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Se prémunir contre les arnaqueurs du net

Véritablement pris entre deux feux, car ils se voient de plus en plus obligés de se servir d’applications digitales au quotidien alors qu’ils sont loin d’être des digital natives, les « 50+ » constituent-ils une cible privilégiée pour les cyber-arnaques en tous genres ? Et comment faire pour s’en prémunir ?

Effectuer un virement, accéder à ses documents de mutuelle… autant d’opérations qui passent de plus en plus par le digital. Lâchés dans la jungle du numérique sans en posséder les codes, les ‘50+’ sont-ils particulièrement exposés aux arnaqueurs qui infestent le web ? « C’est un raccourci qui ne se vérifie pas toujours », pointe Michele Rignalese, porte-parole du CCB, Centre pour la Cybersécurité Belgique. « Le phishing fait des ravages dans toutes les catégories d’âge ». Ce procédé consiste à leurrer l’internaute pour l’inciter à communiquer des données personnelles (comptes d’accès, mots de passe…) et/ou bancaires en se faisant passer pour un tiers de confiance. Pour en faire un usage frauduleux ensuite.

Michele Rignalese poursuit : « Le fait que les personnes plus âgées sont souvent plus visées que d’autres par des tentatives d’escroquerie tient au fait que les personnes de cette tranche d’âge disposent parfois de moyens financiers plus conséquents. »

Résister à la pression !

En 2021, les pertes financières dues au “phishing” ont baissé, mais certaines autres techniques ont pris le relais, malheureusement. « Là, on parle surtout de “fraudes à l’investissement”. Il s’agira de faire miroiter des investissements juteux, qui ne sont en fait que de faux produits. L’internaute un peu trop crédule effectue un virement pour quelque chose dont il ne verra jamais la couleur. Et les malfrats n’hésiteront pas à mettre la pression, via mail et appels téléphoniques, pour convaincre leur victime potentielle de participer à cet investissement. »

Ne pas céder à l’urgence !

« Bref, on est dans l’immédiateté », note Olivier Bogaert, Commissaire à la ‘Computer Crime Unit’ de la police fédérale. « C’est tellement plus vite fait de cliquer sur un lien que d’ouvrir une lettre. »

Face à ce phénomène, notre interlocuteur matraque le même message que celui qu’il distille souvent aux plus jeunes générations : la vigilance ! « Il ne faut jamais répondre tout de suite. Mais bien vérifier le nom de l’expéditeur, et ne pas hésiter à essayer de le contacter pour être sûr qu’il vous a bel et bien envoyé le message en question et que son identité n’a pas été usurpée. J’ai conscience que le caractère “officiel” de certains mails peut convaincre certaines personnes. Mais méfiance dans tous les cas ! » qu’il faut quand-même savoir qu’entre 6 et 10% de gens contactés par un message frauduleux y donnent suite. »

Il faut aussi, Olivier Bogaert ne se lasse pas de le répéter, mettre son anti-virus à jour et ne pas hésiter à choisir une formule payante, souvent plus efficace. « Pour conclure, je résume souvent en disant que nous devons pratiquer “la sécurité routière du numérique”. On est sensibilisé aux feux rouges mais pas aux dangers du web. Tout passe par l’éducation, toujours ! »

Nous devons pratiquer ‘la sécurité routière du numérique’.

— Olivier Bogaert, Commissaire

Présentation de Missio

Présent dans plus de 140 pays, Missio appartient à un grand réseau mondial de solidarité entre les communautés catholiques, les œuvres Pontificales Missionnaires.

Missio soutient des projets concrets développés sur place par des paroisses, des communautés de religieux ou de religieuses, des laïcs engagés au service de l’Église et de la société.

• Projets à destination des enfants : établissements scolaires, structures d’éducation et d’accompagnement des enfants en difficulté, catéchèse.

• Projets visant à améliorer la vie en société : institutions hospitalière, dispensaires, centre sociaux, aide aux plus démunis.

• Formation des prêtres, religieux et religieuses, agents pastoraux laïcs : par le biais du parrainage de séminaristes et du soutien aux instituts de formation.

• Soutien aux infrastructures de l’Église : construction d’églises et des bâtiments divers pour l’exercice de la mission ecclésiale.

Ces projets font vivre l’Évangile à travers le monde. Dans tous les pays, chaque communauté participe, dans la mesure de ses moyens, à alimenter le fonds de solidarité universelle de l’Église. C’est ce fonds qui permet de financer en tout ou partie des projets d’évangélisation, de formation et d’éducation dans les communautés chrétiennes les plus démunies.

Missio soutient des projets éducatifs pour tous les enfants du monde

« Avec l’aide de Missio, nous avons pu rénover l’école, installer l’électricité et refaire les peintures pour 10 classes et ouvrir 5 nouvelles classes. Les élèves peuvent ainsi étudier dans de meilleures conditions et nous en accueillerons davantage à la rentrée prochaine. » - Sr Renée Bientz, Brazzaville, République du Congo

Missio soutient la formation des prêtres de demain

« Les séminaristes doivent être solidement formés sur le plan humain, spirituel, intellectuel et pastoral. En ancrant leur pratique dans l’amour de la vérité, la loyauté, le respect des personnes, les futurs prêtres favoriseront la rencontre de chacun avec le Christ. La fécondité de leurs missions dépendra de la qualité de leur foi, de leur vie de prière, des valeurs humaines, spirituelles et morales acquises pendant leur formation. » - Père Didier AFFOLABI, Recteur Grand Séminaire Saint Gall – Bénin

Les enfants aident les enfants

« C’est bien que nous puissions aider les enfants d’autres pays.» ; « Surtout que l’argent vient de tout le village »

Campagne d’octobre 2022

Comme chaque année, le mois d’octobre est consacré à la mission universelle dans toute l’Église catholique. Le thème retenu pour la campagne 2022-2023 est « Vous serez mes témoins ». Pour mettre en lumière ce thème, Missio Belgique a choisi comme pays phare la République centrafricaine.

*Être témoin du Christ: un mandat à accomplir, une mission à vivre

Le slogan du mois de la Mission universelle de cette année –– « Vous serez mes témoins » est tiré du dernier dialogue du Christ avec ses disciples (Actes I, 8). Il ne s’agit pas d’un souhait. Témoigner de ce qu’ils ont vu, en paroles et en actes est un mandat à accomplir, une mission à vivre. C’est leur mission primordiale, et celle de chaque baptisé.

Dans son message pour la Journée missionnaire mondiale 2022, le pape François rappelle que : « l’Église, communauté des disciples du Christ, n’a d’autre mission que celle d’évangéliser le monde en témoignant du Christ. L’identité de l’Église est d’évangéliser».

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