ACTIVMAG - Juin 2022 by Sopreda 2

D É C A L A G E

I M M É D I A T

LES SAVOIE

70 14 124 ÉDITO LARA PORTEUSE 7 C’est trop bête, je sais ! FLASHBACK 8 Alain Veyret NOS UNES À LA UNE 10 30 ans de Unes

PIS PAUL BEST OF 14 Stars au comptoir IGOR ET GRICHKA BOGDANOV 28 J’ai beau Gdanov, je n’en mène pas large

102 GUILLAUME DESMURS La fin, reine des lapalissades 104 ALEXIA MALIGE Fin de série 110 CÉCILE BOUJET DE FRANCESCO En fin de conte... 112 NOLWEEN HUYART Lost in acceptation 116 ANABELLE BRAND Tout début a une fin 120 DELPHINE GUILLOUX On est foutu, on mange trop ! 124 VIRGINE BOSC Les mots de la fin 128 THIERRY VERNAY Comment te dire adieu ? 124 PAULINE MARCEILLAC C’était la dernière séance ? 136 FLORA Les tribulations d’une modeuse repentie 138 LOUISE QUAZZOLA Bye bye... la vingtaine ! 142 CLÉMENTINE DELAFONTAINE Et 1, et 2 et 3, pour repartir à zéro 146 LARA KETTERER Cette année-là, hein hein, hein hein...

DOSSIER The End VICTOIRE BARRUCAND 40 Atomes crochus CHRISTEL PETITCOLIN 44 Un adieu peut-il être joyeux ? CHRISTINE MOUEZ-GOJON 46 Auto-psy d’un canard FLEUR TARI-FLON 52 Le dessous de tables (gastronomiques) SABINE LÉGER JUSKOWIAK 56 Qui perd gagne ! PASCALE GODIN 60 Quelques cardiogrammes de finesse BÉATRICE MEYNIER 64 Le chant du signe MÉLANIE MARULLAZ 68 Résilience MARIE VAUDAGE 70 La turlutte finale MAGALI BUY 76 Addiction chronique GAËLLE TAGLIABUE 80 36 chandelles AGNÈS GASIOT 84 La fin vs l’éternité PASCALE CHATILLON 88 The « end »… FRÉDÉRIC CHARPENTIER 90 Un p’tit dernier pour la route ? FANNY CASPAR 98 Voilà, c’est fini...

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EN BREF 152

BRÈVES & ARRIÈRE-BOUTIQUES

AGENDAS DE NOS SAVOIE 156 162 164 168 172

MUSIQUE THÉÂTRE EN FAMILLE SPORT INSOLITE

TOC TOQUES 174 À TAAAAABLE ! Plat & dessert

LES GRAPHISTES Clément, Élodie, Myriam, Pablo, Pauline, Sophie 178

MERCI ! 3

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/LARAPORTEUSE/

je sais…

C’est trop bête,

ertaines, des poulettes bien roulées - robe panthère et taille de guêpe -, le cœur en friche, s’entichent de leur caniche : “Médor, j’adore !”. D’autres, les minets gominés ou toutous tatoués, jouent les velus dévolus à une Becasse in, divine héroïne de leurs nuits enfantines.

Panda ce temps, Léo part au volant d’une jaguar aux chevaux débridés retrouver sa frêle gazelle sur un air de Fred Hamster. Quant à Martin, pêcheur repenti, depuis qu’il carbure à la menthe religieuse, il est serin, et se récupère toutes les brebis égarées sur mille pattes à la ronde. Étrange qu’aux jeux de l’amour et du hasard, y ait jamais de lézard qui remporte l’oscar ! Et pie, il y a les autres qui, comme ma sœur âne, ne voient rien venir. Bernard l’hermitte, un peu limite, lombric lubrique à ses heures perdues - toutes, en somme -, fait toujours le pied de grue. “Phoque alors !” Tandis que Grizzly les petites annonces, d’autres petits poissons tournent héron, comme des hamsters sur une toile sans araignée, que Mi-tique vienne les sauver. Barracuda, assuré tout risque (et il fait bien !), la coupe mulet du plus bel effet, ne renonce jamais. Notre goéland, rapide pour une fois, monté sur échasses, prend son élan et au taupe départ, les mains mouettes, met le turbot pour finir carbo. Devant ce pigeon qui n’a rien pigé, aux techniques de drague pathétiques, le chauve sourit… “Otarie bien qui rira le dernier ! Et des blattes toujours, si ça t’amuse ! Mais kan l’gourou m’aura bien briefé, ce sera chow-chow avec moi ! Tu verras…”

Lara Ke tterer

- Rédac tr

ice en c hef

Et puis, il y a tous ces cochons, d’Inde ou d’ailleurs, qui se donnent rendez-vous le soir, dans les boas. La dernière fois, la virée des porcs – épique au début – a tourné en eau de boudin dans un toucan d’enfer : ils s’étaient gorets de direction, se sont perdrix et n’ont eu d’autres anchois que de rebrousser chemin faisan. D’autant que dans ce lieu noir, le croco deale sa dogue au camé Léon. Ça ne cerf acarien de jouer avec le feu. Même les requins de la finance et autres rhinos féroces, – des blaireaux vrais ou faucons, qui se r’abeille à la fauvette quand les gendarmes débarquent par la fennec –, finissent invariablement colleys serrés comme des sardines dans le même panier de crabes. Les poulets veillent aux grains depuis que Mite too est passée par là ! C’est qu’on en a macaque à la fin ! Quant à moi, j’ai un peu le cafard… Alors oui, le lion est mort ce soir, ‹‹ Homard l’a tuer ››. Mais c’est pour un autre que mon cœur sang sue : mon partenaire ad duck, on était inséparables… Iguane à être connu, j’vous assure. Pour pieuvre : il a fait de moi une renne - bon ok, une rainette -, s’en flamant dans sa coccinelle rose. Mon canard à m’oie a fait son taon... Le colvert face aux gilets jaunes, aux pangolins enragés et au chats russes, a pris du plomb dans l’aile, y a laissé toutes ses plumes. Et une meneuse de revue sans plume, ça a moins de chien tout de suite. Au bar, zébu tout mon ver de roussette, sole avec mon bourdon : c’est que j’en suis dingo, moi, de mon cher eider ! Plus de 30 ans d’un amour confit, ça laisse tétras… Mais ôtez-moi d’un bouc, l’histoire se termite bien ? Car si je ne ma buse, le phénix renait toujours de ses sandres, hein ?

EN COUVERTURE : ©¨Azat Valeev ACTIVMAG (supplément mensuel d’Eco Savoie Mont Blanc) 7 route de Nanfray - Cran Gevrier - 74960 Annecy - 04 50 05 64 30 Directrice de la publication, rédactrice en chef : Lara Ketterer - l.ketterer@activmag.fr Secrétaire de Rédaction : Victoire Barrucand - v.barrucand@activmag.fr I Design, maquette, montage PAO : Sophie Caquineau, Élodie Mevel, Clément Sirieys Commerciales Haute-Savoie : Laetitia Bécret - Blandine Mathieu I Savoie : Agnès Desplantes - Nathalie Attinault I Coordinatrice commerciale : Elisa Raddaz Direction diffusion : Pamela Damaggio 07 82 95 14 81 I Rédaction : Emmanuel Allait - Victoire Barrucand - Virginie Bosc - Cécile Boujet De Francesco - Anabelle Brand - Magali Buy - Fanny Caspar - Frédéric Charpentier - Pascale Chatillon - Clémentine Delafontaine - Guillaume Desmurs - Agnès Gasiot - Pascale Godin Delphine Guilloux - Nolwenn Huyart - Sabine Juskowiak - Alexia Malige - Pauline Marceillac - Mélanie Marullaz - Béatrice Meynier - Christine Mouez Gojon - Hoa Nguyen - Christelle Petitcollin - Louise Quazzola - Gaëlle Tagliabue - Fleur Tari Flon - Thierry Vernay I Impression Rotimpress I Distribution : Supplément de l’hebdomadaire Eco Savoie Mont Blanc. Marchands de journaux ACTIVES SAS filiale de SOPREDA 2 SA Edition, rédaction, publicité - CS 62019 – 74010 Annecy cedex 7

/FLASHBACK/

oilà un peu plus de 28 ans, mon père me donnait un p’tit frère. Surprise ! Je n’avais rien vu venir. Et pour cause, il fut adopté à Annemasse alors qu’il avait déjà presque 3 ans. Mais moi, j’étais à l’âge où on rêve d’aventures, de garçons aux cheveux longs et de voir du pays… Pas de marmots. C’est donc à Marie-Paule, sa tutrice, qu’on confia l’éducation du petit. Elle veilla sur lui jour et nuit, lui apporta toute l’attention, la tendresse et la rigueur dont il avait besoin pour s’épaissir, prendre de la confiance, étancher sa curiosité… A ses 10 ans, il ne manquait déjà pas de caractère… Et me faisait les yeux doux ! J’avais moi aussi grandi, engrangé bien des aventures, accroché quelques garçons aux cheveux… courts à mon cœur d’artichaut, et parcouru assez de kilomètres pour avoir envie de revenir à la maison. Il m’a fait craquer à rouler des thématiques… J’étais prête à le prendre sous mon aile, lui faire prendre son envol. Démarrait alors ma plus belle aventure… Mais revenons au début de l’histoire, voici les mots de mon père (disparu l’année passée). On est en 1994… il y a 28 ans. Lara Veyret-Ketterer

Alain Veyre t

Soyez Inter’actives ! « '

aventure, c’est l’aventure ! » chantait Jacques Brel. Pour nous, l’aventure a pris soudainement la forme d’un magazine régional féminin, autrement dit : ACTIVES, quand au début de cette année, on nous proposa de reprendre le titre. “Casse-cou !”, crièrent certains, “pari risqué”, soupiraient les plus optimistes… Il est vrai que de passer d’un support publicitaire gratuit, essoufflé par deux années de crise, à un magazine rédactionnel payant à un moment où la frilosité règne et la prudence est la règle, incitait à y regarder à deux fois avant de s’embarquer dans une telle galère. Mais le cœur a ses raisons… et le cœur pour moi, c’est l’attachement à notre région, aux hommes et aux femmes qui la font. Le stimulant étant précisément la période difficile dont nous semblons seulement sortir, l’objectif : relancer les énergies quelque peu émoussées, par l’intermédiaire des femmes et des familles de notre région. Plus concrètes, ce sont les femmes qui butent les premières sur les difficultés matérielles et financières, plus sensibles, ce sont elles également qui donnent le ton et créent l’ambiance. Ainsi, pour nous, pour moi, au-delà du slogan publicitaire, « la région côté femmes » prend tout son sens et devient devise. Loin de nous l’idée de faire un ghetto pour suffragettes en mal de féminisme, mais bien plutôt le souci de donner toute sa place à une moitié de

la population dont les aspirations, les besoins et les goûts sont trop souvent, soit flattés commercialement, soit minimisés ou oubliés.

Avec ce quatrième numéro, nous avons écouté vos réactions, nous espérons aller à la rencontre de vos attentes, plus au fond des choses, concrètement. Il reste encore à amplifier, à étoffer et cela nous ne pouvons le faire qu’avec vous, qu’avec de plus en plus de lectrices, de lectrices… actives. Alors, vous qui nous connaissez, qui nous lisez, oserai-je dire : qui nous appréciez, soyez même interactives ! Prenez aussi la plume, réagissez, suggérez des sujets, devenez témoins et actrices, continuez à nous acheter en kiosque ou abonnez-vous ! Elargissez le cercle ACTIVES auprès de vos amis et relations. Confidence : pourtant habitué aux réunions de rédaction, celles d’ACTIVES, chaque mois, s’avèrent très délicates à canaliser, les idées fusent, s’envolent, digressent, les plus sérieux sujets alternent avec des éclats de rire. C’est cette imagination et cette décontraction que nous voudrions vous communiquer. Mon rêve : faire de la région une vaste salle de rédaction où toutes, vous pourriez apporter vos idées, vos expériences et en repartir enrichies. Utopique ? Peut-être, mais vivre sans utopie, quelle tristesse ! Alain Veyret - 1994

Activmag 1991-2010

Actives janvier 08.indd 1 21/12/07 18:05:31

ACTIVES n°151 - Supplément mensuel gratuit de l’hebdomadaire «Eco des Pays de Savoie» N° 01/976 - Ne peut être vendu séparément - C.P. 0705 C 79304 - ISSN : 12874779 - Janvier 2008

Activmag 2010-2022 OCTOBRE 2010

NOVEMBRE 2010

DESIGN

Délirant, déroutant, grinçant...

VISITE DE MAISONS

Minérales, ancestrales, architecturales...

CHAMBRES D’HÔTES Dormir sous une bulle en plastique ou dans un château, dans une roulotte ou une cadole… Nous, on s’est couché partout ! SUPPLÉMENT DU MAGAZINE

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LES PAYS DE SAVOIE CÔTÉ FEMMES

MARS 2011

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ENVIE D’AVENTURE ?

Nos stylistes ont décidément l’humeur vagabonde : leurs créations prennent le large… A vous donner envie de faire le grand saut ! SUPPLÉMENT DU MAGAZINE

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LES PAYS DE SAVOIE ET GENÈVE CÔTÉ FEMMES

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LES SAVOIE & GENÈVE

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DÉCEMBRE

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Urbanisme & thermalisme

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Quand les villes se jettent à l'eau

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AVRIL

2021

SEPTEMBRE 2021

F É V

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Stars / P I S PAU L B E ST O F /

au comptoir Grands noms du cinéma, de la chanson, du sport, de la BD ou des tables de cuisson… En 30 ans, ils ont été nombreux à défiler dans les pages d’Activmag. Nous avons eu envie de les rassembler une dernière fois, autour d’un petit verre de génépi, pour une discussion à bâtons rompus sur leurs envies, l’amour... La vie ! N.B : INTERVIEW FICTIVE, MÊME SI LES RÉPONSES DE NOS INVITÉS SONT TOUTES AUTHENTIQUES ET PARUES DANS ACTIVMAG… PROPOS RASSEMBLÉS PAR MÉLANIE MARULLAZ

© L. Beylot / © Photo12-Jacky Godard / © Jemal Countess - Getty Images / © JB Autissier - Panoramic / © Stephane Cardinale - Corbis/Corbis via Getty I mages / © Yves Bottalico - Contour by Getty Images / © Philippe Pierangeli / © Hannah Assouline - Editions de l'Observatoire / © Philippe Le Rouxl - France Télévisions / © Michel C. Maier

Activmag : Quand vous étiez petits, quel métier rêviez-vous de faire ? André Manoukian : Je voulais être pompier ou chef d’orchestre. Franck Piccard : Pilote d’hélicoptère ! Nathalie Jomard : Menuisier-vétérinairedessinatrice-dompteuse de crotte de nez. Michèle Laroque : Être ethnologue m’aurait plu, car j’aime observer, essayer de comprendre, parler de l’être humain. Ou bien sociologue… Louise Bourgoin : Ah ! J’aurais voulu faire tous les métiers, mais une seule journée ! Tout essayer. Finalement, actrice, c’est parfait. Par rapport à une autre profession, c’est enrichissant, ça rend plus attentif et sans doute plus empathique. On a pourtant plutôt tendance à penser que les acteurs sont un peu

auto-centrés, avec un égo démesuré… Jacques Weber : Certains peut-être, mais pas moi. Je dirais même qu’être acteur est le contraire de la vanité. Un grand comédien est un philosophe, qui s’imprègne des rôles qu’on lui donne, bien loin des paillettes du paraître. J’aimerais être atteint de porosité, absorber complètement mes personnages. Je vois plutôt l’acteur comme le gardien d’un rêve éveillé. Juan Arbelaez : [Moi] j’aurais pu être comédien… J’aurais adoré changer de masques, vivre un éventail d’émotions, jouer une multitude de rôles. Antoine de Caunes, s’emportant : [Mais] on passe notre vie à jouer des rôles ! Vous-même quand vous êtes en train de poser ces questions, vous avez préparé votre truc, ce n’est pas le vrai vous qui parle, c’est une journaliste qui pose

des questions à quelqu’un qu’elle interviewe, et peut-être que si on était tous les deux en tête-à-tête, vous l’aborderiez tout à fait autrement. Donc, on est toujours soit derrière une posture, soit un masque, soit un rôle… La difficulté de l’exercice, c’est de réussir à relier tous ces rôles, à trouver une logique et une intégrité là-dedans. Assumer notre côté Dr Jekyll et M. Hyde, notre complexité, c’est ça ? Jean Dujardin : Parfois on a une image qui nous colle ou qui nous précède, alors que ce n’est pas véritablement nous. On nous imagine tout le temps en train de faire le con, de rire… Mais non. J’ai des moments où je suis inquiet, où je suis sombre, où j’ai pas envie de parler, où je suis souriant par politesse, mais pas plus…

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Moi, je serais une vraie garce avec les hommes !

Louis Bertignac

Jeanne Added : On n’est pas unidimensionnel, dans une même journée, on peut avoir une énergie de folle, s’effondrer, puis revenir. Pourquoi je ne choisirais qu’une facette de ce que je vis au jour le jour ? Dee-dee Bridgewater : En ce qui me concerne, je ne laisse rien au hasard, car je suis ma productrice et je gère toutes les facettes de mon image. En parlant de facettes… Mesdames, on vous propose de tester la peau d’un homme, en qui aimeriez-vous vous réincarner pour quelques heures ? Christine Arron : Waouh… Un homme ? Pas en homme politique, ça c’est sûr. Ils aiment trop le pouvoir, trop d’ego. Non, plutôt dans la peau d’un sage. Nathalie Jomard : Bruce Springsteen en plein concert ! Clotilde Coureau : Je serais un homme en colère. En colère contre ce monde qui

ne tourne pas rond. On va droit dans le mur et il y a tant à faire. On s’arrête aux différences, alors qu’avec un peu de dialogue, d’intelligence, on se simplifierait tellement la vie. Louise Bourgoin : J’en profiterais pour avoir une aventure physique avec une femme… comme tout le monde dans ce cas-là, je suppose ! Et vous Messieurs, si vous étiez une femme ? Jean Bertolino : J’ai souvent été femme… Dans mes romans. J’ai déjà été maquerelle, indienne, guérillera… Edgar Grospiron : Probablement une fille des îles, une Vahiné, proche de l’océan, des vagues… Pour moi, le surf, c’est un sport très féminin… Une chose est sûre, je ne serais pas catcheuse !!! Yann Barthès : [Moi], j’adorerais courir avec des talons hauts ! Louis Bertignac : J’aimerais être

plutôt petite, souriante, jolie, avec de jolis seins… et avoir 17 ans ! Je serais une vraie garce avec les hommes (rires) ! C’est délicat d’être une jolie fille avec les hommes. Je pense que si je l’étais, j’aurais envie qu’ils tombent tous amoureux de moi, mais je serais dans la merde une fois qu’ils le seraient tous ! Parce que je serais considérée comme une allumeuse et comme une marchandise. (…) Moi, les gens me voient à peu près comme je suis, ils ne cherchent pas à me mettre le grappin dessus. Alors qu’une jolie fille, si elle plaît, on veut la posséder… Frédéric Beigbeder : Pour tout vous dire, je me suis déjà habillé en fille et physiquement, je ressemble à un mélange de Valérie Lemercier et Inès de la Fressange, deux copines. En fait, en femme, je ne suis pas terrible ! Sans être désobligeant à l’égard de Valérie et d’Inès. Un peu trop dégingandé. Mais du coup, je pense que je serais obligé de développer beaucoup d’humour et d’esprit pour devenir « intéressante ». C’est d’ailleurs toute l’histoire de ma jeunesse ! Arno : Moi, je suis lesbienne ! En tous cas, sans les femmes, on n’en serait pas là. Les mecs, ils pensent qu’ils savent tout, mais en fait, ce sont les femmes qui comprennent tout ! Patrick Juvet, répondant à Arno en aparté : [Moi], je n’ai jamais caché

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Tromper n’est pas tricher. L’adultère renforce un couple, je crois beaucoup à l’infidélité pour qu’un couple vive. Claude Lelouch

Pâtisserie et philosophie, vous tenez peut-être là un concept, Mr Conticini ! Mais revenons à nos moutons : hommes-femmes, quelqu’un a le mode d’emploi ? Au bout du bar, Claude Lelouch lève la main : Oui, je pense que la liberté est la seule chose qui puisse permettre à un couple de durer. Pour moi, vivre à deux, c’est vivre dans la liberté et pas dans la contrainte, c’est comme vivre en célibataire, mais à deux ! Il ne faut rien interdire, ne jamais demander à quelqu’un d’être fidèle, même si, quand on aime, on a envie de l’être. Tromper n’est pas tricher. L’adultère renforce un couple, je

ma bisexualité. Je dis toujours la vérité, je suis naïf et pas menteur. (…) Mes parents l’ont appris par la presse, j’avais été franc avec un journaliste – qui, soit dit en passant, n’était pas mal du tout ! – Et vraiment, j’aime les hommes et les femmes ! En fait, j’aime tout ce qui est beau ! Victoria Abril, saisissant l’occasion : Attends, le sexe nous est donné à tous, pauvres ou riches, et en plus gratos ! On ne va pas s’en passer, non ? C’est la chose la plus démocratique ! Philippe Conticini acquiesce : Laisser libre court à ses envies et ses émotions est peut-être le meilleur moyen de rester libre…

crois beaucoup à l’infidélité pour qu’un couple vive. Aimer l’autre, c’est le laisser libre. Il faut avoir envie du bonheur de l’autre, même si parfois le prix à payer est élevé. C’est le meilleur moyen pour que les gens s’aiment longtemps. C’est un point de vue… Donc, on peut faire rimer amour avec toujours ? Michèle Laroque : Oui, bien sûr ! Un vrai amour inconditionnel, oui. Je crois qu’il y a un gros malentendu sur l’amour. Les gens confondent l’amour avec amoureux, miroir de ce qu’ils sont ou égo. Quand on a compris que l’amour se trouve dans le détachement, le vrai respect, l’admiration… alors, il peut rimer avec toujours. Et qu’est-ce qui tue l’amour, alors ? Mathilda May : Je dirais le manque de confiance, le non-respect de l’autre,

l’idée de ne faire qu’un, la non-écoute, la rivalité et peut-être aussi la peur… Arthur H : L’habitude, c’est agréable, mais en même temps, c’est la mort… J’aimerais ne pas m’habituer déjà au fait d’être vivant, d’être là, plongé dans le feu de la vie et puis surtout à ma compagne (…) Je voudrais prendre l’habitude et lui tordre le cou jusqu’à tant qu’elle expire, après, la jeter dehors ! Michèle Laroque approuve : Si on s’habitue, dans le sens où on trouve tout normal, alors l’habitude est un tue-l’amour. Personnellement, je pense que respirer n’est pas normal, avoir ses quatre membres n’est pas normal. Quand j’ai eu mon grave accident de voiture, je rêvais de marcher (…). A partir du moment où on se rend compte que l’on est avec quelqu’un que l’on aime, qui nous aime et qu’on ne s’habitue pas, alors le quotidien est merveilleux.

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Ne pas s’habituer… Ce serait ça, la plus belle preuve d’amour à vos yeux ? Amélie Nothomb : [Et] accepter l’autre tel qu’il est. Avoir de la délicatesse envers lui et cette façon d’être que j’appelle « le sens de l’autre ». Il faut savoir l’écouter et le laisser s’exprimer même si les idées, les opinions divergent. Florian Zeller : Je dirais que c’est d’avoir le courage de se projeter dans le temps avec l’autre. Savoir se battre, lutter, s’obstiner, savoir doser les choses qui ne sont pas graves pour pouvoir croire que le moment X est pour toujours. Mathilda May : [Et faire] des enfants ! Quand on voit la responsabilité que ça engage, si on n’avait pas une part d’inconscience magique lorsque l’on décide de les avoir, je crois que l’on n’en aurait jamais. Faire face et assumer est tellement important que je crois que c’est vraiment un acte fou.

Ulysse. C’est un mec qui met 10 ans avant de rentrer chez sa femme, mais qui finit par rentrer quand même. Antoine de Caunes : J’aime pas les super-héros, ils me fatiguent un peu avec leurs moule-burnes et leurs super-pouvoirs. Thomas Fersen, l’œil facétieux et le sourire en coin : L’anti-héros est plus amusant. Nous sommes tous des anti-héros en France en ce moment, je trouve… (…) Et puis, je ne crois pas aux héros, les vrais héros sont simples, un peu benêts, un peu stupides, alors que l’Homme est raffiné, complexe… C’est la complexité qui est une preuve d’intelligence, alors pour moi l’anti-héros est supérieur. Claude Lelouch : J’aime bien les cons aussi, ils sont plus marrants que les mecs intelligents ! Quand je tourne un film comme « L’aventure, c’est l’aventure ! », je rends hommage à la connerie. Les mecs intelligents, c’est fatigant !

Stéphane de Groodt, le sourcil relevé de nuance : On ne peut pas être foncièrement drôle sans être intelligent et inversement… Ça c’est envoyé ! Alain Souchon, rebondissant : Vous savez, moi, ce que j’aurais aimé, c’est faire rire beaucoup. (…) Quand Thierry Lhermitte apparaît, les hommes sourient, les femmes sourient, tout le monde est content de le voir. Edouard Baer, c’est pareil, il me fait rire à gorge déployée, c’est extraordinaire ! Et Jean-Jacques Goldman… Il a pas l’air, mais il ne place pas une phrase sans qu’il y ait une connerie dedans, pour faire rigoler tout le monde. Il est très fin. Adjani aussi, elle est brillantissime de drôlerie, elle est vive, du tac-au-tac. J’admire ces gens-là, beaucoup beaucoup. Eux et les gens d’église...

J’aime bien les cons aussi, ils sont plus marrants que les mecs intelligents ! Quasiment héroïque, n’ayons pas peur des mots ! Tiens d’ailleurs, si vous étiez un héros, qui seriez-vous ? Tina Kieffer, les joues rosies par la liqueur : Mimi Cracra ! Margaux Motin : Neytiri, dans Avatar. Volant à dos de dragon, communiquant avec la nature, courageuse, sage, aventurière, amoureuse, drôle… Olivier Giroud : Mon héros, c’est Jésus Christ. Alain Souchon, inspectant le fond de son verre : Jésus… Je ne comprends rien à Jésus. C’est une intrigue, tout est extraordinaire. Est-ce que tout est faux, c’est possible… Est-ce que c’est une allégorie ? En même temps, c’est magnifique. André Manoukian : [Moi], je serais

Claude Lelouch

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C’était la première fois que je voyais pleurer mon père, donc je me suis dit : là, il se passe un truc ! Les gens d’église ?... Et les sportifs ? Non ? Alain Souchon : Il y a les sports d’équipe, qui sont vachement bien, que tout le monde aime, le foot, le hand, mais je m’en fous un peu… Aimé Jacquet : Le sport aplatit tout, les crises, les tensions, il annihile tout, pas forcément dans la durée, mais au moins un moment. Je crois que tout le monde sait où il se trouvait le 12 juillet 98. Ce fut un incroyable moment de partage. C’est vrai ! D’ailleurs, en parlant de 1998, Youssou’N Dour, nous vous avions rencontré juste avant la Coupe du Monde, au mois de juin, vous vous rappelez ce que vous nous aviez dit ? Youssou’N Dour : « La finale se jouera, je pense, autour du Brésil et de la France. Ce sont deux équipes qui ont beaucoup d’individualités et qui seront bien soutenues ». Vous auriez dû monnayer vos talents de

Bixente Lizarazu pronostiqueur ! Et « soutenus », pour les Bleus, c’était peu de le dire… Didier Deschamps : Ça a été fou aussi parce que c’était en France, parce que c’était une première. Ce sport étant le plus populaire, on a connu un déferlement partout dans le pays, une communion de toute la population sans précédent. Bixente Lizarazu : [Nous] on était tellement coupés des médias, du monde extérieur, à Clairefontaine, que je n’ai réalisé l’ampleur du phénomène qu’en regardant mon père : quand on est monté pour soulever la coupe, je suis passé devant lui et je l’ai vu en larmes… C’était la première fois que je le voyais pleurer donc je me suis dit : là, il se passe un truc ! J’étais encore dans ma bulle de concentration extrême pour réaliser. Il a fallu 2 ou 3 jours pour que j’atterrisse et surtout que je savoure !

Et ça représente quoi une étoile sur un maillot, ou un trophée mondial, une médaille autour du cou… ? Aimé Jacquet : Une vie bien remplie, des rencontres incroyables, des personnes de qualité qui m’ont beaucoup appris et autour desquelles j’ai construit ma vie. C’est tout ça, une étoile sur un maillot… Edgar Grospiron : Quand du jour au lendemain, vous faites la une des journaux, le regard des autres change, même si moi, je pense être toujours resté assez humble et cool face à cette soudaine médiatisation. Elle a néanmoins introduit des relations assez superficielles et parfois même tendues (…). Chacun se mesure à l’autre, histoire de vérifier qui est le plus populaire, le plus adulé du public. Jean Dujardin, empathique : La notoriété peut faire péter les plombs à des gens… Moi, au contraire, je trouve que ça m’améliore, parce que ça me donne de la confiance, et la confiance me fait faire des choses que je n’aurais peut-être pas pu faire sinon.

06 AOÛT 2022 ANNECY

H I STOIR E D ’EAUX

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approches de la vie bien différentes… Comme quoi, finalement, il n’y a pas qu’un seul chemin, tout est possible… Michel Cymes, qui dirait même plus : Il y a un adage qui dit : “rien n’est impossible, même l’invraisemblable”. Je ne me dis jamais : “arrête de rêver”! Patrice Leconte : A partir du moment où on se dit qu’aucun rêve n’est impossible, il ne suffit peut-être pas d’y croire, mais y croire, c’est déjà pas mal. Parce que - et je vais enfoncer une porte ouverte, pardon - si on part perdant, on n’a aucune chance d’arriver gagnant, donc il faut toujours y croire. Même dans les situations les plus désespérées ou les plus incertaines. Franck Piccard, prudent : [Mais] les rêves, plus on en parle, et moins ils se réalisent. C’est comme un ballon de baudruche, en parler, c’est mettre des petits coups d’aiguilles dedans. Nathalie Jomard, fort à propos : [Moi, je rêve] souvent à la mémé de mon hamster en slip de bain, à une convention d’adorateurs de pots de chambre en céramique… Les pots de chambres, pas les adorateurs…

Stéphane Diagana, champion du monde du 400m haies et de la prise de recul : [Surtout que] vu de Mars et dans 10 ans, ce truc sur lequel tu te focalises, il ne ressemblera à rien…

Forcément, avec le temps et la distance, on relativise, les victoires comme les crises… Arthur H, en sursaut : J’aime la crise aussi ! Dans la crise, il y a quelque chose de vrai. Quand on est calme, c’est parfois trompeur, on peut simplement être fainéant avec soi-même. Jane Birkin, réveillée elle aussi : Oui ! Sinon, comme disait Serge, ça serait « banal bleu ». Parfois c’est plus intéressant le ciel quand il y a des nuages… Et aussi, je crois beaucoup dans les accidents, mais ça, c’est parce que je suis très optimiste !

l’avion ou le train, ça a l’air épouvantable et je suis la première à pleurer, mais après, je me dis : Ah ! Peut-être qu’on va vivre une aventure… Alexander Astier, dans un sourire de vieux sage : Marco Polo a dit : « On ne va jamais aussi loin que quand on ne sait pas où on va. » Stéphane de Groodt : [Moi] j’aime provoquer le hasard, mais je n’aime pas qu’il me provoque. Je n’aime pas être soumis à lui, comme dans un casino. Ne plus être maître de mon destin, c’est perdre ma liberté… Margaux Motin, tout à fait d’accord : J’ai aussi un côté Monica Geller très prononcé, dans l’organisation, le contrôle, le rangement. Les choses sont pensées, prévues, gérées, « statégifiées » de façon à ce qu’il n’y ait pas de galère. Le cadre et après on s’éclate !

Les accidents, c’est-à-dire ? Jane Birkin : Par exemple, quand on rate

«¼De la contrainte nait la liberté », ou « porté par le vent », voilà deux

En voilà un, de rêve, qui ne devrait donc pas se réaliser si on suit votre logique, Franck… Et c’est peut-être aussi bien ! Parfois, la vie réelle n’est pas si mal… Jean-Louis Borloo : Vous connaissez cette vieille phrase : “on commence à aimer la vie quand on prend conscience qu’on n’en a qu’une.” Profondément, c’est ce que je ressens. Quand je me lève le matin, je veux que mes journées soient belles. Et elles le sont. En s’intéressant à des sujets généraux, en donnant des coups de main individuels, en donnant un peu de soi. Voilà, c’est pas glorieux, c’est être heureux. On pourrait terminer là-dessus, M. Borloo, et sur une tournée générale !... A moins que quelqu’un ait une idée pour le mot de la fin ? Jean Bertolino : Mektub, ce qui signifie en arabe « c’est la vie ». Je pense que notre destinée est écrite sur le grand livre de la vie. L’existence que nous menons correspond à ce que nous sommes vraiment. Et lorsque certains se désolent d’avoir une vie grise, c’est qu’au fond d’eux, ils sont gris, alors que ceux qui ont une vie exaltante le sont à l’intérieur.

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/ IGOR & GRICHKA BOGDANOV /

Gdanov J’ai beau

En 2007, notre journaliste la plus extra-terrienne donnait rdv à Igor et Grichka Bogdanov dans une galaxie lointaine, et nous livrait un article totalement allumé. On n’a pas résisté à l’envie de vous repartager ce moment d’anthologie...

je n’en mène pas bien large ! Les frères Bogdanov, ils sont exactement comme à la télé. Enfin non, pas tout à fait... ils n'ont pas de combinaisons en aluminium et n'évoluent pas sur une plate-forme devant un grand écran diffusant en continu un proton géant. Mais on devine tout ça derrière leur dos, quelque part dans une dimension annexe. Et on devine aussi qu’une fois l'interview terminée, il y a de fortes chances pour qu’ils se dissolvent. PROPOS RECUEILLIS PAR PASCALE GODIN EN MAI 2007

e vais d’emblée répondre à la question que tout le monde se pose : Igor et Grichka se sont-ils fait refaire le menton, entre autres ? Comme ça, a priori, je dirais oui. Parce que quand ils sourient, et ils sourient beaucoup, on dirait qu’ils vont se déchirer. Mais franchement, vous oseriez, vous, regarder quelqu’un sous le menton et lui demander si c’est bien normal, cette grosse protubérance ? Moi, je n’ai pas osé. Parce que je suis bien élevée, et que je soupçonne les Bogdanov de maîtriser des forces inconnues ; je n’ai pas envie

de me retrouver assise sur un astéroïde au sud de Betelgeuse, à contempler un coucher de Pluton. Donc, pour les mentons, personne ne sait très bien, et tout le monde y va de son petit couplet ; et franchement, vu qu’ils sont nés dans la quatrième dimension, tout est possible. C’est amusant comme tout de passer un moment avec les frères Bogdanov. D’une part parce qu’ils sont charmants, d’autre part parce que c’est instructif, pour peu qu’on comprenne quelque chose à leur discours. Il arrive un moment où, forcément, on perd le fil. La solution ultime, c’est de mettre en route le dictaphone

(qui les a bien fait rire parce que c’est un dictaphone à cassette, et qu’eux sont déjà passés à la fission du reblochon en milieu clos) et le pilote automatique. Dont acte. Actives : Igor et Grichka, qui êtesvous ? (parce que quand même, on peut se poser la question) Igor et Grichka : Nous nous définissons comme des voyageurs de vies multiples (ça commence bien) ; nous sommes nés jumeaux (Igor a 40 minutes d’avance sur Grichka, ce doit être la raison pour laquelle il parle beaucoup plus que

/ IGOR & GRICHKA BOGDANOV /

Nous avons toujours su, dès l’enfance, que nous étions différents.

Et tout est en interaction à l’intérieur de cette théorie globale. Quand je soulève cette feuille de papier, je mets en jeu des forces qui s’étendent à l’univers tout entier. (Vous vous rendez compte ? Les frères Bogdanov sont en train de m’expliquer que lorsque je vide mes poubelles, je déclenche peut-être un chaos sur Jupiter. Je me sens soudain investie de pouvoirs supérieurs, et je n’hésite pas à puiser dans mes références de base).

son frère. Il est déjà dans une dimension plus loin), et c’est à la faveur de cette expérience, qui remonte avant même notre naissance, que nous avons été habitués à l’idée que les vies pouvaient être plurielles, à travers ce double qui est à la fois l’extension de soi, tout en étant une affirmation différente. Nous avons toujours su, dès l’enfance, que nous étions différents. Comme Michelet l’a dit un jour : “je suis un homme complet, je suis à la fois un littéraire et un mathématicien”. C’est ce qui nous caractérise. Nous sommes à

la fois passionnés de sémiologie, de philosophie et de science. (Si vous n’avez pas tout à fait compris la réponse, je tiens à votre disposition l’enregistrement de ce moment d’anthologie). Si tu tournes une page d’«Actives», tu déclenches une giboulée d’hydrogène sur Mercure (aphorisme Bogdanov). Pensez-vous que tout soit lié ? Oui, absolument. Il ne faut pas regarder l’univers sous sa forme locale, il faut lui appliquer une théorie globale.

C’est ce qu’on appelle la théorie du chaos ? Non. Cela s’appelle la théorie topologique des champs (ah bon). Il faut comprendre que la science n’est jamais une interprétation « sèche » du monde, elle conduit aussi à des interrogations philosophiques. A savoir que l’univers n’est pas qu’une vaste machine, mais aussi une vaste pensée (il est bien certain que dorénavant, j’y réfléchirai à deux fois avant de soulever un coton-tige, je m’en voudrais que cette action soit responsable d’un génocide aux confins de la galaxie). Nous avons découvert qu’à l’origine de l’univers, il n’y a pas qu’un simple enchaînement hasardeux de phénomènes qui nous conduit à ce que nous voyons aujourd’hui, mais qu’il y a aussi comme une sorte d’information primordiale. Il y a quelque chose d’immatériel qui guide le développement de l’univers (mode

Les Savoyards s’engagent “dans la transition énergétique

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/ IGOR & GRICHKA BOGDANOV /

pilotage automatique enclenché). Nous ne cédons pas à la complexité de certaines théories comme la «théorie des cordes», qui admettent entre 13 et 26 dimensions supplémentaires (je me demande à quoi peut bien ressembler la 18e dimension. Posez-vous la question, considérez ça comme un jeu. Vous allez voir, c’est rigolo comme tout). Pour nous, nous sommes simplement à 4 dimensions jusqu’à l’instant initial (c’est d’ailleurs à ce moment que retentit, quelque part dans mon cerveau, la musique de « la 4e dimension ». Je m’attends à voir apparaître David Vincent à tout moment. S’il pouvait en profiter pour m’apporter un café sans pour autant faire exploser une planète, ce serait l’idéal). Ô temps, suspends ton vol de Bogdanov (Victor Hugo) A cet instant, Igor Bogdanov entreprend de m’expliquer le fameux E=MC2 de Einstein, ce qu’est le «mur de Planck» (j’aimerais autant me planquer derrière le mur, ce pourrait être une contrepèterie hilarante si l’instant n’était pas si grave), et ce qu’est le « temps imaginaire ». Et je découvre soudain qu’effectivement, nous sommes tous des voyageurs de vies multiples. Parce qu’en ce moment même, j’écoute Igor Bogdanov attentivement, tout en dressant mentalement la liste de mes courses. J’en suis au rayon fruits et légumes lorsque Igor finit sa démonstration sur cette phrase : “Donc,

nous avons du temps imaginaire à l’échelle zéro, puis un mélange temps imaginaire/temps réel qui est la longueur de Planck, puis l’univers démarre sous la forme que nous connaissons, et nous avons de la matière et du temps réel. Voyez, notre modèle est donc facile à comprendre”. En effet, expliqué comme ça, tout devient limpide. Et je dois dire qu’arrivée à ce stade de l’interview, je ne songe plus à leur menton, je suis convaincue que ce phénomène procède lui aussi d’une écriture cosmologique. Je dois avoir l’air un peu hébété, les yeux vides et la bouche entrouverte, car Igor poursuit comme dans « Rayons X » : “L’univers est un enchaînement ordonné qui ne doit rien au hasard ; il y a un code de base. C’est cette information primordiale qui ordonne tout, l’univers tel que nous le voyons aujourd’hui ne pouvait pas être autrement. Il a été écrit (là, j’ai un peu l’impression qu’il s’envole. Je me garde donc bien de l’interrompre, rares sont les témoins d’un envol de Bogdanov au printemps). Aucun physicien ne peut faire l’économie d’une cause première. Il est impossible que l’univers se soit auto engendré. Certains appellent cette cause extérieure Dieu, d’autres l’Esprit. Nous pensons la même chose. Cet enchaînement causal, magnifiquement ordonné,

ne peut être le fruit du hasard. Derrière ce phénomène, il y a une intention, un programme.” Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme en Bogdanov (proverbe jupitérien) Bigre. Il est 11h du matin, nous sommes à Evian, et je viens de découvrir que Dieu existe et que je peux faire fondre une galaxie en croquant une biscotte. Je ne serai plus jamais la même. Les frères Bogdanov enfoncent le clou dans ma pauvre petite tête de terrienne : ils m’expliquent que l’énergie du réel va se dissoudre, et que lorsque le dernier atome aura disparu, le temps réel va cesser, et nous allons revenir à une information primordiale sans espace. Encore heureux qu’ils ne prennent pas une voix à la Orson Welles, j’aurais une attaque cardiaque. En termes clairs, un jour, pouf, nous allons disparaître. Et avec nous des milliards d’autres consciences qui pensent et réfléchissent ailleurs. Vous n’imaginiez quand même pas que l’aventure de la conscience était un petit événement unique sur une planète située à 30 000 années lumières de notre galaxie ? Non, nous ne sommes pas seuls, ce sont les frères Bogdanov qui me l’ont dit. Songez-y lorsque vous passez l’aspirateur.

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Merci Activ’mag pour toutes ces années de parutions !

Ça jacte, ça rigole, ça « tu te rappelles ? », ça déballe Ils sont venus, ils sont tous là, réunis pour la cène finale, Mais comment déjà, étaient-ils entrés dans le bal ? Afin de ravigoter son canard, il y a quelques années, Activmag avait lancé une collecte de plumes : Sensitives ou particulières, pérennes ou saisonnières mais toujours affûtées et légères… Après avoir planché sur une thématique commune, L’humour et la sagacité les avaient départagées, Pour former un plumage bigarré, un ramage gai et enlevé. Pour cet ultime banquet, les voici à nouveau rassemblées. Plumes de la première heure ou de la dernière couvée, Cette fois encore, elles ont couché leur talent sur le papier, « La fin » les aura-t-elle inspirées ? Elles ont aussi accepté de passer à table, de se dévoiler, Avant de s’envoler…

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/ VICTOIRE BARRUCAND CÔTÉ PILE /

ATOMES

Lui, je l’adore ! Je voudrais qu’entre nous, jamais ça ne finisse. Il m’a tapé dans l’œil au premier regard. Un coup de cœur. C’est l’image qu’il dégageait qui m’a d’abord plu. Puis son corps, plein de promesses. Notre rencontre fut fortuite, fugace, mais définitive. Oui, je l’ai ramené à la maison. PAR VICTOIRE BARRUCAND

ous n’avons pas pu faire vraiment connaissance immédiatement. Il fallait du temps pour nous consacrer l’un à l’autre. Et trouver le moment le plus opportun pour ne pas bâcler ce premier échange. Un détail peut tout faire basculer. Moi, je suis plutôt du soir. Juste avant de m’endormir. Couchée, je me prépare à ce moment de délice. Il a fallu dompter mon impatience. Dès qu’il s’est livré à moi, ça a été le choc des émotions. J’ai d’abord été très troublée de soulever sa jaquette. Qu’allais-je découvrir là-dessous ? Tiendrait-il ses promesses ? C’est quand même son corps qui m’a fait le préférer aux autres. Ne serais-je pas déçue ? Depuis, rien que de toucher son grain de peau me donne des frissons. Il capte mon regard, je ne le quitte pas des yeux.

Il me décrit par le menu ses aventures, me raconte ses héros, ses héroïnes, ses voyages, ses émotions, qu’il me transmet avec des mots tellement justes, m’emporte avec passion. Il me fait passer du rire aux larmes. Je retiens ma respiration aux moments les plus intenses. Et d’un mot, il me rattrape, m’enlève ou me cloue le bec. J’admire son élégance, son style. Je bois ses paroles. J’oublie tout du monde quand on est ensemble. Je suis d’un crédule avec lui, je crois à tout ce qu’il dit ! Pourtant, c’est souvent abracadabrant, un peu tiré par les cheveux. Mais je laisse faire, et le cocktail de ces impressions fait son œuvre. Il m’enivre.

ACCORDS DÉFENDANTS Mais c’est moi qui commande ! Il n’a pas droit au chapitre ! Je décide seule et de manière péremptoire quand

cesser ces instants. Sans aucune explication. D’un doigt leste, je poursuis ou non cette étreinte. Et je ne supporte pas qu’il se froisse ! Je vois bien qu’il tente de m’allumer pour le suivre tout au bout de la nuit. Le salaud, il n’aurait plus rien à me donner demain ! Alors, non, je résiste, l’histoire de faire durer le plaisir. Gourmande, impatiente, je veux le retrouver et qu’il soit aussi bon, généreux chaque jour. Il me laisse en suspens, pleine d’interrogations, il ne m’a pas encore tout dit. Nos au-revoir peuvent lui paraître un peu sommaires. Alors, pour lui laisser un souvenir de nous deux, je glisse un ruban soyeux en son sein satiné. Sa mission terminée, il me laissera exsangue, remplie. Avide du prochain. Je l’ai rangé avec les autres. Un livre, puis deux et par dizaines… C’est sans fin…

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Ado, quel poster figurait au-dessus de ton lit ? Marilyn Monroe. Et aujourd’hui, qu’est-ce qu’on y trouve ? La milf comme on dit. Quel est le premier vinyle que tu as acheté ? Sûrement un 45 T de Cloclo pour mon mange-disque Le dernier morceau que tu as téléchargé ? Pavarotti, Nessum Dorma ! C’est l’effet « Ténor » que j’ai vu récemment. Le livre qui a tout changé ? La Bible Le film dont tu connais les dialogues par cœur ? Aucune mémoire. Vous pouvez répéter la question ? La dernière série que tu as bingée ? Ça veut dire quoi ? Ah oui, vu. En Thérapie. Ton héros / ton héroïne ? Ma coiffeuse Ta première voiture ? Une Peugeot 205 moche, en 1989 Un plaisir coupable ? Je m’autorise tous les plaisirs, sans culpabiliser. Avant ta participation à Activmag, tu faisais quoi ? Ça fait un bail. En agence de pub. Et après ? J’attends ma boule de cristal commandée sur Je Redoute… Ton meilleur souvenir d’Activmag ? Les fou-rires, ô combien… Une anecdote marquante ? Précédant chaque numéro, la phrase : « on va monter en pagination, les filles… » de Lara. Je ne dis pas si c’est drôle, fort ou stressant… Le mot de la fin ? Trop court pour 27 ans de boîte.

Ton surnom : Vic. Ton activité, dans la « vraie » vie : Journaliste, SR plus précisément (on dit UN secrétaire de rédaction…). Ton personnage de fiction préféré : La Linea. Ton objet fétiche : Un stylo. Ton adage : Rester digne, voir photo ! De toi, tu gardes : Ma crinière. De toi, tu jettes : Ma tignasse. Toi, dans 20 ans ? Avec une bonne bière.

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/ CHRISTEL PETITCOLLIN CÔTÉ PILE /

UN ADIEU

En général, les humains vivent mal les séparations, les fins de cycles ou ce qu’on appelle « les petites morts ». Dans beaucoup de cas, c’est bien dommage, car la fin d’un cycle en annonce un nouveau que nous pourrions aborder avec enthousiasme, optimisme et curiosité. Mais on ne nous y a pas habitués. Alors comment faire pour vivre joyeusement nos aurevoirs ? PAR CHRISTEL PETITCOLLIN

ristesse et joie sont les deux faces de la même médaille. La tristesse s’enclenche dès qu’une fin de quelque chose est perçue. C’est un processus d’archivage qui permet de transformer son vécu en souvenir et de faire de la place pour le nouveau qui va arriver. Ainsi, le blues du dimanche soir permet d’archiver le week-end pour être disponible pour le lundi matin. Oui, ce n’est peut-être pas le meilleur exemple. Mais il est important de comprendre qu’on ne peut être triste que pour ce qui nous a procuré de la joie. Et la tristesse sera évidemment proportionnelle à la joie que j’ai emmagasinée. Si mon

week-end était nul, je n’aurai pas le blues du dimanche soir ! Alors, sentez-vous sourdre la joie sous votre tristesse ?

LA NOSTALGIE HEUREUSE Repenser aux bons moments ne s’accompagne pas forcément de regrets et de spleen. Les Occidentaux vivent souvent une nostalgie douloureuse. Pourtant, on peut ressasser ses souvenirs avec plaisir et même bonheur. Quelle chance d’avoir vécu tout cela ! Quelle délectation de pouvoir le revivre mentalement ! Dans son roman éponyme, Amélie Nothomb nous apprend que les Japonais ont un mot spécial pour décrire cet état

qui pourrait se traduire par « nostalgie heureuse ». Nous le connaissons plus que nous voudrions l’admettre : qui n’a jamais rigolé avec ses amis en évoquant ses frasques passées ?

LA ZÉNITUDE BOUDDHISTE Un des principaux principes bouddhistes est le suivant : « Dans la vie, tout a une naissance, une croissance, une plénitude, un déclin et une fin. » C’est en allant à l’encontre de cette loi immuable de la nature que l’être humain cultive son propre malheur. De fait, quand on achète un verre, on devrait garder à l’esprit que le destin de ce verre est de finir cassé, au lieu de nous désespérer parce que le service est dépareillé. Vérifiez ce principe : il marche pour tout, y compris pour nous. Soyons bons joueurs : si nous allons vers notre déclin, c’est que nous avons eu notre période de plénitude. Tout ça pour vous dire à quel point c’est chouette que Activ’ ait pu exister toutes ces années et quelle gratitude je garde d’avoir pu participer à cette aventure. Belles nouvelles expériences à tous !

Ado, quel poster figurait au-dessus de ton lit ? Claude François (j’ai honte !) Et aujourd’hui, qu’est-ce qu’on y trouve ? Rien, je n’ai plus d’idole. Quel est le premier vinyle que tu as acheté ? Supertramp Even in the quietest moments : je l’écoute toujours avec autant de plaisir. Le dernier morceau que tu as téléchargé ? Concerti per violino VIII d’Antonio Vivaldi par Julien Chauvin : c’est juste divin. Le livre qui a tout changé ? Illusions de Richard Bach Le film dont tu connais les dialogues par cœur ? Amadeus, j’ai dû le voir plus de 30 fois en 30 ans. La dernière série que tu as bingée ? Dix pour cent Ton héros / héroïne ? Cédric Hérou, droit dans les bottes de son humanité. Ta première voiture ? Une mini Cooper rouge Un plaisir coupable ? Je ne me sens plus du tout coupable de prendre du plaisir ! Avant ta participation à Activmag, tu faisais quoi ? J’étais hôtesse de l’air et reconversion vers du coaching. Et après ? Ecrivain, grâce à ce merveilleux training qu’ont été ces années de chroniques psycho. Clairement, Activ’ a musclé ma plume ! Ton meilleur souvenir d’Activmag ? Comment trier dix ans de souvenirs ? Je retiendrais peut-être mon immense fierté d’être publiée lors de ma toute première chronique : pour moi, l’écrit imprimé est magique et sacré. C’est le moyen le plus simple et le plus puissant de faire circuler l’information. Une anecdote marquante? J’ai un jour écrit d’une traite une chronique pour Activ’ sous le coup de la colère. Elle s’appelait « Chronique de la bêtise ordinaire ». Bien que narré à la 3e personne, ce harcèlement scolaire était mon vécu de la veille. Une fois calmée, j’ai culpabilisé d’avoir écrit à chaud, mais les lecteurs ont fait un très bon accueil à cet article, au point qu’il a été choisi pour une réédition. J’y ai appris que les lecteurs aiment quand on parle avec authenticité et avec ses tripes. Le mot de la fin ? Chaque fin annonce un commencement. Merci pour tout et allons de l’avant !

/ C H R I ST E L P E T I TCO L L I N CÔT É FAC E /

Ton surnom : Madame Irma Ton activité, dans la « vraie » vie : Écrivain, conférencière, formatrice et coach. Ton personnage de fiction préféré : Candice Renoir Ton objet fétiche : Mon sand wedge : il me sort de toutes les situations et peut même servir d’objet contondant. Ton adage : Pas de problème, que des solutions ! De toi, tu gardes : Tout, même et surtout le pire. De toi, tu jettes : Rien, je risquerais d’être parfaite. Toi, dans 20 ans ? J’hésite entre l’EPAD et le cimetière.

/ CHRISTINE MOUEZ-GOJON CÔTÉ PILE /

AUTO-PSY Tu semblais pourtant en forme. Moins replet peut-être. Pas grand monde n’a remarqué que tu as un peu fondu ces derniers temps. Mais « fondu », tu l’as toujours été. Toi, le curieux, l’insolent, le provocateur, à l’humeur et à l’humour décalés. Le contexte économique t’a cloué le bec. Un titre de presse disparaît. On arrête les frais.

e regrette qu’on me sépare de toi. On se connait depuis si longtemps. J’ai assisté à tes débuts. Maigrichon, tu as cancané, caqueté, nasillé avec quelques maladresses et hésitations. Mais tu n’as jamais battu de l’aile. Tes deux « mères nourricières » successives, énergiques et exigeantes ont formaté ton ADN. Tu as trouvé ton identité. Dans les starting-blocks sur la piste de décollage, tu es devenu connu, reconnu, attendu par toutes celles et ceux qui te tiennent en main, tournent tes pages émaillées de reportages, d’aventures contées, d’états d’âmes ponctués d’émotion… Une ligne rédactionnelle drolatique, truculente, sans tabou. Une performance chaque mois pour que le canard reste pimpant. La fin approche, et cela me déchire le cœur. C’est la première fois que je parle à un canard bientôt déplumé. De toute façon, je ne parle jamais aux canards… ça vous colle des puces à l’oreille. Cette aventure, tu l’as partagée avec une équipe de drôles de poulettes, et de quelques spécimens mâles, tous recrutés, pour leurs traits d’esprit acérés, leurs plumes affûtées, par une «¨meneuse de revue¨» en ébullition, audacieuse et espiègle. On t’en a fait voir de toutes les couleurs, mon

Saturnin. Le bec hors de l’eau et les ailes trempées à l’encre noire, tu n’avais pas froid aux yeux. Pas canard boiteux : dans la tempête, tu te rebiffes, tu redresses ton cou avec vaillance. Tu ne finiras pas enchaîné, pas plus « laquais » à Pékin, ni puni dans un coin-coin. Dernier envol. Tu vas me manquer. Je me rappelle ces réunions de rédaction, les échanges volaient haut dans la basse-cour. Tu te demandais à quelle sauce tu allais être mangé au prochain numéro. On mettait tous notre grain de sel pour que la recette soit bonne. Pas question de rabattre ton caquet. Je garde en mémoire ces rubriques que je vous ai proposées chaque mois au cours de toutes ces années. Conseils et astuces pour vous faire belles, vous insuffler forme et énergie. Tandis qu’avec mes mots pour stéthoscope, j’ai joué au docteur sans ordonnance ni diagnostic. De la vulgarisation des maux, un exercice que j’ai pratiqué avec humilité, et grand plaisir qui, je l’espère, vous a intéressés, amusés, renseignés… Vous allez me manquer. Fin de l’histoire. « Voici la fin, la fin de nos plans raffinés… La fin de tout ce qui était debout » (« The End ». Jim Morrison.) Les portes se ferment avec les Doors.

PAR CHRISTINE MOUEZ-GOJON

/ C H R I ST I N E M O U E Z- G OJ O N CÔT É FAC E /

Ton surnom : C’est Chris, mais je ne raffole ni des surnoms, ni des diminutifs qui sont souvent plutôt ridicules et qui ont tendance à donner des sonorités tout aussi incongrues. Ton activité dans la « vraie vie » : Journaliste Ton personnage de fiction : La fée Mélusine Ton objet fétiche : Une toute petite médaille de Notre Dame de Laghet (au-dessus de Monaco où je suis née) que m’a donnée ma mère, il y a très longtemps. Ton adage : “Less is more”. Il s’adapte et répond à toutes les circonstances de la vie. De toi, tu gardes : Mes pieds, ils me font avancer. De toi, tu jettes : Rien, par peur de manquer ! Dans 20 ans : Qui sait ?

Ado, quel poster figurait au-dessus de ton lit ? Aucun. Juste des murs blancs. No disturb. Et aujourd’hui ? Un grand dyptique de Minh Tran, un peintre annécien d’origine vietnamienne. Et c’est tout. Aller à l’essentiel. Pas de fioriture. Le livre qui a tout changé ? « Le Meilleur des mondes » d’Aldous Huxley. Véritable chef-d’œuvre de la littérature d’anticipation écrit en 1931, qui décrit l’impossible à l’époque. Aujourd’hui, une réalité carrément envisageable ! À lire et à relire pour remettre les pendules à l’heure. Le film dont tu connais les dialogues par cœur ? Le dîner de cons. Une belle leçon sur le thème du dérisoire.

d’images

La dernière série que tu as bingée ?

Le jeu de la Dame. Quand le jeu est à l’aune de la folie... Ta première voiture ? Une fiat 500, toit ouvrant. Pas peu fière ! Un plaisir coupable ? Partager un vacherin coulant (le fromage, pas la glace !) avec l’amour de ma vie à 4 heures du mat’ avec un verre de Gewurtz en rentrant d’une soirée arrosée. Moment improvisé, moment parfait. Le mot de la fin ? Next

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Vous faites quoi dans la vie ? Moi ? Euh… journaliste gastronomique. Oups, votre hôtesse vire soudain plus blanc que sa nappe, comme si les jurés Top Chef s’invitaient à son diner. Votre hôte, lui, tente subitement de vous impressionner par ses connaissances en vin. Terroir, cépages et vignerons, tout y passe... On fait l’addition ? PAR FLEUR TARI-FLON

orcément un job qui consiste à goûter les plats des plus grandes tables, à découvrir des produits rares et des vins délicieux, en étant payé pour cela, ça tient du miracle. C’est vrai…. À condition d’avoir une santé de fer et aucun problème de poids. Cumulez donc les étoilés Michelin en 5, 7 ou 9 plats, plusieurs fois par semaine, voire en deux repas quotidiens et votre taux de cholestérol clignotera rouge en un clin d’œil ! Et d’ici peu, vous pourrez même arrondir vos fins de mois en jouant les doublures d’un Bibendum Michelin plus vrai que nature ! Ok, je ne vais apitoyer personne sur mon sort… J’ai bien compris.

SIMPLE COMME UN COUP DE FIL Oui, je les ai vus grandir, ces chefs satellisés, si mystérieux et sûrs d’eux sur

résultats du Michelin. Quelle que soit l’heure du jour et de la nuit (surtout de la nuit), il me harcèle de coups de fil pour savoir si j’ai des infos. Et non, je n’ai pas le guide rouge en avant-première sur ma table de nuit… blanche, pour le coup.

PROMIS, C’EST PROMIS ! papiers glacés, mais tellement sensibles, fragiles, humains en somme, derrière la page. Je me souviens de René et Maxime Meilleur et leur incroyable première étoile (qui a triplé de volume depuis). Plus que surpris, ils étaient sous le choc. Les lignes téléphoniques du Hameau de Saint Marcel aussitôt saturées sous les appels, des réservations à six mois pour le troisième macaron. « C’est une explosion nucléaire ! », disait Maxime, au 7e ciel. Que dire du ténébreux Marc Veyrat. Oui, il est colérique, oui, il est difficile, mais il a également un cœur aussi gros que ses coups d’éclats, c’est dire ! Et quand il vous imite Johnny, il est à pleurer de rire… Autre chef attachant autant que touchant de vulnérabilité, le nouvel étoilé, Vincent Favre-Félix. Chaque année, il a le stress communicatif juste avant les

C’est à la lueur de ses 3 étoiles qu’Emmanuel Renaut m’a emmenée à une cueillette de cèpes, tôt, trèèèès tôt, tout en me faisant jurer haut et fort de ne pas révéler son coin à champignons. En même temps, j’en aurais été bien incapable, il faisait nuit, on n’y voyait rien ! Mais lui distinguait TOUS les champignons. Un vrai radar ! Ça s’est fini par une belle engueulade parce que, sacrilège, j’avais marché sur des cèpes (citadine un jour, citadine…). Et puis, il y a les moments forts et émouvants. Joël Robuchon, avec qui j’ai passé deux jours, quelques mois avant sa mort, m’a confié sa recette de purée avec un ingrédient secret. Je le garde pour moi, sinon, ce ne serait plus un secret. À lui aussi, j’ai promis. Du plaisir, du partage, des amitiés, quel beau métier !!! Vous auriez du rab de dessert ? Pour la faim…

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Ado, quel poster figurait au-dessus de ton lit ? Aucun : supers parents mais supers rigoristes, interdiction d’accrocher un poster ou peut être… une image pieuse. Et aujourd’hui, qu’est-ce qu’on y trouve ? Des tableaux dont un Susan Lynn d’inspiration Chagall et un Zia. Quel est le premier vinyle que tu as acheté ? Rolling stones : Angie… of course ! Le dernier morceau que tu as téléchargé ? Dutronc et Dutronc. Je l’écoute en boucle en écrivant mes articles. Le livre qui a tout changé ? Le Guide Michelin. Oui, je sais, ce n’est pas un livre, mais il rythme ma vie chaque année. J’en ai une belle collection. Le film dont tu connais les dialogues par cœur ? Le Grand Bleu et le charismatique Jean Reno alias Enzo « Roberto… Mio palmo ! ». Celle-là je la sors chaque fois que je plonge ou «- C ’est un poème ? -Presque ! C’est la recette originale des spaghettis al frutti del Mare ». La dernière série que tu as bingée ? Murder, Downtown Abbey, La Casa del Papel, Dix pour Cent. Eclectique, mais totalement accro, parfois jusqu’à 3h du mat. Ton héros / ton héroïne ? Simone Veil, une femme hors normes. Ta première voiture ? Une 2 CV rouge décapotable que je piquais à maman. Un plaisir coupable ? Les bonbons, les réglisses que je mange le soir devant la télé. Avant ta participation à Activmag, tu faisais quoi ? J’étais dans la communication. J’avais même créé deux agences à Annecy et Paris. Et après ? Je continue mes contributions aux autres titres, cuisine, voyages… Ton meilleur souvenir d’Activmag : Nos voyages de presse éclatants (à tous les sens du terme), New York, Marrakech, Stockholm… Une anecdote marquante ? Le moment le plus triste : la disparition subite de Pascale Godin, journaliste emblématique d’Activmag. Là-haut, elle doit les faire bien rigoler avec son humour exceptionnel. Le mot de la fin ? Qui parle de fin ? Moi, j’ai toujours faim. Faim de cette belle aventure et non fin de l’aventure. Lara (Croft pour les intimes) a plus d’un tour dans son sac à malices. Le magazine n’est pas mort, croyez-moi, comme un chat, il aura 7 vies.

Ton surnom : Taty Bonbon ! Une vraie junkie. D’ailleurs, quand je vais chez des amis, j’apporte des bonbons, parce que les fleurs, c’est périssable… Ton activité, dans la « vraie » vie : Je suis journaliste gastronomique pour différents titres nationaux et le reste du temps… je construis, rénove, aménage. Et je voyage ! 68 pays au compteur, dont certains 15 fois (Egypte), pour l’instant…. Ton personnage de fiction préféré : Lara Croft of course. Non, c’est déjà pris par la rédac chef. Olivia Pope (Scandal), splendide, élégante, incisive, une femme de pouvoir et de communication. Je sais, elle est noire. On a le droit de fantasmer, non ? Ton objet fétiche : Une médaille qui me porte chance. Ton adage : « Dieu donne à chacun ce qu’il mérite » ou « fais gaffe au retour de boomerang ! ». De toi, tu gardes : Tout. De toi, tu jettes : Rien, à part ma myopie, mais bon… nobody’s perfect. Toi, dans 20 ans ? La même avec des petits enfants, Taty Bonbon jouerait bien les Mamy Gâteaux.

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Hello ! I’m Sabine, the french notaire, je viens quelques jours des US à Annecy, via Paris, après 6 ans d’absence, pour fêter la dernière édition d’Activ’. Je dis « fêter » car dans mon pays d’adoption, nous n’aimons que les Happy Ends ! PAR SABINE LEGER JUSKOWIAK

haou ! Arrivée à Paris : the most beautiful city in the world… mais grève de la SNCF – j’avais oublié : la grève, une spécialité française ! – Je vais arriver en retard à Annecy. Stay calm, keep cool, profitons de Panam ! Oups, j’avais oublié aussi comment les gens conduisent ici ! Et pour trouver un taxi, il faut être patient… ça va me laisser le temps d’écrire sur le sujet que l’on m’a confié : la différence de mentalités au boulot entre ces 2 pays...

RISQUER POUR GAGNER Alors qu’en France, jusqu’à une époque récente, la réussite se mesurait à la grande école fréquentée, le système éducatif aux États-Unis prépare à la prise de risque et à l’entreprenariat. Par certains côtés, il existe plus de points communs professionnels entre les Français et les Japonais (précis, méticuleux, rigides avec des codes hiérarchiques) qu’avec les Américains ! Aux US, l’objectif est d’être le meilleur. C’est la culture de la gagne. Pas le temps de tergiverser, pas de débats sans fin, les Américains prennent souvent des décisions à l’emporte-pièce, à l’image du cow-boy qui sort son revolver. (Bon là... le cow-boy c’est mon taxi parisien qui vient de prendre un sens unique en marche arrière pour me déposer devant l’hôtel… Un hôtel très typique avec un tout petit ascenseur, pas de climatisation (moi qui désormais ne peut plus dormir en-dessous de 68 degrés Fahrenheit) et un lit riquiqui par rapport à mon maxi king size... Je comprends mieux le

choc culturel de la série d’Emily in Paris !) Aux US, dans les phrases ou les meetings, il existe une règle : ne jamais dire ou écrire «¨but¨» (mais). En France, on se focalise plus sur le négatif (problèmes, erreurs) que sur le positif (réussites, avancées). Voir positivement les choses pourrait créer des sur-attentes en France. Alors que pour tout travail, là-bas, on obtient a minima un «¨good job¨», ce qui impose, pour faire mieux que la moyenne, d’obtenir un «¨great job¨» ou «¨fantastic job¨». La positivité du message avant tout : «¨Awesome¨», «¨Great Question¨», «¨Amazing¨»... Tant d’enthousiasme nous fait souvent sourire en France. Et pourtant, si ça peut sembler surfait, la dynamique positive qui en découle va impacter tout un groupe. La positivité, comme le bonheur, c’est contagieux ! En entreprise, l’interlocuteur aux ÉtatsUnis obtient un crédit de confiance dès le départ (en France, elle se construit au fur et à mesure). Elle se manifeste dans la liberté d’organiser son travail : faire « acte de présence » au bureau ne fait pas partie des coutumes locales : il n’est qu’un point de passage administratif. Vive le «¨Work from Home¨» ! De même, le licenciement est facile aux

États-Unis et l’entreprise peut se séparer de collaborateurs sans avoir à se justifier (et cela marche dans les deux sens !), ce qui rend aussi l’embauche moins risquée. Forcément, le contrat de travail français, plus rigide, fait peur aux sociétés internationales qui souhaitent investir en France, sutout quand on sait que plus d’un recrutement sur deux est une erreur de casting.

REBONDIR, MÊME DE PLUS BAS Au chômage, un cadre français recherchera un poste de niveau équivalent, alors qu’un cadre américain acceptera un niveau inférieur, misant sur des résultats futurs lui permettant de progresser très rapidement dans la hiérarchie. Il est plus dans un mode «¨win-win¨». Le Français, pour sa part, voit d’abord ce qu’il a à perdre. Aux US, l’échec est perçu d’une manière radicalement différente, à l’image de start-ups de la Silicon Valley qui recrutent uniquement des personnes qui ont échoué dans la création de leur business ! “±Qu’avez-vous raté dans votre vie ?±” et surtout “vous en avez tiré quelle(s) leçon(s) ?±” C’est une des questions qui revient le plus souvent dans les entretiens d’embauche aux US… légèrement plus intéressante que la célèbre question à un million posée par les recruteurs en France : “quels sont vos points forts et faibles ?±”. Les Américains adorent les belles histoires (et la France)… à rebondissements ! God bless America ! Vive la France !

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Ton surnom : Sab l’américaine Ton activité, dans la « vraie » vie : Après avoir quitté le notariat en France, je gère maintenant 2 pâtisseries coffee shops, un bed and breakfast (Petit Bout de France) aux États-Unis en Floride et je conseille aussi les Français qui veulent s’expatrier aux US ou les expatriés français qui ont des problèmes juridiques ou des Américains qui souhaitent investir en France… Ton personnage de fiction préféré : Top Gun avec le beau Tom Cruise qui ne vieillit pas et ses multiples licences (jet, bateau, hélicoptère, moto, agent immobilier…). Il est trop fort. Ton objet fétiche : Mon Iphone ! Ton adage : Trust in Life and never Give up (Ayez confiance en la vie et n’abandonnez jamais). De toi, tu gardes : Mon envie de toujours gravir des montagnes, quelles que soient les difficultés. De toi, tu jettes : Mon stress intérieur et le fardeau de vouloir toujours trop faire proche de la perfection. C’est fatiguant ! Toi, dans 20 ans ? Sur une plage de Floride entourée de ma

Ado, quel poster figurait au-dessus de ton lit ? Le drapeau US ! Et aujourd’hui, qu’est-ce qu’on y trouve ? Une enseigne lumineuse rose avec l’inscription : My american dream Quel est le premier vinyle que tu as acheté ? Petit Lapin ne va pas à Paris d’Henry Salvador Le dernier morceau que tu as téléchargé ? Brett Young In case you didn’t know Le livre qui a tout changé ? L’homme qui voulait être heureux de Laurent Gounelle Le film dont tu connais les dialogues par cœur ? Horizons lointains avec Nicole Kidman et Tom Cruise La dernière série que tu as bingée ? Yellowstone avec Kevin Costner. Des paysages magnifiques de cette Amérique que j’aime. Ton héros / ton héroïne ? Super Jaimie, la femme bionique. Rien n’est impossible pour elle ! Ta première voiture ? Une 104Z rouge, avec des enceintes oranges que m’avait rajoutées mon chéri pour écouter la musique à fond la caisse en allant à l’université à Lyon... Un plaisir coupable ? Le chocolat… surtout le noir avec des noisettes. Avant ta participation à Activmag, tu faisais quoi ? Notaire et maman à temps plein, conseillère municipale, membre de différentes associations...

famille et de mes futurs petits-enfants.

Et après ? Recommencer tout à zéro aux US ! Nouveau pays, nouvelle langue, nouvelle culture, nouvelle maison, nouveau travail… le kiffe, quoi ! Ton meilleur souvenir d’Activmag ? Mon dernier article à nue... qui a fait beaucoup parler, surtout mes détracteurs... surtout les coincés du notariat ! Oh my god ! Une notaire qui fait cela, cela ne se fait pas ! Une anecdote marquante ? Après cet article, je suis partie m’installer en Floride. Au bout de 2 mois, nous avons été sévèrement touchés par un ouragan de force 4 dans notre habitation et commerces. Nous avons pu découvrir l’extraordinaire solidarité des Américains qui sont venus en nombre, nous aider à nettoyer, réparer, alors que nous ne les connaissions pas... Et le jour de notre réouverture, alors qu’ils avaient tous aussi été touchés, ils sont venus acheter nos produits avec des boites cadeaux comme si c’était Noël ! Pour nous aider à redémarrer… J’étais tellement touchée que je n’arrêtais pas de pleurer ! Le mot de la fin ? Une fin, c’est que le début du reste de votre vie !

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Cette publicité est àdiffusée par votre concessionnaire qui enréaliste qualité d’intermédiaire de crédit non ,agit plus que labailleur. procédure NEDC précédemment utilisée. procédure d’essai permettant de mesurer la son consommation carburant et les émissions de CO 2 exclusif de07 CA Consumer Finance et apporte concours laderéalisation d’opération de crédit, sans agir en qualité de exclusif de CA Consumer Finance et apporte son concours à la réalisation d’opération de crédit, sans agir en qualité de bailleur. Mazda Automobiles France, 34combinée rue de la Croix deL/100 Fer - 78100 Consommation de carburant de 5,9 km. Saint-Germain-en-Laye, SAS au capital de 304 898 € - RCS Versailles 434 455 960. *Faire corps avec sa voiture Consommation de carburant combinée de 5,9 L/100 km. er Depuis le 1 septembre 2018, les véhicules légers neufs sont(identité réceptionnés en Europe surdénomination la base de la sociale; procédure d’essai harmoniséeou pour er Cette publicité émanant de Mazda France est diffusée par XXXX de l’IOB-SP : nom ou adresse professionnelle celleles devéhicules son siège légers social; (WLTP), numéro Depuis le 1d’essai septembre 2018, lesmesurer véhicules légers neufs sont en émissions Europe surde la CO base, plus de laréaliste procédure d’essai harmonisée pour les véhicules légers (WLTP), que NEDC précédemment utilisée. procédure permettant de consommation deréceptionnés carburant et les 2 d’immatriculation d’intermédiaire; catégoriela d’intermédiaire à laquelle il appartient), qui est mandataire bancaire non liéla deprocédure CA Consumer Finance. XXXX (dénomination sociale , plus réaliste que la procédure NEDC précédemment utilisée. procédure d’essai permettant de mesurer la consommation de carburant et les émissions de CO 2 Cette publicité émanant de Mazda France est diffusée par XXXX (identité de l’IOB-SP : nom ou dénomination sociale; adresse professionnelle ou celle de son siège social; de l’intermédiaire) est aussi mandataire d’intermédiaire d’assurance. numéroAutomobiles d’immatriculation d’intermédiaire; catégorie à laquelle il appartient), est mandataire bancaire non Versailles lié de CA Consumer Finance. XXXX (dénomination Mazda France, 34 rue de la Croix de Ferd’intermédiaire - 78100 Saint-Germain-en-Laye, SAS qui au capital de 304 898 € - RCS 434 455 960. Mazda France, rue mandataire de la Croix de Fer - 78100 Saint-Germain-en-Laye, SAS au capital de 304 898 € - RCS Versailles 434 455 960. socialeAutomobiles de l’intermédiaire) est34 aussi d’intermédiaire d’assurance.

D R I V E T O G E T H E R*

Cette publicité émanant de Mazda France est diffusée par XXXX (identité de l’IOB-SP : nom ou dénomination sociale; adresse professionnelle ou celle de son siège social; numéro Cette publicité émanant de Mazda France est d’intermédiaire diffusée par XXXX (identitéil de l’IOB-SP : qui nom oumandataire dénomination sociale; professionnelle ou celleXXXX de son siège social; numéro d’immatriculation d’intermédiaire; catégorie à laquelle appartient), est bancaire nonadresse lié de CA Consumer Finance. (dénomination sociale

/ PAS CA L E G O D I N CÔT É P I L E /

QUELQUES CARDIOGRAMMES Un ami et moi avons inventé un jeu extrêmement raffiné¼: transformer le titre d’un film classique en titre de film pornographique. La finesse du principe ne vous échappera pas, nous envisageons d’ailleurs de le faire homologuer avant les prochaines fêtes, celles qui auront lieu juste après l’apocalypse. Il portera le label de l’Académie des Belles Lettres. Et vous aussi, vous vous laisserez séduire.

PAR FUN AMBRILLE

près quelques galops d’essai au cours desquels nous avons fait preuve d’une étonnante inventivité, nous avons fini par trouver notre rythme. «Titanic», «raging bull», «beetlejuice», nos imaginations respectives semblaient ne devoir connaître aucune limite, les SMS fusaient, c’était chouette. Jusqu’à ce que je trouve LE titre absolu, l’imbattable, le capitaine Kirk du jeu de mot foireux ET pornographique¨: «¨Dr Jekyll et Mr Hyde¨» (vous en avez trouvé la version porno¨? Bien. J’attends vos suggestions. Envoyez-les à la rédaction, qui vous dénoncera à votre famille fera suivre). Je n’étais pas peu fière, il fallait que je le communique dans l’immédiat, le monde entier devait connaître l’étendue de mon génie.

QUESTION ACTE MANQUÉ JE NE PENSE PAS QU’ON PUISSE FAIRE PIRE L’expression prend en l’occurrence toute sa saveur. De mon plus joli doigt, je tapotai le titre, en prenant bien soin d’écrire au final “C’est MOI la meilleure±! Et j’espère que tu es en réunion avec des gens très sérieux et très importants”. Et hop, j’envoyai le SMS d’un petit coup d’index vif et satisfait. L’icône clignota quelques instants, et je vis le nom du destinataire apparaître. C’était celui

/ PA S C A L E G O D I N CÔT É FAC E /

de mon cardiologue (je vous rappelle que le titre du film est «Dr Jekyll et Mr Hyde»), situé dans le répertoire juste au-dessous de celui de mon camarade de jeu. Je poussai un juron auvergnat, envisageai un bref instant d’abandonner la planète, appuyai sur tous les boutons en même temps en hurlant “non±! Non±! Noooooooooooooon±!” Mais vas-y, essaie un peu de retenir un message qui passe par la voie lactée et la 4e dimension avant d’atterrir chez son destinataire, non mais vas-y, essaie un peu qu’on rigole.

: Fou d’im e Morin © Jérôm

Mon cardiologue, qui ne rigole pas tous les jours, est en train de mesurer les fréquences de l’organe noble d’un patient. Un tocsin résonne soudain dans le silence (ou la version électronique d’un requiem, je ne peux tout simplement pas envisager que le signal messagerie de son portable soit une sonnerie décadente. Un beuglement de vache ou une corne de ferry par exemple.). D’un doigt encore humide de gel à électrode, il consulte le message qui, n’en doutons pas, fait l’objet d’une urgence (la valve cardiaque en peau de cochon d’un de ses malades vient de lâcher dans un couinement strident, on a retrouvé les Compagnons de la chanson dans le ventricule droit d’un autre, un collègue chirurgien vient de greffer par mégarde un fémur à l’intérieur d’une aorte). Mais non. Grâce à Dieu, il ne s’agit que d’un message à caractère pornographique, qui vient de lui être envoyé par la patiente qu’il doit recevoir la semaine prochaine. Je ne saurais donc trop recommander aux petits génies qui concoctent une nouveauté technologique à la seconde de concentrer leurs efforts sur un pare-feu digital, qui éviterait ce genre de mésaventure. Ne me demandez pas comment c’est possible, chacun son boulot. Mais si mon cardiologue me demande de me mettre à 4 pattes lors de notre prochain entretien, je porte plainte contre mon opérateur téléphonique¨!

ages

RÉCAPITULONS

Ton surnom : Ficelle ou Momotte. Ton activité, dans la « vraie » vie : [ndlr : Depuis le 23 février 2017, Pascale a rejoint une loingtaine galaxie dont elle seule avait l’adresse]. Ton personnage de fiction préféré : Les frères Bogdanov. Ton objet fétiche : Mon premier stylo plume. Ton adage : Le temps passe et les œufs durs. De toi, tu gardes : Mes cicatrices. De toi, tu jettes : J’échange fesses concaves contre fesses convexes. Toi dans 20 ans ? Déambuler à Honolulu. Ou Honolulu en déambulateur.

62 © Iain Macmillan/montage Activmag

Photos : Matthieu Cellard

Publi-reportage

Ça brasse chez les Gourmets ! À quelques pas de la gare, plein cœur de la vie annécienne, Pauline Lemettre, Nicolas Guignard et toute leur brigade ouvrent grands leurs bras depuis les portes de la Brasserie Brunet. Un tantinet canaille, mais surtout conviviale et généreuse, leur cuisine est avant tout celle du partage au déjeuner comme au diner, entre copains, collègues, en famille ou même à 1, parce qu’ici, on n’est jamais vraiment tout seul. Et c’est entre sourire et petits plats concoctés, qu’ils nous embarquent, à la bonne franquette et dans cette même maxime… On ne badine pas avec la cuisine ! Tabliers de cuir comme à l’époque des instants simples, tables de bois, vert canard et miroirs piqués, l’ambiance nous plonge dans le décontract’ élégant dénappé, nous invite à profiter du bon moment présent, dressé dans des assiettes blanches estampillées. Et ça tombe bien, pas de chichis ni d’espuma blingbling, ici la star, c’est le produit ! Pâté en croûte qui claque, bouillabaisse du lac, champignon chaud-froid ou demi-tête de cochon caramélisée, les cocottes sont charnues et servies à la louche, accompagnées de jus ensoleillés, de sucs carnés serrés et de fous rires résonnés. Engagée et écoresponsable, leur tendance culinaire pioche dans un garde-manger local tourné vers l’essentiel, la quintessence des goûts francs et purs, préservant au maxi, l’antigaspi. Et si les circuits sont déjà courts, pour le restaurant très orienté « viande », le chef, pousse plus loin découpant lui-même les carcasses qu’il reçoit, la carte évoluant avec, jusqu’aux pièces de bœuf maturées, grillées au barbecue, quel choix du roi ! Mais pas de panique, le menu reste hétéroclite ! Côtes d’agneau, croustillant d’épaule confite et ail en chemise, truite grillée servie mi-cuite au beurre rouge, salade de jeunes légumes d’été et eau de tomate… Boudin noir aux oignons confits, asperges grillées au Sérac de chèvre frais et plus si le cœur vous en dit, arrosé d’un thé glacé citron maison ou d’une cuvée bien sonnée, chez Pauline et Nicolas et à la Brasserie Brunet, du bonheur, il y en a pour tous les palais ! Le Chef Nicolas Guignard et Pauline Lemettre

La Brasserie Brunet ● 10 rue de la Poste, Annecy ● 04 50 51 22 10 ● brasseriebrunet.com Ouvert tous les jours sauf dimanche soir, mardi soir et mercredi.

/ B É AT R I C E M E Y N I E R C ÔT É P I L E /

LE CHANT

Il y a 23 ans, en Savoie, geai vu ce chouette canard pour la première fois... PAR BÉATRICE MEYNIER

osé sur un perchoir dans une boutique pour ailes – enfin elles quoi, ne me dis pas que tu n’avais pas compris ! – il était sorti de l’œuf depuis quelques années déjà. Un poussin de 9 ans qui commençait à bien se nicher dans la cour des grands. Le ramage était au top, le plumage n’était pas encore tout à fait raccord, mais le tout prenait déjà un bel envol. Qu’est-ce que je l’ai (ca)quêté celui-là ! Tous les mois, j’allais en magasin chercher mon magazine tout n’œuf. J’ai même simulé des rages de dents pour aller l’arracher de chez mon dentiste et des lumbagos pour le (ra)masser chez mon kiné (bon, en fait, c’était aussi pour me faire papouiller !). M’enflammant rose à chaque publication, je l’ai vu, lu, revu et re-revu(e).

Je l’ai archiv’é (tu n’as pas compris ? C’est normal c’est une private joke !), prêté, donné (c’est pas vrai, je ne l’ai jamais donné, je dis ça pour me faire mousser). Et puis, il y a 10 ans, bingo, le canard cherche de nouvelles plumes ! Je me dis que je ne suis pas si bécasse, je lance un coucou, je passe un test. Et L’ara fait le pari de me prendre sous son aile, avec d’autres drôles d’oiseaux.

ENVOL DE PLUMES... Ensemble, on a tout fait pour porter le canard aux nues. On a cherché des sujets (qu’il a parfois fallu défendre bec et ongles, si, si je te jure demande à ma manucure !). On a creusé, fouillé, bêché (si ces derniers mots te rappellent une fable de La Fontaine, c’est normal) pour dénicher le thème qu’on

aime. Tel un pool de petites poules, on a pépié ou caqueté en réunion de rédac, et quelquefois aussi bu du champagne ou du génépi pour trouver l’inspiration (des fois on ét’héron, et ronds petit pata-paon!). On a fait la tournée des grands Ducs pour réaliser des reportages en textes et en images, on a survolé des pages blanches et pondu à tire d’ailes des beaux papiers tout show. Pour toi. Pour t’instruire, te séduire, te faire rire, te faire plaisir (pour cette phrase, si tu me trouves un jeu de mot avec un nom d’oiseau, je suis preneuse, je suis à (basse-)cour(t) là !). Et pie, il y a quelques temps, un vent mauvais a commencé à souffler. On aurait bien voulu faire l’autruche en attendant que ça passe, se dire qu’on n’allait pas tristement se retrouver le bec dans l’eau. Hélas, il paraît que le canard a perdu trop de plumes... Et on se retrouve là, à rédiger son tout dernier papier. Le «¨chant du cygne¨» quoi. Mais dis, Lara, la chanson du Phénix, tu ne la connaîtrais pas... ?

/ B É AT R I C E M E Y N I E R C ÔT É FAC E /

e Morin

: Fou d’

images

Ton surnom : Wikibéa. Auto-attribué parce que : ‘’Chérie, tu sais où est... (cf contenu de tous les placards de la maison) ? Dis, Béa, tu ne connaîtrais pas un(e)... (cf l’annuaire des métiers) ? Béa, quel est le PIB de l’Angola ? (ou de n’importe quel autre pays, mais au moins Angola, ça rime avec Béa. Et au fait, pourquoi faire ?!) Mum, quel est le modèle de mon ordi ? (euh… tu l’as sous les yeux et tu es à 200 km, ma chérie), etc... Ton activité, dans la « vraie » vie : La même que dans la vie «¨Activ¨» ! Ton personnage de fiction préféré : J’hésite entre Lara Croft, Raiponce, Mélusine, James Bond, Hubert Bonisseur de la Bath et Corto Maltese. La dernière fois que j’ai répondu au questionnaire, j’avais mis Raiponce. Lara, cette fois, tu n’as qu’à mettre Croft. Ton objet fétiche : La bague offerte par mes parents pour mes 20 ans. C’était hier... Euh… avant-hier ?! Ton adage : Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous. Si tu regardes bien ces lignes, tout est écrit non ? De toi, tu gardes : Raiponce : mes cheveux. De toi, tu jettes : Quelques kilos et rides en trop. Et je rêve aussi de balancer les piles suractivées qui maintiennent mon cerveau en éveil, même quand c’est l’heure de dormir. Toi, dans 20 ans ? Danseuse au crazy horse (celle-là, je l’emprunte à Victoire, merci !) ou mamie champagne-gâteau, tout est possible...

Ado, quel poster figurait au-dessus de ton lit ? David, parce qu’il était beau-oui ! Et aujourd’hui, qu’est-ce qu’on y trouve ? Je te le dis, mais tu ne te gondoles pas, OK ? Un tableau de Venise. Quel est le premier vinyle que tu as acheté ? Celui d’Alan Parsons Project because «¨I am the eye in the sky, looking at you-ou-ou¨»… Le dernier morceau que tu as téléchargé ? Plusieurs créations de Sofiane Pamart. Le livre qui a tout changé ? Cyrano de Bergerac, qui m’a ouvert à 9 ans les voies du plaisir de lire. L’instituteur qui me l’avait recommandé a sans conteste eu du nez. Le film dont tu connais les dialogues par cœur ? Je ne peux pas le dire, je suis en train de l’écrire. La dernière série que tu as bingée ? PAL, toutes les saisons, à découvrir sur... ma table de nuit ! PAL = Pile À Lire, contenant divers ouvrages sélectionnés selon l’humeur du moment (et l’état dans lequel mon chat a bien voulu les laisser !). Ton héros / ton héroïne ? Mon mari qui, depuis presque un quart de siècle à mes côtés, fait encore semblant de m’écouter en gardant le sourire. Ta première voiture ? Une polo. Comparée dans la pub à

une petite fourmi, elle m’a donné des ailes pour découvrir le monde. Enfin, la France. Enfin, les différents lieux festifs de mon quartier. Un plaisir coupable ? Chanter du Dave à tue-tête. Je sais, c’est ringard mais j’irais bien refaire un tour du côté de chez Swan la la la… Avant ta participation à Activmag, tu faisais quoi ? J’écrivais déjà, mais c’était moins drôle. Et après ? J’écrirai toujours, mais ce sera moins drôle. Ton meilleur souvenir d’Activmag ? Je ne vais pas encore parler de mes interviews de David Foenkinos, sinon ça va jaser ! Il y en a plusieurs : l’immersion en tournage d’un film de Lelouch, la journée consacrée aux portraits des femmes du monde entier, les réunions de rédac quand tout à coup la lumière jaillissait... Une anecdote marquante ? En 2017, quelques minutes avant d’interviewer par téléphone Claude Lelouch. Je suis en train d’étendre mon linge et survient ce moment surréaliste où, une culotte à la main, au fin fond de la Savoie, je réalise que je vais dialoguer avec l’un des plus grands réalisateurs de l’histoire du cinéma ! Le mot de la fin ? Dommage... (pour rester polie !)

- Crédit photo : Valentin Studio - Illustrations à caractère d’ambiance. RCS Annecy n° 442 82 717.

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Une coréalisation

Je ne pourrais pas dire qu’on ne m’avait pas prévenue. Au premier jour de notre histoire, je savais exactement ce qui m’attendait. J’aurais même pu dire la date et l’heure précise à laquelle ça me tomberait dessus : 3 ans après notre rencontre, un matin de septembre, à 8h30. PAR MÉLANIE MARULLAZ

a s’est déclaré en sourdine dans le quart d’heure qui a suivi notre séparation, avec un sentiment un peu flou d’inutilité, quelque part entre le désœuvrement et l’abandon. Je suis rentrée à la maison, me suis assise dans un fauteuil et j’ai commencé à me dire : « À deux, c’est tellement mieux ». J’ai fait des puzzles, du coloriage, et j’ai renversé la boîte de Playmobil® en espérant qu’ils prendraient vie tout seuls… J’en suis toujours là, à compter mes doigts, attendre que quelque chose se passe. Mais je sais que je vais bientôt rentrer dans la phase suivante, réaliser ce qui m’arrive et sombrer dans une profonde neurasthénie. Je n’aurai plus d’énergie pour rien, je traînerai dans la maison en pyjama avec mon vieux gilet troué, une plaque de chocolat dans une poche, un mouchoir dans l’autre. Je regarderai en boucle son film fétiche et pleurerai ad libitum sur sa chanson préférée… NOTRE chanson. En phase trois, j’aurai un regain d’orgueil. Je me dirai qu’à toute chose

malheur est bon, que je vaux bien mieux que ça et qu’il faut aller de l’avant. Je forcerai le trait en devenant exagérément joyeuse et enthousiaste, me lancerai à corps perdu dans un grand projet de réaménagement de la maison ou de protection des anguilles à nageoires courtes, dont tout le monde se fout, mais qui sont quand même une espèce menacée.

A-MÈRE-TUME Puis, j’appellerai ma mère, ma sœur et toutes mes copines qui m’expliqueront qu’on peut s’en sortir. Mais je ne les écouterai pas parce que mon histoire à MOI est différente, que je souffre dans ma chair, MOI, bien plus qu’elles et que, de toute façon, elles ne comprennent rien, ELLES. Après ça, je devrais logiquement céder à la colère. Je viderai alors son armoire, planterai des aiguilles dans une poupée à l’effigie de la nouvelle femme de sa vie, sa maîtresse, déchirerai des photos puis me demanderai si j’ai vraiment fait tout ce qu’il fallait pour éviter ça… et les recollerai.

/ MÉLANIE MARULLAZ CÔTÉ PILE /

Un beau jour enfin, sans que je l’ai décidé, je serai remise. Je ne chercherai plus à savoir « à qui la faute ? » et je recommencerai à vivre. Encore un peu fragile, j’éviterai tout ce qui me ramène à notre histoire : je donnerai le DVD de la Reine des Neiges à ma petite voisine, ne me risquerai pas toute seule à l’aire de jeux ou au Mac Do, quitte à me priver du sunday caramel que j’aime tellement, mais que nous avions l’habitude de partager. Je rappellerai ma mère, ma sœur, toutes mes copines et chercherai à savoir comment elles vont, elles.

MATER HYPER DOLOROSA Mais là tout de suite, je vais aller m’allonger une minute dans son lit, que je n’ai pas changé de l’été pour que les draps s’imprègnent bien de son odeur, et puis je vais attendre, sans bouger, jusqu’à 11h30, qu’elle revienne de l’école. Après trois années de relation fusionnelle, de dévouement inconditionnel, N°3 m’a rendu ma liberté : elle a fait sa rentrée.

/ M É L A N I E M A R U L L A Z CÔT É FAC E /

e Morin

: Fou d’im

ages

Ado, quel poster figurait au-dessus de ton lit ? A-ha, Bros et David Hallyday, galerie de belles gueules pour midinettes des années 90’s. Et aujourd’hui ? J’ai troqué les belles gueules de célèbres inconnus contre celles des personnes que je connais le mieux au monde. Quel est le premier vinyle que tu as acheté ? « You Call it Love », la BO de « l’Etudiante », avec Sophie Marceau. C’était mon projet de vie à 12 ans : devenir Sophie Marceau dans « l’Etudiante ». Le dernier morceau téléchargé ? Age of Anxiety, d’Arcade Fire, sur les excellents conseils d’une copine. Le livre qui a tout changé ? J’ai une mémoire de poisson rouge, alors ce sera le dernier qui m’a bouleversée : Hamnet, de Maggie O’Farrell. Au XVIe siècle, les coulisses romancées de la vie de Shakespeare et de sa femme : l’amour filial, le rapport à la nature, la peste, le deuil… Dans une langue magnifique. Le film dont tu connais les dialogues par cœur ? Dirty Dancing. « Tu n’as pas besoin de courir le monde après ton destin comme un cheval sauvage », c’est du haut vol, non ? Il paraît que les doubleurs ont pris de sacrées libertés par rapport à la VO… Ça donne des phrases cultes ! La dernière série que tu as bingée ? La série irlandaise « Normal People ». Images délicates, BO de dingue et magnétisme tout en retenue des deux acteurs principaux… Tellement d’émotions dans une histoire si simple ! Je l’ai même regardée deux fois et j’ai lu le bouquin dans la foulée. Ton héroïne ? Jacinda Ardern, la Première Ministre néo-zélandaise. Une femme qui n’a pas eu besoin d’être plus dure qu’un homme pour faire de la politique, qui a accouché pendant son mandat et dont le bon sens a fait de son pays l’un des moins touchés par le covid. Une vraie capitaine de bateau. Ta première voiture ? Ma bétaillère actuelle, un Touran moche, mais terriblement pratique. C’est la toute première voiture à mon nom. Privilège de quadra, mère-taxi de famille nombreuse. Un plaisir coupable ? Tremper du pain dans la Danette® au chocolat, du coup, toutes mes filles font ça aussi… Avant Activmag, tu faisais quoi ? Je peignais la chambre de mes filles. Et après ? Je vais peut-être me remette à la peinture. Ton meilleur souvenir d’Activmag ? Le café du matin à la rédaction. On ne l’aurait raté pour rien au monde. Tout y

Surnom : Poulette (par mon Poulet) Dans la « vraie » vie : Comme dans la vie Activ’, journaliste. Personnage de fiction préféré : Marge Simpson. Objet fétiche : Mes lunettes rouges. Adage : Chat échaudé ne tombe jamais loin de l’arbre. Je garde : Mes épaules. Je jette : Mes looooooooourdes paupières, de plus en plus lourdes… Dans 20 ans ? Zéro cheveux blancs. Dans la famille, on a peut-être les paupières qui tombent, mais nos cheveux, c’est d’la bombe !

passait : aventures loufoques, déboires amoureux, fashion faux-pas ou flashbacks musicaux… Entre échanges du tac au tac, fous-rires et idées lumineuses, c’était notre team-building quotidien à nous. Une anecdote marquante ? Mon plus mauvais souvenir d’interview, celle de Roselyne Bachelot. Grève des transports pile ce jour-là, annulations de train, panique SNCF, la totale… Finalement arrivée Gare de Lyon, je saute sur un taxi-scooter qui me fait traverser Paris à la vitesse de la lumière, et sonne, stressée, en sueur, mais à peine en retard à la porte de son appartement. Elle est de fort mauvaise humeur, bâche(lot) l’entretien en 15 minutes et me met dehors sans même me laisser le temps de ranger mes affaires. Dire que j’ai traversé la France pour ça… Le mot de la fin ? Activ’ un jour, Activ’ toujours…

/ M A R I E VA U DAG E C ÔT É P I L E /

LA TURLUTTE F INALE

Quelle ironie… C’est par un coïtus interruptus, le retrait d’Activmag, que mes chroniques sexos s’achèvent. Après des années de va-et-vient rédactionnel, c’est comme si une partie de jambes en l’air journalistique prenait fin. Avec un goût un peu amer dans la bouche.

En fait, même si elle savait que j’avais un autre job à côté, elle insista pour devenir ma maîtresse, à temps complet. Même pas de période d’aisselle, embauche immédiate !

souvent par un ardent travail linguistique pour faire jaillir des jus de mots bien léchés. Puis, sans hésiter, plonger la main dans le corps de la chronique, en soignant tout particulièrement l’introduction, suivre l’enfile directeur, et clore l’affaire par une belle chute (de reins). Les exigences de ma partenaire me poussaient également à choisir, à des-seins, une peau lisse de caractère, en retirant son corps-se(p)t, un habillage beaucoup trop petit à son goût. Le rapport textuel s’achevait par quelques dernières salves lexicales, tirées à blanc.

PLAISIR TEXTUEL

THIS IS ZIZI END

Faire l’humour avec elle, chaque mois, a cependant nécessité une énergie de tous les instants, avec d’Eros et d’ébats. Ce n’était pas 5 minutes, douche comprise. La fille n’était pas facile, impossible de la satisfaire dès le premier jet, et il me fallait beaucoup de temps pour qu’elle prenne son pied de page. Compléments d’objets, attributs, «¨et puis tête¨», s’activaient pour produire les cris. Cela commençait

À présent, ma saillie journalistique accomplie, je me retrouve «¨le corps lourd comme un cheval mort, qui ne sait pas, ne sait plus s’il existe encore¨». Je vais pouvoir m’endormir, sur mes lauriers, sans remettre le couvert pour le numéro suivant. Plus besoin d’avoir Hallyday le thème de la prochaine chronique. Une véritable décharge mentale. Mais voilà, post coïtum, chroniqueur triste.

PAR MARIE VAUDAGE (DE SON VRAI NOM EMMANUEL ALLAIT)

l faut dire que ma rencontre, en 2017, avec la rubrique sexo avait été intense et féconde. Un texte au poil, «¨Pour qui sonne le glabre¨?¨», pas rasoir pour deux sous scella le crush. «¨J’suis conquise, j’t’adore !¨», m’a-t-elle lancé. Incapable de bouger, je vivais un rêve américain.

ACTIVITÉ MISSIONNAIRE On se connaissait à peine, et déjà, on trouvait l’Eldorado. Initialement, je pensais que ma rubrique lubrique se contenterait d’un one shot, parce qu’elle se remettait à peine d’une rupture récente. J’ai alors sondé ses intentions pour séparer levrette du faux. Mais mes craintes étaient infondées.

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/ M A R I E VA U DAG E C ÔT É FAC E /

Ton surnom : Manu. «¨Oh Manu, tu descends ?¨». «¨Déconne pas Manu !¨». «¨Où es-tu Manu-reva ?¨», j’ai longtemps eu droit à tout, avant d’avoir un surnom présidentiel. Ton activité dans la « vraie » vie : Je suis un des 7 nains. C’est un beau métier, professeur. Ton personnage de fiction préféré : Homer Simpson, d’une part parce que je l’imite assez bien, et d’autre part qu’il porte ce maillot jaune dont je rêve en tant que cycliste. Pinaise ! Ton objet fétiche : Mon vélo bien sûr. J’entretiens avec lui une relation physique, intellectuelle, charnelle. Impossible de m’en passer une journée. Faut que je lui fasse des câlins, sinon il ne pourra plus m’encadrer. Ton adage : «¨Ça m’en touche une sans faire bouger l’autre¨» (Chirac). Et «¨Là où il y a de la chaîne, il y a du plaisir¨». De toi tu gardes : Ma voix… le seul organe dont j’aime me vanter. De toi tu jettes : Avec l’âge, j’ai appris à accepter mes défauts. Donc je ne vais rien jeter, de toute façon, je ne suis pas recyclable. Toi dans 20 ans : Sur mon vélo, of course, quelque part dans le monde.

Ado quel poster figurait au- dessus de ton lit : Celui de l’AS Saint-Etienne de Rocheteau, et celui du FC Nantes d’Henri Michel. Je connaissais par cœur la bio de tous les joueurs. Et aujourd’hui qu’est-ce qu’on y trouve ? Des livres, des cadres. Pas de calendrier Pirelli, désolé. Quel est le premier vinyle que tu as acheté ? J’achetais plutôt des cassettes. Celles qu’on rembobinait à l’aide d’un crayon. Le dernier morceau que tu as téléchargé : « Les planètes », de M. Pokora. Une scie idéale à mettre dans la tête de ton pire ennemi. Le livre qui a tout changé ? Celui que je n’ai pas encore écrit. Et qui me vaudra gloire et fortune. Le film dont tu connais les dialogues par cœur ? Un classique, les Tontons flingueurs. « J’vais vous montrer qui c’est Raoul » ai-je dit un jour à mes élèves. Je pense qu’ils n’ont pas saisi la référence. La dernière série que tu as bingée ? En Thérapie, Borgen, State of Happiness… En somme, la plupart des séries d’Arte ! Ton héros/héroïne ? En tant que Lorrain, je ne peux que citer Jeanne d’Arc, 50 kg d’héroïne pure. Et ce n’était pas une quiche. Ta première voiture ? Une GSA Citroën, plus faite pour trimballer mamie que pour emballer la gadji, certes, mais je l’avais customisée avec des tas d’autocollants écolos (pour cacher les trous dans la carrosserie). Quand on soulevait le tapis de sol, on pouvait voir le bitume. Un plaisir coupable ? Un plaisir buccal. Un carré de chocolat au lait avec l’expresso du matin. Avant ta participation à Activmag tu faisais quoi ? J’étais sérieux, sage. Et après ? J’ai fini par écrire des chroniques sexo. Ton meilleur souvenir d’Activmag ? Le café/gâteaux au début des réunions de rédaction le jeudi matin. Une anecdote marquante ? Le jour où mon fils m’a dit que tous ses potes lisaient mes chroniques sexo. Un peu gênant. Le mot de la fin ? Je l’emprunte à Bourvil dans le petit bal perdu. “Je me souviens qu’on était heureux et c’était bien”.

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ADDICTION

J’ai rencard avec lui au coffee chope, rituel totalement jouissif depuis bientôt 5 ans ! Vous imaginez ? Et à chaque fois, c’est pareil, j’attends le moment fatidique de pouvoir m’en délecter jusqu’à la moindre miette, sait-on jamais que ça s’arrête… PAR MAGALI BUY

e m’installe confortablement dans un coin tranquille, à l’abri des regards indiscrets, je déteste qu’on me dérange quand on est en tête à tête. Il a pour habitude d’arriver toujours à la même heure, lui et son paquet bien emballé, mmmm, je trépigne d’impatience de le toucher, c’est looong d’attendre. Je commande 2 Chardonnay, remonte mes cheveux d’avance pour être à l’aise, quand la porte s’ouvre enfin… Le voilààààà !!!!!

TREMBL’HOT ! Je suis ridicule, on dirait une fan de Patrick Bruel en rut sur le r’tour, mais mama miaaa, matez-moi cette beauté ! Comme il en jette ! Carré, bien taillé et toujours hyper glam, il m’a l’air d’avoir pris de la consistance depuis la dernière fois, plus dense peut-être… Je ne sais pas, mais en tous cas, vivement que j’me l’enfile d’un trait ! Mais

stop, je respire, ma copine Victoire est dans ma tête, elle sait calmer mes excès quand je manque de dignité et là, je crains. J’attends quelques secondes et au diable la chasteté, j’approche doucement, le sourire aux lèvres, le palpitant au taquet, je l’attrape fermement. Viens par-là, toi !

POIGNE D’AMOUR J’adore ce moment où je le saisis d’envie. Ni trop gros, ni trop fin, la taille parfaite pour une bonne prise en main. On dirait même qu’elle est étudiée exprès… Mais quand même, j’suis pas naïve à ce point, hein ? Je le serre contre moi, je bois une gorgée de vin, je déboutonne un peu ma chemise et je l’entame, le tripote du bout des doigts, 5 heures du soir, j’ai des frissons. Son grain velouté bien à lui, qu’il est bon de faire monter le plaisir… Je ferme les yeux, je l’explore à l’aveugle, j’inspire un grand coup et

c’est parti ! Je vais m’en mettre plein les mirettes !

BELLE HISTOIRE ! Et voilà, comme d’hab’, il est canon, tiré à 4 épingles, pas un mot plus haut que l’autre et juste ce qu’il faut là où il faut, d’un coup il me happe et me saisit ! C’est du luxe ça, quel pied ! Il ne vole jamais dans les plumes, à quoi bon ? Il sait parler aux femmes, et qu’est-ce que j’aime cette façon qu’il a de m’embarquer à demi-mots. Tantôt, j’avale ses histoires, tantôt je fais des arrêts sur image et tandis que je l’effeuille, boulimique, il me pénètre jusqu’à l’âme, chapeau ! Puis je m’arrête, quelque chose me gêne, il est différent, moins déchainé mon canard adoré, il a beau être bien calibré, l’ours a changé. Il m’aura suffi de lire entre ses lignes pour comprendre, nous deux c’est fini. Quel dommage ! Activmag, il faut tourner la page…

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Ado, quel poster figurait au-dessus de ton lit ? Patrick Bruel dans une pose penseur de Rodin… Et aujourd’hui, qu’est-ce qu’on y trouve ? Une reprographie sexy glamour de Belinda Frikh, artiste culottée annécienne que j’adore. Quel est le premier vinyle que tu as acheté ? Bien trop jeune pour avoir acheté des vinyles ! Le dernier morceau que tu as téléchargé ? «¨Betters day¨» de Le’Andria Johnson… Parce qu’il en existe toujours des meilleurs, de jours. Le livre qui a tout changé ? Je lis encore… Le film dont tu connais les dialogues par cœur ? Dirty Dancing bébé. La dernière série que tu as bingée ? J’ai horreur de binger, sauf pour l’Amour est dans le pré ! Ton héros / ton héroïne ? Il y a de grands hommes et de grandes femmes partout. J’aime l’humain, c’est lui mon héros. Ta première voiture ? Une 205 bleu marine. Un plaisir coupable ? Le chocolat et les robes à fleurs. Avant ta participation à Activmag, tu faisais quoi ? J’étais dans une version plutôt Kitchenaid de moi-même, un tourbillon, surtout prof de chant et de piano ! Et après ? J’ai retourné ma veste et je suis passée de l’autre côté du clavier. Aujourd’hui, mon stylo plume est au service de la com’, des mots et des relations presse gastronomique et art de vivre. Ton meilleur souvenir d’Activmag ? J’en ai tellement… 5 ans, c’est pas rien ! Mais peut-être le jour où j’ai signé mon contrat de travail, une nouvelle vie s’offrait à moi et les promesses de l’univers sont toujours là… Une anecdote marquante ? Le jour où le body de Pau’ s’est détaché et est sorti de son jean’s en pleine séance de décontraction organisée par la Médecine du travail, mythique et inoubliable, ça vaut une descente instantanée d’organes !

Ton surnom : Grossette, Pepette, mais surtout Bridget ! Ton activité, dans la « vraie » vie : Femme aimantée aimante, survoltée et conquérante, maman débordée débordante, rédactrice culinaire popotante, attachée de presse gastronomie et vins sirotante… En vrai, je croque les bons moments, je mange, je bois, j’apprends, je réfléchis aussi et j’écris la vie jusqu’à la lie (même de travers pardi !). Ton personnage de fiction préféré : Xéna la Guerrière pour son Body Summer ! Ton objet fétiche : Un jeton de poker bleu usé… Ton adage : « Si tout le monde sait où tu vas, tu n’arriveras jamais à destination, laisse-les croire que tu dors… » Planque tes mimiques et tais-toi ! De toi, tu gardes : Mon ingénue stupidité. De toi, tu jettes : Ben rien, sinon, je ne suis plus moi ! Toi, dans 20 ans ? 64 ans, un chignon ébouriffé, des rides et le sourire toujours, un tablier, des fleurs et des vaches au milieu des vignes, une table d’hôte avec des tartes à l’abricot romarin pour les gens gentils…

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36 Euh ? Z’êtes sérieux ? Qu’est-ce-que je vais devenir moi ? Je ne sais pas si vous l’saviez, mais ma chronique sport du mois était mon ultime recours pour m’y mettre pour de vrai, au sport. PAR GAËLLE TAGLIABUE

C’

est le mascara façon cocker, la tête dans le pot de Nutella et le moral dans la culotte de cheval que vous allez me retrouver maintenant. Alors, que l’on touche à mon intégrité physique qui, OK, n’a jamais vraiment atteint son apogée, passe encore… Mais ma santé morale, elle, va sérieusement en prendre un coup derrière la casquette.

que j’ai si souvent vues danser devant mes yeux (et à ce moment-là, je n’avais encore rien planté dans mes baskets), groggy par l’effort, submergée d’adrénaline et réveillée en sursaut par des muscles fantômes dont j’ignorais totalement l’existence. Tout ça pour le seul plaisir, ni simulé ni dissimulé, de noircir les pages de ce canard hors normes aux plumes bien chatoyantes.

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J’ai déjà brûlé mon legging moulant-collant et je me penche dès maintenant sur un Do It Yourself pour convertir mes baskets en jardinières. J’ai une petite idée de ce que je vais y planter… Chut… En attendant, j’en ai testé des choses pour le moins improbables et loufoques… 36 ! Comme les chandelles

Premiers émois : dans l’eau, retour à la case fœtale. C’est dans cet élément que j’ai vécu mes moments les plus inoubliables : en pôle position sur ma barre de Pole Dance immergée, à pagayer sur le radeau (de la Méduse ?), à me prendre pour un canard du lac en combi intégrale en plein mois de novembre, à me

lancer dans un challenge de swimcross-noyade-assurée, à jumper sur mon trampo… J’ai touché le fond de la piscine. Grâce à mon initiation apnée, remontée maîtrisée. Que dire de l’éventail des possibles pour s’adonner au yoga ? Une aubaine ! Séance de préliminaires avec le R Yoga perchée-balancée sur mon hamac suspendu. Parfait pour s’envoyer en l’air. Puis faire monter la température avec la version bikram, avant de finir en acroyoga, à plusieurs, ça fait des souvenirs… Et, entre-temps, s’octroyer un petit plaisir solo avec une session yoga paddle, le must : planer sur les eaux et voir le lac sens dessus dessous. Propulsée au 7e ciel – corporel. Et si c’était tout... J’ai porté des haltères qui faisaient mon poids, skié harnachée à un cheval, rampé dans des grottes ruisselantes, surfé sur les genoux, joué au foot dans une bulle… et j’ai ri, chuté, dansé, fait des claquettes et du hip hop, de la capoeira et de la danse classique jusqu’à faire valser mes chakras. Le pire, c’est que le meilleur était à venir… Dommage… co-littéral !

- Fou d’ima Jérôme Mo rin © Téo Jaffre/

Ado, quel poster figurait au-dessus de ton lit ? Noir Désir et Gun’s N Roses placardés partout, enfin surtout son chanteur Axl, androgyne glam’ à souhait… à l’époque… Et aujourd’hui ? Plus de poster (j’ai affiné la déco), mais je dors toujours avec un tee-shirt des Doors, Jim Morrisson tout contre moi. Le premier vinyl que tu as acheté ? 3e sexe d’Indochine, à croire que j’aime le style androgyne. Le dernier morceau que tu as téléchargé ? Je ne télécharge pas, moi, d’abord, j’achète des CD. Le livre qui a tout changé ? « Le meilleur des mondes » d’Aldous Huxley, parce que c’est le premier qui m’a bouleversé et donné envie de lire. Le film dont tu connais les dialogues par cœur ? « Je ne vous jette pas la pierre, Pierre, mais j’étais à deux doigts de m’agacer »… Je vous laisse deviner, un film d’auteur, intimiste et qui n’a pas fait grand bruit… La dernière série que tu as bingée ? Shameless version américaine, immorale à souhait, trash et sans concessions. Ton héros / ton héroïne ? June Osborne dans la Servante écarlate, flippante de vérité et de force. Ta première voiture ? La 306 vert bouteille que mon père m’a donnée. Rabaissée, jantes alliage, petit volant, une vraie voiture de tuning. Enfin un vrai tank surtout, zéro direction assistée. Un plaisir coupable ? Moi ? Coupable ? Avant ta participation à Activmag, tu faisais quoi ? La même chose, mais en moins bien. Et après ? La même chose, mais en moins bien. Ton meilleur souvenir d’Activmag ? Je n’ai que des meilleurs souvenirs, de rires francs, d’échanges bouillonnants, de coupettes pétillantes partagées avec l’équipe. Et puis, toutes ces personnes rencontrées grâce au mag qui m’ont permis d’écrire un bout de leur histoire. Une anecdote marquante ? Chaque chronique « essaie encore » a été un moment fortement stressant et drôlement gênant, mais au-delà de toute attente, j’ai aimé me mettre sur ce fil et jouer les apprentis sportives. Le mot de la fin ? Quelle fin ? Vivement la suite…

ges

/ G A Ë L L E TAG L I A B U E C ÔT É FAC E /

Ton surnom : Gaz, Gazou et toutes ses déclinaisons, de la gazelle au gasoil, histoire de circonstances. Ton activité dans la « vraie » vie : Sportive de haut vol… CQFD ! Sinon, chargée de comm’ et responsable de la livraison de café, la base. Ton personnage de fiction préféré : Mercredi de la Famille Addams, j’adore son côté dark et cinglant sous ses airs d’enfant sage. Ton objet fétiche : La chanson qui colle à l’instant, elle me suit partout. Ton adage : Mon principal défaut, c’est de les avoir tous… C’est de mon père, j’adore cette phrase. De toi, tu gardes : Mes amours, mes amis. De toi, tu jettes : Mes emmerdes, quoique... La peur et le doute… mes poubelles sont pleines ! Toi, dans 20 ans ? Avec ma plus belle plume, en train de faire couler de l’encre.

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u Rivage Hôtel & Spa, l’espace dédié à la beauté, à la détente, au sport et à la santé subjugue par son raffinement, ses grandes superficies - 1000 m2 ! - et sa lumière qui pénètre par de larges baies vitrées. La décoration tout en gris et blanc et les matériaux choisis font écho aux 3 éléments fondateurs du Rivage Hôtel & Spa : la terre, l’eau et le végétal, avec des espaces distincts pour une prise en charge globale du bien-être du corps et de l’esprit : spa, cabines de soins, salles de fitness et de yoga. Détendez-vous…

LE SPA NUXE, L’ART DU BIEN-ÊTRE RÉVÉLÉ Outre son hammam, son sauna et son jacuzzi surélevé avec vue sur le lac, le Spa du Rivage dispose d’une grande piscine intérieure (de 16 x 5 m) dont l’innovant revêtement en inox confère à l’eau une teinte singulière, ainsi qu’un bassin séparé adapté aux enfants. Sur une plage extérieure, les chaises longues permettent de profiter du soleil et de s’offrir un pur moment de détente dans une atmosphère reposante. Ça y est, vous y êtes ? L’espace Spa est privatisable et en accès libre pour les clients de l’hôtel et toute personne extérieure ayant réservé un soin de 45 minutes.

Les spacieuses cabines de soin disposent toutes de grandes ouvertures sur l’extérieur, de douches et même de baignoires dans les cabines duos. A la carte, est proposée une sélection de soins Nuxe pour le visage et le corps. Laissez-vous conseiller par notre spa manager, Aurore Gonin, elle saura vous guider vers le soin dont vous rêviez. Et savourez…

YOGA & CO… Une salle dédiée à la pratique du yoga adaptée à tous les niveaux accueille les clients de l’hôtel, mais aussi la clientèle extérieure qui peuvent s’inscrire aux cours d’une heure proposés trois fois par semaine : les jeudi, samedi et dimanche. Restez zen ! Et si vous voulez faire monter le cardio, un vaste espace fitness ouvert sur l’extérieur propose un large choix d’appareils intelligents et connectés Technogym, leader du matériel de sport haut de gamme pour fitness cardio training et musculation. Le temple de la forme en somme… Enfin, la salle de repos avec son mur de sel permet aux hôtes de bénéficier d’un havre de paix, propice à la relaxation et à la récupération. Le bonheur a une adresse… Celle du Rivage.

R i v a g e H ô t e l 4 * e t S p a - 3 3 A v. d u P e t i t P o r t - A n n e c y - 0 4 5 0 51 01 10 - r i v a g e - h o t e l . c o m

/ AGNÈS GASIOT CÔTÉ PILE /

t Thomas ne croit que ce qu’il voit. En réalité, on voit ce que l’on croit. Alors forcément, si vous connotez la fin d’un influx négatif, vous n’y verrez que tristesse et frustrations… À l’inverse, l’éternité fera figure de panacée, une sorte d’état de complétude béate… pour les siècles des siècles. Amen. Et si l’on changeait de paradigme, pour considérer la fin de quelque chose comme une opportunité ? Une chance.

SANS NUANCE DE GRIS

VS L’ÉTERNITÉ Si l’on mettait sur un ring « la fin » et « l’éternité », l’éternité aurait probablement beaucoup plus de supporters, bénéficiant de ce petit supplément d’attraction que la fin n’a pas. L’amour éternel VS la rupture. L’envie de prolonger un super moment pour toujours VS « et oui (soupir), les bonnes choses ont une fin ». PAR AGNÈS GASIOT

Imaginons, vous êtes incarcérés dans une prison birmane. Ou mieux : un organe sensible de votre anatomie est relié à un appareil électrique commandé par un agent du KGB. Vous êtes content que ça s’arrête ? Ou vous préférez continuer à faire des étincelles pour l’éternité ? Mon exemple est un peu extrême, certes, mais il permet d’imager sans biais cognitif la fin, au final, pas toujours si terrible. La vérité est qu’un jour sans fin rend fou. Demandez à Bill Murray qui revit chaque matin le même jour de la marmotte à Punxsutawney. Ou à Sisyphe, en Grèce antique, qui pousse sa pierre en haut de la colline, laquelle à peine arrivée au sommet dévale inlassablement jusqu’en bas. À un Parisien condamné à son Métro, Boulot, Dodo jusqu’à ses… euh, 65 printemps. L’éternité est une malédiction que seul un profond changement intérieur parvient à conjurer. Ou une bonne crise sanitaire.

ET SANS REGRET ! Et si on considérait la fin comme l’expression du renouveau. Je sais que la fin d’Activmag fait mal. Mais pensez à ses chroniqueurs…. Prêts à en découdre jusqu’à la retraite et au-delà. Ils auraient fini par vous servir leur quotidien en mode comique de répétition (“qu’estce qu’elle dit ??”). La meilleure soupe de chef à la paille ? Une rubrique TAMALOU ? Alors que partir à la fleur de l’âge fait de vous une icône, un héros sacrifié sur l’autel de la réalité économique. Il n’a pas souffert. Un peu quand même. Mais il a donné de la joie, des rires. Il part avec tout l’amour de ceux qui l’ont construit, qui l’ont fait vivre, vibrer et qui ont vibré avec lui. RIP. Et n’oubliez pas que la fin des haricots… c’est le début des citrouilles et autres cucurbitacées. De quoi remettre de la couleur dans nos vies !

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e Morin

: Fou d’

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Ado, quel poster figurait au-dessus de ton lit ? Des coupures de magazine avec des windsurfers en train de réaliser des dingueries. Et aujourd’hui, qu’est-ce qu’on y trouve ? Une grosse enclume. J’ai un sommeil de plomb. Le 1er vinyle que tu as acheté ? « L’oiseau et l’enfant » de Marie Myriam. Bon ok... mais j’avais 6 ans ! Le dernier morceau que tu as téléchargé ? «Partir» de Julien Clerc (pendant le confinement). Le livre qui a tout changé ? « Au bonheur des dames » de Zola. C’est l’œuvre qui m’a ouvert à la littérature, ses descriptions foisonnantes m’ont transmis le goût des mots, de l’écriture, des effets de style. Par Zola, j’ai aussi découvert le pamphlet, son rythme et ses phrases ciselées. J’adooore. Le film dont tu connais les dialogues par cœur ? La Chèvre. « - Ça me rappelle le pavillon de mes parents à St-Cloud… - Y a eu une tornade à St-Cloud ? - Non, j’avais acheté une bouteille de butane et… » La dernière série que tu as bingée ? Aucune. Je reste une cinéphile acharnée. Ton héros ? Je suis admirative des héros du quotidien, celles et ceux qui arrivent à vivre leur vie tout en améliorant celle des autres. Ta première voiture ? Une 205 blanche XAD (sans siège à l’arrière). À 18 ans, je partais, enfin libre, direction les plages océanes bordées d’immenses pins parasols. Je dormais à l’arrière. En L ! Le matin, je me dépliais, réveillée par les rayons du soleil et le bruit des vagues… J’étais précurseuse du VANLIFE ! Un plaisir coupable ? Mettre mes pieds froids contre un corps chaud (et musclé) ! Avant ta participation à Activmag, tu faisais quoi ? J’avais une vie… Et après ? Aussi. Ton meilleur souvenir ? Mon interview de Mike Horn, une rencontre hors norme, comme le bonhomme. Une anecdote ? Le reportage à Turin avec Pascale Godin pour le dossier Auto. Elle avait minutieusement tracé sa feuille de route. C’est finalement avec mon « freestyle » que l’on a pu fouler la piste du Lingotto (interdite à la visite à l’époque) sur le toit de l’usine Fiat. Un moment d’émotion suspendu. Le mot de la fin ? Cordialement (une réponse au pied de la lettre !).

Ton surnom : Wonder Woman. Ton activité dans la « vraie » vie : Entrepreneuse. Ton personnage de fiction préféré : Leeloo du 5e élément pour sauver le monde avec Bruce. Ton objet fétiche : Mon surf skate. J’adore surfer le bitume au Pâquier. Ton adage : Si tu rêves d’aller au Mexique, pars, si tu n’as pas les moyens trouve-les, et sans attendre, fais-toi des Fajitas ! De toi, tu gardes : Tout… De toi, tu jettes : Les microbes ! Toi, dans 20 ans ? La même en pire, j’imagine, sillonnant le monde dans mon Airstream avec un jardin Bio sur le toit. J’apprendrais à mes petits-enfants à tenir sur un foil. Sans roulettes.

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THE

Prendre un temps de retraite, c’est quand même pas la mort, non ? PAR PASCALE CHATILLON

D’

accord, les «¨the end » de cinéma, c’est bien joli. Mais dans la vraie vie, ça ne marche pas le coup du clap de fin. On ne s’en tire pas comme ça, en tirant un trait sur son parcours d’avant et ses avancées d’après. Quant à être forcé de se retirer sur un claquement de doigt administratif et une échéance calendaire, c’est juste irréaliste ! Prenons un exemple bien concret : mon humble expérience. Il se trouve « par hasard » que, pile au moment où Activmag annonçait sa liquidation, j’ai atterri dans la case officielle des « retraités ». Alors, les mises à l’écart qui poussent à rester dans son droit chemin, les

liquidations qui donnent la rage de se resolidifier : je connais !

ÇA PLANE POUR NOUS Plus que jamais, j’ai l’élan de donner un nouveau départ à mes activités rédactionnelles. Pire même, j’ose imaginer prendre un nouveau plaisir à écrire. Alors, j’en suis sûre : en « redressement », l’esprit décalage immédiat d’Activmag ne restera pas à terre. Il restera dans l’air, d’une façon ou d’une autre, redécollera. Une Lara et son aura, impossible de les abattre ! Impensable de ne pas les soutenir ! Donc, pas question de têtes d’enterrement ! Les passionnés ne font pas une retraite pour se retirer. Mais pour se réinventer, nuance.

Ado, quel poster dans ta chambre ? Le regard extraordinairement vert de François Cevert. Mort en 1973 sur le circuit de Watkins Glen lors des essais qualificatifs du Grand Prix des Etats-Unis. Mon homme idéal… et forcément idéalisé. Et aujourd’hui ? Une photo « posée » de ma fille, prise à 6 ans chez un photographe. Le bon temps où ma Ste Marie n’avait rien à redire aux démons de sa Mam’ . Ton premier vinyle acheté ? Deux 45 tours, le même jour : «Ïmagine¨» de Lennon et «Ïl¨» de Gérard Lenorman. Le grand écart culturel, il faut s’y entrainer au plus tôt ! Ton dernier morceau téléchargé ? « L’enfer » de Stromae. Des tripes avec autant de talent artistique que de génie marketing, c’est divin. Le livre qui a tout changé ? «¨Les mots¨» de Jean-Paul Sartre. Se raconter pour exister : sa base, mon déclic. Le film dont tu connais les dialogues par cœur ? «¨Le Père Noël est une ordure¨». C’est ça, les joies de notre VDM (Vie de Merde) ! Ta dernière série bingée ? «Ën thérapie¨». L’envie d’y aller m’a prise. Ton héros ou héroïne ? Mlle Gabrièle Chanel. Succès intemporel d’une impertinente pertinence. Ta première voiture ? Refonte «¨moderniste¨» de la 2 CV, une Dyane 6 vert pomme. Effrontée et cabossée. Ton plaisir coupable ? Champagne ! Avant Activ’, tu faisais quoi ? Comme dans Activ’, mais en agence de pub, conceptrice-rédactrice. Plume éclectique, pour faire simple. Et après ? Comme dans Activ’, mais en indépendante. Avec orientation obligée sur le digital et le développement choisi du livre d’entreprise «¨à l’ancienne¨» Toujours plume éclectique pour faire simple. Ton meilleur souvenir d’Activmag ? Pascale Godin. Un concentré de bons mots et de graves maux. De curiosité de tout et de maladies partout. À peine devenue son amie, elle est partie. Une anecdote, un moment fort ? Lara m’avait testée, pour voir… sur un article spécial mode d’un numéro de septembre. À rendre, selon les règles anticipatrices du genre éditorial de la presse, bien avant la sortie en boutique des collections automne-hiver. En août, toujours pas de retour du magazine, je pars en vacances, résignée. Mais, vers la fin du mois, appel en direct de Lara (que, « loin de tout ça¨», je ne reconnais pas !) : “Tu me remets ? Lara Ketterer, Activ’. Ce serait bien que tu nous envoies une photo de toi pour notre page spéciale contributrices.” Sauts de cabri autour de la piscine… et plongée immédiate en sous-sol pour connexion wi-fi et clics réactifs !

/ PA S C A L E C H AT I L LO N C ÔT É FAC E /

Ton surnom ? Pascale-La-Gaffe. C’est moi qui résume tout ce que mon entourage haine et aime Ton activité dans la « vraie » vie ? Me protéger de la réalité ! En bref, continuer ma micro-entreprise rédactionnelle. En clair, éviter à la jeune retraitée de vieillir retirée. Ton objet fétiche ? Mon authentique perfecto Schott des années 90. XXL et 2,5 kilo. Toujours de taille à faire la blague rock en cas de coup de mou d’allure. Ton adage ? Plus l’âge de faire dans le sexy ? Il est temps de se lâcher ! Lâche-toi sur le style. De toi, tu gardes ? Mes cheveux poivre et sel, comme mon horreur des jugements manichéens, « tout blanc » ou « tout noir ». De toi, tu jettes ? Mes deux mains gauches de dyspraxique. Pas pratique ! Toi, dans 20 ans ? À plus de 60 ans, je m’autorise la coquetterie de ne pas répondre.

/ FRÉDÉRIC CHARPENTIER CÔTÉ PILE /

UN P’TIT DERNIER

Madame chantonne : “… c’était la dernière séquence, c’était la dernière séance, et le rideau sur l’écran est tombééé…” Monsieur s’inquiète : “Eddy Mitchell nous aurait fait une Johnny ?”. Elle lui tend la revue qu’elle est en train de lire : “C’est pire !” elle entonne bravement à capella : “Activ, c’est fini ! Et dire que c’était la bible de mes premiers amours…” PAR FRÉDÉRIC CHARPENTIER

l prend le numéro et le feuillette : “Ah oui ! ACTIVMAG, le truc fait par des filles ! Je le lisais chez le dentiste et j’aimais bien ! Les articles étaient souvent marrants, et parfois tellement intéressants et bien écrits que je me demandais si ce n’étaient pas leurs maris ou leurs copains qui écrivaient…” Paaaf !! Il vacille… Non il ne rêve pas – décalage immédiat des cervicales – il vient de se prendre une sévère calotte derrière la tête ! Elle fulmine et de la vapeur blanche sort de ses narines, on dirait la pollution habituelle au-dessus du lac d’Annecy ! Elle : “Ces dames ont du talent, j’osais espérer que tu l’avais compris et apprécié ! Je me demande parfois ce que je fais avec un bulot à 2 neurones incapable de dévorer autre chose qu’Auto-Magazine !”

IL SERAIT DOMMAGE, AMIE LECTRICE, DE GARDER CETTE DÉSASTREUSE IMAGE DE LOULOU ! Il se redresse, rigolard : “Ben tu vois, là, je faisais du 4e degré, bien sûr que je les kiffais ! Elles m’ont fait grandir ! Si, si, c’est possible ! Tu devrais les remercier, car grâce à elles, je suis un autre homme !” Il écarte les bras, on dirait Djokovic venant de gagner son 1er Roland-Garros en 2016. Il continue : “T’es-tu rendu compte que j’essaye maintenant de faire ma part à la maison, et que j’ai gagné en respect pour la gent féminine ! Mort au patriarcat !” Elle sourit ! C’est vrai qu’il fait des – petits – efforts… mais la planète aura fini de cramer avant la parité ! Il poursuit : “Et ce n’est pas tout, je suis devenu pointu en déco, en

restos, en maison d’hôtes… D’ailleurs, je t’ai prévu une surprise qui maintenant n’en est plus une, mais surtout, j’ai dorénavant de superbes adresses pour de très bons vins, savoyards en plus !”

FINALEMENT, IL RESTE TOUJOURS UN PEU D’ESPOIR, MÊME CHEZ UN MÂLE PRÉVISIBLE ! “Tu as raison, mon Canard, je leur dois une fière chandelle – et là, je ne parle pas de la tienne – je les remercie toutes, Lara la talentueuse meneuse de revue, Vic la mécano souriante de la Générale, Mel à la plume magique et chatoyante, Magali chroniqueuse savoureuse, Christine la bienveillante, Soph, Pauline et Myriam les illustratrices réjouissantes, Pascale drôlissime étoile filante, Delphine irisée de charme, la solaire Béatriceouchka, Fleur la bien-nommée, la Cécile fine et informée, Céline et Gaëlle les « Mens sana in corpore sano », la facétieuse Agnès, une sacrée belle équipe… !” Lui : “Mais tu as oublié mon pote Manu/Marie, l’homme aux saillies sulfureuses…” Elle : “Je le gardais pour la faim ! Oui, vous deux, pourquoi vous ne monteriez pas une revue baptisée ACTIVMÂLE … ?”

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Ton surnom : Fred, oui ce n’est pas très original, mais j’ai aussi été «¨chacha¨» pendant mes études et bien d’autres choses… le monde des enfants n’a jamais été tendre ! Ton activité, dans la « vraie » vie : Chirurgiendentiste, vous savez là où on vous demande d’ouvrir la bouche sans parler… Je suis fier d’avoir réconcilié beaucoup de patients avec la profession ! Ton personnage de fiction préféré : Dans l’ordre d’apparition sur l’écran de mes nuits blanches, je citerais Babar, Blek le Roc, Tarzan, Tintin, Robin des bois, Flipper le dauphin, puis Coluche, Corto Maltese, mais je vous rassure, aucun homme politique ! Ton objet fétiche : Mon fer 7 Ton adage : Ne pas se prendre au sérieux : l’autodérision me fait garder les pieds sur terre ! De toi, tu gardes : Le cœur et la bienveillance De toi, tu jettes : La peine et la rancœur Toi dans 20 ans ? Un esprit dans le vent

Ado, quel poster figurait au-dessus de ton lit ? Lew Alcindor, un basketteur atypique des années 1970 qui a su créer un nouveau style de jeu. Quel est le premier vinyle que tu as acheté ? Oublié ! Par contre, je me souviens du premier 45 tours de mes grandes sœurs : «¨Sheila-la-la-la », bluette romantique cul-cul comme on les adorait à l’époque, ça déchirait sévère : «¨Il met toute sa flamme / A prouver son amour pour moi /Jamais aucune femme / N’a été chouchoutée comme ça », l’année 69 quoi, enfin avant Gainsbourg ! Le dernier morceau que tu as téléchargé ? J’écoute du streaming avec des listes aléatoires, je mets des cœurs, et Big Brother sélectionne la nouveauté d’après mes goûts, c’est génial ! Le livre qui a tout changé ? « Les Misérables » de Victor Hugo : comment un auteur peut vous embarquer dans une histoire, en vous faisant découvrir un pan d’histoire, la beauté des sentiments et la rudesse de l’existence, une lecture qui aide à couper le cordon et à éveiller la curiosité de l’adolescent sur ce qu’est la vraie vie… Le film dont tu connais les dialogues par cœur ? « Les Bronzés font du ski », incontournable et jouissif ! La dernière série que tu as bingée ? « En thérapie », dialogues ciselés et interprétation magnifique… L’autre côté du miroir, l’inextricable beauté de l’être… Ton héros / ton héroïne ? Aucun, plus besoin… Ta première voiture ? Fiat 850 coupé… géniale ! Un plaisir coupable ? Se gaver de rillettes de porc sur des tartines grillées… Avant ta participation à Activmag, tu faisais quoi ? Les mots ont toujours fait partie de moi. Chansons, discours, parodies, poèmes pour draguer – avec des résultats moyens… Et après ? Je continuerai ! Ton meilleur souvenir d’Activmag ? Une soirée délire à Avoriaz. Une anecdote marquante : Mon interview de Victoria Bedos après l’attentat du Bataclan Le mot de la fin ? ACTIVMAG – une pépite - méritait vraiment de continuer à vivre !!

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Edifim, la société de promotion immobilière créée à Annecy, célèbre cette année son 20e anniversaire. L’occasion de mesurer, avec Jean-Luc D’Aura, président du groupe désormais implanté en Isère et les deux Savoie, le chemin parcouru sur un marché en constante évolution et toujours plus concurrentiel. Quel est l’ADN d’Edifim depuis sa création? Jean-Luc D’Aura : Edifim est née, il y a 20 ans, fruit d’une association de 3 professionnels de l’immobilier. L’objectif de départ était modestement de réaliser des petits programmes immobiliers de standing sur le bassin annécien. Le credo : adapter les process et les principes organisationnels des groupes nationaux à une structure locale à taille humaine, reconnue pour sa réactivité et sa proximité avec le marché et ses acteurs. La croissance économique durant la première décennie est passée par là et nous avons su en profiter pour nous développer. Aujourd’hui, Edifim compte près de 60 collaborateurs répartis sur 3 agences départementales, et livre chaque année plus de 350 logements. Votre ligne de conduite ? Rester un acteur local qui colle au marché, préférer la qualité à la quantité, apporter une attention toute particulière au service à la clientèle et à son investissement, promouvoir et entretenir les partenariats locaux (entreprises du BTP, maîtrise d’œuvre, agences immobilières...). Comment le métier a-t-il évolué en deux décennies ? Dans ce métier, les années comptent double, tant les cas d’école se multiplient.

Les règles et les normes évoluent sans cesse, la durée de vie moyenne d’une opération immobilière ne fait que s’allonger. Il faut désormais compter six ans entre un compromis de vente d’un foncier et la livraison de notre programme, contre quatre ans en moyenne il y a dix ans. Tout s’est complexifié, mais cela reste un métier passionnant, d’une densité et d’une richesse assez incroyables. Comment la concurrence entre promoteurs influe-t-elle le marché? Tous les opérateurs nationaux sont désormais présents ici. À cela s’ajoutent les sociétés locales qui se sont développées et structurées. Cette sur-représentativité de promoteurs dans un marché en pénurie, contribue à maintenir les prix du foncier à des niveaux particulièrement élevés. Alors que la demande de logements reste soutenue sous la pression démographique, le marché immobilier du neuf demeure sous-offreur. Qu’en est-il du foncier disponible? Dans notre région, le foncier a toujours été rare et cher. Et plus encore aujourd’hui. Cela maintient, par la force des choses, un niveau de prix de vente des logements particulièrement haut, et ce, en dépit des baisses du pouvoir d’achat. À ce phénomène pré-

Jean-Luc D’Aura

occupant, s’ajoute les conséquences sanitaires liées à la période de la Covid et désormais celles des conflits armés et des tensions géopolitiques : des prix de fournitures et d’équipements qui flambent et des problèmes d’approvisionnement. Notre connaissance des spécificités du marché, conséquence de 20 années de présence locale, la notoriété et les relations de confiance que nous avons su développer avec l’ensemble des acteurs locaux nous donnent certainement un avantage concurrentiel qui nous permet encore de résister aux soubresauts conjoncturels. Pour autant, les enjeux climatiques, notamment sur la circulation des marchandises, auxquels s’ajoutent les pénuries de mains d’œuvre devraient faire entrer la construction vers une nouvelle ère. Edifim s’y prépare... Que pensez-vous de l’évolution des normes et des règles d’urbanisme? La réglementation évolue pour prendre en compte les objectifs de protection de l’environnement et la nécessité d’un développement durable. C’est compréhensible et nous avons le devoir de nous adapter. En revanche, c’est l’inertie de la mise en œuvre de ces nouvelles règles et de ces nouveaux process qui nous pose problème. Plus que jamais, face à la complexité de notre métier, une société de promotion se doit d’avoir

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une assise financière solide et de posséder en interne toutes les compétences lui permettant de dialoguer efficacement avec ses prestataires. Les techniques de vente aussi ont muté ? Internet et les outils digitaux ont métamorphosé la manière de commercialiser les programmes. La fameuse bulle de vente n’est quasiment plus utilisée. La clientèle est mieux informée et très exigeante en la matière. Nous devons communiquer, dialoguer et anticiper les demandes, développer de nouveaux services, à l’aide de nouveaux outils, se réinventer en permanence. Et vos relations avec les élus locaux ? Force est de constater que dans les communes qui ont fait l’objet de changement d’équipes municipales à l’occasion des élections de 2020, la délivrance des permis de construire est en baisse. Cela impacte notre activité, bien évidemment. Cette situation porte préjudice aux entreprises du bâtiment, à la production de logements sociaux et entretient une certaine forme de pression immobilière. Nous compre-

nons que les nouveaux élus ont le devoir de prendre en compte les attentes de la population, et doivent présenter des réformes. De mon point de vue, il conviendrait de prendre également en compte la réalité économique du marché, et d’intégrer, dans leurs réflexions, l’avis des professionnels de l’immobilier que nous sommes. Que proposez-vous? Prioritairement, nous devons lutter collectivement contre l’inflation des prix du foncier, afin de préserver la santé des entreprises de construction et de conserver un niveau élevé de qualité de nos réalisations. Une des pistes, que la Fédération des Promoteurs Immobiliers (FPI) appelle de ses vœux, est que les mairies soient beaucoup plus proactives sur la maîtrise foncière pour porter des projets immobiliers dans le cadre de grandes zones d’aménagement urbain. Pour réguler le foncier, il faut que les collectivités prennent leur part, en maîtrisant des zones, en imaginant des projets d’ensemble et en consultant les promoteurs immobiliers, non pas sur le prix d’acquisition du foncier, mais sur des cri-

tères de qualité, de confort, d’innovation, de choix environnementaux. Depuis 2016, Edifim est présent en montagne, un marché à part ? La montagne possède ses propres particularités : la notion de saisonnalité, le profil de la clientèle, ses modes de commercialisation, ses problématiques géologiques et topographiques... De notre point de vue, les fondamentaux de notre métier sont les mêmes qu’en plaine, mais l’activité en montagne nécessite des compétences supplémentaires. De par sa nature d’achat « plaisir » et le fait qu’une bonne partie de la clientèle soit étrangère et donc dépendante de législation étrangère, l’immobilier en montagne reste un marché assez volatil, fluctuant et risqué. Par ailleurs, les charges foncières, les coûts de la construction et les prix de vente des logements sont particulièrement élevés. Les enjeux financiers sont donc importants, même si la demande reste soutenue. Dans une conjoncture économique aléatoire et imprévisible, la montagne est une valeur refuge. De plus, la clientèle de la saison d’été est en pleine croissance.

/ FA N N Y C A S PA R CÔT É P I L E /

VOILÀ, librement inspirée du tube de Jean-Louis Aubert. PAR FANNY CASPAR

Voilà, c’est fini ??? On a tant essayé de te faire rêver, On a tellement aimé rester à tes côtés, Mais voilà, c’est fini. La table du salon, on va la déserter, L’encre de l’imprimerie ira sur un autre papier, Car c’est fini... c’est fini… Voilà, c’est fini… On n’va pas s’en aller sans te dire au revoir, Sans laisser quelques mots accrocher ton regard, Voilà, c’est fini… On avait l’impression que ça s’arrêterait jamais, Qu’auprès de toi chaque jour, tranquille, on vieillirait, Mais c’est fini... hum, c’est fini… Il est mieux de se dire qu’on t’a bien fait rire, Qu’on s’est lâché parfois, qu’on a frôlé le pire, On n’arrête pas de croire qu’on va revenir, Et que même si c’est non, et pas dans ton salon, On sera toujours là, d’une autre façon…

Voilà, c’est fini… Ne déçois pas ta mère, pour ton anniversaire, T’as eu c’que t’as voulu, Même si t’as pas voulu c’que t’as eu. Ne déçois pas ta mère, ne regarde pas en arrière, Mets le feu au night club pour ton anniversaire, Car ce n’est pas fini… On écrira toujours, même si c’est sans papier, Chroniqueurs clandestins, scribes sur le Pâquier, Car on n’en a, hum… pas fini. Voilà, c’est la vie, Activ s’arrête ici, mais pas nos envies, Et si on s’aperçoit que c’est encore toi qui nous lis… Alors merci… hum, c’est fini.

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Ton surnom : Fafa, Ninie, Choune, Louloute, Maman, Dragon, selon les affinités et l’humeur de chacun. Ton activité, dans la « vraie » vie : Un subtil équilibre entre conseil, rédaction, création de sites internet, monitrice de ski, bloggeuse, présidente d’association et maman. Ton personnage de fiction préféré : Super Jaimie. Elle court vite, elle saute haut et elle bat les garçons ! Ton objet fétiche : Le lapin en peluche offert par mes sœurs. Il m’a suivie partout. Il est maintenant sur le lit de mon fils. Ton adage : Je dormirai quand je serai dans mon lit en sapin. De toi, tu gardes : Mon âme d’enfant. Enfin j’essaye. Je suis souvent rattrapée par la réalité... De toi, tu jettes : Mes crises de doutes, insupportables pour tout le monde et surtout pour moi. Toi, dans 20 ans ? Ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre. Toujours sur les skis (s’il y a encore de la neige !).

Ado, quel poster figurait au-dessus de ton lit ? Les affiches des publicités Aubade récoltées sur les abribus. J’étais à l’internat, autant vous dire que j’avais de la visite ! Et aujourd’hui, qu’est-ce qu’on y trouve ? Une immense photo d’ours polaire. Avant, c’était presque à poil, maintenant, c’est complètement à poils. Quel est le premier vinyle que tu as acheté ? Probablement Anne Sylvestre. Des connaisseurs ? Le dernier morceau que tu as téléchargé ? Entre nous, je ne télécharge pas. J’adore acheter des CD !

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Le livre qui a tout changé ? Le journal d’Anne Franck. Le film dont tu connais les dialogues par cœur ? Les bronzés font du ski. La dernière série que tu as bingée ? Ça compte les séries sur TF1 ? Je suis fan d’HPI. Et d’Audrey Fleurot. Ton héros / ton héroïne ? Le Père Noël. Distribuer autant de cadeaux en une seule nuit, chapeau ! Ta première voiture ? Ah, la FerrAriX. Une petite AX rouge qui a traversé la France dans tous les sens. Un plaisir coupable ? Acheter des chaussures à talon que je ne porte pas. Avant ta participation à Activmag, tu faisais quoi ? Je lisais Activmag. Et je rêvais d’écrire de manière professionnelle. Et après ? J’ai beaucoup appris au contact de l’équipe, je suis sortie de ma zone de confort et désormais, j’écris de manière professionnelle. Ton meilleur souvenir d’Activmag ? Ma première conférence de rédaction. Rien que le nom, ça claque ! Une anecdote marquante ? L’interview improbable sur le « sport nu » avec un monsieur d’un certain âge qui m’expliquait tout ça avec beaucoup de sérieux, quand je me retenais de pouffer de rire à chaque phrase. Le mot de la fin ? A r’vi pa !

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Avec l’amour, la fin est le lieu où viennent mourir les lapalissades : un terrain hautement fertile à la prolifération des énoncés d’évidences, d’assommantes tautologies, d’imparables fausses logiques. Commençons gaiement. PAR GUILLAUME DESMURS

a fin est inévitable (et je ne parle pas de la mort qui n’est pas une fin en soi) car rien ne dure, tout se transforme (lapalissade numéro #1). La fin n’est même, soyons fous, qu’un début (lapalissade #2), elle donne envie de recommencer, envie d’en découdre, d’empoigner ce qui arrive… et c’est d’ailleurs une qualité que de savoir en finir (lapalissade #3) pour mieux rebondir. En effet, la fin justifie les moyens (lapalissade #4), pourtant je préfère quand les moyens justifient la fin : on ne réussit jamais aussi bien ses débuts que ses fins et on travaille avec

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cette merveilleuse idée qu’il faudra bien en terminer un jour. Ça libère de savoir que la fin est au bout du tunnel, un peu de lumière pour nous guider.

ET VICE VERSA Ceux qui mettent leurs fins au service de leurs moyens (je suis perdu, c’était pas l’inverse ?) – bref : ceux qui savent en finir – sont les courageux, les bagarreurs, ceux qui acceptent de rater, de se tromper, qui trébuchent et acceptent de perdre l’équilibre pour éviter de tomber, qui savent se satisfaire de leur insatisfaction, qui prennent leurs désirs à

l’envers, qui demandent à la réalité d’être un peu moins têtue (tout en l’étant eux-mêmes). Oui, la fin justifie les fougueux, pas les gens moyens, à condition de finir en beauté (lapalissade #5). Un livre sans fin ne serait-il pas interminable (lapalissade #6), terrifiant même ! – l’enfer, c’est les autres… les autres à l’infini –, une chronique sans fin serait illisible (j’ai bientôt fini). La fin est irréductible, inspire. La fin est réservée à ceux qui ont le cœur bien accroché, ceux qui ne craignent pas d’écraser leur point final dans la gueule de l’autre, là, le destin. Vous l’avez compris : la fin, ce n’est pas pour tout le monde. La fin est un privilège, car ceux qui en ont peur ont une évidente solution : ne jamais commencer (lapalissade #7). Bon, et bien nous voici à la fin. Il ne nous reste plus qu’à faire le mur. Franchir prestement toutes ces lapalissades pour aller découvrir ce qui se cache derrière…

/ G U I L L AU M E D E S M U R S CÔT É FAC E /

munication

Ado, quel poster figurait au-dessus de ton lit ? L’affiche du film Gorilles dans la Brumes. Et aujourd’hui, qu’est-ce qu’on y trouve ? Une pile de bouquins à lire, lus, en cours de lecture, abandonnés. Quel est le premier vinyle que tu as acheté ? La bande originale de Top Gun. Le dernier morceau que tu as téléchargé ? Ode de Brad Mehldau Trio Le livre qui a tout changé ? « L’usage du monde » de Nicolas Bouvier et tous les livres de Nicolas Bouvier. Le film dont tu connais les dialogues par cœur ? Aucun. Je suis nul pour apprendre par cœur. J’essaie de retenir la réplique d’Edouard Baer dans Asterix et Cleopâtre et même ça, je n’y arrive pas. La dernière série que tu as bingée ? Russian Doll. Je vais tout revoir dans la foulée. J’adore cette cinglée de Nadia. Ton héros / ton héroïne ? Ça dépend des jours. Ta première voiture ? Ford Fiesta Un plaisir coupable ? Aucun plaisir n’est coupable. Non mais c’est quoi cette question !? Avant ta participation à Activmag, tu faisais quoi ? Des photos pour des articles écrits par Mélanie et la rubrique pause-café (texte et photo). Et après ? J’écris, j’écris, j’écris. Ton meilleur souvenir d’Activmag ? Rencontrer les vignerons savoyards (dont feu Dominique Belluard). Quelle révélation ! Une anecdote marquante ? Devoir photographier le patron de Leica France dans un jardin, le soir, avec pour seule lumière une boule décorative de jardin ! Le mot de la fin ? La seule fin est la mort, en attendant, ce ne sont que des débuts qui se cachent derrière le mot de la fin.

Ton surnom : C’est confidentiel (c’est pas « confidentiel » mon surnom hein, enfin si… bref, on se comprend). Ton activité, dans la « vraie » vie : Écrivain, journa journaliste, éditeur, intervenant en cours de storytelling et de prospective, créateur du laboratoire d’idée LaMA Project et producteur de podcast. Ton personnage de fiction préféré : Akhenaton. Il a existé, mais les traces qu’il a laissées pourraient tout aussi bien être de la fiction. Peut-être le sont-elles d’ailleurs ? Ton objet fétiche : Un bic noir pointe fine avec un carnet moleskine (hipster un jour, hipster toujours !) Ton adage : On se reposera quand on sera mort. De toi, tu gardes : Ma beauté, l’intelligence, l’empathie, la patience, la culture, l’humour, la créativité, l’exigence. De toi, tu jettes : L’humilité. Toi, dans 20 ans ? Je déploierai d’énormes efforts pour ne pas être pénible.

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/ ALEXIA MALIGE CÔTÉ PILE /

FIN

Après Sept Ans de réflexion, deux mois d’Intolérable Cruauté et Un jour sans fin, Il était temps d’en finir ! J’avais Dix bonnes raisons de le larguer et tout autant de faire mes valises. Fini les Jeux d’enfants, c’est La Rupture. Ambiance Il était une fin. On oublie cet Arnacœur et on repart à zéro. PAR ALEXIA MALIGE

es bonnes résolutions plein la tête, je décide de changer d’horizon. Direction les Pays-Bas, où j’espère prendre un peu de hauteur sur tout ça. Un voyage Le Temps d’un automne, pour essayer de comprendre Ce que pensent les hommes. Le Plan parfait ! Ceinture bouclée, il est déjà l’heure de s’envoler. À moins de Deux mètres de moi, de grands yeux bleus et des cheveux blonds, mon cœur ne fait qu’un bond. Vieillir peut attendre, je sens monter en moi l’excitation. Entre Raison et Sentiments, mon choix est fait¨! L’Instinct Basique est de retour. Pathétique ! Je ferais mieux

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de m’inscrire aux Emotifs Anonymes¨! L’objet du désir s’appelle Talis. Un nom de transport à grande vitesse. Ça tombe bien, au train où vont les choses, je ne vais pas tarder à dérailler. Je passe par tous les états : Fascination, Tentation, Hésitation et... Révélation¨! Mamma Mia¨! Ça y est, j’en suis sûre, je suis face à L’homme parfait¨! Celui qui m’envolera à Trois mètres au-dessus du ciel...

JET LAG Alors que je repense À tous les garçons que j’ai aimés, Casanova me fait comprendre qu’il est La chance de ma vie, le point de départ de mon

fabuleux destin. Je m’apprête donc à lui donner ma main – ou du moins à la lui prêter – quand soudain c’est le drame. Un mot illumine mon écran : FIN. Une Abominable vérité qui brûle ma poitrine. L’épisode est terminé. La saison aussi. Coup dur. Le désespoir est à son comble. Je pleure mon Expert en séduction, je m’ennuie déjà de lui. «¨Reviens-moi¨!¨», lui crie-je au bord des larmes. Après 500 minutes ensemble, ce dénouement me semble si dur, si abrupt, si radical. C’est alors qu’il arrive. Grand, mince, élégant. Il me dévisage avec étonnement. C’est vrai que je ne dois pas avoir fière allure. Entre mes yeux cerclés de noir et la haine dans mon regard, je ressemble à Alice Cooper. Welcome To My Nightmare. Mon Inconnu s’excuse pour l’interruption. Il a le siège à côté du mien. Avachie sur la banquette, je me contorsionne en grognant pour le laisser passer. Un vrai Diamant sur canapé¨! Il s’en amuse et se présente. Thijs Groen-Valk. TGV. Ça promet¨! À l’évidence, le feuilleton de ma vie ne fait que commencer.

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Ado, quel poster figurait au-dessus de ton lit ? Ryan Gosling. Un Nice Guy que je N’oublie jamais. Et aujourd’hui, qu’est-ce qu’on y trouve ? Une montagne enneigée pour me rappeler mon pays merveilleux. Quel est le premier vinyle que tu as acheté ? Les vinyles ? Connais pas !! Je suis de la génération CD ! J’écoutais Lorie, parce qu’elle aimait les week-ends... comme moi. Le dernier morceau que tu as téléchargé ? «¨The King¨» de Robin Carolan et Sebastian Gainsborough... du bon Viking qui tache. Le livre qui a tout changé ? Le Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates de Mary Ann Shaffer et Annie Barrows. Une ode à la littérature et au féminisme, qui donne envie de lire, de découvrir, mais aussi et surtout d’écrire. Le film dont tu connais les dialogues par cœur ? Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre. Le grand CHABATrdement de ma vie ! La dernière série que tu as bingée ? The Boys. Des super-héros sans foi ni loi, qui ne font pas dans la dentelle. Choquant, sans-gêne, irrévérencieux. Autrement dit, diaboliquement addictif ! Ton héros / ton héroïne ? Arya Stark... L’efficacité ne se mesure pas à la carrure ! Ta première voiture ? La décapotable Barbie. Depuis que Ken s’est barré avec, je marche seule. Un plaisir coupable ? La pop des années 80. Rien de tel qu’un Boys Boys Boys ou un Take on Me pour me mettre en joie. Anachronique me direz-vous ? Peu importe, tant que la musique est bonne ! Avant ta participation à Activmag, tu faisais quoi ? J’apprenais mes leçons... Et après ? J’ai appliqué mes leçons. Ton meilleur souvenir d’Activmag ? Découvrir mon nom pour la première fois au milieu des fantastiques plumes de ce canard déchaîné. Une anecdote marquante ? Perdre au pierre-papier-ciseaux devant 150 personnes lors de la soirée Ciné Filles organisée par le magazine... Une défaite de taille face à une fan de John Travolta, qui a su avoir la main d’argent au bon moment... De quoi me dégriser ! Le mot de la fin ? Encore ?!

Ton surnom : Alex Ton activité, dans la « vraie » vie : Serialwatcheuse la nuit, journaliste séries/cinéma le jour. Ton personnage de fiction préféré : Hermione Granger. Sans elle, Harry serait mort dès le premier livre. Ton objet fétiche : Mon marque-page Serdaigle. Indispensable pour s’envoler loin de la réalité. Ton adage : «¨Le pire n’est jamais décevant¨» De toi, tu gardes : Mon âme de justicière à la Beatrix De toi, tu jettes : Mon impulsivité à la Bellatrix Toi, dans 20 ans ? Enfin admise à Poudlard ?

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EN FIN Ce qui est bien avec le spectacle vivant, et particulièrement le théâtre, c’est qu’il n’y a pas de fin ! Bah oui ! 349 ans après la mort de Molière, son œuvre est encore jouée, et pas que par la Comédie Française ! Non, au théâtre, il n’y a pas de fin.

PAR CÉCILE BOUJET DE FRANCESCO

avec «¨son aigreur, son dégoût et sa rancune¨», on trouverait classe qu’elle prenne ses mômes Apollin et Myrtille, son chat Polo et qu’elle laisse ces mâles en mal de reconnaissance cultiver leur égo et leur humour de m… tout seul. Ah le courage ! Une vertu qui fait défaut à Léandre et Octave puisqu’ils s’en remettent à un valet pour résoudre leurs problèmes dans Les fourberies de Scapin. Ça aurait du panache si, au lieu de crier youpi, Hyacinte et Zerbinette réalisaient que le seul type fiable de l’histoire, c’est Scapin. Et que, dans un élan de lucidité et de modernité, elles lui offrent la première vie de trouple assumée de l’histoire du théâtre !

COURAGE, FUYONS !

ieux ! Il y a des auteurs qui s’amusent à laisser les spectateurs imaginer celles de leurs pièces. Nous, on préfère les réécrire ! Oui, parce que bon, pour être honnêtes, certaines nous plaisent moyen moyen… Prenez Louis, dans Juste la fin du monde de Jean-Luc Lagarce. Il revient dans sa famille pour leur annoncer qu’il va bientôt mourir et hop, il repart sans avoir rien dit ! Nous, on préfère qu’il dise la vérité à sa sœur, à sa mère et à son

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nul de frère et qu’il rentre chez lui avec les deux femmes pour rattraper à 200 à l’heure le temps perdu. Évidemment, le pauv’ Antoine se retrouve tout seul, enfin avec sa bêtise et sa Catherine.

VIVE LES FEMMES ! Une qui pourrait prendre le large aussi c’est Babou ! Babou : la sœur du suffisant Vincent, la femme du caractériel Pierre imaginée par Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière dans Le prénom. Au lieu d’aller se coucher

Panache ! Il n’y a pas de panache au théâtre sans Cyrano de Bergerac. On aurait applaudit, si, quand la naïve Roxane comprend qui est vraiment Christian, notre valeureux gascon, en pleine forme, lui annonce qu’il est raide dingue de Sœur Josette, une coloc’ du couvent de Roxane, et qu’ils ont décidé de prendre la tangente tous les deux ! Deux qui auraient pu aussi nous épargner tristesse et désolation, ce sont bien Roméo et Juliette ! Nous à la place de William Shakespeare, on aurait imaginé ces deux ados avec la cervelle mieux faite, ils auraient trouvé deux gueux pour prendre leur place à Vérone et fileraient à Portofino pour boire un bon Spritz, plutôt que du poison ! Les cons !

/ C É C I L E B O UJ E T D E F RA N C E S CO CÔT É FAC E /

Ton surnom : Ouh la la… je préfère garder ça pour moi ;-) Ton activité, dans la « vraie » vie : Scribouillarde et fière de l’être ! Ton personnage de fiction préféré : Les rôles que je joue sur scène. Ton objet fétiche : Voir la réponse donnée à la première question ! Ton adage : «La vie a beaucoup plus d’imagination que nous» de François Truffaut De toi, tu gardes : Mon fiiiils ! De toi, tu jettes : 15 kilos Toi, dans 20 ans : Je préfère ne pas savoir !

ffre/Jérô m

e Morin

- Fou d’ images

Ado, quel poster figurait au-dessus de ton lit ? Balavoine ou Goldman Et aujourd’hui, qu’est-ce qu’on y trouve ? Mais euh, c’est fou d’être aussi curieuse ! Quel est le premier vinyle que tu as acheté ? Mistral gagnant de Renaud Le dernier morceau que tu as téléchargé ? On va plutôt dire «ajouté à ma playlist Deezer» hein ?! : Light years de The National, entendu dans je ne sais quelle série. Le livre qui a tout changé ? Celui que je vais écrire ! Le film dont tu connais les dialogues par cœur ? Le Prénom d’Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte. Aucun mérite, je vais jouer la pièce ! La dernière série que tu as bingée ? Grace and Frankie, avec, entre autres comédiens, Jane Fonda et Martin Sheen (je veux être Grace quand je serai vieille !). Ton héros / ton héroïne ? Aucun ! Le gap entre eux/elles et moi me déprime trop ! Ta première voiture ? Une Renault 5 rouge. Un plaisir coupable ? Un seul ??? Avant ta participation à Activmag, tu faisais quoi ? J’écrivais des trucs plus sérieux ! Et après ? J’écrirai des trucs moins drôles ! Ton meilleur souvenir d’Activmag ? La patience de Lara et ses tentatives pour me convertir à une certaine gnôle… Une anecdote marquante ? Les séances photo pour le numéro de décembre 2019. Notamment pour la Cène. Une pensée pour Lara qui, voulant retenir le chien excité par les victuailles sur la table, a fini les 4 fers en l’air… devant toute la tablée concentrée pour la pose… Pas besoin de dire cheeese ! ;-) Le mot de la fin ? Merci !

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/ N O LW E N N H U YA R T C Ô T É P I L E /

LOST IN

* Perdu dans l’acceptation

« Rien de ce qui est fini n’est jamais complètement achevé tant que tout ce qui est commencé n’est pas totalement terminé. » écrivait Pierre Dac. Autant ne pas tourner autour du pot et y aller franco : nous allons tous perdre quelque chose ou quelqu’un, rien n’est constant… si ce n’est l’inconstance. PAR NOLWENN HUYART

ien n’est acquis, on peut ne pas être d’accord avec le postulat, il y a tout de même une sacrée bonne nouvelle : il n’est pas nécessaire de s’en faire un problème ! Si la perte, la maladie, la vieillesse et la mort sont des étapes pas hilarantes à traverser, mais propres à la vie parfaitement imparfaite, développer une compréhension juste de ce qu’est l’existence et muscler sa sagesse semblent être un « SkyPriority » pour l’envol vers le bonheur.

C’EST PAR OÙ LE NIRVANA ? Mais avant de trouver le Nirvana, il nous est nécessaire de traverser le

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Samsara, « ce cycle d’existences successives où nous avons à souffrir », selon la tradition bouddhiste. Une sorte de train fantôme à la Foire du Trône qui ne s’arrêterait jamais. La perte est une cause profonde de notre douleur morale et physique. Qu’il s’agisse d’un être cher, d’assister impuissant à la brutalité sauvage d’un incendie, d’être mis sur le banc de touche après 30 ans de service dévoué à sa boîte, de voir un projet qu’on aimait tant s’achever, ou encore de l’annonce de cette maladie grave qui terrasse et force à renoncer radicalement à la pleine santé, la perte est une faille de l’existence dont on ne peut renier la grande difficulté. Nous ne réagissons pas tous de la même

manière face à ce qui nous fauche en plein vol. Il y a les super résilients qui feront de l’épreuve un défi à relever, les manches déjà retroussées, ceux pour qui c’est quand même moyen-moyen, et les autres pour qui ce sera un effondrement. Tous, nous serons bien évidemment parcourus d’émotions mêlées, sourdes ou tapageuses, qui nous relient à la vérité profonde de notre humanité vulnérable et sensible : pas facile d’être un sapiens-sapiens !

AINSI SOIT-IL… Le Docteur Kristin Neff, psychologue et chercheur à l’Université du Texas à Austin, établit l’équation suivante (notez, ça peut servir au bac) : «¨souffrance = douleur x résistance.¨» Autrement dit, plus nous refusons de perdre ceci ou cela - plus nous luttons contre l’idée même -, plus nous encourons une souffrance aigüe. L’apaisement est dans le sacro-saint lâcher-prise, « le » truc des magazines lifestyle, une acceptation totale et pleine de l’expérience. Alors, on s’y met maintenant : Activmag, c’est fini. Next ?

d’images

/ N O LW E N N H U YA R T C Ô T É FA C E /

Ton surnom : Nono… Comment dire, pas la peine de s’en souvenir ! Ton activité, dans la « vraie » vie : Psychanalyste Ton personnage de fiction préféré : Pas fictif du tout, mais légendaire, Siddhartha Gautama, dit Le Bouddha. Ton objet fétiche : Le triskell qui symbolise le ciel, la terre et l’eau. Ou les dieux Lug, Ogme et Dagda. Ou le passé, le présent, le futur. Ou le sommeil, le rêve et l’éveil. Ou peut-être tout simplement inspiré du trèfle ! Ton adage : « Tel que c’est ». Tout est dit… De toi, tu gardes : Le goût des autres, la connexion à la nature. De toi, tu jettes : L’exigence, l’hyperactivité. Toi, dans 20 ans ? Qui sait ?

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Ado, quel poster figurait au-dessus de ton lit ? The Wings, Paul Mc Cartney & Co. Et aujourd’hui, qu’est-ce qu’on y trouve ? Tangka de Sangye Menla. Traduction : une litho du Bouddha Médecine. Quel est le premier vinyle que tu as acheté ? Le Casse-Noisettes de Tchaïkovsky. Le dernier morceau que tu as téléchargé ? Harvest Moon, Neil Young. Le livre qui a tout changé ? L’Eveil des Sens de Jon Kabat-Zinn. Le film dont tu connais les dialogues par cœur ? Beignets de tomates vertes. La dernière série que tu as bingée ? Ben… aucune… Ton héros / ton héroïne ? Des enseignants de méditation, plutôt américains ou québécois Ta première voiture ? Une 206 Peugeot rouge ! Un plaisir coupable ? Le chocolat, tout juste un peu de remords le lendemain matin, mais à peine. Avant ta participation à Activmag, tu faisais quoi ? La même chose que maintenant. Il y a une certaine staticité dans notre profession…. Et après ? D’après vous ? Ton meilleur souvenir d’Activmag ? Quand Christel Petitcollin m’a proposé de contacter Lara pour prendre la suite de la rubrique « psycho », et Lara qui m’a dit ok en un clin d’œil au téléphone. Touchée par la confiance ! Le mot de la fin ? Quelle fin ?

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TOUT DÉBUT

C’est ainsi que je me retrouve dégoulinante, la joue écarlate, haletante pour toute conversation (autrement dit, la meilleure version de moi-même !), l’esprit dégoupillé et le corps explosé, réalisant à peine ce que je viens de vivre, au milieu de tous ces corps alanguis et poisseux, invariablement béats... PAR ANABELLE BRAND

D’

aucuns se pavanent, le torse glabre et le muscle saillant, pas peu fiers de leur exploit qu’ils étalent comme du Baume du tigre© sur leur corps parfait : copieusement, tandis que d’autres, à la traîne – les moins aguerris ou les plus contemplatifs, dirons-nous par sollicitude avec moi-même – peinant à atteindre les sommets pourtant bien plats, sont portés par de nombreuses mains et bouches inconnues. En tout bien tout honneur, pour une fois.

TOUTE FIN A UN DÉBUT C’est ainsi que je me retrouve, quelques heures plus tôt, au milieu de ma salle de bain, rasoir dans une main, mascara dans l’autre, peigne entre les dents. Je me pare, me demandant quelle mouche m’a piquée de vouloir tenter cette folle aventure. Il aura fallu des heures d’entrainement, nuit et jour, pour éviter le claquage de novice – même si je n’ai plus vraiment le profil de la jeune première, on n’est jamais assez prudente –, et espérer être un tant soit peu à la hauteur de l’évènement ultra médiatisé : ma fille va

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immortaliser le moment sur tik tok, j’ai le trac au taquet ! J’avale le repas préconisé pour l’occasion, garantissant énergie, apesanteur et zéro gêne gastrique (autant finir dignement…). Puis j’enfile ma tenue de lumière, ou plutôt je m’engonce dedans, le menu n’ayant pas été si léger qu’énoncé – penser à poser réclamation –. Que les Dieux du vent me viennent en aide !

ENFIN DANS LE SEIN DES SAINTS L’heure du rencard… Va falloir que je donne, donne, donne de ma personne. La peur, mais aussi l’excitation, sont à leur comble lorsque le maitre de cérémonie, un gaillard taillé à la serpe, annonce le début des réjouissances, un pistolet à la main. Mon heure a sonné ! Déjà ? Je peux encore servir… Ceux en première ligne sont pressés d’en découdre, dans leur tenue on ne peut plus provocante. Quant à moi, je préfère me faire toute petite (ce n’est pas gagner, 1m70 à caser tout de même !) et me faufile contre des torses accueillants. C’est sous les cris de ces bêtes en rut que s’élance la

fiévreuse mêlée. Me voilà embarquée. Je ne peux expliquer par de simples mots toutes les odeurs, tous les râles que j’ai sentis, vus, devinés (émis ?). Certains, partis trop vite, – ah ah ah, on ne fait plus les malins ! – se retrouvent sur la touche dès leurs premiers coups de rein, alors que d’autres s’adonnent comme s’ils avaient fait cela toute leur vie – Hé ! Attendez-moi !!! –. Bon, ok, j’ai ralenti, mais c’était pour mieux profiter de la vue et peut-être aussi pour décélérer mon rythme cardiaque : tant de beaux gars si court-vêtus, ça vous emballe un p’tit cœur ! Et vous motivent à les suivre jusqu’à la délivrance, un finish partagé main dans la main avec Georges (ou Lucas ? le moment n’était plus aux présentations), partenaire improvisé.

ET ENFIN, LA TOUTE FIN C’est ainsi que je me retrouve au milieu d’une orgie improbable de Tucs et de coca, la bouche pleine de substances interdites (avant) : ma récompense pour avoir franchi la ligne d’arrivée de mon tout premier marathon. Next… L’UTMB ? (hum… j’ai peut-être abusé du tigre, en baume !)

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/ A N A B E L L E B RA N D CÔT É FAC E /

e Morin

: Fou d’

images

Ado, quel poster figurait au-dessus de ton lit ? Patriiiiiick !!! Et aujourd’hui, qu’est-ce qu’on y trouve ? Une étagère pleine de livres (de ceux que l’on n’expose pas dans le salon…) Quel est le premier vinyle que tu as acheté ? Patriiiiiiick !!! Le dernier morceau que tu as téléchargé ? « Fistful of Love », Antony and The Johnsons, une référence pour les fans des Petits Mouchoirs. Le livre qui a tout changé ? Addict aux livres, dur de n’en choisir qu’un. Celui qui m’a bouleversée récemment : « Changer l’eau des fleurs » de Valérie Perrin. Le film dont tu connais les dialogues par cœur ? « Love actually ». Une grande romantique veille sous ma carapace en fer forgé. La dernière série que tu as bingée ? Je regarde très peu la télé, je partage ces rares moments avec ma fille (comment ça je noie le poisson ? Mais non, je n’ai pas honte !). On s’est prises de passion pour « Demain nous appartient », et alors ?! Ton héros / héroïne ? Celui/celle qui se donne le moyen de vivre ses rêves. Ta première voiture ? Une clio rouge. Un plaisir coupable ? Les vidéos Tiktok qui me font perdre tellement de temps. Avant ta participation à Activmag, tu faisais quoi ? Je cherchais ma voie. Et après ? Je la cherche toujours ! Ton meilleur souvenir d’Activmag ? Lorsque Lara, en mars 2012, m’a laissé la chance de faire partie de ses plumes. Une anecdote marquante ? Chaque réunion d’équipe, chaque interview, chaque article, m’ont fait sortir de ma zone de confort, empêtrée dans mon syndrome de l’imposteur, mais l’essai de la Merco LS sur le circuit du Laquais a rajouté à ça un soupçon d’adrénaline fort agréable. Le mot de la fin ? Merci Lara pour m’avoir permis de réaliser un de mes rêves et de faire des rencontres inoubliables.

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Ton surnom : « Belle », juste un diminutif donné par mes parents, sans prétention, mais le meilleur reste « maman » (quand il n’est pas scandé mille fois par jour). Ton activité, dans la «vraie» vie : Tueuse d’arbres qui essaie de faire acte de rédemption. Ton personnage de fiction préféré : Wonder Woman : qui ne rêve pas de changer de tenue, de coiffure et de maquillage en 10 secondes chrono ?! Ton objet fétiche : Mon téléphone, sujette à la nomophobie. Ton adage : « Memento audere semper » (on ne sait jamais, sur un malentendu…). De toi, tu gardes : Ma gourmandise de la vie. Et mes yeux. De toi, tu jettes : Ma gourmandise du chocolat. Et mes tissus adipeux. Toi, dans 20 ans ? A la place où je devrai être, au moment où je devrai l’être.

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ON EST FOUTU, Fin, vous avez dit faim ? Qui a encore faim ? Je parle de la vraie faim, celle qui se manifeste, qui gargouille, vous tord le ventre, vous fait tourner un peu la tête… PAR DELPHINE GUILLOUX, NATUROPATHE ET IRIDOLOGUE

ous ne vous souvenez pas de la dernière fois que vous avez ressenti cette « vraie » faim ? Cela est peu surprenant. Il faut se l’avouer, c’est finalement assez rare. On s’alimente matin, midi et soir, mais manget-on à chaque repas pour se rassasier ou simplement par habitude, parce que c’est l’heure, parce que les autres mangent, je mange… Et si on apprenait à se reconnecter avec nos sensations de faim et de satiété, si c’était cela le moyen de ne plus trop manger ? Pas si simple ? Question d’exercice !

LA FIN DES HARICOTS Enfant, on vous a certainement intimé de finir votre assiette, sinon privé de dessert ! Cette injonction – certes, louable pour ne pas gâcher la nourriture – a des effets désastreux sur le système digestif ! Un enfant est bien mieux connecté à son corps qu’un adulte. Il sait quand il doit s’arrêter. Bien sûr, il a tendance à moins aimer les haricots

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verts que les frites, mais vous verrez que bien souvent, il ne mangera pas toutes ses frites, tout simplement parce qu’il n’a plus faim. Les adultes ont beaucoup plus de difficultés à évaluer ce moment où le système digestif va nous renvoyer ce sentiment de satiété qui nous incite à arrêter de manger. Il faut 20 minutes pour que le cerveau déclenche le signal de satiété. Cela signifie que plus vous mangez vite, plus vous allez ingérer des aliments, car vous aurez l’impression d’avoir encore faim ! Je reviens au lien cerveau-intestins : pour que le signal opère, encore faut-il que le cerveau ne soit pas absorbé par autre chose. Portable, TV, travail, discussions houleuses, le lien est coupé ! Pour bien manger, regardez votre assiette ! Savourez-la d’abord du regard, appréciez les saveurs, textures et gardez-les en bouche le plus longtemps possible. Savez-vous que la salive contient déjà des enzymes digestives qui préparent la prédigestion avant l’arrivée des aliments dans l’estomac ?

MA SATIÉTÉ À LA CLÉ Pour retrouver sa satiété, un peu comme on se met au sport pour se remuscler, pour retrouver ses sensations de faim et de satiété, on s’entraîne ! On applique la règle des 20% : on laisse systématiquement 20% de côté tout ce que vous mangez. Si vraiment vous ressentez encore la faim, alors vous pouvez terminer. On peut également faire une pause à la moitié de son assiette pour vérifier si on a encore faim. Pendant quelques jours (le week-end sera peut-être plus facile), faites l’expérience de ne manger que lorsque vous avez vraiment faim, indépendamment des heures de repas.

LES ALIMENTS DOUDOUS Je parle ici des aliments que l’on mange pour compenser une émotion négative. Colère, frustration, déception, mauvaise estime de soi… On se jette sur les chips ou le chocolat pour se réconforter. Inutile de culpabiliser ! Si vous en avez vraiment envie, mangez-en ! Mais là encore, en pleine conscience : essayez de ressentir avec tous vos sens, le plaisir de cette pâte à tartiner ou ce hamburger-frites tant convoités. Profitez pleinement de ce plaisir, sans culpabiliser, et vous verrez que vous vous arrêterez plus vite et vous y reviendrez moins souvent.

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orin - Fou d’i e/Jérôme M © Téo Jaffr

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Ado, quel poster figurait au-dessus de ton lit ? Aucun, bien que fan absolue de Bowie, écouté en mode monomaniaque. Et aujourd’hui qu’est-ce qu’on y trouve ? Une jolie photo noir et blanc de femme nue. Quel est le premier vinyle que tu as acheté ? Miss you des Rollings Stones en 45 Tours ! Je l’ai toujours… Le dernier morceau que tu as téléchargé ? Done de PGMG, le dernier titre de mon fils, une bombe ! Le livre qui a tout changé ? Crime & Châtiment de Dostoïevsky. Une révélation. Le film dont tu connais les dialogues par cœur ? Le Magnifique avec Bebel dont OSS 117 s’est largement inspiré ! La dernière série que tu as bingée ? « Le Clan » série à l’humour noir belge et décalé. Un petit bijou sur Arte. Ton héros/héroïne ? Toutes celles qui ont transgressé les interdits : l’incroyable voyageuse Alexandra David Neel, l’artiste et mère adoptive Joséphine Baker, la géniale Marie Curie, le courage de Simone Veil…. Ta première voiture ? J’ai passé mon permis à 30 ans ! Une polo break pour y trimballer ma progéniture… Un plaisir coupable ? Binger des séries… Avant Activmag, tu faisais quoi ? Après une carrière de juriste en maisons de disques, je venais de terminer ma reconversion en naturopathie. Et après ? Outre les consultations au cabinet, j’écris un livre et des articles sur la naturopathie et j’enseigne l’iridologie. Ton meilleur souvenir d’Activmag ? La séance photo avec Téo Jaffre ! Celle de la Cène était particulièrement drôle. Le chien intenable avec toutes les friandises sur la table, Manu qui jouait les équilibristes sur une échelle tout en tenant une suspension, Fleur en Karl Lagerfeld, Mélanie et Pauline avec leur ketchup et les bonbons, tout était magique ! Une anecdote marquante ? Je me souviens particulièrement du numéro des 25 ans du mag, pour lequel je devais interviewer Jean-Michel Jarre, que j’avais côtoyé lors de mes années en maisons de disques. Pas de problème, sauf qu’il était en tournée dans les pays de l’Est, et donc pas facile à joindre. Après moult tentatives, je décroche un entretien téléphonique la veille du bouclage, 10 minutes avant son concert. Jean-Michel me demande des nouvelles de la famille, des enfants, me raconte les siens, et au moment où – enfin – je commence à entamer l’interview, j’entends une voix qui intime à Jean-Michel de raccrocher, parce que franchement, on n’a pas le temps là… Grand moment de solitude… Le mot de la fin ? Bon sang de bon sang, c’est la fin ? Mon « Bon sang de bon sens » ne fait qu’un tour, et mes chroniques alors ? Mes bulletins naturo-déglingos n’auront donc plus d’écho. Au fil des années, nous en avons secoué des sujets ! Tout déballé sur la table de rédac’, tel des joueurs de poker, on lachait les dés et la partie était lancée ! Une assemblée joyeuse et néanmoins très sérieuse, qui s’agitait, parlementait, argumentait, et parfois se récompensait d’une coupe de champagne bien méritée. Nos membres masculins, certes minoritaires, imposaient, tout en douceur, un autre regard sur nos élucubrations. Un brin de nostalgie se pointe… Je pense surtout à la disparition d’un magazine local, libre et décalé, le reflet de tout ce que l’on aimait.

Ton surnom : La Sorcière Ton activité dans la « vraie » vie : Naturopathe Ton personnage de fiction préféré : Ma Sorcière bien aimée Ton objet fétiche : Ma pince à épiler (girl power) Ton adage : « La logique vous mènera de A à B, l’imagination vous mènera partout » A. Einstein De toi, tu gardes : Ma bouche De toi, tu jettes : Mes pieds ! Toi, dans 20 ans ? La même avec de belles rides et des cheveux gris !

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LES MOTS Pour finir, j’aurais pu écrire un dernier Diner de (vieilles) filles, un portrait de créateur en panne d’idée, l’interview d’une célébrité sur le déclin ou rédiger le reportage d’une maison hantée… Mais je ne suis pas le Banksy de l’écriture et le dernier numéro d’Activmag vaut quand même mieux que ça ! PAR VIRGINIE BOSC

HE END, ça sonne comme une claque, forcément, mais une page qui se tourne, même la dernière, c’est un monde qui s’ouvre (je sais de quoi je parle… me suis relevée 20 fois !). Du magazine, je garde le souvenir d’une première chance et surtout d’un gros coup de bluff : « bonjour, je m’appelle Virginie et je suis journaliste ! » (… heu, tu te crois aux alcooliques anonymes, là ?). En réalité, mon expérience journalistique se résumait à des discours débiles rédigés à la va-vite sur un comptoir pour les anniversaires de potes qui, bien sûr, finissaient hilares après avoir atteint 2,5 gr ! Je n’allais pas duper Lara, à jeun, mais

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allez savoir pourquoi (question de timing ou peut-être la conjonction de mars en jupiter ?) celle-ci me répondit d’un ton dubitatif « Mouais, on va quand même faire un test…». Je me voyais déjà en haut de l’affiche ! Sauf que c’est dans un catalogue publicitaire pour un centre commercial que j’ai vu mon nom s’étaler en tout petit ! Pourtant ce jour-là, j’ai eu l’impression de recevoir la légion d’honneur (#meufquiselapète). Quelques semaines plus tard, j’intégrais l’équipe rédactionnelle d’Actives (devenu Activmag). En l’évoquant, je ne peux m’empêcher de retenir une larme pour feue Fun Ambrille dont l’un des incroyables talents était de

nous bidonner dans les moments les plus graves… « STOP !!! T’arrêtes un peu de larmoyer ? Dans 5 minutes, tu vas nous parler de son stylo péteur, c’est bon là !… » Oui pardon ! Tout ça pour dire que les collaborations se sont enchaînées dans LE magazine durant près de 10 ans, me permettant dans l’intervalle de pousser les portes des rédactions suisses romandes (Et ça va, t’as pas trop honte ?) De belles années durant lesquelles j’ai, bien sûr, beaucoup appris et sans lesquelles il m’aurait clairement manqué un truc ! Le sort d’Activmag est d’une triste banalité. La presse écrite souffre et il faut avoir les reins solides pour tenir ! Covid ou pas, les belles plumes ne suffisent plus et les belles pubs se font rares. Mais une page qui se tourne, ce n’est pas forcément la fin du livre. Parfois, cela permet juste d’aller au chapitre suivant… Allez, go !

/ V I R G I N I E B O S C CÔT É FAC E /

Ton surnom : Idefix. Je suis obsessionnelle et alors ? Ton activité, dans la « vraie » vie : Laquelle ? Parce que j’en ai plein ! Bon, en ce moment je bosse sur un podcast si tu veux tout savoir ! (Lancement annoncé sur mon insta @viedequinqua d’ici septembre). Ton personnage de fiction préféré : Il est réel. Charlie Chaplin. Un homme orchestre. À la fois poète, auteur, cinéaste, musicien, danseur, visionnaire et sans concession. Je pourrais voir ses films en boucle, avec ou sans popcorn ! Ton objet fétiche : Aucun. Je ne suis pas de nature superstitieuse, ça m’évite d’avoir peur pour rien. Ton adage : Carpe diem… C’est d’une banalité affligeante, mais tellement nécessaire. De toi, tu gardes : Mon intelligence très largement au-dessus de la moyenne, ma beauté carrément fatale (si, ils le disent tous), mon sourire ravageur et mon charme irrésistible… bah non, je déconne ! Je mesure 1m59, faut que je me perche sur des échasses pour qu’on me voit ! De toi, tu jettes : Mon mètre 59 ! J’aurais voulu avoir des jambes interminables… C’est raté ! Je vais devoir attendre ma prochaine vie. Toi, dans 20 ans ? Surprise ! Je le dirai dans 20 ans. En attendant, je vais profiter

Ado, quel poster figurait au-dessus de ton lit ? Hum…M’en souviens pas ! Probablement Téléphone (Ah ouais quand même… Mais t’as quel âge ?). Et aujourd’hui, qu’est-ce qu’on y trouve ? Des lettres industrielles. Quel est le premier vinyle que tu as acheté ? Un album de Cat Stevens. Je l’ai volé et je me suis fait toper ! Ça m’a valu plusieurs années de prison que je n’évoquerai pas ici, par décence. Le dernier morceau que tu as téléchargé ? « Rose » de Lukrembo. Parfait pour chiller… Le livre qui a tout changé ? Peut être « Le livre de Saphir » de Gibert Sinoué. En tout cas, il m’avait marqué. Le film dont tu connais les dialogues par cœur ? Aucun. J’ai une mémoire de poisson rouge. Raison pour laquelle je fais de l’impro théâtrale et pas du théâtre (trop de boulot !) La dernière série que tu as bingée ? « Suits », c’est en cours. Ton héros / ton héroïne ? Charlie Chaplin, encore et toujours.

Ta première voiture ? une Peugeot 104 marron dégueulasse qui roulait du tonnerre jusqu’à ce qu’une copine me la défonce. Je l’ai enterrée au fond du jardin (mais qui ? La copine ou la Peugeot ?). Un plaisir coupable ? Bouffer alternativement des Mikados et des Maltesers devant la télé. Je me damnerais pour ça… Je signe où ? Avant ta participation à Activmag, tu faisais quoi ? La manche dans le métro parisien…. (T’es sérieuse ? Non. J’étais responsable de communication pour une boite informatique. La chianlie, quoi !) . Et après ? J’ai bossé comme pigiste pour des magazines suisses, suivi une formation d’hypnothérapeute, et là, je bosse sur mon podcast. Ton meilleur souvenir d’Activmag ? Les parties de rigolade avec Fun Ambrille ! Mortel… Une anecdote marquante ? Joker ! Ce qui est chez Activ reste chez Activ. Le mot de la fin ? Allez Go !

de ce qui reste.

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/ T H I E R R Y V E R N AY C Ô T É P I L E /

COMMENT TE DIRE

ien entendu les modes classiques de rupture de contrats de travail subsistent et restent très encadrés. « La démission » qui doit être librement consentie et qui doit découler d’une volonté claire et non équivoque, pourra provoquer allégresse ou désespoir chez l’employeur. « La mise à la retraite », que l’employeur ne peut imposer qu’au salarié âgé d’au moins 70 ans (en deçà ce doit rester une simple proposition par l’employeur selon une procédure particulière et pour les salariés ayant l’âge requis pour bénéficier automatiquement d’une pension de retraite à taux plein) et que seul un salarié dont on pourrait s’inquiéter de la santé mentale pourrait refuser, sauf à être follement amoureux/se de son ou sa boss. Le rêve de beaucoup, la quille ou « le départ volontaire à la retraite » avec toutefois un régime fiscal et social peu attractif. Là encore, ce peut être un soulagement pour l’une ou l’autre des parties, voire les deux (ce qui pour des parties serait normal…). Enfin, côté traditions (qui n’ont pas toujours du bon selon le côté duquel

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on se place) la voie « du licenciement », pour motif personnel (avec des motifs potentiels aussi variés que par exemple l’insuffisance professionnelle, la faute simple, la potentielle faute grave si vous êtes cleptomane, atteint du syndrome de Gilles de la Tourette ou de sexualité compulsive, la faute lourde si par exemple vous êtes atteint de trouble explosif intermittent – violence physique et menace de mort envers l’employeur) ou économique, mode de rupture unilatéral qui est bien souvent aussi délicat et émotionnellement chargé que certains divorces.

TAPE-LÀ ! (DANS LA MAIN, HEIN ?) Plus récemment apparue, et qui a connu un succès foudroyant la « rupture conventionnelle », mode apaisé de rupture d’un commun accord. Enfin, parmi les créations prétoriennes (petits incultes : solution à une question de droit apportée par une juridiction, et non par le droit écrit), se trouvent deux cousines germaines : la « prise d’acte de la rupture » par laquelle un salarié reproche à son employeur

« This is les Do the end » : à l’épo ors ch antaie que o mythi ù nt cet que, le t e s mod chans était p e o s de ru n eu nom pt les op breux . Depu ure tions s is e sont PAR T multip lors HIERR Y VER l i ées. NAY

des manquements à ses obligations qui entraînent la cessation du contrat de travail (elle produit soit les effets d’un licenciement sans cause réelle et sérieuse si la prise d’acte est justifiée – ou nul par exemple en cas de harcèlement – soit les effets d’une démission si les manquements reprochés à l’employeur ne sont pas établis ou ne sont pas suffisamment graves pour empêcher la poursuite du contrat de travail). Et « la résiliation judiciaire du contrat » (le salarié demande au conseil des prud’hommes de prononcer la rupture de son contrat du fait de prétendus manquements et fautes suffisamment graves pour ce faire). Il existe donc de nombreuses façons de mettre fin à un contrat de travail, grâce tant à l’imagination du législateur que celle fertile des juges. Tout comme dans un couple, il n’est pas d’engagement perpétuel en matière de droit de travail, et l’infidélité de l’une ou l’autre des parties peut se traduire sous de nombreuses formes plus ou moins traumatisantes. Comme le chante Jean-Louis A., désormais pour Lara K : voilà, c’est fini...

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Ado, quel poster figurait au-dessus de ton lit ? The Clash. RIP Joe. Et aujourd’hui, qu’est-ce qu’on y trouve ? Matisse (j’ai merdé, mais ça pourrait être largement pire !) Quel est le premier vinyle que tu as acheté ? En 33 tours : « the clash » 1er album de The Clash. C’est pourtant clair, non ? Le dernier morceau que tu as téléchargé ? The Clash ; non je plaisante : Pilule, ciselé et plein d’énergie. Le livre qui a tout changé ? Le code du travail (ça va, je rigole ! Quoique, il a changé beaucoup de choses dans ma vie…) Le film dont tu connais les dialogues par cœur ? Les temps Modernes de Chaplin (que je suis spirituel…) La dernière série que tu as bingée ? Bingquoi ? Googelisation réalisée, je ne binge pas. Vraiment. Et ne suis pas un malade de séries. Ou des séries courtes, genre Dix pour cent. Ton héros / ton héroïne ? L’inénarrable Inspecteur Clouseau. Tiens, voilà une autre série que je pourrais binger, merci Lara ! Mais, c’est une série de film, y a triche, ok/ je ne me drogue pas.

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Ton surnom ? Rocco (aucune idée de pourquoi, d’autant que je ne parle nullement italien, suis modérément amateur de pizzas et pâtes, ne suis pas brun à la peau mate qui roule en vespa le cheveux gominé au vent et ne parle pas avec les mains. Un mystère vraiment, il faut que je creuse…) Ton activité, dans la « vraie » vie ? Avocat (pas chez l’épicier du coin). Un beau métier, tellement en prise avec la « vraie » vie... C’est plus une suractivité qu’une activité au demeurant. Ton personnage de fiction préféré ? Arturo Bandini (ou Henri Chinasky, j’hésite…). Plonger dans du John Fante ou du Bukowski me procure une ivresse, certes, moins agréable qu’en plongeant dans un verre de Pommard, mais tout de même, de beaux moments d’évasion dans de fausses vraies vies ou de vraies fausses vies ou de vraies vraies vies. Ton objet fétiche ? Censuré ! (Activ, c’est beaucoup trop lu, il faut faire gaffe, on se laisse griser par le jeu des questions réponses et paf ! on brise une réputation de chanoine ! Ton adage ? Je suis anti adages, ou je les crée moimême en fonction de ce qui m’arrange : plus pratique ! De toi, tu gardes ? Censuré ! (Ça devient une habitude, mais - indice - c’est au coeur du 4e terme de cette parenthèse, comme l’écrivait Boris V : « faut bien rester révérencieux ») De toi, tu jettes ? La calvitie naissante. Un trauma et marqueur de ce p... de temps qui passe. Fût un temps où on ne m’appelait pas Rocco, mais Mick Brant... Toi, dans 20 ans ? Poussière…

Ta première voiture ? Une R5 five, 4 vitesses, 4 roues, 4 phares, pas 4L, c’est un autre modèle. Un plaisir coupable ? Pas de culpabilité dans le plaisir. Et pourquoi se limiter à un seul ? Il peut y en avoir tant et si divers. Avant ta participation à Activmag, tu faisais quoi ? Avocat (pas au super marché. Quasi comique de répétition, oui.) Et après ? Avocat en plus mûr ! (j’ai arrêté le comique de répétition) Ton meilleur souvenir d’Activmag ? L’article « de l’adultère et de l’incapacité de la femme mariée », fin 2013. Je me suis beaucoup amusé à l’écrire, à imaginer les réactions, et me suis fait tout un nouveau groupe d’amies, proche de la SPA, je crois, je cherche le nom... ah oui, les chiennes de garde. Une anecdote marquante ? Le client qui m’a scané l’article « féminisme et pornographie », avec la jolie illustration choisie par Activ, et qui m’a précisé qu’il préférerait ça à mes consultations en droit social, moins sympas. Ma crédibilité pro en a pris un coup. Le mot de la fin ? Merci Lara, bonne chance à toi !

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C’ÉTAIT LA DERNIÈRE

«¼The End¼». Six petites lettres, deux petits mots, que la moins anglophone des vaches espagnoles est à même de comprendre. Terminé, bonsoir, on ferme, le rideau tombe. Jusque dans les années 2000, la fin d’un film était annoncée, noir sur rouge. Aujourd’hui, la fin est le début d’une suite... PAR PAULINE MARCEILLAC

e moment suspendu que représentait le carton «¨fin¨», dont l’âge d’or couvre les périodes allant de 1940 à 1960, était un élément à part de la narration, mais il faisait partie intégrante de l’objet artistique : il refermait une parenthèse pas toujours enchantée. Il pouvait alors laisser le spectateur sidéré, le soulager de cette histoire qui semblait pourtant sans fin, lui permettre de ravaler ses larmes avant que la lumière ne se rallume ou encore le laisser… sur sa fin ! La cartouche délivrante disparaît progressivement au profit d’un best of de scènes marquantes (ou ratées), de génériques tout en envolée musicale, et enfin, totalement au profit du profit dans les années 2000. La narration cinématographique, via les blockbusters d’abord, s’est appropriée les codes du capitalisme et d’une société

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ultra consumériste, qui veut tout, tout de suite, mais surtout plus. Internet a permis cela bien sûr, tout en nous rendant de plus en plus sédentaires. Le The End n’a logiquement plus sa place. Tout simplement parce que cette dernière scène en forme d’ouverture dit au spectateur averti qu’il y aura un numéro 2, puis un numéro 3, et ainsi de suite, tant que le téléspectateur en redemande.

AD VITAM ÆTERNAM… Les plateformes de streaming se sont emparées de cette évolution de notre société en nous alimentant en permanence d’histoires et de personnages qu’on a du mal à lâcher. Ils nous sont servis sur notre canapé et en continu, et pour la plupart, leur qualité est incroyable, digne des plus grands films hollywoodiens et de la Nouvelle Vague confondus. Par ailleurs, le Covid est passé par là et a enlevé à

beaucoup les dernières velléités de se rendre dans une salle de cinéma.

LE NET QUI FAIT PLACE NETTE ? Il en va de même avec la presse écrite qui a, elle aussi, pris un coup dans l’aile avec l’émergence d’Internet et la surabondance d’informations en continu. On trouve ce que l’on cherche, et même plus. On a ce que l’on ne voulait pas, le tout sans bouger de chez soi. Mais quand on a fait ces constats, qui ne sont pas loin de poncifs, qu’est-ce qu’on en fait ? On s’intègre dans cette nouvelle ère et on tente d’inventer de nouveaux modèles qualitatifs, ou on continue de se plaindre que «¨c’était mieux avant¨» ? On regrette le The End, ou on attend avec impatience la suite au prochain épisode ? Moi j’ai envie de dire : le cinéma (Activmag) est mort, vive le cinéma (Activmag) !

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Ado, quel poster figurait au-dessus de ton lit ? Celui de Jamiroquaï, mais en vrai j’aurais préféré celui des Worlds Apart (vous n’allez pas imprimer tout ce que j’écris n’est-ce pas ?) Et aujourd’hui ? Une lithographie de Toulouse de 1888 (ah la maturité...). Quel est le premier vinyle que tu as acheté ? Il aurait fallu me demander la première cassette et là je vous aurais dit Ace of base. Dommage… Le dernier morceau que tu as téléchargé ? Le dernier album d’Orelsan. Le livre qui a tout changé ? Sur la route, de Jack Kerouac. Le film dont tu connais les dialogues par cœur ? Là, comme ça, je dirais La cité de la peur et Les Bronzés font du ski (on a la culture qu’on se choisit ou celle qu’on mérite ?) La dernière série que tu as bingée ? Baron noir Ton héros / ton héroïne ? Toutes les femmes qui se sont levées, insurgées, pour nous permettre d’évoluer. Ta première voiture ? Un vélo. Un plaisir coupable ? Vu que sa consommation est interdite aux moins de 18 ans je ne peux pas le dire (mais c’est blanc et à 12 % environ). Avant Activmag, tu faisais quoi ? J’étais journaliste à Paris. Et après ? Je suis devenue enseignante à Toulouse (ah la vie...) Ton meilleur souvenir d’Activmag ? La liberté de m’exprimer… Le mot de la fin ? À bientôt ?

/ PAU L I N E M A R C E I L L AC CÔT É FAC E /

Ton surnom : Popy Ton activité, dans la « vraie » vie : Bien que je préfère vivre (avec plein d’autres gens) dans mon imagination, la vraie vie m’a rattrapée cette année en m’offrant un petit bébé. Il est donc mon activité principale du moment. Ton personnage de fiction préféré : J’ai failli dire moi-même du coup… Ton objet fétiche : Un livre Ton adage : Quand on veut, on peut… De toi, tu gardes : La clope… De toi, tu jettes : La clope ! Toi, dans 20 ans ? Ouh la… Je ne sais déjà pas ce que je ferai dans un mois, alors dans 20 ans… J’espère juste que je serai toujours anticonformiste, relativement jeune dans ma tête, tout en étant bien dans ma peau de vieille.

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LES TRIBULATIONS D’UNE

MAIS C’EST QUOI, ÇA !?!? Elle se frotte les yeux encore une fois… Rien n’y change : l’énorme tas d’ordures colorées est bien là, dégoulinant du placard, imposant, silencieux, accusateur. Du bout des doigts, elle en extirpe une pièce, à moitié avalée par une tortue de mer qui pendouille à l’autre bout, inerte ! Mais c’est quoi ce cauchemar !? Au secours ! C’est la fin de tout ! PAR FLORA

ressée d’en avoir le cœur net, elle actionne sa toute nouvelle conscience «¨verte¨», se jette sur son vélo «¨bonus Covid¨». Premier regard dans la rue, elle n’en croit plus ses yeux, des tas de chiffons informes sont accrochés aux silhouettes pressées, et ça ne choque personne. Sauf elle, visiblement. Incrédule, elle file vers son son temple de toute consolation. Devant la vitrine étincelante, 2 mannequins en loques¨! Sur les étagères, la nouvelle collection printemps-été, guenilles et hardes à tous les rayons… Le même spectacle se joue dans tout le quartier¨: détritus de mode se déversent de toute part, s’entassent, enflent, bloquent la circulation… Le monde, étouffé, sans issue, s’écroule dans un bruit sourd. Sa vision se brouille, c’est le noir complet¨! Elle se voit quitter son corps, libérée de toute attache matérielle frivole¨! Fini ce besoin d’acquérir la première pièce de la saison, de traquer les promos flatteuses, de dépareiller les styles, de jouer avec les codes¨! Plus rien, si ce n’est la nausée. Et tous ces gens…

TOUS, DES ANTI-PLANÈTE ?! Entre ceux qui achètent parce qu’ils le peuvent, parce qu’anniversaires, Noël, Tou Bichvat, Diwali, parce que c’est

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jeudi, parce que bientôt y en aura plus¨! Et ceux qui donnent… elle en connait -¨oui, intimement¨- juste pour se donner bonne conscience (ou pour faire de la place pour les suivants)… Associations et centres de recyclages en débordent¨! Et ça ne deviendra ni murs isolants, ni chiffons industriels, le coût de recyclage est bien trop cher et la monstrueuse quantité globale dépassant l’entendement, on préfère encore polluer ! Et des centaines de milliers de tonnes de vêtements chaque année sont

encore fabriqués à petits coûts de production, grands coups de pollution, importés de loin, à peine portés, aussitôt rejetés, puis réexportés loin, bien loin des yeux, en déchets, abandonnés aux mouettes sur les plages et aux fonds de mers peuplés de tortues étranglées et de poissons suffoqués. Du haut de son nuage, elle réalise : “et dire qu’on peut être heureux avec trois fois rien !” OK, vu son lourd passé, «¨trois fois rien¨» représente un sacré excédent de bagages, mais ne plus

REVENONS SUR TERRE ! • En France, 624.000 tonnes de TLC (Textiles d’habillement, Linge de maisons et Chaussures) sont mises sur le marché par an (2,6 milliards de pièces), soit environ 9,5kg par an par habitant. • Plus de 100 milliards de vêtements sont vendus dans le monde par an. La production a doublé entre 2000 et 2014. • La mode émet 1,2 milliard de tonnes de gaz à effet de serre chaque année. Son impact est plus important que les vols internationaux et le trafic maritime réunis. • Pour fabriquer un T-shirt, il faut l’équivalent de 70 douches. • Lors du lavage de nos vêtements synthétiques en machine, on estime que 500.000 tonnes de microparticules de plastiques sont relâchées chaque année dans l’océan, soit l’équivalent de plus de 50 milliards de bouteilles en plastique. • Aujourd’hui 1% des tissus qui composent nos vêtements sont recyclés pour en faire de nouveaux. Sources : L’industrie textile en quelques chiffres – « Le revers de mon look » librairie.ademe.fr (2019)

/ F LO RA CÔT É FAC E /

Ton surnom : Louloudia Ton activité, dans la « vraie » vie : Directrice Digital Data Intelligence Ton personnage de fiction préféré : Un mélange d’Alice au pays des merveilles (pour le côté complètement à côté de la plaque), et du lapin (toujours en retard). Ton objet fétiche : Mes boucles d’oreille en plumes. Ton adage : Toujours considérer la moitié pleine ou même du peu qui reste du Mojito. De toi, tu gardes : Mes ailes… De toi, tu jettes : Mes poignets trop fins Toi dans 20 ans ? Dans un hamac, un bouquin dans une main, un verre de Prosecco dans l’autre, un carnet de croquis dans la troisième et si j’ai encore un peu de mains en rab, je me remettrais bien au piano ! en rajouter serait déjà un bon début… Quand quelqu’un la secoue… Un ange¨? Serait-elle morte¨?

SAVOIR ROULER LES R... Des rires résonnent venant d’une bande de jeunes en baskets qui sentent un peu la mer. L’ange sourit : “Ce sont des baskets faites à partir de bouteilles en plastique, récupérées des plages, c’est beau, hein±? Au fait, savez-vous rouler des «±r±» ? Suivez-moi !±” Non loin d’eux, le brouhaha d’un vide-dressing géant ¨: “Ici, plus on sait rouler les «±r±», plus on est classe, répétez voir : «± Récupérer – Réutiliser – Réparer – Réduire - Refuser”. Timidement, elle prononce ces mots nouveaux, s’en amuse, même si elle accroche encore un peu sur les deux derniers… Par quoi va-t-elle commencer ? Une sonnerie retentit. Ils ont le téléphone au purgatoire ??! Une copine à l’autre bout du fil lui propose “±une virée shopping, là-maintenant, car il fait beau, qu’y-a-t-il de mieux à faire ?”– “±Ha, tu tombes bien, je te nomme officiellement mon premier refus ! Ah non, je ne suis pas malade, bien au contraire, viens, on se fait une sacrée virée récup’ et je te promets, tu vas juste a-d-o-r-e-r !”

Ado, quel poster figurait au-dessus de ton lit ? Il y en avait deux : Claudia Schiffer et Sophie Marceau. Et aujourd’hui ? Faut arrêter avec les posters à un moment donné, non ? Quel est le premier vinyle que tu as acheté ? Le quoi ??? Le dernier morceau que tu as téléchargé ? L’œuvre intégrale de Grand Corps Malade Le livre qui a tout changé ? Les écrits de Romain Gary et Yasmina Khadra, qui ont réussi à tordre le cou à leur destin en faisant rêve à part, sous pseudo. Le film dont tu connais les dialogues par cœur ? Aucune mémoire ! La dernière série que tu as bingée ? Le bureau des légendes. Ton héros / ton héroïne ? Marie Kondo ! Ta première voiture ? Une vieille Golf cabriolet ! Un plaisir coupable ? Le dulce e lecce. Avant Activmag tu faisais quoi ? J’étais en plein délire d’entreprenariat. Et après ? J’ai retrouvé un rythme plus raisonnable… Ton meilleur souvenir d’Activmag ? Les réunions de la redac’ : mon rendez-vous lumineux du mois. Une anecdote marquante ? Un micro-trottoir auprès des hommes pour leur demander, justement : « Où ils sont, les hommes ? ». Je me suis accoudée à un bar, à peine cachée derrière mon stylo pour repérer mes proies... Pas facile de se lancer ! Le mot de la fin ? Vous allez me manquer ! Vous me manquez déjà ! La modeuse ferme les portes de son placard ! Gardons le fil, il y en aura sûrement à retordre !

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/ LOUISE QUAZZOLA CÔTÉ PILE /

LA VINGTAINE !

PAR LOUISE QUAZZOLA

lors, à 30 ans, ça commence sournoisement... Tu vas mettre quelques jours à te remettre d’une soirée tequila. Tu ne digères plus les oignons crus. Tu dois subir l’ingratitude de la génération Z avec laquelle tu te sens désormais en décalage. En plus de ne pas utiliser le même vocabulaire qu’elle, il faudrait déjà commencer par le comprendre, tu te sens larguée par la technologie. Au bureau, alors que tu galères à rejoindre une réunion Teams, celui ou celle qui n’a seulement que 5 années de moins que toi résout ton problème en un clic. La gêne de ces instants où tu dois sourire avec complaisance, tu vas la ressentir souvent. Quand tu parles de ta dernière photo de profil Facebook, on te toise car tu n’es pas sur Tik Tok. Même ton appli de rencontres est dépassée, aujourd’hui, tu n’as plus Meetic mais Adopte un mec.

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L’échantillon gratuit en parfumerie devient celui d’une crème anti-ride…

PUIS VIENT L’INTROSPECTION ! Tu sens comme une sorte d’urgence à faire les choses correctement. Si ton boulot est alimentaire : à 20 ans, c’est normal, à 30 ans, c’est que t’as raté un truc. Si ton mec n’est qu’un beauf : à 20 ans, c’est permis, à 30 ans, tes amis s’inquiètent pour toi. La durée de tolérance est finie. À 30 ans, tu découvres la nostalgie. Celle de la tendresse de l’enfant que tu n’es plus, mais aussi celle de l’insouciance de l’adolescent que tu n’es plus ! Et parlons-en des enfants, car si tu n’en as pas, tout le monde va te le faire savoir. Excusez-moi, mon vagin a-til la même date de péremption que votre pot de yaourt ? C’est comme au supermarché, ils collent une grosse étiquette annonçant une réduction

sur un produit qui se périme dans quelques jours. -20% sur la Madame au sweat orange ! Et quand tu es célibataire, on te ressort toujours : « bon, alors, tu as rencontré quelqu’un ? » comme si c’était la seule bonne nouvelle que tu pouvais apporter au monde. Vous savez, être célibataire ne veut pas dire que je n’ai rien à raconter mais visiblement c’est le seul sujet qui intéresse.

PLAY AGAIN ! En proie au stress de ce virage à 30 degrés, l’apaisement vient finalement de mon grand-père : « On ne peut pas faire son temps et celui des autres. » Peut-être que le temps est venu d’assumer ses choix et de faire confiance aux chemins qu’ils nous feront emprunter. Un seul lancé de dés ne déterminera pas toute ton existence. Alors la partie ne fait que commencer…

On le sait très bien : le chiffre 3, c’est la loose. C’est toujours une troisième personne qui tient la chandelle ! Un trio en amitié délaisse toujours un tiers et un plan à trois peut vraiment mal tourner…

Ado, quel poster figurait au-dessus de ton lit ? Un poster de Kyo, le 1er groupe que je suis allée voir en concert à 13 ans. Quand ma mère m’a dit que son 1er concert à elle était Francis Cabrel, je me dis quand même que c’est un autre niveau ! Et aujourd’hui, qu’est-ce qu’on y trouve ? Une aquarelle de mon amie Julie représentant le lac d’Annecy et les montagnes. Ma vue préférée. Quel est le premier vinyle que tu as acheté ? Un vinyle des Beatles. Le dernier morceau que tu as téléchargé ? Je ne télécharge pas par conviction. Le livre qui a tout changé ? La Promesse de l’aube de Romain Gary. Ma professeure de français nous avait parlé de cet écrivain en 1e, depuis j’ai quasiment tout lu de lui et il a été le sujet de mon master de lettres. Le film dont tu connais les dialogues par cœur ? Le diner de con. Gamine, j’avais fait une fixette sur ce film et je le regardais tous les dimanches. Forcément, ça laisse des séquelles ! La dernière série que tu as bingée ? La flamme. Ton héros / héroïne ? Sylvain Tesson. Sa philosophie et sa résilience me fascinent. J’aimerais être comme lui, me délester de tout et partir à l’aventure contempler la nature. Ta première voiture ? À 30 ans, je n’ai pas le permis… Mais je peux vous parler de mon vélo si vous voulez ! Un plaisir coupable ? Un burger bien gras au déjeuner quand j’ai une journée chargée (excuse). Avant ta participation à Activmag, tu faisais quoi ? Mes études de lettres à Chambéry. Et après ? Libraire à Lyon. Ton meilleur souvenir d’Activmag ? Je me souviens de l’article Monopoly urbain pour lequel Lara m’avait félicitée. Il a été mon 1er vrai article de terrain, c’était un défi pour moi. J’étais très heureuse que le rendu soit si apprécié ! Une anecdote marquante ? J’ai appris tellement de choses et fait tellement de belles rencontres grâce à Activ’ ! Les portraits de créateurs de mode sont ceux qui m’ont le plus marquée. Je me souviens quand la créatrice de la marque de sous-vêtements Clodine m’a sorti une culotte sexy à notre RDV sur une terrasse annécienne blindée ! Tous les regards se sont braqués sur nous, passée la seconde de gêne, j’ai bien ri ! Le mot de la fin ? « Les hommes construisent trop de murs et pas assez de ponts » Isaac Newton.

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/ LO U I S E Q UA Z ZO L A CÔT É FAC E /

Ton surnom : Loulou Ton activité, dans la « vraie » vie : Libraire spécialisée BD Ton personnage de fiction préféré : Chandleur Bing de Friends. Il a la meilleure répartie du monde, mais sous le masque du clown, on sent un personnage sensible avec des failles, terriblement humain et attachant ! Ton objet fétiche : Mes lunettes de vue que je porte depuis 3 ans. Elle représente ma personnalité, les gens ne m’imaginent plus sans. Si je les casse, je suis mal car le modèle n’existe plus ! Ton adage : « Là où se trouve une volonté, il existe un chemin » Winston Churchill. De toi, tu gardes : Ma gentillesse De toi, tu jettes : Mes peurs Toi, dans 20 ans ? J’aurais décroché le prix Goncourt assurément et je vivrais dans le Sud de la France avec ma famille.

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la découverte Grandeur Nature

/ C L É M E N T I N E D E L A F O N TA I N E C ÔT É P I L E /

ET 1 ET 2 ET 3…

Voilà, c’est la fin d’une histoire Et déjà vous avez envie d’aller vers de nouveaux défis, de repartir à l’aventure Quelle énergie ! Mais avant de sauter le pas, vous devez fermer votre société, et pas que d’un coup de clés.

PAR CLÉMENTINE DELAFONTAINE

omment réussir son clap de fin ? Comme dans n’importe quelle séparation, il convient de mettre de côté ses émotions pour prendre les bonnes décisions, régler ses comptes et officialiser la fermeture. Quelques étapes sont donc à respecter pour mener à bien les opérations…

1- LA DISSOLUTION La décision d’arrêter l’activité de l’entreprise doit résulter d’une décision des associés réunis en assemblée générale extraordinaire. Elle doit être prise dans les conditions de majorité requises pour les modifications des statuts. Une fois adoptée, un liquidateur est nommé (généralement le dirigeant de l’entreprise pour une PME) et un procès-verbal (PV) actera la dissolution de la société de façon anticipée. Il vaut mieux se faire accompagner par un professionnel pour l’établir. Ce PV permet de dater la fermeture de l’entreprise. Le liquidateur prend alors la direction des opérations. Restera

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ensuite 3 formalités à accomplir : l’enregistrement du PV au service des impôts des entreprises (SIE). (Depuis le 1er janvier 2020, il n’est plus obligatoire de l’enregistrer, sauf si le PV est établi par le notaire, mais dans ce cas, il est enregistré gratis). La publication de l’avis de la décision de dissolution dans un journal d’annonces légales, et enfin le dépôt d’une demande d’inscription modificative au registre du commerce et des sociétés (RCS). La dissolution de la société entraîne sa liquidation, c’est-à-dire les opérations de partage de la société.

2- LA LIQUIDATION Le liquidateur établit le bilan financier de l’entreprise, avec l’aide de l’expert-comptable. Les actifs de la société sont alors transformés en liquidités et servent, avec la trésorerie, à rembourser tout ou partie des dettes de l’entreprise (à l’État, aux fournisseurs). Lorsque l’actif de l’entreprise est supérieur à son passif, la somme restante est partagée entre les associés,

c’est le boni de liquidation. Cette étape donne lieu à un PV de liquidation comprenant le bilan financier et attestant des démarches réalisées. À ce niveau, 2 formalités sont à accomplir : l’enregistrement du PV auprès du SIE, et la publication d’un avis dans un journal d’annonces légales. Attention, la dissolution d’une société unipersonnelle, telle que la SASU ou l’EUR, n’entraîne pas une procédure de liquidation, mais une transmission universelle de patrimoine.

3- LA RADIATION Cette dernière étape est probablement la plus symbolique. Elle doit être demandée par le dirigeant auprès du greffe du tribunal de commerce. Cet acte entraîne la disparition de l’immatriculation de la société au RCS, qui clôt définitivement la vie de l’entreprise. Une fois radiée, votre entreprise est «¨effacée¨» et n’existe plus juridiquement. Tout est prêt pour repartir du bon pied ! En étant bien conseillé.

/ C L É M E N T I N E D E L A F O N TA I N E C ÔT É FAC E /

Ado, quel poster figurait au-dessus de ton lit ? Patriiiiiiiick ! Et aujourd’hui, qu’est-ce qu’on y trouve ? Un tableau de Pamphyle. Quel est le premier vinyle que tu as acheté ? Je suis plutôt génération CD (pardon !)… et mon premier était Wonderwall d’Oasis. Le dernier morceau que tu as téléchargé ? Jubel de Klingande. Le livre qui a tout changé ? «¨L’alchimiste¨» de Paolo Coelho. Le film dont tu connais les dialogues par cœur ? Les bronzés font du ski, et plus récemment Dikkened. La dernière série que tu as bingée ? Le jeu de la dame. Ton héros / ton héroïne ? Mes parents, sans qui je ne serais pas celle que je suis. Ta première voiture ? Une polo verte d’occasion. Un plaisir coupable ? Le chocolat noir. Avant ta participation à Activmag, tu faisais quoi ? Simple lectrice… (et déjà notaire). Je lisais Activmag avec beaucoup de plaisir et appréciais son ton décalé. Investie dans la communication pour les Notaires des Savoie, et souhaitant dépoussiérer l’image du Notariat, Activmag m’inspirait. Et après ? Triste de ne plus recevoir le petit sms mensuel de Lara : “tu penses à m’envoyer ton texte. Hein ?!”. Mais heureuse et fière d’avoir collaboré à ce mag. Le mot de la fin ? «¨Quoi que tu rêves d’entreprendre, commence-le. L’audace a du génie, du pouvoir, de la magie¨». Lara, réActive-nous !

Ton surnom : Clem’ avec ou sans pépins ? Ton activité, dans la « vraie » vie : Maman (et accessoirement notaire) Ton personnage de fiction préféré : Olivia Pope (série Scandal) Ton objet fétiche : Mes baskets de running. Ton adage : « Les erreurs ne se regrettent pas, elles s’assument. La peur ne se fuit pas, elle se surmonte. L’amour ne se crie pas, il se prouve. » Simone Veil De toi, tu gardes : Ma volonté. De toi, tu jettes : Mon ton parfois un peu cassant. Toi, dans 20 ans ? La même avec plus de sagesse et plus de rides.

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:“MERCI ActivMag, vous aussi, vous nous avez régalés !” Brasserie des Europeens - 4 Espl. de l’Hôtel de ville, ANNECY - 04 50 45 00 81 Taverne Fischer - 2 Quai Perrière, ANNECY - 04 50 51 02 65 ô Savoyard ! - 1 rue Perrière, ANNECY - 04 50 45 06 53 Bakhchich, Baba ! - 11 bis Av. de la Mandallaz, ANNECY - 04 56 19 02 19 Pita Bowl - 1 bis Rue de la Paix, ANNECY - 04 50 53 53 86

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Courte Paille - 131 bis Av. de Genève, ANNECY - 04 50 67 04 84 Courte Paille - Rue des Vignes Rouges, PUBLIER - 04 58 57 01 50 Courte Paille - 186 Rue du Rhône, SAINT-PIERRE-EN-FAUCIGNY - 04 50 03 03 29 Basta Cosi ! - 159 route de Closon, POISY - 04 56 19 00 99 Victoria’s Grill - Rue de l’Industrie, ETREMBIÈRES - 04 50 69 88 33

/ LARA KETTERER CÔTÉ PILE /

HEIN HEIN, HEIN HEIN… PAR LARA KETTERER

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uerre éclair à l’or noir : cette année-là, pour se refaire, un Golfeur ruiné par un duel fratricide de longue haleine entend faire voler ses balles dans le terrain d’à-côté, en toute impunité. Non pas que l’herbe y soit plus verte, mais les sous-sols intensément plus noirs. Mais spolier, n’est pas jouer. Et une soudaine tempête très localisée s’abat sur lui. 85 000 frappes chirurgicales, de nombreuses erreurs médicales et l’homme est aculé. L’amour-propre bafoué : il enflamme la poule aux œufs d’or noir et crée un écran de fumée, le fameux terrain de jeu si convoité est saccagé. C’est peine perdue. La guerre Nintendo est pliée en moins de 42 jours ! Aux échecs, Saddam est bientôt mat… Cette année-là, Gainsbarre se bourre une dernière fois. No comment. À chacun sa décadanse. Gainsbourg se barre, rend les armes et caetera… Cette année-là, la France voit rouge. Le scandale du sang contaminé éclabousse l’État. Et ces taches-là, croyez-moi, ça ne part pas comme ça ! Un État qui se mettra au régime vert quelques semaines plus tard. Quoi ? Une femme à la tête du gouvernement ? Mange ta soupe de Cresson, et tais-toi, malheureux ! Cette année-là encore, le bruit et l’odeur incommodent Jacques, tout juste revenu d’un safari exotique à la Goutte d’Or. Shocking ? Que les vierges effarouchées se rassurent, les Français préfèreront encore la copie à l’original, n’en déplaise à l’homme à l’œil de verre. Cette année-là, l’Afrique du Sud lave enfin moins blanc. Le tambour de la machine autorise désormais le mélange des couleurs et tant mieux si ça déteint ! 43 années de lois ségrégationnistes lessivées… Cette même année, la Yougoslavie se meurt… Slovènes et Croates n’entendent plus partager leur gâteau avec le reste du pays, et déclarent leur indépendance, bientôt suivis des Bosniaques. Les Serbes ne voient pas du même œil la table se vider de ses convives et surtout de ses agapes. Les fourchettes volent, le banquet n’est plus qu’un vaste champ de bataille… Cette année-là, The Show Must Go On, mais sans Freddie. Queen perd son « king » of Magic... Cette année-là, enfin, un magazine voit le jour à Annemasse… On est en 1991. C’est le début d’une incroyable aventure… Trente ans et des brouettes de mots plus tard, c’est la fin de l’histoire. Et c’était trop bon !

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/ L A RA K E T T E R E R - CÔT É FAC E /

n - Fou d’images

Le dernier morceau que tu as téléchargé ? « 90s Baby » de Red Astaire et Olivia Ruff, pas récent, mais parfait pour siroter un mojito de pré-vacances. Le livre qui a tout changé ? La Perle de Steinbeck qu’un prof de français, au collège, nous avait demandé de réécrire en pièce de théâtre. Je me suis prise au jeu, éprise des mots... Les doigts dans la prise, c’était foutu ! Le film dont tu connais les dialogues par cœur ? Peut-être pas par cœur, mais c’est LE film qui m’a marquée à jamais : « La vie est belle » de Roberto Benigni. Une merveille. La dernière série que tu as bingée ? La 5e saison de la Casa del Papel avalée cul sec en un après-midi pluvieux. Ton héros / ton héroïne ? Je n’ai plus vraiment de héros… Mais je dirais, Tokyo, dans cette série, pour son côté impulsif et fougueux… Et magnétique. Ta première voiture ? Une petite Mazda 121 surnommée à l’époque la voiture de « Oui-Oui® ». Je suis passée, depuis, à une Cox rose que Barbie® n’aurait pas reniée !! Signe que j’ai un peu grandi, mais pas tant ! Un plaisir coupable ? Les heures passées sur Candy Crush à m’enfiler des Carensac et des kilomètres déroulés de réglisse… J’en ai pris pour perpette ! Avant Activmag, tu faisais quoi ? J’étais rédac chef, mais en radio. Et après ? Mmm…, j’sais pas encore… Des canards capables de me faire autant vibrer qu’Activ, ça n’court pas les rues… Mais la chasse est ouverte ! Ton meilleur souvenir d’Activmag ? Un numéro spécial New York, où on avait joué les envoyées très spéciales avec Pascale Godin, ma plume la plus chatoyante et chatouillante du magazine. 5 jours dingues, hallucinants, délirants, où avec elle, j’ai eu les plus grands fous rires de ma vie. Un moment inoubliable. Une anecdote marquante avec Activ’ ? Je me souviens d’une interview qu’on avait faite du dernier Poilu de la région. Ça commençait par : « c’est un homme plein de vie, le regard pétillant… » Alors que le magazine tournait sur les rotatives de l’imprimeur, le vieil homme a rendu l’âme… Gloups. Le mot de la fin ? Encoooooore !

Ton surnom : Petite, c’était Tatouille (rapport à mon prénom), jusqu’à l’indigestion. Ton activité, dans la « vraie » vie : Meneuse de revue, des plumes… partout ! Ton personnage de fiction préféré : Depuis toujours, la femme piège, d’Enki Bilal, une reporter mystérieuse et un peu paumée en 2025… Ton objet fétiche : Hélas, mon téléphone ! J’ai pourtant bien essayé de couper le cordon… Ton adage : Vivre sans folie, ce n’est pas raisonnable du tout ! De toi, tu gardes : Mes yeux et mon esprit rock, toujours provoc ! De toi, tu jettes : Mes coups de blues, ça abime les yeux ! Toi, dans 20 ans : Euh, adulte ?

Ado, quel poster figurait au-dessus de ton lit ? J’ai dormi avec le beau Morten (A-Ha !) pendant au moins 9 semaines 1/2, et avec ça, si je ne passais pas des nuits torrides… Et aujourd’hui, qu’est-ce qu’on y trouve ? Un zèbre dégoulinant… ça vend du rêve ? Quel est le premier vinyle que tu as acheté ? Thriller de Mickael Jackson… la géniale bande son de mes cauchemars !

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et Culture

es jours rallongent, le beau temps s’installe… Voilà les conditions idéales pour que poussent, aux quatre coins de la ville, les installations artistiques d’Annecy Paysages. Au parcours pérenne hérité des précédentes années vient donc s’ajouter la moisson 2022 : 16 nouvelles pièces toutes en légèreté, dont une « ville silence » contemplative sur le lac, une raie Manta en dentelle de bambou sur la Place François de Menthon ou d’improbables vaisseaux dans une application poétique de réalité virtuelle… Allez, tous deh’art !

ls portent des capes, mais elles ne sont pas noires, leurs casques sont pointus et leurs sabres pas laser… Les chevaliers qui débarquent chaque été dans les rues de Brides-les-Bains ne se battent peut-être pas contre le côté obscur de la force, mais vous transportent au temps des châteaux-forts. Au programme, initiation au maniement de l'épée, tir à l'arc, démonstrations de combats, jeux, présentation de la vie quotidienne de l'époque autour de la cuisine, des plantes ou de l'artisanat (poterie, tissage, travail du cuir…). Alors prêts à remonter le temps, bande de coquefredouilles ?

Annecy Paysages Du 2 juillet au 25 septembre annecy-paysages.com

LES

Et c’est pas fini…

Super Hérauts

Nature

S AVO I E

Save the Date

la veille des vacances, on n’a pas envie de penser à la rentrée… Sauf, évidemment, s’il s’agit de prévoir des sorties sympas, comme le salon artisans et créateurs IDd’art, de retour à l’automne 2022. Une nouvelle identité pour un événement qui n’a pas changé de cap : des créations

locales, artisanales et responsables, regroupées sous le thème du fait main, et dénichées par une équipe en veille permanente. Après Colmar et Lyon, la version annécienne de ce grand marché accueillera près de 120 exposants et leurs objets déco ou mode.

IDd’art Annecy – les 26 et 27 novembre – id-dart.com

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e Festival d’Animation d'Annecy, c’est un peu comme un flacon de ketchup : même quand on le croit fini, il en reste toujours quelques cuillères au fond, il faut juste se donner la peine d’aller les chercher. Après le 18 juin, il restera donc encore un peu de festival, il faudra simplement là aussi aller le chercher : quatre films issus de la sélection officielle, Interdit aux chiens et aux Italiens, Goodbye, DonGlees !, Les Secrets de mon père, et Dounia et la Princesse d’Alep, seront en effet projetés en Haute-Savoie, dans 7 cinémas du réseau Art et Essai. Tournée départementale du cinéma d’animation d’Annecy Jusqu’au 2 juillet experience.hautesavoie.fr

7e édition de La Bridiévale 30 août brides-les-bains.com

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d’Adrénaline…

oujours plus d’occasions de s’envoyer en l’air ! Adrénaline élargit en effet sa gamme de vols personnalisés cet été : décollage depuis le sommet de l’Aiguille du Midi et survol de la Mer de Glace ou des Aiguilles de Chamonix ; pour les plus audacieux et les plus entraînés, montée à pieds sur le toit de l’Europe et retour en parapente ; ou la totale, en immersion dans un cadre sauvage pour une ascension, sur 1 à 2 jours avec nuit en refuge, suivie d’un vol au Dôme des Mirages. Et pour ceux que la terre ferme rassure, découvrez l’escalade accessible à tous, après une marche d’approche dans les traversées alpines : Dents de Lanfon, Beccaz-Crêt des Mouches, Tournette et Roc des Bœufs. Attention shoots de sensation, probable addiction… Adrenaline Talloires annecy-parapente.fr – 06.59.48.07.37

Coup de jeune pour Borocco

ouvel emballage : pour fêter ses 2 ans, l'atelier-boutique MEYER Chocolatier de Poisy a repensé sa décoration intérieure : couleurs chatoyantes, mobilier chic et moderne, lumière diffuse… Une touche savoureuse pour un ensemble harmonieux, révélé à l’occasion du «¨MEYERANNIVERSAIRE », en mai dernier. Depuis 1985, la Chocolaterie annécienne reste une entreprise à taille humaine et aux valeurs familiales fortes, reposant sur une équipe de 20 collaborateurs et 30 apprentis formés et diplômés, uni(e)s pour donner le « MEYER », car, comme le dit l’artisan lui-même : “le chocolat n’est pas une gourmandise, c’est un raffinement de saveurs qui éveille les sens !” Si ce n’est plus un péché, pourquoi se priver ?!

able fin et vue idyllique, voici le nouveau concept-lieu emblématique au bord du lac d’Annecy. Au choix, transats, hamac et lit-ponton pour se prélasser tout en profitant d’un emplacement privilégié ou, à l’ombre des grands arbres, saveurs estivales, circuit court et produits frais, pour une table ambiance bohème chic, sous une tente décorée de guirlandes lumineuses. La Baie Impériale, c’est aussi, tous les jeudis soirs, une ambiance festive, pieds dans le sable et tête dans les étoiles, et surtout un rooftop, un club et une boîte de nuit, pour décliner vos envies tout au long de la journée… Jusqu’au petit matin, avec le retour d’un des monuments des soirées annéciennes : Le Pop ! Ce n’est pas Paris, et ce n’est pas Londres… mais c’est Annecy ! La Baie Impériale - 04.50.19.19.73 la-baie-imperiale.fr

Meyer Chocolatier – 2 boutiques : Annecy, Poisy – chocolatier-annecy.com

lus grande, plus lumineuse, plus accueillante… Ouverte depuis 23 ans dans le centre d’Annecy, la joaillerie Borocco a fait peau neuve ! L’acquisition du local voisin et trois mois de travaux permettent aujourd’hui à l’équipe de proposer à ses clients plus d’intimité et de confidentialité, tout en préservant la tranquillité de l’atelier. “Nous avons doublé notre surface d’accueil, précise Suzanne Borocco, et nous sommes ravis, avec ce petit lifting de pouvoir continuer à nous développer.” Du bois, de la pierre, du métal, pour un savoir-faire unique et des créations artisanales… Borocco n’a pas changé d’âme, juste d’écrin. 1, bd du Lycée – Annecy - borocco.fr

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asta Cosi, c'est toute la cuisine traditionnelle italienne avec une pointe de modernité, une carte élaborée à partir des meilleurs produits venus directement d'Italie, pâtes fraîches artisanales, charcuterie italienne DOP et IGP, viandes et poissons frais. La pâte à pizza est fabriquée sur place à partir de farines de haute qualité élaborées à base d'une large sélection de céréales, un protocole respectant l'art de la panification afin d'obtenir une pizza aussi délicieuse que digeste. Et... Basta Cosi ! 159 rte de Closon - Poisy - 04.56.19.00.99

ESTIVALES EN SAVOIE ENTRÉE DE GAMMES

YVOIRE JAZZ FESTIVAL PÊCHE À LA NOTE

ROCK’O MARAIS ON VA BIEN SE MARAIS !

MONTREUX JAZZ L’INCONTOURNABLE

Le tout premier des festivals de l’été donne le tempo et place la barre haut, avec un cadre remarquable, - la cour d’honneur du Château des Ducs de Savoie -, et une programmation impeccable, de Hoshi à Kimberose, en passant par Fatoumata Diawara ou Cock Robin, soit 14 artistes en tout pour une série de concerts entièrement gratuits… S’en priver serait déraisonnable !

Le Léman qui clapote, reflètant les lumières de la rive suisse au loin, et la place du village qui gigote, au rythme du jazz, de ses influences ou descendances, swing, funk, soul ou pop… Encore un cadre exceptionnel - nos Savoies n’en sont pas avares - pour un rendez-vous musical gratuit sur la grande scène au cœur de l’enceinte médiévale ou à bord de la scène sur l’eau dans le port des pêcheurs. Prenez bonne (blue) note !

Nouveau site (à l’extérieur de la nouvelle salle de spectacle le Podium), mais même esprit pour ce 18e rendez-vous poisilien, toujours festif et familial, avec barbecue géant et animations pour les enfants. Côté musique, Rock’O Marais c’est surtout LE premier festival de Haute-Savoie dédié à la scène indépendante locale et nationale : 2 scènes, 2 soirs, plus de 60 artistes dont les barbus de Fuzz Top, Tribute officiel de ZZ Top, ou la découverte Grumpy O Sheep.

billetterie – ouverture des portes 1h15 avant le début du concert.

LES 1ER ET 2 JUILLET SAMOËNS

LES 1ER ET 2 JUILLET POISY

S’il y eut réellement, un jour, le feu au lac, c’est bien à Montreux, en 1971 au Casino et l’événement inspira à Deep Purple son mythique Smoke on the water. Tout à Montreux est donc légende, des affiches aux jam-sessions surprises, en passant par la programmation, évidemment ! Et cette année encore, elle en met plein les oreilles : Herbie Hancock, Jeff Beck, Van Morrison, Nick Cave & the Bad Seeds, Björk Orchestral, Gregory Porter, Black Pumas, Asaf Avidan, Ibrahim Maalouf…

savoie.fr

samoëns.com

rockomarais.net

LES 20 ANS DE MUSILAC BIRTHDAY GIG

MONTJOUX FESTIVAL SORTIE AU PARC

F’ESTIVAL LES PÉPITES SORTIE DÉCOUVERTE

2 soirées, 3 groupes (Indochine, Noir Désir, Superbus), en 2002, Musilac jouait ses premières mesures en petit comité. 20 ans plus tard, le festival Aixois a pris du coffre et du poids, il aligne sur scène le meilleur de la scène française et internationale avec Orelsan, Simple Minds, Angèle, -M-, Sum 41, Clara Luciani, Dutronc & Dutronc, Metronomy, ou encore Feu! Chatterton et Gaëtan Roussel… Tout est possible quand on a 20 ans !

Léman clapote aussi, mais ici c’est le parc arboré du Château de Montjoux qui gigote, sur une pelouse opportunément pentue qui permet à chacun d’avoir une bonne vue ! Échelle raisonnable, ambiance familiale et détendue, en 25 ans, l’événement chablaisien a trouvé sa tonalité. Il y reste fidèle cette année en mélangeant quelques touches de fraîcheur (Ayo, Ben Mazué, Bon Entendeur) à ses habitués (Youssou’N Dour et Bernard Lavilliers).

Certains visent le prestige et les grands noms, Samoëns se concentre sur les artistes émergents. Pour accompagner ces pépites d’ici ou d’ailleurs, chaque année, le festival fait également monter sur scène des graines de talents qui gagnent, à l’applaudimètre et aux votes sur les réseaux sociaux, le droit de revenir. En tête d'affiche cette année, c’est donc le groupe d’Evian Lindsay was a man, lauréat de la cuvée 2021

LES 6-10 JUILLET AIX-LES-BAINS

LES 7, 8 ET 9 JUILLET THONON-LES-BAINS

Tous les jeudis de l’été DU 7 JUILLET AU 25 AOÛT SAMOËNS

DU 3 AU 22 JUILLET SALLANCHES, COMBLOUX, ST GERVAIS

musilac.com

montjouxfestival.com

samoens.com

festivalmontblanc.fr

DU 24 JUIN AU 6 JUILLET CHAMBÉRY - Sans réservation ni

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DU 1ER AU 16 JUILLET MONTREUX (CH) montreuxjazzfestival.com

FESTIVAL BAROQUE DU PAYS DU MT-BLANC I WANT YOU BACH Cet été, c’est à Bach que le Festival du Pays du Mont-Blanc va faire sa fête. “Un Bach multiple, aux nombreuses facettes“, explique Franck Emmanuel Comte, Directeur Artistique de l’événement. ”Un Bach voyageur et facétieux, attendu ou surprenant au carrefour des styles et des influences“. Un Bach qui flirtera même avec le jazz ou les rythmes brésiliens, alors… Let’s go back to Bach !

T É L É S U RV E I L L A N C E

CET ÉTÉ, PROFITEZ D’UNE ALARME CONNECTÉE

POUR VRAIMENT DÉCONNECTER UN SYSTÈME D’ALARME POUR SÉCURISER VOTRE DOMICILE 24H/24, 7J/7 DES CAMBRIOLAGES ET INCENDIES. JUSQU’AU 30 JUIN 2022, PROFITEZ DE 6 MOIS OFFERTS AINSI QUE DES FRAIS DE MISE EN SERVICE(1).

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GUITARE EN SCÈNE SOLIDE COMME UN ROCK

JAZZ EN BOUCHE CROQUES ET NOTES

Un groupe de copains passionnés de… guitare - on l'aurait deviné - , l’envie de faire venir les plus grands musiciens du monde et des artistes rares pour des concerts à taille humaine (cette année : Scorpions, Jeff Beck, Ben Harper & the Innocent Criminals), et des sessions improvisées mythiques… Guitare en scène, c’est un peu tout ça. Mais en 2022, ce sera peut-être surtout l’une des dernières chances de voir Deep Purple sur une scène française…

Un peu de Be-bop avec votre escalope ? Une rasade de blues avec votre salade andalouse ? Ou du jazz manouche pour accompagner le couscous ? Pour la 13e édition consécutive, Jazz en bouche réunit musique et gastronomie en Val d’Arly : 30 petits concerts dans 15 restaurants partenaires pour dîner ou prendre l’apéro en écoutant du bon son. L’accord mets-pulsation, c’est toujours bon pour la digestion.

DU 13 AU 17 JUILLET SAINT JULIEN EN GENEVOIS

LES 15, 22 ET 29 JUILLET VAL D’ARLY

guitare-en-scene.com

MUSIQUE ET NATURE EN BAUGES PETITS AUTELS CONFIDENTIELS Après les terrasses et les nappes à carreaux, ambiance recueillement, bancs de bois et vitraux, « loin des auditoriums et des grandes salles de concert ». Installés dans l’intimité et la discrétion des églises des Bauges, Fauré, Debussy, Haendel, Ravel, Berlioz, résonneront dans les voix et entre les mains de quelques-uns des meilleurs jeunes talents actuels de la musique classique, comme le violoncelliste Edgar Moreau ou la flûtiste Lucie Horsch.

LES ACOUSTICIMES VALMO UNPLUGGED Gratuite et en plein air oui, mais cet été, Valmorel vit surtout la musique en version acoustique et éclectique ! Pendant 5 jours, musique classique, jazz, gospel ou chanson française résonneront aux quatre coins de la station, en canon avec les vibrations des apprentis percussionnistes, en atelier grand public, ou le beatbox de MB14, la révélation 2022 de l’émission « The Voice ».

DU 17 JUILLET AU 14 AOÛT

DU 19 AU 22 JUILLET VALMOREL

facebook.com/JazzEnBouche.ValdArly

musiqueetnature.fr

valmorel.com

PALEO FESTIVAL ASSORTIMENT DE GOÛTS

PLEIN FEUX FESTIVAL GET THE FUNK UP !

VALLOIRE BAROQUE CAP SUR FLORENCE

Où, Francis Cabrel peut-il croiser DJ Snake ? Les Têtes Raides, Kiss ? Stromae, Sting et PNL ?… Scène francophone, électro version Ibiza, métal vintage ou rap ultra-populaire, il n’y a qu'au « plus grand festival Open Air de Suisse », qu’on peut trouver une programmation aussi eccléctique ! Avec aussi Orelsan, la Femme, Juliette Armanet, Gael Faye, Rag’n Bone Man, Roméo Elvis… Il y en aura pour tout le monde !

Si chaque festival se vend comme le « plus » quelque chose, celui-ci serait le plus funky, avec du métissage culturel, de la soul, un esprit festif, le tout gratuit et en plein air… Et si vous n’êtes pas encore conquis, Plein feux promet aussi des « voix granuleuses, des cuivres qui fouettent le visage, et des riff de batteries au creux de l’estomac ». Ce qui est sûr, c’est qu’on y verra Deluxe, Electro Deluxe et Arrested Development.

MUSIQUE À BEAUREGARD NOTES À PORTÉE Depuis 2017, le plateau de Beauregard accueille un festival dédié à la musique classique, avec l’envie de faire se croiser des mondes qui se connaissent peu. Pour l’édition 2022, l’alpage est en travaux, mais les artistes, comme les pianistes Alexandre Tharaud ou Jean-François Zygel, se produiront en l’église de La Clusaz. Des randonnées musicales sont aussi prévues pour monter en gammes et en altitude.

« Faire se rejoindre goût de l’effort et jubilation, un double bonheur pareillement présent dans la marche en montagne et dans la pratique de la musique classique », voilà, depuis 2010, la ligne directrice de ce festival. Pour cette édition 2022, une dizaine de concerts évoqueront Florence, centre musical de l’Italie à la Renaissance, sous les riches décors baroques de l’église NotreDame de l’Assomption de Valloire ou dans la Chapelle de Geneuil.

DU 19 AU 24 JUILLET NYON

DU 21 AU 23 JUILLET BONNEVILLE

DU 21 AU 30 JUILLET MASSIF DES ARAVIS

DU 23 AU 29 JUILLET VALLOIRE

yeah.paleo.ch

pleinsfeuxfestival.com

musiqueabeauregard.com

festivalvalloirebaroque.com

COSMO JAZZ FESTIVAL LA BANDE À DÉDÉ

ROCK’N POCHE COURTS CIRCUITS

LOUNGE MUSIC FESTIVAL OKLM AUX GETS

Quand le barrage d’Emosson, le Glacier d’Argentière ou l’Alpage de Loriaz se transforment en amphithéâtres naturels, pour rassembler « des contemplateurs de tous horizons (…) à la découverte de paysages incroyables, de travelings vertigineux et de sons cosmiques », on sait que derrière autant de lyrisme et de superlatifs se cache un André Manoukian toujours aussi enthousiaste ! Il accueillera cette année le trio d’Avishai Cohen, et ceux de Roberto Fonseca ou Christian Sands.

30 ans et toujours militant ! « Le plus grand festival de rock de Haute-Savoie du Monde » privilégie les circuits courts : une majorité de bénévoles du cru, une prog’ composée à 50% de groupes du coin (Rhône-Alpes) et un garde-manger 100% local. Rock’n poche, c’est aussi du matos recyclé, des verres réutilisés et des capitaines de soirée, mais surtout, cette année, ce sont les Têtes Raides, Skip The Use, David Walters et Vanupié !

Impressions soleil couchant : en musique, à 1800m d’altitude, au sommet du Mont-Chéry, avec vue sur le Mont-Blanc… Voilà la version gêtoise et estivale du « Lounge », une ambiance décontractée de fin de journée, des concerts gratuits dans différents lieux de la station, parfois insolites, et un choix de musiques éclectique, du blues au funk, en passant par la pop ou le jazz. Il suffit parfois d’une seule petite note pour que les vacances soient parfaites.

LES 29 ET 30 JUILLET HABÈRE-POCHE

DU 1ER A 8 AOÛT LES GETS

D 3 AU 8 AOÛT LA ROCHE SUR FORON

rocknpoche.com

lesgets.com

larochebluegrass.org

MEGEVE BLUES FESTIVAL BLUES DE LÀ

NOMADE REGGAE FESTIVAL SON SOLIDAIRE

IMPERIAL ANNECY FESTIVAL PRENEZ P(A)LACE

LEMAN BLUES FESTIVAL AUX 4 COINS DU BLUES

Après 2 ans d’absence, le Megève Blues Festival fait son grand retour pour deux belles soirées en plein cœur du village, pour défendre « une sensation, une sensibilité, une émotion expressive », le blues, quoi ! Au programme, Manu Lanvin (fils de, devenu une figure forte du blues contemporain) et Yarol Poupaud (frère de, ancien membre de FFF et longtemps guitariste de Johnny Hallyday).

Se faire du bien tout en faisant le bien… Avec le Nomade Festival, non seulement vous écoutez du bon son (Tiken Jah Fakoly, Groundation, Danakil, Asian Dub Foundation…) mais vous participez au financement de la construction d’un centre Sociomédical & d’Alphabétisation au Mali. Les éditions précédentes ont déjà permis l’acquisition d’un terrain, l’installation d’une pompe hydraulique et la pose des premières pierres.

Entre théâtre ou musique, jazz ou classique, artistes émergents ou pointures internationales, l’Impérial n’a pas voulu choisir. Il y a donc un peu de tout, dans cet événement annécien : du blues engagé, du funk et de la bossa nova, de l’harmonie, de la comédie et des éclats de rire. Avec Stacey Kent, Viktor Lazlo, les Virtuoses, Caroline Vigneaux ou Camille et Julie Berthollet…

Sale et explosif, sexy ou légendaire… Pour la 2e année, tous les blues se retrouvent sur la Place de la Libération, pour un week-end de concerts gratuits. En têtes d’affiche, Ana Popović, « la Jimi Hendrix au féminin » ; Little bob, pionnier du rock français ; Fred Chapellier, accompagnateur des Vieilles Canailles (Johnny, Eddy et Dutronc) ou le danois Thorbjørn Risager & The Black Tornado.

LES 5 ET 6 AOÛT MEGÈVE

LES 5, 6 ET 7 AOÛT LE PHARE - CHAMBÉRY

DU 14 AU 26 AOÛT

LES 16 ET 17 SEPTEMBRE ANNEMASSE

megevebluesfestival.com

nomadereggaefestival.com

imperial-annecy-festival.fr

DU 23 AU 30 JUILLET CHAMONIX cosmojazzfestival.com

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Concerts gratuits en terrasse à 18h.

BLUE GRASS IN LA ROCHE BLEU À CŒUR 30 groupes venus des USA, de Corée et de 13 pays d’Europe pour 50 concerts en plein air gratuits sur 5 jours… ça va swinguer à la Roche, au rythme du Blue Grass, cette branche rythmée de la musique country, qui prend sa source dans l’Amérique montagnarde des années 30. Cet été, c’est dans le Pays Rochois que tout ce qui se fait de mieux en la matière, se retrouvera, de la bassiste Missy Raines aux Brésiliens de Mary Lee Family Band.

leman-blues-festival.com

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CLERMONT EN SCÈNES CÔTÉ COUR ET CÔTÉ JARDIN

LES RIRES DU LAC OPÉRATION ZYGOS ET ADOS

LES TROIS COUPS COMPÉTITION D’AMATEURS

Un château Renaissance, c’est quasiment un spectacle en soi. Mais celui de Clermont ne se contente pas de ça, chaque année pendant l’été, il accueille théâtre, danse et musique sous les cerisiers en début de soirée (gratuits) et dans la cour pour faire durer le plaisir (payants). Et pour clore la saison, ne ratez pas le weekend réservé aux familles, avec, au programme, des concerts, des spectacles, des ateliers et des jeux de pistes à la découverte du patrimoine.

Parce que le rire est salutaire, on ne peut décemment pas refuser une nouvelle occasion de se marrer ! Alors direction la Plage d’Aix-les-Bains et les bords du Lac du Bourget pour ce premier festival d’humour qui rassemble la plume impertinente d’Edouard Yves et les jeunes talents Roman Roduik, dont la tignasse indomptée et le regard éberlué en ont fait la nouvelle star des ados ; et Emma Loiselle, ancienne avocate, qui a laissé tombé la robe pour monter sur scène.

Des œuvres sélectionnées, un jury, une remise des prix… On n’est pas à Cannes, mais à Courchevel, pour le Festival de théâtre amateur. Chaque jour, deux pièces, issues du répertoire classique ou contemporain, sont présentées par des compagnies venues des quatre coins de la France, avant la soirée de clôture et de récompenses. En parallèle, le festival propose aussi des stages de théâtre enfant et adultes. Si vous n'allez pas au théâtre alors le théâtre vient à vous !

25 JUIN AU 13 AOÛT SAMOËNS

LE 2 JUILLET AIX-LES-BAINS

DU 10 AU 15 JUILLE COURCHEVEL

theatredescollines.annecy.fr

experience.hautesavoie.fr

laplagedaix.com

courchevel.com

FESTIVAL DE MALAZ NOUVELLE SCÈNE

THÉÂTRE DANS LES ALPAGES EMMONTAGNÉE

LE FESTIVAL DES HAUTS PLATEAUX ENGAGÉ ET CITOYEN

COUP DE THÉÂTRE SECOUEZ-NOUS !

Molière et sa troupe installaient leurs tréteaux au milieu des foires, sur les places des marchés, dans les cours de ferme. Pour renouer avec cette magie du théâtre en plein air, ce festival s’installe dans l’alpage de Bionnassay, un petit hameau sur les hauteurs de St Gervais. Au programme de cette 2e édition, William Mesguich et son interprétation du livre de Sylvain Tesson Dans les Forêts de Sibérie, et la Simone Veil de Cristiana Réali..

Des pièces créées en extérieur, à 1300 m d’altitude face au Mont-Blanc, répétées sur place aux yeux de tous ; une pièce de troupe, familiale, à tarif citoyen ; et tous les soirs une guinguette où les spectateurs peuvent manger un morceau et échanger leurs impressions sur le spectacle… Voilà en substance, l’âme de ce festival de montagne, en recherche permanente de formes originales et alternatives pour faire vivre le théâtre.

DU28 JUIN AU 2 JUILLET ANNECY-SEYNOD

DU 26 AU 29 JUILLET SAINT-GERVAIS MONT-BLANC

DU 12 AU 19 AOÛT PASSY

DU 10 AU 18 SEPTEMBRE ANNECY

facebook.com/Festival.Malaz

theatredanslesalpages.com

festivaldeshautsplateaux.com

coupdetheatre.org

AH LA BELLE SAISON ! A L’AIR LIBRE Chaque été, le Théâtre des collines sort de ses murs et investit divers lieux (jardins, parcs et squares) sur tout le territoire d’Annecy, pour faire venir le spectacle vivant au plus près des habitants. Des artistes nationaux et internationaux, du slam à la musique africaine en passant par le latino alternatif et les musiques de l’Est, du cirque, de la danse, de la magie et même… un opéra pour les canards, pour une série de spectacles gratuits et pour la plupart en plein air.

DU 14 JUIN AU 28 JUILLET THÉÂTRE DE LA COLLINE ANNECY

Dédié à la création théâtrale contemporaine, ce festival, créé en 2017 et porté par la Compagnie seynodienne “Demain dès l’aube”, passe au rythme annuel ! Installé au sein des deux hectares du parc de Malaz - comme son nom l’indique - il accueille cette année des têtes de pont de l’émergence théâtrale française, comme Louise Vignaud avec le récit journalistique Le Quai de Ouistreham ou Hugues Duchêne avec Je m’en vais mais l’Etat demeure.

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Organisé par les Agitateurs de rêves, ce festival professionnel se déroule dans des lieux aussi atypiques qu'une usine, un jardin privé ou une clairière au cœur de la montagne… Il propose de dépoussiérer les grands textes classiques, mais aussi de faire la fête entre organisateurs, festivaliers et artistes - qui ne sont pas « starifiés » - et de rendre les spectateurs « acteurs » de l’événement, notamment en accueillant les comédiens chez eux.

Illustration inspirée de l'oeuvre Paysages de Montagne de Louise Bourgeois, conception graphique Bureau 42, typographie Sligoil par Ariel Martín Pérez.

Paysages, Grands Formats Maison forte de Hautetour Saint-Gervais Mont-Blanc Exposition collective du 25 mai au 25 septembre 2022

HIPPODROME AIX-LES-BAINS LES COURSES C'EST POUR TOUS GALOP 2022

TROT 2022

JUIN

JUILLET

Vendredi 24

Lundi 25

8 courses P.M.H. 14H

Journée du bien-être équin #RaceAndCare

JUILLET Mardi 5 8 courses Premium 12H

Samedi 9 8 courses Premium 12H

Jeudi 14 8 courses Premium 12H

Tarif : 4€ Pour 1€ de plus, un ticket de jeu offert (valeur 2€) Gratuit pour les - de 18 ans

7 courses P.M.H. 14H

25 Juillet Journée du bien-être équin #RaceAndCare

Découverte des métiers qui entourent le bien-être équin Reconversion des chevaux Jeux gonflables Restauration Bar panoramique

7 Août Trophée Vert Etape du circuit national des trotteurs sur les meilleures pistes en herbe de France Quizz / Courses en sac Jeux gonflables Restauration Bar panoramique

Vendredi 29 7 courses P.M.H. 14H

AOÛT Mardi 2 7 courses P.M.H. 14H

Dimanche 7 Trophée Vert 7 courses P.M.H. 14H

De bons moments à partager en famille ou entres amis INFOS: 04 79 61 40 04 |hippodrome-aixlesbains.com

Mardi 9 7 courses P.M.H. 14H

©Clément Hudry

FREESTYLE TOUR BY FISE

SAVOIE MONT-BLANC

Une ligne tendue entre deux arbres, vous n’avez besoin de rien d’autre pour apprendre à canaliser votre énergie, travailler concentration et équilibre, mobiliser vos muscles du dos, des épaules, des jambes et des abdominaux… Pendant trois jours aux Contas, on pourra donc s’initier à cette pratique extrêmement complète, observer les experts, ou simplement profiter de l’ambiance zen, du barbecue et des concerts.

Du pro, de l’expert et du spectacle, il y en aura, mais de l’amateur motivé aussi, pour se défier et rider tout ce qui bouge en freestyle, de la trottinette aux rollers en passant par le skateboard et le « BMX Freestyle Park », deux nouvelles disciplines à suivre pendant les JO de Tokyo cet été. Un événement qui devrait allumer quelques étincelles dans les yeux éteints de votre ado blasé…

PAYE TON MODULE

FESTIVAL DES CULTURES DU MONDE VOYAGE, VOYAGE

Parce qu’à La Clusaz, tout ce qui a deux roues est une institution, et qu’il n’y a pas d’âge pour se mettre en selle, inscrivez votre mini-champion à la course de sa vie… Une course de draisienne. Mais surtout, faites-le pour vous, parce qu’une belle brochette de bouilles casquées, prêtes, sur la ligne de départ, à faire fuser leurs mini-destriers, ça doit valoir son pesant de cacahuètes. A partir de 3 ans, prêt de draisienne possible sur place.

Musique, danse, chants et cuisine pour faire le tour de la planète cet été, pas besoin de décoller, c’est à Chambéry qu’il faut se poser. Depuis 54 ans, le festival accueille des groupes folkloriques de différents pays pour des spectacles, des concerts, des soirées thématiques, un village d'artisans, des défilés… L’Ouzbékistan, le Chili, le Rwanda, l’Allemagne, l’Inde et l’Ukraine seront les invités d’honneur de cette édition 2022.

DU 1ER AU 3 JUILLET Parc du Pontet LES CONTAMINES-MONTJOIE

DU 1er AU 3 JUILLET EVIAN 10 ET 11 JUILLET TIGNES 31 JUI. ET 1er AOÛT AVORIAZ 24 SEPTEMBRE LA CLUSAZ

lescontamines.com

fise.fr

ZIK’EN VILLE ROCHE’N ROLL

FESTIVAL DU CONTE LE CONTE EST BON

PYROSYMPHONIE LIVE ALLUMEZ LES FEUX !

De la musique pour les parents, des spectacles pour les enfants ! La Roche-sur-Foron saupoudre l’été de moments festifs et conviviaux, de l’heure de l’apéro à celle du coucher, avec 17 concerts, hip-hop, rock ou reggae sur la place de l’hôtel de ville, et 4 spectacles enfants, magie, cirque ou chansons, sous la grenette. Ne vous battez donc pas, il y en aura vraiment pour tout le monde !

De clairière en sous-bois, à l’abri des grands sapins ou des chênes centenaires, là où se nichent mythes et légendes, c’est la forêt, ses mystères, ses habitants réels ou imaginaires, qui inspirent cette 4e édition du festival Saint-Jean d’Aulphois. Avec une nouveauté cette année : le festival sort des murs de l'Abbaye le dimanche pour gagner l’alpage de la Buchille à Vailly ou le Parc des Dérèches à Morzine.

DU 8 JUILLET AU 26 AOÛT LA ROCHE-SUR-FORON

DU 17 AU 20 JUILLET Abbaye d’Aulps ST JEAN D’AULPS

La montagne la nuit, une palette d’explosions chatoyantes pour en prendre plein les yeux et des trésors classiques pour en prendre plein les oreilles… Chaque été, Courchevel propose cette expérience totale, mise en scène cette année par les experts pyrotechniques de Pandora, et en musique par l’Orchestre Symphonique des Jeunes de Stuttgart, sur les compositions de Haendel, Mendelssohn, Brahms ou Tchaïkovski.

facebook.com/Zikenvillefestival

abbayedaulps.fr

DU 7 JUILLET - 25 AOÛT

DU 13 AU 17 JUILLET Parc du Verney - CHAMBÉRY

LA CLUSAZ

lescontamines.com

laclusaz.com

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DRAISIENNE CUP TOUTE PETITE REINE

LE 20 JUILLET - COURCHEVEL billetweb.fr/pyrosymphonie-live-courchevel-2022

Tous les jeudis de 17h à 17h30

SLACK THAT FESTIVAL SUR UN FIL

LES FONDUS DU MACADAM - QUAND LA RUE S’ENFLAMME Quand l’art pousse dans la rue, profitant, comme les herbes folles, des anfractuosités du bitume ou de l’hospitalité d’une bande de pavés, la ville s’agite, sont cœur bat et ses rues pulsent. Depuis 25 ans, tous les étés, les Thononais font fondre le macadam. Pour cette édition 2022, ils accueillent une trentaine de compagnies de France et d’Europe, comme les Quidams, Annibal et ses éléphants ou le Cirque Hirsute.

DU 3 AU 6 AOÛT THONON-LES-BAINS thononevenements..com

Toute la Haute-Savoie à portée de main

sur experience.hautesavoie.fr et sur l’appli Haute-Savoie Expérience

ÉTÉ

HIVER

Je choisis mes expériences été ou hiver Je me géolocalise et je visualise mon itinéraire rando ou vélo sur carte IGN Je programme mes sorties nature, culture ou sportives grâce à l’agenda Je partage mes avis, mes photos et mes bons plans #hautesavoiExperience

FÊTE DU LAC D’ANNECY LE FEU AU LAC

FESTIVAL DE MAGIE A LA BAGUETTE !

LEZ’ARTS EN SCENES TOUS EN PISTE !

A l’origine, il y a la compagnie « Dos Mundos al arte », qui fait le lien entre la France et la Colombie, entre le monde du spectacle vivant et celui du tourisme, entre les artistes et les spectateurs, et qui donne naissance à un festival. En toute logique, l’événement fait le lien, lui aussi, entre théâtre, cirque et musique, expos photos, stages de percussions ou danse urbaine, entre petits et grands.

Tout le monde connaît la Fête du Lac, la grande communion populaire sur les rives, le Pâquier qui s’embrase, les reflets sur l’eau et les yeux qui brillent. Mais qui sait que la première édition de ce spectacle de renommée in-terna-chenaul – on est bilingue à la rédaction – fut organisée à l’occasion du rattachement du Duché de Savoie à la France en 1860 et qu’elle compta, parmi ses spectateurs, Napoléon III et l’Impératrice Eugénie ? Maintenant vous saurez…

Vous prendrez bien une double dose de magie sur la scène de Courchevel cet été ? De l’illusion, du burlesque ou du mentalisme, présentés par de jeunes talents prometteurs et artistes internationaux comme Eric Leblond, « le Monsieur 100 000 volts de la magie » ; et la féérie de voir vos propres bambins, réaliser eux aussi les tours insaisissables appris à l’occasion de leur stage. On se demande bien ce qui fera le plus briller vos yeux…

DU 7 AU 12 AOÛT LA TOUSSUIRE

LE 6 AOÛT ANNECY

DU 8 AU 12 AOÛT COURCHEVEL Stages enfants sur inscription

Musique, déambulations ou magie, avec un grand spectacle en ouverture dans les jardins de la chartreuse d’Aillon et toute une journée de théâtre de rue en différents lieux de la station (restaurants, ferme, supérette), voilà maintenant 13 ans que le Festival Lez’Arts en Scènes s’est établi au cœur du Massif des Bauges. Avec les ateliers de cirque, cette année, il sera même possible d’entrer en scène en s’initiant aux assiettes chinoises, échasses, monocycle et autres rola bola !

festivallespectacleestdanslarue.com

annecy.fr

courchevel.com

lesaillons.com

LE FESTOCHE DES MIOCHES BONNE PIOCHE

LA BELLE DIMANCHE ALPAGE ET HÉRITAGE

30ÈME ANNIV. DU BONHEUR DES MOMES SAGES, MAIS PAS TROP

FESTIVAL DE STREET ART BOMBES HUMAINES

On ne présente plus la « dernière grande récré de l’été avant la rentrée », qui fête cette année ses 30 ans. Pour l’occasion, elle s’offre un village forain inédit, avec 9 créations de la Toupine et les installations spectaculaires de la Cie Laforaine ; une expo des affiches du festival dessinées par l’artiste haut-savoyard Kaviiik ; et un lieu de spectacle supplémentaire, le « Chapitoto ».

Remodeler 18 façades du centre de Briançon en 3 ans, voilà l'objectif de ce festival porté par l’association les Eternelles Crapules. Pour l’édition 2022, six artistes ont été sélectionnés dont l’artiste colombienne Zurik, les Argentines de Medianeras ou encore Graffmatt, le régional de l’étape. Pendant deux semaines, il sera possible de les observer à l’œuvre, de discuter avec eux et de participer à des ateliers.

LE SPECTACLE EST DANS LA RUE TOUT LE MONDE DEHORS !

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LES 12 ET 14 AOÛT AILLONS-MARGÉRIAZ

Les vacances doivent être un bon moment pour toute la famille, La Plagne organise donc toute une semaine d’activités et d’animations pour les plus jeunes : toboggan aquatique géant, ateliers scientifiques et d’ébénisterie, jeux en bois, parcours d’adresse, déambulations, laser game, fabrication de cabane…. Quand les enfants sont occupés, les parents peuvent se reposer !

Depuis la nuit des temps, le dernier dimanche d’août, les alpagistes de Plaine-Dranse regroupent leurs troupeaux, que le curé bénit pour les protéger des colères de la montagne. Une tradition toujours célébrée aujourd’hui, à 1600m d’altitude, avec danses et musiques traditionnelles, démonstrations de vieux métiers, et l’incontournable couronnement de la Reine du jour, la meilleur Abondancière, et de ses dauphines.

DU 15 AU 18 AOÛT LA PLAGNE

LE 21 AOÛT Alpage de Paine-Dranse CHÂTEL

DU 21 AU 26 AOÛT LE GRAND-BORNAND

DU 10 AU 25 SEPTEMBRE BRIANÇON

la-plagne.com

chatel.com

aubonheurdesmomes.com

eternellescrapules.com

©lukaleroy

MB RACE TOUJOURS PLUS LOIN

SPARTAN RACE COURSE DE TITANS

Histoire d’attaquer l’été la tête dans le guidon, la crème des descendeurs se retrouvera début juillet sur la piste de Cachette, à Arcs 1600, un parcours très rapide, classé noire, avec des sauts et des virages relevés, évidemment, mais aussi de très beaux passages en forêt. Point d’orgue d’une saison qui se disputera sur quatre manches, cette épreuve nationale a été remportée l’année dernière par le champion de France en titre, Benoit Coulanges.

Elle se présente elle-même comme « La course VTT la plus difficile au monde » ! La MB Race est en tous cas la seule à proposer une épreuve d’une journée avec une distance record de 140 km et un dénivelé positif de 7000 m… Qu’un seul et unique finisher avait d’ailleurs réussi à avaler l’année de son lancement ! En 2022, elle va encore plus loin, avec la MB Ultime : un périple de 230 km, 11 000 m de dénivelé positif à réaliser, en équipe de 2, en 36h maximum. Sinon, il y a la MB Draisienne…

Courir un marathon, c’est bien, mais courir 50 bornes en montagne en s’imposant, en plus, une soixantaine d’obstacles - porter des sacs de sables ou des bûches, tracter des pneus de camion, escalader des murs, des broutilles, quoi ! - ce n’est pas mieux, c’est complètement sur-humain. Il y en a pourtant qui aiment ça… Ne serait-ce que pour les voir - et les encourager aussi - , le premier week-end de juillet mérite un détour par Morzine-Avoriaz.

DU 1ER AU 3 JUILLET LES ARCS

DU 1ER AU 3 JUILLET MEGÈVE-COMBLOUX

LES 2 ET 3 JUILLET MORZINE-AVORIAZ

LE 3 JUILLET CLUSES

arcmountainbikeclub.com

mb-race.com

spartanrace.fr

cyclo-jpp.com

OPEN DE TENNIS FEMININ CARNET DE BALLES

JUMPING DE MEGÈVE SUR LE DEVANT DE LA SELLE

Créé en 1997 par l’ancien tennisman français Patrice Dominguez, l’événement, qui comprend un tournoi pré-qualificatif, un tournoi international féminin professionnel et un de paratennis, a vu passer des joueuses comme Marion Bartoli ou Alizé Cornet. Parrainé cette année par la jeune retraitée de la raquette Pauline Parmentier, il réunira 32 joueuses pro et 12 joueuses de tennis-fauteuil.

Cest vrai, on la ramène toujours avec nos panoramas époustouflants… Mais avouez qu’un concours hippique avec vue sur les Aravis et le Massif du Beaufortain, ça donne envie de lâcher les chevaux ! Ils seront 500 et 350 cavaliers d’une vingtaine de nationalités, des jeunes amateurs prometteurs aux professionnels les plus titrés, réunis pour cette rencontre dédiée au parcours d’obstacles, dans une ambiance festive et un décor... sublime.

DU 17 AU 24 JUILLET LES CONTAMINES-MONTJOIE

DU 18 AU 24 JUILLET MEGÈVE

COUPE DU MONDE D’ESCALADE ON FAIT LE MUR ? Si Chamonix est naturellement associée à la haute-montagne, en montant un mur extérieur avec vue sur la chaîne du Mont-Blanc, la plus haute ville de France offre un panorama exceptionnel pour accueillir les compétitions d’escalade. Epreuves de difficulté et de vitesse, projections de films et concert, ces mondiaux d’escalade s’annoncent comme une étape majeure du circuit - accès gratuit.

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LA CYCLO JPP TÊTE DANS LE GUIDON ET MAIN SUR LE CŒUR Depuis 2009, cette course solidaire soutient l’association Neuf de Cœur, créée par Jean-Pierre Papin, qui vient en aide aux familles et enfants atteints de lésions cérébrales. Chaque année, près de 1000 amoureux de la petite reine viennent donc rouler aux côtés de l’ancien capitaine de l’équipe de France de foot et légendaire attaquant de l’OM sur plusieurs parcours, de 70 à 130 km. L’année dernière, 72 024€ ont été récoltés pour l’association.

COUPE DE FRANCE DE VTT DESCENTE DRÉ DANS L’PENTU

TOUR DE FRANCE À CHACUN SON TOUR Il y a des marqueurs incontournables de l’été : les effluves de viande grillée, la condensation sur les bouteilles de rosé et les images de peloton à la télé. Et ça tombe bien, cette année, la grande boucle passe trois jours en SavoieMont-Blanc ! On va donc admirer, à l’écran, notre territoire sous toutes ses coutures avant de voir filer, au bout de la rue, le maillot jaune à toute allure.

DU 8 AU 10 JUILLET CHAMONIX

DU 10 AU 13 JUILLET CHÂTEL – MORZINE – MEGÈVE ALBERTVILLE

chamonixsport.com

letour.fr

opendescontamines.com

jumping-megeve.com

UN CONCENTRÉ DE

WWW.LESGETS.COM

LES GETS, TERRE D’ÉVÉNEMENTS

MONTAGNE

THE AMUNDI EVIAN CHAMPIONSHIP BIENVENUE AUX CLUBS Lancé en 1994 pour promouvoir le golf féminin, le tournoi d’Evian est devenu en 2013 LE tournoi Majeur d’Europe Continentale. Cette même année, il a été entièrement re-dessiné : un parcours stratégique, rythmé, imposant aux joueuses de véritables challenges, tout en maintenant les spectateurs au cœur de l’action. Sa dotation est aussi une des plus élevées du circuit : en 2022, la gagnante repartira en effet avec 4,5 millions de dollars.

JUMP’N FLY SUR TERRE ET EN L’AIR Sauter et voler, voilà le programme ? Pas uniquement. Pendant une semaine, le village de Valmeinier se met en mode Freestyle, avec des shows VVT, skate ou danse, des spectacles de feu, des ateliers cerfs-volants et des vols en hélicoptère… Pour l’événement, l’Équipe de France de parachutisme vient également réaliser des démonstrations spectaculaires dans le ciel de la station et rencontrer le public après ses vols.

COUPE DU MONDE DE SAUT À SKI THEY BELIEVE THEY CAN FLY

TRIATHLON DU MONT-BLANC ONE MORE TRI

On est en été, il n’y a pas de neige, et alors ? En quoi, serait-ce une raison suffisante pour ne pas organiser une Coupe de monde FIS de saut à ski ? Depuis plus de 30 ans, cet évènement, incontournable du circuit, accueille l'élite de la discipline, qui s'élance à plus de 100km/h du haut des tremplins olympiques du Praz. L’année dernière, avec son vol de 126,5 m c’est la Slovène Ursa Bogataj qui avait plané le plus loin.

Les eaux vertes du Lac de Passy, des villages montagnards typiques, des routes en balcon sur la vallée, de la course à pied sur des chemins ombragés, et après les derniers efforts, le Mont-Blanc lui-même, pour saluer l’arrivée. Que demander de plus ? Le courage d’enchaîner une épreuve de natation, une autre de vélo et une dernière de course à pied peut-être… 6 formats de courses, de la découverte à l’olympique, et une version kids.

DU 25 AU 31 JUILLET VALMEINIER.

LES 6 ET 7 AOÛT COURCHEVEL

LES 20 ET 21 AOÛT PASSY

evianchampionship.com

valmeinier.com

skijumping.worldcupcourchevel.com

montblanc-triathlon.fr

CHAMPIONNATS DU MONDE MTB RIDE’N BIKE

LA GRANDE TRAVERSÉE DU PETIT LAC DE PADDLE ET D’EAU FRAÎCHE

74e RALLYE MONT-BLANC MORZINE MOTEURS ? ACTION !

©FranckOddoux

DU 21 AU 24 JUILLET EVIAN-LES-BAINS

UTMB MONT-BLANC AU-DELÀ DES LIMITES 1 événement, 7 épreuves ! La dernière semaine d’août, l’élite du trail mondial et plus de 10 000 coureurs passionnés se retrouvent à Chamonix pour vivre une expérience unique : un périple au cœur du massif du Mont-Blanc, où chaque participant devra puiser dans ses forces et repousser ses limites mentales et physiques pour franchir la ligne d’arrivée. A part ça, c’est aussi une vraie fête qui rassemble chaque année plus de 50 000 spectateurs.

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Les Gets s’affiche comme la référence du VTT mondial. Dans le sillage des JO de Paris, la station est d’ailleurs centre d’entrainement 2024 en XCO (Cross-Country Oympique). Cet été, elle accueille les Championnats du Monde MTB DHI (Descente) et XCO. Les meilleurs pilotes de chaque discipline tenteront de remporter LA course qui les propulsera directement au rang de Champion du Monde.

DU 22 AU 28 AOÛT CHAMONIX

DU 24 AU 28 AOÛT LES GETS

utmbmontblanc.com

Lesgets2022.com

Le « Petit Lac », c’est la partie étroite, extrémité ouest du Léman entre la Presqu’île (ExcenevexYvoire-Nernier-Messery-Chens) et Prangins (CH). Après le succès de la 1re édition en 2021 le club nautique de Nernier-Yvoire organise donc la 2e traversée de ce Petit Lac en paddle, entre la Plage de Messery et la Plage de Nyon (CH), tranquille…

Etape mythique du Championnat de France Automobile, à chaque fin d’été, le rallye du Mont-Blanc fait rugir ses moteurs dans le Chablais : spéciales autour de la station, courses de voitures de collections ou historiques, spectacle garanti sur de belles routes de montagne ! En 2021, les vétérans Gilles Panizzi et François Delecour y avaient re-joué du frein à main, mais c’est le duo Sebastien Loeb-Daniel Elena et leur 306 qui avait fait le show.

LE 27 AOÛT MESSERY

DU 8 AU 10 SEPTEMBRE MORZINE

c2ny.org

rallye-mont-blanc-morzine.com

Remontées mécaniques & luge d'été ouvertes tout l'été LES WEEK-ENDS

DÈS LE 11 JUIN

TOUS LES JOURS DÈS LE 2 JUILLET

LES WEEK-ENDS DE SEPTEMBRE

WWW.LACLUSAZ.COM

CONCOURS INTERNATIONAL DE SCULPTURE SUR PAILLE LE FIN DU FOIN Attention, événement artistique unique en France ! Des artistes du MONDE ENTIER (Israël, Canada, Mexique, Belgique…), que le foin botte, viendront mettre leur génie créatif au service de l’herbe coupée pour réaliser, par équipe de deux, 12 « constructions » géantes, mesurant jusqu’à 7m de haut. Le concours dure trois jours, mais les œuvres resterons visibles tout l’été sur le plateau des Verneys.

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AMERICAN FESTIVAL IN SAMOËNS WE TRUST

MORZINE HARLEY DAYS MOTO MOTO

Attention, décalage horaire ! Entre 6 et 10 heures en moyenne, puisque pendant 4 jours, le village du Grand Massif va hisser la bannière étoilée. Les Stetson, santiags et autres ceinturons de cuir y seront lâchés en toute liberté pour une ambiance western, avec musique country, spectacles de Line Dance, démonstrations équestres et belles mécaniques… I like to be in America !

Attention, gros cubes et franges de cuir électrisées ! Tous les 2 ans (hors covid), pendant trois jours, le village de Morzine troque les silence des vélos et la tranquillité des randonnées contre une armada de 10 000 motards, des concerts de rock gratuits - Status Quo en tête d’affiche cette année - et un village d’exposants bécano-centré. Ça rutile du chrome, ça rugit du cylindre et ça frime pas mal, dans une ambiance incroyable qui vaut le détour.

DU 29 JUIN AU 3 JUILLET VALLOIRE

DU 30 JUIN AU 3 JUILLET SAMOËNS

valloire.net

DU 14 AU 17 JUILLET

40E ANNIV. DE LA MUSIQUE MÉCANIQUE AU BONHEUR DES ORGUES Attention, saut dans le temps ! Adossé à sa collection de 800 pièces et sur le thème de « la musique mécanique du passé et de l’avenir ». Les Gets revient sur 40 ans de mise en valeur de ces engins étonnants. Au programme : compositions originales, morceaux re-visités et improvisations avec, en point d’orgue, un DJ set détonnant, mélange d’électro et de mécano !

(concert de Status Quo le 16/07)

MORZINE

LES 16 ET 17 JUILLET LES GETS

samoëns.com

morzine-avoriaz.com

lesgets.com

CELTI’CIMES BIG BINIOU

THE SOSISSE FESTIVAL DES STARS… OU PRESQUE

THÔN’ART RÉCUP DE ROUILLE ET DE BOSSES

Attention, vous n’êtes pas à Lorient, à Dublin non plus ! Non, non, ne balancez pas votre GPS par la fenêtre, vous avez bien atteint la Maurienne, et pendant une semaine, le village d’Albiez-Montrond va frétiller au rythme de la musique celtique et irlandaise. Concerts, bals folks mais aussi stage d’initiation permettront à tous les amateurs de cette culture de rencontrer les virtuoses du genre, voire de jouer avec eux.

Attention, vous allez tomber dans le panneau !… Ou pas. On en sait assez peu sur ce tout nouveau festival, basé dans les Portes du Soleil, qui propose, à l’occasion de deux soirées présentées par l’humoriste Benjy Dotti, de « plonger dans un univers nostalgique grâce à la réincarnation de vos stars préférées ». On en sait peu, mais on a adoré la catch-line : « des sosies et des saucisses ». Plus d’infos à venir sur les réseaux sociaux de la station suisse.

Attention, débordement d’imagination ! Car c’est le plus grand festival français d’art avec des matériaux de récupération. Dès le vendredi, ouverture de la benne dédiée où les artistes trouvent leur matière : de la ferraille, de l’acier, des roues ou tout autre type d’objets ne demandant qu’une seconde vie. Puis, ils jouent du fer à souder et de la disqueuse pour donner forme à leurs sculptures, qui seront évaluées par un jury de professionnels le dimanche.

CHAMPIONNAT DU MONDE DE MÖLKKY OH LES QUILLES, OH LES QUILLES Attention, performances physiques et subtilités tactiques ! Qui ne connaît pas encore le Mölkky, ce jeu en bois scandinave, incontournable des apéros-barbecues ? Pour la 2e fois, cet été, Samoëns accueillera des équipes du monde entier pour le championnat du monde de la discipline. Au foot, c’est toujours l’Allemagne qui gagne à la fin, au Mölkky, ce sont encore ses inventeurs, les Finlandais…

DU 23 AU 29 JUILLET ALBIEZ-MONTROND

LES 29 ET 30 JUILLET TORGON

DU 18 AU 21 AOÛT SAMOËNS

celticimes.org

DU 5 AU 7 AOÛT THÔNES

facebook.com/torgonportesdusoleil

thonescoeurdesvallees.com

samoens.com

Publi-reportage

ET SI ON PASSAIT L’ÉTÉ TOUT PRÈS ?

Mais les Monts de Genève, qu’est-ce que c’est ? De Machilly à Chevrier, en passant par Annemasse et Saint-Julien-en-Genevois, ce sont 29 communes au pied de trois « Monts » : les Voirons et leur panorama à 360° sur le bassin lémanique et le massif du Mont Blanc ; le Salève, en surplomb du Genevois, bien connu des amoureux de la varappe et du vol libre ; et la montagne du Vuache, paradis de l’aigle royal et du hibou grand-duc. Bref, une destination entre lac et montagnes, bel équilibre entre le dynamisme des villes et la sérénité des champs, le foisonnement de la vie culturelle et la nature à portée de main. Les Monts de Genève, ce sont surtout 345 km de sentiers balisés, dont une portion des chemins de Compostelle, des itinéraires vélo et VTT, des centres aquatiques (Vitam, Water Circus, Château Bleu), un éventail varié d’activités in- et out-door (karting, escape game, escalade…) et un patrimoine riche en surprises… Pour des moments inoubliables !

©Alpcat Medias

En Haute-Savoie, aux Portes de Genève, se dessine un territoire entre ville et moyenne montagne, une destination débordant de belles propositions pour l’été : les Monts de Genève.

Expériences à vivre dans les Monts de Genève AU FIL DE L’ART : Cap sur Genève, à vélo par la voie verte, pour une découverte des trésors street-art de la ville, puis une balade sur les quais avant le retour et une pause tapas sur les terrasses animées d’Annemasse. RETOUR AUX SOURCES : À la Ferme de Chosal, lieu atypique, subtil mélange de nature, de culture et d’humain, suivez le sentier pieds-nus, pour une expérience sensorielle originale, ou le parcours art et nature aux œuvres étonnantes. SUR LES PAS DE MICHEL BUTOR : En 1989, l’écrivain, poète et artiste prolifique, posa ses valises à Lucinges, charmant village du massif des Voirons. Partez à la rencontre des lieux qu’il a fréquentés à la recherche de l’inspiration et découvrez l’Archipel dédié à ses œuvres.

Office de Tourisme des Monts de Genève - 04 50 95 07 10 Bureaux d’information touristique : Maison de la Mobilité et du Tourisme - 2 place de la Gare - 74100 Annemasse Centre Vitam - 500 route des Envignes - 74160 Neydens

www.montsdegeneve.com

/ TO C TO Q U E S À TA A A A B L E ! /

/ TIAN/

de légumes 20 min 1h15

Ingrédients

600 g de pommes de terre au four 4 tomates grappes 2 courgettes moyennes 2 oignons rouges 3 gousses d’ail 50 g de beurre 1 pincée de graines de moutarde 2 c à s d'huile d'olive Quelques brins d’origan Quelques brins de sarriette Sel et poivre du moulin

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Préparation • Préchauffez le four à 180°C (th.6) • Épluchez les gousses d'ail et l'oignon rouge. • Effeuillez les herbes aromatiques. • Coupez les oignons rouges en fines rondelles et hachez l’ail. • Lavez les légumes, puis coupezles en rondelles de même épaisseur. • Disposez-les dans un plat à four légèrement beurré en alternant des tranches de tomates, de courgettes, d’oignons, de pommes de terre, etc... Parsemez d'ail haché. • Salez, poivrez. Arrosez d'huile d'olive, et saupoudrez d'un peu d'herbes fraîches effeuillées et de graines de moutarde. • Enfournez pendant 1h15 environ à 180°C (th.6) en recouvrant le plat d'une feuille de papier aluminium pendant les 45 premières minutes. Piquez les légumes à l'aide de la pointe d'un couteau pour vérifier la cuisson et prolongez la cuisson de 15 minutes si nécessaire. • Parsemez du restant d'herbes fraîches juste avant de servir !

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/ CROUSTI F O N DA N T /

aux fruits rouges 20 min 40 min

Ingrédients

100 g de beurre + 1 noisette 10 feuilles de pâte filo 250 g de framboises 400 g de cerises 75 g de sucre + 2 c. à soupe 3 œufs 200 ml de lait entier 150 ml de crème liquide entière

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Recette et stylisme : Annelyse Chardon Crédit photo : Julie Mechali / Cniel

Préparation • Préchauffez le four à 180°C et beurrez un plat à gratin avec la noisette de beurre. Dénoyautez les cerises. Répartissez-en les 2/3 dans le fond du plat avec les 2/3 des framboises. • Faites fondre le beurre, badigeonnez-en généreusement une première feuille filo puis froissez la feuille, enroulez-la sur elle-même et placez-la dans le plat. Procédez ainsi pour toutes les feuilles afin d’obtenir un beau volume. Disposez le reste des fruits par-dessus. • Fouettez les œufs avec le sucre, le lait et la crème et versez délicatement au centre du plat. Saupoudrez de sucre et mettez à cuire au four pendant 40 minutes. • Astuce : servez le crousti-fondant encore tiède et variez les fruits : abricots, pêches, prunes...

merci Merci à tous nos annonceurs qui, pendant 30 ans, nous ont suivis dans nos drôles de numéros, nous ont confié leur image et leurs images, et nous ont permis de vivre cette incroyable aventure. Merci à l’équipe commerciale d’Activ’ d’avoir joué les entremetteuses. Merci à Elisa, Nathalie, Agnès, Laetitia, Blandine et Dominique ! Merci à toutes nos plumes qui ont étoffé notre fier canard de leurs plus beaux mots ! Merci à nos graphistes déjantés, souris entre les dents, branchés sur secteur et bonne humeur, artistes ultra créatifs, maquettistes inventifs qui ont donné des couleurs à nos pages blanches : Sophie, Pauline, Myriam, Clément, Elodie et Pablo. Merci à nos girls de l’ombre, les femmes de chiffres et de lettres (recommandées et toujours très recommandables), Karine, Valérie, Pamela, Pascale et Charlotte. Merci à tous ceux qui ont œuvré à faire rayonner ce mag ici et jusqu’aux confins de la galaxie. Merci à Marie-Paule Kneip d’avoir ouvert le bal ! Merci à mon père d’avoir cru en moi. Et merci à vous, lectrices et lecteurs ! Grâce à vous, l’histoire a pris tout son sens !

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ACTIVMAG - Juin 2022

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CHRISTEL PETITCOLIN

CHRISTINE MOUEZ-GOJON

VICTOIRE BARRUCAND

LARA PORTEUSE