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Travailler ou voyager, pourquoi choisir ?
Vous cherchez un emploi, de préférence à l’étranger ? De plus en plus de personnes rêvent de travailler la tête au soleil et les pieds dans le sable. Mais comment faire ? Y a-t-il des inconvénients ?
Par Tuly Salumu
Auparavant, ceux qui rêvaient d’un emploi dans le sud avaient intérêt à travailler pour une multinationale. Des géants comme Coca-Cola ou General Motors étaient les seuls à avoir les moyens d’envoyer des employés dans le monde entier. Avec les PME, c’était une autre histoire, mais les temps ont changé. La crise du Coronavirus a bouleversé le marché du travail. Aujourd’hui, les employés aventuriers ne sont plus obligés de signer avec une grande société. Au contraire.
« Les PME sont plus flexibles de nos jours », affirme Frédéric Hespel, expert en emploi international chez Acerta. « Les multinationales ont des procédures structurées pour la mobilité internationale, souvent basées sur des missions temporaires. Dans les PME et les start-ups, vous avez plus de chances qu’avant de pouvoir télétravailler. Ces entreprises veulent être un employeur attrayant, or refuser de laisser travailler ses employés à distance est considéré rigide et dépassé. »
Aujourd’hui, l’endroit exact où vous travaillez importe peu. « Avant, on travaillait au bureau, dit Hespel. Cela a complètement changé, surtout pour les emplois qui n’exigent qu’un ordinateur portable et internet. Les employeurs se préoccupent de moins en moins de savoir si vous travaillez au bureau ou sur une plage en Espagne. C’est pourquoi de plus en plus de personnes se lancent. »
Selon Stijn Heymans, coach en pleine-conscience, les possibilités sont infinies. Avec sa femme Eva, il gère la plateforme “Every day on holiday” et ils viennent de publier un livre du même nom. En hiver, ils travaillent dans le sud. « En tant qu’indépendant, on peut facilement travailler à distance”, dit-il. “Coaching en ligne, podcasts, écriture... Vous préférez travailler pour une entreprise ? Dans l’informatique, ce n’est pas un problème. »
De plus en plus de personnes veulent changer de vie. « C’est lié au nombre croissant de burnouts, dit-il. Les gens ressentent un décalage entre leur mode de vie actuel et la vie qu’ils désirent. Ils refusent de se plier à la norme, de 9 heures à 17 heures. »
Vous faites déjà vos valises ? Pas trop vite ! Il reste quelques obstacles : « surtout en ce qui concerne la sécurité sociale, dit Hespel. Si vous vous installez durablement à l’étranger vous devrez probablement y constituer des droits sociaux. Pensez à votre pension et aux allocations familiales. » Ce n’est pas toujours avantageux.
« Les droits belges en matière d’assurance maladie et de retraite, par exemple, sont meilleurs qu’aux Pays-Bas, explique Hespel. D’un autre côté, la charge fiscale y est plus faible, ce qui vous donne un salaire net plus élevé. C’est à double tranchant ».
En cas de doute, vous pouvez toujours faire appel à un coach. « Celui qui pense que travailler à l’étranger est mieux se trompe, dit Heymans. C’est trouver un mode de vie qui corresponde à la vie que vous voulez qui compte. Ce qu’on considère être la règle n’est souvent qu’une suggestion. Pour définir ce qui vous convient, commencez par une page blanche. »
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