiel de l’intérêt de l’offre de cette banque innovante est ailleurs, en particulier dans le conseil sur mesure et l’accompagnement: analyse de l’impact fiscal dans
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les deux pays, connaissance du marché immobilier français et de ses pratiques, soutien dans les démarches administratives, etc. Aller au-delà du simple prêt est nécessaire, comme l’explique Sandra Arimatea, chef de produit au Crédit Agricole Financements: «Les deux pays ont des pratiques passablement différentes en matière d’investissement immobilier. Comme le Crédit Agricole Financements fait partie d’un groupe bancaire européen, nous avons cette double culture qui nous permet d’apporter une expertise globale. Nous pouvons anticiper les frais à venir suite à l’achat. Cela évite énormément de mauvaises surprises et rassure les acheteurs.» Preuve que, même à l’étranger, l’achat d’un pied-à-terre peut se faire en terrain connu.
Le moment opportun A l’heure actuelle, les taux hypothécaires sont historiquement bas. Même s’il est difficile de prédire exactement l’évolution à long terme, les experts s’accordent pour dire que la situation devrait rester stable pendant l’année à venir. Une situation qui rend la période propice à l’investissement dans la pierre. L’occasion de craquer pour le ski à Chamonix, le surf à Biarritz ou le farniente à Aix-en-Provence.
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4 Transition énergétique
La digitalisation de l'énergie: l'outil de la transition énergétique Joindre les nouvelles technologies à la vie d'entreprise: voilà la clé d'une transition écologique réussie. Cependant, il n'est pas toujours évident de savoir par où commencer. Le eEnergyCenter est un centre de recherche pluridisciplinaire spécialisé dans le développement de solutions numériques innovantes au service de la transition énergétique. Yvan Bétrisey, coordinateur de l'eEnergyCenter, nous en dit plus sur les enjeux futurs des acteurs de l'énergie. TEXTE JÉROMINE HABIGAND
Dans le nouveau contexte écologique en Suisse, quelles sont les premières étapes vers la transition énergétique pour les entreprises? Comme vous le savez, la stratégie 2050 a été acceptée. Il va maintenant falloir accompagner la mise en place de cette loi qui prône des mesures pour améliorer l'efficacité énergétique et augmenter la part de production d’énergies renouvelables. En tant que centre de recherche, nous devons proposer des solutions innovantes pour atteindre les objectifs de cette nouvelle stratégie. Nous avons fait le constat que les données énergétiques dans le domaine industriel sont trop souvent cloisonnées dans différents «silos»: électricité, gaz, eau, etc. Ces entreprises n’ont ainsi pas la vision d’ensemble leur permettant de prendre les bonnes décisions dans l’optique d’une meilleure efficacité énergétique. Pour
améliorer cette situation, nous proposons notamment des outils de récolte en temps réel et d’analyse de données énergétiques multi-fluides.
Quel est le rôle de l'eEnergyCenter auprès des entreprises? Nous sommes spécialisés dans ce qui s'appelle la digitalisation de l'énergie. Nous amenons aux entreprises des solutions intégrant des nouvelles technologies numériques, issues de l'informatique ou des télécommunications, ainsi que des idées de modèles d'affaire afin de les aider à améliorer leur situation énergétique. Nos partenaires sont surtout des distributeurs et producteurs d'énergie mais aussi des collectivités publiques. Notre but est de proposer des solutions numériques innovantes afin d’avoir une vision en temps réel des données énergétiques, d’implémenter des algorithmes prédictifs afin d’anticiper les
fluctuations énergétiques et d’utiliser au maximum la flexibilité énergétique de leur environnement. Pour atteindre ces objectifs, nous utilisons des technologies comme le machine learning, l’internet des objets, des bases de données séries temporelles de type «Big Data» ou encore du blockchain.
L'industrie 4.0 et la transition énergétique sont-elles deux choses qui vont de pair? Les technologies implémentées dans l’industrie 4.0 permettent d’être plus efficace et efficient d’un point de vue énergétique. Les systèmes actuellement en place chez les distributeurs et producteurs d’énergie vont devoir
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évoluer, car leur métier est en train de changer, c'est pour cela que nous avons créé ce centre de recherche inter-instituts. Pour chaque projet, nous constituons des équipes pluridisciplinaires adaptées à la problématique à résoudre. Notre objectif est d’identifier et analyser les nouvelles technologies issues de la recherche afin de déterminer leurs plus-values et leur utilités potentielles pour une intégration dans le monde réel et concret de l’industrie. C’est ce que nous réalisons actuellement avec la blockchain, en développant des solutions et des modèles d’affaire basés sur cette technologie et pouvant être utilisés dans le domaine de l’énergie.
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Aéroport International de Genève Brandreport 5
À Genève Aéroport, les actions se mènent au quotidien et à tous les niveaux Dans le cadre de son développement économique, par la place qu’il accorde à la question environnementale ou dans sa relation aux collaborateurs, Genève Aéroport a fait du développement durable un axe prioritaire. La Semaine européenne du développement durable qui a eu lieu du 30 mai au 5 juin 2017 a été l’occasion de mettre en lumière des réalisations concrètes. TEXTE SMA
Parce que le défi est grand et la politique environnementale ambitieuse, Genève Aéroport place la gouvernance au centre de sa démarche. Et c’est la transversalité qui est la règle pour gagner en efficacité. Un comité de développement durable rassemblant plusieurs services a ainsi été créé en 2015 avec pour objectif de consolider la démarche de développement durable au sein de l’aéroport. Marc Mounier, chef du service environnement et développement durable en est convaincu: «À travers les objectifs que nous nous fixons, nous pouvons fédérer les acteurs: l’aéroport coordonne ses partenaires et leur donne un support de bonnes pratiques.» Cet engagement se matérialise autant par la politique de Ressources humaines,
dont l’objectif est de concilier performance au travail et bien-être des collaborateurs, la politique d’achat et les conditions en vigueur pour les fournisseurs que par des initiatives en matière d’économie d’énergie ou par des stratégies de mobilité responsable. Afin de recenser l’ensemble des mesures prises sur le site aéroportuaire, Genève Aéroport a édité en fin d’année 2016, son rapport de développement durable. Celui-ci, publié tous les deux ans, recense l’ensemble des actions qui ont été menées au niveau économique, social et environnemental les années précédentes. VISER L’EXEMPLARITÉ ENVIRONNEMENTALE SUR LE SITE DE L’AÉROPORT
Sur le tarmac et dans les bâtiments, l’électricité consommée est 100% issue du renouvelable. En outre, la flotte des véhicules utilisés par Genève Aéroport et ses partenaires sur la plateforme est peu à peu remplacée par des véhicules électriques avec pour objectifs d’atteindre les 40% du parc en 2020. Tous les employés de la plateforme qui renoncent à utiliser leur voiture pour venir travailler reçoivent une subvention conséquente pour un abonnement aux transports publics. La mise en place sur la plateforme
d’ateliers inter-entreprises a également mis en évidence des initiatives qui permettront d’optimiser certains déplacements ou de regrouper des livraisons sur un transport unique. L’apport économique de Genève Aéroport à sa région n’est plus à démontrer: il génère 47'000 emplois directement ou indirectement et permet une activité qui produit 7.3 milliards de valeur ajoutée à la zone de chalandise. Or, cette activité provoque certains désagréments pour la population riveraine auxquels l’aéroport a souhaité apporter une réponse. L’aéroport finance ainsi l’insonorisation des bâtiments situés sur les communes riveraines de part et d’autre de la frontière. À ce jour, près de 3'300 logements ont pu en bénéficier. La construction et l’inauguration à la fin de l’année 2016 de l’amortisseur de bruit participe également de cette volonté de limiter au maximum les nuisances induites par les activités de l’aéroport. Ce nouveau bâtiment permet de faire en intérieur les essais moteurs imposés aux avions lors de leur maintenance. Sa structure isolante réduit de 20dB la portée du bruit, c’està-dire 100 fois moins que lorsque les essais se faisaient en extérieur. Complètement optimisé, le bâtiment est recouvert de panneaux photovoltaïques.
Autre enjeu: encourager au recyclage des déchets sur toute la plateforme aéroportuaire. Grâce à des campagnes de sensibilisation, à l’instar de la campagne «one, two, tri», Genève Aéroport incite au changement de comportement. Le taux de recyclage a ainsi atteint 42% sur l’ensemble du site. OFFRIR UN ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL ÉQUITABLE, SÛR ET AGRÉABLE
En tant qu’employeur, Genève Aéroport s’est fixé des objectifs ambitieux, sur la question de la parité et de l’engagement de personnes en recherche d’emploi par exemple. À ce titre, l’aéroport a renouvelé son label «1+ pour tous»: un label remis aux entreprises qui, à compétences égales, engagent des personnes au chômage ou en recherche d’emploi. En interne, un système d’information permet à chaque collaborateur d’avoir accès à son dossier personnel ainsi qu’à l’ensemble des formations disponibles. Plus de 200 métiers différents sont représentés sur la plateforme dont certains nécessitent une formation spécifique, entièrement prise en charge par Genève Aéroport. Genève Aéroport détient également le label Friendly Work Space grâce à sa politique ambitieuse de promotion de la santé et du bien-être au travail. À travers sa campagne de promotion de la santé «I feel good», l’aéroport a valorisé la question de la sécurité et du bonheur au travail auprès de ses collaborateurs. Durant trois années, plusieurs thématiques ont été traitées de l’ergonomie des postes de travail à l’alimentation en passant par la relaxation. Optimiser les méthodes et les outils, impliquer aussi bien employés, partenaires et passagers, encourager le changement à tous les niveaux et à toutes les échelles de l’entreprise: autant de pratiques qui ont fait leur preuve et que Genève Aéroport a choisi d’intégrer pleinement à sa stratégie d’entreprise. Une démarche nécessaire pour un défi passionnant.
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6 Smart grid
STS x. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ
Le smart grid se déploie Alors que la production d’énergie se décentralise sous l’impulsion des énergies renouvelables, le réseau électrique doit être progressivement revu. En raison de fluctuations toujours plus importantes, les gestionnaires de réseau doivent être en mesure de comprendre et gérer finement leurs infrastructures. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ
Avec l’essor des énergies renouvelables, la production énergétique ne s’effectue plus selon les mêmes schémas qu’auparavant. Car avec des infrastructures telles que les panneaux photovoltaïques, on est évidemment dépendant des aléas météorologiques. En fonction de l’ensoleillement, le réseau électrique doit donc être adapté à des pics de production variables. En même temps, on remarque aussi que les consommateurs deviennent
également producteurs, notamment en munissant leur habitation de panneaux solaires. Encore une fois, cela impacte le réseau qui doit progressivement pouvoir absorber des milliers de mini producteurs fournissant des quantités d’énergie qui fluctuent. «En fait, lorsque l’on injecte ou puise de l’énergie dans le réseau électrique, par exemple avec l’installation de panneaux solaires ou encore quand des conducteurs rechargent leur voiture électrique, on le rend instable, détaille Marc Schreiber, responsable de la communication au sein de DEPsys, une société spécialisée dans les solutions d’observation et de gestion du smart grid qui vient de signer un accord avec un grand gestionnaire suisse pour le déploiement de sa solution GridEye. Pour un gestionnaire de réseau, cela implique de pouvoir observer et
comprendre avec une grande précision ce qu’il s’y passe. Dans un deuxième temps, les solutions de smart grid doivent permettre de stocker ou libérer l’énergie facilement en fonction de ces fluctuations. Pour ce qui est du stockage sur le long terme, il est encore nécessaire de développer des moyens peu coûteux et fiables.» Pour gérer au mieux ces différents aspects, l’idée du smart grid consiste notamment à pouvoir jouer sur le couplage de différents secteurs. En cas de surcharge du réseau, les entreprises grandes consommatrices d’énergie qui produisent de la chaleur et du froid, telles que les grandes surfaces par exemple, constituent de bons systèmes de stockage. En parallèle, pour éviter de déstabiliser le réseau, une des solutions pourrait consister à développer des systèmes de recharge pour les véhicules électriques pour éviter
une trop grosse consommation due à une charge simultanée de beaucoup de véhicules. Dans ce sens, le réseau intelligent s’occupe d’échelonner et de coordonner les processus de charge en fonction de l’état du réseau. Si le développement du smart grid est parfois perçu comme une entreprise onéreuse, le fait de rendre le réseau plus intelligent est en réalité synonyme d’une meilleure maîtrise de ses coûts et de son fonctionnement ainsi que d’un gain certain en termes d’efficacité énergétique. Les smart grids permettent en effet de rendre visible les comportements du réseau mais aussi de détecter les pannes, planifier les investissements, dimensionner les infrastructures, commander les productions et gérer la collaboration entre production, consommation et stockage pour équilibrer et sécuriser les réseaux.
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Solaxess Brandreport 7
Des panneaux photovoltaïques invisibles: le futur de l'architecture Si l'on cherche à voir des panneaux solaires, on en trouvera très probablement sur quelques toits, entre cheminées et cages d'ascenseur, ou encore sous forme d'interminables champs noirs sur le bord des autoroutes. Mais imaginez si nous pouvions les intégrer à notre quotidien sans même qu'ils soient visibles, chaque surface bien exposée pourrait alors fournir un apport d'énergie. Cette vision, c'est celle de la start-up Solaxess, qui a développé les premiers panneaux photovoltaïques blancs et de couleurs claires. TEXTE JÉROMINE HABIGAND
Sébastien Eberhard C'est une révolution du panneau photovoltaïque mais aussi de l'architecture qui risque de changer l'avenir de la production énergétique: les premiers panneaux photovoltaïques blancs seront sur le marché avant la fin de l'année. Qu'est ce que cela change, me direz-vous? Eh bien cela permet de couvrir de panneaux solaires les façades de nos buildings et maisons sans impact esthétique. En
effet, grâce à un effet de «miroir sélectif» induit par un film nanotechnologique facilement intégrable lors de la production des panneaux, il est possible de leur donner la couleur désirée et même de les rendre mats. Au lieu de recouvrir les bâtiments de pierre, de bois, d'Eternit ou de métal on peut alors directement les revêtir de panneaux solaires qui produisent de l'électricité.
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CEO, Solaxess
Comme on le sait, c'est le noir qui absorbe le mieux la lumière. Grâce à la technologie de Solaxess, les panneaux blancs arrivent à conserver l’énergie nécessaire au bon fonctionnement des cellules et la réduction de performance n’est ainsi que de 25 à 37%. Cependant, cette perte est largement compensée par les surfaces qu'ils peuvent couvrir. «En
recouvrant les façades ainsi que le toit on produit une quantité d'énergie non négligeable.», nous explique Sébastien Eberhard, le CEO de Solaxess, «Pour un foyer, il suffit de couvrir 50m² pour être autonome.». Au vu des dernières votations concernant les énergies, cette innovation peut peser lourd dans la balance en faveur de l'énergie solaire. Pour autant, les ambitions de la société ne s'arrêtent pas là: elle prévoit d'adapter son produit au marché de la mobilité. Bientôt, on pourra donc épargner sa batterie et faire marcher la climatisation et le GPS de sa voiture ou de son bateau à l'énergie propre.
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Économie d'énergie 9
Vendez votre gisement d’économie d’énergie! Le développement durable et l’écologie sont devenus des enjeux majeurs mais un grand potentiel d’économie d’énergie dans les bâtiments est encore inexploité. Il représente un véritable gisement énergétique qui peut être valorisé financièrement. C’est le cas des bâtiments à grande consommation, dont l’association energo réduit les coûts énergétiques avec, à la clef, des économies d’argent. Un projet soutenu par la Confédération depuis 2001 qui risque bien de chambouler un marché qui se libéralise et innove. TEXTE LOUIS VINCENT
Un bâtiment, même récent, est un gisement d’énergie à économiser. C’est notamment le cas de l’Hôpital neuchâtelois Pourtalès. Construit en 2005, il a été optimisé et les résultats sont impressionnants: -15% d’électricité et de chaleur consommées et des centaines de milliers de francs économisés. Pour ce faire, energo et ses ingénieurs ont été très présents sur le site. Ils ont aussi formé et accompagné les exploitants pour qu’ils comprennent et optimisent le bâtiment, sans oublier de mesurer précisément et en continu les résultats.
Joël Lazarus, responsable d’energo en Romandie et au Tessin: «Actuellement, il n’existe pas de suivi systématique de la performance énergétique, ce qui revient à jouer aux fléchettes avec les yeux bandés lors de la mise en œuvre d’action d’optimisation. Avec le BigData nos outils permettent de quantifier précisément l’impact de chaque intervention. Ainsi, nous pouvons offrir de nouveaux modèles économiques avec un financement aux résultats.» VALORISER LE CO 2 ET LES KWH ÉCONOMISÉS
L’ARRIVÉE DU DATA
C’est d’ailleurs ce suivi systématique, unique en Europe, qui représente la vraie innovation comme l’explique
Les efforts sont donc concentrés sur les actions les plus rentables car une optimisation peut s’avérer très intéressante financièrement. Energo vend
l’économie d’énergie sous forme de négawattheures, un business model novateur qui est un grand avantage, selon M. Lazarus: «Cela réduit le risque et l’investissement pour le client. Il n’y a pas besoin de liquidités pour optimiser son bâtiment ou son parc. Pendant la durée du contrat, nous facturons une part de ce qui a été économisé. Dans le cas d'un contrat locatif, tout le bénéfice revient au locataire qui paie moins, alors que le propriétaire bénéficie du produit de la vente du CO2 économisé. Pour des bâtiments qui
consomment entre 30'000 et 1 million de francs d’énergie par an, une cible de 10% d’économie garantis devient très intéressante.» UN POTENTIEL ÉNORME
Dans un marché de l’énergie qui se libéralise, ces initiatives novatrices sont le signe que le temps est au changement. Alors que les consommateurs deviennent plus autonomes par rapport à l’énergie qu’ils dépensent, les challengers comme energo risquent bien de redistribuer les cartes.
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10 Interview Pierre-Alain Urech
«La Suisse est sur la bonne voie» Transition énergétique: le vote du 21 mai dernier en faveur des énergies renouvelables et de l’abandon du nucléaire constitue un signal plus qu’encourageant. Pierre-Alain Urech, directeur de Romande Energie – qui fête ses 130 ans cette année, analyse le contexte énergétique de la Suisse et les défis à relever en matière de développement durable. Interview. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ
Les votations du 21 mai démontrent une forte prise de conscience collective en matière de durabilité. Quel regard portez-vous sur ce résultat encourageant? Je suis évidemment très satisfait du résultat de ces votations. Et j’en profite également pour souligner que les vaudois ont massivement approuvé ce projet de transition énergétique avec 73.5% de oui. Cela démontre clairement que la population est tout à fait consciente des enjeux énergétiques qui nous concernent actuellement. Et à mes yeux, le Conseil fédéral est sur la bonne voie avec sa Stratégie énergétique 2050. Il s’agit d’une vision ambitieuse et réfléchie qui permet de miser efficacement sur le long terme. Une vision ambitieuse par rapport à son échéance? Oui, car 2050 est un délai relativement court. En effet, il faut considérer le fait que le développement de certaines infrastructures énergétiques renouvelables, comme les parcs éoliens entre
autre, prend un temps considérable. Les démarches administratives et politiques qui y sont liées s’étalent facilement sur des périodes de plus de dix ans. On voit donc que pour consommer intelligemment une énergie plus propre en Suisse, les processus administratifs et politiques représentent un facteur temps non négligeable.
Quelles sont les solutions durables sur lesquelles miser pour pouvoir se passer du nucléaire? Le solaire, l’éolien, la biomasse, la géothermie et bien sûr l’hydraulique. Dans les années à venir, on peut être certain que l’énergie solaire va continuer à se développer dans de très larges proportions. Pour les éoliennes, on sait qu’il faut beaucoup de temps pour que la population accepte leur implantation. Mais cette énergie a évidemment un rôle majeur à jouer pour pouvoir opérer la transition énergétique. L’énergie biomasse est également à développer, notamment auprès des producteurs agricoles. Quant à la
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Pierre-Alain Urech Interview 11 géothermie, elle en est à ses débuts en Suisse. On ne connaît pas encore précisément le potentiel géothermique du pays mais plusieurs projets de prospection sont prévus dans un avenir proche, notamment à Lavey-les-Bains et sur la Côte. Enfin l’hydraulique suisse, qui représente aujourd’hui entre 56 à 60% de l’approvisionnement énergétique du pays, doit être maintenu et développé à travers des projets de plus petite envergure sur nos différents cours d’eau.
Concernant l’énergie hydraulique, quel regard portez-vous sur la délicate situation actuelle, où les énergies low cost européennes défient toute concurrence en matière de coûts? Il est vrai que les énergies renouvelables en provenance de l’Europe, qui s’avèrent massivement subventionnées, ont quelque peu faussé les prix du marché. En même temps, l’électricité produite à partir de
centrales à charbon afflue également au sein du réseau européen. Très bon marché, elle est surtout synonyme de pollution car ce type d’usines de production génère bien sûr une forte empreinte carbone. Dans ce sens, on ne peut que regretter que les taxes sur les émissions de CO2 soient si faibles à l’étranger. Ce contexte compliqué implique peut-être une aide de la Confédération. En même temps, les infrastructures hydrauliques de plus petites envergures vont continuer à se développer. L’hydraulique helvétique a encore un potentiel de croissance de 5 à 10% environ.
Quels sont les principaux projets durables sur lesquels travaille Romande Energie actuellement? Entre le solaire, l’éolien, la biomasse et l’hydraulique, nos différents projets représentent un investissement avoisinant les 300 à 500 millions de francs. Pour le solaire, nous travaillons activement sur la décentralisation de la
production énergétique. Car avec des milliers de petites productions réparties entre les différents immeubles et habitations équipés de panneaux photovoltaïques, il faut être en mesure de maîtriser un nouveau type de réseau, ce que l’on appelle aujourd’hui le smart grid. Un projet d’envergure sur lequel notre Smart Lab, récemment implanté au sein du quartier de l’innovation de l’EPFL, travaille activement. Et comme mentionné, nous menons également deux projets de prospection géothermique en partenariat avec Lavey-lesBains et Energeo sur la Côte. Concernant l’hydraulique, un de nos projets majeurs les plus récents concerne la nouvelle centrale de pompage-turbinage de Veytaux, dont la production annuelle est d’un térawatt-heure.
Pour pérenniser une production énergétique responsable et durable en Suisse, quels sont les principaux défis techniques à relever?
Un des principaux défis consiste à développer des solutions efficaces de stockage d’énergie. Car avec une production énergétique solaire et éolienne notamment, nous sommes bien sûr soumis aux fluctuations de la météo. Et comme mentionné, la décentralisation de la production d’énergie implique aussi de revoir notre réseau. Il faut pour cela mettre en place une infrastructure informatique capable de gérer correctement le smart grid. Ce qui implique notamment de créer de nouveaux métiers et savoir-faire. Car les consommateurs d’aujourd’hui et de demain deviennent également producteurs. Il est donc nécessaire de bénéficier d’un système qui puisse absorber ces fluctuations importantes. Dans cette optique, notre rôle consiste également à aiguiller et épauler au mieux nos clients afin qu’ils puissent consommer l’énergie intelligemment. Aujourd’hui, il ne s’agit plus de produire et de vendre l’énergie mais de conseiller notre clientèle pour qu’elle en consomme le moins possible.
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© 2017 J. REVILLARD / REZO.CH / SOLARSTRATOS
12 SolarStratos
La tête dans les étoiles: le futur des énergies renouvelables Vous rappelez-vous de PlanetSolar, ce projet qui a permis à l'explorateur Raphaël Domjan d'effectuer en 2012 le premier tour du monde en bateau alimenté uniquement à l'énergie solaire? Eh bien c'est le niveau supérieur qui est maintenant visé par la nouvelle mission de M.Domjan et son équipe: SolarStratos. TEXTE JÉROMINE HABIGAND
Comme son nom l’indique, SolarStratos a pour but d’aller jusqu’à la stratosphère en avion propulsé à l’énergie solaire. Basée à Yverdon-les-Bains, la mission réunit une équipe hétéroclite de pilotes, ingénieurs, mécaniciens, designers ou encore pilotes de wingsuit grâce à laquelle le SolarStratos a pu effectuer son premier vol ce 5 mai dernier. L'avion est
alors monté à 3000 mètres, ce qui est encore loin de la hauteur désirée, mais l'aventure ne fait que commencer. C’est en 2019 que l’avion devrait prendre son envol direction la stratosphère. Le défi est de taille, en effet, ce serait la première fois qu’un avion à énergie solaire atteindrait cette altitude. Les caractéristiques mécaniques n’étant pas les mêmes que celles d’un avion classique, le pilote devra porter une combinaison spatiale pressurisée. Celle-ci est conçue par une société Russe et fonctionne également à l’énergie solaire. Elle l’empêchera cependant d’utiliser un parachute en cas d’urgence. L’expédition durera 5 heures au total, pour seulement 15 minutes dans la stratosphère. Là-haut, le pilote et l’avion
feront face à des températures allant jusqu’à -70°C. Actuellement, le record de hauteur atteinte en avion solaire est détenu par Bertrand Piccard, l'initiateur du projet Solar Impulse, célèbre pour être le premier pilote à avoir fait le tour du monde en avion solaire. Si ces deux missions ne sont pas liées, des discussions sont en cours pour que M. Domjan soit accompagné de M.Piccard lors du vol qui devrait battre son propre record, le SolarStratos disposant de deux places. D'un point de vue scientifique, ce vol pourrait représenter bien plus qu'un nouveau record. Les mesures qui pourront être prises dans la stratosphère seront inédites car libres des pollutions usuellement générées par
le moyen de transport. La technologie développée pour l'avion pourrait aussi avoir un impact concret en servant à créer des drones solaires capables de monter jusqu'à la stratosphère. Cellesci, ainsi que l'avion, pourraient servir à observer des feux de forêt ou encore des fuites de pétrole. Leur développement serait visible plus rapidement que par satellite, celui-ci nécessitant plus de temps de déplacement, et permettrait de ce fait une meilleure coordination des équipes au sol. L’ambition de SolarStratos est de démontrer que de grandes avancées sont possibles avec les énergies renouvelables. L'équipe espère ainsi que leur exemple en encouragera d'autres à se lancer et à placer les nouvelles énergies au cœur de leurs innovations.
Certificate of Advanced Studies HES-SO en Energies Renouvelables : Techniques et Applications
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e-Durable SA Brandreport 13
L’informatique peut être durable Si le développement durable est devenu un enjeu majeur, de nombreuses entreprises ignorent que leur gestion informatique peut également être améliorée. La preuve avec e-Durable qui permet à ses clients d’agir. Explications avec Jean-Damien Beaud, son CEO. TEXTE LOUIS VINCENT
Depuis 2 ans, e-Durable SA permet aux entreprises de rendre leur stratégie informatique durable. Avant tout, la boîte de Jean-Damien propose des services informatiques classiques et de qualité, mais avec une conscience verte. Le développement durable repose sur trois piliers – écologique, économique et social – et e-Durable s’appuie sur ces trois pôles et les équilibre dans le domaine de l’informatique.
Jean-Damien Beaud CEO, e-Durable SA
Elle le fait de plusieurs manières, notamment en prêtant attention aux fournisseurs choisis: «En travaillant avec des entreprises qui agissent plus écologiquement dans leur secteur, nous étendons la portée des valeurs qui nous animent. Smartmedia, qui édite ce supplément, a par exemple maintenu son adhésion à Myclimate, sous notre impulsion.»
Côté clients e-Durable propose une approche globale, avec notamment des plans de mobilité pour les employés, la mise en place de télétravail, des conseils dans le choix du matériel informatique et le prolongement de sa durée de vie. Quoiqu’il en soit, selon Jean-Damien, «cette manière de faire suscite toujours la discussion. Parce qu’il y a toujours un pas à faire dans l’un des trois piliers
du développement durable. Au final, c’est cela qui est enourageant.»
www.e-durable.ch
Martigny Boutique-Hôtel Brandreport
Un hôtel socialement responsable En plus de proposer une cuisine et un service hôtelier haut de gamme, le Martigny Boutique-Hôtel s’implique activement en faveur de l’intégration sociale. Au sein de ses équipes, le personnel est en partie constitué de travailleurs vivant avec une déficience intellectuelle. Une belle initiative dont les entreprises pourraient s’inspirer davantage. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ
Créé en 2015 par la Fondation valaisanne en faveur des personnes handicapées mentales (FOVAHM) en partenariat avec la Fondation Pierre Gianadda, le Martigny Boutique-Hôtel se distingue sur deux axes. Côté restauration, l’établissement propose en effet un intéressant mariage entre la cuisine valaisanne et péruvienne. Une identité culinaire originale qui permet de revisiter les produits du terroir valaisan avec les saveurs relevées ou encore aigres-douces du Pérou. Chaque mois, l’hôtel propose par ailleurs des animations culinaires pour valoriser les tendances du moment. Dernièrement, on
pouvait par exemple découvrir la street food péruvienne et son Chimbobazo, élu meilleur sandwich du monde l’an dernier à Paris. Si l’établissement se distingue par une identité culinaire originale et réfléchie, il le fait également par son engagement social. Le Martigny Boutique-Hôtel s’implique en effet activement auprès des personnes en situation de handicap en leur proposant d’intégrer ses équipes. Ainsi, sur les 50 professionnels qui évoluent entre les cuisines du restaurant, le service ainsi que la tenue des chambres, 30 sont en situation de handicap. Une initiative engagée qui permet ainsi d’intégrer
socialement et professionnellement des personnes parfois laissées en marge de la société. Et contrairement à d’autres entreprises où cet engagement est également pris, l’établissement n’a pas tenu à adapter son offre en fonction des compétences de son personnel. Au contraire, l’hôtel se veut avant tout un établissement haut de gamme qui propose un service hôtelier trois étoiles supérieur. Et c’est bien dans ce cadre prestigieux que s’adapte et évolue le personnel. Encadrés par des chefs d’équipe attentifs et compétents, les employés en situation de handicap peuvent ainsi se targuer de travailler en situation réelle, au contact de la
clientèle et des autres collaborateurs comme dans une entreprise «classique». A noter également, l’établissement cultive une identité artistique forte, notamment grâce au soutien de la Fondation Pierre Gianadda. Car au sein des murs de l’hôtel, et sur des toiles et drapeaux extérieurs, les œuvres exposées sont issues du travail d’artistes de la FOVAHM. Si certaines entreprises peuvent encore être frileuses quant à cette démarche socialement engagée, il faut savoir que son impact s’avère des plus bénéfiques au sein des collaborateurs. Les sociétés qui ont franchi ce cap ont en effet pu observer une baisse significative de l’absentéisme due à l’émulation et l’implication engendrées par la présence de ces nouveaux collaborateurs.
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14 Construction durable
Concilier construction et durabilité Très gros consommateur d’énergie et de ressources, le secteur de la construction génère un impact environnemental significatif. Si d’importants efforts sont encore à fournir, on remarque déjà une implication exemplaire chez de nombreux acteurs. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ
En consommant près de 40% de l’énergie à l’échelle nationale, les entreprises helvétiques actives dans le secteur de la construction sont évidemment concernées de près par les problématiques liées au développement durable. Si construire de manière écologique peut parfois être vu comme une contrainte, voire comme un coût supplémentaire inutile, par les architectes ou les acteurs de la construction, il faut savoir qu’une intégration réfléchie de la durabilité dans un projet permet de conjuguer habilement économie et écologie. Dans ce sens, il faut considérer et élaborer les objectifs de durabilité
dès les premières phases de conception d’un projet de construction. «Lorsque nous travaillons sur la réalisation d’un bâtiment après avoir gagné un concours, nous sensibilisons activement les architectes avec qui nous collaborons sur ces aspects, relève François Guisan, responsable du développement durable chez Implenia, première entreprise de construction en Suisse. Pour cela, nous définissons avec eux des objectifs clairs en matière de durabilité, nous organisons des visites de quartiers exemplaires et nous rédigeons ensemble le cahier des charges.»
Lorsque l’on se trouve dans la phase d’exécution, la donne diffère quelque peu. Car en intervenant à cette étape, on est contraint de suivre un descriptif précis pour bâtir. «A ce stade, en accord avec le maître d’ouvrage, nous tâchons de spécifier ou d’ajouter des critères de qualité des matériaux à utiliser par exemple, poursuit François Guisan. Et de manière générale, on remarque que la durabilité constitue une préoccupation toujours plus importante pour les porteurs de projets. De notre côté, nous nous sommes également fixés des standards et des minimas pour l’exécution.» Autre aspect à considérer dans l’optique de la durabilité, la mise en service des bâtiments. Dans ce sens, l’idée consiste à pouvoir bénéficier d’une période test afin de peaufiner le réglage de leurs infrastructures
énergétiques. Systèmes de chauffage, ventilation ou encore circulation des fluides constituent autant d’éléments qui nécessitent un suivi particulier durant les premières semaines de mise en service. Avec une politique de durabilité bien rôdée, Implenia accorde également une importance particulière au recyclage du béton et des enrobés de route. Entre ses différents sites de production, l’entreprise parvient ainsi à recycler 25 à 30% de ces matériaux en les réutilisant après démolition pour de nouveaux projets. A noter également, Implenia dispose de 10’000m2 de panneaux photovoltaïques sur les toitures de ses dépôts situés en Suisse romande, ce qui couvre 8% de sa consommation électrique pour son activité dans la région.
Formation / Énergies renouvelables
La HEIG-VD propose une formation continue… et renouvelable A l’heure où l’utilisation d’énergies renouvelables est devenue un enjeu majeur, la Haute Ecole d’Ingénierie et de Gestion du Canton de Vaud (HEIG-VD) forme des professionnels qui seront amenés à gérer la transition énergétique. Présentation de ce Certificate in Advanced Studies (CAS) en Energies Renouvelables. TEXTE LOUIS VINCENT
Selon l’Office Fédéral de la Statistique, la part d’énergies renouvelables ne fait qu’augmenter depuis 25 ans, passant de 0.5 à 2.4% de la consommation finale d’énergie en Suisse. Dans ce contexte de transition énergétique, la HEGI-VD a lancé, en 2009, un CAS en Energies Renouvelables. Orienté sur l’application, il s’adresse surtout à des personnes dans
le domaine de la technique, même si les participants viennent avec des attentes variées, comme l’explique Jacques Bony, responsable de la formation: «Nous avons trois profils de participants: ceux qui cherchent à approfondir leurs connaissances, ceux qui souhaitent changer de métier et ceux qui le font pour le plaisir d’apprendre. Toutefois, il est préférable d'avoir une base technique certaine.» Il est donc normal d’y retrouver, entre autres, des ingénieurs, des architectes, des électroniciens et des chefs d’exploitations. UN SPECTRE LARGE
Pour offrir une approche globale en matière de thermique et d’électricité, la formation est composée de sept modules: solaire thermique; bois et biomasse; géothermie et
pompe à chaleur; valorisation des déchets; solaire photovoltaïque; mini-hydraulique; éolien. Les cours s’étalent sur une année, finalisés par un travail personnel s'étendant sur 5 mois. Un format idéal, selon M. Bony: «Nous offrons aussi la possibilité de ne suivre que certains modules. Les 22 participants du dernier CAS en sont très contents, et surpris du haut niveau de qualité des cours.»
avec des entreprises, pour répondre aux attentes du monde du travail. Nous nous entourons aussi d’experts et d’associations faitières dans les énergies renouvelables.» Alors que les ressources fossiles s’épuisent, cette formation s’apparente véritablement à un investissement pour relever les challenges énergétiques d’aujourd’hui et demain. CAS ENERGIES RENOUVELABLES: TECHNIQUES ET APPLICATIONS
ENTRE THÉORIE ET PRATIQUE
(CAS ERTA)
Les Hautes Ecoles sont souvent réputées pour leur orientation pratique, en lien avec l’économie réelle. Le CAS en énergies renouvelables n’échappe pas à la règle: «Nous avons 30 intervenants, issus des milieux académiques et professionnels. Il est important pour nous de collaborer
Organisé par la HEIG-VD, en partenariat avec la HES-SO Valais et l’UNINE Prochaine édition du 25 août 2017 à décembre 2018 Les cours ont essentiellement lieu à Lausanne www.erta.ch
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Entreprises durables 15
Développement durable et entreprise, comment les concilier? Quelles que soient leurs activités, les entreprises sont au cœur du dévelopement durable. En consommant des ressources importantes, en générant des rejets dans l’atmosphère ou encore en utilisant les transports, les PME génèrent forcément une empreinte carbone non négligeable. Mode d’emploi pour la réduire. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ
Si le développement durable concerne les habitudes et comportements de tout un chacun, cette thématique s’avère surtout centrale pour les acteurs économiques. En effet, le monde entrepreneurial a aujourd’hui une carte écologique importante à jouer. A l’heure où les débats environnementaux ne cessent de s’intensifier,
les entreprises ont la responsabilité de réduire au maximum leur empreinte carbone. Outre le fait que les programmes durables sont à entreprendre dans un objectif purement écologique, les aspects commerciaux entrent également en ligne de compte, car les consommateurs s’informent et sont toujours plus friands de produits et services fournis de manière respectueuse de l’environnement. Améliorer les performances écologiques de sa société constitue un vaste objectif. Afin d’aider et soutenir les entrepreneurs qui souhaitent donner un nouvel élan à leur entreprise, il existe en Suisse romande de nombreuses structures et associations proposant des services d’accompagnement. Avec des séminaires, des programmes de formation
continue mais aussi des systèmes de suivi permettant de mesurer son impact écologique, ces organisations offrent la possibilité d’instaurer une véritable culture durable au sein de sa PME. Par ailleurs, lorsque l’on se lance dans ce type d’opérations, il est important d’impliquer concrètement ses équipes, notamment en leur confiant de nouveaux challenges allant dans cette direction mais aussi en leur proposant de suivre ces programmes d’accompagnement, voire de formation continue. Si, pour réduire son empreinte sur l’environnement, une entreprise va d’abord revoir son fonctionnement et ses infrastructures internes, elle se doit également de tenir compte de son environnement et des personnes que son activité
pourrait impacter. Par exemple, si l’activité d’une société prétérite son environnement, il peut être intéressant de développer un projet visant à gérer cette nuisance tout en impliquant les riverains. Une telle démarche, en plus de constituer une sage option en termes de développement durable, permet aussi de soigner, voire d’améliorer son image. A retenir également: le développement durable, qui peut parfois apparaître à l’entrepreneur comme une contrainte ou un frein à ses activités commerciales, constitue également une source ainsi qu’un moteur d’inspiration et d’innovation à ne pas négliger. En observant le paradigme économique actuel, les exemples de projets à la fois durables et rentables ne manquent pas.
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aventron SA Brandreport 17
Diversification dans les énergies renouvelables aventron SA est un producteur européen d’électricité verte avec des racines suisses possédant des centrales d’énergie renouvelable dans six pays et travaillant sur les trois technologies principales, c'est- à-dire le solaire photovoltaïque, l’éolien et l’hydraulique de petite taille. TEXTE AVENTRON
À l’heure actuelle aventron possède et exploite un portefeuille d’énergies renouvelables de 376 MW dans six pays d’Europe. Outre l’éolien (201 MW) et le photovoltaïque (88 MW), les petites centrales hydroélectriques représentent au total 87 MW. Sur cette base, aventron est le quatrième producteur d’énergie renouvelable Suisse, après Axpo, FMB et EOS Holding. Chez aventron SA, la diversification entre différents pays et différentes technologies a provoqué un lissage de la production et une diminution importante du risque pour l’ensemble de notre portefeuille. Ainsi, notre chiffre d’affaires et notre rentabilité ont été diversifiés et stabilisés. Les variations météorologiques se compensent mutuellement, une période ensoleillée et sèche favorisant par exemple la pro-
duction photovoltaïque tandis que la production hydraulique est réduite. Nous sommes également peu sensibles aux variations de chaque pays en termes de réglementations et de tarifs de rachat pour l’électricité produite à partir d’énergies renouvelables. Au cours des années à venir, nous allons continuer à acquérir et construire des centrales hydrauliques, éoliennes et photovoltaïques. Notre entreprise prévoit, d’ici 2020, l’établissement d’un portefeuille diversifié et équilibré d’énergies renouvelables avec une puissance de 500 MW. Cela correspond à une capacité de production de plus de 1 000 GWh. Nous choisissons soigneusement nos actifs et gérons l’ensemble du processus de M&A. Les économies d’échelle nous permettent déjà aujourd’hui de tirer
Antoine Millioud CEO, aventron
partie des les synergies lors de l’exploitation des installations et de gérer efficacement notre entreprise, aussi bien d’un point de vue technique que commercial, grâce à des outils numériques de gestion d’actifs et de portefeuille, et ainsi d’augmenter la disponibilité. Cela permet de diminuer le coût de revient de l’électricité pour notre portefeuille et contribue également à augmenter la compétitivité de l’énergie renouvelable. Grâce à son modèle commercial, aventron SA offre aux investisseurs
orientés vers le long terme une possibilité d’investissement intéressante dans les infrastructures énergétiques européennes et la protection du climat. Notre modèle commercial se distingue par son retour sur investissement attractif pour un risque réduit. Majoritairement garanti par des flux financiers planifiables et réguliers provenant des tarifs de rachat de l’électricité produite, un paiement annuel de dividendes et l’expansion de la valeur de notre entreprise est prévisible. C’est pour cela que nous intéressons nos actionnaires, parmi lesquels en majorité les trois électriciens suisses EBM (Genossenschaft Elektra Birseck), Energie Wasser Bern (ewb), et Stadtwerk Winterthur (SWW). www.aventron.com
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18 Salon Energissima
Energissima se renouvelle L’an prochain, la grand-messe de l’énergie et des technologies durables fera peau neuve à Espace Gruyère. Un rendez-vous incontournable qui s’adresse autant aux particuliers et propriétaires qu’aux professionnels. À ne pas manquer. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ
Seul salon suisse dédié essentiellement aux énergies renouvelables, à l’efficacité énergétique dans le secteur de la construction, à la gestion énergétique ainsi qu’à la mobilité, Energissima ouvrira à nouveau ses portes au printemps prochain. Au sein des halles d’Espace Gruyère, les nombreux exposants accueilleront les particuliers, les propriétaires immobiliers mais aussi les
professionnels actifs dans les domaines de l’énergie et des technologies durables. Aspects énergétiques, rénovations durables et mobilité verte constituent autant de thématiques qui seront abordées durant la manifestation. Les particuliers et propriétaires immobiliers pourront ainsi découvrir les dernières tendances en matière de rénovation. Car dans une optique de durabilité, la rénovation du parc immobilier helvétique implique en effet d’entreprendre des travaux à différents niveaux. Dans un premier temps, il s’agit surtout de revoir l’isolation de son logement en se concentrant sur les façades, le vitrage ainsi que la toiture. Et dans un deuxième temps, l’idée consiste à s’intéresser aux différentes possibilités concernant les infrastructures énergétiques.
En considérant le large éventail de technologies et possibilités techniques disponibles aujourd’hui sur le marché, il est évidemment important d’être conseillé et aiguillé par les professionnels du secteur. On pourra ainsi opter entre plusieurs solutions telles que les pompes à chaleur, les panneaux solaires ou photovoltaïques ou encore le couplage de différents systèmes énergétiques. Dans cette thématique, le public pourra également assister à plusieurs conférences dédiées aux professionnels durant les deux premières journées – jeudi 12 et vendredi 13 avril – et aux particuliers et propriétaires le samedi 14 et dimanche 15 avril. Côté mobilité douce, les visiteurs pourront aussi compter sur la présence de grandes marques actives
3800 ENTREPRISES ONT DÉJÀ CHOISI L’AENEC POUR BÉNÉFICIER
dans le développement de voitures électriques mais aussi fonctionnant au gaz naturel, sans oublier les solutions hybrides qui se répandent également sur le marché. Conçue de manière à offrir une visibilité sur un large spectre de solutions et technologies durables, la manifestation se veut essentiellement focalisée sur les questions énergétiques concrètes. Energissima s’adresse ainsi à un public romand averti et recherchant des réponses et solutions bien précises en matière de rénovation durable notamment. Energissima – Le renouveau Du 12 au 15 avril 2018 à Espace Gruyère (Bulle) Plus d’informations sur www.energissima.ch
d’une planification concertée de mesures rentables d‘efficacité énergétique afin de réduire leurs coûts d’un accompagnement pour répondre aux exigences légales sur l’énergie et le CO2 et obtenir l’exemption de taxes d’une voie simple d’engagement énergétique et climatique.
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Posez des jalons Devenez membre ou partenaire de l’AEE SUISSE
Depuis le 21 mai 2017 où une grande majorité de la population suisse a dit oui à la Stratégie énergétique 2050, il est définitivement clair que la Suisse s’engage dans un avenir énergétique plus durable: un approvisionnement en énergie basé sur des énergies renouvelables, une plus grande efficacité énergétique, des infrastructures habiles, une recherche coordonnée et une intégration intelligente dans le marché européen. Mais les possibilités dont nous disposons aujourd’hui et dans un avenir proche pour rendre notre approvisionnement en énergie encore plus fiable, plus sûr, plus propre et plus économique sont loin d’être toutes épuisées. L’objectif de l’AEE SUISSE et de ses membres est par conséquent de continuer à aménager des conditions-cadres garantissant à la Suisse – particuliers et entreprises – un approvisionnement énergétique durable. Dans cette optique, nous allons nous concentrer de manière accrue sur le «faire», c’est-à-dire que nous n’allons pas seulement parler de ce qui serait possible, mais prendre les mesures qui s’imposent et les mettre en œuvre. Nous nous y engageons et nous mobiliserons également à cet effet dans le futur.
Participez et faites partie de ce mouvement. L’AEE SUISSE représente, en tant qu’organisation faîtière de l’économie des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, les intérêts de 22 associations professionnelles et 15 000 entreprises et producteurs d’électricité dans le domaine des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique. aeesuisse.ch
Nous avons de l’influence Nous sensibilisons les politiciennes et les politiciens, les entreprises, les associations, les médias et les particuliers aux tenants et aboutissants d’une politique énergétique orientée sur le futur. Nous favorisons parallèlement le dialogue entre les acteurs de la politique énergétique et coordonnons leurs intérêts. Nous représentons les intérêts de nos membres aux niveaux fédéral et cantonal: nous accompagnons activement tous les processus de décision pertinents au niveau de la politique économique et usons, lorsque cela s’avère nécessaire, de notre influence de manière ciblée. Nous nous engageons pour des conditions-cadres économiques optimales et en faveur du développement du marché des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique.
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