Construire un réseau professionnel

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AURORE DANDOY

CONSTRUIRE UN

RÉSEAU

PROFESSIONNEL ?

Edition 1

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Smart Albinos © 2013. Уредник Филип Масол. Oве књиге ће искључиво бити издате на француском у енглеском језику. Надамо се да ће те оживати у читањем. Aко сте интересовани да учествујете у писању једне књиге, на енглеском, можете нам писати.

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TABLE DE MATIERES •

Comprendre les réseaux sociaux

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• La théorie du petit monde : « Six degrees » " • Théorie du lien faible" • La théorie de lʼopposition entre réseaux virtuels et réseaux réels" La valeur d’un réseau réel et d’un réseau virtuel n’est pas la même. Un contact uniquement virtuel reste difficilement constructif et utile longtemps. • Le nombre de Dunbar" • Les différents réseaux" Réseaux informels Réseaux d’expertise Réseaux interprofessionnels

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Pourquoi développer son réseau ?

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• Une façon de motiver en entreprise et dʼaméliorer sa rentabilité"

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La révolution virtuelle modifie la façon dont on développe son réseau professionnel 9 • Les Médias sociaux sont des outils collaboratifs de partage de connaissance" • Autres exemples dʼoutils “médias sociaux” : les chats, les forums, les blogs"

Les réseaux professionnels virtuels

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• Les réseaux professionnels virtuels facilitent le Marketing viral"

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Développer et entretenir son réseau professionnel

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• Quand on développe son réseau professionnel sur internet, il faut faire attention à sa e-réputation" 11 Recherche d’emploi 12 Développement des compétences professionnelles 12 Préparer l’avenir 13

• • • • • •

• • •

Les règles du savoir-vivre du réseau

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Donner pour recevoir." Être humble." Tenir ses engagements." Préserver son image." Outils"

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Limites, freins, risques Créer son réseau professionnel Le web collaboratif a modifié les comportements d’apprentissage

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Comprendre les réseaux sociaux Les réseaux sociaux ont transformé notre façon de vivre, en instaurant de nouveaux modes de communication dans la sphère personnelle comme dans la sphère professionnelle. Mais qu’est-­‐ce qu’on entend par « réseau social » et comment le dé@inir ? C’est la sociologie qui a fait émerger le concept quand elle s’est intéressée à l’analyse des interconnexions entre les individus. Les réseaux sociaux, dont l’étymologie latine retis signi@ie « un ensemble de lignes entrelacées », ont pour fondement les liens qui composent les sociétés. Un réseau social est donc, par dé2inition, un ensemble de liens entre les individus. Pour comprendre la manière dont il faut utiliser les réseaux sociaux dans le cadre de son développement professionnel, il est nécessaire de revenir sur certains points théoriques indispensables.

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La théorie du petit monde : « Six degrees » La théorie du petit monde défend que vous êtes séparés de toute personne d’au maximum 10 autres personnes. L’expérience du « Petit Monde » (the Small World) de Stanley Milgram, psychologue américain, réalisée en 1967, a prouvé qu’il faut entre 6 (six degrees) et 10 personnes pour qu’un individu soit relié à n’importe quel autre individu sur la planète. Cet écart se réduit de 5 à 7 personnes quand l’expérience est menée sur des réseaux virtuels sur internet1.

Théorie du lien faible Les personnes qui constituent le réseau social autour d’un individu n’ont pas des liens de la même intensité. La force de ce lien varie, et cela plus particulièrement en fonction de la proximité : plus la proximité est grande, plus le lien est fort.

L’intensité des relations dé@init la force du lien : le premier cercle est constitué par la famille, suivent les amis proches, les connaissances d’écoles et les anciens collègues. Le dernier cercle est plus impersonnel, il incorpore les « amis des amis » ainsi que les professionnels rencontrés pour une occasion particulière. Attention toutefois, ils doivent répondre à un critère : ces personnes doivent être en mesure de se souvenir de vous quand vous leur rappelez le contexte de votre dernier contact. La théorie du lien faible institue qu’il est toujours pro@itable de se connecter aux personnes les plus périphériques de son réseau plutôt qu’à ses relations proches. En effet, les personnes des cercles proches partagent souvent des Sur ce principe, une série télévisée américaine « Six degrees » raconte la rencontre de 6 individus qui n’ont rien en commun et dont on découvre petit à petit les interconnexions. 1

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intérêts communs et par conséquent les mêmes contacts et les mêmes opportunités. Pour plus de diversité, il donc faut se tourner vers les liens faibles.

La théorie de l’opposition entre réseaux virtuels et réseaux réels Les réseaux virtuels ne sont pas équivalents aux réseaux réels. L’analyse expérimentale montre que les contacts que l’on ajoute sur les réseaux virtuels et avec lesquels il y a un véritable échange sont majoritairement des contacts rencontrés dans la réalité (face à face ou téléphone). Les réseaux virtuels seraient alors davantage un moyen de garder le contact que d’en créer. En effet, un inconnu qui cherche à pénétrer le cercle de connaissances est évalué avec mé@iance a@in de savoir pourquoi il tente une incursion dans la sphère intime, même élargie. Il sera d’abord observé comme un indésirable tant qu’il n’aura pas prouvé sa valeur ou qu’il n’aura pas prouvé l’intérêt de sa demande de contact.

La valeur d’un réseau réel et d’un réseau virtuel n’est pas la même. Si les réseaux virtuels permettent une ouverture sur des contacts extérieurs à ses cercles habituels tout en conservant une part restrictive (seuls les membres du réseaux peuvent être contactés ou contacter), il reste des différences signi@icatives avec les réseaux réels. Ainsi, s’il est facilement accepté de cotiser @inancièrement pour appartenir à un réseau réel (Lion’s club par exemple), l’idée a plus de dif@iculté à passer pour les réseaux virtuels comme en a témoigné, à une époque, la polémique liée à l’ouverture d’une partie payante de Facebook. Il convient néanmoins de nuancer ce point, Viadeo et LinkedIn, pour ne citer qu’eux, ont un abonnement premium qui est largement plébiscité.

Un contact uniquement virtuel reste difficilement construc9f et u9le longtemps. Un contact créé sur un réseau virtuel a du mal à se transformer en contact utile à long terme. En effet, après un certain temps de relation virtuelle professionnelle ou personnelle, le besoin de mettre un visage ou une voix sur un nom aboutit soit à une rencontre ou un appel téléphonique, transformant le contact virtuel en contact social réel, soit à l’abandon plus ou moins progressif de ce contact.

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Le nombre de Dunbar La théorie du « Nombre de Dunbar » ou théorie du village considère qu’un individu lambda a en moyenne 150 personnes dans son réseau, cela équivaut à la densité des écovillages. Cela signi@ie que quelque soit le nombre d’ « amis » virtuels que l’on dénombre sur certains sites, il ne faut pas surestimer le réseau potentiel que l’on peut activer. Il ne faut pas non plus le sous-­‐estimer : beaucoup ont l’impression qu’ils ne connaissent personne dans le domaine professionnel visé. Il faudra alors faire appel à leur réseau personnel et discuter de thématiques inhabituelles avec ses interlocuteurs habituels : dans son club de sport, par exemple.

Les différents réseaux Il existe différents types de réseaux, utilisés de façons différentes en fonction de leurs caractéristiques, de leurs avantages et inconvénients.

Réseaux informels Les réseaux informels, également appelés sociogrammes, sont les chemins d’accès à l’information non of@iciels. Ils diffèrent des organigrammes par leur aspect invisible. Ce sont ceux qui permettent d’obtenir ce que l’on veut plus rapidement grâce à « la bonne personne ». L’échange donnant-­‐donnant que les journalistes se plaisent aussi à appeler gagnant-­‐gagnant est la base essentielle du réseautage. C’est un levier intéressant pour développer son activité professionnelle et cela d’autant plus que vos demandes ou besoins sont inhabituels ou auxquels il est dif@icile de trouver une solution.

Réseaux d’exper9se On entend par experts les professionnels exerçant une même profession et choisissant de se regrouper de façon formalisée. Les réseaux d’experts sont nés il y a très longtemps et quelques uns sont parvenus jusqu’à nous à travers le temps. Un exemple célèbre de ces réseaux sont les confréries moyen-­‐âgeuses du type des Compagnons du devoir. Ils ont actuellement une double vocation : échanger entre experts pour se perfectionner mais aussi étudier et analyser les pratiques de leur métier a@in d’appuyer les décisions gouvernementales en terme de législation et de choix stratégiques et politiques. Ce que ces réseaux apportent à l’entreprise est évidemment l’expertise et un label de qualité. En effet, sortir du cahier des charges du réseau d’expertise peut exclure le membre récalcitrant qui perd tout l’avantage d’appartenir à ce réseau. A quoi bon être labellisé Compagnon si c’est pour bâcler son travail ?

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Dans le même ordre d’idée, les étudiants diplômés de l’ENA appartiennent à une sorte de “confrérie” attractive pour un employeur qui y voit un gage de qualité, de compétences et d’excellence.

Réseaux interprofessionnels

Les réseaux interprofessionnels regroupent des experts de divers horizons. Il s’agit de réseaux plus larges que les réseaux d’experts. Les réseaux de dirigeants tel que le Rotary Club ont une vocation d’échange mais aussi de passerelle : ce sont des tremplins pour qui cherche un nouveau challenge à relever, dès lors que vous appartenez à la caste des élus. Ce sont des viviers de candidatures qui servent de terrain de chasse aux cabinets de recrutement à la recherche de pro@ils attractifs. Ces réseaux permettent également, grâce aux compétences de leurs membres, réelles ou supposées, de construire des bonnes pratiques basées sur l’expérience et la mise en commun de ce qui est « à prendre » et « à laisser » dans les organisations. Il est également courant qu’au sein de ces réseaux, les membres appartiennent par ailleurs aux mêmes réseaux d’experts ou d’anciens élèves d’une même école.

Pourquoi développer son réseau ? Les entreprises se sont lancées dans un déploiement offensif sur différents réseaux sociaux virtuels. Comprendre les enjeux qui les sous-­‐tendent permet de se distinguer tout au long de sa vie professionnelle et de gravir les échelons que vous vous êtes @ixés pour atteindre votre objectif de carrière. C’est en tout cas la croyance véhiculée par les réseaux eux-­‐mêmes.

Une façon de motiver en entreprise et d’améliorer sa rentabilité En entreprise, de nombreux outils sont mis à disposition des salariés et des entreprises pour développer les réseaux professionnels et ainsi initier des relations qui peuvent aboutir au développement de nouveaux projets. C’est le travail en mode projet, qui base les équipes sur des compétences réelles et en adéquation avec les compétences nécessaires, a@in d’augmenter la productivité de chacun. L’objectif principal est la pérennité et la compétitivité de l’entreprise mais les effets secondaires sont @inancièrement appréciables : moins de turn-­‐over car

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une meilleure motivation due à une liberté plus grande et une meilleure autonomie. Les entreprises qui engagent des modes de management par projet, collaboratifs et fonctionnant sur le mode “réseau”, permettent plus de reconnaissance, plus de transmission des savoirs, plus de connaissances métiers.

La révolution virtuelle modifie la façon dont on développe son réseau professionnel S’il est vrai que les réseaux sociaux ont existé de tous temps, le développement d’internet et plus particulièrement des sites dits de “réseaux sociaux” tels que LinkedIn, Viadeo, 6nergies ou Facebook, a imposé un nouveau mode de réseautage, accessible à tous. Les enjeux ont alors dépassé la simple création de réseau pour devenir des outils au service des entreprises.

Les Médias sociaux sont des outils collaboratifs de partage de connaissance Les médias sociaux sont l’ensemble des outils de réseautage apparus sur le web ces dernières années : il s’agit des outils participatifs qui permettent l’échange en temps réel d’information, d’expériences, de connaissances. Le plus célèbre d’entre eux, Wikipédia, en donne une dé@inition complète : « L'expression « médias sociaux » recouvre les différentes activités qui intègrent la technologie, l'interaction sociale, et la création de contenu. On peu dé@inir les médias sociaux comme "un groupe d’applications en ligne qui se fondent sur l’idéologie et la technique du Web 2.0 et permettent la création et l’échange du contenu généré par les utilisateurs" ». Il convient évidemment, à l’instar de n’importe quelle information recueillie sur un support quel qu’il soit, de la véri@ier et de la comparer à d’autres. Wikipédia entre dans la lignée directe de l’intelligence collective et du réseautage par deux biais : les articles dont l’écriture est partagée et le forum qui permet d’échanger sur le contenu et sur la forme. Ainsi l’outil devient, en plus d’une source de connaissance, un outil ergonomique et évolutif. Et ce côté évolutif répond aux critères du monde du travail actuel : la perpétuelle évolution.

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Autres exemples d’outils “médias sociaux” : les chats, les forums, les blogs Les chats ont un avantage : continuer de travailler tout en discutant. C’est toutefois un «média social» dif@icilement mobilisable pour développer un réseau professionnel et qui est généralement utilisé pour des interactions entre personnes qui se connaissent déjà bien. Les forums ont une vocation plus instructive : généralement quelqu’un pose une question ou livre une expérience et les internautes réagissent. Il y a un temps de réponse plus long qui autorise une ré@lexion plus profonde du sujet. Néanmoins, un message datant de plus de trois mois est souvent déjà tombé en désuétude. C’est un «média social» indirectement utilisable pour développer un réseau professionnel. Le blog s’inscrit dans une optique d’apport d’information, généralement unilatérale : cette information est subjective puisqu’apportée par un individu ou un groupe d’individus bien identi@iés. La qualité ou l’intérêt subjectif de l’information motivera le lecteur, peu actif puisqu’intervenant peu ou pas sur le contenu (l’apport du lecteur consiste en un commentaire de l’information apportée par le ou les auteurs du blog).

Les réseaux professionnels virtuels Ce qu’on appelle les réseaux virtuels sont ces plateformes où l’on crée un pro@il et où l’on se relie à nos contacts : Viadeo, Twitter, Facebook, LinkedIn, Myspace, pour citer les plus connus en France. D’autres réseaux plus spécialisés existent, comme Huzz qui a comme objectif la recherche d’emploi, ou par exemple, Itis photo, qui regroupe les professionnels et les amateurs de la photo, modèles et photographes, éditeurs et propriétaires de galerie, a@in de réunir en un même lieu tous les acteurs de ce monde. Ces réseaux ont un avantage important sur les outils collaboratifs : ils limitent l’accès aux informations personnelles en nécessitant un « ajout » dans le carnet d’adresses. Certains ont une orientation purement professionnelle (Viadeo et LinkedIn), d’autres sont mixtes (Twitter, Facebook et Myspace).

Les réseaux professionnels virtuels facilitent le Marketing viral Le web 2.0 est un levier marketing important, qui se base sur les mêmes fonctionnalités que les réseaux virtuels. Le buzz, ou marketing viral, se crée à

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travers une information lancée par une entreprise sur les supports appropriés et est ensuite relatée par les visiteurs. L’effet viral est immédiat et peut aussi bien promouvoir que détruire la réputation. La découverte de nouveaux talents musicaux grâce au site My Major Company illustre l’ef@icacité du réseau social à but commercial. En dehors de la recherche de feedbacks sur les produits et autres, les entreprises utilisent également le web 2.0 dans une dimension opérationnelle : elles échangent avec leur clients et leur facilitent la vie : on peut commander en ligne, suivre la commande, interroger le service client à n’importe quelle heure, s’assurer d’un stock, trouver des informations actualisées en général grâce à des systèmes de traçabilité informatisés ou à des FAQ (foire aux questions). L’exemple du site Sarenza.com permet de visualiser ces nouvelles applications : comparativement à un vendeur de chaussures, le site permet de lire les commentaires des acheteurs pour chaque paire, de retrouver en temps réel l’état des stocks (« bientôt en rupture », etc.) et la livraison et le retour sont gratuits, ce qui donne encore plus l’impression d’acheter dans une boutique réelle. Ces informations mais également la quantité de choix possible rendent ce site plus attractif que les sites conventionnels et plus attractif que les commerces de proximité.

Développer et entretenir son réseau professionnel Plusieurs objectifs peuvent expliquer le besoin de développer et entretenir son réseau professionnel. Les principaux que nous présentons ici veulent vous accompagner pour vous permettre d’atteindre les objectifs que vous vous êtes @ixés dans votre vie professionnelle.

Quand on développe son réseau professionnel sur internet, il faut faire attention à sa e-réputation Lorsque l’on se rend sur les réseaux sociaux pour le business, il convient de mesurer, contrôler et corriger son e-­‐réputation. Rien n’est plus dramatique pour une entreprise qu’une critique reprise par des milliers de consommateurs. Mais l’e-­‐réputation est aussi une affaire personnelle. Chacun, en tant qu’individu, se doit de maîtriser l’image qu’il donne au sein des réseaux. C’est pourquoi il est recommandé de ne pas mélanger vie privée et vie professionnelle : il serait par

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exemple improductif de montrer ses photos de vacances sur son site professionnel.

Recherche d’emploi

On utilise son réseau professionnel pour sa recherche d’emploi dans plusieurs cas de @igure. Le premier est lorsque l’on cherche activement un emploi, on sollicite les membres de son réseau dans l’attente d’opportunités. Bien souvent, la cooptation permet d’accéder à des offres qui ne sortent pas sur les circuits de recrutement grand public. Le second cas s’adresse à l’inverse à ceux qui sont en veille. Votre réseau peut spontanément venir vous chercher pour vous proposer des postes qui ne sont pas encore ouverts au recrutement mais en le recevant, votre CV in@luencera la dé@inition du poste qui sera peut-­‐être même directement adapté à votre pro@il, s’il correspond aux besoins de l’entreprise. Pour @inir, le réseau professionnel permet d’en connaître davantage sur l’entreprise, le quotidien des collaborateurs, cela permet d’en apprendre plus, en fonction de la force de votre lien, sur la personne qui vous recevra ou l’équipe que vous intégrerez. Cela vous permet d’adapter votre discours et de multiplier vos chances de répondre aux besoins non énoncés.

Développement des compétences professionnelles

Il existe plusieurs manières de développer ses compétences dont la plus utilisée en entreprise est la formation. Au-­‐delà de la méthode classique de formation, les échanges qui peuvent avoir lieu au sein de tous types de réseaux (ceux exposés dans la première partie) permettent de développer ses compétences différemment. En effet, échanger au cours d’un déjeuner avec un pair ou participer à des Think tank interprofessionnels sont des opportunités pour prendre du recul, envisager sous d’autres angles de vue les problématiques professionnelles auxquelles vous êtes confrontées et parfois pour mettre en application des solutions qui ont fait leur preuve au sein d’autres structures ou pour répondre à d’autres problématiques. Quelle que soit la nature du réseau professionnel dans lequel vous évoluez, vos compétences se mesurent de façon informelle à celles de vos pairs ou concurrents ou collègues ou amis ou clients et ainsi vous acquérez la capacité de prendre en compte les enjeux sous-­‐jacents de chacun et donc d’y répondre au mieux, ce qui vous positionne en leader et expert sur votre poste. Cela vous ouvre par la même occasion des opportunités de carrière que vous n’auriez pas pu soulever si vous n’aviez pas eu l’occasion de démontrer concrètement vos compétences.

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Préparer l’avenir

Le développement de votre réseau et de vos compétences grâce à votre réseau est un travail à long terme et dans votre intérêt. Il faut sortir de l’attente de résultats immédiats et mesurables dans la mesure où c’est un état d’esprit que vous devez développer. Commencer à développer son réseau dès ses études ou lors de ses premiers emplois est un investissement à long terme. Même si vous en êtes déjà à votre deuxième partie de carrière, il est toujours temps de suivre les règles et les étapes car tout au long de votre vie professionnelle et personnelle vous avez rencontré des individus qui peuvent s’intégrer dans votre réseau professionnel. Il n’est pas nécessaire d’attendre d’avoir besoin de quelqu’un ou de quelque chose pour garder le contact car il ne faut jamais oublier que dans le réseautage il y a aussi le don. Vous pouvez être la personne qui donnera un coup de main ou un renseignement et non celui qui le reçoit et c’est dans cette optique que vous devez conserver votre intégrité en tout lieu et moment.

Les règles du savoir-vivre du réseau Sans être une liste exhaustive, certaines règles du savoir-­‐vivre sont plus spéci@iques lorsque l’on décide de réseauter :

Donner pour recevoir. Le réseautage c’est l’adage « gagnant-­‐gagnant » dans une optique de collaboration et de solidarité professionnelle : votre retour sur investissement ne sera peut-­‐être pas immédiat ni évident à chaque fois. Et pourtant, plus vous donnerez et plus vous augmenterez votre réputation, les membres de votre réseau penseront à vous plus souvent et vous recommanderont autour d’eux.

Être humble. Réseauter n’est pas vendre son produit ou ses services. Réseauter c’est mettre en commun ses compétences et ses savoirs pour servir un intérêt global. Lorsque l’on se présente au sein d’un nouveau réseau, ce n’est pas le moment de se survendre et de prendre des engagements qu’on ne peut pas tenir. Au contraire, c’est le moment d’être humble et de reconnaître ses lacunes, ses attentes et de prouver par les actes ses forces. Ainsi les membres du réseau ne perdront pas de temps et pourront même vous apporter les réponses dont vous avez besoin. Cette honnêteté et cette preuve de con@iance, en l’autre et en vous,

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vous ouvriront bien plus de portes que si vous vous mettez dans une position instable de super héros, qui par la suite verra sa réelle identité révélée.

Tenir ses engagements. Ce point est sans doute le plus important de tous. Le réseau, c’est un outil d’amélioration continue, de développement mais c’est surtout un outil de communication. Rien n’est pire que de détruire sa réputation par son incapacité à tenir ses engagements. Le réseau est une vaste toile complexe qui peut vous porter au top niveau comme paralyser votre carrière si on ne peut pas vous faire con@iance.

Préserver son image. Parfois, les événements indépendants de votre volonté peuvent mettre en danger votre réputation alors même que vous vous êtes montrés irréprochable. Là encore, il ne s’agit pas de lancer la pierre ou de nier des contacts avec les personnes en tort. Vous devez préserver votre image en prenant vos responsabilités, en conservant votre professionnalisme et en montrant qu’en situation de crise vous êtes capable de gérer en accord avec vos valeurs et l’image que vous renvoyez depuis le début. Rester cohérent avec son image est très important car les autres sauront qu’ils peuvent vous faire con@iance en toutes circonstances. Ce qui induit que vous devez rester ferme et vous appuyez sur vos convictions quelle que soit, là encore, la nature et la force du lien qui vous relie à la personne mise en cause.

Outils Les outils sont divers. Il peut s’agir d’outils techniques, tels que les réseaux sociaux sur internet ou d’outils pour développer votre réseau : l’elevator pitch ou votre e-­‐réputation.

Limites, freins, risques Il convient de prendre assez de recul pour ne pas s’arrêter à l’approche altruiste du concept des réseaux sociaux : l’entreprise a pour vocation de réaliser des pro@its et tout ce qui peut l’y aider est positif. Le développement des salariés est un atout à la productivité de l’entreprise. Il est très important de ne jamais séparer l’objectif « business » de l’utilisation des réseaux sociaux, sous peine de prendre des risques d’éparpillement et d’absence de retours sur investissement. L’erreur est fréquente de considérer cette prédisposition comme de l’hypocrisie ou de la manipulation. Le réseautage c’est utiliser les ressources dont on

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dispose pour atteindre son objectif. La personne en face est tout à fait consciente que cela reste le milieu professionnel et que chaque acte a un but. La limite entre la vie professionnelle et la vie privée n’est pas la seule problématique du web 2.0. Les entreprises ont compris, avec un peu de retard, que ces outils étaient le re@let des nouvelles attentes des individus-­‐ collaborateurs et elles ont également découvert comment les intégrer à leur business strategy pour gagner en compétitivité et en productivité. Dans un contexte économique tel que le nôtre depuis 2008, c’est un gain économique absolument non négligeable, qui n’est pas sans conséquences. L’une des critiques les plus débattues des réseaux sociaux virtuels reste la séparation entre la vie professionnelle et la vie privée. La jurisprudence a déjà entamé un long travail d’encadrement de ces questions en condamnant des salariés ayant menti sur leur santé ou ayant dénigré leur entreprise. Néanmoins, sans aller jusqu’au recours légal, le problème que pose le partage de photos, de commentaires, de ré@lexions personnelles qui peuvent être vues par de potentiels recruteurs, collaborateurs ou supérieurs interroge sur le bien fondé de la transparence instantanée et à tout moment. Sans compter l’accès illimité aux outils de travail qui peut inciter à se connecter hors du temps de travail. Les entreprises, à l’initiative de l’association A Compétences Egales, ont commencé à signer la charte baptisée « Réseaux sociaux, internet, vie privée et recrutement » , « Selon une étude effectuée par Harris Interactive auprès de 2.667 recruteurs et professionnels des ressources humaines aux Etats-­‐Unis @in mai-­‐début juin 2009, 45% des employeurs n'hésitent pas à utiliser des sites de réseaux sociaux pour obtenir des informations sur un candidat à un emploi. C'est deux fois plus que l'an passé, à la même époque. Ce sondage commandé par le site CareerBuilder.com révèle que 35% de ces employeurs connectés sur Facebook, MySpace ou LinkedIn ont écarté des candidats après avoir découvert des informations sur leur pro@il en ligne. » Bien que l’étude montre aussi que certains pro@ils ont incité les recruteurs à embaucher les candidats, il faut reconnaître un véritable danger à prendre en compte lors de la création d’un pro@il. Néanmoins, une fois encore, ne faut-­‐il pas rappeler que c’est de la responsabilité de chacun d’assumer ses paroles, ses actes et ses prises de position ? On ne saurait critiquer un recruteur qui refuserait d’embaucher quelqu’un qui aurait des propos passibles de délit. Les utilisateurs de ces sites se plaignent d’un manque de con@identialité. Pourquoi, alors que toutes les mesures pour limiter les accès ont été développées par ces plateformes, ne limitent-­‐ils pas eux-­‐mêmes les informations qu’ils veulent laisser accessibles ?

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C’est le paradoxe des réseaux sociaux : construire du spontané. Dès que l’argent entre en ligne de compte, la spontanéité est réduite par la recherche des intérêts. Les collaborateurs ressentent les réseaux comme une obligation et comme « un moyen pour l’entreprise de réduire ses coûts sans leur en faire pro@iter » (ceci est une généralisation empirique qui est souvent exprimée par les collaborateurs, aucune étude ne venant con@irmer ou in@irmer ces dires). La créativité est donc réduite et la motivation des salariés dépend de la manière dont l’entreprise communique sur ses intentions. On comprend donc qu’il est absolument nécessaire de limiter la responsabilité des réseaux sociaux en matière de dérives. Les réseaux sont des outils et n’ont pas une intelligence propre ! Ce sont leurs utilisateurs qui décident ce qu’ils veulent publier, tout comme ce sont eux qui décident face à un client ou à un collègue de parler correctement ou de se laisser entrainer dans une spirale de non communication. La spontanéité n’est pas particulièrement remise en cause par les réseaux sociaux, ces derniers se contentent de pointer du doigt un problème de séparation vie personnelle et vie professionnelle au sein des entreprises. En dehors des problèmes de vie privée déjà expliqués, l’un des gros inconvénients du web, c’est le temps. Tout étant relié, si rapide et si attrayant, aller sur Internet est une consommation énorme de temps. Lorsque c’est sur le temps de travail, les entreprises ré@léchissent à deux fois avant de se lancer. Créer un buzz prend des mois de préparation, des mois d’organisation, de repérage des sites où l’initier. C’est autant de temps passer à fouiller les recoins de la toile en comptant sur une grande partie de temps « perdu », car sans résultat direct.

Créer son réseau professionnel S’il existait une méthode magique pour créer un réseau professionnel, par exemple, un site internet vous permettant de créer un réseau professionnel solide, vous ne seriez pas en train de lire ce livre. La seule règle importante est de discuter et contacter le maximum de personnes, de préférence par des contacts directs. Plus le rapport avec autrui est direct, plus les chances d’un échange de qualité augmentent. Ainsi, un face à face est plus ef@icace qu’un échange téléphonique, lui-­‐même plus ef@icace qu’un échange par mail, lui-­‐même plus ef@icace qu’un message laissé sur un forum. Il faut toutefois mesurer l’effort et le coût de chacun de ces types d’interactions : le face à face physique requiert beaucoup de temps et coûte cher. A l’opposé, le

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message laissé sur un forum requiert peu d’efforts et peu de temps mais reste très inef@icace. Un bon compromis semble se situer quelque part entre l’entretien téléphonique et la participation à un réseau physique.

Le web collaboratif a modifié les comportements d’apprentissage Les nouvelles générations (génération Y en particulier) recherchent plus que jamais de l’instantané. Internet et les outils collaboratifs du web 2.0 répondent à ce besoin de vitesse dans la recherche d’information mais modi@ient également en profondeur la façon dont est envisagée l’apprentissage. En effet, le rejet de la verticalité du savoir vient d’un problème sociétal plus profond : lorsque le professeur, censé être celui qui transmet le savoir, s’avère en connaître moins sur son sujet que les élèves, la perte de cadre rassurant et sécurisé conduit l’être humain à s’interroger lui-­‐même et à interroger différentes sources pour se faire une opinion. On critique beaucoup l’évolution des mentalités, la rébellion des « jeunes » et le manque de respect dû à l’âge mais ce sont les fondements de ces outils : pas besoin d’avoir un diplôme, un statut social ou un certain âge (pourquoi celui-­‐ci et pas un autre ?) pour avoir le droit de ré@léchir et de savoir. Ce que ces générations ont créé sur le net résultent de ce qui leur manque dans leur environnement scolaire : l’échange de l’information, le partage et l’écoute. Il ne s’agit pas uniquement de recevoir mais de donner également. Leurs connaissances préalables n’étant pas assez prises en compte, ils les partagent entre eux. Et cela donne un web 2.0, où l’âge n’est plus un critère de connaissance, mais un modèle d’intelligence collective. On observe toutefois une dérive qui consiste à systématiquement mettre en doute le savoir du professeur, suspecté de ne rien savoir et de ne rien apporter. Lâchés dans l’océan d’informations non hiérarchisées, il est alors facile de se perdre et de ne plus apprendre tout en ayant l’impression de maîtriser (arti@iciellement) les informations qui nous entourent.

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Comment développer son réseau professionnel.

Smart Albinos propose des livres courts, faciles à lire et opérationnels qui répondent généralement à une seule question ou à un seul aspect technique. Vous pouvez ainsi choisir seulement les thématiques qui vous intéressent pour vous former sur des points précis. Par ailleurs, ces livres sont courts parce qu’ils n’abordent que l’indispensable : l’accessoire n’est pas présenté car vous n’avez pas de temps à perdre. Si vous avez apprécié ce livre, sentez-vous libre de consulter les autres livres de Smart Albinos.

ISBN

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prix éditeur : 1,90€

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