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BON SANG DE BON SENS
by Sopreda 2
LA MÉCANIQUE du stress
La peur, l’anxiété, l’inquiétude sont des réactions « saines » de notre système nerveux pour nous prémunir d’un danger. Car au départ, le stress est bien une réponse physiologique qui nous permet de survivre face à un événement extérieur. Le stress est donc utile. Lors d’un examen, un entretien d’embauche, ou même une rencontre amoureuse, il va nous servir à nous surpasser, améliorer nos performances. L’absence totale de stress (le bore-out) mène à l’ennui, l’inactivité passive.
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CHACUN SA DOSE
Lorsque les situations de stress se multiplient et se prolongent dans le temps, nos capacités d’adaptation sont dépassées, et c’est alors que les conséquences physiologiques entrent en jeu. Le stress devient détresse. Il n’existe pas de niveau de stress universel au-delà duquel les effets négatifs l’emportent sur les effets positifs. Cette limite est propre à chacun, et donc à chacun d'en découvrir les siennes. Pour cela, notre organisme nous envoie des signaux que nous devrions apprendre à mieux décrypter : fatigue chronique, irritabilité, troubles digestifs, manque de concentration, angoisse, dramatisation, etc…
LA RÉPÉTITION MÈNE À LA CONFUSION
©Stokkete
Plus le stress sera fréquent, plus la dérégulation, en premier lieu le cortisol, va induire des effets délétères sur l’organisme. Le stress chronique affaiblit le système immunitaire en réduisant le nombre de globules blancs, dont le rôle principal est de nous protéger des infections bactériennes, virales ou fongiques. Le stress augmente la sécrétion de cytokines pro-inflammatoires, ce qui nous expose davantage aux maladies inflammatoires ou auto-immunes. Le système digestif sera particulièrement impacté : ballonnements, gaz, alternance constipation/diarrhées, gastrites, le système endocrinien Comme si on n’en (résistance à l’insuline, obésité, diabète…), mais avait pas assez au quotidien, la crise aussi le système cutané (eczéma, psoriasis), le système gynécologique (infertilité, règles irrégulières, baisse de libido…), mais aussi des dousanitaire ajoute leurs musculaires peuvent compléter le tableau ! son lot de stress, « le mal du siècle », L’ALIMENT FAIT TON MÉDICAMENT Plus que jamais, pour réduire son stress, une dit-on... Peu de alimentation adaptée sera ultra bénéfique pour gens y échappent, enrayer la machine du stress, avec moins de mais quand ces viandes rouges, de sucres ou de produits laitiers, en mettant l’accent sur les légumes, les périodes de tensions fruits et les oméga 3 aux propriétés anti-inflams’allongent, elles matoires, mais aussi et surtout, sur les aliments provoquent des riches en vitamines du groupe B qui vont nourrir le système nerveux et permettre la fabridégâts importants cation des hormones comme la dopamine, la sur notre santé. A sérotonine (l’hormone du sommeil), ou l’endorquel moment faut-il phine (anti-douleur). Au top des aliments anti-stress, les oléagineux, s’inquiéter ? les légumineuses, les huiles végétales comme PAR DELPHINE GUILLOUX, l’huile d’olive ou les huiles riches en oméga 3 NATUROPATHE ET IRIDOLOGUE (colza, lin, cameline, noix, noisettes…), les petits poissons des mers froides (sardines, maquereaux, harengs), la truite ou le saumon. Tous à la pêche pour moins de stress !