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Fibromes utérins : reconnaître les symptômes
Bien que les femmes aient leurs règles pendant une grande partie de leur vie, le sujet reste souvent tabou. En plus, leurs plaintes de douleurs abdominales ou de pertes abondantes ne sont souvent pas entendues. Cependant, les douleurs pelviennes intenses et les saignements abondants ne sont pas normaux et peuvent avoir un impact sur la qualité de vie. N’hésitez pas à en parler avec votre médecin généraliste ou votre gynécologue, car un fibrome utérin peut en être la cause.
Un fibrome utérin est une tumeur bénigne qui se développe dans et autour de l’utérus.
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Bien que peu signalée, cette affection est fréquente et jusqu’ à 60 à 80 % des femmes peuvent en souffrir, même si les symptômes ne sont pas toujours présents. Un fibrome utérin croît en moyenne d’un à deux centimètres par an. À partir d’une certaine taille, il peut exercer une pression sur la vessie ou les intestins. Outre des mictions plus fréquentes ou des problèmes de selles, des douleurs abdominales intenses sont un symptôme courant. Il est normal de ressentir une certaine sensibilité dans l’abdomen pendant les règles. L’utérus est un muscle et sa contraction peut provoquer une acidification et donc des douleurs. Mais
Cet article a été élaboré en collaboration avec Gedeon Richter. Rendez-vous sur www.womentalkingfibroids.be pour plus d’informations sur les fibromes utérins. 2023-191, date de révision 06/2023 des douleurs pelviennes ou abdominales sévères ou un abdomen gonflé sont souvent des signaux d’alarme. Si le fibrome utérin se développe à l’intérieur de la cavité utérine, il peut également provoquer des troubles menstruels tels que des règles longues et abondantes ou des saignements intermittents, entraînant une anémie et une fatigue chronique. Une douleur intense lors des rapports sexuels peut également être un signe alarmant. Heureusement, les fibromes utérins peuvent être traités par la prise de médicaments ou par la chirurgie. Discutez des différentes options avec un spécialiste. Courage, vous n’êtes pas seule !
Il a été prouvé qu’une sexualité épanouie jouait grandement sur la santé mentale et physique. Mais comment maintenir ce niveau de bien-être au maximum ? Alexandra Hubin, sexologue positive et passionnée, nous en dit plus.
Quelles sont les grandes évolutions actuelles en termes de sexualité ?
« Aujourd’hui, on met beaucoup moins l’accent sur une sexualité phallocentrée et sur l’acte de pénétration en tant que tel. On constate une ouverture dans les discours et la possibilité de prendre du plaisir dans un schéma moins restrictif. Une autre constatation est que le monde virtuel reçoit de plus en plus d’attention grâce aux objets sexuels connectés et aux applications de rencontre. Enfin, il y a une plus grande considération des différentes orientations sexuelles et des identités de genre. »
Quel est le lien entre vie sexuelle, bien-être physique et bien-être mental ?
« Si la sexualité est consentie, elle a de nombreuses vertus sur la santé. Une multitude d’études ont corroboré cette idée. Et cela se comprend facilement. Ce sont des moments de complicité où l‘on se donne et reçoit du plaisir. Du point de vue hormonal, cela correspond à une libération importante d’endorphine, de dopamine ou encore d’ocytocine. Avoir un moment d’intimité sexuelle peut, par exemple, réduire le stress, avoir un impact positif sur l’humeur, aider à l’endormissement et diminuer la douleur. »
Quels sont les mythes courants sur la sexualité qui peuvent l’influencer négativement ?
« Même si l’on en parle de plus en plus, il est vrai que la sexualité reste taboue. En découle de fausses croyances qui peuvent potentiellement nous freiner dans notre épanouissement sexuel. Par exemple, lorsqu’on a une bonne santé sexuelle, on a l’impression que le désir tombe du ciel. Or, on doit garder en tête que ce désir fluctue chez tout le monde. Cela peut dépendre de notre niveau de fatigue ou de notre charge mentale. Une baisse de libido n’est pas automatiquement symptomatique de difficultés de couple ou de problèmes sexuels. Un autre mythe concerne l’idée qu’une femme est soit clitoridienne, soit vaginale. Les recherches actuelles montrent que nous sommes pourtant toutes clitoridiennes. Nous trouvons simplement un plaisir différent lorsque nous sommes stimulées de manière interne ou externe. En se classant dans l’une ou l’autre catégorie, la femme limite ses possibilités de plaisir. Une autre idée reçue concerne l’homme et sa sexualité soi-disant mécanique. Il serait toujours au garde à vous. Mais il peut aussi être victime d’absence de désir. »
Comment arriver à faire tomber ces tabous ?
« On peut le faire de manière collective dès le plus jeune âge, via des animations à la vie affective et sexuelle dans les écoles. Ensuite, il est important de savoir s’écouter. Notre boussole personnelle est la meilleure des boussoles. Parallèlement, il existe aujourd’hui de nombreuses lectures et des podcasts qui peuvent être très bénéfiques. »
Qu’appelle-t-on « une vie sexuelle épanouissante » ?
« Une sexualité épanouissante suit les désirs et respecte les non-désirs. Quand on mange, on peut apprécier beaucoup de choses mais on peut également être dégouté par d’autres. C’est la même logique avec la sexualité. Il faut écouter ses envies et cela offrira un terrain de jeu très amusant. »
Comment aborder les questions de sexualité avec un partenaire ou un professionnel de la santé de manière ouverte et respectueuse ?
« Communiquer est primordial. L’autre ne peut pas deviner ce qui se passe dans notre tête et notre corps. Il est également important de pratiquer une communication non violente, de parler de son ressenti afin de faire cela avec délicatesse. Dans le cas contraire, cela risquerait de bloquer ou de blesser son partenaire. Il ne faut pas non plus hésiter à parler du positif. Parfois, on le considère trop comme acquis. Finalement, on verra que cela augmentera notre complicité sur le plan intime. »
Quand doit-on penser à consulter un professionnel ?
« Lorsque quelque chose freine l’épanouissement ou que l’on souffre d’une situation, consulter fait totalement sens. Peu importe que ce soit un petit ou un grand problème. Ensuite, on essaie de savoir s’il est plus judicieux d’aborder le problème en couple, en alternance ou seule. Il est important de trouver la manière qui met le plus à l’aise les personnes concernées. »