Empreintes magazine n°42 (octobre 2014) by Spassion magazine

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Mode Les tendances... Tourisme La Source des Sens Rencontre Jacques Marescaux Gastronomie Les recettes de l'automne Exposition Gustave Courbet

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Meisterstück Heritage Calendrier Perpétuel et Hugh Jackman Crafted for New Heights* Dotée d’une des complications les plus raffinées en Haute Horlogerie, la Montblanc Meisterstück Heritage Perpetual Calendar ne nécessite aucun réglage jusqu’en 2100, tant que son calibre automatique MB 29.15 est suffisamment remonté. Logée dans un boîtier en or rouge 18K de 39 mm, cette montre élégante sera le compagnon fidèle de toute une vie. Rendez-vous sur la boutique montblanc.com. *Conçu pour défier de nouveaux sommets.

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ÉDITO

« Si nous améliorons le présent, ce qui viendra ensuite

sera également meilleur. »

Paulo Coelho

e moment présent a un avantage sur tous les autres : il nous appartient… Quand les pensées déprimantes semblent s’abattre sur nous, mettons un sourire sur notre visage… Et montrons à la vie que nous avons des milliers de raisons de sourire. Bien sûr, la vie nous donne une centaine de raisons de pleurer… Quand nous voyons certains de nos rêves déçus et nos désirs frustrés, il nous faut continuer à rêver. Autrement notre âme se meurt ! Allons de l’avant ! Améliorons notre présent ! Sourions à notre avenir… Car l'avenir est quelque chose qui se surmonte, on ne suit pas l'avenir, on le fait ! Et n’oublions pas que, dans la vie les choses se produisent… Ce qui viendra ensuite sera également meilleur !

Patrick Bibert Directeur de la publication

Empreintes /3

www.etabli-du-bijoutier.fr

SOMMAIRE

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Mode de vie News boutiques Tendances Mode Kenzo Stella McCartney Bouchra Jarrar Gucci La mode des années 50 Portfolio Les femmes du clan Fendi Frédéric Malle Beauté Tourisme Hôtel Theresa Alpina Dolomites La Source des Sens Gastronomie Allez-y de notre part Recettes de l'automne Mécanique News auto Rencontre Jacques Marescaux Stanislas Nordey au TNS Arts et lettres La haute couture à l'ONR Expo : Gustave Courbet Entre les lignes Agenda

Empreintes N° 42 Régie : Feuille à Feuilles - 204, route de Colmar - 67100 Strasbourg - Tél. : 03 88 65 88 65 Contact : empreintes.magazine@laposte.net Directeur de la publication : Patrick Bibert - E-Mail: patrick.bibert@laposte.net Éditeur : ICK - Imprimé en CEE Rédaction : Valérie Bisson, Catherine Blayac, Christine Bichaton, Alexandra Zevallos-Ortiz Crédit Photo couverture : Fabrice Keusch N° ISSN: en cours Dépôt légal: à parution Tous nos remerciements aux annonceurs qui nous ont accordé leur confiance, ainsi qu’à toute l’équipe qui a permis la réalisation de ce magazine Les pages rédactionnelles sont données à titre d’information sans aucun but puplicitaire. L’envoi des textes et photos implique l’accord des auteurs, la rédaction n’en saurait être responsable. Tous droits de reproduction réservés, la reproduction même partielle est interdite. Les prix indiqués, le sont à titre informatif: ils peuvent être sujets à variation après la période indiquée, de ce fait, ils sont donnés sous toute réserve.

s NEW

NE WS BOUTIQUES

Dayline®

Le nouvel espace joaillier

Bloch –Gensburger 100 ans d'élégance

Oliviers&CO.

La passion des huiles

Située entre la place Kléber et l'hôtel Sofitel, la joaillerie Dayline® vous invite à la beauté. Celle des pierres, du design, d'une histoire que se cache derrière chaque bijou, chaque marque. Dayline® vous propose des collections au raffinement intemporel, destinées aux femmes qui expriment leur féminité avec grâce et subtilité, au quotidien ou pour des instants précieux. Éclat, courbes et couleurs, la créativité des marques sélectionnées par la joaillerie Dayline® enchanteront vos sens et réjouiront les cœurs. Tendance au quotidien avec dinh van, Christofle et André Benitah, originalité et féminité absolues avec les créations d'Eternamé, la Brune et la Blonde, Isabelle Langlois et Susie Otéro, pure tradition joaillière avec Roberto Coin. Accueil généreux et discret, conseils d'expertes, Chantal et Sibel vous accompagneront dans le choix du bijou qui s'épanouira pleinement avec la femme qui le porte. La joaillerie Dayline vous ouvre ses portes du mardi au samedi, de 10h à 12h et de 14h à 18h30

La boutique Bloch Gensburger revendique avec fierté plus de 100 ans de mode et d’élégance. Brigitte et son équipe vous proposent une mode facile à vivre, aisément interchangeable, du sportswear élégant aux tenues plus sophistiquées. Les collections de prêt à porter pour l’homme et la femme se succèdent… Elles sont raffinées, classiques ou plus naturelles. Une sélection rigoureuse des plus belles pièces est réalisée parmi les plus grandes marques telles : Basler, Caroline Biss, Cinzia Rocca, Isabel de Pedro, Florentino, Pôles, Weill, Fuchs Schmitt, Majestic, Nydj, Benvenuto, Olymp, Saint James, Van Laack, Seidensticker et pour compléter votre silhouette on vous proposera Cerruti accessoires ou Esthème Cachemire Homme – Femme afin de parfaire votre tenue élégante ou décontractée. N’hésitez pas à l’occasion de l’une de vos virées « shopping à Colmar » de franchir le seuil de cette élégante boutique au cadre convivial, chaleureux et spacieux. Vous serez ravis de l’accueil et des conseils qui vous seront prodigués.

Carole vous invite à venir découvrir sa boutique implantée au cœur de la ville, entre la rue Mercière et la rue des Hallebardes. Venez partager sa passion pour la terre et ses richesses, dégustez avec elle des huiles de Toscane ou de Provence, des huiles au basilic ou à la mandarine. Elle vous proposera un voyage gustatif aux multiples saveurs et couleurs et vous fera découvrir la qualité et la diversité des accessoires qui vous séduiront au quotidien et seront des cadeaux très appréciés… Nacelles de tables en porcelaine ou en verre, carafe à huile, burettes en inox et verre, entonnoirs, saladiers en terre cuite, tians, ramequins… Carole vous suggérera, également, de vous offrir un concentré de douceur et de fraîcheur grâce à la ligne de soins naturelle et biologique à l’huile d’olive et à l’extrait de feuille d’olivier. Les crèmes et huiles pour le corps, les mains, le visage, savon liquide, lotion mains, savon classique, gelée moussante corps et cheveux…Votre peau mérite bien d’être bichonnée.

Dayline®

Bloch – Gensburger

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3 petite Rue de l'Eglise 67000 Strasbourg Tel : 03 88 23 53 13 www.dayline-joaillerie.com

3 et 5 rue des Boulanger 68000 Colmar Tél. : 03 89 41 26 47

6 rue des Fossé des Tailleurs Strasbourg Tél. : 09 81 30 50 57

/ Empreintes

Dayline Joaillerie 3 petite rue de l’Église – Strasbourg

s Mode

Les tendances Automne Hiver 2014/2015 Chaque année, une décennie particulière refait surface, le temps d’une tendance de saison. Et cet automne/hiver, ce sont les années yéyés qui reviennent nous voir, à coups de robes chasubles et de couleurs vives. Exit les tenues trop sombres… La couleur boostera nos tenues cet hiver.

es couleurs à la mode Le rouge vermillon, cette teinte flamboyante va faire exploser les températures de l'hiver. On adoptera le vermillon sous toutes ses formes. L’orange nous garantira un look vitaminé et réveillera notre garde-robe hivernale ! Portée en total-look ou en simple accessoire, cette teinte ravira les plus dynamiques d’entre nous. Pour un look tout doux, les couleurs pastel viendront adoucir l'atmosphère maussade ambiante de l’hiver. La couleur qui remporte la palme ? C’est bel et bien le rose ! Les défilés ont présenté des variantes de rose, allant du rose pétillant – voire Malabar ou fuchsia – au rose pâle. Le bleu marine et le bordeaux remplaceront le noir dans notre dressing et les teintes souris voleront la vedette au classique noir, on n'hésitera pas à les travailler en camaïeu de textures, afin de donner naissance à une silhouette chaleureusement monochrome. Le doré bling ou le vert olive sont mis en avant par les créateurs qui, toutefois, ne parviennent pas à se détacher de la couleur camel et avouons-le, nous non plus ! Aperçus dans de nombreux défilés, les manteaux camel nous procurent une élégance so british !

Quelques pièces phares Eh oui, cet hiver, le sportswear perdure et signe même un retour en force ! Une des pièces phares de la saison sera le jogging-chic : un pantalon aussi confortable

Dolce&Gabbana

/ Empreintes

PRÊT À PORTER / CHAUSSURES / ACCESSOIRES HOMMES & FEMMES

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DIOR / PRADA / MIU MIU / DOLCE GABBANA / SAINT LAURENT PARIS / FENDI / BALENCIAGA / GIVENCHY / VALENTINO / CHLOE / IRO ISABEL MARANT / MONCLER / EACH X OTHER / JIMMY CHOO / GIUSEPPE ZANOTTI / SERGIO ROSSI / GIANVITO ROSSI / MARC JACOBS TOD'S / HOGAN / STUART WEITZMAN / CHURCH'S / ROBERT CLERGERIE / ASH / UGG / STRATEGIA / EMMA GO / AVRIL GAU.

SACS : DIOR / PRADA / MIU MIU / DOLCE GABBANA / SAINT LAURENT PARIS / FENDI / BALENCIAGA / TOD'S .

www.ultima-mode.com

Chloé

qu’un jogging, mais retravaillé pour être porté loin du canapé et des salles de sport. Autre pièce forte : La cape. Elle sera sans doute le manteau qui va être le plus tendance cet hiver 2014-2015 ! Son cousin, le poncho, remplira également les placards. En gros, pour être fashion cet hiver, il faut avoir du large et du triangulaire en haut. La cape sera plutôt à porter avec des pantalons, des leggings ou des pièces courtes, pour ne pas faire une silhouette en bloc, puisque le haut est large. Elle se déclinera dans toutes les couleurs neutres : en gris, en noir, en beige, en kaki, en marron, en bleu marine… Le gros avantage de la cape, c’est qu’elle fait une très jolie silhouette élancée, peu importe votre morphologie de base !

Fendi

Les matières

Sonia Rykiel

Cet automne-hiver, la maille revient en force ! Même si on l’a vue portée de la tête aux pieds dans les défilés comme dans la vie de tous les jours, en 2014-2015, la mode va plutôt s’en tenir au classique pull torsadé. En plus de la maille, les motifs montagnards tricotés reviennent eux aussi sur le devant de la scène après quelques années d’absence. Côté fourrure vraie ou fausse, chic et sage en beige ou fantaisiste multicolore, la fourrure s’invite sur nos vestes, nos manteaux, mais aussi sur nos robes ! Elle habillera de nombreuses silhouettes… Notre coup de cœur : la fourrure colorée pastel. Le cuir sera notre deuxième peau… On ne compte plus le nombre de vêtements que l’on aime en cuir ! Jupes, robes, pantalons, shorts... Cet hiver, on aimera particulièrement la version chemise en cuir qui sera la pièce incontournable. Quant à la peau lainée, elle revient éhalement sur le devant de la scène ! Elle sera notre grande alliée pour affronter l’hiver... Et on l’aura bien compris peau lainée et cuir feront très bon ménage !

Les imprimés L’hiver aura son lot d’imprimés géométriques ! L’un des imprimés qui marque les collections, c’est sans aucun doute le carreau… Le losange, quant à lui, a bien mérité sa place dans la liste des imprimés phares de la saison, grâce à son effet graphique ultra stylé ! Alors que les pois ont remporté un vif succès reconnus pour apporter à nos tenues une touche rétro et glamour à souhait ! Kenzo

/ Empreintes

s Créateur

Kenzo :

Humberto Leon & C a ro l L i m Les californiens Humberto Leon et Carol Lim ont redonné un nouveau souffle à Kenzo qui renoue ainsi avec l’esprit de son fondateur.

/ Empreintes

ctuellement dans la mode, les griffes les plus tendances fonctionnent par duos : les sœurs Rodarte, Lazaro Hernandez et Jack McCollough pour Proenza & Schouler, Pierpaolo Piccioli et Maria Grazia Chiuri chez Valentino et Humberto Leon et Carol Lim pour Kenzo. Ces deux derniers ont réveillé de manière radicale et effervescente cette maison reléguée, depuis quelques saisons, au rang de mauvais élève du groupe LVMH. Après s’être rencontrés sur les bancs de l’université de Berkeley, ces deux californiens ont fondé, il y a plus d’une dizaine d’années, Opening Ceremony, une sorte de Colette version US dont le nom s’inspire de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques. Têtes chercheuses, branchés et curieux, ouverts sur le monde de par leurs origines (lui est d’origine sino-péruvienne, elle d’origine américano-coréenne), Leon et Lim ont rassemblé dans leurs boutiques OC tous les talents découverts au cours de leurs voyages à travers le monde. Devenu un label de mode de référence où règne un multiculturalisme fascinant, leur société a été considérée en 2011 par la presse économique comme une des

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cinquante entreprises les plus innovantes du monde. Au fil des saisons le duo a progressivement mêlé à ses découvertes, ses propres créations nourries de mille cultures. L’accueil de la critique étant des plus positives, ce duo, aussi sérieux que fêtard, aussi reconnu que prospère, avait le profil idéal pour rebrancher Kenzo, la plus japonaise des griffes parisiennes avec son ADN d’origine : la joie, l’énergie, le cosmopolitisme et surtout lui permettre de renouer avec le profit. Dès les premiers défilés imaginés par les deux californiens a émergé la même atmosphère que celle qui régnait dans ceux organisés par Kenzo Takada le fondateur de Jungle Jap la première mouture de la griffe : une sorte de joyeux désordre bousculant codes, étiquettes, proportions. Les plus anciennes rédactrices, en voyant le premier défilé du duo californien, se sont souvenues de ce premier défilé présenté galerie Vivienne qui rompait avec les pesantes liturgies en cours dans les maisons de couture et où la salopette de satin faisait office de robe du soir. Au fil des saisons, se redessine, mais en version XXIe siècle, le style qui a fait le succès de la griffe, un mélange de cultures où, dans une même silhouette, Orient et Occident s’entrechoquent, Asie et Europe se bousculent dans un chatoiement de couleurs extravagantes (« vert wasabi, violet vénéneux ou jaune charteuse »),

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d’imprimés violents et de proportions bousculées à mille lieues d’un esprit couture dans lequel la maison s’était laissée emprisonnée sous le règne d’Antonio Marras, son précédent directeur artistique. Mais Lim et Leon, derrière une apparence cool, sont des forcenés du travail, jamais en repos. A l’instar de leur propre griffe, ils envisagent Kenzo de manière globale : loin de se contenter d’imaginer les nouvelles collections, ils entendent également s’investir dans la décoration des boutiques, le positionnement des prix, les campagnes publicitaires, les sites web et la scénographie des défilés. Ils multiplient les regards extérieurs et les collaborations prestigieuses : David Lynch pour la musique et les décors du dernier show, Delfina Delettrez pour les bijoux, Chloé Sevigny en guest star pour le défilé etc… Le duo en outre est en quête constante de nouveaux talents pour enrichir l’esprit de la griffe. Ils viennent d’ailleurs de présider le festival international de mode et de photographie de Hyères en compagnie entre autres de Spike Jonze ou Maurizio Cattelan et participent au LVMH prize pour la jeune création. Avancer, se renouveler tels sont les mots d’ordre de ce duo affamé de nouveauté et de conquêtes, à l’instar du lion qui rugit sur leurs sweat et que le monde entier s’arrache.

Boutique HIGH

Claire

Campbell

22 Rue De La MĂŠsange, Strasbourg

high-everydaycouture.com

s Créateur

Il y a quelques mois Stella McCartney s’est vue remettre par la reine Elizabeth II la médaille de l’Empire Britannique (OBE) pour services rendus à l’industrie de la mode. Consécration et reconnaissance pour cette créatrice atypique.

/ Empreintes

à talons compensés. Ces souvenirs, ces valeurs, ce style Stella les a adoptés : elle élève ses quatre enfants nés de son mariage avec l’éditeur Alasdhair Willis, cofondateur du magazine Wallpaper, loin du tumulte médiatique dans une ferme à la campagne et surtout met en œuvre ses convictions dans sa démarche de créatrice. Elle refuse non seulement d’utiliser la fourrure mais aussi le cuir et les boutons de nacre. Sacs, chaussures, accessoires doivent être conformes au label renouvelable : les pochettes sont en bois, chaussures et sacs sont fabriqués à partir de toile et de cordes teintes avec des couleurs végétales. McCarteney a également lancé,

tella McCartney n’a jamais renié ses origines. Elle assume parfaitement le statut de fille de … Elle le revendique même. Elle est la fille de Sir Paul McCartney naturellement mais surtout celle de Linda Eastman disparue en 1998 à 56 ans des suites d’un cancer. L’origine de la démarche et de la créativité de cette styliste végétarienne, hostile à la fourrure, adepte forcenée du bio se puise en effet dans la personnalité de sa mère, militante écologiste et photographe de talent. Les éditions Taschen ont d’ailleurs publié un recueil de ses photos et en feuilletant ce gigantesque ouvrage, on cerne un peu mieux la personnalité de Stella. Loin du délire hystérique que suscitait la Beatlesmania, ce sont des clichés de la campagne anglaise et de la lande écossaise qui prédominent. Paul fait le pitre, les enfants jouent, montent à cheval, se promènent, se déguisent et s’ennuient ; peu importe que les amis de passage s’appellent Eric Clapton, Steve McQueen ou Ali MacGraw. La vie s’écoule paisiblement, c’est une enfance normale ou presque ; préservée assurément. Linda se coupe elle-même les cheveux, ne se maquille pas, ne porte pas de bijoux excepté son alliance ; « elle adorait les vêtements mais elle n’a jamais suivi les diktats de la mode. Elle s’amusait à composer son propre style », se souvient sa fille. Elle porte des nuisettes de soie sous des vestes de smoking Saint Laurent, achète des pièces vintage, ce qui à l’époque est totalement inédit, et décline des robes des années 40 avec des bottes argentées

savethequeen.com savethequeen.com savethequeen.com

Tél. 03 88 52 16 91 FIRENZE

FORTE DEI MARMI

ROMA

TRIESTE

CANNES

PA R I S

dans un design luxueux, une ligne de soin bio à base de produits exotiques (huile de sésame du Burkina, thé vert de Chine, camomille d’Egypte) garantis sans silicone, ni conservateurs ni tests sur des animaux, ainsi qu’une ligne de lingerie bio en soie et coton organique dans des teintes coquines allant du rose vif au champagne et sable. Autant dire qu’avec autant de contraintes la démarche n’est guère aisée et oblige à une imagination constante dans un milieu qui aime le gaspillage, exige un renouvellement rapide des produits et se moque de l’ancestral « rythme d’usure ». En outre l’ensemble est économiquement très périlleux car très coûteux à produire, les artisans étant obligés de revoir intégralement leurs modes de production. Les critiques, les railleries, les doutes du milieu n’ont pas manqué. Stella McCartney en a l’habitude. Elle les a déjà essuyées lors de son arrivée chez Chloé en remplacement de Karl Lagerfeld en 1997. A l’époque il est vrai, elle n’avait que peu d’expérience : un stage à 16 ans chez Christian Lacroix, un autre chez un tailleur de Saville Row et une formation à la Central St Martin School. Le seul défilé qu’elle avait eu à gérer avait été sa présentation de fin d’études. Mais aux innocents les mains pleines. Avec fraicheur, détermination, inconscience sûrement, elle s’est imposée avec Phoebe Philo comme assistante. « Je fais la mode que je veux porter et que portent mes amies » clamera-t-elle. Elle s’inspire de sa mère, jadis cliente de la griffe, et « se réapproprie la féminité du patrimoine Chloé. Elle mixe les codes contraires, luxe et rue, ville et campagne ». Elle quitte la maison en 2001 pour fonder avec l’aide du groupe PPR sa propre griffe. Elle y développe un style cool, « doucement sexy », « girly mais tempéré par des accents masculins », fidèle une nouvelle fois à sa mère. Elle collabore en parallèle avec Adidas et H&M pour des collections capsules et habille les athlètes des JO de Londres de 2012. Le succès est au rendez vous et la reconnaissance tant du public que de la profession également. Il est bien probable qu’on ne dise plus bientôt Stella fille de Paul mais que Sir Paul est le père de Stella !

/ Empreintes

ANNETTE GÖRTZ MANILA GRACE PIANURASTUDIO DISMERO DIKTON'S MARC CAIN LUISA CERANO LIU.JO TRICOT CHIC TWIN SET

Vicino Boutique, 6 rue Frédéric Piton, Strasbourg - 03 88 23 19 39 - vicinosarl@gmail.com

s Créateur

Bouchra Jarrar Depuis quelques saisons Bouchra Jarrar a imposé dans le paysage de la mode sa vision minimaliste mais ô combien fascinante.

/ Empreintes

epuis le début de l’année, Bouchra Jarrar a intégré le cercle des membres permanents de la Chambre syndicale de la couture parisienne après en avoir été durant plusieurs saisons l’invitée. Elle se hisse avec sa petite structure de quelques salariés permanents au même rang que les Dior, Chanel et autres Gaultier. La différence avec ces maisons légendaires réside naturellement dans la taille des ateliers. Chez Jarrar, ils sont minuscules mais l’exigence, la rigueur, le savoirfaire et surtout la créativité qui s’y déploient sont identiques à ceux qu’on trouve dans ceux chapeautés par Raf Simons ou Karl Lagerfeld.

La maison, auto-financée et aujourd’hui arrivée à l’équilibre, avance à son rythme. La créatrice refuse de participer à la course effrénée des multi collections. Logistiquement, économiquement elle ne le pourrait pas et surtout elle refuse cette logique. « J’ai envie de prendre le temps de présenter un vêtement. Je veux mettre en avant la qualité et parler d’un savoir-faire et surtout toujours évoquer la main ». Toucher, couper, Bouchra Jarrar aime le geste. Elle ne dessine quasiment pas et travaille exclusivement sur buste pour « cristalliser son idée », « être en phase avec les proportions » et être surtout en contact avec le tissu pour lequel elle nourrit une vraie passion : « la matière me fascine, c’est elle qui va me donner des sensations. Une magnifique laine, une belle soie ; j’achète beaucoup de tissus masculins chez les tailleurs londoniens (…) mais j’aime les classiques, le grain de poudre, le jersey milano, le crêpe de laine, la charmeuse, chacun renvoie une lumière particulière et m’inspire ». Pour évoquer les créations de Bouchra Jarrar, il faudrait puiser dans le champ lexical de l’architecte, tant les notions d’équilibre, d’harmonie, de rigueur se dégagent de son style. Pour Suzy Menkès grande prêtresse du New York Times durant de nombreuses années, la créatrice incarne « le nouvel esprit calme de la mode ». Pour autant on ne peut exclure les termes de tension et de sensualité de son travail ; ils surgissent soudain, au détour d’un tailleur pantalon ou d’une veste, et balayent tout sur leur passage.

BLOCH-GENSBURGER HOMME / FEMME

100 ANS DE MODE ET D'ÉLÉGANCE

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3 et 5 rue des Boulangers 68000 Colmar / 03 89 41 26 47

W W W. B L O C H - G E N S B U R G E R . F R

Bouchra Jarrar a décidé de se lancer en juillet 2009 après l’ultime défilé de Christian Lacroix. Elle occupait dans cette maison la responsabilité de directrice du studio de haute couture. Ce poste, selon elle, venait clore inconsciemment une sorte de longue phase d’apprentissage commencée des années auparavant sur les bancs de l’école supérieure des arts appliqués Duperré. C’est là dans cette école, où se formèrent également les créateurs Guillaume Henry, actuel directeur artistique de la maison Carven, et Anne Valérie Hash, que débuta véritablement l’aventure dans la mode de cette jeune femme aux ascendances marocaines, née à Cannes en 1970 et avant-dernière d’une fratrie de sept enfants. S’en suivirent un stage chez Capucine Puerrari, un passage dans les ateliers de création des bijoux fantaisie de Jean-Paul Gaultier et surtout dix années chez Balenciaga. Elle intègre cette maison, à l’époque encore endormie, à l’issue d’un entretien de cinq minutes. Durant dix ans, elle se mettra au service, d’abord de Josephus Thimister puis de Nicolas Ghesquière, « un créateur incroyable, un acharné de travail avec une réflexion constante sur ce qu’il voulait faire de cette maison » avant d’avoir envie de suivre son propre chemin : « j’avais besoin de trouver ma voix, ma voie, les deux » dira-t-elle. Après un bref passage chez

/ Empreintes

Jean-Louis Scherrer, elle intègre la maison Lacroix pour découvrir plus précisément l’univers de la haute couture. Elle y rencontre « un véritable artiste aussi mouvementé que Francis Bacon ». Après la liquidation de la maison et son licenciement elle décide de se lancer : « être indépendante est ma nature profonde, ditelle. Avant je faisais le job avec la même rigueur qu’aujourd’hui mais ça n’était pas mes histoires. (…) ma couture n’a rien d’un fantasme. Elle se traduit pas une silhouette pantalon et non par des robes spectaculaires que, oui, je saurais faire mais non … je ne veux pas que « ma » femme rêve, je veux qu’elle s’imagine dans mes vêtements ». Obsédée par l’idée de faire aboutir sa vision cette couturière fière, exaltante et déterminée a présenté, parrainée par le brodeur François Lesage et Valérie Hermann, alors PDG de la maison Saint Laurent, son premier défilé en janvier 2010. Le monde de la mode intrigué par sa singularité et sa vision l’a immédiatement adopté tout comme les clientes. Depuis la maison grandit doucement, peu à peu, avec pour unique ambition celle de durer.

Nouveau chez Cotton Street : Parc Commercial Nord 5 rue de l'Industrie, 67550 VENDENHEIM - TĂŠl. : 03 88 81 89 91

s Mode

Le « must » du prêt-à-porter

pour l’homme et la femme

/ Empreintes

ans un esprit unique Algorithme la Loggia est un « incontournable » dans le parcours du shopping strasbourgeois. Cette enseigne phare de la mode féminine et masculine haut de gamme est considérée comme l’une des références des griffes prestigieuse à Strasbourg. Rien d’étonnant à cela ! Dédié au prêt-àporter, aux chaussures, aux sacs et aux accessoires cette boutique atteint le sommet des plus hautes exigences du raffinement en présentant un large panel de vêtements issu des plus belles marques qui font la mode d’aujourd’hui. Patricia et Bernard vous invite à découvrir le nouveau décor de la boutique qui affiche un air stylé pour être parfaitement dans la tendance du bon goût actuel. Cette mise en scène reflète une fois de plus la volonté à vouloir offrir le meilleur à la clientèle. Pari réussi.

s Mode

b i e n t ô t c e n t e n a i re

pas une ride

Cela fait presque 100 ans que Gucci séduit les hommes et les femmes les plus exigeants. Connue pour ses créations raffinées, La marque italienne se veut intemporelle… Retour sur l’histoire de l'une des marques les plus convoitées du monde.

/ Empreintes

lorence, 1881: Guccio Gucci, fils d’un artiste-maroquinier est né. Jeune adulte, il émigre à Paris, puis à Londres, où il travaille comme maître d’hôtel dans des établissements de luxe, notamment dans l’Hôtel Savoy de Londres. Fasciné par les bagages de luxe tant vu auprès des voyageurs fortunés, il décide d’ouvrir une petite boutique de maroquinerie et bagagerie à son retour à Florence en 1921. Son empreinte: Made in Italy, combinant un style avant-gardiste observé à l’étranger et le savoir-faire traditionnel des artisans florentins. Ses produits, inspirés du raffinement du monde hippique attirent rapidement une clientèle internationale aisée. Affrontant le manque de matières premières, lié à la deuxième Guerre mondiale, Guccio Gucci commence à utiliser des matériaux inhabituels qui contribueront largement à son succès. En 1947, Gucci crée le fameux sac « bambou » qui, aujourd’hui, est devenu un véritable « must have » pour les fashionistas féminins.

En 1953, le fondateur de Gucci s’éteint, laissant sa maison à ses quatre fils. Pendant les années 60, la bande verte-rouge-verte, qui s’inspire des sangles des selles d’équitation, fait sa première apparition et rencontre un énorme succès. C’est aussi pendant les « sixties » que le logo mythique, le « double G » de Gucci voit la lumière du jour. De fil en aiguille, la marque florentine réussi à séduire des personnalités du monde entier grâce à son style indémodable. Surtout les sacs Gucci sont très appréciés par les célébrités de l’ère « Jet set ». Jackie Kennedy Onassis donne même son nom à son sac préféré, le fameux « Jackie O ». Liz Taylor, Peter Sellers ou Samuel Beckett adoraient le modèle « Hobo Bag » unisexe. A la demande de Grace Kelly, Gucci fabriquera expressément le foulard en soie « Flora ». Le mocassin classique de Gucci, paré d’un mors en métal entra dans la collection permanente du Costume Institute du Metropolitan Museum of Art de New York.

Gucci - Kenzo - Dsquared2 - Dolce & Gabbana Dior homme - Saint Laurent Paris - Burberry - Ralph Lauren

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Durant les années 70, l’enseigne italienne poursuit son expansion en Asie avant de décliner radicalement dans les années 80 suite à des disputes entre les frères Gucci. En 1987, la société d’investissement du Bahreïn Investcorp acquiert une participation dans Gucci, avant d’acquérir au début des années 90 la totalité du capital. Le groupe Gucci est finalement acquis par FrançoisHenri Pinault du groupe de luxe Kering, anciennement Pinault-Printemps-Redoute (PPR), lors d’une série de transactions commençant dès 1999.

C’est en grande partie grâce au styliste américain Tom Ford, qui devient directeur artistique en 1994, que la marque revient définitivement sur le devant de la scène. Il imprègne à la marque de luxe un sens de la provocation qui trouve un écho immédiat dans le monde du glamour. Tom Ford quitte son poste en 2004 qui est désormais assumé par l’Italienne Frida Giannini, devenue l’unique directrice de la création pour homme et femme. Si certains avaient prédit une fin abrupte pour la marque italienne après le départ de Tom Ford, Frida Giannini semble avoir relevé le défi de la création artistique avec succès. Grâce à son approche créative et ses capacités de leadership, elle a su réinventer les icônes de la maison en leur donnant une allure fraîche mais en conservant les éléments essentiels de la philosophie de Gucci : l’élégance, le raffinement et le « made in Italy ». En 2013, l’acteur et réalisateur américain James Franco réalise un documentaire sur Frida Giannini, qui a partagé son quotidien avec les caméras pendant 18 mois, permettant au spectateur de découvrir le monde fascinant et méconnu de la mode.

Gucci préserve le « made in Italy » Du prêt-à-porter aux accessoires pour les animaux en passant par les lunettes de soleils, les montres ou encore le parfum : Gucci souhaite incarner le bon goût. A l’époque de la globalisation, Gucci préserve la célèbre certification « made in Italy », réunissant un savoir-faire artisanal unique et un style intemporel. Les lignes Gucci Homme et Femme s’inspirent toujours du riche univers équestre. Gucci vient tout juste de lancer une collection de maquillage avec comme égérie Charlotte Casiraghi, la fille de Caroline de Monaco. La collection de maquillage comprend des rouges à lèvres, fond de teint, fards à paupières et vernis à ongles. « Pour moi, la beauté et la mode sont connectés depuis toujours. L’un n’existe pas sans l’autre. Le maquillage est un élément essentiel du défilé Gucci - il aide à communiquer l’essence de la femme Gucci », a déclaré Frida Giannini en juin dernier lors de la célébration du lancement de la collection de maquillage à New York. La collection automne-hiver 2014-2015 pour femme mise sur des robes de cocktail moulantes et des robesmanteaux impeccables. Les critiques de mode parient déjà que les bottes à languettes de mocassin, dotées des fameux mors à cheval symbole de la marque, déclinées en faux léopard et en peau de serpent, ainsi que les lunettes de soleil à volets latéraux seront autant de futurs succès commerciaux. L’homme Gucci n’est pas en reste: des vestes en cuir, des fourrures imposantes ou encore des manteaux d’hiver classiques avec des boutons surdimensionnés et autres cols miniatures seront mis en avant cette saison. Il n’y a peut-être pas une exception Gucci, mais une renaissance continue depuis presque un siècle. Et avec Frida Giannini comme directrice artistique, la maison a sûrement encore de belles années devant elle. Où trouver Gucci à Strasbourg? Femme: Galeries Lafayette, 34 Rue du 22 Novembre Homme: United Legend, 3 Rue des Juifs

Propos recueillis par AZ

/ Empreintes

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Mode

La mode des années Cet été le musée Galliera nous a replongé dans l’élégance précieuse des années 50 à travers une exposition aussi somptueuse et

sophistiquée.

/ Empreintes

e 12 février 1947 dans une « atmosphère de tension électrique » et une France encore soumise aux privations, Christian Dior, s’inspirant de la mode du XVIIIe siècle et de celle du Second Empire, rallonge les jupes des femmes de manière saisissante et bouleverse de manière spectaculaire la silhouette féminine. C’est le « New Look » qui rompt avec l’austérité de la guerre. Malgré le caractère incommode de ce nouveau style (« comment sortir d’une voiture ainsi harnachée ? » demanderont les suffragettes américaines hostiles aux propositions du couturier), les femmes ne tarderont pas à adopter baleines et jupons que Chanel trois décennies plus tôt s’était évertuée à leur arracher. Bientôt Dior, habile communiquant se prêtant au jeu des photos en compagnie de ses mannequins et à toutes les interviews, sera aussi célèbre que le général De Gaulle et dix années plus tard, cinq mille femmes anonymes

assisteront à ses obsèques. Entretemps il aura bâti un empire colossal représentant en 1950 49% du chiffre total des exportations de la couture parisienne. Mais il ne faudrait pas oublier ses confrères dont nombre d’entre eux s’installent autour du rond point des Champs Elysées qui devient ainsi le centre névralgique de la haute couture après la Seconde Guerre Mondiale. Pierre Balmain avec son style « jolie madame » qui « ne trahit jamais le goût des clientes qu’il chouchoute » est à la tête d’une maison de premier plan tout comme Jacques Fath, le fastueux trublion de la mode qui disparaît des suites d’un cancer foudroyant en 1954. Si certaines maisons légendaires ne tardent pas à fermer leurs portes (Lelong cesse ses activités en 1952 et Elsa Schiaparelli en 1954), d’autres ouvrent les leurs comme celle d’Hubert de Givenchy dont les blouses en coton et les separates, des pièces pouvant être portées

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séparément les unes des autres, offrent un style plus rafraichissant et facile à porter que les silhouettes de ses concurrents. Mais les deux grands concurrents de Dior sont assurément Cristobal Balenciaga et Gabrielle Chanel. Le premier, d’origine espagnole, discret voire secret (il refuse les photographies, ne vient pas saluer, boude les premières), sobre voire austère cultive son propre style. Aux antipodes de celle du maitre du New Look, sa silhouette, d’un seul tenant avec une taille est moins soulignée, apporte aisance et liberté aux femmes. Chanel rouvre sa maison en 1954 après l’avoir fermée au début de la Seconde Guerre Mondiale. Excédée par les formes étriquées des couturiers homme, elle impose, après une première collection sévèrement critiquée, son fameux tailleur en tweed « aux lignes sobres et d’une modernité sans équivalence » qu’elle n’aura de cesse de réinventer avec ses poches, ses ganses, ses boutons dorés et complété par des escarpins bicolores beiges et noirs, un sautoir en fausses perles et un sac matelassé porté en bandoulière. Alors que la plupart de ses concurrents craignent la copie et le piratage (Givenchy et Balenciaga refusent de présenter durant quelques saisons leurs collections à la presse), Chanel autorise et encourage la diffusion de ses modèles, accepte la copie et propose même dans le numéro du 1er décembre 1958 du magazine ELLE un patron de son tailleur : pour elle « la copie n’est pas à craindre, au contraire elle est nécessaire. Une femme ne doit pas être choquée parce qu’elle croise une autre femme de condition plus modeste portant sa toilette. La mode ne doit jamais être destinée à une minoritié car l’élégance n’est jamais unique ».

/ Empreintes

Les années 50 ont influencé nombre de créateurs. Durant cette période, Karl Lagerfeld, Yves Saint Laurent, Pierre Cardin, André Courrèges font leurs débuts, Azzedine Alaîa arrive en France et les Montana, Gaultier, Lacroix, Mugler voient le jour. Ce sont ces derniers qui renoueront avec ce style dans les années 80, ressuscitant après une longue traversée du désert les tailles étranglées et les poitrines soulignées.

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Créateur

Les femmes du clan Fendi Delfina, Silvia, Anna, Adele ce sont quelques unes des figures marquantes de cette dynastie qui a révolutionné le monde de la mode et surtout de la fourrure.

/ Empreintes

lle a beau porter le nom de son père, Delfina Delettrez a souvent vu greffer à son patronyme originel celui de Fendi. On n’échappe pas au clan. Un clan de femmes qui règne sur la mode et surtout sur la fourrure depuis de nombreuses décennies. Delfina, elle, avec cet esprit de rébellion qui caractérise les femmes du clan, toutes générations confondues, a choisi les bijoux. Ils sont gothiques, victoriens, romantiques, surréalistes, macabres en un mot étranges et à mille lieues de l’exubérance et du chic italiens. Le créations de cette jeune femme de 27 ans mêlent à l’or et aux pierres précieuses de l’os de sanglier, du marbre de Toscane, de la céramique de Capodimonte ; les bagues s’étalent sur la main et affichent des têtes de mort ; les boucles d’oreilles sont uniques et ne vont pas par paire en for-

mant d’étranges rangs de perles autour du lobe ; quant aux bracelets ils sont recouverts d’épines d’or noir, d‘émeraudes et de perles grises. Comme sa mère auparavant, elle a tenté d’échapper à cet univers de création dans lequel elle a baigné depuis son enfance, faisant ses devoirs dans les ateliers, errant dans les backstages les veilles de défilés. Pour fuir, elle a commencé une école de théâtre puis est tombée enceinte. Pour s’occuper durant sa grossesse, elle imagine et réalise des bijoux. Elle, la party girl y trouve un apaisement inattendu. Après son accouchement elle a présenté avec succès ses créations et tout s’est enchainé. Aujourd’hui elle propose ses bijoux dans une petite boutique d’une vingtaine de mètres carrés derrière la Piazza Navona à Rome.

À quelques encablures de là, sa mère Silvia Venturini Fendi veille sur l’empire familial. Elle n’en est plus la reine depuis le rachat de la griffe par le groupe LVMH en 2001 ; elle en est devenue la vigie, la gardienne de l’esprit. Elle aussi a tenté d’échapper au clan, à l’entreprise familiale sur laquelle régnait à ses débuts non seulement sa mère Anna mais aussi ses tantes Alda, Carla, Paola, Franca. Elles avaient transformé le petit atelier de fourrure et de maroquinerie installé par leurs parents Adele et Edoardo via Plebiscito en une griffe internationale. En vain. Silvia se charge d’abord de la ligne Fendissime, destinée à un public plus jeune avant de prendre en charge les accessoires en 1994 et la ligne homme en 2000. Elle y a gagné ses lettres de noblesse en imaginant en 1997 le sac Baguette, qui se porte sous le bras comme une baguette de pain. En dix ans un million d’exemplaires de ce modèle seront vendus à travers le monde, décliné en mille matières différentes. Un cas unique dans l’histoire de la maroquinerie de luxe. Dans ce clan les femmes sont dures, Silvia est la première à le reconnaître, elle-même se dit volontiers glaciale. Sa mère et sa grand-mère n’étaient pas du genre à faire de la pasta et à se soucier de leurs enfants confiés à des gouvernantes. Non, elles créaient, dirigeaient, inspiraient, imaginaient, recevaient également les Visconti, Fellini et les acteurs qui tournaient à Cinecitta lors de soupers mémorables. Le cinéma a d’ailleurs toujours coulé dans les veines familiales ; Anna et ses sœurs habillant à la ville comme à l’écran les Silvana Mangano et autres stars de la péninsule. Silvia, à ce niveau là n’a pas non plus dévié. Elle a fondé une maison

de production qui a entre autres financé Amore, le somptueux film de Luca Guadagnino avec Tilda Swinton. Au final, elle a simplement tenté d’accorder plus de temps et d’attention à ses propres enfants. Dans le clan les hommes ont en définitive peu de poids. Sauf un. Il s’appelle Karl Lagerfeld. Les sœurs Fendi l’ont engagé en 1965. Un coup de génie ; d’autant qu’à l’époque faire appel à un couturier étranger est totalement inédit. Lagerfeld va imaginer le fameux logo avec les deux F renversés et surtout traiter la fourrure comme un tissu. D’un symbole ostentatoire de réussite et de statut social, il va faire un élément de mode. Le vison, il le teint, le rase, l’assemble à d’autres étoffes, le mêle à de la fausse fourrure, le débarrasse de ses doublures, le plonge dans des bains d’argent. En un mot il désacralise cet univers et lui apporte de la sostanza, de la substance. Aujourd’hui c’est lui le roi dans ce royaume de femmes.

s Créateur

F ré d é r i c M a l l e Frédéric Malle a inventé le métier d’éditeur de parfum et a déployé avec grâce et élégance le concept de haute parfumerie.

/ Empreintes

rédéric Malle a toujours baigné dans l’univers du parfum. Son grand-père, Serge Heftler-Louiche a fondé les parfums Christian Dior, sa mère en a dirigé durant quatre décennies le service développement et luimême, à l’issue d’études à l’université de New York, a intégré ce monde en qualité de directeur artistique et marketing pour un grand laboratoire de création où il a joué, dit-il, le rôle de « traducteur entre la langage marketing et celui de nez ». Mais un jour l’homme s’est lassé d’une parfumerie devenue de plus en plus standardisée, où la sélection du jus n’intervenait plus qu’après le choix du nom du par-

fum, du flacon, du conditionnement et de la starlette qui en assurerait la promotion ; il s’est senti fatigué par des fragrances devant plaire à tout le monde, indifféremment des cultures, des modes de vie et des pays ; il n’en pouvait plus de ces odeurs « mille fleurs » à entrées multiples dont les matières premières, d’une maison à l’autre, sont toujours les mêmes et généralement les moins coûteuses. Il voulait redonner aux jus et aux nez la place qui leur revenait. En 2000 il rompt avec le système et devient éditeur de parfums. Comme une maison d’édition propose des livres, il proposera des parfums d’auteur où les nez sollicités auront carte blanche, budget illimité quant aux matières et tout le temps nécessaire pour élaborer le parfum dont ils rêvaient. « Leur histoire me semble être un vecteur plus intéressant que les traditionnelles ficelles publicitaires que l’on agite autour d’un produit », souligne-t-il dans une interview. L’élaboration artisanale d’un parfum nécessite entre six à dix-huit mois environ. A partir d’une idée directrice, d’une formule simple notée sur une feuille blanche, il faut trouver l’équilibre, l’harmonie, veiller à la tenue, à la cohérence, à la puissance de séduction. Dans cette aventure, le rôle de Malle oscille entre le non interventionnisme le plus absolu et celui de coauteur, fort de

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son sens inné de l’équilibre olfactif et de sa capacité à critiquer une composition. Au fil des années, et sans régularité particulière, vont apparaître, entre autres, Musc Ravageur de Maurice Roucel ; Fleur de Cassie de Dominique Roupion, Noir Epices de Michel Roudnitska ; En Passant d’Olivia Giacobetti ; Lipstick Rose de Ralf Schwieger ; Angeliques sous la Pluie de Jean-Claude Ellena (qui ne travaillait pas à l’époque en exclusivité pour la maison Hermès); French Lover de Pierre Bourdon etc… Aujourd’hui il existe au total vingt parfums et le nom de celui ou celle qui a élaboré chacun d’entre eux figure sur le flacon à côté de celui de Frédéric Malle. Au fil des années, certains sont devenus des classiques comme la Cologne Bigarade de Jean-Claude Ellena ; d’autres, il est vrai, se vendent moins bien. Ce sont ces derniers qui font la fierté de cet éditeur : « ils sont très élitistes et traduisent une prise de risque. Ce sont des produits très en avance sur les tendances » souligne-t-il. Dans la foulée, à l’instar d’un Serge Lutens et ses salons du Palais Royal, Frédéric Malle rompt également avec le processus de vente en libre service qui a actuellement cours. Il renoue, à Paris d’abord, au 37 rue de Grenelle, sa première boutique, avec un style de parfumerie à l’ancienne, centré sur l’écoute et un conseil des plus personnalisés pour comprendre pleinement les goûts et la façon de vivre de chaque client avant de lui proposer un produit. Il adapte néanmoins son concept aux nouvelles techniques et propose des cabines à sentir, grands cylindres de verre rappelant les cabines téléphoniques dans lesquels les parfums sont vaporisés ; cela permet aux clients de prendre pleinement la mesure de ce qu’ils vont sentir en portant le produit, contrairement aux touches cartonnées qui ne donnent qu’une idée approximative de l’odeur du parfum.

/ Empreintes

Contre toute attente et sans aucune campagne de publicité, ce concept de haute parfumerie, marché de niche s’il en est, connaît rapidement le succès et se déploie très largement, particulièrement aux États-Unis où, dans les grands magasins, chez Barney’s à New York, par exemple, Frédéric Malle vend rapidement plus que Chanel. Mais l’éditeur de parfum ne compte pas en rester là et entend bien consolider sa position : il vient d’ailleurs d’inaugurer au printemps dernier sa nouvelle boutique new-yorkaise conçue par le grand architecte Steven Holl.

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10/05/20

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Pendentif Amulette de Cartier Petit modèle Or rose Onyx, un diamant Chaîne en or rose Photo Julien Claessens & Thomas Deschamps © Cartier

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Pendentif Amulette de Cartier Petit modèle Or jaune Nacre blanche, un diamant Chaîne en or jaune Photo © Cartier

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s Joaillerie

Bijouterie Kreiter Bijoutier - Joaillier - Sertisseur

Le métier de bijoutier-joaillier est un métier complet : il faut être créatif, rigoureux, avoir le sens de l’esthétisme, des proportions et surtout le goût de la perfection !

ébastien KREITER possède cette maîtrise du geste, des techniques, d’un savoir-faire acquis de père en fils, aux Arts Décoratifs et à l’Ecole du Louvre. Installé à Strasbourg depuis vingt ans déjà, sa connaissance des pierres précieuses lui permet de créer des pièces uniques et de personnaliser chaque bijou, l’essence même du métier …Au fil du temps, il a affiné et confirmé ses qualités de bijoutier, joaillier, sertisseur spécialisé en gemmologie et sertissage des pierres. C’est dans la bijouterie entièrement repensée de la rue Gutenberg que Sébastien KREITER officie, accessible et disponible ; un esprit qui illustre parfaitement les qualités d’un véritable artisan. Pour lui, savoir écouter et comprendre le client pour lui proposer ce qui lui correspond est une qualité essentielle. Dans son atelier de réparation, fabrication et création, il saura vous répondre et satisfaire vos demandes, que vous souhaitiez faire estimer vos bijoux, les faire réparer ou pour les transformer. Si vous souhaitez une création pure, du dessin à la maquette jusqu’à la réalisation, Sébastien KREITER vous accompagnera dans vos choix. Il travaille également avec des joailliers parisiens de renom qui réalisent des pièces de grande valeur sous leur signature. Il a l’art unique de choisir et de monter les pierres précieuses ou fines pour les transformer en pièces exceptionnelles. Classiques ou actuelles, simples ou sophistiquées, les créations de Sébastien KREITER sont dessinées et réalisées avec maestria et sauront vous séduire pour symboliser les moments importants de votre vie.

/ Empreintes

Des montres à la création de bijoux Sportive, classique, précieuse, vous êtes assurés de trouver ici le modèle de montre exprimant le mieux votre personnalité. Le choix d’une montre pour soimême ou pour offrir est un véritable moment de plaisir, alors laissez parler votre caractère et laissez vous simplement guider. Vous avez envie de donner une seconde vie à d’anciens bijoux ? Ils peuvent renaître par le biais de transformations car le joaillier a ce don de métamorphoser une pièce ancienne en une création plus actuelle. Attiré par la magie d’une création ? Elle débute par un croquis, d’abord au tableau noir sur le mur de l’atelier, puis l’artiste révèle ses choix pour les matières, les pierres et leur assemblage pour obtenir l’esquisse de votre futur bijou. Le dessin au crayon à main levée définit ensuite les contours du projet, de la couleur s’ajoute pour visualiser au mieux la future réalisation… La pièce sera réalisée par Sébastien KREITER luimême, dans son atelier où il traduira son dessin en pièce de joaillerie. Un moule en cire sera réalisé pour transformer la création sur papier, en pièce à manipuler et à tester à la dimension réelle. Puis il fondra le métal, or jaune, blanc, argent, platine et sertira les pierres précieuses et/ou semi-précieuses. Après un travail minutieux d’assemblage le bijou sera poli pour donner tout son éclat, sur vous…

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Empreintes/51

s Beauté

s i a Jam es m s n sa ! s e l b a s n e p s i d n

ues classiq s d n a s gr ans nd. Le e k lace d e p e e w n u n ’ et e er d de la e pass bureau s u t a n nable t e r i n u a e r o t v u n u a es nco . s sa méto i eaux n saison Ils nou s v o u c o n a l sur petits Focus et les . s r i o r os ti ity et n n a v s no

he’s fresh, so fresh Une beauté fraîche, oui, deux fois oui ! Alors pour répondre à ce désir de « beauté fraîche » alliant peau repulpée et teint de rose, si recherché par les femmes, le Laboratoire Sanoflore a concentré les vertus de la plus belle des fleurs, La Rosa Damascena d’Été Bio, au coeur d’une gamme de 3 soins ré hydratants, capables de désaltérer, de repulper et de protéger la peau tout au long de la journée pour lui rendre sa fraîcheur originelle. Rosa Angelica, Concentré d'éveil Réhydratant Visage et Yeux vous suivra désormais partout. (01) On ne présente plus l’Eau Thermale de Vichy formulée par la nature, non reproductible par la science. Elle est au cœur de tous les soins dermo-cosmétiques des Laboratoires Vichy. Lentement produite par son parcours singulier à travers les roches millénaires des volcans d'Auvergne, l'Eau Thermale de Vichy acquiert son exceptionnelle richesse minérale. Ses propriétés démontrées scientifiquement l'attestent, elle est unique et efficace. Source naturelle de beauté et de santé de la peau, elle l'apaise, la fortifie et la régénère. Rougeurs et irritations ne lui résistent pas ; elle stimule la régénération cellulaire et renforce les défenses naturelles de la peau. Complice de notre peau à tout moment de la journée ou après une intervention dermoesthétique, l'Eau Thermale de Vichy est LA partenaire naturelle qui rafraîchit et apaise les épidermes agressés. Elle est le secret des réveils toniques, des teints éclatants, des peaux sensibles rayonnantes. Elle est 100% pure et naturelle, l'Eau Thermale de Vichy est l'alliée de toutes les peaux même les plus fragiles. (02)

/ Empreintes

L’eau fraîche parfumée Fleur de Figuier Roger & Gallet, c’est l’ombre souveraine des larges feuilles d’un vert intense sur un fruit-fleur gorgé de soleil … Un cœur Floral radieux, la mandarine qui distille sa féminité et sa fraîcheur et en fond, des muscs et un accord de bois cèdre accordé aux notes onctueuses du lait de figue ! (03)

Nourrie, confortable…

Folle de noix ou addict aux fruits ? Avec les nouvelles Crèmes pour les mains de The Body Shop® il y en a pour tous les goûts ! Grâce à leur texture légère et onctueuse, la crème pénètre rapidement et laisse les mains toutes douces et délicatement parfumées. Les Crèmes pour les mains renferment des ingrédients d’origine naturelle. Les extraits de fraise utilisés dans la Crème pour les mains Fraise, proviennent des pépins récupérés suite à la production de confiture. Avec The Body Shop® rien ne se perd, tout se transforme ! Les Crèmes pour les mains contiennent toutes du Beurre de Karité issue du programme The Body Shop® de Commerce Équitable. Le partenariat avec l’association de femmes Tungteiya au Ghana, permet aux agricultrices de toucher un revenu décent et de gagner en indépendance. (04) Baume à lèvres nouvelle génération. Synonyme de soin et de douceur, le baume à lèvres fait aujourd'hui sa révolution : il ose la couleur et devient la touche make-up incontournable repérée sur les podiums. L'Oréal Paris crée Baume Caresse, des couleurs fraîches et légères faciles à porter et une formule intensément hydratante qui procure une sensation de confort tout en rehaussant la couleur naturelle des lèvres. (05)

Une huile Mythic Oil est vendue toutes les 16 secondes dans le monde ! L’Oréal Professionnel vient de créer deux nouveautés Mythic Oil : une crème à l’huile pour le brushing Sève protectrice Mythic Oil et une édition limitée de l’huile Mythic Oil signée Dear Charlotte. (06)

Make up facile et bluffant Quand la couleur longue tenue et expertise s’allient pour la plus infaillible des manucures…Des ongles aux couleurs élégantes sans filer, ni s’écailler… L’Oréal Paris réinvente la manucure infaillible et crée Infaillible, un vernis qui défie les manucures UV gel semipermanentes. Utilisation ludique en sus ! (07) Avec Naked Basics, la marque a voulu offrir aux femmes LA palette qui les accompagnera partout. Naked2 Basics offre autant de choix que son aînée mais dans des teintes froides, naturelles qui conviendront à toutes les carnations, des peaux claires aux teints olive ou plus foncés. Wende, cofondatrice et responsable des créations Urban Decay, est raide dingue de cette nouvelle version. Adepte des couleurs, elle utilise cette palette comme base de maquillage, avant d’appliquer des ombres à paupières audacieuses. Texture veloutée, couleurs riches et tenue longue durée : rien de cela ne serait possible sans le Pigment

Infusion System™, une formule unique qui vous permet de mélanger les différentes teintes en toute harmonie. (08) Les laboratoires La Roche Posay nous comblent avec une indispensable poudre fixatrice et matifiante. Une palette de 3 couleurs, un camaïeu élégant de beiges et de roses pour unifier le teint tout en transparence. Formulée avec la plus grande rigueur, dans le respect de la charte de formulation Tolériane Teint pour les peaux sensibles et intolérantes. Confort et tenue grâce à la technologie poudre micro pulvérisée. Cette avancée technologique permet d’épouser parfaitement toutes les subtilités du relief de la peau. Fine comme de la poussière d’étoile, ultra-légère, elle caresse la peau pour un fini naturel. Imperceptible et très douce, elle assure un confort longue-durée. (09) CB

Mode de vie

PISCINES ES Présents en Alsace depuis 1965, Piscines ES est le plus important constructeur de piscines d'Alsace. Un savoir-faire plus que solide que ces spécialistes mettent également au service du sauna et du spa.

oncepteurs et créateurs en Alsace depuis plus de 40 ans PISCINES ES est à même de vous offrir les meilleurs conseils quant à l’implantation d’une future piscine dans votre environnement existant. Spécialiste de la construction et de l’entretien de piscines dans le BasRhin, Piscines ES totalisent 40 années d’expérience et plus de 1800 réalisations de piscines dans la région. Cette maîtrise leur permet aujourd’hui de réaliser tous les types de piscines : privées ou publiques, intérieures ou extérieures, de forme traditionnelle ou libre, à débordement, sur mesure. Un bureau d’étude, des équipes de maçons et techniciens, un service « Maintenance et Entretien » ainsi qu’un magasin exposition pour les spas sont au service des clients.

Piscine. Les points forts Reconnu depuis 1985, Blok System est un procédé original de construction qui permet la réalisation de piscines traditionnelles en béton armé. Le principe de coffrages isolants BLOK SYSTEM s'adapte à tous les terrains et permet la réalisation de toutes les formes de piscine. Cette technique présente plusieurs avantages en adéquation avec la région Alsace : résistance et adaptabilité du béton armé ainsi que le gain d'énergie apporté par le coffrage isolant. Grâce à son isolation thermique, vous gagnez en plus quelques degrés supplémentaires, indispensables à votre confort.

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PISCINES ES

7 route de Lyon 67118 ILLKIRCH Tél.: 03 90 40 31 31 E-Mail : es@piscines-es.fr

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Empreintes /55

s Tourisme

Theresa Wellness & Genießer HÔTEL ****S Ceux qui rêvent de sports d’hiver à l’infini ou simplement de se faire bichonner dans un cadre enchanteur sont ici à la bonne adresse ! Ce refuge montagnard chaleureux se classe parmi les meilleurs hôtels d’Autriche.

ne maison pleinement épanouie C’est au cœur de la rayonnante vallée du Zillertal dans le Tyrol autrichien que cet hôtel familial de renom met tout en œuvre pour combler ses hôtes. Preuve en sont les nombreuses distinctions récoltées grâce à l’immense sens de l’hospitalité qu’exprime avec cœur et générosité la famille Egger, ses charmants propriétaires.

Sports d’hiver au superlatif Avec 640 km de pistes à l’enneigement garanti, les domaines skiables de la « Zillertaler Arena » et du glacier « Zillertal-Hintertuxer Gletscher », comptent parmi les meilleurs domaines de ski du pays pour la pratique de la glisse sans limites. Par ailleurs, dans ce paradis blanc, toutes les autres activités hivernales se déclinent dans les meilleures conditions.

Un hôtel au charme tyrolien Depuis cinq décennies, le leitmotiv de cet hôtel de charme demeure l’élégance, le souci du détail et le confort haut de gamme. Au fil des espaces à vivre se succèdent des ambiances tyroliennes romantiques et

/ Empreintes

feutrées qui témoignent d’un vrai cachet attaché aux traditions. Bois massif, matières nobles de belle facture, tonalités douces, verreries de Murano, antiquités, objets de charme et touches contemporaines constituent un décor distingué où chaque détail trouve son sens. L’univers du sommeil compte 72 chambres et suites au confort parfait. Réparties en plusieurs catégories, elles se révèlent toutes de véritables cocons douillets. En particulier, les plus récentes, logées dans le « Landhaus », et qui affichent un style alpin contemporain aussi élégant que chaleureux. Dans le même esprit cocooning, le nouveau lounge avec cheminée, distille de son côté, une ambiance des plus feutrées pour de douces parenthèses au coin du feu.

Une table pleine de tonus Le registre culinaire a du tempérament. Stefan Egger, maître aux fourneaux, sait s’y prendre non seulement pour titiller vos papilles, mais aussi pour préserver votre équilibre alimentaire grâce à des produits frais et bio issus de la production locale. Saine, goûteuse et raffinée, sa cuisine est composée sur le mode « Gourmet »

et s’inspire des influences méditerranéennes et du terroir. Vous vous délecterez de la formule pension «Wellness» qui se décline autour d’un buffet royal au petit-déjeuner, d’un buffet -lunch savoureux, d’un goûter gourmand et d’un dîner de cinq plats au choix. Buffets à thèmes, dîner de gala et dégustation de vins s’inscrivent au programme culinaire de la semaine.

Un Spa d’exception Comme partout dans la maison, le bien-être des hôtes est décliné en majuscules. Le Spa de 3 000 m² ne fait pas exception. Il cadence dans un décor serein un institut de beauté avec 15 cabines et un Spa lounge, une magnifique salle de fitness (160 m²), un espace bains doté d’un hammam turc, d’un laconium, d’un bain à vapeur aux herbes aromatiques, d’un sauna alpin, d’un bio sauna, d’un pavillon de relaxation avec cheminée et d’une salle de repos panoramique. Une équipe performante d’une dizaine d’esthéticiennes et de physiothérapeutes sont à votre service pour vous choyer, corps, âme et esprit, autour d’un large panel de soins. Pléthore d’activités physiques coachées se hissent au niveau de la perfection pour vous permettre de retrouver équilibre et harmonie. On cueille les plaisirs aquatiques dans la piscine intérieure avec jacuzzi ou dans celle située à l’extérieur (32°, chauffée toute l’année) qui côtoie un bassin d’eau saline agrémenté de musique subaquatique et de bancs de relaxation à bulles d’où la beauté du paysage enneigé s’admire à l’infini. Comme quoi, au Theresa, s’activer ou se reposer, se relaxer, se ressourcer, déconnecter, se faire chouchouter ou ne rien faire sont autant de verbes qui résument à merveille l’idée de vraies vacances. Et, pour permettre aux parents de souffler un peu, les « magiciens » du Theresa ont concocté pour les enfants un superbe programme animé par une monitrice. Bref, que du bonheur du matin jusqu’au soir !

Theresa Wellness & Genießer Hôtel A-6280 Zell im Zillertal Tél. 0043 5282 22 86 0 E-mail : info@theresa.at

Site Internet : www.theresa.at

Offre « Ski et Bien-être » Du 4.01.2015 au 12.04.2015 • 7 nuits en chambre double « Landhaus » • ¾ pension Wellness • 3 randonnée à skis guidées • Randonnées hivernales • Cours de Snowbike, parties de luge, promenade aux flambeaux • Programme de fitness et de Wellness coaché • Entrée au Spa de 3 000 m² • Garage gratuit • Animations pour les enfants

Prix par personne : à partir de 1 050 € Forfait de ski « Ski Pass Zillertal » 230,50 € par adulte (non compris dans l'offre)

Empreintes /57

s Tourisme

Alpina Dolomites ***** Gardena Health Lodge & Spa Pour un hiver enchanté, cueillez une multitude d’instants de bonheur dans un hôtel cinq étoiles de rêve ! Et, vivez l’émotion au sommet !

est en Italie du nord dans la belle région de l’Alto Adige (Tyrol italien) au cœur des Dolomites, inscrites depuis 2009 au Patrimoine mondial de l’Unesco et qualifiées par Le Corbusier de « plus belle architecture du monde », que bien-être, calme, luxe et volupté se conjuguent au superlatif ! Mieux qu’un rêve ! Ici, on se soumet sans réticence à l’exquise loi du paradis pour un séjour estival qui s’annonce inoubliable !

Un cadre idylique Véritable condensé d’excellence qui séduira les hédonistes en quête du meilleur, cet écrin chic et cosy se révèle un luxueux pied-à-terre pour des vacances à la montagne. Sa situation exceptionnelle à 1 860 m d’altitude, au creux de l’Alpe di Siusi, le plus beau et le plus vaste alpage d’Europe (56 km²) est son premier atout.

Ensuite, L’Alpina Dolomites façonne un univers montagnard élégant et douillet aux accents délicatement contemporains et raffinés. Les espaces de vie adoptent un parti pris décoratif stylé où tonalités et matériaux naturels sont à l’honneur. Les 56 chambres (50 m²) et suites (de 75 m² à 150 m²) au design élégant promettent une immersion dans un monde de raffinement où le détail est roi. L’art de recevoir y atteint des sommets d’hospitalité. L’offre, la qualité du service, les prestations haut de gamme et le registre gastronomique se fondent sur la tradition de l’excellence. Quant à l’« Alpina Spa » de 2 000 m² (espace bains et saunas, piscine intérieure et extérieure, institut de beauté, salon de coiffure), il est à lui seul une formidable source de bien-être et de vitalité où l’œil et le corps sont sous le charme. Par ailleurs, les hôtes ont à leur disposition une belle

salle de fitness, une installation de golf indoor, une magnifique terrasse panoramique ensoleillée, un mini-club pour les enfants et un garage souterrain. Quant aux skieurs, ils pourront s'élancer sur un domaine de ski spectaculaire, dès la sortie du ski room de l'hôtel. L'Alpe di Siusi totalise 60 km de ski de pistes reliées au 175 km de pistes du Val Gardena et 60 km de pistes de ski de fond. Dans ce paradis blanc, les sports d'hiver se déclinent au superlatif !

Alpina Dolomites Gardena Health Lodge & Spa I-39040 Alpe di Siusi – Compatsch Tél. (+39) 0471 79 60 04 E-mail : info@alpinadolomites.it

www.alpinadolomites.it

Offre aux lecteurs d’Empreintes 1 bain aromatique aux huiles essentielles (sur présentation de cette page)

Offre « Grand Ski »

du 11.01.15 au 8.02.15 • 7 nuits en demi-pension, services « Spécial Alpina Dolomites » inclus • 6 jours « Skipass Dolomiti Superski » • 6 jours (du dimanche au vendredi) de ski-guiding avec notre moniteur de ski • 6 jours de location gratuite de skis dernier modèle au Proshop de l’Alpina Dolomites • 1 bain bien-être au choix • 1 massage classique partiel • Programme d’activités physiques coachées Prix par personne : de 1 944 € à 3 049 € (Selon catégorie de chambre) D’autres offres à consulter sur le site

s Évênement

Une soirée b ri l lantis s im e ! L e 26 ju in 2 0 1 4 , le Sofitel Str asb our g Gr and e Île a c é lé bré son cin qu an t ième an n iver saire avec faste et éclat.

/ Empreintes

cette occasion, ce joyau de l’hôtellerie de luxe – classé au patrimoine mondial de l’Unesco, et premier maillon de la chaîne Sofitel dans le monde – a marqué un demisiècle de passion et d’excellence autour d’un rendezvous festif d’exception. C’est dans un esprit de grande convivialité et une mise en scène époustouflante, que Monsieur Jean-Philippe Kern, directeur général du Sofitel Strasbourg Grande Île, a reçu plus de 450 invités en présence de Roland Ries, Sénateur Maire de Strasbourg, Jean-Louis Hoerlé, Président de la CCI région Alsace, Julie Grégoire, Directrice Générale Accor Hotel Services France Sofitel - Pullman - MGallery, Marc Hertrich et Nicolas Adnet, les architectes d’intérieur. Si le décor éblouissant des lieux, en particulier celui du Restaurant le 7 et son jardin planté de vignes des 7 cépages alsaciens, a littéralement attisé les sens de l’assistance, le registre gastronomique a, de son côté, donné du goût aux émotions. Ainsi, une symphonie de délices culinaires orchestrée par les chefs « Sofiteliens », une boulangerie éphémère installée par Le Pain de Mon

Grand-Père de Bruno Dinel et ses équipes, un buffet de fromages du Maître Fromager Bernard Antony, un Bar à Grands Crus, un Bar à Crémant du Domaine Hering ont enchanté les gourmets. Quant au sublime « Verger éphémère », avec son incroyable arbre à sucreries et macarons, créé par Elisabeth Biscarrat (Masterchef 2011), il fut, à lui seul, une véritable révélation sensorielle. Les temps forts de cette soirée riche en émotions ont également été scandés par un remarquable programme musical et artistique interprété successivement par les Petits Chanteurs de l’Opéra de Strasbourg, installés sur le toit latéral de l’hôtel, la soprano Nathalie Gaudefroy et le saxophoniste Mad Sax du Conservatoire de Strasbourg. Ensuite, c’est le DJ Chico BoS qui a pris la relève pour faire vibrer les danseurs sur la piste de danse. Au final, le Sofitel Strasbourg Grande Île a réussi le pari d’offrir à ses invités strasbourgeois, une parenthèse de convivialité et d’excellence, digne des plus prestigieuses soirées parisiennes.

Empreintes /61

s Gastronomie

allez-y de notre part ... VILLA CASELLA L’Italie et tutti quanti, pour émoustiller vos papilles ! À Strasbourg, inutile d’aller à la chasse du meilleur « italien ». C’est une évidence pour tout le monde… C’est le restaurant : la Villa Casella ! Le chouchou du tout Strasbourg ! Pas étonnant, c’est le must de la ville, dans le genre saveurs réussies ! Cette table de choix s’est taillée une telle réputation que les épicuriens de tous horizons viennent s’y délecter ! La carte déborde de spécialités qui font voyager nos sens aux confins de la péninsule. Divinamente Italia ! Et si le restaurant joue souvent à guichet fermé, c’est que les plats délicieux que l’on y sert sont devenus emblématiques, tels la focaccia déclinée de façon admirable, les savoureuses pâtes maison accommodées de façon succulente et originale, les poissons de la marée du jour, grillés, pochés ou en croûte de sel. On adore ce restaurant pour sa cuisine élaborée et pleine de fraîcheur, et son décor raffiné aux tonalités ensoleillées nimbées de nuances terre de Sienne. L’accueil n’est, ici, aucunement un terme galvaudé, car vous êtes bien chez Antonio Casella… L’homme a du savoir-vivre et le verbe chaleureux, il cultive la convivialité et décline dans son restaurant l’art de vivre à l’italienne de façon bellissima. En résumé, à la Villa Casella, vous retrouverez à Strasbourg toute l’ambiance élégante de l’Italie !

/ Empreintes

LE BON PLAN Le menu du jour, une petite merveille en trois temps, entrée, plat et dessert à prix abordable : 19,50 € Le choix des vins est malin… et la cave recèle bien des trésors. Antonio et son équipe sont franchement de bon conseil. Ils auront l’immense plaisir de vous faire découvrir toute la richesse des vins italiens !

EN EXERGUE Antonio et Brigitte Casella ont également ouvert une boutique traiteur et d’épicerie fine… Vous y retrouvez toutes les saveurs et les arômes de l’Italie. Vous aurez le choix entre emporter des plats composés suivant de succulentes recettes signées par Antonio, ou bien emporter des produits sélectionnés avec soins qui vous permettront de composer vos propres recettes teintées de saveurs italiennes. L’Emporio di Casella (13, boulevard Tauler –Tél. 03 88 36 78 34). VILLA CASELLA 5 rue du Paon Strasbourg Tél. : 03 88 32 50 50

Oliviers&CO. 6 rue des Fossé des Tailleurs STRASBOURG Tél. : 09 81 30 50 57

GASTRONOMIE

Les

Recettes de l'Automne de Fabien Mengus

CARPACCIO DE LANGOUSTINES AUX PIMENTS D’ESPELETTE, JEUNES POUSSES D’HERBES, TAPENADE D’OLIVE À LA NOISETTE, VINAIGRETTE DE BALSAMIQUE BLANC Ingrédients pour 8 personnes : 32 pièces de langoustine 10/15 Jeunes pousses d’herbes : cerfeuil, shiso mix, fleurs comestibles Huile d’olives aux piments d’Espelette 15g Huile d’olives 2g Purée de piments d’Espelette Vinaigrette balsamique blanc 60g Huile d’olives 40g Vinaigre balsamique blanc 1p Citron vert Sel, poivre du moulin Tapenade d’olives :160 g de sucre 80g Olives noires 20g Noisettes émondées Le carpaccio de langoustines Décortiquer les langoustines entières, les couper en deux dans sens de la longueur, retirer les boyaux. Disposer les langoustines les une à côté des autres sur un papier film, puis recouvrir d’un autre papier film. Taper les langoustines jusqu’à l’obtention d’une fine pellicule et les mettre au congélateur pendant 3 heures. Pour réaliser l’huile d’olives aux piments d’Espelette, mélanger les différents ingrédients cités ci-dessus Tapenade d’olives Hacher les olives noires et rajouter les noisettes émincées, mélanger le tout

/ Empreintes

Dressage de l’assiette Badigeonner l’assiette d’huile d’olive aux piments d’Espelette, couper un carré ou un rectangle de langoustines. Retirer les deux papiers films. Déposer les langoustines sur l’assiette, sur le dessus rajouter de l’huile d’olives aux piments d’Espelette, saler, poivrer, parsemer de jeunes pousses d’herbes et d’un râper de zestes de citron vert. Déposer une quenelle de tapenade d’olives sur un coin de l’assiette, elle accompagne les langoustines en temps que condiment.

Restaurant Le Cygne 35 Grand rue 67110 Gundershoffen tél. : 0388729643 www.aucygne.fr

JOUE DE VEAU BRAISÉE ET FOIE DE VEAU, SUR UNE PURÉE DE CHOUX FLEUR, ÉCLATS DE NOISETTES GRILLÉES ET CROUSTILLANT D’ÉCHALOTE. Ingrédients pour 8 personnes : Purée de choux fleur au beurre noisette : 500 ml lait 250 ml eau 250 ml de crème liquide ¾ choux fleur 50 gr beurre Sel poivre Les joues de veau : 8 pièces de joue de veau 100g oignons 100g de carottes 100g céleri boule 1 bouquet garni 2l de vin rouge 1 cuillère a soupe de concentré de tomate 1 cuillère à café de clous de girofle Sel poivre Pm huile d’arachide Foie de veau : 400g de foie de veau Pm huile d’arachide Sel poivre

Dans une casserole, mettre le chou-fleur, le lait, la crème, l’eau et le sel. Porter à ébullition et laisser mijoter à découvert environ 15 minutes jusqu’à ce que les légumes soient tendres. Égoutter. Au robot culinaire, réduire en purée lisse. Rectifier l’assaisonnement et y ajouter les 50g de beurre noisette. Dans une braisière, faites colorer les joues de veau à feu vif de chaque côté. Quand elles sont bien dorées, retirez les joues et ôtez l’huile de cuisson, ajouter les carottes, oignons et le céleri boule préalablement couper en mirepoix. Faire suer la mirepoix, y mettre le bouquet garni, les clous de girofle et le concentré de tomate. Disposer les joues sur la garniture aromatique, mouiller avec les 2 litres de vin rouge. Laisser mijoter à feu doux et a couvert pendant au moins 1h45 min. Au bout de ce temps, vérifiez la cuisson avec la pointe d’un couteau, elle doit pénétrer la viande sans mal. Pour la sauce retirer les joues de veau passé la sauce aux chinoises étamines puis laisser réduire de ¼ , rectifier l’assaisonnement et lier légèrement le fond de cuisson. Réserver les joues dans la sauce. Dans une poêle chaude, disposer le foie de veau préalablement divisé en 8 portions assez épaisses. Laisser cuire pendant 2 minutes de chaque face servir le foie de veau rosé. Dans une assiette chaude, faite une virgule de purée de choux fleur, à une extrémité, disposer la joue de veau avec les échalotes frites a l’autre bout une petite salade d’herbes avec du choux fleur cru , assaisonner en vinaigrette , puis parsemer de noisettes torifiées et servir de la sauce à part.

SAVARIN AU RHUM REVISITÉ, PRESSÉ DE FRUITS FRAIS, SORBET AU CITRON, COULIS DE MANGUE INFUSÉ AU JASMIN Ingrédients pour 8 personnes : Savarin : 3 œufs 100g de sucre 100g de farine ½ cuillère à café de levure chimique Tailler une brunoise avec le kiwi, la pomme, l’ananas et la mangue. Mélanger les fruits puis rectifier l’assaisonnement, rajouter du sucre si besoin. Clarifier les œufs. Dans un saladier, blanchir les jaunes d’œufs avec 50g de sucre puis rajouter 50g de farine et la levure. Dans un batteur, monter les blancs d’œuf puis les serrer avec les 50g de sucre restant. Mélanger les deux

Pressé de fruit frais : 3 kiwis ½ mangue ½ ananas Victoria 1 pomme Coulis de mangue au jasmin : Déjà en votre possession appareils et le reste de farine délicatement. Cuire les savarins dans des tubes en inox au four a 180 degrés pendant 10 minutes. Dans un moule rectangulaire mettre les fruits frais, bien les presser et y rajouter le sorbet citron à l’aide d’une palette.Lisser et terminer le dressage en rajoutant le savarin préalablement imbibé de rhum, puis retirer le moule et servir de suite.

s Tourisme

La Source des Sens **** Véritable havre de paix et de ressourcement cet étonnant univers hôtelier porte la belle alchimie du bien-être à son apogée !

ituée aux portes du parc naturel régional des Vosges du Nord, à 30 minutes de la capitale alsacienne, La Source des Sens avec son espace de près de 2 000 m2 dédié au spa peut s’enorgueillir d’être l’un des plus grands spas du Grand Est de la France et l’un des plus beaux d’Alsace !

Hymne au bien-être S’introduire dans le spa de la Source des Sens, c’est comme pénétrer dans un monde merveilleux où tout est voué au bonheur du corps et de l’esprit ! D’entrée de jeu, vous serez bluffé par la conception architecturale qui dévoile d’extravagants volumes ponctués de transparence et une incroyable géométrie, cernée par un haut plafond à l’ossature en bois clair. Lignes contem poraines fluides, éclairage étudié, matériaux naturels de belle facture, ainsi qu’une palette de couleurs douces, forment un très bel ensemble propice à la relaxation. Or, que ce soit à la réception du spa, dans les huit cabines de soins, dans la lumineuse salle de repos agrémentée de lits à eau flottants, dans les nombreux espaces dédiés à la détente, ou encore le long de ce

large couloir de desserte où des canapés contemporains font salon devant d’immenses baies vitrées, le décor compose un dialogue vivant entre nature et design.

Evasion sensorielle Le « clou » du spa tourne autour d’un concept exclusif, original et innovant, baptisé la « Parenthèse », pour vous faire vivre une évasion sensorielle à part. Imaginé par Anne et Pierre Weller, ce concept s’articule autour de sept expériences, dont chacune a sa propre particu larité, et se cadence seul ou en duo dans sept salles dif férentes à la mise en scène étudiée. La surprise est de taille…on ne vous en dira pas plus, à vous de l’expéri menter. L’autre pièce maîtresse du spa, porte un nom évoca teur : « l’Exclusive ». Ce spa privé avec sauna, ham mam, aire de repos avec lits à eau et jacuzzi à l’air libre, se révèle à son tour une très belle invitation pour un voyage sensoriel intimiste ou entre amis. On s’enchante également en découvrant la belle piscine extérieure, chauffée toute l’année (34°C). Celle située à l’intérieur, terriblement séduisante, distille une ambiance lumi

neuse bleutée des plus envoûtantes. De leur côté, le « Jardin zen », la fameuse « Grotte de sel » à la bruine saline, la zone de chaleur sèche et humide avec saunas et hammam, le bassin d’eau saline et une multitude d’espaces exaltants à l’équipement de pointe, laissent présager de grands moments de détente et de ressour cement. L’institut de beauté, griffé Carita, Cinq Mondes et Terraké, décline une carte de soins étoffée qui autorise bien des bonheurs, d’autant qu’ils sont menés par une équipe aux doigts de fée.

Un écrin de douceur Aussi, pour prolonger les instants de volupté cueillis au spa, que diriez-vous de poser votre valise, le temps d’une ou plusieurs nuitées, dans une de ces chambres « Nature », belles comme le jour ? Ces écrins de dou ceur ont fait le pari d’une ambiance contemporaine très tendance, notamment à la faveur d’une grande surface vitrée qui joue le côté dedans-dehors pour être plus proche de la nature. Et, pour boucler la boucle du bien-être absolu, laissez-vous envoûter par la cuisine créative et raffinée du chef, qui n’est autre que Pierre Weller lui-même ! Sa cuisine mérite les éloges… Elle conquiert tous les épicuriens et mériterait de se voir récompensée par le guide Michelin… d’une étoile !

« Forfait Source des Sens »

• 1 nuit en chambre double avec petit-déjeuner • 1 menu de 5 plats • Le rituel Spa « la « Parenthèse » avec ses 7 expériences • Accès au Spa Prix par personne : de 205 € à 260 € (Selon le type de chambre et jours de la semaine)

Day Spa : 4 heures 45 €

par personne

« La Parenthèse » :

rituel d’exception en 7 expériences sensorielles Durée 1h45 – Prix 95 €/pers en duo, 140 € en solo

Large offre de BONS CADEAUX pour les fêtes de fin d'année. La Source des Sens

19, route de Haguenau F-67360 Morsbronn-Les-Bains Tél. : +33 3 88 09 30 53

www.lasourcedessens.fr

NEWS AUTO

Mondial Paris 2014 Range Rover Evoque SW1 So British Chez Land Rover on cultive l’identité british. La série spéciale "British Edition", arborant force motifs de l’Union Jack aux niveaux du spoiler de toit et des rétroviseurs, contrastant avec le pavillon et les jantes blanches. La présentation, un peu plus chic, gagne aussi une sellerie cuir avec surpiqûres contrastées et profite du tout nouveau système d'affichage tête haute Laser en couleur !

Ferrari 458 Speciale A La Diva C’est une opportunité à ne pas manquer la 458 Speciale A fait office de baroud d'honneur pour le V8 atmosphérique. Cette diva avec son toit rigide en aluminium, qui se rétracte en 14 secondes, donne l'illusion d'être en présence du coupé lorsqu'elle est capotée. Les performances sont démoniaques ! Les 605 ch obtenus à 9.000 tr/mn permettent des sensations hors normes avec un 0 à 100 km/h en 3 s, et un 0 à 200 km/h qui reste sous la barre des 10 s (9,5 s).

Bugatti Veyron Ettore Bugatti Légendaire Bugatti ne pouvait pas faire l'impasse sur son fondateur… La "Ettore Bugatti" clôture la série de six Veyron. Elle se caractérise par sa partie avant en aluminium poli, et l'arrière en bleu foncé. L'habitacle abrite une sculpture d'éléphant dansant en platine entre les sièges, clin d'œil au bouchon de radiateur de la légendaire Royale Type 41. Sa motorisation fabuleuse reprend la base du roadster Grand Sport Vitesse avec les 1.200 ch de son W16 !

/ Empreintes

NOUVEAU RANGE ROVER SPORT à partir de

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Professeur Jacques Marescaux

Rencontre

une personnalité alsacienne de carrure internationale Dans une interview exclusive Jacques Marescaux, Président fondateur de l'Institut de recherche contre les cancers de l'appareil digestif (Ircad), a répondu à quelques questions sur l’Alsace qu’il aime tant, ses défis professionnels et ses passions.

e Professeur Jacques Marescaux est un pionnier de la chirurgie robotique et des opérations assistées par ordinateur. Depuis 1992, Jacques Marescaux explore l'usage de la caméra et des micro-instruments. Avec son équipe il a déjà publié plus de 3226 articles nationaux et internationaux. Récompensé avec des titres honorifiques par de nombreuses universités, il a également été nommé Chevalier de la Légion d’honneur en 1999, Officier de l’Ordre national du Mérite en 2007 et Officier de la Légion d’honneur en 2012. Il a donné plus de 380 conférences dans de nombreuses universités en Europe, aux Etats-Unis et en Asie. Avec la création de l’Ircad en 1994, il a ouvert une ère révolutionnaire dans le domaine de la chirurgie. La réalité virtuelle est l’une des thématiques fortes de l’institut. Le monde réel est traduit dans un format numérique. Il s’agit d’avoir plus qu’une image médicale en obtenant un clone virtuel 3D du patient. Le chirurgien peut ainsi simuler l’acte chirurgical sur le clone virtuel. Compte tenu du succès de l’Ircad, Jacques Marescaux crée une filiale de l’Ircad à Taiwan en 2008 et au Brésil en 2011.

Jacques Marescaux est également à la tête de l’Institut européen de télé-chirurgie (EITS) et de l’université virtuelle WebSurg. Le professeur donne la priorité à la recherche et à l’innovation: en janvier 2014, il initie un projet de « biocluster» à l’Ircad accueillant une vingtaine de « start-up » spécialisées dans le domaine des dispositifs médicaux. D’ici 2015, un nouveau bâtiment de 10 000 m2, situé entre l’Ircad et le Nouvel Hôpital Civil, accueillera une plate-forme de soins unique au monde. Quel est votre regard sur Strasbourg? Small is beautiful! C’est n’est pas une ville très grande, mais elle est extrêmement internationale. La force d’une ville est aussi sa puissance universitaire. Je suis très content de voyager mais aussi hyper-content de retourner en Alsace. Si je devais choisir entre Sao Paolo et Strasbourg, je préfère la capitale alsacienne! Vous êtes né à Clermont-Ferrand, est-ce que vous vous sentez alsacien? Oui, complètement! Je suis né à Clermont-Ferrand, mais je suis arrivé en Alsace à l’âge de deux mois. Mes parents s’étaient installés à Clermont puisque la faculté

de médecine avait été délocalisée là-bas à cause de la Deuxième Guerre mondiale. Mon père était Alsacien, mais malheureusement je ne parle pas l’alsacien. Néanmoins, j’adore l’accent alsacien Quels sont vos hobbies? J’ai tellement de variété dans ma vie de tous les jours que je n’ai plus besoin d’hobbies, à part le cigare et le vin. J’adore le Riesling alsacien! Sincèrement, j’ai la chance de pouvoir faire ce que je veux. Avant la création de l’Ircad mon temps libre était rythmé par l’équitation. Je suis un passionné d’équitation. Mais aujourd’hui, c’est l’Ircad qui est devenu mon hobby. Question mode: comment fonctionnez-vous? En tant que chirurgien je suis en pyjama toute la journée (rire). Honnêtement, je n’ai pas de préférence. J’aime bien les hommes bien habillés, mais pour moi la mode c’est vraiment secondaire. Comme j’habite à la campagne c’est aussi très souvent jeans et bottes! Comment se passe votre semaine-type? Je me lève vers six heures du matin, car j’habite dans une ferme à une vingtaine de kilomètres de Strasbourg et il faut toujours prendre en compte les embouteillages matinaux. Il n’y a pas besoin de prendre un rendez-vous pour venir me voir. Je fais une consultation par semaine. Il est extrêmement important pour moi de garder un lien avec mes patients. Maintenant, je m’oriente uniquement vers la chirurgie thyroïdienne. Grâce à l’imagerie et avec une tablette, j’explique aux malades le diagnostique et la conduite de l’opération. En 2013, l’Ircad a reçu plus de 4300 personnes de 106 nationalités. Dans quelle langue communiquez-vous? Je parle l’anglais médical couramment. Dans l’Ircad nous parlons quasiment seulement l’anglais, car il y a des chirurgiens qui viennent des quatre coins du monde. Quelle est votre plus grande réussite? Ma plus grande fierté est sans doute l’opération Lindbergh en 2001. C’était une aventure exceptionnelle! En réalisant la première opération mondiale de télé-chirurgie mini-invasive, j’ai réussi à démontrer qu’il n’y a plus de barrière géographique pour réaliser un geste chirurgical. Depuis mes écrans à New York j’ai pratiqué l’ablation d’une vésicule biliaire sur une patiente située au CHU de Strasbourg. Quelles étaient les plus grands challenges de l’opération Lindbergh? À l’époque, il fallait faire rêver les gens avec la robotique. C’était un domaine assez méconnu dans le milieu chirurgical qui parfois peut être très conservateur. Mais le plus grand challenge était le refus de l’agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) de pouvoir opérer sur le territoire américain. L’ancien président Jacques Chirac m’avait conseil-

lé de réaliser l’opération depuis l’ambassade française à Washington. Quelques jours avant l’opération nous avons finalement obtenu l’autorisation d’opérer depuis New York. Ces sont aussi les obstacles qui stimulent un projet! Entre tous vos projets professionnels, comment trouvez-vous l’équilibre de vie? J’adore voyager! Surtout la période dans l’avion où il n’y a ni téléphone ni internet. Maintenant je vais de plus en plus en Amérique du Sud et en Asie. Ce sont des continents extraordinaires! Un souvenir marquant de votre carrière… Tous les gros « deals » à Strasbourg, notamment celui de l’opération Lindbergh, je les ai faits dans une Winstub, notamment « chez Yvonne ». Une Winstub alsacienne n’est pas un restaurant comme les autres. On y retrouve une ambiance tellement différente, une histoire, une odeur… Une invention qui a révolutionné le monde? Les systèmes de vidéoconférence, Face time ou Skype, sont formidables. Il n’est plus nécessaire de se déplacer, car on peut avoir un contact immédiat avec quelqu’un à l’autre bout du monde. Quelle est l’originalité de la technique chirurgicale mini-invasive? Elle est moins traumatisante que la procédure chirurgicale standard. Elle ne nécessite plus de grandes ouvertures, de ce fait, elle entraîne moins de suites opératoires et moins de douleurs post-opératoires. La durée d’hospitalisation est beaucoup pour courte. Au lieu de rester entre 8-10 jours hospitalisé dans le cas d’une chirurgie conventionnelle, le patient peut quitter l’hôpital en 2-3 jours. En quoi consiste la technique opératoire d’un acte de chirurgie mini-invasive? D’abord, un tout petit trou d’un centimètre doit être fait au niveau du nombril. A travers ce trou il faut insérer une optique et une caméra, qui aident à visualiser l’intérieur du corps humain. Ensuite, les mini-instruments peuvent être introduits dans le corps par le même trou ou par d’autres trous qui mesurent entre 2 - 5 mm. L’opération en soi, qui avant faisait une cicatrice de 20 cm, n’a pas changée. Dans quels cas pratique-t-on la chirurgie mini-invasive? En gynécologie, par exemple. Actuellement, près d'une femme sur dix est concernée par la maladie de l’endométriose. Elle se manifeste par de violentes douleurs pelviennes, des règles abondantes et peut même entraîner une infertilité. C’est une maladie extrêmement compliquée à opérer. Dans ce cas là, la chirurgie miniinvasive est extrêmement utile. Propos recueillis par AZ

Empreintes /73

s Opéra

La haute couture

au service de

l'Opéra du Rhin

Christian Lacroix

et l’ami Fritz ! M

arc Clémeur rend un bel hommage à la tradition alsacienne en mettant au programme de la saison 20142015 de l’Opéra national du Rhin L’amico Fritz, comedia lirica en trois actes de Pietro Mascagni créé au Teatro Costanzi à Rome le 31 octobre 1891 d’après le livret de P. Suardon (pseudonyme de Nicola Daspuro). Ce livret a été composé à partir du roman d’Émile Erckmann et Alexandre Chatrian publié en 1864. Un retour au pays très attendu ! Christian Lacroix collabore une nouvelle fois avec l’Opéra du Rhin en signant les costumes de cette bluette haute en couleurs qui relate les aventures de Fritz Kobus, le riche propriétaire de la ferme des Mésanges. L’alsacien et ses amis, dont le rabbin David Sichel, s’apprêtent à fêter l’anniversaire de Fritz

/ Empreintes

lorsqu’arrive la jolie Suzel. David, charmé par sa gentillesse, décide de lui trouver un mari et croit même pouvoir annoncer que ce sera Fritz. Fritz prétend qu'elle est trop jeune. Ils discutent de mariage et Fritz parie une de ses vignes qu'il ne se mariera jamais… Le récit donne à voir la même Alsace que celle de Hansi tout en se préservant de tout nationalisme et en affichant un multiculturalisme bon-vivant et tranquille : juifs, catholiques et protestants, gitans et commères bavardes coexistent sans heurt dans un village idéalement idyllique... Nul doute que l'évocation des poêles en faïence, des poteries traditionnelles et des armoires polychromes auront su éveiller chez Christian Lacroix la créativité qui lui est propre, un imaginaire empreint de traditions populaires et de savoir-faire ancestraux..

Christian Lacroix, passionné de tauromachie, de design (on lui doit le relooking du TGV, du tram de Montpellier et de deux hôtels à Paris), éditeur de collections de tissus et tapisseries pour Designers guild, scénographe aux Arts Déco de Paris, au centre du costume de Moulins, et dessinateur de la première collection de la maison Schiaparelli remise à flot en 2013, poursuit ses expérimentations de créateur qui arrive là où personne ne l’attend. Bercé par l’opéra, la tauromachie, les costumes des belles arlésiennes dans son enfance, il avait rendu un bel hommage au musée Réattu d’Arles il y a quelques années et signe encore régulièrement les scénographies du musée, prête des toiles, invente régulièrement des mise en espace à l'abbaye de Montmajour, et prête son regard lors des rencontres photographiques

d'Arles. Ses racines, la mémoire, les traditions, mais aussi les matières, les tissus, les broderies et les perles sont toujours au cœur de ses créations. Il renouvelle ses collaborations avec les prestigieux ateliers de la maison Lesage veillant à puiser autant dans son imaginaire que dans les folklores et le patrimoine artisanal. Sa mémoire semble éveillée sans cesse par les matières, la sensualité, la peau, les tissus sont les révélateurs d’un monde, de tout un univers à porter sur scène au service de la scène et du spectacle où matières et couleurs se fondent aux décors. Nul doute que les riches heures de l’Alsace sauront inspirer celui qui a fait du costume de l’arlésienne une image de haute couture ! Valérie Bisson

L’AMICO FRITZ Direction musicale de Paolo Carignani Mise en scène de Vincent Boussard Décors de Vincent Lemaire Costumes de Christian Lacroix

STRASBOURG Opéra

Les 24 et 28 octobre à 20 h, le 26 octobre à 15 h. Les 5 et 7 novembre à 20h.

MULHOUSE La Filature

Le 21 novembre à 20 h et le 23 novembre 15 h. Rencontre avec Paolo Carignani, Vincent Boussard et Christian Lacroix à la LIBRAIRIE KLEBER jeudi 23 octobre à 18 h 30.

Empreintes /75

Théâtre

Stanislas Nordey au TNS

/ Empreintes

e temps sera long pour Stanislas Nordey, 48 ans, metteur en scène et comédien. Il quitte l’école du Théâtre National de Bretagne, où il aura officié pendant 12 ans (2001 – 2013) en tant que responsable pédagogique. Nommé directeur du Théâtre national de Strasbourg le 8 juillet 2014, il devra attendre jusqu’à la concrétisation de sa première saison, en septembre 2015. En effet, Julie Brochen avait déjà élaboré tout le programme de la saison à venir avant qu’il ne soit nommé. Déjà candidat il y a 6 ans, il confie à ce sujet : « J’ai une cohérence, un désir vif. J’aime ce théâtre, il incarne quelque chose de très fort. Je piétine un peu et j’ai hâte de commencer. Je me placerai uniquement en tant qu’observateur. Je vais arriver, je vais prendre le temps de découvrir l’institution, me familiariser avec l’école et le théâtre » Avant cette nomination, Stanislas Nordey a été artiste associé au Théâtre Gérard- Philipe de Saint-Denis de 1991 à 1995, puis a rejoint avec sa troupe de douze comédiens, le Théâtre Nanterre-Amandiers, à la demande de Jean-Pierre Vincent qui l’associe à la

direction artistique. Metteur en scène de théâtre et d’opéra, acteur, Stanislas Nordey est partisan du travail en troupe. De 1998 à 2001, il codirige avec Valérie Lang le Théâtre Gérard-Philipe, Centre dramatique national de Saint-Denis. Depuis 2011, il est artiste associé à la Colline ; il y a présenté plusieurs pièces remarquées et y dirige également plusieurs ateliers d’écriture et de jeu. Artiste associé à l’édition 2013 du Festival d’Avignon, aux côtés de l’auteur, comédien et metteur en scène congolais Dieudonné Niangouna, il crée « Par les villages dans la Cour d’honneur ». Chacune de ses facettes lui permet de trouver un équilibre : le metteur en scène fait découvrir des textes au public, le comédien se donne physiquement à la pièce, le pédagogue assure le devoir de transmission. Stanislas Nordey se reconnait dans l’expression « directeur d’acteurs », et ses mises en scène dépouillées témoignent de la place essentielle qu’a, selon lui, le comédien.

Épisode 4 De La Quête Du Graal Théâtre

On lui doit la création de pièces de Laurent Gaudé, Jean Genet, Hervé Guibert, Jean- Luc Lagarce, Heiner Müller, Pier Paolo Pasolini, Bernard-Marie Koltès, Didier-Georges Gabily, entre autres… Le centre dramatique de l’est est devenu théâtre national sous l’impulsion d’André Malraux en 1968. Institution unique en France, le Théâtre national de Strasbourg est le seul des cinq théâtres nationaux dépendant directement du Ministère de la Culture, situé hors de Paris. Il fonctionne avec un centre de formation renommé, l’école supérieure d’art dramatique. Motivé par le travail de création avec les acteurs et soucieux de la formation des comédiens Stanislas Nordey attachera une grande importance à cette école très réputée du TNS : « Je vais vraiment travailler au lien fort qui existe entre l’école et le théâtre. Ce sera l’un de mes axes prioritaires dès ma prise de fonction effective. Je vais faire en

sorte que ce lien soit plus fort qu’il ne l’a jamais été. Le Théâtre national de Strasbourg est pour moi un lieu pionnier, car sa naissance marque le début de la décentralisation du théâtre français... La programmation sera exigeante et sérieuse. La vie du théâtre passe obligatoirement par le contemporain. C’est vraiment le cas dans d’autres pays en Europe où le programme est beaucoup plus contemporain que classique. Je regarderai aussi ce qui se fait de l’autre côté du Rhin, car je suis convaincu qu’il y a aussi un travail à effectuer dans un partenariat fructueux entre nos amis allemands et Strasbourg. » Dans son projet, Stanislas Nordey a proposé d’associer au TNS et à l’école six metteurs en scène : Thomas Jolly, Christine Letailleur, Julien Gosselin, Blandine Savetier, Lazare et Anne Théron. Le nouveau directeur prévoit également d’enseigner à l’école et de composer un programme de lectures publiques. À suivre…

TNS

www.tns.fr PULCINELLA de Julie Brochen du 11 au 18 octobre AINSI SE LAISSA-T-IL VIVRE de Robert Walser / Guillaume Delaveau du 4 au 16 novembre GRAAL THÉÂTRE – LANCELOT DU LAC de Florence Delay et Jacques Roubaud / Julie Brochen et Christian Schiaretti du 14 novembre au 3 décembre 2014

Empreintes /77

1842 rtrait de l’artiste), et au chien noir (Po urb Co et, urb Co povich Gustave es L’Hoir / Jean Po and Palais / Jacqu © bpk / RMN – Gr

s Exposition

Jusqu’au 18 janvier 2015

Gustave Courbet Gustave Courbet, né en 1819 à Ornans est l’une de ces figures clés de l’histoire de l’art.

exposition de la Fondation Beyeler, rassemble une soixantaine d’œuvres, qui démontre sur le rôle de premier avant-gardiste de Courbet dont l’œuvre a exercé une influence déterminante sur l’évolution de la peinture moderne. Par des tableaux provocants où s’affirme son individualité d’artiste, il s’est imposé parmi les pionniers de l’art moderne, rompant avec les conventions de la formation académique traditionnelle. À travers des autoportraits, des représentations de femmes, des tableaux de grottes et de paysages marins, l’exposition met l’accent sur son approche novatrice de la couleur et sur sa stratégie d’ambiguïté. La rupture avec la tradition académique, le développement du réalisme dans l’histoire de l’art, la technique révolutionnaire d’empâtement de Courbet qui exprimait son individualité d’artiste y seront également abordés, au même titre que son traitement ludique de motifs et de symboles du passé.

/ Empreintes

La célèbre toile de Courbet, L’Origine du monde, est au centre de cette exposition. C’est la première fois que cette œuvre si célèbre est présentée dans l'espace germanophone.Cette peinture de 1866 est le chef-d’œuvre inconnu du XIXe siècle, le tableau que peu avaient vu à l’époque de sa création, mais dont tous parlaient. Il n’a rien perdu de sa force de provocation. Courbet associe volontiers les paysages typiques de sa région natale, le Jura des environs d’Ornans, caractérisé par ses sources, ses grottes, ses falaises calcaires escarpées et ses forêts profondes à des représentations de nus féminins. L’être humain, la sexualité et la nature intacte s’associent ainsi en formant un équilibre fascinant. D’autres tableaux se concentrent sur l’obscurité impénétrable des grottes du Jura. Courbet s’y affirme comme un maître de l’allusion et comme un authentique peintre de l’invisible. C’est un artiste qui a su imposer de nouvelles idées picturales.

Gustave Courbet, La Rencontre (Bonjour Monsieur Courbet), 1854 © Musée Fabre, Montpellier Agglomération / Frédéric Jaulmes

Gustave Courbet, Le Coup de vent, forêt de Fontainebleau, 1865 Photo : Thomas R. DuBrock

Fondation Beyeler Baselstrasse 101, 4125 Riehen, Suisse

www.fondationbeyeler.ch/fr/

Gustave Courbet, La Vague, 1869 Photo : Thomas R. DuBrock

Empreintes /79

s LittÉrature

entre

les lignes . . .

Nos voies d’espérance

Un monde flamboyant

Collectif Les Liens qui Libèrent

Siri Hustvedt Actes Sud

Pour fuir la morosité ambiante et le fatalisme franco-français, rien de mieux que d’emporter cet ouvrage collectif. J. C. Ameisen, C. Fleury, F. Heritier, N. Hulot, F. Lenoir, Abd Al Malik, D. Meda, A.-S. Novel, E. Orsenna, P. Rabhi sont réunis dans un livre co-édité avec l’intelligente maison Actes Sud. Ce livre rassemble les témoignages de 10 grands observateurs contemporains pour retrouver confiance, dix hommes et femmes libres, qui jusquelà agissaient séparément, unissent leur talents, leurs convictions humanistes, leur enthousiasme et leur capacité d’entraînement afin d’embrasser de manière globale les problèmes de notre société. A consommer sans modération.

Fidèle à ses récits de femmes à la vie artistico-intellectuelle new-yorkaise, Siri Husvedt nous emmène cheminer sur les traces de Harriet Burden, artiste méconnue de son vivant, qui a disparu mystérieusement. Faisant l’objet d’une étude universitaire en forme d’enquête menée auprès de tous ceux qui l’ont côtoyée, dans l’amour ou la détestation, l’auteur dessine le parcours d’une femme puissante et complexe. Un envoûtant “thriller intellectuel” qui redistribue avec brio les thèmes chers à l’auteur, neuropsychiatrie, travail de mémoire, littérature, pour constituer une magistrale plongée dans les arcanes de la création comme de l’âme humaine.

L’Incolore Tsukuru Tazaki et ses années de pèlerinage Haruki Murakami Belfond Tsukuru Tazaki, parti à Tokyo pour ses études perd ses amis restés à Nagoya dont chacun s’était attribué une couleur sauf lui, qui était sans couleur. Un jour, ses amis lui ont signifié qu'ils ne voulaient plus jamais le voir. Sans aucune explication. Pendant seize ans, Tsukuru vit comme un zombie, devient architecte et dessine des gares. Et puis Sara entre dans sa vie, intriguée, elle le sent hors d'atteinte, séparé du monde par une frontière invisible. Alors, Tsukuru entame son pèlerinage de Nagoya jusqu’en Finlande afin de saisir ce qui a été brisé.

alser Robert W d n la e Se

Fonds perdus Seeland Robert Walser Éditions Zoé «Être romantique ne signifie rien d’autre, peut-être, que d’avoir le don de se laisser charmer par les beautés de la vie et par l’immensité du monde, de ressentir l’amour du visible, et de voir, à côté du visible, également l’invisible.» Seeland est un titre à part dans l’œuvre de Walser. Dès 1917, installé à Bienne, il veut construire un livre avec ses proses longues. Comme un architecte organise une place, il met au centre «La promenade» dans une version retravaillée, puis il dispose tout autour cinq textes sur la flânerie, sa famille et la région du Seeland, son lieu natal. Ainsi se compose ce recueil fidèle à la prose mélancolique et teintée de froideur étrange d’un des plus grands auteurs suisse du XXème siècle. 80

/ Empreintes

Thomas Pynchon Éditions du Seuil L’auteur le plus méconnu de notre époque poursuit son œuvre aigüe sans n’avoir jamais donné la moindre image publique de lui-même… New York, début des années 2000, entre l'éclatement spectaculaire de la bulle Internet et l’effondrement des tours jumelles, Maxine, jeune mère à la vie amoureuse mouvementée, inspectrice des fraudes qui a perdu sa licence officielle pour avoir trop bien conseillé un client véreux, est embarquée malgré elle dans une aventure haletante et dangereuse sur fond de Darknet et de produits financiers louches… Entourée par une ribambelle de personnages décalés, elle va devoir plonger et éviter de se perdre.

Le Royaume Emmanuel Carrère POL Au début des années 1990, Emmanuel Carrère traverse une dépression à laquelle il fait face en se tournant vers la psychanalyse mais aussi, et d'abord, vers Jésus. De cette crise, il garde trace dans des cahiers qui forment le journal de bord de sa conversion. Littéraire et spirituelle, la nouvelle enquête de l'écrivain part de ce matériau autobiographique. Dans un jeu de miroirs avec sa propre vie quotidienne, Carrère épouse le destin de saint Luc pour tenter de dénouer le fil de l’écriture d’un évangile. Vaste programme qui mêle exégèses et souvenirs intimes, esprit d'examen et humour narquois. Emmanuel Carrère explore, avec son style puissant et sensible, l'espérance, les doutes, la honte.

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AGENDA Concert CharlÉlie Couture Le 15 octobre à 20 h 30 L’Illiade

Festival Jazzdor

l'adultère dépeints dans son précédent chef-d'œuvre, L'Amico Fritz chante au contraire l'amour naissant et la douceur de vivre en Alsace ! Contact et infos : 03 88 75 48 00

Du 7 au 21 novembre Le festival Jazzdor est une porte ouverte sur le jazz d’aujourd’hui. Ni radicales ni consensuelles, les musiques que vous y entendrez sont vivantes et engagées. Ce festival soutien la voix singulière de la création jazzistique européenne et française en particulier. Site : www.jazzdor.com

Théâtre Ainsi se laisse-t-il vivre Du 4 au 8 et du 12 au 15 novembre à 20 h Le 16 novembre à 16 h TNS

Concert Yodelice

Humour Une légende sur le retour

Le 23 octobre à 20h La Laiterie Yodelice pioche matière à chansons dans le grand bain pop-rock, mâtine de funk et folke ses arrangements pour composer un répertoire, qui lui vaut nominations aux Victoires de La Musique, disques d'or et apparitions cinématographiques dans Les Petits Mouchoirs. Contact et infos : 03 88 23 72 37

Le 5 novembre à 20 h 30 Espace Malraux Geispolsheim Patricia Weller avec son humour ravageur et ses personnages aussi drôles les uns que les autres nous font rire depuis plus de 20 ans ! « Marlyse » s’est offert un voyage intérieur dont elle nous revient aujourd’hui, plus riche de nouvelles expériences et de nouvelles rencontres. Elle ne revient pas seule ! Tous ses amis seront là, ainsi que Sandra, sa fille chérie et révoltée… ! Contact et infos : 03 88 65 31 06

Opéra L’Amico Fritz Les 24, 28 octobre et 5 et 7 novembre à 20 h Le 28 octobre à 15 h Après les éclats véristes de Cavalleria rusticana, Mascagni se tourne vers la comédie et le conte. Choisissant d'adapter une nouvelle d'Erckmann et Chatrian, il montre ici une tout autre facette de son génie, celle de la douceur et de la tendresse, du lyrisme plein de charme. Loin des affres de 82

Robert Walser est un des plus grands écrivains de son époque. Paradoxalement, alors qu’il s’enfonce dans la solitude, dans une faillite professionnelle et affective qui le mènera jusqu’à la folie, ses écrits sont empreints d’humour, lumineux et novateurs. Guillaume Delaveau invente un spectacle qui ouvre une porte sur l’intimité de l’écrivain. Contact et infos : 03 88 24 88 00

/ Empreintes

Danse Cartel Les 6 et 7 novembre à 20 h 30 Pole Sud Avec sa compagnie La coma, Michel Schweizer s’attache à mettre en scène des communautés imprévisibles. « Cartel » navigue entre humour et tension dans le monde du ballet. Contact et infos : 03 88 36 30 48

Exposition Anthony Caro Jusqu’au 4 janvier Musée Würth

CharlÉlie vit à New York depuis onze ans. Le titre de l'album, “ I m M o r t e l ” s'entend donc à la fois en français : immortel et en semi-anglais : I'M mortel. Et pour exprimer au mieux cette ambivalence essentielle… On a à la fois le sentiment de retrouver le CharlÉlie qu'on a aimé, patiné par le voyage de la vie, vieilli comme un vin de garde, et la joie enfantine de rencontrer un être nouveau ou plutôt renouvelé. Tranquillement bouleversant… Contact et infos : 03 88 65 31 06

Le 13 novembre à 20 h 30 Sélection Jazzdor Pôle sud Olivier Benoit est à la tête de l’un des très grands orchestres de Jazz d’aujourd’hui ! Il vous plongera dans sa bouillonnante scène artistique, qui brasse naturellement électro minimaliste, jazz d’avant-garde et rock alternatif. Il en aura retranscrit ses multiples facettes, ses rythmes urbains et nous en livrera, pour l’une des toutes premières fois, sa vision… Contact et infos : 03 88 36 30 48

©CompagnieXici

Jazz Orchestre National de Jazz

L’exposition intitulée Anthony Caro. Œuvres majeures de la collection Würth offre un ensemble exceptionnel et représentatif de ses réalisations depuis près de 40 ans. Le fonds d’œuvres de Caro rassemblé dans la collection Würth est le plus important sur le plan mondial, avec celui de la Tate Gallery Contact et infos : 03 88 64 74 84

HÔTEL

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Chambre double à partir de 136 € *

pour deux personnes et accès à l’espace Balnéo inclus.

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du lundi au jeudi de 10 h à 22 h • vendredi, samedi et veilles de jours fériés de 10 h à 23 h • dimanche de 10 h à 21 h.

Forfait 2h 14 € - Forfait journée à partir de 24 € (1) Nocturne à partir de 11 € (2) (1) (2)

du lundi au jeudi - 25 € les vendredis, samedis, dimanches, veilles de jours fériés et pendant les périodes de congés scolaires. le dimanche de 19 h à 21 h - 13,90 € du lundi au samedi de 19 h à la fermeture.

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