/ O N LY G I R L S B O N S A N G D E B O N S E N S ! /
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a peur, l’anxiété, l’inquiétude sont des réactions « saines » de notre système nerveux pour nous prémunir d’un danger. Car au départ, le stress est bien une réponse physiologique qui nous permet de survivre face à un événement extérieur. Le stress est donc utile. Lors d’un examen, un entretien d’embauche, ou même une rencontre amoureuse, il va nous servir à nous surpasser, améliorer nos performances. L’absence totale de stress (le bore-out) mène à l’ennui, l’inactivité passive.
LA MÉCANIQUE s s e r t s u d
CHACUN SA DOSE Lorsque les situations de stress se multiplient et se prolongent dans le temps, nos capacités d’adaptation sont dépassées, et c’est alors que les conséquences physiologiques entrent en jeu. Le stress devient détresse. Il n’existe pas de niveau de stress universel au-delà duquel les effets négatifs l’emportent sur les effets positifs. Cette limite est propre à chacun, et donc à chacun d'en découvrir les siennes. Pour cela, notre organisme nous envoie des signaux que nous devrions apprendre à mieux décrypter : fatigue chronique, irritabilité, troubles digestifs, manque de concentration, angoisse, dramatisation, etc…
LA RÉPÉTITION MÈNE À LA CONFUSION
©Stokkete
Plus le stress sera fréquent, plus la dérégulation, en premier lieu le cortisol, va induire des effets délétères sur l’organisme. Le stress chronique affaiblit le système immunitaire en réduisant le nombre de globules blancs, dont le rôle principal est de nous protéger des infections bactériennes, virales ou fongiques. Le stress augmente la sécrétion de cytokines pro-inflammatoires, ce qui nous expose davantage aux maladies inflammatoires ou auto-immunes. Le système digestif sera particulièrement impacté : ballonnements, gaz, alternance constipation/diarrhées, gastrites, le système endocrinien (résistance à l’insuline, obésité, diabète…), mais Comme si on n’en aussi le système cutané (eczéma, psoriasis), le avait pas assez au système gynécologique (infertilité, règles irréquotidien, la crise gulières, baisse de libido…), mais aussi des douleurs musculaires peuvent compléter le tableau ! sanitaire ajoute
son lot de stress, « le mal du siècle », dit-on... Peu de gens y échappent, mais quand ces périodes de tensions s’allongent, elles provoquent des dégâts importants sur notre santé. A quel moment faut-il s’inquiéter ? PAR DELPHINE GUILLOUX, NATUROPATHE ET IRIDOLOGUE
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L’ALIMENT FAIT TON MÉDICAMENT Plus que jamais, pour réduire son stress, une alimentation adaptée sera ultra bénéfique pour enrayer la machine du stress, avec moins de viandes rouges, de sucres ou de produits laitiers, en mettant l’accent sur les légumes, les fruits et les oméga 3 aux propriétés anti-inflammatoires, mais aussi et surtout, sur les aliments riches en vitamines du groupe B qui vont nourrir le système nerveux et permettre la fabrication des hormones comme la dopamine, la sérotonine (l’hormone du sommeil), ou l’endorphine (anti-douleur). Au top des aliments anti-stress, les oléagineux, les légumineuses, les huiles végétales comme l’huile d’olive ou les huiles riches en oméga 3 (colza, lin, cameline, noix, noisettes…), les petits poissons des mers froides (sardines, maquereaux, harengs), la truite ou le saumon. Tous à la pêche pour moins de stress !