Focus Énergie & Durabilité 2018

FOCUS

UN SUP P LÉMENT THÉMATIQUE DE S MART MEDIA

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La révolution

RÉNOVATIONS Que privilégier?

TRANSITION ÉNERGÉTIQUE La Suisse est-elle prête?

UM DÉCEMBRE 2017

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ÉNERGIE & DURABILITÉ 2018

SMART GRID

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Sous la loupe

GENÈVE AÉROPORT «Entre urbanisation, urbanité et urbanisme» „Le soleil me permet de volet et aussi d‘investir“ Bertrand Piccard

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2 Editorial FOCUS ENERGIE & DURABILITÉ 2018 Senior Chef de Projet Cyrille Daverdisse cyrille.daverdisse@smartmediaagency.ch Country Manager Pascal Buck Rédacteur en chef Miriam Dibsdale Equipe éditoriale xxxxx Couverture iStockphoto Design Smart Media Agency AG Graphisme Anja Cavelti Canal de distribution Tribune de Genève & 24heures, Décembre 2017 Impression CIL Centre d'Impression Lausanne SA

L’avenir énergétique est entre nos mains Les ressources naturelles ne sont pas inépuisables, la biodiversité est en passe de subir des dommages irréparables et nous risquons de détruire progressivement les bases de notre habitat si nous ne réfléchissons pas rapidement aux conséquences de nos actes.

Nous avons ainsi non seulement la possibilité mais l’obligation d‘agir sur notre avenir énergétique. La décision du Conseil fédéral de remanier fondamentalement la stratégie énergétique après la catastrophe nucléaire de Fukushima va indubitablement dans ce sens. Par son acceptation de la nouvelle loi sur l’énergie en mai 2017, le peuple suisse a, quant à lui, manifesté son soutien plein et entier à cette orientation générale. Il s’agit désormais de la mettre en œuvre de manière cohérente et efficace.

C’est notre tâche mais aussi la vôtre.

Sur le plan fédéral, SuisseEnergie (www. suisseenergie.ch) constitue, grâce à ses mesures volontaires, un complément idéal à la mise en œuvre de la loi sur l’énergie. Son programme permet de réagir facilement et rapidement aux changements et aux besoins en matière d’énergie tout en soutenant la mise en œuvre de la nouvelle loi sur l’énergie. Il sert également à promouvoir la formation et le perfectionnement des

spécialistes ainsi qu’à diffuser des informations indispensables pour la transition énergétique.

Dans les domaines de la recherche et de l’économie, l’amélioration de l’efficacité énergétique et le recours aux énergies renouvelables suscitent un intérêt et des investissements toujours plus importants, qui se concrétisent par la recherche et l’exploitation d’économies potentielles.

L’objectif consiste à concevoir des bâtiments, des appareils et des véhicules, voire des industries, plus efficaces sur le plan énergétique. Je suis convaincu que nous pouvons encore accomplir beaucoup de choses, notamment dans les domaines du bâtiment et de la mobilité, qu’il s’agisse de sources d’énergie renouvelables, de normes de construction, de concepts d’habitation intelligents, de moteurs plus efficaces ou d’infrastructures logistiques plus rentables.

Mais chacun de nous peut aussi être un acteur important dans ce domaine en améliorant son bilan énergétique personnel. Il existe une multitude de solutions et de possibilités exploitables sans concessions sur le plan du confort.

Cela peut aller de petits choses accessibles à tous – comme utiliser des lampes LED, éviter le stand-by des appareils,

aérer brièvement mais à fond, utiliser des cycles de lavage économique, prendre une douche plutôt qu’un bain, préférer les transports publics ou la mobilité douce à la voiture – aux mesures visant à baisser globalement notre consommation d’agents énergétiques fossiles, dans le respect du développement durable. Ces dernières mesures concernent plus particulièrement les propriétaires fonciers dont le bien-fonds présente un

immense potentiel en matière d’économie d’énergie ou d’exploitation, voire de production, d’énergies renouvelables.

Misons dans tous les domaines sur des sources d’énergie durables et renouvelables, repensons notre consommation énergétique et donnons la priorité aux solutions efficaces sur le plan énergétique, le jeu en vaut la chandelle. L’avenir (énergétique) est entre nos mains – assumons nos responsabilités dès aujourd’hui!

Chacun de nous peut aussi être un acteur important.

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Daniel Büchel sous-directeur, chef de la division Efficacité énergétique et énergies renouvelables, directeur du programme «SuisseEnergie»

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Smart Media Agency SA Gerbergasse 5, 8001 Zürich, Schweiz Tel. 044 258 86 00 E-Mail pascal.buck@smartmediaagency.ch Web www.smartmediaagency.ch

Bonne lecture!

Cyrille Daverdisse Senior Chef de projet

SMART MEDIA

Smart Media produit et publie des suppléLOGO ments thématiques qui paraissent avec les médias suisses. Nos publications innovaVERWENDUNG trices permettent d’attirer l’attention sur Das Logo erscheint immer mit der Linie, nos clients et de renforcer leurs marques. «e»-Marke, der Worktmarke und Subline («Unser Engagement: unsere Zukunft.»).

Notre contenu rédactionnel se distingue Das Logo wird grundsätzlich positiv auf weissem Hintergrund verwendet. Je nach par sa qualité et son originalité.

Gestaltung kann auch das Negativ-Logo eingesetzt werden (Beispielsweise auf schwarzem/farbigem Hintergrund). In seltenen Spezialfällen darf das Semi-negativ-Logo auf schwarzem Hintergrund verwendet werden.

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NEGATIV (WEISS) swisscleantech intervient pour que l’économie gagne à agir dans le respect de l’environnement. Pour cela, il faut une politique climatique suisse active et des entreprises qui s’engagent. En tant qu’association économique, nous réunissons toutes branches confondues les entreprises qui s’engagent à agir de manière écologiquement responsable. Nous partageons les connaissances, promouvons l’innovation et intervenons en faveur de règles politiques efficaces. Nous contribuons ainsi à une Suisse d’avenir et aidons nos entreprises à développer des opportunités de marché. www.swisscleantech.ch

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Losinger Marazzi Brandreport 3

Quand construction rime avec durabilité Losinger Marazzi fait aujourd’hui partie des entreprises leader sur le marché suisse de la construction. L’entreprise se distingue notamment grâce à son esprit novateur et l’intégration de nombreuses mesures durables dans ses projets. Elle pilote par ailleurs le projet phare Quai Vernets dans la zone de développement PAV (Praille-Acacias-Vernets) à Genève. Projet qui fait la part belle à l’approvisionnement en énergies renouvelables ainsi qu’aux aménagements éco-responsables.

TEXTE SMA

Losinger Marazzi, qui a fêté cette année ses 100 ans d’existence, repose sur le savoir-faire de trois grandes entreprises de la construction: Losinger, Marazzi et Bouygues, et se positionne aujourd’hui comme leader dans le domaine de la construction intelligente.

En effet, face aux exigences d’une société toujours plus complexe, interconnectée et mobile, l’entreprise cherche avant tout à concilier la performance économique aux besoins sociétaux et environnementaux.

Avec une approche tournée vers le futur et la notion de développement durable ancrée au cœur même de sa stratégie, Losinger Marazzi construit les projets de demain en repensant et revalorisant l’existant.

A une plus large échelle, rappelons que l’entreprise s’inscrit dans une stratégie nationale. La stratégie énergétique mise en place pour 2050 par la Confédération ainsi que la dernière loi sur l’énergie approuvée en mai de cette année, sont des éléments que l’entreprise souhaite intégrer au mieux dans sa propre vision. Il est donc primordial pour Losinger Marazzi de continuer à innover, tout en portant une attention particulière à la promotion des énergies durables – dans son travail quotidien et dans le développement de ses projets. L’objectif: contribuer à la diminution des émissions de CO2 sur le long terme.

VISION D’AVENIR Losinger Marazzi a ainsi défini une nouvelle stratégie axée sur l’aménagement urbain.

Afin de proposer de nouveaux espaces de vie et de répondre aux exigences économiques et sociales du marché, l’entreprise a décidé de développer et de renforcer ses compétences dans trois domaines clés: la régénération urbaine, les Smart Cities et l’offre globale.

Le premier en optimisant et densifiant les aménagements selon le concept «construire la ville sur la ville» afin de façonner de nouvelles formes de vie. Quant au deuxième, il vise à améliorer la qualité de vie en concevant des quartiers plus intelligents, plus connectés et plus durables. Le tout dans une logique d’offre globale. En effet, l’entreprise ne souhaite pas limiter la performance économique et écologique de ses projets à la simple phase de réalisation. Elle désire appliquer ces concepts depuis la recherche du terrain à l’exploitation durable et la maintenance, en passant par la conception et la réalisation du projet. Elle garantit ainsi une efficacité énergétique sur toute la durée du cycle de vie d’un projet immobilier.

COURANT VERT Afin de répondre à ces objectifs, Losinger Marazzi collabore depuis début 2015 avec Buyeco, la plus grande place de marché

pour l’énergie renouvelable en Suisse. Elle y achète son courant vert certifié pour la consommation de l’ensemble de ses chantiers et agences. Au total, l’entreprise utilise plus de 95% d’énergie hydraulique et 2,5 % d’énergie solaire ce qui lui a permis d’obtenir de premiers résultats probants en matière de durabilité. En effet, elle a ainsi diminué de 85% ses émissions de CO2 et économisé env.

680 tonnes de CO2 en un an.

PROJET PHARE: QUARTIER DURABLE QUAI VERNETS (GE) Losinger Marazzi, c’est aussi des projets pilotes, des projets phares, en matière d’innovation et de développement durable. Grâce à une collaboration étroite avec les autorités publiques et les commissions de labellisation (Site 2000 Watts, SNBS etc.), Losinger Marazzi adopte un rôle de précurseur et élargit constamment son offre. Parmi ces projets, le futur Quai Vernets, un quartier mixte et durable, qui verra le jour d’ici 2024 sur le site de 42150 m2 de l’ancienne caserne militaire des Vernets.

Sous la direction de Pillet SA et de Losinger Marazzi, huit investisseurs (institutionnels, coopératifs etc.) se sont associés au sein de l’Equipe ENSEMBLE, lauréate de l’appel d’offres investisseurs de la ville de Genève. Cette équipe est en charge du développement, du financement, de la réalisation et de l’exploitation du projet. Avec Quai Vernets, Losinger Marazzi souhaite réaliser un quartier dans lequel il fait bon vivre. Ses 1500 logements, dont 2/3 sont d’utilité publique, s’adressent aussi bien à des étudiants qu’à des séniors ou des familles. L’animation de quartier est encouragée par une offre culturelle riche (salle de spectacle, ateliers créatifs etc.), des activités sportives sur site et de nombreux commerces de proximité. Une politique de mutualisation et partage des espaces

(incubateurs d’entreprises, fab-lab etc.) permet de créer du lien social fort entre les habitants et utilisateurs.

Le futur Quai Vernets c’est aussi un grand nombre d’aménagements visant la durabilité. Au final, ce ne sont pas moins de 70 mesures durables dont le quartier bénéficiera, ce qui a permis à Losinger Marazzi et l’équipe ENSEMBLE d’obtenir la certification Site 2000 Watts dès la phase de développement. Parmi ces mesures: la promotion de la mobilité douce (3000 places de stationnement pour vélos sur site), une biodiversité prononcée (25000 m2 d’espaces verts) ou encore des jardins potagers faisant office de nouveaux lieux de rencontre.

Autre point fort du futur quartier: l’approvisionnement en énergies 100% renouvelables grâce, notamment, à la géothermie et

l’utilisation de l’énergie excédentaire des entreprises voisines pour couvrir jusqu’à 30% des besoins du quartier. Enfin, des installations photovoltaïques en toiture permettront de pallier à 19% des besoins en électricité. Ce concept énergétique, basé sur la mise en réseau intelligente des différents bâtiments et un Smart Grid thermique, pourra être transposé aux autres parcelles du site PAV. Premier projet à être réalisé sur cette zone, Quai Vernets est pour Losinger Marazzi et sa vision stratégique un exemple probant de régénération urbaine. La future Smart City ouvre la voie pour un développement collaboratif intelligent et durable de la zone PAV.

GCM SA Brandreport

Gravière de la Claies-aux-Moines SA produit des Ecobétons® pour le développement durable Située en périphérie de Lausanne, la Gravière de la Claies-auxMoines (GCM SA) propose un important catalogue de produits et une grande diversité de services. L’entreprise est très renommée pour sa production de béton et son recyclage de matériaux de déconstruction. Rencontre avec son directeur Laurent Dorthe.

ciment blanc. Pour nous ce fut une belle opportunité de tester et d’affiner la technique de fabrication de ce produit que nous avons récemment ajouté à notre catalogue.

Directeur GCM SA

L’Etat de Vaud est très exigeant pour tout ce qui concerne l’environnement!

En exigeant des bâtiments Minergie® ECO, le canton de Vaud a été une locomotive pour le développement de nos Ecobétons® de structure de bâtiment. Il n’en va pas de même malheureusement pour les graves recyclées qui sont confrontées à l’importation de graves depuis la France à des prix non concurrentiels.

Cet été, nous avons constitué une butte à hirondelles de rivage qui a d’ailleurs été saluée par notre conseillère d’Etat Jacqueline de Quattro. Nos activités et notre «gravière de proximité» rentrent clairement dans les objectifs de l’Agenda 21.

L’avenir du béton?

Le béton est indispensable, vous pouvez faire énormément de chose avec et, dans le domaine architectural, il reste irremplaçable; il est également présent dans tous les travaux d’infrastructure, pont, tunnel…

Y compris pour vos nouveaux bâtiments?

Notre nouveau bâtiment administratif est conforme au standard Minergie® ECO, il est construit en Ecobéton® blanc qui est composé de 40% de granulats recyclés et de

Et pour le béton recyclé?

Indéniablement c’est l’avenir. Nous nous dirigeons à grands pas dans une situation où il y aura de plus en plus de matériaux de démolition à revaloriser et à contrario de moins en

TEXTE SMA

Vos capacités de productions sont importantes, quelle organisation avezvous mis en place pour y parvenir?

Nous couvrons tout le cycle de vie du béton: exploitation de gisements, production de graves et de bétons, et recyclage de matériaux issus de la déconstruction. Sur notre site de Savigny, nous avons deux lignes de production de béton, une gravière comprenant les installations de lavage et depuis 2013 une installation dernier cri pour le recyclage de déchets de chantier minéraux.

Nous prônons la «gravière de proximité» car très bien située géographiquement avec des accès proches de l’autoroute. Aussi, Nous renouvelons continuellement nos installations, comme en 2016 où nous avons remplacé notre 1ère ligne de production de béton datant des années huitante et ainsi pu diminuer le temps de chargement de 50 %.

Ce qui nous permet de produire très rapidement et de livrer immédiatement.

Vous avez été précurseur dans le recyclage du béton…

Pas que, on recycle également les matériaux mélangés avec de la brique rouge et dans une moindre mesure les enrobés bitumineux.

Mais effectivement, en 1984 nous étions précurseurs en Suisse dans ce type d’activité. Dans un premier temps pour les graves routières et dès 2008, nous nous sommes positionnés en tant que leader dans les bétons recyclés de structure pour le bâtiment.

Qu’est-ce que cela vous a apporté?

Nous économisons de la matière première sur notre site en revalorisant les matériaux de déconstruction. On y gagne en pérennité et également en image. Par la même occasion, nous apportons une solution aux collectivités pour la revalorisation de ces matériaux.

On peut défendre l’environnement quand on produit du béton?

Depuis 30 ans nous nous sommes engagés dans une démarche éco-responsable.

Nous proposons des gammes d’Ecograves® et d’Ecobétons® qui sont conformes aux normes SN EN 206-1. De plus, elles remplissent pleinement les conditions pour l’obtention du label Minergie® ECO. Nous avons pris également des mesures sur le site même de la gravière, telles que l’installation de panneaux photovoltaïques et la substitution de plusieurs machines de chantier par des bandes transporteuses entre les unités de production. Nos efforts et les aménagements réalisés pour préserver des biotopes naturels ont été récompensés par l’obtention du label Nature et Economie.

Contact GCM SA Ch. de Geffry 2 1073 Savigny www.gcm.ch admin@gcm.ch

Laurent Dorthe

moins de graviers primaires à exploiter. Il ne reste plus qu’à lever certaines barrières pour que les ingénieurs intègrent instinctivement ces bétons recyclés. Les nouveaux diplômés sont formés dans ce sens et nous sommes déjà parés à y répondre.

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4 Smart Grid

DEPsys, entreprise vaudoise pionnière DEPsys est installée dans le canton de Vaud. Fondée en 2011, elle a reçu en 2014 un prêt sans intérêt de 100’000 de la Fondation pour l’innovation technologique. Elle était à ses débuts en avance sur son temps: «Nous ressentions chez les gestionnaires du réseau électrique de fortes réticences à parier sur les nouvelles technologies», se souvient Michael De Vivo. Les évolutions du marché étaient certes anticipées, mais beaucoup n’en avaient pas tiré les conclusions qui s’imposaient.

Aujourd’hui une grande part des acteurs en ont pris conscience. Le marché est actuellement en forte expansion et DEPsys a de réels atouts à faire valoir face à une forte concurrence.

DEPsys est en effet une des premières et rares entreprises à avoir développé un système de gestion complet du réseau électrique, GridEye. «La solution GridEye englobe matériel, logiciel, et services. Nous employons des ingénieurs mais également des commerciaux et administratifs.» précise le CEO. A ce jour, une bonne quinzaine de gestionnaires de réseau compte parmi ses utilisateurs, dont Romande Energie, les Services industriels de la Ville de Lausanne, mais aussi des clients européens et asiatique.

«Nous avons des liens très étroit avec nos clients, explique M. De Vivo. Nous voulons collaborer à la résolution des problèmes énergétiques du monde. Grâce à notre compréhension stratégique et notre expertise technique nous pouvons apporter des solutions pragmatiques à une problématique fondamentale pour l’avenir de l’humanité.» www.depsys.ch

Révolution dans la gestion du réseau électrique A l’heure actuelle la gestion des réseaux électriques devient de plus en plus complexe. Alors que la transition énergétique s’amorce, les réseaux électriques existants se révèlent de plus en plus inadaptés aux modes de consommations actuels. La production sera de plus en plus décentralisée et fluctuante avec le développement de l’énergie solaire. Il en sera de même pour la consommation avec la multiplication des véhicules électriques. La solution: digitaliser le réseau, collecter l’information de manière décentralisée afin que des équipements adaptés puissent gérer en temps réel la production, la consommation et la distribution de l’électricité. C’est le principe du Smart Grid, ou réseau électrique intelligent.

TEXTE MARC DÉCOSTERD

Nous vivons une époque charnière en matière de consommation et production d’énergie. En 2017, le peuple a accepté le projet Stratégie énergétique 2050 du Conseil fédéral visant à préparer la transition énergétique de la Suisse. Le contexte est donc aux économies d’énergie, à la promotion de l’efficacité énergétique et à la proscription du gaspillage. Dans le même temps les citoyens sont de plus en plus nombreux à vouloir produire eux-mêmes une part de l’énergie consommée, en installant des panneaux solaires photovoltaïques sur les toits et parfois aussi de petites éoliennes. Et au cours des années qui viennent, les véhicules à moteur électrique occuperont une place croissante, et, qui sait ? surpasseront peutêtre plus tôt qu’on ne le croit le nombre de véhicules à moteur thermique.

Une des difficultés qui ne manquera pas de se manifester tient au réseau électrique existant. Ce dernier n’est pas adapté à nos modes de consommation et production actuels et futurs. En effet pour des raisons d’efficacité énergétique et de stabilité de l’infrastructure électrique, la production doit

être instantanément ajustée à la consommation, ce en permanence afin d’éviter au maximum une surproduction synonyme de gaspillage et source de «black-out». Or il sera de plus en plus difficile de réaliser cette optimisation, car deux grandes incertitudes planeront sur le marché de l’énergie de demain. Premièrement la production d’électricité est de plus en plus décentralisée, et le mouvement devrait se poursuivre. Les particuliers et les entreprises sont en effet nombreux à installer de petites unités de production, des panneaux solaires par exemple.

Cependant la production de ce type d’énergie verte est soumise aux aléas de la météo, impossible à anticiper avec certitude longtemps à l’avance. Deuxième incertitude: celles liées aux les véhicules électriques et à leur développement. Outre le manque de recul sur les technologies utilisées, notamment sur la durée de vie des composants, pour que les automobilistes renoncent à leur voiture à moteur à essence classique pour un véhicule électrique, des bornes de rechargement efficaces devront être installées en grand nombre. Là aussi, impossible

de prévoir à l’avance quelle sera la quantité consommée à une date, une heure précise dans un lieu donné.

L’OPTION DU SMART GRID Dès lors, deux solutions sont généralement envisagées. La première, coûteuse et longue à mettre en œuvre, serait d’intervenir au niveau de l’infrastructure physique du réseau, autrement dit le câblage, afin de le reconstruire d’une manière compatible avec nos habitudes de consommation. La deuxième, plus simple et plus légère sur le plan matériel, consiste à intégrer sur le réseau existant des technologies dites intelligentes. «C’est là que le smart grid rentre en scène», explique Michael De Vivo, dirigeant de DEPsys, entreprise spécialisée dans les solutions de réseaux électriques intelligents.

Concrètement, un smart grid peut se décliner en deux dimensions. Dans un premier temps, il s’agit de mesurer la consommation et la production avec précision. A cet effet, les nouvelles technologies de l’information et de la communication permettent la collecte, le transfert et le traitement des informations sur l’activité du réseau. Il faut ensuite concevoir des algorithmes qui utiliseront les données récoltées et, de manière autonome, contrôleront la production et/ ou la consommation. D’où le terme «smart».

On a ainsi à l’arrivée un réseau électrique automatisé et prenant en compte l’ensemble des données disponibles sur la production et la consommation pour faire correspondre offre et demande au plus près, en temps réel.

C’est ce qu’on entend par le terme smart grid, ou réseau électrique intelligent.

ENJEU: LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE Au-delà des évolutions et tendances du marché de l’énergie, c’est de transition énergétique dont il est question avec la mise en œuvre future de smart grids.

«L’électro-mobilité sera certainement un des plus grands défis. Nous avons encore du mal à voir exactement quand aura lieu la croissance exponentielle d’utilisateurs mais nous devons déjà apporter une solution aujourd’hui afin de permettre à chaque utilisateur final la possibilité de posséder une voiture électrique, de la charger où il veut, quand il veut, en un temps raisonnable et sans surcharger le réseau», explique M. De Vivo.

Or sans améliorations apportées aux réseaux, la transition énergétique risque de rester lettre morte. Sans smart grid, le nombre de voitures électriques devra ainsi se maintenir à un bas niveau, et les possibilités pour les consommateurs de produire eux-mêmes leur énergie resteront limitées. Sinon des problèmes techniques importants risquent de survenir sur le réseau: fluctuations de tension à mêmes d’endommager les installations électriques, coupures de courant, voire un black-out. Par ailleurs, le réseau électrique et sa gestion tendent à se complexifier avec les innovations techniques. Le stockage de l’énergie par exemple nécessite pour sa mise en œuvre des outils de gestion du réseau particulièrement précis.

Les smart grids deviennent ainsi une nécessité, dès lors qu’il est exclu de remplacer rapidement à bas coût l’infrastructure matérielle du réseau électrique, autrement dit son câblage. Preuve de ce besoin: le secteur des smart grids est en forte expansion. D’après Michael De Vivo, «nous pouvons confirmer que la quasi-totalité des acteurs du marché de l’électricité ont pris conscience de cette nécessité et se sont dirigés vers le domaine des smart grids». Il y a indéniablement un marché à prendre pour les entreprises innovantes et audacieuses actives dans le domaine de la digitalisation de l’énergie avec le développement des véhicules électriques et la décentralisation de la production d’énergie.

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Groupe E Brandreport 5

MOVE - Vers une mobilité durable La Suisse se concentre de plus en plus sur le développement durable et les énergies renouvelables. Et ce n’est pas une question de mobilité qui va l’en empêcher. Avec les stations de recharge MOVE et le réseau de recharge du même nom, ce n'est pas seulement l'e-mobilité dans le pays qui est promue, mais ce sont aussi des opportunités d'affaires passionnantes qui s'offrent aux entreprises partenaires.

sources de revenus pour l'entreprise. En tant que partenaire du réseau de recharge MOVE, vous profitez des avantages suivants:

TEXTE SMA

L'électromobilité est un marché en pleine croissance et cela ne semble pour le moment pas près de changer. Pour répondre correctement à la demande des clients, plusieurs partenaires ont mis en commun leur savoir-faire et leurs compétences et ont créé MOVE, l'un des plus grands réseaux publics de recharge en Suisse. Le réseau MOVE, lancé par Groupe E en 2013, compte déjà plus de 30 partenaires et 330 emplacements à travers le pays auxquels s’ajoutent plusieurs milliers d'emplacements, dont certains avec plusieurs bornes de recharge, en Europe.

Les avantages pour les consommateurs, à savoir les conducteurs de voitures électriques, sont évidents: grâce au réseau

dense de MOVE, ils peuvent rester mobiles durablement, recharger leur véhicule à tout moment et dans de nombreux lieux et économisent de l'argent, en plus d'avoir une conscience écologique.

QUELS SONT LES AVANTAGES POUR LES ENTREPRISES PARTENAIRES? Les entreprises partenaires mettent à disposition leur infrastructure. Une entreprise peut faire installer une borne de recharge MOVE par exemple, dans ses propres locaux, mais surtout dans des emplacements publics à proximité. D'une part, ceci élargit le réseau de stations de recharge disponibles et d'autre part, cela ouvre de nouvelles

GESTION DES DONNÉES CLIENTS ET DES DROITS D'ACCÈS • Informations transparentes sur les transactions à la borne ou vos cartes MOVE. • Octroi de droits d'accès selon vos spécifications PAIEMENT • Rétrocession des paiements pour l'utilisation de la borne dans le cadre d'une facturation professionnelle • Liste détaillée des processus de recharge effectués SERVICE CLIENT • Hotline 24 h/24 et 7 j/7 pour les clients conducteurs et les exploitants des stations de recharge MOVE • Assistance en cas de panne grâce au partenariat avec le TCS • Surveillance à distance, diagnostic et dépannage des dysfonctionnements techniques ET TOUT CECI DANS VOTRE RÉSEAU À VOTRE PRIX. Dans le réseau MOVE, vous conservez votre identité d'entreprise et positionnez votre propre entreprise sur le marché de l'électromobilité.

Vous trouverez des informations supplémentaires sur www.move.ch

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La gestion énergétique moderne et accessible grâce à SAUTER EMS (Energy Mananagement Solution)

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UN SUP P LÉMENT THÉMATIQUE DE S MART MEDIA

6 Brandreport Equiwatt

Consommer moins, un vrai plus!

Depuis 2016, grâce à équiwatt, le programme d’efficacité énergétique des Services industriels de Lausanne (SiL), les ménages, entreprises et collectivités de la région lausannoise reçoivent des conseils et des aides financières pour réaliser des économie d’énergie.

TEXTE EQUIWATT

Particuliers: économiser l’énergie au quotidien Les gens sont en général plein de bonne volonté quand il s'agit de sauver la planète. La stratégie énergétique de la Confédération a d'ailleurs été acceptée à près de 82% par les Lausannois•e•s en mai 2017. «Mais ils ne savent pas toujours quel matériel acheter et quels éco/gestes sont les plus efficaces», explique Baptiste Antille, responsable du programme équiwatt.

Afin de faciliter l'accès à cette nouvelle technologie, équiwatt a décidé de s’allier à deux distributeurs vaudois - Migros et Jumbo - pour proposer une à deux fois par an des semaines d'actions à 50% sur les LED. «Depuis début 2016, pas moins de 25’000 ampoules LED ont été écoulées, permettant d’économiser près de 500 MWh/an d’électricité», se réjouit M. Antille.

DES LED PARTOUT L'un des gestes les plus faciles et abordables consiste à remplacer toutes ses ampoules par des LED. Elles consomment en moyenne dix fois moins que les ampoules traditionnelles et durent beaucoup plus longtemps.

Autrefois décriées pour leur lumière un peu froide, les ampoules LED ont atteint un excellent niveau de qualité visuelle. Le choix est devenu également plus facile grâce à des emballages dorénavant plus pédagogiques.

POUR AVOIR LA CLASSE A+++ Un autre poste du ménage très gourmand en énergie est celui de l'électroménager. En Suisse, 17 millions d’appareils consomment plus de 5 milliards de kWh par an. En remplaçant un réfrigérateur vieux de plus de 5 ans par un appareil A+++, on peut économiser 40 à 50% d'électricité sur sa consommation. Cela vaut également pour les congélateurs, les lave-vaisselle ou les sèchelinge. Pour encourager les consommateurs

à opter pour la classe énergétique la plus élevée, équiwatt offre des subventions de 100.- à 200.- par appareil. «C’est également valable pour les gérances immobilières et propriétaires de bâtiments locatifs», précise M. Antille.

A ce jour, plus d’une centaine de demandes ont été satisfaites.

LOGEMENTS SUBVENTIONNÉS Les ménages qui bénéficient de logements subventionnés peuvent également avoir un besoin accru de matériel et de conseils.

Une à deux fois par an, équiwatt organise des opérations éco-sociales dans l'un ou l'autre quartier. Des ambassadeurs spécialement formés – recrutés par le Service

social de Lausanne – se rendent chez les habitants pour les équiper gratuitement de bouilloires, ampoules, lampes, multiprises, etc. et leur montrer des écogestes. Quelque 900 ménages en ont déjà profité aux Boveresses et à la Bourdonnette et plus de 6000 ampoules LED distribuées (entre autres).

Prochaine action: quartier de Montelly, du 12 au 29 mars 2018.

EQUIWATT MOBILE Enfin, pour toutes et tous, l’équiwattmobile – bus équipé pour promouvoir les écogestes - passe dans les quartiers de Lausanne et Contact équiwatt à la place Chauderon 23 accueille toute personne intéressée à réduire sa consommation d’énergie.

Entreprises: réduisez la facture!

Dans les communs d’immeubles, les ampoules diffusent une lumière jaunâtre, dans les ateliers, les compresseurs ronflent et soufflent en émettant des bruits suspects, dans les restaurants ou les grands magasins, l’air sent parfois le renfermé, tous ces signes ne trompent pas: ils trahissent la présence d’appareils vétustes et donc la plus part du temps affreusement énergivores. Dès dix ans d’âge, les matériaux se dégradent et doivent fonctionner beaucoup plus pour produire la même quantité de lumière ou d’air frais. De plus, l’évolution des technologies fait que n’importe quel système ou appareil de refroidissement consomme aujourd’hui environ 40% de moins qu’un modèle d’à peine 5 ans plus vieux.

ciblé en premier les grands consommateurs (plus 500 MWh d’électricité ou 5000 MWh de chaleur par an sur un site donné) en leur imposant d’établir des conventions d’objectifs et des analyses de la consommation de leurs différents sites. Celles-ci débouchent généralement sur des actions de performance énergétique (APE), à savoir des travaux ou des réglages des installations et procédés destinés à diminuer la consommation énergétique. A ceux qui souhaitent s’engager le plus vite possible ou aller plus loin que leurs obligations légales, équiwatt propose une récompense de 10ct/kWh électrique et 5ct/kWh thermique sur les économies d’énergie réalisées la première année.

GRANDS CONSOMMATEURS Les entreprises sont donc en première ligne quand il s’agit de diminuer la consommation d’énergie, électricité et chaleur confondus. Mais, la nécessité économique de rentabiliser rapidement les investissements gâche un peu la fête.

C’est pourquoi, les pouvoirs publics ont

PETITS ET MOYENS CONSOMMATEURS Les petites et moyennes entreprises constituent le 95% du tissu économique helvétique. Parmi elles, la majorité consomme moins de 500 MWh d’électricité et moins de 5000 MWh de chaleur par an. Qu’il s’agisse de la boutique de son cousin, du restaurant de sa grand-tante

ou de l’atelier du père de sa copine, tout un chacun connaît dans son entourage au moins une PME qui pourrait entreprendre une ou deux actions de performance énergétique. Pour accélérer le mouvement, équiwatt offre une prime de 20% du montant de l’investissement, ce qui permet de le rentabiliser plus rapidement. «Avec l’économie d’énergie réalisée, la facture diminue encore davantage», argumente M. Antille.

Enfin, pour les entreprises du secteur tertiaire, équiwatt dispose de cours de sensibilisation à l’intention des collaborateurs. Lors d’un atelier d’1h30, ils apprendront des astuces au quotidien pour diminuer la consommation d’énergie au bureau. En groupe, les collaborateurs se motivent entre eux, ces séminaires peuvent donc également favoriser l’esprit et la cohésion d’équipe.

(Toutes ces offres sont disponibles pour les habitants et entreprises raccordés au réseau des SiL sur les communes de Lausanne, Prilly, Jouxtens-Mézery, Le Mont-sur-Lausanne, Epalinges et St-Sulpice.)

Intéressé? N’hésitez plus!

Pour profiter des prochaines actions, suivez-nous sur www.equiwatt.ch ou appelez le 021 315 83 83, les spécialistes d’équiwatt pourront vous conseiller.

Les SiL, un acteur engagé Les Services industriels de Lausanne fournissent de l’électricité, du gaz, du chauffage à distance, et des prestations multimédia à une grande partie de l’agglomération lausannoise. Mais pas que. Pour faire face aux défis énergétiques futurs, ils poursuivent depuis plus de 20 ans une politique de développement durable visant d’une part à développer les énergies renouvelables et, d’autre part, à sensibiliser leurs clients à l’importance de ne pas gaspiller ces ressources et d’utiliser judicieusement l’énergie. En 2014, face à l’arrêt programmé du nucléaire, les autorités lausannoises votent un préavis (n° 2014/65) pour stopper l’augmentation constante de la demande de d’énergie. Début 2016, équiwatt est lancé pour trois ans avec des objectifs ambitieux: réaliser des économies d’énergie durable de 6,4 GWh/an, soit l’équivalent de 1800 ménages (consommant 3500 kWh/an).

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UN SUP P LÉMENT THÉMATIQUE DE S MART MEDIA

HSB Brandreport 7

Installations de chauffage, pensez à l’efficience énergétique Chaudières, pompes à chaleur ou encore brûleurs constituent autant d’infrastructures de production de chaleur dont l’efficience et la durabilité doivent être considérées attentivement.

Dans cette optique, HSB s’engage pour favoriser l’installation de dispositifs alliant rendement et écologie.

TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

Infrastructures centrales dans tout bâtiment ou logement, les installations de chauffage méritent une attention particulière, surtout en matière d’efficience énergétique. Car pour chauffer un immeuble, de grandes quantités d’énergie sont effectivement consommées. Et en Suisse, avec une saison froide particulièrement longue et marquée, il convient de penser à réduire au maximum l’empreinte écologique de ces infrastructures énergétiques. Autre challenge à relever dans le contexte helvétique, celui de la Stratégie énergétique 2050. Pour parvenir à se passer progressivement des énergies fossiles et du nucléaire tout en favorisant le recours aux énergies renouvelables, des efforts soutenus doivent en effet être fournis, et cela dès maintenant.

Spécialisée dans le conseil et la vente d’infrastructures énergétiques telles que chaudières, pompes à chaleur ou encore brûleurs, l’entreprise HSB est bien consciente de cette problématique durable.

Concessionnaire de la marque Weishaupt, la société s’engage pour favoriser une approche écologique et efficiente dans le domaine des installations de chauffage.

NOUVELLE CHAUDIÈRE SWISS MADE HSB propose depuis peu une nouvelle chaudière à condensation gaz, notamment élaborée dans l’optique de simplifier les interactions entre l’homme et la technique, tout en restant compatible à 100% avec les modèles précédents du point de vue des raccordements. Le montage et l’entretien s’avèrent ainsi grandement facilités.

Avec une séparation verticale entre les composants hydrauliques et mécaniques à gauche et l’électronique à droite, le dispositif est muni d’une paroi de protection étanche et sécurisée entre ces deux environnements. La nouvelle chaudière à condensation est en outre conçue de manière à ce qu’elle puisse être installée et mise en service par une seule personne. Le conditionnement à lui seul constitue une aide précieuse au montage. En effet, la protection en polystyrène en partie inférieure de la chaudière est dotée de deux évasements destinés à la manutention. Ils assurent ainsi une bonne prise en main de la chaudière, d’un poids de seulement 41 kg, et permettent un accrochage aisé sur l’étrier de fixation murale. Dès lors que la chaudière est fixée, sa mise à niveau n’est plus qu’une formalité grâce à l’étrier de fixation.

Fabriquée en Suisse, cette nouvelle chaudière, sortie cette année, permet ainsi d’allier efficacement qualité et bon rendement énergétique. Le produit est par ailleurs muni d’un système modulaire de management énergétique (WEM). Développé par le fabricant Weishaupt, il permet notamment aux usagers de bénéficier d’une plateforme d’utilisation par application smartphone, tablette ou navigateur internet grâce à l’interface web de série ainsi qu’au portail de gestion énergétique de la marque.

l’on trouve sur les appareils électroménagers ou encore les véhicules électriques, il permet aux professionnels du secteur de pouvoir bénéficier d’un indicateur fiable en matière d’efficience énergétique tout en rendant cette qualité visible. Comprenant des appréciations allant de G à A++, l’étiquetage retient particulièrement l’attention des propriétaires immobiliers, notamment dans le cadre de rénovations de leurs installations de chauffage.

Une bonne attitude qui démontre bien l’intérêt croissant et la prise de conscience qui commence à se répandre auprès des propriétaires immobiliers et des installateurs.

Et pour bénéficier d’infrastructures étiquetées A++, HSB propose par exemple de coupler des installations énergétiques à haut rendement avec des panneaux solaires. Basé sur l’appréciation du système de production de chaleur et le rendement du dispositif choisi – qui varie notamment selon le type de chauffage pour lequel on opte –, ce système d’étiquetage se calque également sur les normes européennes. La meilleure appréciation A++ incite donc les propriétaires et installateurs à choisir les solutions les plus efficientes qui soient, coupant la production de chaleur avec celle de l’eau chaude sanitaire par l’intermédiaire d’infrastructures fonctionnant aux énergies renouvelables.

Une stratégie des plus judicieuses, surtout en considérant l’ancienneté du parc immobilier romand et la nécessité à le rénover pour en améliorer ses performances énergétiques.

ETIQUETAGE ÉNERGÉTIQUE Toujours dans le but de favoriser une approche durable et responsable, HSB propose également depuis deux ans un système d’étiquetage énergétique. Semblable à celui que

Domotec Brandreport

NUOS, c'est l'efficacité, les économies d'énergie, le respect de l'environnement La gestion économique de l'énergie et l’utilisation judicieuse des énergies renouvelables, associées à une augmentation du confort, du bien-être et de la sécurité, tout ceci répond aux exigences actuelles, dans le secteur de la construction et de la rénovation des bâtiments également. Avec NUOS, la plus grande et plus complète gamme de chauffe-eau pompes à chaleur du marché, Domotec propose, par rapport aux chauffe-eau électriques, une alternative consommant nettement moins d’électricité.

TEXTE SMA

UN APERÇU DES AVANTAGES DU CHAUFFE-EAU NUOS Dans une maison individuelle, le chauffeeau pompe à chaleur NUOS de Domotec est une alternative au chauffe-eau électrique, car il consomme beaucoup moins de courant. Le système NUOS associe une pompe à chaleur et un chauffe-eau d'une contenance de 110, 150, 200, 250 ou 270 litres.

Suivant le type d'installation choisi, l'appareil utilise l'air ambiant ou l'air extérieur pour produire l'eau chaude. Son efficacité énergétique s’exprime au moyen du coefficient de performance COP. NUOS présente un COP se situant entre 3,2 et 4,0 - suivant la température de l'air ambiant (selon la norme énergétique EN 16147). Cela signifie qu'avec 1 kW de courant consommé, il génère une puissance de chauffage de 3,2 à 4,0 kW. Par rapport à un chauffe-eau électrique traditionnel, on peut réaliser ainsi une économie d'énergie annuelle d'environ 75 %.

En plus de performances énergétiques remarquables, NUOS présente encore d'autres avantages: il assure une récupération active de la chaleur, fonctionne très silencieusement, se règle aisément, est puissant et n'occupe que peu d'espace.

NUOS DANS LA PRATIQUE Le chauffe-eau pompe à chaleur NUOS de Domotec est conçu pour des ménages de

deux à six personnes. Dans un air ambiant d'une température pouvant aller jusqu'à -5 °C il produit – et ce, sans chauffage d'appoint – de l'eau chaude pouvant atteindre jusqu'à 62 °C. Dans ces conditions, le modèle NUOS II S 200 peut produire jusqu’à 720 litres d'eau chaude et le modèle NUOS II S 250 jusqu’à 1050 litres d’eau chaude à 40 °C par jour.

COMMANDE FACILE À MANIER Tous les modèles NUOS sont munis de la même commande, d'un maniement facile et intuitif. Les réglages se font à l'aide de seulement deux boutons et d'un commutateur rotatif. L'écran de visualisation affiche l'état actuel à l'aide de quatre secteurs d'affichage. Les programmes disponibles sont les suivants: «Green Mode», qui permet une économie d'énergie maximale, «Boost Mode», le programme pour un réchauffement rapide de l'eau, «Auto Mode», offrant le meilleur compromis entre confort et économies, «Prévention des légionnelles», qui selon les besoins porte la température du chauffe-eau une fois par mois à 65 °C pour assurer la désinfection du chauffe-eau, «Voyage», permettant de placer le chauffe-eau en veille durant une absence, ainsi que la «Programmation individuelle».

INTÉGRATION JUDICIEUSE ET ÉLÉGANTE NUOS peut fonctionner de différentes manières: en utilisant l'air extérieur ou alors en l'air ambiant de la buanderie ou la chaufferie ce qui permet de mettre à profit la chaleur produite par le sèchelinge ou la chaudière. Une autre installation envisageable: intégrer NUOS à un local servant d'entrepôt dans lequel le chauffe-eau assure le rafraîchissement et la déshumidification en amenant l'air frais d'une pièce annexe.

appareils NUOS assurent la production d'eau chaude tout au long de la journée. Ainsi,

NUOS offre un confort accru à des conditions attrayantes.

DONNÉES FACTUELLES Pour ce qui est de la production d'eau chaude, un ménage de 4 personnes peut réaliser une économie d'énergie d'environ 4’500 kWh par an. Si l'on se base sur un prix de l'électricité de 0.18 CHF/kWh et une durée de vie d'environ 15 ans pour un chauffe-eau, il est possible d'économiser 450.00 CHF par année et au total environ 4’000 CHF par rapport à un chauffe-eau électrique traditionnel.

Contrairement aux chauffe-eau d'une contenance de 300 litres que l'on rencontre habituellement dans les maisons individuelles, et qui en principe ne produisent de l'eau chaude qu'une seule fois par jour, les

Contact Domotec AG Lindengutstrasse 16 4663 Aarburg Téléphone 062 787 87 87 E-mail info@domotec.ch www.domotec.ch

Aperçu de la gamme de produits Appareils sur pieds NUOS II S 200, contenance de 200 litres, version Monobloc NUOS II S 250, contenance de 250 litre, version Monobloc NUOS II S 250 W1, contenance de 250 litres, avec échangeur thermique NUOS II S 250 W2, contenance de 250 litres, avec 2 échangeurs thermiques SWPLS 270, contenance de 270 litres, Split avec unité extérieure Appareils muraux WWPL 110, contenance de 110 litres, version Monobloc WWPLS 110, contenance de 110 litres, version Split avec unité extérieure séparée WWPLS 150, contenance de 150 litres, version Split avec unité extérieure séparée

UN SUP P LÉMENT THÉMATIQUE DE S MART MEDIA

8 Sous la loupe Genève Aéroport

Genève Aéroport entre urbanisation, urbanité et urbanisme Le développement du canton de Genève a fait de sa plateforme aéroportuaire un aéroport urbain. En réponse, les gestionnaires de cette infrastructure majeure, son propriétaire (le Canton) et son autorité de tutelle administrative (la Confédération) font preuve d’urbanité autant que d’inventivité et de responsabilité pour lui assurer un développement respectueux de toutes les parties prenantes. En jeu, la bonne cohabitation des activités industrielles avec les riverains, le développement urbanistique, l’économie et l’environnement.

TEXTE SMA

Autorisé à allumer ses moteurs, l’avion assurant la liaison Genève-Londres se prépare à rouler sur le tarmac, à la vitesse d’un homme au pas, en suivant les lignes jaunes dessinées au sol qui le mèneront jusqu’au seuil de la piste en service. «Au revoir Genève, Mike Golf». Fin du contact entre le pilote et les contrôleurs des aires de trafic de Genève Aéroport. Sur une autre fréquence, un contrôleur aérien de l’entreprise Skyguide l’autorise alors à pénétrer en piste. À s’aligner. Puis à décoller.

Manette des gaz à fond. Contrôle de la trajectoire. Contrôles visuels des différents paramètres qui défilent sur les écrans du cockpit.

La vitesse horizontale est en évolution. Elle va

bientôt permettre la rotation. Rotation !

L’aéronef s’arrache du sol. Le variomètre, qui mesure l’évolution de l’altitude, est positif. Le pilote rentre le train d’atterrissage.

Règle la configuration physique de l’aéronef.

Il continue à grimper. Il va rejoindre la route virtuelle qui lui est dédiée. La phase de décollage est terminée. Le vol répond désormais à d’autres procédures.

DE LA GESTION DU BRUIT À son altitude de croisière, l’avion ne produit plus un bruit susceptible de nuire à la qualité de vie des gens qu’il survole. Tel n’est pas le cas lors des phases de décollages et d’atterrissages, qui mobilisent l’attention des

compagnies aériennes et de leurs pilotes, des contrôleurs aériens et des personnels aéroportuaires: diverses techniques de pilotage, au roulage comme en vol, sont déployées pour en atténuer les effets à basse et moyenne altitude. Idem au sein de l’aéroport, où des infrastructures sont mises à disposition pour pouvoir faire l’économie des réacteurs. Le secteur Recherche et Développement de l’industrie aéronautique ne ménage pas ses investissements pour notamment faire évoluer ses moteurs vers plus d’efficience et moins de bruit.

De son côté, l’aéroport est en outre investi dans un vaste programme d’insonorisation des immeubles sis dans le périmètre d’exposition au bruit. Un premier programme de plus de 60 millions de francs a été réalisé, en Suisse comme dans certaines communes de France voisine, au cours des dernières années. L’enveloppe sera portée à quelques 130 millions de francs d’ici 2030. À noter: cette date de 2030 marque l’horizon de temps que les autorités fédérales et cantonales impartissent à la fiche genevoise du Plan sectoriel d’infrastructure aéronautique (le PSIA), actuellement mis en consultation auprès de la population. Cette feuille de route, qui fixe un cadre aux développements de l’infrastructure sur cette période,

prévoit notamment que malgré l’évolution du nombre de ses passagers, l’aéroport fera moins de bruit en 2030 qu’il n’en fera en 2019: plus gros, mieux remplis, plus modernes, les avions seront moins bruyants et moins polluants.

PRISE DE HAUTEUR À ce moment du vol, juste après le décollage, les passagers qui témoignent du spectacle à travers le hublot ont une vue sur ce spectacle qui se joue sur la scène délimitée d’un côté par le Salève et de l’autre par le Jura. Ce vaste écrin que le Vuache et les Voirons ferment sur les autres côtés, comme pour étanchéifier le Lac qui vient donner sa touche inégalable à l’aéroport de Genève, est comme une boîte dont on viendrait de soulever le couvercle pour mieux apercevoir le cirque des Alpes, avec en arrière-plan la majestuosité du Mont-Blanc.

Pour qui s’intéresse à l’environnement (autre composante du développement durable avec l’économie et le social, aujourd’hui érigé en objectif stratégique par l’aéroport), l’essentiel est pourtant déjà à plusieurs milliers de pieds sous ceux des passagers de cet aéronef: les questions environnementales, sur un aéroport, ne se limitent pas au va-etvient des avions qui décollent et atterrissent.

Elles constituent une réalité de tous les secteurs d’activité industriels et se gèrent au sol, les pieds bien ancrés dans une réalité technologique en constante évolution.

PARADOXES AÉROPORTUAIRES Une réalité a pu échapper à la sagacité du passager avant le décollage. Sans doute n’at-il pas pris conscience d’enjeux qui animent au quotidien l’aéroport? Sans doute n’a-t-il par exemple pas compris le paradoxe aéroportuaire, à savoir la cohabitation entre la nature et une logique industrielle?

Pour être des plateformes industrielles, les aéroports n’en sont pas moins des biotopes rares, avec leur faune et leur flore indigène dispersés sur ces centaines de prairies.

Des plantes et des animaux que les gestionnaires de la plateforme respectent et entretiennent, voire déplacent lorsque le béton doit grignoter sur la prairie.

Le respect des espèces animales et floristiques rares ne constitue de loin pas l’essentiel des activités environnementalistes des gestionnaires de la plateforme. La politique environnementale est structurée autour de plusieurs piliers, au nombre desquels un volet énergétique.

Ce dernier se décompose en trois priorités: consommer de manière efficace et limiter

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Genève Aéroport Sous la loupe 9

l’énergie nécessaire à ses activités ; produire et utiliser de l’énergie de la façon la plus efficiente possible ; privilégier et favoriser l’approvisionnement en énergies renouvelables.

SOLAIRE ET POMPES À CHALEURS À cet égard, Genève Aéroport a adhéré en 2014 au groupe «Exemplarité énergétique de la Confédération» afin de trouver des synergies entre ses actions propres et celles d’entreprises similaires. Pour sa part, Genève Aéroport a augmenté son efficacité énergétique de 21,5% par rapport à l’année de référence 2006. Parmi les mesures importantes mises en œuvre en 2016 figurent le déploiement d’une installation photovoltaïque sur le toit d’un bâtiment insonorisé, la construction d’un bâtiment d’exploitation selon le standard Minergie P. Dans le cadre d’un partenariat avec Services industriels de Genève (SIG), quelques 55'000 m2 de toiture supplémentaires seront couverts par des panneaux solaires: ils permettront de produire environ 7,5 GWh par an, soit l’équivalent de la consommation annuelle d’électricité de 2’500 ménages genevois.

Le projet Genilac devrait prochainement permettre à l’aéroport de chauffer et rafraîchir ses infrastructures grâce à l’eau puisée dans le lac.

MOBILITÉ DOUCE ET BIOFUEL À son échelle, Genève Aéroport veille à faire évoluer sa flotte de véhicules vers des machines électriques ou mixtes. Les nouveaux bus acquis sont tous électriques, et Genève Aéroport est pionnier dans la transformation des anciens bus diesel en bus électriques. Cette politique volontariste renforce le plan mobilité développé depuis des années afin de faciliter l’accès de la plateforme grâce à la mobilité douce et aux transports en commun.

Cette exigence que l’aéroport s’impose à lui-même comme à ses partenaires passe par une réévaluation régulière des redevances imposées aux compagnies aériennes. Un cercle vertueux se met en place pour inciter les opérateurs à rajeunir leur flotte au profit d’appareils moins bruyants et moins polluants. Par ailleurs, à compter de la fin 2018, 1% du kérosène livré aux compagnies opérant à Genève sera composé de biofuel: les volumes conséquents représentés par cet engagement induiront des réductions de production de CO2 compensant largement l’évolution du trafic. Et cet aéroport urbain pourra continuer de se développer. En toute urbanité. Sans prétériter l’urbanisation du canton.

Faire le pont entre l’entreprise d’aujourd’hui et celle de demain

conseil en management & durabilité

Un aéroport protéiforme Véritables poumons économiques des régions dans lesquelles elles se situent, les plateformes aéroportuaires renforcent l’attrait touristique (avec des passagers à l’arrivée et au départ vers les villes reliées par les airs), financier (activités bancaires, négoce) et industriel (transport des cadres de l’entreprises, de leurs partenaires et de leurs clients, importation de matières premières et exportation de produits finis).

Genève Aéroport est par ailleurs la porte d’entrée pour les relations internationales. En assurant un service indispensable au fonctionnement des organisations onusiennes comme aux principales organisations internationales ou aux organisations non gouvernementales, Genève Aéroport s’impose comme étant un partenaire majeur de la diplomatie sous toutes ses formes. À Genève, une étude * affirme ainsi que les activités de la plateforme aéroportuaire génèrent environ 44'000 emplois, au titre desquels plus de 1'000 dans la seule entreprise Genève Aéroport et près de 11'000 sur la plateforme genevoise.

Résumer l’aéroport à sa dimension d’opérateur aéronautique, d’employeur ou même d’acteur commercial rendrait mal compte de la réalité aéroportuaire. L’infrastructure est certes prestataire de services qu’elle valorise financièrement. Elle assure une gestion patrimoniale de ses infrastructures, dispose de parkings qu’elle loue à ses clients et partenaires, ainsi que de surfaces commerciales et publicitaires qui génèrent une part importante de ses revenus non aéronautiques. Ce n’est toutefois de loin pas là une liste exhaustive de ce que permet l’épanouissement d’une telle plateforme.

Dans sa dimension de porte d’entrée de la Suisse occidentale et de porte ouverte sur le monde, l’aéroport de Genève se met également au service d’autres segments de la vie de la Cité. On pense notamment à l’activité culturelle, qui vit de la richesse et de la rapidité de ces échanges. Et de sa dimension sociale: le développement de la desserte au départ de Genève, souvent opérées par des compagnies privilégiant des tarifs modérés sur les petites distances, permet ainsi de reconnecter des diasporas à leurs pays d’origine. Composée de plus de 40% d’étrangers (soit plus de 200'000 personnes de 160 nationalités différentes, au titre desquels plus de 40’000 gravitent dans le sillage de la Genève Internationale), Genève permet à des expatriés de renouer facilement avec leur histoire, leur langue, leurs racines et leur culture. Cette dimension permet d’affirmer le rôle d’acteur social majeur de Genève Aéroport dans la région.

Sis dans une ville-canton qui compte environ 500'000 habitants, Genève Aéroport est le barycentre d’une vaste zone de chalandise de 6,5 millions d’habitants. En moyenne, d’une saison à l’autre, une cinquantaine de compagnies aériennes desservent plus de 140 destinations, pour l’essentiel en Europe (dont les principales plaques tournantes que sont Londres, Paris, Bruxelles, Amsterdam, Francfort..), mais avec quelques belles lignes intercontinentales vers l’Amérique du Nord (New York, Montréal, Toronto), Pékin ou encore les hubs de la péninsule arabique. * Infras, 2011

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10 Rénovations énergétiques

Rénovations énergétiques du bâtiment, les démarches à privilégier Dans le contexte énergétique actuel, il s’agit de bâtir le parc immobilier le plus efficient possible. Et par rapport à la rénovation de l’existant, d’importants potentiels d’économie d’énergie doivent être décelés. Une nécessité qui s’inscrit notamment dans le cadre de la Stratégie énergétique 2050.

TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

Directement concernés par l’ensemble des problématiques liées au développement durable et à ses multiples enjeux, le secteur de la construction et l’immobilier ont un rôle majeur à jouer. On estime en effet que plus de 45% des dépenses énergétiques globales de la Suisse sont dues au domaine du bâtiment. Une large proportion dans la consommation énergétique nationale qui implique de fournir des efforts certains en matière de construction et de rénovation du parc immobilier existant. La multiplication des démarches et subventions cantonales destinées à accompagner et soutenir ce type de transformations démontre d’ailleurs bien la réelle prise de conscience qui semble gagner le pays.

Avant de s’intéresser aux différentes spécificités techniques des travaux de rénovation à entreprendre afin d’améliorer l’efficience énergétique d’un logement, il s’agit avant tout de cerner les divers enjeux impliqués dans la durabilité au sens large. Une thématique qui se fonde sur trois aspects centraux que sont l’écologie, l’économie et la société, comme le fait remarquer Laurent Caillère, conseiller en développement durable au sein du groupe Swisspor, spécialisé dans les matériaux de construction helvétiques performants énergétiquement.

«Si l’aspect écologique de la durabilité semble logique et essentiel pour la plupart des gens, il faut également considérer d’autres axes, tout aussi importants, lorsque l’on projette d’améliorer la consommation énergétique d’un bâtiment. Plus précisément, il s’agit d’opérer une triangulation entre ces trois aspects.

Les contraintes et réalités économiques entrent évidemment en ligne de compte.

Dans ce sens, on doit donc identifier quels sont les axes d’amélioration amenant à la meilleure efficacité énergétique en fonction de son enveloppe budgétaire. L’axe social s’avère tout aussi central, bien que moins pris en compte de manière générale.

Cet axe peut notamment comprendre l’impact de certains matériaux sur la santé des occupants ou encore sur les performances du tissu économique local. Tout projet de construction ou de rénovation doit ainsi être considéré dans ce contexte tridimensionnel.»

DÉMARCHES DE SOUTIEN Conscientes des enjeux liés à la problématique du développement durable, les autorités cantonales permettent aux propriétaires et aux particuliers de bénéficier de plusieurs programmes de soutien et d’aides financières.

Et dans ce sens, le Certificat énergétique cantonal des bâtiments (CECB) constitue une aide certaine en matière de compréhension de la consommation énergétique d’un bien immobilier. Se présentant comme une étiquette permettant de déterminer la qualité énergétique d’un bâtiment, il se base sur le système de «notes» européen allant de A (économe) à G (énergivore). Comme pour les biens électroménagers ou encore les voitures, le système de classification du CECB constitue un instrument d’évaluation incontournable. Dans le cas d’une vente ou encore pour pouvoir bénéficier de subventions importantes – dépassant les 10'000 francs – il faut pouvoir démontrer en détails les efforts entrepris dans le but de réduire l’empreinte écologique de son bien immobilier ainsi que les gains futurs par rapport aux travaux prévus. Requis par la loi fédérale sur l’énergie, le CECB permet en outre d’uniformiser la classification énergétique des bâtiments pour tous les cantons suisses.

«Ce certificat porte sur deux aspects du bâtiment, précise Thierry Heyd, conseiller énergétique et expert CECB chez Swisspor.

Le premier concerne son enveloppe. Car l’isolation d’un bien s’avère déterminante en matière d’économies de chauffage. C’est donc un critère essentiel lorsqu’un remplacement du système de chauffage est prévu. Le CECB décrit la consommation énergétique d’un bâtiment pour le chauffage, l’eau chaude et l’électricité. Devenu obligatoire depuis le début de l’année pour les mutations immobilières dans le canton de Vaud, il doit être fourni lorsque l’on désire mettre un bâtiment d’habitation en vente ou demander une subvention supérieure à 10'000 francs pour rénover un bâtiment. Les cantons de Genève, Neuchâtel, Fribourg, Jura et Berne s’appuient également sur cette démarche pour des actions qui peuvent différer d’un canton à l’autre. Pour les propriétaires, le CECB a un rôle informatif et incitatif. Car il permet à la personne concernée de comprendre ce que consomme le bâtiment analysé tout en

lui donnant une vision sur les améliorations possibles. Cela lui permet ensuite d’opter pour des systèmes plus écologiques et durables que les énergies fossiles par exemple.»

QUELS TRAVAUX DE RÉNOVATION POUR MON LOGEMENT? Tout projet de rénovation énergétique s’inscrit évidemment dans un contexte précis et spécifique. Dans ce sens, on ne peut pas citer une marche à suivre unique pour entreprendre un projet de ce genre. La bonne approche à adopter consiste donc à identifier les travaux faisables, en se focalisant d’abord sur l’enveloppe du bâtiment avant de s’intéresser de plus près à ses infrastructures énergétiques. Remplacement de l’isolation extérieure ou intérieure, rénovation de la toiture, renforcement de la dalle en sous-sol ou

encore pose de nouveaux vitrages doubles, voire triples, constituent autant de projets possibles à envisager. Dans un deuxième temps, opter pour des infrastructures énergétiques efficientes, telles que les pompes à chaleur, permet d’augmenter encore les performances de son bien. Enfin, le fait d’ajouter des dispositifs fonctionnant aux énergies renouvelables permet de devenir autonome, voire même d’alimenter le réseau en cas de surplus de production électrique.

«Dans tout projet, il s’agit aussi de considérer l’ancienneté du bâtiment, ajoute Thierry Heyd. Les ouvrages construits dans les années 1960 ne comportaient même pas d’isolation.

Alors que dès les années 1990, cette couche atteignait déjà une épaisseur de 10 cm.»

Actuellement, on estime qu’environ 1% du parc immobilier helvétique est rénové

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chaque année. Pour atteindre les objectifs fixés par la Stratégie énergétique 2050, il faudrait multiplier cette proportion par trois. D’où l’importance de rénover intelligemment et de s’orienter le plus possible vers des logements à la fois faibles consommateurs et producteurs d’énergie. A noter également, le fait que les matériaux swiss made sont compétitifs économiquement parlant. Trop souvent considérés comme étant particulièrement onéreux en raison de leur fabrication sur le sol helvétique, ils permettent en réalité de bénéficier de prix concurrentiels et d’excellentes qualités techniques, notamment en raison des normes suisses particulièrement exigeantes en matière de développement durable. Opter pour ces matériaux permet en outre de soutenir la croissance du tissu économique local.

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ECODIAG SA Brandreport 11

ECODIAG, premier label suisse d’éco diagnostic ECODIAG et le Premier LABEL SUISSE réservé à l’éco diagnostic du bâtiment (Electricité OIBT, Amiante, Plomb, Hap, Radon…), de la sécurité, de la protection de la santé et plus particulièrement de la réalisation de certificats énergétiques (CECB®, CECB+® et Bilan Thermique).

TEXTE AVENTRON

Nous attestons une conformité sur les diagnostics effectués en rapport aux règles cantonales.

QU’OFFRE LE CECB®?

C’est le Certificat Energétique Cantonal des Bâtiments officiel. Il permet d'établir

l'étiquette énergétique de votre maison et d'identifier comment diminuer vos consommations, l’efficacité de l’enveloppe du bâtiment et la quantité d’énergie nécessaire à un bâtiment utilisé de façon standard valable pour des bâtiments existants mais aussi pour les nouvelles

constructions. Il est obligatoire lors de la vente de votre bien immobilier dans certains cantons.

QU’OFFRE LE CECB+®?

C’est tout simplement le développement du CECB® simple. En plus de l'établissement d'un CECB® officiel, le CECB+® propose une liste concrète de mesures d’amélioration de l’efficacité énergétique. Il définit la priorisation des mesures et c’est une aide à la décision d’investissement nécessaire jusqu’à une amélioration maximale de la performance énergétique. Dans certains cantons, des subsides sont possibles dans le cadre d’investissement thermique et énergétique.

QUEL COÛT POUR UN CECB®?

Le prix de base ht d’un CECB® chez ECODIAG est de 450,00 frs. Ce prix peut varier en fonction du volume d’habitation (m3), du nombre d’entrées (pour les immeubles), de la situation géographique, ainsi que de la présence ou non de plans (plans et documents de transformation).

QUEL COÛT POUR UN CECB+®?

Le prix de base ht d’un CECB+® chez ECODIAG est de 1000,00 frs. Ce prix peut varier en fonction du volume d’habitation (m3), du nombre d’entrées (pour les immeubles), de la situation géographique, ainsi que de la présence ou non de plans

(plans d’origine et documents des transformations successives).

ECODIAG s’est spécialisé dans l’accompagnement et le diagnostic pour les clients exigeants et soucieux de respecter les règles d’éthique dans ce domaine. C’est aussi un conseil neutre et un soutien professionnalisé dans le choix des mesures de rénovation.

Depuis notre site internet ou lors de nos rencontres avec les entreprises (architectes, entreprises générales, particuliers, etc...), notre équipe intervient sur toute la Suisse Romande avec un devis depuis notre site internet ou lors de nos rencontres avec les entreprises (architectes, entreprises générales, particuliers, etc…). Notre équipe intervient sur toute la Suisse Romande avec un devis sous 24h et diagnostic possible en urgence sous 48h.

Chaque client peut intégrer nos services dans sa structure. Ainsi, il peut proposer le LABEL ECODIAG et apporter une garantie dans la prestation effectuée. C’est un gage de qualité et d’engagement avant, pendant et après les travaux lors des derniers contrôles.

Contact ECODIAG SA Rue de Lausanne 45 1110 Morges Info@ecodiag.ch www.ecodiag.ch Tél. +41 21 546 78 78

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12 Brandreport HES-SO

Quand les ingénieurs abordent la transition énergétique dans sa globalité Il y a 5 ans, les Hautes Ecoles d’Ingénierie (HEI) des cantons de Valais et du Vaud ont ouvert une filière en énergie et techniques environnementales. Avec son cursus de Bachelor, des offres de formation continue et ses instituts de Recherche appliquée & Développement (Ra&D), la HES-SO entend former des ingénieurs capables d’aborder la transition énergétique.

Explications de Pierre Pompili, coordinateur de cette nouvelle filière.

TEXTE LOUIS VINCENT

A l’heure où la transition énergétique confronte les domaines politiques, économiques et sociaux à de nouveaux défis, la réponse de la part du monde de la formation se doit d’être adaptée. D’où la volonté des HEI valaisannes et vaudoises de créer une filière en Energie et Technique Environnementale (ETE) avec une approche transversale, selon Pierre Pompili: «Nous devons répondre à de nouvelles problématiques. L’approche traditionnelle se limitait à de la conception, voire de l’optimisation.

Aujourd’hui nous allons beaucoup plus loin, en prenant également en compte l’intégration, l’exploitation et la gestion efficiente de solutions énergétiques. Nous estimons que la dernière étape de la création d’un concept

énergétique est d’anticiper le recyclage des installations, après leur cycle de vie.»

Le champ des compétences est donc très large pour les ingénieurs diplômés d’un Bachelor ETE. Outre les savoirs technologiques, il inclut la connaissance des bases légales et administratives liées aux installations de production, de stokage et de transport d’énergie. Une formation pointue qui demande des prérequis, comme un CFC dans les domaines apparentés à la mécanique, à l’électricité ou à l’informatique, ainsi qu’une maturité professionnelle technique, ou une maturité gymnasiale accompagnée d’une année de pratique professionnelle.

ENTRE PRATIQUE ET TRAVAIL DE TERRAIN Des exigences normales pour les HES qui ont toutes une forte orientation métier. La pratique est donc au cœur de la vision pédagogique, précise Pierre Pompili: «Il y a une part de savoir théorique, et une grande partie de savoir-faire pratique en laboratoire. Cette dernière atteint 70% des heures en 3ème année de Bachelor. Là, les étudiants travaillent sur les équipements industriels qu’ils vont retrouver dans le monde du travail.»

Un lien fort avec l’économie est d’ailleurs volontairement entretenu, afin de répondre concrètement aux attentes du marché: «Un comité composé de capitaines d’industries conseille la filière sur les objectifs des programmes de formation. Nous avons besoin de gens qui ont une vision des problématiques à moyen, voire long terme afin d’y répondre au mieux. Il faut aussi noter que les instituts Ra&D sont très souvent mandatés par des acteurs du marché. Ces projets de recherche nourrissent énormément la for-

mation. Finalement, les travaux de Bachelor sont très souvent réalisés en partenariat avec des entreprises. Les étudiants côtoient donc aussi le monde du travail.»

DES PERSPECTIVES CONCRÈTES Une telle polyvalence dans les compétences acquises permet aux diplômés – 61 en deux volées – de briguer plusieurs postes, dans le domaine privé mais aussi dans l’administration publique, comme le confirme Pierre Pompili: «L’approche pratique offre une grande employabilité. Dans le public, même une commune de 10'000 habitants va être confrontée à des questions de planification énergétique. Les villes vont énormément changer dans les années à venir. Il faut des ingénieurs prêts à porter ces changements.

Du côté du privé, tout le domaine tertiaire

est concerné. Dès qu’une société consomme beaucoup, la stratégie énergétique devient primordiale. L’optimisation permet de diminuer les coûts fixes. Une nécessité en Suisse pour être compétitifs.»

Le plus gros chamboulement vient d’une approche nouvelle au niveau énergétique, avec des consommateurs qui deviennent également des petits producteurs. Mutualiser les besoins, redistribuer ou stocker le courant par exemple sont des enjeux majeurs. Le coordinateur de la filière utilise d’ailleurs ses auditoires comme métaphore: «C’est très facile de donner un cours quand 200 étudiants écoutent, consomment le cours. Mais quand ils se mettent à parler et à produire du contenu, il faut de la coordination. C’est pareil pour les réseaux électriques de nos sociétés, et nous devons pouvoir le gérer.»

Brandreport aventron SA

Diversification dans les énergies renouvelables aventron SA est un producteur européen d’électricité verte avec des racines suisses possédant des centrales d’énergie renouvelable dans six pays et travaillant sur les trois technologies principales, c'est- à-dire le solaire photovoltaïque, l’éolien et l’hydraulique de petite taille.

TEXTE AVENTRON

À l’heure actuelle aventron possède et exploite un portefeuille d’énergies renouvelables de 376 MW dans six pays d’Europe.

Outre l’éolien (201 MW) et le photovoltaïque (88 MW), les petites centrales hydroélectriques représentent au total 87 MW. Sur cette base, aventron est le quatrième producteur d’énergie renouvelable Suisse, après Axpo, FMB et EOS Holding.

Chez aventron SA, la diversification entre différents pays et différentes technologies a provoqué un lissage de la production et une diminution importante du risque pour l’ensemble de notre portefeuille. Ainsi, notre chiffre d’affaires et notre rentabilité ont été diversifiés et stabilisés. Les variations météorologiques se compensent mutuellement, une période ensoleillée et sèche favorisant par exemple la production photovoltaïque tandis que la production hydraulique est réduite. Nous sommes également

peu sensibles aux variations de chaque pays en termes de réglementations et de tarifs de rachat pour l’électricité produite à partir d’énergies renouvelables.

Au cours des années à venir, nous allons continuer à acquérir et construire des centrales hydrauliques, éoliennes et photovoltaïques. Notre entreprise prévoit, d’ici 2020, l’établissement d’un portefeuille diversifié et équilibré d’énergies renouvelables avec une puissance de 500 MW. Cela correspond à une capacité de production de plus de 1 000 GWh. Nous choisissons soigneusement nos actifs et gérons l’ensemble du processus de M&A. Les économies d’échelle nous permettent déjà aujourd’hui de tirer partie des les synergies lors de l’exploitation des installations et de gérer efficacement notre entreprise, aussi bien d’un point de vue technique que commercial, grâce à des outils numériques de

gestion d’actifs et de portefeuille, et ainsi d’augmenter la disponibilité. Cela permet de diminuer le coût de revient de l’électricité pour notre portefeuille et contribue également à augmenter la compétitivité de l’énergie renouvelable.

Grâce à son modèle commercial, aventron SA offre aux investisseurs orientés vers le long terme une possibilité d’investissement intéressante dans les infrastructures énergétiques européennes et la protection du climat. Notre modèle commercial se distingue par son retour sur investissement attractif pour un risque réduit. Majoritairement garanti par des flux financiers planifiables et réguliers provenant des tarifs de rachat de l’électricité produite, un paiement annuel de dividendes et l’expansion de la valeur de notre entreprise est prévisible. C’est pour cela que nous intéressons nos actionnaires, parmi lesquels en majorité les trois électriciens suisses EBM (Genossenschaft Elektra Birseck), Energie Wasser Bern (ewb), et Stadtwerk Winterthur (SWW). www.aventron.com

Contact Haute Ecole d'Ingénierie de Sion Filière Energie et techniques environnementales 027 606 85 16 www.hevs.ch info@hevs.ch

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Énergie solaire 13

La Suisse investit dans le solaire Avec un énorme potentiel de croissance, l’énergie solaire séduit les investisseurs et propriétaires helvétiques dans de larges proportions. Une donne encourageante qui démontre une réelle prise de conscience écologique collective dans le pays. Le cadre légal récemment adopté permet en outre de suivre et motiver cet engouement positif.

TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

En Suisse comme en Europe, l’énergie solaire connaît un développement fulgurant.

Les centrales de production photovoltaïque se développent en effet à grande vitesse, alimentant ainsi le réseau en électricité d’origine renouvelable. Si l’énergie solaire était encore trop onéreuse pour doper les investissements lorsqu’elle apparaissait il y a une trentaine d’années, son prix s’avère des plus compétitifs aujourd’hui. Par exemple, depuis 2008, le prix des panneaux solaires a été divisé par quatre. Un argument économique de taille qui, conjugué aux atouts écologiques imbattables du solaire, en fait une énergie particulièrement prometteuse.

Une nouvelle donne que l’Allemagne, qui subventionne massivement le développement des nouvelles énergies renouvelables depuis les années 2000, a parfaitement saisie. En moins de quinze, le pays est en effet passé d’une capacité d’installations de moins de 10 GW à plus de 70 GW. Et en Suisse, le potentiel de croissance s’avère énorme. On peut en outre noter un intérêt grandissant chez les investisseurs, propriétaires et locataires. Et depuis cet été, les autorités politique suivent et encadrent ce fort engouement dans l’optique d’exploiter au mieux le potentiel prometteur

de l’énergie solaire. Adoptée cette année, la nouvelle législation relative à la transition énergétique favorise en effet le développement des énergies renouvelables afin de pouvoir se passer progressivement du nucléaire. Un objectif qui s’inscrit de manière globale dans la Stratégie énergétique 2050 portée par la Confédération.

TREMPLIN LÉGISLATIF Si l’énergie solaire et ses nombreux atouts et avantages s’avèrent prometteurs depuis de nombreuses années déjà, ce nouveau cadre légal a véritablement dopé les investissements dans le domaine du solaire. Toujours plus demandeurs, les particuliers, qu’ils soient propriétaires ou locataires, ainsi que les investisseurs franchissent désormais le cap en grand nombre. Un élan positif qui se traduit aujourd’hui par une prise de conscience écologique collective dans l’ensemble du pays.

Avec des efforts à fournir qui s’avèrent encore conséquents dans l’optique d’atteindre les différents objectifs durables de la Stratégie énergétique 2050, on peut déjà voir dans l’élan écologique actuel que la Suisse semble être sur la bonne voie.

Aujourd’hui, on peut d’ailleurs noter que 3 à 4% des besoins énergétiques du pays

sont couverts par le photovoltaïque. Une proportion qui peut sembler relativement faible aux yeux de certains mais qui s’avère en réalité des plus prometteuses si l’on considère le fait que la transition énergétique en est encore à ses débuts.

Les prévisions émises par les ingénieurs et spécialistes du développement durable s’accordent d’ailleurs sur le fait que la généralisation et le développement des énergies renouvelables vont suivre une progression exponentielle. Et pour l’instant, nous ne sommes qu’au début de la courbe. Dans certains cantons et villes qui s’avèrent particulièrement bons élèves en matière d’écologie et d’efficience énergétique – Genève et Yverdon notamment –, on sait par ailleurs que 6 à 7% des besoins énergétiques sont déjà couverts par le solaire.

POTENTIEL PROMETTEUR Si ces bonnes performances reflètent une situation des plus encourageantes, on doit également prendre en considération le fait que les infrastructures et installations solaires n’en sont qu’à leurs débuts. Les évolutions techniques qui devraient se concrétiser durant ces prochaines années vont en effet permettre de réaliser des progrès importants. Dans ce sens, on constate que des efforts soutenus et des solutions prometteuses apparaissent déjà, notamment en matière de stockage de l’énergie. En couplant les progrès technologiques à venir avec la démocratisation économique des infrastructures photovoltaïques, on voit en effet que le plein potentiel de l’énergie solaire reste encore à être exploité.

La Suisse bénéficierait d’ailleurs d’une autonomie énergétique si les toitures de

l’ensemble de son parc immobilier étaient recouvertes de panneaux solaires. Aujourd’hui, moins de 1% des toitures en sont

équipées. On voit donc que l’énergie solaire a encore une marge de progression énorme devant elle.

Prime Energy Cleantech La plateforme d’investissement dans le solaire Basée à Genève, la société Prime Energy Cleantech propose d’investir dans la construction de centrales photovoltaïques. Une approche intelligente qui permet de développer les infrastructures solaires par l’intermédiaire d’investisseurs privés et institutionnels qui contribuent ainsi au développement durable. Aujourd’hui, l’entreprise gère un parc solaire suisse et européen d’une puissance de près de 6 MW dont le rendement total avoisine les 15 GWh. Son objectif à court terme: atteindre une capacité de 100 MW. Le principe est le suivant: la société émet des obligations destinées à la fois aux clients privés et institutionnels. Accessibles par tranche de 10'000 francs, elles permettent aux investisseurs de contribuer directement au financement d’infrastructures énergétiques solaires et de percevoir un intérêt compris entre 3 à 4,5% durant une période de cinq à dix ans, selon le type d’engagement choisi. Et à l’issu de cette échéance, les investisseurs sont remboursés du capital investi au préalable. Un investissement qui s’avère en outre solide, n’étant pas soumis aux fluctuations du marché mais étant basé sur des infrastructures fixes.

Séduit par le savoir-faire et la qualité des infrastructures de production énergétique développées par l’entreprise, Bertrand Piccard n’a d’ailleurs pas hésité à se joindre au groupe en tant qu’ambassadeur. Une belle alliance qui traduit bien le professionnalisme et l’intérêt de la démarche menée par Prime Energy Cleantech. Suite à un succès grandissant, l’entreprise a en outre donné naissance à Prime Energy Technics, une entité dont le rôle consiste à assurer toutes les étapes techniques intervenant dans les projets d’installation et de pose des panneaux solaires. Le groupe bénéficie ainsi d’une structure interne permettant d’offrir aux investisseurs la palette de services complète comprenant l’ensemble des démarches à effectuer pour la construction d’installations photovoltaïques. Comptant déjà 25 collaborateurs, cette structure propose en outre ses services d’études et d’installations aux particuliers, institutions et entreprises, en plus des mandats liés au groupe dont elle est issue.

Et Prime Energy Technics veille également à élargir ses prestations en proposant notamment à ses clients l’installation de pompes à chaleurs ou encore l’utilisation de systèmes de pilotage des installations solaires. Des dispositifs qui permettent par exemple d’utiliser l’énergie produite pour faire tourner ses appareils électroménagers ou encore pour produire de l’eau chaude sanitaire.

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14 Stratégie Énergétique 2050

Il faut une vision pour une économie d’avenir en Suisse 197 Etats se sont retrouvés en novembre 2017 à la Conférence mondiale sur le climat qui se réunit tous les ans pour discuter de la mise en œuvre de l’Accord de Paris. Beaucoup de diplomatie et de patience sont nécessaires durant ces deux semaines de négociations. Mais cet engagement en vaut la peine et participer à de telles négociations est une expérience très enrichissante. Ce n’est pas tous les jours que des représentants du monde entier s’asseyent autour d’une table pour trouver des solutions à l’un des défis majeurs de l’humanité.

Cela est déjà un exploit en soi.

TEXTE CHRISTIAN ZEYER, DIRECTEUR DE SWISSCLEANTECH ET MEMBRE DE LA DÉLÉGATION SUISSE À LA CONFÉRENCE SUR LE CLIMAT À BONN.

Mais il est un fait que nous ne devons pas oublier: c’est au niveau local que le traité international sur le climat doit être mis en œuvre, ce qui implique de créer une nouvelle vision pour l’économie suisse. Cette vision doit montrer comment concilier changement climatique et développement économique. Avec l’adoption de la Stratégie énergétique 2050, la Suisse s’est déjà prononcée en faveur d’un approvisionnement en énergie propre et efficace. C’est une première étape importante dans la bonne direction.

UNE ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE RESPECTUEUSE DU CLIMAT OUVRE DES PERSPECTIVES L’une des mesures les plus importantes dans la lutte contre le changement climatique est la transformation de notre approvisionnement en énergie et de notre consommation énergétique pour ne plus avoir besoin des énergies fossiles. Les infrastructures – nos bâtiments et nos systèmes de transport – jouent ici un rôle primordial. Elles déterminent en effet tant la consommation d’énergie que la production énergétique.

Transformer ces infrastructures afin de les

rendre efficaces et ne plus avoir besoin des énergies fossiles est donc essentiel.

La Suisse dépend à l’heure actuelle à 70 pour cent des sources d’énergie fossiles pour sa fourniture en énergie. L’approvisionnement énergétique non fossile passe par la production d’électricité renouvelable. Remplacer les importations de pétrole par des importations d’électricité serait une possibilité. Mais cela reviendrait à remplacer une dépendance par une autre, ce qui n’est pas une solution durable.

POUR L’APPROVISIONNEMENT EN ÉNERGIE, LA SOLUTION RÉSIDE DANS UN MIX INTELLIGENT Pour notre pays, l’élément prometteur est un mix intelligent entre production en Suisse et importations. L’énergie hydraulique bien développée, très flexible, est l’une des forces de la Confédération. Elle complète parfaitement les nouvelles technologies, l’éolien, la biomasse et surtout le solaire, qui s’imposent de plus en plus.

L’enveloppe des bâtiments, productrice d’énergie, est le nouvel élément fondamental de l’approvisionnement en électricité de la Suisse. Les toits équipés de panneaux

Christian Zeyer solaires produisant de l’électricité sont déjà nombreux. Maintenant, le photovoltaïque en façade commence aussi à s’implanter. Ce concept présente un avantage intéressant: durant les six mois d’hiver, le rendement est nettement supérieur, la part de l’énergie solaire en est renforcée y compris durant cette période. Dans les installations conventionnelles, la production hivernale représentait 30 pour cent de l’énergie annuelle – avec des installations en façade, la production d’hiver peut monter jusqu’à 50 pour cent.

FAIRE PREUVE DE COURAGE POUR UNE NOUVELLE VISION D’AVENIR L’efficacité énergétique et l’électrification sont au cœur de l’approvisionnement en énergie du futur. Une pompe à chaleur peut par exemple chauffer un bâtiment avec quatre à cinq fois moins d’énergie. Si en même temps le bâtiment est bien isolé, la consommation peut être divisée par 10 – des solutions qui restent techniquement et économiquement faisables. Le tout associé à une meilleure régulation, les bâtiments deviennent plus confortables, plus sûrs et plus écologiques. Et enfin l’argent reste en Suisse et ne s’évapore pas à l’étranger.

Le secteur des transports aussi doit apporter sa contribution. Nous vivons actuellement

le crépuscule du moteur à combustion. Que l’énergie provienne de batteries ou de piles à combustible, la mobilité du futur sera en tous les cas électrique. Les véhicules électriques sont bien plus efficaces et bien plus simples à automatiser. Nous n’aurons probablement plus besoin à l’avenir de posséder une voiture car la mobilité sera commercialisée sous forme de service. Efficacité, simplicité et gain de temps.

Les objectifs de l’Accord de Paris sur le climat ne pourront être réalisés qu’avec des

innovations durables et un approvisionnement en énergie préservant le climat. Les possibilités techniques existent depuis longtemps. Au moyen de quelques réglementations simples mais efficaces, nous créerons les bases réalistes pour développer des investissements et de nouveaux business modèles. swisscleantech s’est fixé pour objectif dans les années à venir de réunir les pièces du puzzle et développer à partir de là une vision cohérente. Une vision pour une économie d’avenir en Suisse.

Brandreport Énergie-bois Suisse

Le bois-énergie, une pièce maîtresse de la transition énergétique La Suisse se trouve actuellement à un carrefour sur la thématique de la transition énergétique. La sortie progressive du nucléaire et des énergies fossiles représente le challenge de demain et revitalise la branche des énergies renouvelables qui se trouve être plus riche que l’on pourrait croire à première vue.

TEXTE JÉROMINE HABIGAND

L’ÉVOLUTION D’UNE RESSOURCE Le bois, la première des énergies renouvelables exploitée par l’Homme, est une ressource qui se prête toujours à l’innovation.

En Suisse, où les forêts constituent une grande partie du territoire, une exploitation réfléchie du bois peut avoir un impact conséquent sur le développement durable du pays. «Actuellement, 75% de l’énergie consommée en Suisse vient de l’étranger» explique Richard Golay, responsable de l’antenne romande d’Énergie-bois Suisse, «près de la moitié de la consommation d’énergie du pays est destinée au chauffage des bâtiments et de l’eau chaude sanitaire.Bien utilisé, le bois-énergie pourra jouer un grand rôle face au réchauffement climatique.» Énergie-bois Suisse est l’association faîtière de la filière bois-énergie. Elle joue un rôle de coordinateur et de conseiller entre les différents acteurs de la branche, que ce soit les Offices Fédéraux de l’Environnement et de l’Énergie avec qui elle travaille à la conception des ordonnances, les cantons, les entreprises ou encore les particuliers.

L’exploitation intensive et sauvage des forêts au dix-neuvième siècle et les conséquences parfois dramatiques qui en ont découlé (inondations et glissements de terrain) a forcé les autorités à réglementer les usages et à opter pour une gestion durable.

Depuis 1904 et l’application de la loi sur la forêt à toute la Suisse, ce sont des gardes forestiers assermentés qui gèrent l’exploitation forestière et en garantissent la protection.

«Ils définissent quel arbre il faut couper pour assurer la biodiversité et préservent

ainsi les fonctions principales de la forêt, qui sont de protéger contre les dangers naturels, d’abriter les plantes, de produire du bois et d’inviter à la détente.» ajoute M. Golay «Le bois est la deuxième source d’énergie renouvelable de Suisse après la force hydraulique.»

UN RÉSEAU DE CHAUFFAGE ÉCOLOGIQUE On peut distinguer trois types de combustible bois-énergie: les classiques bûches, les pellets et les plaquettes forestières. Si les deux premiers sont maintenant connus et utilisés du grand public, le troisième possède un potentiel qui mérite une attention plus particulière. En effet, si les pellets et les bûches sont surtout prévus pour des particuliers ou de relativement petites infrastructures, les plaquettes forestières, elles, sont généralement destinées à de plus grosses installations et poussent à une organisation plus collective du chauffage éco-responsable. Constituées des parties de l’arbre qui ne peuvent pas être utilisées en scierie, comme la cime et les grosses branches, elles sont utilisées pour faire fonctionner des réseaux de chauffage à distance. La combustion des plaquettes dans une centrale de chauffage permet ensuite de diffuser de l’eau chaude dans des stations qui peuvent chauffer des quartiers ou des villages entiers.

L’exemple le plus parlant est encore celui de la commune de la Brévine, la Petite Sibérie suisse, où les habitants ont opté pour cette solution de chauffage en créant une coopérative pour réaliser le projet qui a également bénéficié d’un soutien

Richard Golay Énergie-bois Suisse

financier cantonal. En plus de créer une énergie neutre en CO2, seul un petit pourcentage de mazout étant requis les jours de très grand froid, le réseau de chauffage à distance favorise l’économie locale, le bois utilisé provenant d’un rayon de moins 15km autour de la vallée.

«Depuis 2016, le bois-énergie représente plus de 10 % de l’énergie pour la chaleur consommée en Suisse. Pourtant sa part pourrait doubler d’ici 2030 tout en respectant la gestion écologique et durable des forêts, grâce notamment à l’amélioration de l’isolation des bâtiments» affirme M. Golay.

On l’aura compris, ce ne sont pas les techno-

logies qui manquent pour faciliter la transition énergétique de la Suisse, gardons simplement en tête que son succès ne se fera pas en bloc, mais plutôt en diversifiant l’usage de l’ensemble des énergies renouvelables.

Plus d’informations sous www.energie-bois.ch

ion t i d é 19 e

Le rendez-vous européen pour réussir la transition énergétique de nos territoires.

3 JOURS POUR COOPÉRER

LES RENDEZ-VOUS TOUT PUBLIC

13 conférences pour poser les grands enjeux

RENCONTRE EXCLUSIVE

LE « OFF » DES ASSISES

Avec Bertrand PICCARD, autour de la projection de son film « Solar Impulse ».

Plus de 80 événements originaux autour de la transition énergétique, dans tout le Grand Genève, du 18 janvier au 6 mars.

actuels de la transition énergétique.

Plus de 110 ateliers, 250 intervenants provenant de toute l’Europe.

6 visites de sites remarquables.

Présence de Doris LEUTHARD, Conseillère fédérale suisse, Cheffe du Département fédéral de l’environnement, des transports et de l’énergie, Nicolas HULOT, Ministre français de la Transition écologique et solidaire et Cyril DION, réalisateur du film « Demain ».

Programme complet et inscription sur assises-energie.net

Entrée libre, mardi 30 janvier à 20 h 30 au Centre International de Conférences Genève (CICG).

Programme complet sur www.grand-geneve.org

UN SUP P LÉMENT THÉMATIQUE DE S MART MEDIA

16 Brandreport energo

Propriétaires et locataires, tous gagnants avec l’optimisation énergétique Pour les propriétaires de bâtiments locatifs, les conflits avec les locataires au sujet de la dépense d’énergie sont fréquents. Il y a pourtant un grand potentiel d’économie énergétique dans les bâtiments, et ce sans investissement. energo, le centre de compétences pour l’efficacité énergétique dans le bâtiment, vient de mettre en place un programme s’intitulant energoCO2 afin d’optimiser l’exploitation des bâtiments tout en valorisant financièrement la réduction des émission de CO2 et permettant ainsi d’avantager à la fois les propriétaires et les locataires.

TEXTE JÉROMINE HABIGAND

LE PROGRAMME ENERGOCO 2 Créer un modèle financier permettant aux propriétaires de bâtiments locatifs de maximiser le potentiel énergétique de leur bien et aux locataires de vivre dans un confort optimal tout en payant moins, voici le pari d’energo. «Il y a beaucoup d’économies énergétiques et financières à faire dans les bâtiments locatifs.» nous confie Joël Lazarus, responsable Suisse Romande et Tessin d’energo, «L’efficacité totale ne dépend pas seulement de

Joël Lazarus responsable Suisse Romande et Tessin energo l’installation en elle-même, mais aussi et surtout de son utilisation.» Le centre, soutenu par l’OFEN et certifié par l’OFEV dans le cadre de son nouveau programme, propose un service de conseil spécialisé sur l’exploitation optimale des bâtiments, un suivi individuel d’optimisation du bâtiment sur 5 ans ainsi qu’un coaching des exploitants. Des logiciels spécialisés permettent de faire apparaitre les problématiques dans l’utilisation du chauffage ou de la ventilation et d’amener les premières modifications d’exploitation.

«L’optimisation est une démarche très rentable car elle permet à elle seule une économie d’énergie de 10 à 20 % par an, ce qui n’est pas négligeable!» ajoute M.Lazarus. Le programme, facturé à 30-CHF par appartement comme prime de base, propose le reste de la rémunération aux résultats grâce à la vente des négawatt heures engendrés, c’est-à-dire directement

à l’énergie économisée. Il permet de ce fait au locataire, qui est tributaire des dépenses énergétiques du bâtiment entier, de faire une économie à long terme sur ses charges.

«La réduction des dépenses peut faire gagner à une famille à terme entre 300 et 400-CHF par an sans aller sous le seuil de confort médian» explique M.Lazarus. Le propriétaire quant à lui perçoit le revenu de la valorisation du CO2 à hauteur de 70.CHF par tonne de CO2 économisé, ce qui rend l’investissement de départ quasi nul.

POUR LES BÂTIMENTS NEUFS ET ANCIENS Une optimisation est possible pour les bâtiments neuf aussi bien que pour les bâtiments anciens. En effet, même les constructions étiquetées classe A ont souvent un grand décalage de performance entre la valeur prévue et la valeur atteinte.

Ce décalage est principalement dû à la

mauvaise programmation des fonctions de chauffage et de ventilation. Même sur des réglages économiques par défaut, l’individualité de chaque structure mène à des pertes. «Il faut comprendre chaque installation et ses besoins propres.» affirme M.Lazarus, «La coordination entre les différents corps de métiers du bâtiment joue beaucoup sur le finalité de son efficience énergétique.» Il ne suffit donc pas d’avoir un immeuble de classe A, il faut aussi savoir l’exploiter correctement.

La Suisse s’implique activement dans la thématique de l’efficience énergétique et de nombreuses initiatives sont créées afin de rendre l’optimisation des bâtiments attractive mais aussi lucrative pour les propriétaires. Parmi elles, l’association Swissesco, dont energo est membre fondateur, a pour but d’accompagner les propriétaires dans leurs démarches et de promouvoir les contrats à la performance énergétique

comme celui que propose energo. Les mesures d’optimisation des installations dans les constructions sont donc un point clé de leur efficience et ont un impact direct sur leur coût énergétique, mais des gestes du quotidien permettent à tout un chacun d’apporter sa pierre à l’édifice. Ne pas placer de meubles devant les radiateurs, ouvrir les stores quand le soleil éclaire la façade et les fermer la nuit ou même penser à fermer la porte d’entrée de son immeuble sont déjà des mesures d’optimisation à portée de tous. www.energo.ch

Publireportage Eger Energy SA

Eger Energy SA s’engage pour l’avenir Même si on ne les voit pas toujours, les rayons du soleil inondent la Terre chaque jour, inépuisable et propre, cette énergie devient électricité grâce au photovoltaïque. Bien au-delà de la simple conviction écologique, la pose de panneaux solaires apporte la garantie d’une certaine indépendance énergétique, d’un investissement intelligent et durable.

TEXTE JORAM VUILLE

Depuis 2008, Monsieur David Graham, met au service de ses clients l’expérience unique d’un spécialiste en conseils sur les énergies renouvelables. Eger Energy SA, sa société bénéficie d’un savoir-faire qui lui permet de définir avec précision les besoins spécifiques de chacun en se basant sur les résultats d’une étude comparative permettant d’accroître les performances et l’efficience de toutes les installations énergétique des bâtiments.

Une première étape qui se fait à partir des informations récoltées par des ingénieurs et qui permet de proposer aux clients une étude personnalisée permettant de définir quelles sont les modifications à apporter et comment des solutions plus écologiques peuvent être privilégiées, en choisissant par exemple d’ajouter des systèmes propices à produire de l’énergie sur le toit tels que les panneaux thermiques pour avoir de l’eau chaude et les photovoltaïques créant de l’électricité et les pompes à chaleur en remplaçant des anciens systèmes de chauffage utilisant l’énergie fossile.

Suite à ces recommandations, Eger Energy SA se charge entièrement de tout le suivi des demandes de subventions et des autorisations nécessaires auprès de la commune et du canton. Un gain de temps et de stress non négligeable quand on sait que ce type de démarches deviennent de plus en plus compliquées.

Une fois l’entier des travaux d’installation réalisés, une équipe de spécialistes fera la démonstration du nouveau système et donnera les explications nécessaires à leur bon usage, sans vous soucier d’autre chose que d’économiser sur votre facture

en électricité ou chauffage, Eger Energy SA assurant la maintenance des panneaux par le biais d’un système de surveillance en ligne qui informe en temps réel sur tout dysfonctionnement des panneaux photovoltaïques, mais aussi de la pompe à chaleur pour le chauffage en utilisant un système révolutionnaire de gestion d’énergie dans l’habitat.

S’adressant aux clients privés et industriels, aux agriculteurs, mais aussi aux collectivités publiques ainsi qu’à tous les acteurs de la branche immobilière (architectes, régies, entreprises générales), EGER ENERGY SA a réalisé plus de 200 projets allant

de la maison individuelle de 10 m2 à la centrale photovoltaïque de plus de 2'000 m2. Ces projets sont consultables sur notre site internet eger-energy.ch Eger Energy SA s’engage pour l’avenir en ayant l’objectif de rendre le photovoltaïque accessible à tous, avec des installations qui permettent d’obtenir des maisons positives en énergies ce qui signifie non seulement des économies d’argent, mais également un environnement mieux préservé et le confort de vivre de sa propre énergie.

Nous croyons en notre responsabilité et nous offrons la possibilité d’avoir un environnement plus propre, plus sain et plus

équitable, tout en réduisant votre facture et votre impact sur l’environnement et en vous simplifiant la vie.

Toutes ces études sont totalement gratuites alors n’hésitez pas demandez votre étude personnalisée et gratuite.

Pour plus d'informations: www.eger-energy.ch

UN SUP P LÉMENT THÉMATIQUE DE S MART MEDIA

Fixit AG Brandreport 17

Des économies de chauffage Les chapes fluides à base de sulfate de calcium à structure dense favorisent le transfert thermique du système de chauffage au sol. Deux maisons familiales largement comparables entre elles montrent pour la première fois que les économies d'énergie et de chauffage sont étonnamment importantes par rapport à la solution de la chape de ciment.

Je savais que la chape fluide à base de sulfate de calcium avait d'excellentes propriétés et c'est pour cette raison que j'ai délibérément choisi ce matériau. Je suis toutefois agréablement surpris que l'influence sur les coûts de chauffage soit si importante.

TEXTE FIXIT AG

Ceux qui construisent une maison ont d'autres soucis plus importants que de s'occuper du sous-plancher, appelé aujourd'hui chape. Après tout, il ne s'agit que d'une couche de quelques centimètres d'épaisseur dans laquelle les conduites de chauffage passent et qu'on ne peut même pas voir après la pose du plancher. Ce peu d'intérêt signifie généralement que les propriétaires optent pour la solution la plus rentable. Le fait qu'avec cette dernière solution ils perdent de l'argent après seulement quelques années, ils ne le remarquent pas, car il n'existe pas de possibilités directes de comparaison au niveau du confort.

DE NOMBREUX AVANTAGES Certes, il faut un peu de connaissances spécialisées ou d'expérience dans le bâtiment pour s'impliquer activement et être impliqué dans le choix de la chape. En tant que maçon, Francesco Pagliarulo savait cependant que la chape fluide à base de sulfate de calcium (CAF) présentait de nombreux avantages par rapport à la chape en ciment classique. Tout d'abord pour les grandes surfaces, la chape constituée se compose d'un ciment spécial et de sable fin avec un très haut pouvoir de rendement de pose parce qu'elle est fluide et auto-compactante.

Mais elle présente aussi des avantages pour les petits bâtiments. Lors de la construction de quatre maisons individuelles à Schaan, le maître d'ouvrage a donc insisté pour que

Francesco Pagliarulo, Schaan sa maison soit bâtie sur une CAF avec la technologie Evo, ce qui permet la pose du plancher plus rapidement. Il a donc dû en être un peu plus de sa poche, car le Fixit 830 evo coûte en moyenne quatre francs de plus au mètre carré que la chape en ciment, ce qui lui a permis cependant d'économiser une hauteur utile non négligeable en raison de l'épaisseur minime de la couche.

De plus, il savait qu'il allait éviter bien des ennuis à l'avenir. En effet, la grande stabilité structurelle de la CAF et de la résistance à la déformation qui en résulte préviennent de manière fiable des tassements, fissures qui se produisent toujours dans les chapes de ciment et qui entraînent des réparations et des conséquences pécuniaires. Francesco Pagliarulo savait également que la haute fluidité de la CAF permettait une répartition beaucoup plus homogène, ce qui permettait d'enfermer entièrement les conduites de chauffage. Cette propriété est très importante pour le transfert de la chaleur, car les bulles d'air ont un fort pouvoir isolant et réduisent ainsi la vitesse de chauffage.

UN GAIN FINANCIER ET ÉCOLOGIQUE Cependant Francesco Pagliarulo fut étonné quand il sut combien de gaz naturel son voisin avait brûlé après le premier hiver pour une maison de même taille avec une exposition comparable. Tous deux occupent les deux maisons extérieures de la rangée des maisons individuelles contiguës, chacune

faisant 148 mètres carrés de surface habitable chauffée avec une conception isolante identique et une même surface vitrée. "Bien que nous ayons tendance à beaucoup chauffer, ma femme étant plutôt frileuse, nous avons consommé vingt pour cent de gaz naturel en moins que notre voisin", continue-t-il à s'étonner. Si l'on considère le seul aspect financier, les coûts supplémentaires de la CAF sont amortis après un peu plus de deux ans. C'est un exemple parfait de l'importance qu'il y a à prendre en compte l'ensemble du cycle de vie. Les matériaux à faibles coûts de production sont naturellement attractifs au moment de l'investissement, mais perdent rapidement cet avantage lorsque les coûts de fonctionnement sont élevés. Mais au-delà de l'aspect purement financier, les aspects écologiques du Fixit 830 evo sont particulièrement importants.

En l'absence de mesures supplémentaires telles qu'une meilleure isolation thermique ou une température volontairement moins élevée, vingt pour cent d'énergie de chauffage peuvent être économisés, l'installation d'une chape CAF concurrence considérablement la chape en ciment «moins onéreuse», surtout dans le contexte actuel du débat sur l'énergie. De plus, la CAF est nettement supérieure à la chape en ciment, en

Les quatre maisons individuelles contiguës en décroché.

La consommation énergétique des deux maisons diffère de vingt pour cent en raison des différents matériaux constituant la chape dans laquelle le chauffage par le sol est intégré.

termes d'émission de CO2 et d'énergie grise en raison de sa forte proportion de gypse provenant de sources régionales.

UNE ÉCONOMIE ÉTONNAMMENT IMPORTANTE Pour Fixit AG, fournisseur de la chape fluide, les résultats de Schann ont été également surprenants quant à leurs proportions, même si l'entreprise était déjà consciente des avantages de la CAF à la suite d'une enquête antérieure de l'Empa. Lors de ces essais, les deux chapes ont été examinées en fonction de la vitesse de l'élévation de température au sol et dans la pièce ainsi qu'avec des images infrarouges toutes les demi-heures. Les résultats ont été clairement en faveur de la CAF et montraient également à l'aide des images infrarouges que la propagation de la chaleur est beaucoup plus rapide. Cependant, il est surprenant que la consommation d'énergie varie autant. De toute évidence, la structure dense de la CAF semble avoir eu un effet beaucoup plus marqué que prévu. Bien sûr, les deux maisons de Schaan ne sont pas absolument identiques et leurs habitants ne se comportent pas de la même manière à tous les égards, mais la différence de consommation d'énergie est d'un

ordre de grandeur qui peut être considéré comme extrêmement pertinent d'un point de vue économique et écologique. Cela vaut donc la peine d'être également attentif à la nature de cet élément de construction invisible qu'est la chape et de ne pas se fier uniquement à la solution apparemment la plus avantageuse.

Fixit AG Fixit AG exploite cinq usines spécialisées dans toute la Suisse, où elle fabrique plus de 540 produits sur 13 lignes de production différentes. La gamme de produits comprend le mortier de maçonnerie, les enduits de base, les enduits intérieurs et blancs, les produits de restauration et de rénovation, les spatules et adhésifs, le béton sec, les systèmes de plancher et les systèmes composites d'isolation thermique.

La chape fluide à base de sulfate de calcium a juste besoin d'être injectée et répartie avec la barre de répartition, après quoi elle se répand automatiquement et se compacte. Ce qui signifie qu'il est possible d'obtenir des rendements journaliers allant jusqu' à 1'500 mètres carrés sans effort physique important.

La structure fait toute la différence en matière de répartition de la chaleur: en haut la chape fluide à base de sulfate de calcium, qui entoure les conduites de chauffage, et en bas une chape poreuse en ciment.

UN SUP P LÉMENT THÉMATIQUE DE S MART MEDIA

18 Transition énergétique

Changer ses habitudes?

Et si la Suisse n’était pas encore prête...

Si le peuple suisse a plébiscité la stratégie énergétique 2050, une transition efficiente ne pourra se faire sans une réelle vision globale des problématiques environnementales, mais aussi financières, industrielle et législative. La hausse des aides financières fédérales contre le gaspillage énergétique des bâtiments va dans ce sens, mais ne nous méprenons pas, la Suisse ne semble pas encore totalement prête a effectuer un changement en profondeur de ses habitudes.

TEXTE JORAM VUILLE

En effet, la réalité est bien moins enthousiaste que les urnes, mais pourrait-il en être autrement alors que nous parlons de changer radicalement nos façons de produire, conserver et utiliser les énergies et que deux visions s’opposent? D’un côté, ceux qui voudraient que cela se fasse en un temps record et de l’autre ceux qui pensent que rien ne presse vraiment… mais comme souvent la réalité se trouve certainement au milieu, dans une optique à moyen terme, sur un horizon 2030-2035. Tout en commençant à s’interroger dès maintenant sur un changement réaliste, misant non seulement sur des énergies propres, mais également stockables comme nous le fait remarquer Monsieur Serge Colle, spécialiste dans le domaine de l’énergie. «On réfléchit à des solutions comme le solaire ou l’éolien qui sont des énergies de pointe et non en ruban, or si l’on voulait utiliser intelligemment ses énergies il faudrait pouvoir les stocker. Les technologies existent, mais les batteries sont polluantes et l’hydrogène peu utilisé. Alors on stocke peu, il est si facile de se ravitailler à l’étranger…».

Un approvisionnement à l’étranger qui pose problème à bien des niveaux et est accru par les coûts de production de l’électricité hydraulique qui sont supérieurs au prix à l’importation d’énergie nucléaire. Une

hypocrisie qui reflète bien l’état de conscience d’une majorité de la population, tout le monde sait, mais personne n’agit vraiment.

On ne fait que déplacer le problème pour ne plus le voir. Personne ne veut prendre la responsabilité de s’engager dans une voie comportant non pas des risques, mais des incertitudes en termes de rentabilité, de coût et de contraintes administratives. Le statu quo ayant pour lui l’avantage d’être prévisible, pour innover il faut oser, il faut accepter de passer par cette phase d’exploration.

Des efforts qui doivent pourtant venir de toutes parts si l’on veut réellement influencer les choses. En ce sens l’augmentation des aides financières pour financer les rénovations est une excellente nouvelle, en effet presque la moitié de la consommation totale d’énergie en Suisse est engloutie dans le domaine du bâtiment, également gros émetteur de CO2. Isolation, pompe à chaleur, panneaux solaires, ce sont des dizaines de milliers de francs que peuvent recevoir propriétaires, entreprise ou particuliers dans le but de réduire la facture énergétique à l’échelle nationale. Financés par la fameuse taxe fédérale sur le CO2, ou quand le pollueur devient le financier du changement et bien plus encore puisque si l’on se réfère à la conseillère d’État vaudoise Jacqueline de Quattro qui s’exprimait au

micro de la RTS, pour chaque franc versé, on estime que 5 à 6 autres francs sont investis. Ce qui signifie pour le canton de Vaud que les 32 millions engagés en 2017 ont généré des retombées économiques d’au moins 160 millions. Mais attention quand même, comme le souligne Monsieur Serge Colle «La transition énergétique ne pourra pas se faire si elle est conduite de façon extrémiste, il faut faire un état des lieux, étudier les propositions, les solutions et si un changement peut se faire alors il faut le faire. Mais il ne faut pas changer pour changer, juste pour se donner bonne conscience alors que l’on sait que la technologie choisie n’est pas la bonne.» Les choses doivent donc se faire en toute connaissance de cause, sans précipitations. Il y a donc fort à parier que la Suisse réussisse sa

mue énergétique, mais il ne faut pas non plus trop attendre, le temps de la réflexion s’éloigne et il est venu le temps d’agir.

Et s’il n’est pas possible de changer de mode de production en quelques années, il n’y a pas besoin de beaucoup de temps pour changer ses habitudes de consommation, surtout que des gestes très simples suffisent.

Petite piqûre de rappel: Éteignez télévision, ordinateur et autres appareils électroniques. La plupart du temps tous ces appareils restent en veille, consommant de l’électricité sans que l’on s’en aperçoive et bien entendu sans que cela soit utile. Une simple pression sur le bouton, un clic, cela suffit. Et ne pensez pas que cela soit inutile, pour la France la consommation des appareils en veille représenterait la production d’un réacteur nucléaire.

Privilégiez la douche au bain, et même s’il est très agréable de se plonger dans un bain chaud en hiver il est plus important encore d’éviter de gaspiller l’eau en évitant tout particulièrement la surconsommation d’eau potable. On prendra aussi garde d’arrêter le robinet lorsque l’on se lave les dents.

Laissez refroidir les aliments avant de les mettre au réfrigérateur, tout d’abord pour éviter que la chaleur dégagée réchauffe le réfrigérateur et ensuite pour conserver la saveur de vos aliments. L’écologie peut également être agréable pour votre palais.

Toujours dans la cuisine, mettez un couvercle sur vos casseroles lorsque vous faites bouillir de l’eau, vous gagnerez ainsi du temps et gaspillerez trois fois moins d’énergie, autre astuce: utilisez votre bouilloire pour chauffer l’eau des pâtes.

C’est l’hiver, on apprécie de rentrer dans une maison bien chauffée… mais pas à plus de 19 degrés, cela suffit largement. Et si vous n’êtes pas frileux, n’hésitez pas à baisser la température de 1 degré, vous ne sentirez pas la différence et l’économie sera bien là.

Voici quelques petits gestes pour vous, pour nous, mais qui permettent une grande économie pour la planète. Néanmoins cela ne doit pas nous faire oublier que les réelles économies sont à faire dans le domaine du bâtiment et des transports, et comme nous le faisait remarquer notre expert «Il faut aussi être réaliste et même si chacun à son échelle peut être acteur du changement, c’est avant tout aux grandes sociétés de donner l’exemple, l’impulsion. Elles en ont largement les moyens, surtout lorsqu’il s’agit en fait d’investissements rentables à moyen terme… mais pour cela il faudrait qu’elles soient un peu moins dans le marketing, l’image et plus dans le concret, qu’elles fassent les choses, qu’elles osent. C’est n’est pas toujours aux petits de faire l’effort.»

Brandreport NEXANS SUISSE SA

Câbles haute tension et en énergies renouvelables Nexans Suisse SA produit des câbles énergie en Suisse, dans son usine de Cortaillod depuis 1879. Grâce à cette longue expérience Nexans a été cité à maintes reprises comme leader mondial des câbles haute tension. Cela a permis de remporter des projets clé en main pour équiper en 400 kV des centrales de pompage-turbinage comme Nant-de-Drance (VS) et les relier au réseau électrique suisse.

TEXTE NEXANS SUISSE SA

Dans un autre domaine de production des énergies renouvelables, Nexans Suisse produit également depuis des années les câbles SIWO-KUL pour le câblage d’éoliennes pour des leaders du domaine. Grâce à leur robustesse, leur flexibilité à toute épreuve et leur résistance aux températures élevées, ces conducteurs isolés avec du silicone sont idéaux pour ces applications exigeantes.

Finalement en ce qui concerne les câbles pour les bâtiments, Nexans Suisse a aussi décidé de remplacer ses câbles d’installation PVC par une version sans halogène ainsi, en cas d’incendie, les risques causés par les gaz toxiques et corrosifs engendrés par la combustion des câbles PVC sont éliminés.

Nexans en bref Nexans Suisse SA (plus de 350 personnes) est une entreprise du Groupe Nexans et propose des prestations allant de la fourniture du câble seul à la réalisation de projets d’énergie et de télécommunications complexes clés en main, y compris les travaux d’ingénierie et de génie civil, ainsi que l’installation et la maintenance. www.nexans.ch

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Cipag: 90 ans d’expérience

Une nouvelle gamme de chauffe-eau à haute efficacité

En 1930, deux ingénieurs lançaient le premier chauffe-eau à gaz sur le marché helvétique.

Depuis, Cipag n’a cessé d’innover pour devenir le fabricant leader de chauffe-eau en inox en Suisse. Aujourd’hui tournée vers un avenir durable, l’entreprise a élargi sa gamme avec des installations complètes de chauffage et de production d’eau chaude.

Nouvelle solution éco-performante Pour anticiper la règlementation sur les Etiquettes Energétiques (ErP), qui entrera en vigueur le 26 septembre 2017, Cipag s’est associé avec des spécialistes, pionniers en Europe du chauffe-eau à haute efficacité énergétique répondant aux nouvelles normes. Cette gamme inédite certifiée a l’avantage de réduire les déperditions de chaleur et les dépenses d’énergie.

Technologie de pointe européenne et qualité suisse; l’assemblage final reste à Puidoux (VD) où l’adaptation des puissances de chauffe pourra être réalisée selon vos besoins.

Une adresse, un interlocuteur Chez Cipag, vous trouverez tout ce dont vous avez besoin sous le même toit. Pompes à chaleur, chaudières à condensation gaz ou mazout, panneaux solaires et chauffe-eau vous permettent de composer une installation complète en bénéficiant des conseils d’un seul interlocuteur.

Cipag conçoit et réalise également des réservoirs et appareils thermiques «sur mesure» en acier inoxydable et en acier noir. Ajustés à la demande et aux besoins spécifiques du marché, ils s’adaptent à tous types de chauffage et applications dans le logement et l’industrie.

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ENSEMBLE. CONSTRUIRE. L’AVENIR ÉNERGÉTIQUE. ENSEMBLE Plus de vingt services industriels suisses et entreprises régionales de gestion de l’énergie, des eaux usées, des déchets et des services multimédia ont créé l’alliance stratégique Swisspower.

CONSTRUIRE Les services industriels œuvrent activement au remaniement du système énergétique au niveau local. Ils conçoivent et mettent en place des prestations permettant d’augmenter la part des énergies renouvelables et d’améliorer l’efficacité énergétique.

L’AVENIR ÉNERGÉTIQUE Dans leur Masterplan « L'énergie du futur», les services industriels engagés dans Swisspower ont défini leur stratégie pour approvisionner la Suisse en énergie de manière écologique et fiable.

Ensemble, nous voulons élaborer les meilleures solutions pour un approvisionnement énergétique d’avenir.

Nous sommes guidés par la vision d’un futur énergétique pérenne et durable répondant à tous vos besoins liés à l’énergie.

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Les services industriels de votre région engagés dans Swisspower:

Publireportage: Mobilité au gaz

Les voitures au gaz naturel sont plus propres, économiques et sûres!

A l’heure où les médias commentent les suites judiciaires du scandale des tests de pollution volontairement faussés par de nombreux constructeurs de voitures, la pollution des véhicules à moteur à essence et diesel par les émanations nocives (CO2, NOx et particules fines) pour notre air et notre environnement vient se placer au centre des préoccupations des milieux politiques et écologiques de notre pays. En effet, début décembre 2017, le Conseil fédéral adopté le message sur la révision totale de la Loi sur le CO2 pour la période 2021-2030, en application de l’accord de Paris sur le climat que la Suisse a ratifié. Une baisse de 30% des émissions de gaz à effet de serre est prévue d’ici 2030. De même, il est prévu de diminuer progressivement les émissions de CO2 des voitures neuves.

Du coup, les voitures à propulsion au gaz naturel CNG se retrouvent sous les projecteurs de l’actualité et intéressent tout le monde: les politiciens, les grandes entreprises et les PME, les techniciens R&D des fabricants d’automobiles, les garagistes et, bien sûr, les clients privés.

Le saviez-vous? (chiffres pour la Suisse, 2017)

Combustion: gaz compressé; on parle de CNG (Compressed Natural Gaz) – à ne pas confondre avec le GPL (Gaz de pétrole liquéfié) Nombre de voitures à gaz en circulation: plus de 12’000

Faut-il encore le rappeler: les voitures à propulsion au gaz naturel existent depuis plus de 20 ans, équipées de façon moderne et efficace.

Nombre de voitures à gaz vendues par année: plus de 1’000

Aujourd’hui, leur avenir devient très prometteur!

Nombre de modèles disponibles: 22 (tourisme) ; 20 (utilitaires) Nouveaux modèles lancés en 2017: cinq (Audi A4, Audi A5, Seat Ibiza, VW Polo et Opel Astra)

Voitures au gaz naturel: une belle carte à jouer!

1er SUV au CNG en 2018: on annonce le 1er SUV au gaz naturel (Seat Arona)

Voitures avec des moteurs fonctionnant à l’essence ou au diesel, voitures hybrides rechargeables, voitures électriques, voitures au gaz naturel CNG: jamais l’automobiliste n’a eu un choix aussi large de types de propulsion pour la voiture neuve qu’il envisage d’acheter!

Bien sûr, chaque fabricant met en avant les avantages du système de propulsion qu’il veut promouvoir auprès de ses clients. Par les temps qui courent, les moteurs diesel n’ont plus la cote à cause des émanations de particules fines, et les moteurs à essence subissent les effets néfastes des tests de pollution manipulés et révélés cette année. Les voitures électriques ont certes l’avantage de ne pas polluer de manière directe, mais peu de gens s’interrogent sur la quantité d’électricité totale qui sera nécessaire si le parc de voitures électriques vient à s’élargir et, surtout, comment on va produire tout ce courant électrique alors que la Suisse va fermer ses centrales nucléaires. Et l’on s’interroge encore moins sur la quantité disponible des matières premières qui sont nécessaires à la fabrication des batteries électriques.

Nombre de stations de remplissage: plus de 145 (soit une tous les 15 km).

Situation: la majorité des stations se situe sur le plateau et dans les zones à forte densité de population (agglomérations) Nouvelles stations en 2018: trois stations seront ouvertes en Suisse romande Carburant CNG (composition): 90% de gaz naturel et 10% de biogaz (qui est produit de manière renouvelable) Production: le biogaz est produit principalement dans les STEP ou les compostières avec des matières organiques ou végétales.

Dans ce contexte d’un marché automobile très chahuté, les voitures propulsées au gaz naturel (CNG) ont une belle carte à jouer: elles sont propres, économiques par la quantité de combustible consommé aux 100 km, globalement avantageuses (en tenant compte du prix du carburant et du rabais octroyé sur la taxe voiture et la RC), et désormais dotées de moteurs tout à fait performants. Même si le fait de changer d’habitudes s’agissant de sa voiture privée n’est pas courant en Suisse, pourquoi ne vous intéresseriez-vous pas à une voiture à gaz?

Livraison à la pompe: exclusivement par conduire souterraine Avantages du combustible «gaz naturel»: le gaz naturel émet environ 25% de CO2 en moins que l’essence, mais avec 22% de biogaz cela réduit à 40% les émissions de CO2. Aussi: 85% de NOx en moins. Et pratiquement pas de particules fines.

(Source: Gaznat)

Rendez-vous au Salon de l’Auto de Genève 2018: venez y découvrir tous les modèles fonctionnant au gaz CNG des marques Audi (dont la nouvelle A4 G-Tron), VW, Seat, Opel, Fiat, et bien d’autres encore!

Philippe Petitpierre

Maciej Tyblewski

Mme Joëlle Bertoncini

Président de Holdigaz SA

New Mobility Manager, AMAG, Schinznach-Bad

Conductrice au gaz naturel/biogaz, Lausanne

La mobilité au gaz naturel/biogaz: une solution efficace contribuant à l’atteinte des objectifs de la transition énergétique...

«L’année 2018 sera celle des voitures à gaz!»

«Je suis une fan des voitures au gaz!»

Si l’on se place dans la perspective de l’an 2035, première étape vers la transition énergétique 2050, qui devrait voir une diminution importante de la consommation d’énergie non renouvelable, couplée à une diminution proportionnelle des rejets de gaz à effets de serre, le recours au gaz naturel/biogaz, notamment pour la mobilité, sera une réponse appropriée pour l’atteinte de ces premiers objectifs.

Responsable des marques de voitures vendues par AMAG et dotées de moteurs à propulsions alternatives (gaz, hybride et électrique), M.Tyblewski a pour job «d’informer les vendeurs sur les modèles à gaz naturel. A ce jour, nous avons 16 modèles à combustion à gaz: 3 pour Audi, 6 pour VW, 5 pour Seat et 3 pour Skoda!». Selon lui, actuellement, les médias parlent beaucoup des voitures électriques et pas assez des voitures à gaz, dont les avantages sont souvent oubliés.

Enthousiaste, Mme Bertoncini explique: «Je roule au gaz depuis six ans. Ma première voiture à propulsion à gaz était une Fiat Multipla et j’en étais très contente. Et depuis février 2017, je roule avec une Fiat 500L qui est aussi au gaz, et j’en suis très satisfaite: elle tire bien, elle est agréable à rouler, l’habitacle est confortable, et mes deux options (toit panoramique et petite machine à café) sont deux «plus» que j’apprécie vraiment! Bref, elle est super!».

En effet, si l’on sait que le passage d’une flotte de véhicules “conventionnels” fonctionnant à l’essence ou au diesel vers une flotte utilisant du gaz naturel/biogaz comme carburant, n’entraîne ni changement culturel dans l’utilisation de ces véhicules, ni investissements disproportionnés pour créer un réseau de distribution de gaz naturel/biogaz carburant dans notre pays, cette transition se fera en douceur, sans devoir recourir à des outils législatifs contraignants et coûteux. De plus, le recours au gaz naturel/biogaz est une réelle amélioration environnementale et énergétique, faisant de cette énergie la réponse la plus appropriée pour satisfaire aux exigences du législateur.

Justement, quels sont ces avantages? M.Tyblewski les résume ainsi: «Les voitures à gaz sont plus avantageuses que les électriques par rapport au prix de vente, et la consommation aux 100 litres est très faible. De plus, elles polluent très peu. Et il faut aussi savoir que les moteurs à gaz sont devenus très performants». Le spécialiste d’AMAG est persuadé que les voitures à gaz vont dès 2018 gagner en importance, avec des ventes en hausse, tant pour les personnes privées que pour les flottes d’entreprises. L’une des raisons est que dans les villes et les agglomérations, de nombreuses nouvelles stations de gaz ont été ouvertes ces derniers temps, et il n’y a plus besoin de faire de longs détours pour faire le plein.

Mais en plus du confort de conduite, Mme Bertoncini voit encore d’autres avantages: «Globalement, ma voiture au gaz est très avantageuse, et je pense que ceci est un élément important: le gaz que j’achète est beaucoup moins cher que l’essence, la taxe voiture est à 25%, et l’assurance RC est à 70% du tarif». En plus, la consommation de la voiture est faible, elle est donc très économique, et l’autonomie atteint 300 km (puis c’est le réservoir à essence qui prend le relais). «J’ai une conscience écologique et je voulais avoir une voiture qui pollue le moins possible, et c’est le cas avec ma Fiat 500L!».

A l’horizon 2030, en effet, l’industrie gazière suisse se donne pour objectif de disposer de près de 30% de gaz renouvelable dans son réseau de distribution national. Ainsi, en plus de recourir, avec le gaz naturel, à une énergie plus respectueuse de l’environnement que les carburants conventionnels (essence et diesel), l’adjonction de gaz renouvelable en proportions importantes dans les réseaux de distribution de gaz naturel, améliorera encore d’autant ce bilan écologique et diminuera aussi, grâce à la contribution du gaz renouvelable d’origine endogène, la dépendance démesurée de notre pays envers les importations de produits pétroliers, pour la mobilité, comme pour les besoins thermiques d’ailleurs.

L’an prochain, AMAG (qui vend les voitures) et les distributeurs romands de gaz naturel Gaznat (qui vendent le gaz de propulsion) vont unir leurs efforts et lancer une grande campagne de marketing pour les voitures à gaz. «Venez nous voir au Salon de l’Auto de Genève en mars 2018: la voiture à gaz y occupera une place centrale!» lance M.Tyblewski.

Pour faire le plein, Mme Bertoncini doit faire un petit détour, «mais cela ne me gêne pas, car ma voiture au gaz ne me procure que des avantages, vraiment!». La marque Fiat propose presque tous ses modèles en propulsion à gaz. Ils sont un peu plus chers à l’achat que les modèles à essence, mais les rabais de promotion permettent d’obtenir des prix très intéressants.

Ainsi la mobilité au gaz naturel/biogaz contribuera-t-elle à alléger la charge que fait peser actuellement le trafic routier sur notre environnement, en raison principalement du recours aux produits pétroliers, et apportera aussi une réponse à la recherche de diversité de notre approvisionnement énergétique, par la partie renouvelable qui est et sera contenue dans le gaz naturel/biogaz. Là aussi, comme dans d’autres applications énergétiques, le gaz naturel apportera sa pierre à l’édifice de la transition énergétique voulue par le peuple.

Vous trouverez toutes les informations et les meilleures offres de véhicules au gaz naturel/biogaz sur: www.mobilite-gaz.ch