Empreintes magazine N°50

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NUMÉRO 50

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ÉDITO

« On rêve d’un rêve » Frédéric Beigbeder

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e toute les nuits, elle est la plus belle… Une nuit magique où toute chose devient merveille ! La poésie de la nuit de Noël offre aux âmes mille et un poèmes. Les paroles se font tendres, les sentiments s’emplissent de « Je t’aime. » Noël est une fête qui chante dans nos têtes. Et pour ne pas briser le rêve… Ensemble faisons la fête ! Enfants vous êtes dans nos cœurs. Nous vous souhaitons mille bonheurs. Vous les enfants du monde, entrez dans la ronde cœur à cœur et main dans la main… Que ces étoiles dans vos yeux brillent autant que celles des cieux. Et que vos rêves les plus beaux se réalisent sous une pluie de cadeaux. Qu’aucun de vous ne soit oublié afin que vous puissiez continuer à rêver. Le seul fait de rêver est déjà important… Nous vous souhaitons des rêves à n’en plus finir et l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns ! Afin de vivre de beaux lendemains !

Patrick Bibert Directeur de la publication

Empreintes /3


Bijoutier Joaillier Sertisseur

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SOMMAIRE

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Mode de vie News boutiques Brunello Cucinelli Karl Lagerfeld Agnès B. Tiffany & Co Stephen Jones Portfolio Dominique Di Matteo Kitmir Limet Tourisme La Source des Sens Escapade à Dresde Vallée de Tannheim Hôtel Der Engel Gastronomie De l’eau à la bouche... Au Pain de mon Grand-Père Allez-y de notre part Les Recettes de l'Hiver Terroir & Co Mécanique News auto News moto Arts et lettres Expo : Claude Monet Entre les lignes Agenda

Empreintes N° 50 Régie : Feuille à Feuilles - 204, avenue de Colmar - 67100 Strasbourg - Tél. : 06 85 02 14 33 Contact : empreintes.magazine@yahoo.fr Directeur de la publication : Patrick Bibert - E-Mail: patrick.bibert@laposte.net Éditeur : ALICK, 3 quai Kléber 67000 Strasbourg - Imprimé en CEE Rédaction : Valérie Bisson, Catherine Blayac, Clémence Pierre, Alexandre Bibert Crédit Photo couverture : Fabrice Keusch N° ISSN: en cours. Dépôt légal: à parution Tous nos remerciements aux annonceurs qui nous ont accordé leur confiance, ainsi qu’à toute l’équipe qui a permis la réalisation de ce magazine. Les pages rédactionnelles sont données à titre d’information sans aucun but puplicitaire. L’envoi des textes et photos implique l’accord des auteurs, la rédaction n’en saurait être responsable. Tous droits de reproduction réservés, la reproduction même partielle est interdite. Les prix indiqués, le sont à titre informatif : ils peuvent être sujets à variation après la période indiquée, de ce fait, ils sont donnés sous toute réserve.


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Les boutiques Ultima de la petite rue de l'Eglise sont des incontournables passages du shopping strasbourgeois. Elles représentent le luxe et sont considérées comme la référence du shopping de la ville de Strasbourg. Vous y trouverez toutes les marques prestigieuses du prêt-à-porter, chaussures, sacs et accessoires pour l'homme et la femme. Style ultra-chic, contemporain, code couleur noir et blanc, les boutiques Ultima vous offrent un large choix de marques telles : Dior, Prada, Miu Miu, Dolce Gabbana, Saint Laurent Paris, Céline, Moncler, Tod’s, Fendi Roma, Balenciaga… Sans oublier l'éventail magnifique des sacs. Les boutiques Ultima ne finirons pas de vous séduire, avec un accueil et un professionnalisme hors-pair et des collections sans cesse plus belles, pour votre plaisir.

Élégance et sobriété se dégagent de ce salon de coiffure dédié à la femme et à l’homme. Karin Delon et sont équipe seront heureux de vous y accueillir. Vous serez coiffé ou relooké par des professionnels de grandes compétences. Ici, lorsque les ciseaux et le sèche-cheveux entrent dans la danse c’est pour révéler au mieux votre personnalité grâce aux choix des coupes, des couleurs et des volumes. Pour avoir une chevelure de rêve ou pour simplement gagner en masse et en volume Karin s’est spécialisée dans l’extension des cheveux en faisant appel à la maison Hairdreams. Les extensions Hairdreams sont fabriquées pour les hommes et les femmes. Les plus belles femmes du monde utilisent ce procédé efficace. Cet espace heureux, est aussi une « Galerie d’art » où de nombreuses expositions s’y déroulent. Karin y expose également ses propres œuvres. C’est une artiste reconnue par le dictionnaire International des Beaux Arts 2015 et le dictionnaire Larousse DROUOT des artistes Contemporains 2014. Vous pouvez visionner ses œuvres sur le site internet : karindelon.fr

Carole vous invite à venir découvrir sa boutique implantée au cœur de la ville, entre la rue Mercière et la rue des Hallebardes. Venez partager sa passion pour la terre et ses richesses, dégustez avec elle des huiles de Toscane ou de Provence, des huiles au basilic ou à la mandarine. Elle vous proposera un voyage gustatif aux multiples saveurs et couleurs et vous fera découvrir la qualité et la diversité des accessoires qui vous séduiront au quotidien et seront des cadeaux très appréciés… Nacelles de tables en porcelaine ou en verre, carafe à huile, burettes en inox et verre, entonnoirs, saladiers en terre cuite, tians, ramequins… Carole vous suggérera, également, de vous offrir un concentré de douceur et de fraîcheur grâce à la ligne de soins naturelle et biologique à l’huile d’olive et à l’extrait de feuille d’olivier. Les crèmes et huiles pour le corps, les mains, le visage, savon liquide, lotion mains, savon classique, gelée moussante corps et cheveux…Votre peau mérite bien d’être bichonnée.

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Pour votre plaisir

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Pour une chevelure de rêve

La passion des huiles


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s Créateur

Brunello Cucinelli

Cette star du prêt-à-porter, haut de gamme, italien qui habille Leonardo DiCaprio ou Jessica Alba est surtout un utopiste, que l’on pourrait ranger dans la catégorie des riches philanthropes aux côtés de Bill Gates ou de Georges Soros. Un vrai Robin des Bois version Dolce Vita !

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u fil des années, celui que l’on surnomme le « prince du cachemire » a restauré maisons, rues, édifices et créé un complexe appelé Foro delle Arti comprenant un théâtre de 240 places, un amphithéâtre, une bibliothèque, un giardino pensile (jardin de philosophie), et

un centre d’apprentissage aux métiers artisanaux où l’on peut se former à la confection mais aussi à l’horticulture ou à la maçonnerie traditionnelle. Aujourd’hui la griffe de Brunello Cucinelli est distribuée dans le monde entier et 90 boutiques sont présentes dans 55 pays pour distiller ce chic méditerranéen fait de chinos moulants, de blazers aux tons beiges, kaki et gris, de costumes de laines parfaitement coupés, de pièces aux couleurs ocres et beiges qui « rappellent les couleurs de l’Ombrie ». Pourtant sa première réussite, Cucinelli la doit à des pulls en cachemire aux couleurs vives. A l’époque, nous sommes en 1978, il n’a pas un sou en poche, guère de business plan et qu’une vague idée de ce qu’il veut faire. Ce fils d’agriculteur devenu ouvrier de cimenterie est alors, selon ses dires, un glandeur. Il a entamé des études d’ingénieur mais passe davantage de temps au café à parler de femmes, de politique et de religion qu’à étudier ses cours où il ne va guère au demeurant. Quand il n’est pas au bistrot, Brunello lit. Les philosophes antiques, Héraclite et Sénèque ont particulièrement sa faveur, mais aussi saint François d’Assise, Kant ou l’économiste Théodore Levitt. Ce sont les théories de ce dernier qui vont l’encourager, lui qui songe à s’investir dans la maille et le cachemire plus particulièrement, à miser sur le grand luxe. En effet, selon cet économiste, il vaut mieux cibler les produits de luxe pour ne pas être concurrencé par les pays émergents.


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L'époque est alors aux ras-du-cou marine, noir ou bordeaux. Pour se démarquer, Cucinelli teint 20 kg de cachemire de la meilleure qualité qu’un ami lui a prêtés, dans des couleurs vives et fabrique une cinquantaine de pulls. Ils s’arrachent instantanément. La machine est alors lancée. D’année en année, la griffe va se développer et les lignes parallèles se multiplier. Pourtant l’ensemble reste intégralement fabriqué en Italie et 80 % de la production est plus particulièrement réalisée en Ombrie. S’il se revendique capitaliste, Brunello Cucinelli se veut également humaniste. Sa passion pour la philosophie antique (il a même été élevé au rang de doctor honoris causa en « philosophie et éthique des relations humaines » à l’université de Pérouse en 2011), ses lectures de jeunesse mais aussi le souvenir de son père devenu un ouvrier brimé et humilié par son patron, l’ont encouragé à développer une certaine éthique dans ses affaires et à se soucier de ses employés. Ceux-ci sont payés 20 % de plus que le salaire moyen italien, travaillent de 8 à 17h30, bénéficient d’une pause d’une heure et demie pour déjeuner dans une cantine ne proposant que des produits bio et locaux. Il encourage en outre ses salariés, cadre et artisans, à faire une sieste après déjeuner. « On peut faire du travail sérieux et faire fructifier les affaires, tout en respectant l’humain », résume-t-il. Enfin 20 % des profits financent des activités philanthropiques ou culturelles, notamment la construction d’un hôpital et d’une école au Malawi et la restauration de Solomeo, le village natal de son épouse. Au sujet de ce dernier, il lance que, au final, c’est la meilleure carte de visite pour ses produits : « lorsqu’un client visite Solomeo, il comprend qu’il n’achète pas simplement un pull-over ou une veste en cachemire mais une histoire, une culture, une dignité dans le travail ». Brunello Cucinelli est par moment critiqué, on lui reproche son paternalisme, un certain égo, qui le fait notamment apparaître en Laurent de Médicis lors des reconstitutions historiques qui jalonnent la vie culturelle de Solomeo ou en Christ lors des Passions jouées durant la Semaine sainte. Peu lui importe, il s’en moque se réfère à l’empereur Hadrien « je me sens responsable de la beauté du monde » et continue son chemin salué, en 2009 par le prix Ernst & Young du « meilleur entrepreneur » pour ses actions philanthropiques.

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By

Claire

Campbell

Boutique HIGH • 22 Rue De la Mésange, Strasbourg - T 03 88 23 08 08 high-everydaycouture.com


s Mode

Les défilés de

Karl Lagerfeld pour Chanel Les éditions de La Martinière publient une rétrospective des défilés de Karl Lagerfeld pour Chanel. Aussi fabuleux que fascinant.

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© AleXsandro Palombo

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e 25 janvier 1983, une foule nombreuse se presse dans les salons du 31, rue Cambon pour assister au premier défilé de Karl Lagerfeld pour la maison Chanel. Comment ce trublion du prêt-à-porter, qui collabore parallèlement avec Fendi et Chloé, va-t-il réveiller cette griffe mythique, somnolente depuis la mort de sa fondatrice douze ans plutôt ? « Qui porte encore du Chanel hormis les femmes de médecins du XVIe arrondissement ? » s’interroge alors le créateur au catogan. C’est un fait, la prestigieuse maison est alors au bord de la ringardisation : « Chanel c’était cuit, personne ne voulait y toucher. C’était sans espoir », se souvient-il avec du recul. Ce premier défilé, le créateur allemand le veut « moderne et sexy chic, pas sexy dans le style de Las Vegas, mais avec de nouvelles proportions, plus longues, plus minces. Même si (Mademoiselle Chanel) n’a jamais fait de choses comme ça, c’est très Chanel ». Pour Karl Lagerfeld, être fidèle à la fondatrice, c’est avant tout être dans le tempo de son époque : « Chanel était un être du présent, une artiste témoin de son temps, soucieuse d’en saisir immédiatement les besoins

et l’esprit (…). Ce n’était pas une ringarde qui regardait en arrière. Au contraire, elle détestait le passé, y compris son propre passé, et tout son truc vient de là. C’est pour cela que la marque Chanel doit être l’image du moment. » Avec brio et beaucoup de culot, le créateur va donc, durant plus de trois décennies, s’employer à être fidèle à cet esprit car « Chanel nous a légué bien mieux qu’une mode, un style. Et le style comme elle prônait, ça ne vieillit pas ». Dans un premier temps, Lagerfeld va jouer avec le camélia, le double C, la chaîne de sacs 2.55, la bijouterie fantaisie pour en faire des codes incontournables et immédiatement reconnaissables de la griffe. Après les avoir fait infuser à haute dose dans ses premières collections, il les subvertit. Il s’attaque également au fameux tailleur en tweed, l’uniforme des dernières années de la créatrice. Il en bouscule les proportions, la jupe devient mini malgré l’horreur de la fondatrice pour les genoux (« si une femme peut montrer ses coudes, elle peut montrer ses genoux », répond le styliste), la blouse est remplacée par un tee-shirt et le tweed par le denim. Dans un second temps, Lagerfeld se passionne pour les créations de Chanel avant la Seconde Guerre mondiale. « Autant la créatrice des années 50 semble ne faire qu’un avec le tailleur de tweed


gansé, structuré, dérivé d’un modèle masculin, autant celle des années 30 est avant tout une féminité sinueuse, déliée, ennuagée de dentelles pour le soir, tout en retenue pour le jour, entre cardigan et petite robe noire », souligne Patrick Mauriès, auteur de la préface de cette rétrospective. D’années en années, Karl Lagerfeld va toujours plus loin : la collection automne-hiver de prêt-à-porter 1991/1992 est baptisée « nouveau rappeur » et la robe de mousseline est alors portée avec un blouson de motard (« je crois qu’un peu de vulgarité, reflet de tous les éléments et mélanges de cultures du monde actuel, donne à la mode une certaine vitalité, une nouvelle énergie, comme des épices dans un plat un peu fade »). Un peu plus tard, il réinvente les sous vêtements masculins dans le style Chanel (« les femmes se sont appropriées tout le reste du vestiaire masculin alors pourquoi pas les sous-vêtements d’homme, ils ont une forme très flatteuse…ils sont blancs, propres, frais. On ne peut pas s’entourer que d’obscurité et de mélancolie »). Pour le créateur, le jeu consiste avant tout « à s’immerger dans un monde et une histoire et en tirer les fils pour tisser un nouveau motif, un dessein d’avenir ». Mais de manière plus subtile, si Karl Lagerfeld puise dans les « échos de la vie de la créatrice (le tweed des années Westminster, le jersey de Deauville, la bijouterie

fantaisie qui s’inspire tout à la fois du grand-duc Dimitri et des splendeurs byzantines de Venise) », il les combine également à son propre imaginaire et on découvre alors, comme le note Mauriès, un style Lagerfeld, marqué par « le goût de la citation cultivée, du coq à l’âne visuel, du wit, une certaine tendresse pour la mode des années 30 et pour une ligne longue, souple, jouant des superpositions et du feuilletage, la prédilection pour le noir et le blanc, l’empreinte d’une Allemagne imaginaire, toujours présente bien qu’il l’ait quittée depuis des décennies ». Enfin, dans cette collaboration Chanel/Lagerfeld, la longévité est certainement l’élément le plus fascinant. Il faut, en effet, saluer cette capacité du maître allemand à s’adapter d’une part aux tendances de chaque époque tout en créant un style éternel et d’autre part au rythme effréné des collections : de quatre collections annuelles (deux de couture, deux de prêt-à-porter) on est progressivement passé à huit, dont six médiatisées (dont les fameuses collections Croisière pour les excursions exotiques d’une clientèle privilégiée et celles dédiées aux arts et métiers de la couture, brodeur, plumassier, chausseur, etc. Comment alors se régénérer quand « le futur dans la mode, c’est trois mois, puis trois mois puis, trois mois ? » Réponse du maître : « Je n’analyse pas ce que je fais. Je le fais sans commentaire. Je propose. Ma vie est une vie de propositions. Et de toute façon, de toutes mes collections, celle qui compte, c’est la prochaine (…) alors, je jette tout. Le meuble le plus important dans une maison, c’est la poubelle ! Je ne garde aucune archive personnelle, pas de croquis, pas de photos, pas de vêtements. Rien ! Je suis censé faire, je ne suis pas censé me souvenir. »

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s Mode

Vivre sa vie Elle promène discrètement sa silhouette frêle dans le monde de la mode depuis plus de 40 ans ; on pourrait la qualifier de petit bout de femme pourtant Agnès B., et sa société du même nom, affiche pas moins de 245 boutiques à travers le

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gnès Troublé est née à Versailles le 26 novembre 1941, ancienne élève de l'École du Louvre, mariée à 17 ans à l'éditeur Christian Bourgois, elle le quitte à 20 ans à peine, juste après la naissance de ses jumeaux (le b. est devenu minuscule après qu'il lui eut demandé, en toute amitié, de ne plus utiliser son patronyme). C'est le début des années 1960, elle s'habille à Prisunic, aux puces, et son allure, hippie chic avant l'heure, est repérée par une des rédactrices en chef de ELLE où la jeune femme pige pour boucler ses fins de mois… Après deux ans au magazine, elle devient styliste indépendante pour Dorothée bis et Cacharel. Puis elle lance sa marque comme une évidence, Agnès a besoin d’exprimer l'ensemble de ses talents et de ses désirs. Cette aventure n’aurait pas été possible sans son âme sœur, Jean-René Claret de Fleurieu, le catalyseur de la société qui cède aussi une pièce de leur appartement commun à Agnès. Cet appartement-boutique est situé rue du Jour à Paris, quartier des Halles, nous sommes en 1975… Le « magasin d’Agnès » vend aussi bien du prêt-à-porter que des vélos ou des objets chinés ; des oiseaux y volent en liberté, on y trouve des disques et des livres, des posters de Mao, de Bob Marley, de David Bowie, C’est un lieu de rencontre où passent ses amis, Félix Guattari, Gilles Deleuze, sa femme était la comptable de l'entreprise, ou Robert Malaval, l'artiste glam-rock inventeur du pop art à la française ; un mélange de business et d'art, un concept store avant l’heure, un esprit intuitif et commercial à la fois…

© Patrick Swirc

monde. Une réussite à la française.


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Le succès arrive avec la pièce phare de la marque, le « cardigan-pression », lancé en 1979 et des produits simples, en accord avec l'air du temps : la salopette ou les tee-shirts à rayures, la robe trois trous, retouchés au gré des envies d’Agnès qui crée un univers dans des vêtements de qualité, "à un prix abordable"… Profitant de son succès, et parce que ça l'amuse, elle se lance, en 1981, dans la confection homme, puis dans l'enfant, les cosmétiques, la maroquinerie, les montres avec Seiko... Agnès b. ne fait que ce qu'elle aime ; dessiner, créer, inventer, rencontrer, donner, partager, sponsoriser… En perpétuelle ébullition, elle participe financièrement à la restauration du film Playtime de Jacques Tati, produit Seul contre tous de Gaspar Noé, soutient de nombreuses manifestations artistiques, édite un périodique d'art contemporain (Point d'ironie) et constitue une importante collection d'art contemporain, dont tout un pan est consacré à la photographie. À Paris elle ouvre son propre lieu d'exposition, la galerie du jour, inaugurée en novembre 1984, avant d'ouvrir un deuxième espace à Tokyo. Elle confectionne des costumes pour le cinéma, comme ceux de Reservoir Dogs. Elle habille de nombreux artistes dont le regretté Alain Bashung, le chanteur M, le réalisateur David Lynch ou l'acteur Harvey Keitel. Elle crée une société de distribution de DVD, Potemkine, et se diversifie, à Hong-Kong, dans les fleurs, la restauration et les cafés! Une diversification en parfaite harmonie avec l'esprit des débuts, éclectique et fantasque. Pourtant Agnès b. a la tête bien sur les épaules et défend férocement le made in France, elle continue à produire dans l'Hexagone la moitié des volumes de sa griffe de prêt-à-porter et 40% de ses 300 millions d'euros de chiffre d'affaires même si c'est un casse-tête, assure Etienne Bourgois, son fils, désormais aux commandes de l’entreprise. « La marque aurait pu être beaucoup plus développée, mais Agnès m'a fait comprendre qu'elle n'avait pas envie d'être partout. Pas à n'importe quel prix ». Une belle leçon d’intégrité. Valérie Bisson

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Rien de mieux pour sceller une demande en mariage qu’une bague en platine de chez Tiffany & Co sur laquelle un beau (et de préférence gros) diamant est enserré dans six griffes.

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fferte dans une de ses délicates boîtes turquoises (le fameux Tiffany Blue, inscrit sous le numéro 1837, clin d’œil à l’année de fondation de la maison, au Pantone Matching System et le prétendant est certain d’emporter la belle. Depuis le XIXe siècle, Tiffany & Co est le joaillier par excellence des Américains. Fondée avec mille dollars en poche, en 1837, par Charles Lewis Tiffany, un jeune homme originaire du Connecticut issu d’un milieu modeste mais doté d’un sens des affaires hors du commun, la maison propose dans un premier temps divers articles de luxe (cristallerie, porcelaine, argenterie) avant de se spécialiser dans la joaillerie. Charles Tiffany se fait rapidement remarquer par de somptueux coups d’éclat : en 1878, il achète le fameux Tiffany Diamond, un diamant de 287,42 carats qu’il fera tailler en coussin d’un poids de 128,54 carats avant de l’exposer dans son magasin. On peut d’ailleurs toujours voir ce joyau, qui compte encore aujourd’hui parmi les plus beaux et précieux diamants du monde, dans le magasin new-yorkais de la Cinquième Avenue. En 1887, autre coup d’éclat,

il achète dans le cadre d’une gigantesque opération commerciale les joyaux de la couronne de France, gagnant à cette occasion le surnom de « roi des diamants ». Tout en veillant à tracer soigneusement leur origine, pour éviter tout approvisionnement dans des pays ravagés par la guerre ou la violence, Tiffany & Co a toujours su cultiver l’amour des belles pierres et des parures extraordinaires. Un célébrissime collier, Etoiles et Lunes, fera couler beaucoup d’encre avec son diamant central de 5,29 carats et ses 586 pierres satellites et fera saliver Diana Vreeland, Jackie Kennedy ou Elizabeth Taylor. Plus récemment, à l’occasion du tournage de la nouvelle adaptation du livre Gatsby le Magnifique par Baz Luhrmann, Tiffany & Co a revisité ses archives des Années folles pour présenter une collection aussi étincelante que somptueuse. De l’éblouissement à l’état pur. Mais tout au long de son histoire, le joaillier a toujours su se renouveler. Le fils du fondateur, Louis Comfort Tiffany, poursuit le développement de la maison. Peintre de talent, il se passionne, après la découverte



des vitraux de la cathédrale de Chartres, pour la manière dont la lumière se diffuse à travers le verre. Avec l’aide de chimistes et de physiciens, il met au point, le favrile, une sorte de prisme lumineux qui diffuse les couleurs de l’arc-en-ciel. A travers différentes sociétés, il décline ce verre en vase, fenêtre ou lampe, notamment la fameuse lampe Peacok, nommée ainsi en référence aux motifs qui rappellent les plumes d’un paon. Cette passion pour cet art nouveau influence également les créations de Tiffany & Co. Pour insuffler à ses créations un esprit inédit, et s’inscrire continuellement dans l’air du temps, la maison multiplie les collaborations avec des personnalités extérieures au monde de la joaillerie à l’instar de celle menée avec l’architecte Frank Gehry. Des lignes complètes de bijoux, plus abordables et ne nécessitant pas de pierres précieuses, font leur apparition. L’Alsacien Jean Schlumberger, inspiré par la nature, imagine ainsi des clips inspirés du monde aquatique qui connaîtront une grande vogue ; l’Italienne Elsa Peretti lance, elle, la collection open heart dont les courbes sensuelles enchantent les élégantes des années 70 ; quant à Paloma Picasso, la fille de Pablo Picasso et Françoise Gilot, elle propose une série de pièces aux formes épurées qui auront un grand retentissement. Mais le joaillier conquiert définitivement une notoriété outre-Atlantique en 1961 avec l’adaptation cinématographique de la nouvelle de Truman Capote, Breakfast at Tiffany. Blake Edwards met en scène les aventures d’un call-girl nommée Holly Golightly, jouée par une somptueuse Audrey Hepburn habillée par Hubert de Givenchy. Depuis, les vitrines du magasin new-yorkais, situé sur la Cinquième Avenue à l’angle de la 57e rue, sont devenues un lieu de pèlerinage incontournable pour tous les cinéphiles qui se répètent à l’instar de l’héroïne, « Tiffany, the best place in the world where nothing bad can take place ».

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BAGUE, OR BLANC ET DIAMANTS


s Mode

, s e n o J n Stephe

u o f r e i l e p le cha

Stephen Jones est un célèbre modiste considéré comme l’un des plus importants de sa génération. Il a collaboré avec de nombreux créateurs dont Marc Jacobs et John Galliano pour Dior.

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l’origine du retour du chapeau en Grande-Bretagne au début des années 80, Stephen Jones en a repoussé les codes grâce à l'emploi de matériaux inhabituels mais toujours dans le pur respect de la fabrication et du savoir-faire liés à cet artisanat. Il naît en 1957 dans le Cheshire au sein d’une famille de la classe moyenne qui a hérité suffisamment d’argent pour que le père puisse s’adonner à sa passion des voitures américaines des années 40. Sa mère éduque son goût en l’emmenant régulièrement dans les musées. Il étudie l’art au High Wycombe College of Art. En 1975, il se rend à Londres pour voir une exposition sur la mode du début du siècle, une expérience qui le persuade dans ses choix. Plus tard, il réussit le concours d’entrée à la prestigieuse Central Saint Martins de Londres et se forme parallèlement dans la traditionnelle maison Lachasse où il apprend les bases de la couture comme le fera John Galliano. Nous somme alors en pleine période punk et Stephen est très influencé par la détermination de Rei Kawakubo, la créatrice de Comme des Garçons, qui affiche une excentricité rafraichîssante et exploite toutes les parties du corps avec équité. Il retrouve cette même audace chez deux de ses mentors, notamment chez Shirley Hex, la responsable de la classe de modiste. Il s’y perfectionne, développe son goût prononcé pour le glam des années 50 et commence à faire émerger sa créativité insatiable. En 1979, il sort de l’école, vit de petits boulots et passe


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ses week-ends au Blitz club à Covent Garden, un repaire new wave et néo-romantique. Il fabrique des chapeaux et essaie de lancer son entreprise. Au Blitz, il côtoie Spandau Ballet, Duran Duran, Isabella Blow, Jean Paul Gaultier, et partage une maison avec Boy George et Grayson Perry qui rivalisent d’idées en termes de tenues extravagantes… On voit Stephen faire une brève apparition dans le clip du tube Do you really want to hurt me ? Beaucoup de ceux que l’on nomme les Blitz Kids seront ses premiers clients. Il parvient à dessiner une collection de chapeaux pour Fiorucci, puis le directeur du Blitz, Steve Strange, lui donne un coup de main financier pour débuter dans le sous-sol du PX, une boutique pointue de Covent Garden, où il installe son showroom. Il conçoit trente chapeaux pour l’inauguration et cet évènement va changer la donne. Les soutiens les plus conséquents arrivent avec Michael Roberts du Tatler, Joan Burstein et Robert Forrest de Browns. En 1982, c’est le premier défilé parisien et la première émission télé à la BBC. À ce moment il a déjà Lady Di comme cliente régulière, mais aussi Grace Jones, Diana Ross, George Michael, Madonna, Erasure, Bryan Ferry et Barbra Streisand… C’est avec Zandra Rhodes qu’il débute la première de ses collaborations en 1983, puis Jean Paul Gaultier l’invite à Paris afin de créer des

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© Justinephotography

chapeaux pour son défilé. Ce sera le premier d’une longue série : Nicolas Ghesquière, Balenciaga, Marc Jacobs, Comme des Garçons, Walter van Beirendonck, Vivienne Westwood, pour ne citer qu’eux. En 1990, il lance Miss Jones, sa propre ligne de diffusion suivie en 1993 de Jonesgirl, vendue exclusivement au Japon où il développe plusieurs licences pour des sacs, gants, lunettes… Sa clientèle privée est également très conséquente, il la fournit pour les mariages royaux, où les couvre-chefs sont toujours de rigueur et pour les courses hippiques qui paient son loyer… Il chapeaute aussi un nombre impressionnant de stars aussi bien en privé que pour leurs shows ou leurs clips : Paula Abdul, U2, les Rolling Stones, New Order, Marc Almond, Celine Dion, Kylie Minogue, Spice Girls, Robbie Williams, Björk, ou Marilyn Manson… Cinéma et publicité sont aussi friands de ses créations. Parmi les plus remarquables citons Cate Blanchett dans Elizabeth : The Golden Age ou Audrey Tautou dans Coco avant Chanel. Schwarzkopf, Revlon, Garnier, Lancôme, L'Oréal, Twix, Cinzano, Perrier, Peugeot, Ford, Nissan, Fiat, Renault, Esso, MasterCard, Barclays, Panasonic font partie de son tableau de chasse… Pour satisfaire la demande, quinze personnes travaillent à temps plein dans son atelier situé à Londres, plus quelques extras si nécessaire. Il jette toujours ses idées dans ses carnets et fabrique les premières formes en papier de soie ou en bougran, une toile épaisse. L’atelier est un espace dédié avec patrons, esquisses, dessins, matériaux et formes à chapeaux. « Un chapeau doit cadrer avec l’approche créative de mes clients, mais apporter aussi une note inattendue. » Le chapeau peut être un point d’exclamation, parfois un point final. « J’ai tout un lexique grammatical dans la tête. » Sa petite, mais très excitante boutique de Great Queen Street, cache le jeu international d’un homme joyeux, prolixe et cultivé ; évident et essentiel comme le point sur le i.


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s Mode

Michèle Rosier En quelques années, Michèle Rosier a révolutionné la mode des années 60. Les éditions du Regard évoquent le parcours atypique de cette créatrice à travers une passionnante monographie.

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ichèle Rosier semble être devenue créatrice de mode par amour. Au début des années 60, cette jeune femme d’une trentaine d’années, divorcée d’un mari dont elle n’a gardé que le nom, tombe, en effet, amoureuse d’un jeune agrégé de philosophie, Jean-Pierre Bamberger, dont l’affaire familiale de confection connaît quelques difficultés. Après avoir critiqué une des nouvelles créations de la maison, elle est mise au défi par son nouvel homme de cœur de l’améliorer. Elle va alors imaginer un petit blouson qui va susciter dans la presse anglosaxonne un enthousiasme inédit et un raz-de-marée dans les boutiques. Dans le milieu de la mode, Michèle Rosier n’est pourtant pas tout à fait une novice. Au contraire ! Elle baigne dedans depuis son enfance. Sa grand-mère Alice Raudnitz, personnage fantasque et anticonformiste, fut à la tête d’une des plus florissantes maisons de couture de la Belle Epoque et sa mère, Hélène Lazareff, a fondé au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l’hebdomadaire ELLE. Michèle Rosier est elle-même journaliste et à la tête d’un mensuel féminin de luxe, Nouveau Fémina. Mais la fusion de son magazine avec un autre la laisse du jour au lendemain sans emploi. Aussi après ce premier blouson, elle décide d’épauler Bamberger pour redresser la situation de la petite entreprise familiale. L’époque est bouillonnante. À l’aube des années 60, les choses bougent et tout s’accélère. La génération du

Baby Boom devient adulte, dispose d’un pouvoir d’achat élevé et manifeste une audace inédite. Tout change, même les proportions et les mensurations du corps féminin : les nouvelles égéries n’ont ni fesses, ni hanches, la poitrine est menue, les cheveux lâchés et la peau bronzée ; Jane Russell et Marilyn ont laissé la place à des Marianne Faithfull, Joan Baez ou Audrey Hepburn et cette nouvelle génération de femmes n’entend pas se laisser dicter ce qu’elle doit porter par de vieux maîtres enfermés dans des tours d’ivoire. La mode n’émane plus d’oracles luxueux. Le temps est à la liberté et c’est la rue qui la dicte : « La mode est dans l’air, c’est le vent qui l’apporte, on la pressent, on la respire, elle est au ciel et sur le macadam, elle tient aux idées, aux mœurs, aux évènements », note Coco Chanel avec lucidité. Plusieurs jeunes créateurs émergent : Gérard Pipart, Daniel Hechter, Paco Rabanne et surtout Christiane Bailly et Emmanuelle Khanh. Ces deux dernières, avec Michèle Rosier, seront bientôt surnommées les « terroristes de la mode ». Ce petit monde veut en effet « transgresser les règles compassées d’un monde passéiste » et « inventer une nouvelle grammaire stylistique ». Michèle Rosier, pour sa part, va tout à la fois s’intéresser aux formes, aux matières et aux couleurs et imaginer des pièces pour une femme en mouvement : « mes robes en jersey sont faites pour bouger. La séduction en 1967 c’est une robe qui bouge et dessous on devine un corps libre, une femme libre.


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Une femme qui sait marcher à grands pas en balançant les bras, qui a non seulement un physique mais une vie physique, non seulement du charme mais de l’élan. Aujourd’hui toutes les sirènes savent nager le crawl » (ELLE 17 août 67). Dans ses créations, elle recherche avant tout la fluidité et refusera toujours, au fil de toutes ses diverses collaborations avec Chloé, Pierre d’Alby, VdeV ou Monsieur Z, d’entraver le corps par des coutures complexes. Elle se passionne également pour des matières inédites : la toile de parachute, le voile de nylon (utilisé jusque-là pour les rubans de machine à écrire), le stretch, le lycra et surtout le plastique, au point de gagner le surnom dans la presse anglo-saxonne de « plastic queen. » Elle s’enthousiasme pour les couleurs vives du Pop art et de l’Op art. Mais surtout elle, va imposer une couleur inédite, réservée jusque-là aux éviers et aux mixers : la couleur argent. Grâce à la créatrice, les femmes vont sortir, travailler et faire du sport en trench, polos, et jupes de cette couleur inédite. Pour Michèle Rosier, rien n’est interdit sauf le bon goût (« J’ai horreur du bon goût avec ce que ça implique de définitif, de figé. Au bon goût, je préfère encore le mauvais goût, c’est plus gai, plus varié, plus fertile. Avant, on était habillé d’interdits : pas de paillette, ça fait cirque, pas de glissière sur les robes, ça fait prostituée, pas de tissus brillants, ça fait vulgaire »). Michèle Rosier cherche également l’adéquation entre le beau et l’utile. C’est dans le domaine du sportswear et particulièrement du ski qu’elle va laisser une empreinte durable. Avec Bamberger, elle fonde VdeV, initiales de Vêtements de Vacances. Le ski, au milieu des années 60, est alors particulièrement en vogue : on ne parle que des Jeux olympiques de Grenoble de 1968 et des nouvelles stations, à l’instar d’Avoriaz, Courchevel ou La Plagne qui émergent. Comment skier confortablement tout en étant une jolie femme sur la neige ? s’interroge Michèle Rosier. Pour répondre à cette question, elle va renvoyer aux oubliettes le style cosmonaute en scaphandrier pour composer des pièces chaudes (avec le nylon plume) et près du corps. En outre, sur ses modèles, jambes et manches peuvent se détacher pour tout à la fois skier et bronzer ! Le succès est là aussi au rendez vous. Mais à l’aube des années 70, VdeV atteint une taille critique. Il faut passer à la vitesse supérieure et Rosier décide de passer la main, attirée par d’autres projets. Elle revend la griffe à Pierre d’Alby, non sans créer ,durant quelques saisons encore, des collections. Elle abandonne définitivement la mode en 1972 pour se lancer dans la réalisation de six films et une douzaine de documentaires. Aujourd’hui à 86 ans, elle est toujours en pleine forme ! Michèle Rosier V de V – Lydia Kamitsis Éditions du Regard

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Rencontre

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Rencontre avec … Dominique Di Matteo Dominique Di Matteo et Cartier, une histoire de rencontres et de simplicité. Cela fait maintenant plus de vingt ans que Dominique Di Matteo œuvre avec passion en tant que directeur de la boutique Cartier à Strasbourg. Retour sur la naissance de ce haut lieu.

À

l'angle de la rue de la Mésange, la magnifique boutique Cartier ne se manque pas. Depuis plus de vingt ans, elle accueille majestueusement les clients et les amateurs de belles choses. En tant que propriétaire, Dominique Di Matteo en est le chef d'orchestre depuis l'ouverture, le 14 octobre 1996. Ce n'était pourtant pas son ambition première. « J'étais client de la marque et je connaissais bien Strasbourg, j'ai donc servi de guide, d'œil pour Cartier, qui cherchait à l'époque à ouvrir une succursale. » La suite de l'histoire ? « Une histoire de rencontres, de courant, d'humain. » Le courant passe en effet si bien qu'à un moment, la grande marque de luxe, symbole de l'artisanat français, lui propose de prendre la tête de ce site. « Ce sont les hasards de la vie. J'ai simplement saisi cette chance, cette opportunité qui se présentait, sans trop réfléchir... »

« Cartier est en de bonnes mains ! » Tout était déjà prêt. Très simplement, et très humainement, Dominique Di Matteo, alors jeune trentenaire, s'est lancé dans l'aventure. « Je crois qu'ils me l'ont proposé parce que je n'avais rien demandé. » Le jour de l'inauguration officielle, en présence de la marraine, la top modèle Estelle Lefébure, et du président de Cartier de l'époque, Alain-Dominique Perrin, ce dernier écrira à propos du fringant propriétaire : « Le talent et la détermination qui l'animent m'inspirent une grande confiance et un grand respect. Je suis sûr que Cartier est en de bonnes mains ! » Cette prédiction se vérifiera. Vingt-et-un ans plus tard, Dominique Di Matteo fait vivre la marque Cartier à Strasbourg de main de maître. Et là, encore, l'humain est au centre de tout. « Le secret, c'est la relation simple que nous avons su construire avec nos clients. Notre

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richesse, c'est d'avoir une vision locale, nous savons comment fonctionnent les gens d'ici, et comment les aider dans leur découverte de notre marque. » Dominique Di Matteo et son équipe — ils sont trois en tout à œuvrer dans la boutique — ont à cœur d'accueillir chaque client avec chaleur. Et ceux-ci l'en remercient « On se sent bien chez vous » sont les mots qui reviennent le plus. Plus que l'objectif commercial, Dominique Di Matteo s'attache à conseiller le plus honnêtement possible chaque personne qui pousse la porte du 12 rue de la Mésange. Comme il l'a été, il y a vingt-cinq ans, quand lui-même poussait la porte de la boutique Cartier rue François-Ier à Paris. « La vendeuse qui m'a accueilli travaille toujours chez Cartier. Quand je vais à Paris, je la salue, souvent ! » En vingt-et-un ans, Dominique Di Matteo a accueilli, conseillé, aidé, offert son expertise. « J'en ai vu certains se rencontrer, se marier. Aujourd'hui, nous connaissons aussi leurs enfants. C'est la stabilité qui permet de nouer de telles relations. » Et de fait, si lui tient la boutique depuis 21 ans, son plus proche collaborateur œuvre à ses côtés depuis 17 ans, de quoi lier des rapports chaleureux et durables. Ils ont évolué, tout comme la société. Internet est passé par là, et de plus en plus de monde se renseigne sur la Toile, avant d'entrer. Les clients passent du temps à comparer, découvrir, admirer les modèles sur différents sites. « Notre rôle désormais est aussi d'apporter des précisions. Même si l'information est plus accessible, notre boutique reste le symbole de la maison, le dernier endroit où obtenir des réponses rapides et sincères. » Dominique Di Matteo raconte aussi l'histoire derrière l'histoire. Offrir à sa promise la mythique bague Trinity, ces trois anneaux aux trois ors, c'est offrir son histoire,


ou comment Jean Cocteau l'imagina pour son ami Jean Marais avant que Cartier la réalise dès 1924. « Offrir un tel bijou, c'est donner une importance extrême à l'événement que l'on veut célébrer. Le plaisir de ce cadeau commence dès l'écrin. Offrir Cartier, c'est déjà précieux. Et ce plaisir restera bien après le cadeau. » Cette sincérité et cette passion sont les clés de voûte de la boutique. Et c'est une recette qui paye. Le 7 ovembre dernier, l'organisme international Iref a remis à Dominique Di Matteo le Grand prix du Jury du Commerce de luxe pour les franchisés et partenaires de marque. Une récompense méritée au vu des efforts que déploie Dominique Di Matteo pour aider chaque jour les clients à découvrir la marque Cartier. Cartier, c'est bien sûr le luxe à la française, mais là encore, Dominique Di Matteo veut rester dans la simplicité, le plaisir pur. « Parfois, certains s'imaginent que ce n'est pas pour eux, mais au contraire, je dis souvent : Entrez, passez la porte, ne serait-ce que par plaisir. S'offrir un objet Cartier, c'est s'offrir du plaisir, tout simplement, s'offrir une belle chose et profiter. » Il y a quelque chose d'hédoniste dans ces propos, et dans la chaleur avec laquelle parle Dominique Di Matteo. D'ailleurs, quand on parle d'avenir, il ne veut pas s'avancer. « Personne ne peut prédire l'avenir ! Je sais qu'il va y avoir des changements, la société change, les centres-villes changent, le commerce, et le luxe vont nécessairement changer. Et il faudra s'adapter », explique-t-il sereinement. En attendant ces bouleversements, une seule certitude apparaît : il faut savoir profiter des belles choses et profiter de l'accueil réservé au 12 Rue de la Mésange où, depuis 21 ans, on conjugue le luxe, la simplicité et le plaisir à tous les tons. Interview réalisée par Clémence Pierre

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s Mode

Kitmir ou la grande duchesse Marie Pavlovna Aujourd’hui oubliée, la société Kitmir, portée par l’intrépide grande-duchesse Maria Pavlovna, a permis à Chanel d’exalter l’âme russe.

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la veille des années 30, « Kitmir broderies en tout genre » est une entreprise prospère. Elle emploie plus d’une centaine d’ouvrières parmi lesquelles on trouve quelques uns des plus beaux noms de l’aristocratie russe. Ces femmes, habiles et rapides, savent mieux que personne comment, en changeant la direction d’un point, émacier le visage d’un saint ou créer une ombre sur un motif. D’ailleurs souvent elles ne savent faire que cela … et danser. Mais depuis la révolution bolchevique de 1917, l’humeur n’est plus à la fête ni aux réjouissances. Nostalgie et mélancolie ont pris le pas. À la tête de cette prospère affaire se trouve Maria Pavlovna Romanova, une femme à poigne au destin étonnant. Tour à tour grande-duchesse de Russie, princesse de Suède, couturière, photographe, écrivain et peintre, son existence ressemble à un roman d’aventure. Dans ces années vingt finissantes, elle se démène surtout pour trouver de nouveaux fils de soie à broder et de nouveaux motifs à réaliser. Chez les soyeux lyonnais, elle trouve parfois une teinte qui lui rappelle les rideaux de damas du palais d’Oranienbaum ou les

chaises des appartements privés de Peterhof. Elle balaye alors la nostalgie qui risque de l’étreindre voire de l’abattre. Elle a beau mener grand train depuis quelques années, il demeure des luxes qu’elle ne peut s’offrir. Il lui faut demeurer dans l’instant présent, ne jamais se retourner. Un des principaux clients de Maria Pavlovna est la maison Chanel. En voyant déferler au début des années 20 des hordes de russes blancs déracinés, trainant dans des uniformes et des rubachkas élimés leur mélancolie, la redoutable créatrice s’est en effet prise de passion pour l’âme russe. Durant quelques saisons, elle va réinterpréter tout ce vestiaire. La grande-duchesse rencontre plus précisément Gabrielle Chanel en 1921, quelques mois après son arrivée en France avec son second mari, le prince Poutiatine. D’emblée les deux femmes s’entendent très bien. Maria Pavlovna écrira au sujet de la couturière : « c’était la fermeté de sa mâchoire, le port volontaire de son cou qui vous frappaient. On se sentait gagné par la formidable vitalité qui émanait d’elle et dont la valeur vous


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inspirait et vous gagnait ». Les deux femmes se reconnaissent comme des semblables : elles ont toutes les deux une connaissance de la couture, la perte de leur mère respective encore enfant, un tempérament d’acier prêt à défier les règles et surtout un amour absolu pour un même homme, Dimitri, le frère de Maria Pavlovna dont Chanel s’est entichée. L’homme est aussi beau que mystérieux et on murmure qu’il a participé à l’assassinat de Raspoutine. Quand Chanel décide de réinterpréter les broderies traditionnelles russes, Maria Pavlovna va se proposer de les lui réaliser pour une somme bien inférieure à celle que réclament les ouvrières françaises. Elle n’en peut plus de cette nostalgie perpétuellement rabâchée : « nous fûmes arrachés à notre superbe décor, nous fûmes sortis de scène encore vêtus de nos somptueux costumes, nous dûmes les ôter, nous en faire de nouveaux, plus adaptés au quotidien et surtout apprendre à les porter », écrira-t-elle. Il lui faut de l’action. Elle achète donc une machine à coudre et se met en tête de la dompter. En moins d’un mois, elle acquiert habileté technique et rapidité. Le 5 février 1922, les broderies de Maria Pavlovna sont au cœur de la collection de Coco Chanel. Pour répondre à la demande croissante, elle engage rapidement toutes les aristocrates qui vivotent misérablement autour d’elle. Mais une mode en chasse une autre et à l’aube des années 30, Maria Pavlovna a conscience qu’on se lasse des broderies russes. Elle décide de revendre Kitmir. Elle se lance alors dans la rédaction des souvenirs de sa riche existence. Car avant d’être une grande duchesse en exil, Maria Pavlovna a été princesse de Suède et duchesse de Södermanland, mariée dès son plus jeune

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âge au fils du roi Gustave V. Au terme de cinq années d’un mariage jugé ennuyeux, marqué tout de même par la naissance d’un fils, Lennart, elle avait abandonné sans aucun remord mari et enfant. La cour suédoise ne lui avait pas pardonné ce refus des contraintes, cette soif de liberté, ces manières d’enfant gâté et surtout cette absence d’instinct maternel. Le divorce n’avait pas tardé à être prononcé. A Saint Petersbourg, trop occupé à danser et s’amuser toujours plus près du précipice, on se moquait de cette aventure. Au moment de la révolution d’octobre, Maria Pavlovna avait perdu l’intégralité de sa fortune et au terme d’une longue errance avait fini, comme tant d’autres, par échouer à Paris. Le récit de ce destin connaît un grand succès de librairie et ne tarde pas à être traduit aux Etats-Unis où Maria Pavlovna se rend après la liquidation de Kitmir pour en faire la promotion. Là bas, fêtée comme jamais, elle dilapide tout ce qu’elle a gagné avec la vente de sa société. Une nouvelle fois ruinée, le magazine Vogue l’engage en qualité de photo reporter. Elle sillonne alors à travers le monde, perpétuellement escortée d’une montagne de bagages et …d’une machine à coudre. Lors de ses escales en Europe elle en profite pour renouer avec ce fils qu’elle ne connaît et lui interdit de l’appeler autrement que par son prénom. Mais quand il décide d’épouser, uniquement de manière civile et sans l’autorisation de la cour suédoise, une roturière, entrainant de facto son exclusion dans l’ordre de succession, elle assiste à son mariage et se rend volontiers dans ce domaine de Mainau encore en friche qu’il a reçu des Bernadotte et qu’il s’efforce de transformer en havre luxuriant. Durant la Seconde Guerre mondiale, elle se réfugie à Buenos Aires. Pour survivre, elle peint des aquarelles pour de riches argentins et fabrique des poupées pour des russes blancs nostalgiques. Mais Maria Pavlovna commence surtout à ressentir de la lassitude, usée par son errance perpétuelle, la gêne et surtout la mort de son cher Dimitri. Elle accepte alors la proposition de son fils de s’installer dans une petite maison isolée sur l’île de Mainau. C’est là au milieu d’un éden de fleurs qu’elle trouve enfin le repos en 1958.


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CINQ MONDES


s Mode

t e m i L e m ô r é J

u a s r u le u o c mille s t ig o d s e d t bou Portrait du coloriste star du salon de coiffure pilote Kraemer Prestige à Strasbourg.

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a couleur, Jérôme Limet, coloriste de renom qui exerce aujourd'hui ses nombreux talents au salon Kraemer Prestige, 25 rue des Serruriers à Strasbourg, l'a découverte très tôt. « Enfant, j'aidais ma mère à appliquer ses couleurs sur ses cheveux. D'abord intrigué, j'ai été très vite ébloui par ce produit. On pouvait changer une femme grâce à cela. Cela me subjuguait. » Amoureux du blond, il est subjugué par celui de Marilyn Monroe. Et il dévore les magazines de mode et admire sur papier glacé ces fascinantes couleurs. Citizen K, Numéro, Vogue, « ma bible », glisse-t-il dans un sourire. Il y découvre un autre symbole fascinant, Jean Paul Gaultier. Le jeune créateur irradie les podiums des années 1980 de ses tenues extravagantes et extraordinaires. Son blond platine éblouit Jérôme Limet. La vocation est née, mais le métier de coloriste n'est pas encore en vogue. Qu'importe, il intègre l'école Dessange. Une grande école de la coiffure, une école de la vie aussi. « J'ai énormément appris là-bas, je me suis construit. » Déterminé, il devient à 22 ans responsable de l'école et transmet à son tour sa passion et son savoir. Dans les salons, le métier de coloriste évolue également. « Dans les années 1990, la couleur a véritablement pris son essor. Le coloriste

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n'était plus caché dans un petit coin sombre du salon. » La couleur prend la lumière et Jérôme aussi. Il compose des nuances de blond à l'envi. Le blond de France Gall, c'est lui. Deneuve, c'est lui aussi. Les blonds des modèles sur les podiums de la planète mode, c'est lui encore. L'amateur de peinture compose ses propres tableaux et illumine de nombreuses femmes grâce à ses pinceaux magiques. « La couleur des femmes est une parure, un bijou », détaille-t-il. Et chez Dessange, Jérôme Limet est un orfèvre de haut rang. Il sillonne le monde, palette en poche, pour enseigner les techniques d'une telle mise en beauté. Parmi les plus célèbres, on compte bien sûr le blond californien. Un vent nouveau souffle sur la couleur avec cette petite révolution. « Le blond californien, c'était formidable, un balayage très naturel, très accentué sur les pointes, faits à l'air libre, loin des petits papiers d'avant. » Le blond Dessange envahit les salons. Jérôme Limet alors réalise un nouveau rêve, intégrer en 2004 en tant que freelance Carita, marque reine de l'artisanat capillaire. « Intégrer Carita, c'était intégrer le luxe, et tout ce que dégage comme image positive l'histoire exceptionnelle des sœurs Carita. » Coloriste en cabine, le salon change de forme, il se fait cosy, lounge, on coiffe les femmes en toute intimité. Infatigable voyageur, il court toujours le monde, coiffant les plus grandes étoiles du showbiz et enseignant son art. À Paris, il travaille avec les plus grands coiffeurs de l'époque, à l'image de Madeleine Coffano.


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« Ne jamais être déconnecté »

Après une parenthèse de cinq ans à Biarritz, où Jérôme Limet pose ses valises dans un salon de beauté Carita, le tout juste quadra « réalise son troisième rêve : New York ». L'infini des possibles s'ouvre à lui, il bichonne les cheveux de New-Yorkaises branchées dans un salon de Frederic Fekkaï, pape américain de la coiffure. « C'était une liberté dingue, en plein Soho ! Et les Américaines faisaient une confiance aveugle en mes talents. Elles se laissent guider, c'était un véritable bonheur de travailler comme ça. » Mais New York, la ville qui ne dort jamais, use beaucoup d'énergie. Au bout de deux ans, Jérôme Limet a soif de plus de calme. Son visa expiré, Jérôme Limet aspire à voguer vers d'autres cieux.

L'expert a désormais traversé plusieurs décennies de tendances de mode et de couleurs, et Jérôme Limet distille toujours ses conseils dans de nombreuses formations. Mais pas question pour autant de ranger ses pinceaux. « Un bon formateur, c'est quelqu'un qui sait ce qui se passe sur le terrain. » Le terrain, il l'arpente donc tous les jours dans son salon, mais il ne perd jamais une occasion d'admirer les chevelures et leur couleur. « J'adore arpenter les aéroports ou être installé en terrasse. Tout le monde prend l'avion, je prends des photos de ce que je vois. On ne doit jamais être déconnecté. » Dans ces endroits publics où tout le monde se croise, le coloriste aux mille nuances prend ses inspirations, des milliers de muses dans son champ de vision. Pour offrir, encore et toujours, à toute à chacune, sa couleur qui lui est propre.

« Chaque femme a sa couleur » Yannick Kraemer, avec qui il est en contact depuis Dessange, lui propose de le rejoindre à Strasbourg. « J'ai dit oui tout de suite. J'aime le côté visionnaire de l'homme. » Visionnaire, c'est bien le terme qui convient à Yannick Kraemer. Il a lancé en 1987 le premier salon de ce qui allait devenir un groupe prospère à travers le monde, au concept de bien-être et de détente, qui met en avant l'unicité de chacune et chacun. Jérôme Limet rejoint l'aventure. « Tout ce que j'ai vu au fil de toutes mes années de carrière, je peux le transmettre. » Le concept de Kraemer Coiffure sied à cet artiste aux mille couleurs : faire du sur-mesure. « Aujourd'hui, avant de prendre soin des cheveux d'une femmes, je la rencontre, je découvre ses goûts, je veux savoir comment elle s'habille, comment elle vit, ce qu'elle aime. » Cette foule de détails permettent à Jérôme d'imaginer et mettre au point la couleur qui lui sied. « Chaque femme a une couleur. C'est sa couleur. Elle vient parfois avec l'envie d'avoir la même que la voisine, mais ce ne serait pas sa couleur. C'est mon travail que de lui offrir cette couleur qui lui est propre. » Couleur qui ne sera pas définitive, « à chaque époque son style de vie, et mon job est aussi de m'adapter au mode de vie actuel de la personne qui vient me voir ». Pour que la magie opère, l'artiste se mue parfois en docteur. « Un cheveu qui est abîmé, c'est un cheveu sur lequel on ne pourra rien faire. Je me dois de soigner le cheveu avant de le colorer de la bonne façon. Je me dois de respecter cette matière précieuse. » Soigner le fond avant de soigner la forme et offrir ce fameux surmesure unique. 48

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Clémence Pierre


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s Tourisme

La Source des Sens **** Véritable havre de paix et de ressourcement, cet hôtel étonnant porte la belle alchimie du bien-être à son apogée !

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ituée aux portes du parc naturel régional des Vosges du Nord, à 30 minutes de la capitale alsacienne, La Source des Sens, avec son espace de près de 2 000 m2 dédié au spa, peut s’enorgueillir d’être l’un des plus grands spas du Grand Est de la France et l’un des plus beaux d’Alsace !

Hymne au bien-être S’introduire dans le spa de la Source des Sens, c’est comme pénétrer dans un monde merveilleux où tout est voué au bonheur du corps et de l’esprit ! D’entrée de jeu, vous serez bluffé par la conception architecturale qui dévoile d’extravagants volumes ponctués de trans­parence et une incroyable géométrie, cernée par un haut plafond à l’ossature en bois clair. Lignes contem­ poraines fluides, éclairage étudié, matériaux naturels de belle facture, ainsi qu’une palette de couleurs douces, forment un très bel ensemble propice à la re­laxation. Or, que ce soit à la réception du spa, dans les huit cabines de soins, dans la lumineuse salle de repos agrémentée de lits à eau flottants, dans les nombreux espaces dédiés à la détente, ou encore le long de ce large couloir de desserte où des canapés contemporains font salon devant d’immenses baies vitrées, le décor compose un dialogue vivant entre nature et design.

Évasion sensorielle Le « clou » du spa tourne autour d’un concept exclusif, original et innovant, baptisé la « Parenthèse », pour vous faire vivre une évasion sensorielle à part. Imaginé par Anne et Pierre Weller, ce concept s’articule autour de sept expériences, dont chacune a sa propre particu­ larité, et se cadence seul ou en duo dans sept salles dif­ férentes à la mise en scène étudiée. La surprise est de taille…on ne vous en dira pas plus, à vous de l’expéri­ menter.

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L’autre pièce maîtresse du spa porte un nom évoca­ teur : « l’Exclusive ». Ce spa privé avec sauna, ham­ mam, aire de repos avec lits à eau et jacuzzi à l’air libre, se révèle à son tour une très belle invitation pour un voyage sensoriel intimiste ou entre amis. On s’enchante également en découvrant la belle piscine extérieure, chauffée toute l’année (34°C). Celle située à l’intérieur, terriblement séduisante, distille une ambiance lumi­ neuse bleutée des plus envoûtantes. De leur côté, le « Jardin zen », la fameuse « Grotte de sel » à la bruine saline, la zone de chaleur sèche et humide avec saunas et hammam, le bassin d’eau saline et une multitude d’espaces exaltants à l’équipement de pointe, laissent présager de grands moments de détente et de ressour­ cement. L’institut de beauté, griffé Carita, Cinq Mondes et Terraké, décline une carte de soins étoffée qui autorise bien des bonheurs, d’autant qu’ils sont menés par une équipe aux doigts de fée.

Un écrin de douceur Aussi, pour prolonger les instants de volupté cueillis au spa, que diriez-vous de poser votre valise, le temps d’une ou plusieurs nuitées, dans une de ces chambres « Nature », belles comme le jour ? Ces écrins de dou­ ceur ont fait le pari d’une ambiance contemporaine très tendance, notamment à la faveur d’une grande surface vitrée qui joue le côté dedans-dehors pour être au plus proche de la nature. Et, pour boucler la boucle du bien-être absolu, laissez-vous envoûter par la cuisine créative et raffinée du chef qui n’est autre que Pierre Weller lui-même ! Sa cuisine mérite les éloges… Elle conquiert tous les épicuriens et mériterait de se voir récompensée par le guide Michelin… d’une étoile !

La Source des Sens

19, route de Haguenau F-67360 Morsbronn-Les-Bains Tél. : +33 3 88 09 30 53

www.lasourcedessens.fr


« Forfait Source des Sens »

• 1 nuit en chambre double avec petit-déjeuner • 1 menu de 5 plats • Le rituel Spa « la « Parenthèse » avec ses 7 expériences • Accès au Spa Prix par personne : de 210 € à 270 € (Selon le type de chambre et jours de la semaine)

Day Spa : 4 heures 45 € « La Parenthèse » :

par personne

rituel d’exception en 7 expériences sensorielles Durée 1h45 – Prix 95 €/pers en duo, 140 € en solo

Pour les fêtes pensez aux BONS CADEAUX


De l’eau à la bouche... Un jeune chef à découvrir

S

itué place de la Gare à La Wantzenau, le Jardin Secret est une belle adresse à découvrir… Le restaurant est d’allure simple et pourtant se révèle être une divine surprise. C’est ici, dans un décor sobre où règne une ambiance douce et feutrée, que Gilles un jeune chef doué et attachant compose une cuisine délicate et talentueuse ! Il signe une carte courte mais très personnelle, chaque création a un sens et l’équilibre des plats se fait autour de différentes saveurs afin d’émoustiller vos papilles. C’est un moment de bonheur, ponctué d’assiettes peu banales où l’investissement de recherche est toujours évident : tartare de St. Jacques et topinambour, « mayo » à l'huître, pickles de graines de moutarde, le magnifique foie gras de canard traditionnel cuit au naturel, chutney de pommes au vinaigre de poire. Maigre label rouge rôti sur la peau, riz Bomba de Calasparra au bouillon de crustacé, betterave et salicorne ou le lieu jaune de ligne confit au beurre noisette, tartare de moules de Bouchot, épinard-oseille, pulpe de panais et jus marinière d’une incroyable pureté… L’excellent lièvre de chasse française à la royale, scorsonères rôtis, tortellini aux cèpes des Vosges ou l'exquis canard, avec son filet cuit à la plancha, pulpe vert de poireau, clémentine corse... Quelques "classiques" reviennent périodiquement, pourtant jamais exactement les mêmes, légèrement revisités grâce à une nouvelle touche d’imagination… Les desserts sont du même apanage : madeleine comme un baba au rhum, mirabelles pochées au sirop, confit de mirabelles, air de rhum, ou l’excellent streusel déstructuré aux quetsches. Le tout est servi par un personnel souriant, attentionné et chaleureux. La carte des vins est une invitation à découvrir une nouvelle génération de viticulteurs… On trouve son bonheur à des prix raisonnables

Du mardi au vendredi midi, le « Menu du Marché », servi également en soirée, est une véritable aubaine : Entrée - plat ou plat et dessert 25 € Entrée - plat - dessert 28 € § Menu Tentation : 4 plats 48 € § Uniquement servi pour l’ensemble de la table : Menu Épicurien 5 plats : 57 €

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Le Jardin secret

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32 rue de la Gare – La Wantzenau – Tél. 03 88 96 63 44 – www.restaurant-jardinsecret.fr

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Bienvenue dans le monde des plaisirs

gourmands...

Obernai 66, rue du Gal Gouraud Tél. : 03 88 95 51 13

Sélestat 1, Place de la Victoire Tél. : 03 88 92 00 42

Strasbourg La Place des Halles Tél. : 03 88 22 22 77


s Gastronomie

Au Pain de mon Grand-Père :

la recette de la réussite Fondateur et patron des boulangeries "Au Pain de mon Grand-Père", Patrick Dinel revient sur son parcours. Un parcours et un succès qui forcent le respect.

«

N'en faites pas trop. » Patrick Dinel, discret par nature veut qu'on n'en fasse trop sur sa vie, son parcours, sa réussite personnelle, familiale. Pourtant, il y aurait beaucoup à dire. Les faits parlent d'eux-mêmes.

« Faire quelque chose pour moi » À la fin des années 90, Patrick Dinel est encore directeur des participations dans le groupe de luxe LVMH, dans le secteur des parfums et cosmétiques. Une carrière de financier qui compte de beaux succès. Tout pourrait se poursuivre ainsi mais Patrick Dinel aimerait « faire quelque chose pour lui ». Reprendre une société, pourquoi pas. Proche de la cinquantaine et toute sa vie salarié, il veut désormais voler de ses propres ailes. Après plusieurs recherches, des rencontres à Strasbourg avec des connaissances de longue date, il entend qu'une maison de bretzels frais est en fâcheuse posture. Le directeur lui demande l'aide. Bonne fée de l'entreprise, Patrick Dinel parvient à la remonter en un temps éclair. Pour réussir ce coup de force, l'administrateur dans l'âme se rend toutes les nuits ou presque dans les ateliers de production. Le déclic se produit.« Je me suis pris au métier, j'aimais les odeurs du pain qui cuit, les arômes qui s'en dégagent. Tous les soirs, je mettais une veste de boulanger qu'on m'avait prêtée et j'apprenais quelques rudiments. » Eau, farine, sel. La composition simplissime du pain lui saute aux yeux. « Si peu de produits sont nécessaires pour la confection, et ce qu'on peut en faire est extraordinaire », raconte-t-il. 54

/ Empreintes

Le voilà désormais pris au jeu. Le pain, ce sera son avenir. Mais pas n'importe quel pain, le pain goûteux, aux nombreux arômes, celui des recettes d'antan, pas le pain insipide et pas cuit de nos temps industriels. Des retrouvailles avec un ami des Vosges vont lui permettre de tracer sa route dans ce nouveau métier. Cet ami boulanger va lui enseigner les quelques rudiments du pain. En octobre 2001, ils lancent leur première boutique ensemble, à Gérardmer, dans les Vosges. Cette boutique, qui propose plus que du simple pain, mais une idée du pain, à l'ancienne, traditionnel, marche très rapidement « du feu de Zeus », selon les propres mots de Patrick Dinel. Avec ses quelques notions, il ne compte pas s'arrêter là et veut maintenant lancer son affaire, à Strasbourg. Après de longues recherches, son choix s'arrête sur un local à la Krutenau, une ancienne boutique de merguez. « J'aimais bien les angles de ce lieu », se rappellet-il plus de quinze ans après. Dans ses valises, il emmène avec lui un ouvrier boulanger de Gérardmer, avec qui il a travaillé et ouvre sa première boulangerie « Au Pain de mon Grand-Père », le 19 décembre 2002. « Mon grand-père était boulanger mais je ne l'ai pas connu ». Les premiers mois sont difficiles, son ouvrier s'en va et Patrick Dinel se retrouve seul dans son fournil. « C'était la canicule de 2003, il faisait 46° près des fours. Je dormais chaque nuit deux petites heures sur les sacs de farine. » Il ne s'abat pas, au contraire, il poursuit ses efforts. En septembre 2003, son fils, Bruno, le rejoint. L'histoire familiale est lancée. Son


fils, passé par la sommellerie et dans de grands restaurants, passe à la vitesse de la lumière son CAP boulanger, son Brevet professionnel et son Brevet de maîtrise. Il sera le plus jeune Maître boulangerie de France, en 2006, à 22 ans seulement. Père et fils vont maintenant étendre tous leurs talents à leur fabrique artisanale et traditionnelle.

« Prendre le temps de bien faire son pain » Le credo de la boutique est simple : il veut redonner au pain toutes ses lettres de noblesse. Une baguette, c'est au bas mot 7 h 30 de travail. « Cela demande du temps pour conférer au produit le goût de tous les arômes, l'acidité nécessaire, produire une mie digne de ce nom ». Quand on l'entend parler avec passion de la fabrication, on se surprend à penser au poème de Francis Ponge, « Le Pain » : « Ainsi donc une masse amorphe en train d'éructer fut glissée pour nous dans le four stellaire, où durcissant, elle s'est façonnée en vallées, crêtes, ondulations, crevasses... Et tous ces plans dès lors si nettement articulés, ces dalles minces où la lumière avec application couche ses feux ». Et l'envie nous prend de goûter sans tarder un bon pain, le même que celui que nous dégustions enfant. Et nous ne sommes pas les seuls, la file d'attente grossit rapidement à la Krutenau, les amateurs des recettes d'antan de Patrick Dinel se massent chaque jour un peu plus nombreux. Alors Patrick Dinel ouvre une nouvelle succursale, à Cronenbourg, pas le quartier le plus commercial qui soit. De fil en aiguille, le succès se pérennise, les ouvertures s'enchaînent. Colmar en 2009, Schiltigheim, Dijon, Toulouse, Lyon... La liste s'allonge au fur et à mesure que passent les années.

« Donner sa chance aux jeunes » Ses ouvertures, il les doit à ses ouvriers. « Mon dernier challenge, c'était de permettre à des jeunes talentueux, comme mon fils, de lancer leur propre affaire et de prospérer comme j'ai eu la chance de le faire. » Ancien financier et gestionnaire hors pair, il sait mieux que quiconque la frilosité, parfois, des banques face aux jeunes. Alors Patrick Dinel va jouer les bonnes fées pour ses éléments prometteurs, leur mettant le pied à l'étrier pour voler de leurs propres ailes. Ses anciens ouvriers deviennent leur propres patrons dans les boutiques qu'il ouvre à Toulouse, Dijon, Lyon. « Le travail paie. Le travail, acharné, permet d'y arriver. » La recette fonctionne, du petit local à la Krutenau, « Au Pain de mon Grand-Père » est désormais une chaîne de huit boulangeries qui vendent des produits au savoir-faire traditionnel et compte pas moins de 120 personnes. Bruno Dinel, le fils affable, dispense son savoir aux quatre coins du monde, faisant briller le savoir-faire français jusqu'en Asie. « Je crois que proposer des produits goûteux peut constituer un risque car il est possible que les gens n'aiment pas mais, d'après ce que je constate, offrir du goût a du succès ! » se félicite Patrick Dinel. Une jeune Strasbourgeoise exilée à Paris donne vite raison au chef d'entreprise : « Oui, il y a de l'attente, mais ça vaut le coup pour goûter tous ces pains et ces viennoiseries. Je ne manque jamais d'y aller quand je fais un tour à Strasbourg ! » « Au Pain de mon Grand- Père » semble désormais être devenu l'incontournable de Strasbourg et sa région ! Clémence Pierre

Au Pain de mon Grand-Père Strasbourg 58, rue de la Krutenau 03 88 36 59 66 1, rue des Hallebardes 03 90 41 29 44 Cronenbourg 215, route de Mittelhausbergen 03 88 26 87 44 Schiltigheim 2, rue des Pompiers 03 88 33 68 49

Empreintes /55


s Gastronomie

allez-y de notre part ... Restaurant Au Cheval Noir À Kilstett, à courte distance de Strasbourg et à quelques foulées de la Wantzenau, cette affaire de famille s’impose comme une belle adresse gourmande, gagnante sur tous les tons. C’est la famille Ennesser au grand complet qui tient fermement les rênes de ce fougueux Cheval Noir qui fait figure de valeur sûre pour les gastronomes pariant sur les saveurs justes d’une cuisine gastronomique en même temps que sur l’hospitalité de ses propriétaires à l’âme généreuse. Logé dans une pimpante maison alsacienne à colombages, le Cheval Noir s’épanouit dans un cadre qui ne manque pas de panache. Cet écrin d’élégance intemporelle est cadencé au gré de cinq salles aux douces ambiances chaleureuses et feutrées. Nobles boiseries patinées ou fresques murales peintes à la main évoquant des scènes champêtres ou équestres, lumières tamisées et tables dressées avec minutie composent un décor empreint de charme et de coquetterie. Au piano, les deux frères Eric et Olivier Ennesser orchestrent avec brio une cuisine gastronomique qui reflète le bon goût du terroir alsacien. La carte à la fois inventive et authentique fait la part belle aux produits de saison travaillés avec passion et précision autour de créations aux saveurs délicates. On citera par exemple la subtile persillade d’escargots à l’ail, le savoureux filet de sandre cuit en papillotes avec shitakés, le croustillant de boudin noir sur salade de lentilles ou encore le filet de canette aux agrumes, sauce 4 épices et patates douces, sans oublier les divines noisettes de biche, poire au vin rouge. Côté sucré, on craque sans retenue pour les 7 péchés mignons de la pâtisserie ou encore pour cet exquis dessert nommé la tentation qui associe subtilement sablé breton, torche aux marrons, mousse citron vert et glace limoncello.

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/ Empreintes

Le dressage des assiettes est, lui aussi, maîtrisé de bout en bout pour un effet visuel qui séduit l’œil avant d’enchanter le palais. Et comme l’hospitalité et la convivialité sont ici une affaire d’état, le service est « dompté » avec courtoisie et une grande gentillesse par une équipe chaleureuse aimant choyer sa clientèle. Au final, le restaurant au Cheval Noir est assurément une de ces tables gourmandes au service de l’émotion ! Allez-y au galop !

LE BON PLAN Les savoureux menus dont on ne tarit pas d’éloges et au rapport qualité/prix imbattable, tels le fameux « Voyage gastronomique au gré du Marché, tout en surprise (entrée, poisson, viande, dessert) à 52 €, ou encore le menu « Clin d’oeil du Terroir » proposé à 27 €. Le menu du jour à 16 € (entrée, plat, dessert) est franchement une belle affaire. Le choix des vins est malin et saura séduire les amateurs de fins cépages.

EN EXERGUE L’une des meilleures interprétations, en Alsace, de la traditionnelle Matelote au Riesling se déguste au Cheval Noir ! Véritable plat d’anthologie, concocté avec une sélection de poissons de rivières servis en filets et accompagnés de délicieuses pâtes fraîches, la Matelote au Riesling, façon Cheval Blanc, est un de ces mets mémorable qui laisse des souvenirs gustatifs impérissables. Une fois que l’on a goûté ce plat divinement savoureux, on adopte définitivement le Cheval Noir, père et fils, pour ses escapades gourmandes !

Restaurant le Cheval Noir 1 rue du sous-lieutenant Maussire 67840 Kilstett Tél. : 03 88 96 22 01


À Emporio Casella, les traditions ont du bon ! Retrouvez nos Panetonne à emporter, à offrir ou à deguster durant toute la période des fêtes. Préparés selon la tradition piémontaise, ils sont réalisés artisanalement, avec leur glaçage croustillant au vin de Moscato, sucre et amandes ! À venir chercher tout le mois de décembre au magasin. Et puis, la cuisine Casella s’emporte pour les fêtes ! Pour célébrer à l’italienne, venez découvrir notre séléction de plats gourmands, nos idées festives, notre épicerie fine hivernale, le tout sur commande.

EMPORIO CASELLA Artisan traiteur

Pour plus d’information, venez nous voir en magasin ou sur : www.emporiocasella.fr.

13 boulevard tauler, 67000 Strasbourg. 03.88.36.78.34 www.emporiocasella.fr

Vive le vent d’hiver sur la Villa. Les nouvelles cartes sont à la Villa. Retrouvez les petits plats cuisinés avec amour par Antonio et son équipe, toujours selon l’engagement Casella. Découvrez-les en restaurant ou sur notre site internet : www.villacasella.fr

D’ailleurs, Villa organise son réveillon. Comme chaque année, venez célebrer autour d’un repas de fête et d’une soirée dansante. Le thème de la nuit sera Disco ! Sur réservation uniquement.

VILLA CASELLA - Restaurant italien 5 rue du Paon - 67000 Strasbourg. 03.88.32.50.50 - www.villacasella.fr

Et pour un nouvel an privé, nous mettons notre maginifique caveau en pierre à votre disposition. Pour une soirée all inclusive, menu et serveur dédié ! Appelez nous pour toute information.


s GASTRONOMIE

Les

Recettes de l'Hiver

Restaurant La Casserole

Ingrédients pour 6 personnes

Pour le croustillant chocolat au lait Chocolat au lait 0,200 Kg de Madagascar Croustiline 0,150 Kg ou crêpes gavottes broyées Pour la gelée de chocolat noir Papouasie Lait 0,325 Kg Sucre semoule 0,020 Kg Pectine NH 0,004 Kg Chocolat noir Papouasie 0,150 Kg Pour le glaçage miroir cacao amer Eau 0,100 Kg Sucre semoule 0,225 Kg Trimoline 0,028 Kg Glucose 0,095 Kg Cacao non sucré 0,070 Kg Gélatine or 0,012 Kg Huile de tournesol 0,010 Kg Pour la glace au sésame noir Lait ½ écrémé 0,10 L Crème fraîche liquide 35% 0,10 L Œuf 1 pièce Sucre semoule 0,060 Kg Pâte de sésame noir 0,070 Kg Stabilisateur à glace 0,002 Kg Pour la gelée de pomme verte au thé matcha Pulpe de pomme verte 0,200 Kg Eau 0,050 Kg Thé vert matcha 0,005 Kg Sucre 0,030 Kg Gélatine Or 2 feuilles Pour le caramel de soja Sauce soja sucrée 0,075 Kg Miel 0,075 Kg Finition et dressage Pomme Granny Smith 1 pièce Sésame noir PM Tuile au grué de cacao PM

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Cédric Kuster 24 rue des Juifs 67000 Strasbourg Tél.: 03 88 36 49 68

LE CHOCOLAT NOIR DE PAPOUASIE Pour le croustillant chocolat au lait Faire fondre le chocolat au lait au bain-marie ou au micro ondes à une température maximale de 50°C. Ajouter la croustiline et bien mélanger le tout. Etaler cette préparation finement entre 2 feuilles de papier sulfurisé à la taille du cadre utilisé pour couler la gelée de chocolat. Faire prendre au frais. Pour la gelée de chocolat Dans une casserole, réunir le lait et le sucre puis ajouter la pectine une fois que le lait est tiède. Porter le tout à ébullition. Verser le lait sur le chocolat en plusieurs fois tout en émulsifiant le mélange. Couler la préparation dans un cadre placé sur le croustillant chocolat au lait sur 1 cm d’épaisseur et réserver au frais. Tailler les cadres en bâtons de 1 à 1,5 cm de large et les glacer avec le glaçage miroir à l’aide d’un pochon. Pour le glaçage miroir Réunir dans une casserole l’eau et les sucres et porter le tout à ébullition. Hors du feu, y dissoudre la gélatine préalablement ramollie dans l’eau froide et verser ce mélange tout en remuant sur le cacao. Pour terminer, ajouter l’huile au mélange. Laisser refroidir le mélange à une température approximativement de 35°C afin de pouvoir glacer les fingers bien froids sans les faire fondre. Pour la glace au sésame noir Mettre le lait à bouillir avec 1/3 du sucre. Dans un cul de poule, blanchir l’œuf avec le restant de sucre puis verser le lait bouillant directement dessus. Mélanger la préparation et la remettre dans la casserole pour la cuire à la nappe à l’aide d’une spatule. Verser la préparation sur la pâte de sésame noir et le stabilisateur et mixer le tout à l’aide d’un mixeur plongeant. Verser dans des bols à pacojet pour la faire prendre à -25°C ou disposer le mix dans une sorbetière

Pour la gelée de pomme verte Dans une casserole mettre l’eau à chauffer avec le thé vert et y dissoudre les feuilles de gélatine préalablement ramollies dans l’eau froide. Passer la préparation au chinois étamine sur la pulpe de pomme verte et mélanger le tout puis réserver au frais afin de faire prendre la gelée. Pour le caramel de soja Dans une casserole réunir le miel et la sauce soja puis faire réduire le tout à consistance sirupeuse. Refroidir et réserver. Dressage du plat Décorer l’assiette avec des points de gelée et de caramel. Disposer au centre de l’assiette un finger au chocolat. Disposer sur celui-ci des bâtonnets de pomme grany, des éclats de tuiles au grué ainsi qu’un peu de sésame noir. Terminer par une quenelle de glace au sésame.


SAUMON D’ÉCOSSE MARINÉ AU SEL D’AGRUMES, TARTELETTE TIÉDIE D’ENDIVES, COULIS DE CANNEBERGE

Ingrédients pour 6 personnes 600 g de dos de Saumon 500 g de gros sel 500 g de pâte feuilletée 5 endives 2 citrons 1 orange 25 g de beurre 50 g canneberge séchée Jus de canneberge (cranberry) Beurre Huile

Faites mariner le saumon 12 h dans du gros sel, du sucre, des zestes d’orange et du citron. Dessalez le saumon en le trempant dans l’eau froide puis taillez-le en fines tranches. Ecrasez la pâte feuilletée entre deux plaques recouvertes de papier sulfurisé et mettez le tout au four pendant 20 minutes à 180°. Emincez 4 des 5 endives, caramélisez-les dans de l’huile et du beurre et déglacez la poêle avec le jus de l’orange. Faites bouillir la 5ème endive 5 min dans de l’eau salée et citronnée. Egouttez. Disposez les feuilles entières de l’endive bouillie sur un papier film et posez sur chaque feuille une cuillérée d’endives émin­cées et caramélisées. Roulez la feuille d’endive en serrant bien pour faire des rouleaux d’endives et réservez. Dans une casserole, mettez la canneberge et le jus. Faites chauffer doucement pour gonfler les baies puis passez le tout au blender pour obtenir un coulis bien lisse.

Disposez chaque rouleau d’endive sur un rectangle de pâte feuilletée de même taille et passez 5 minutes au four à feu vif. Dressez les tranches de saumon sur l’assiette, escortez-les d’une tartelette au rouleau d’endive et décorez avec le coulis de canneberge.

CHAUSSON À LA TRUFFE EN SURPRISE

Ingrédients pour 1 personne Sauce au foie gras

Chausson à la truffe

25 cl de madère 1 échalote ciselée 15 cl de fond brun 30 g de foie gras d’oie 3 cl de jus de truffe Gros sel, sel fin Poivre, poivre mignonnette

1 truffe noire de 25 g cuite, avec son jus 30 g de fois gras d’oie 1 fine tranche de jambon blanc 250 g de pâte feuilletée 1 jaune d’œuf

Sauce au foie gras Dans une casserole, faites bouillir et réduire le madère avec l’échalote ciselée, quelques grains de poivre mignonnette et du gros sel. Quand le liquide s’est pratiquement évaporé, versez le fond brun, faites chauffer, ajoutez le foie gras d’oie et le jus de truffe. Mixez le tout et rectifiez l’assaisonnement en sel et poivre du moulin. Mettez de côté. Chausson à la truffe Enrobez la truffe avec le foie gras de façon à obtenir une belle boule. Ajoutez la tranche de viande de veau tout autour, en la faisant bien adhérer. Étalez la pâte feuilletée, détaillez-y un cercle cannelé de 8 cm de diamètre et un de 12 cm. Enrobez la truffe de ces deux cercles de pâte afin de l’envelopper complètement. Cuisson et préparation Préchauffez le four à 180 °C (th. 5). Battez le jaune d’œuf dans un bol, puis, à l’aide d’un pinceau, dorez la surface du chausson. Enfournez et comptez 18 minutes de cuisson. Servez bien chaud, avec la sauce au foie gras chaude.

Empreintes/59


s Gastronomie

Terroir & Co Sofitel Grande Île Cette nouvelle adresse « Bistronomique » a tout pour plaire aux gastronomes et amateurs de bons produits avec une offre locale de produits du terroir alsacien, le tout dans une ambiance chic et chaleureuse.

L

oin des lourdeurs de certains restaurants gastronomiques, en termes de service et de cadre, Terroir & Co est désireux de décomplexer la cuisine gastronomique et propose une cuisine soignée, souvent au niveau de la première étoile au guide Michelin ou de notes supérieures ou égales à 15/20 au guide Gault et Millau, à des conditions de prix très attractives.

un art culinaire local, surprendre les papilles et faire découvrir de nouvelles saveurs, plus étonnantes les unes que les autres. L’Alsace, sa terre de cœur, est pour lui une véritable source d’inspiration permettant d’étoffer et de parfaire ses idées pour des créations toujours plus raffinées.

Lieu de rencontre

La qualité exceptionnelle et la provenance des produits sont les atouts clefs de Terroir & Co. Le menu du jour est amené à évoluer quotidiennement et la carte se réinvente chaque mois afin de mettre à l’honneur les produits du terroir alsacien tout au long de l’année. Foie gras en décembre, sanglier en janvier, créations à base de pissenlits en mars, asperges en mai, ou encore champignons en octobre… Les recettes respectent la saisonnalité des produits pour offrir une variété infinie de goûts et de saveurs insoupçonnés.

Il y fait bon se retrouver autour d’un « plat canaille » d’anthologie dans une atmosphère décontractée et bienveillante, une véritable aubaine pour gourmets, avec une carte qui s’appuie souvent sur un choix limité de plats inspirés du marché. Vincent Rimmely, un grand chef en devenir, sait sublimer la qualité et la fraîcheur des produits de saison et mettre en avant le terroir alsacien, ses producteurs et leurs produits. Fort de ses expériences de par le monde, il souhaite, à travers

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Une carte aux couleurs régionales


Les trésors de Bacchus

Le bon plan

Le Terroir & Co propose une carte de vins exceptionnelle et remarquable à des prix épatants et très sages ! De quoi se faire plaisir… avec modération. C’est la seule carte de vins à offrir une époustouflante sélection de 51 grands crus alsaciens ! Nul doute que les grands crus provenant tous de vignerons indépendants comme le Brand de chez François Baur, Sommerberg de chez Paul Buecher, Kastelberg de chez Guy Wach, Bruderthal de chez Neumeyer ou encore Hengst de chez Josmeyer, sauront réjouir les palais les plus exigeants…

La formule du déjeuner, avec ses différents menus ou un choix à la carte, vaut assurément le détour… Ultra compétitive, elle offre des assiettes extrêmement inspirées, tels : Le filet d’omble étuvé aux sarments de vigne, blettes et raisins, l’agneau avec son filet poêlé, l’épaule confite aux épices de Noël, et la jardinière de saison ou cette délicieuse poire pochée au vendanges tardives, gelée et coulant au chocolat de Milus. C’est une cuisine qui nous plaît car elle ne triche pas et cultive les valeurs du bon. On y va pour déguster une cuisine inspirée, maîtrisée et créative. Le savoir-faire est là, le service et la gourmandise aussi !

L’élégance du lieu Pour vivre cette expérience culinaire à l’alsacienne, Terroir & Co a voulu plonger les Strasbourgeois dans un décor élégant et lumineux dont le design a été scrupuleusement étudié. Le style du lieu, des couleurs claires agrémentant à merveille un mobilier moderne, a été consciencieusement imaginé par Julie Fuillet, designer de la nouvelle salle des brunchs et de la terrasse d’hiver du Sofitel Grande Île de Strasbourg. Pour parfaire ce design harmonieux au style « Bistronomique », les hôtes profitent d’un art de la table typique de la région : la céramique, créée par Mélina Céramique.

Terroir & Co

Sofitel Grande Île de Strasbourg 4, place Saint-Pierre Le Jeune 67000 Strasbourg Tél. : 03 88 15 49 00

La Carte Le midi : Simple, bon & rapide Menu du jour, 1 entrée / 1 plat / 1 dessert ~ Entrée / Plat ou Plat / Dessert à 22 € ~ ou Entrée / Plat / Dessert à 27 € Également à la carte : 5 entrées, 5 plats et 5 desserts Le soir : Se détendre et savourer À la carte : 5 entrées, 5 plats et 5 desserts

Empreintes /61


Dresde,

Tourisme

s

la « Florence de l’Elbe »

Ville d’Histoire et de culture, Dresde est considérée comme l’une des plus belles villes baroques d’Europe et l’une des villes allemandes les plus riches en monuments et édifices historiques.

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/ Empreintes

Située dans la région de la Saxe, à l’est de l’Allemagne, Dresde fascine par la splendeur et la richesse de son patrimoine. Majestueusement blotti le long des berges de l’Elbe, ce joyau baroque saisissant de beauté – capitale des princes-électeurs de la maison de Saxe-Wettin du XVe siècle à 1918 – a connu son heure de gloire sous le règne de Frédéric-Auguste Ier dit Auguste Le Fort, prince électeur de Saxe de 1694 à 1733 et roi de Pologne 1697 à 1733. Fervent admirateur de Louis XIV et de Versailles, il n’a eu de cesse, tout au long de son règne, de faire resplendir sa ville en la dotant de chefsd’œuvres de l’architecture du baroque et du rococo allemands, reflets de la richesse de la Saxe. Grand amateur d’art et de sciences, Auguste Le Fort fonda la manufacture de Meissen qui fait, encore de nos jours, la renommée de la porcelaine de Saxe. Sous son impulsion, Dresde devint très vite une capitale européenne attirant des artistes et des musiciens français, allemands et italiens de renom. Dresde a aussi été intimement liée à la musique. Bach eut, sa vie durant, l’œil fixé sur la capitale de la Saxe en tant que compositeur de la Cour. Au XIXe siècle, Richard Wagner créa le Vaisseau Fantôme au Semperoper de Dresde et Richard Strauss, le Chevalier à la Rose… En 1990, au moment de la réunification allemande, Dresde fut jumelée avec la ville de Strasbourg.

Une ville qui renaît de ses cendres L'histoire contemporaine de Dresde fut durement marquée par la Seconde Guerre mondiale. Presque entièrement détruite lors des terribles bombardements alliés à la veille de la chute du Reich en 1945, la ville a entrepris, à partir de 1951, la reconstruction et la restauration de son important patrimoine architectural pour offrir à l'Altstadt – le cœur historique – un visage à nouveau fastueux. Ainsi, Dresde a retrouvé les splendeurs baroques de son passé, sa notoriété et sa grande qualité muséale, iconographique et musicale.

Une destination qui fait vibrer tous les sens L’immense pouvoir d’attraction de Dresde repose, bien sûr, sur la richesse de son patrimoine, ses trésors artistiques et culturels, son éventail de musées les plus remarquables, mais aussi sur le charme pittoresque et romantique de sa vieille ville (Altstadt), ses nombreux parcs et espaces verts, son ambiance cosmopolite et animée et son atmosphère si particulière. Sans parler de cette magnifique perspective des rives de l’Elbe qui inspira de nombreux peintres, ou de la célèbre Frauenkirche (église Notre-Dame de Dresde), l’emblème de la ville, considérée comme la plus belle église luthérienne d’Allemagne. Construite entre 1726 et 1743, elle fut presque entièrement rasée lors des


bombardements de 1945 et reconstruite grâce à des dons du monde entier. L’autre joyau de la ville n’est autre que le splendide palais Zwinger, un chef-d’œuvre d’architecture, fleuron du baroque tardif, qui était jadis le lieu de festivités de la Cour. Tout aussi remarquable se révèlent le château résidentiel, Residenzschloss, la terrasse de Brühl sur les remparts de la ville, la cathédrale de la Sainte Trinité, sans oublier la grande fresque des Princes de Saxe, de 102 mètres de long et composée de 25 000 carreaux de porcelaines de Meissen.

Un patrimoine d’une richesse inestimable Avec ses somptueux palais et églises baroques, sa cinquantaine de musées, ses 60 galeries et lieux d’exposition, ses 36 théâtres et scènes de spectacles, le Semper Opéra, le plus prestigieux du pays, où sont joués toute l’année les grands classiques du répertoire lyrique, Dresde est une ville qui répond à tous les désirs artistiques, de culture et de rêve. À elles seules, les Staatliche Kunstsammlungen Dresden (les collections du Land de Saxe), comptant parmi les plus célèbres collections d’art du monde, sont présentées dans 11 musées où sont exposées les collections acquises au cours des siècles par les Princes de Saxe et Rois de Pologne. Parmi les plus remarquables figurent : la Gemäldegalerie Alte Meister (la galerie de peinture des Maîtres anciens), qui présente une précieuse collection constituée de tableaux de peintres européens du XVe au XVIIIe siècle, dont l’une des pièces maîtresses est le célèbre tableau de Raphaël « La Madone Sixtine ». Le Grünes Gewölbe, (la voûte verte) du château de la Résidence, qui abrite trois mille chefs-d'œuvres de joaillerie et d'orfèvrerie issus de la collection privée d'Auguste II exposées dans neuf cabinets somptueusement décorés. la Porzellansammlung, l'une des plus importantes collections de porcelaine au monde. La Galerie Neue Meister (Galerie des Maîtres nouveaux) est considérée comme l’un des musées les plus importants de la peinture moderne du début du XIXe siècle à nos jours. Au répertoire exceptionnel d’œuvres d’art du romantisme allemand et des peintures d’impressionnistes français (Claude Monet, Edgar Degas, Édouard Manet), s’ajoutent, en plus de la peinture classique, des tableaux d’Otto Dix, de Pablo Picasso et de Gustav Klimt.

Et si le centre historique de l'Altstadt constitue un véritable trésor de l’époque du baroque et du rococo, l’Innere Neustadt (Nouvelle ville), située sur l’autre rive de l’Elbe, marque de son côté le début du quartier moderne de la ville, avec ses bâtiments baroques reconstruits ou élégamment rénovés, son ambiance branchée, un brin « bobo ». Dans son prolongement, l’Aussereneustadt, un quartier contrasté, oscillant entre mouvement alternatif et avant-gardiste, se présente comme une fenêtre sur la post-RDA avec ses maisons à l’empreinte soviétique, son street-art et ses cours intérieures où bistrots et bars décalés animent la vie nocturne. Quant à l’ambiance féerique distillée par le Marché de Noël au cœur de l’Altstadt, un des plus courus et des plus beaux d’Allemagne, elle relève tout bonnement de la magie !

Site Internet : www.dresden.de/tourism

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Hotel Bülow Palais Dresden ***** Supérieur

Ce fleuron de l’hôtellerie de Dresde cultive avec passion un art de vivre fait d’élégance et d’excellence. Une adresse prestigieuse et exclusive pour partir à la découverte de l’une des plus belles villes baroques d’Europe !

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déalement situé au cœur du quartier baroque, à dix minutes à pied du centre historique, ce cinq étoiles supérieur, comptant parmi les hôtels les plus raffinés d’Allemagne, hisse l'hospitalité au firmament sous l’impulsion de ses propriétaires, Monika et Horst Bülow et de son directeur, Ralf J. Kutzner, qui fut sacré « Meilleur hôtelier d'Allemagne » par Gault&Millau. Depuis son ouverture en 2010, cet écrin de luxe subtil et délicat, doté d’un restaurant gastronomique honoré d’une étoile au Guide Michelin, ne cesse de séduire une clientèle exigeante à la recherche du meilleur en matière de services et de prestations haut de gamme.

Un écrin de caractère Si le style architectural du bâtiment de l’hôtel s’est inspiré du baroque allemand, c’est pour être en harmonie avec le caractère historique et bourgeois de son quartier. L’intérieur modèle un univers chic où classicisme, design contemporain et œuvres d’art s’unissent sans se heurter. Ce mariage de styles aux accents raffinés est l’œuvre du célèbre architecte d’intérieur tessinois, Carlo Rampazzi, une star du design contemporain, qui a également posé sa griffe dans de nombreux palaces helvétiques. Sa signature audacieuse se dévore des yeux dès l’entrée où le décalage des tendances fabrique


de l’inattendu dans un tourbillon de fantaisie de bon goût. La réception donne le ton en jouant sur l’apparence noble des teintes argent et or habillant son comptoir sur fond de ton bleu nuit. Cet élan décoratif, pour le moins moderne et élégant, file tout droit vers le lobby dévoilant à son tour, un décor plein de noblesse, baroque, contemporain et beau à la fois. Fauteuils et canapés au design néobaroque font pétiller les nuances ardentes de l’or, du rouge vénitien, du vert Véronaise et de l’ambre, tant pour l’équilibre du regard que pour créer une atmosphère luxueuse. Quelques belles sculptures contemporaines et de magnifiques toiles graphiques colorées, signées par de grands artistes de la peinture abstraite, ajoutent un brin de distinction à l’ensemble, offrant à la pièce un charme inimitable. Cette joyeuse exubérance trouve un rythme plus modéré au sein du Palais bar qui introduit une ambiance feutrée et intemporelle distillée par un mobilier « club » de belle facture. De son côté, le Cigar Lounge affiche un air chic et cossu genre gentleman club anglais, où fauteuils et canapés Chesterfield composent une atmosphère qui invite à la conversation autour d’un de ces Havanes tout droit sorti de la précieuse cave à cigares faisant la réputation du lieu auprès des amateurs de cigares. Et pour marquer en beauté l’esprit artistique de l’hôtel, de précieuses antiquités et autres œuvres d’art, issues de la collection privée des propriétaires, composent au fil des pièces, des ambiances romantiques reflétant les fastes du baroque.

Hotel Bülow Palais Dresden Königstrasse 14 D-01097 Dresden Tél. : +49 (0)351 80030

Site Internet : www.buelow-palais.de

Un registre gastronomique étoilé Considéré comme l’une des meilleures tables de la Saxe, le Restaurant Caroussel, gratifié d’un macaron Michelin, de 4 Toques (note 17) Gault&Millau et membre des « Jeunes restaurateurs d’Europe » réserve une expérience culinaire haute en saveurs raffinées. Le chef, Benjamin Biedlingmaier, – ayant parfait son art à la Traube Tonbach à Baiersbronn, à l’Hotel am Schlossgarten à Stuttgart, au Mandarin Oriental à Munich et au prestigieux restaurant La Mer à Sylt – y orchestre une cuisine innovante et créative inspirée du terroir ou influencée par les parfums et les saveurs subtils de la cuisine française et méditerranéenne. Vous dînerez dans le cadre prestigieux d’un somptueux jardin d’hiver où le décor est, à lui seul, une très belle invitation à la dégustation. Un service aux petits soins, conduit par une jeune équipe souriante, ajoute à la qualité irréprochable de cet univers prestigieux dont la réputation n’est plus à faire. À l’heure du lunch ou pour un savoureux dîner autour d’un menu du jour ou de spécialités allemandes, le Bülow‘s Bistro comblera toutes vos envies gourmandes dans un cadre assurément chaleureux. Quant au buffet du petit déjeuner, il est tout bonnement royal ! Un vrai bonheur matinal pour les papilles et les pupilles !

Un art de vivre distingué Ce même esprit d’élégance et d’excellence berce les nuits de l’hôtel. Les 46 chambres et les 12 suites dessinent de vastes espaces confortables et chaleureux dans une parfaite harmonie classique, subtilement rehaussée par des coloris doux et la richesse de matières nobles qui offrent une intimité délicate, mâtinée de douceur. Les parenthèses de bien-être et de beauté se cueillent au sein du décor apaisant du Spa (400 m²) où trois saunas, une salle de repos inondée de lumière et offrant une vue sur les toits du quartier baroque et une salle de fitness sont la promesse d’instants de détente voluptueuse. Pratiqués avec un grand professionnalisme dans quatre cabines, les soins ciglés Ligne St Barth et Reviderm répondent à toutes les attentes. Au final, il se dégage de cet hôtel d'exception, où le mot service prend tout son sens, un charme fou et une nostalgie toute particulière, histoire de se sentir dans un lieu hors du temps. Rien détonnant qu'il vienne d'être élu « Meilleur hôtel cinq étoiles d'Allemagne » par Trivago !

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Vivre l'hiver sous toutes ses facettes La Vallée de Tannheim, offre une combinaison idéale entre détente et activités sportives

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ue ce soit des balades en ski de fond à travers le Parc naturel, des randonnées pédestres dans les paysages enneigés ou des descentes à ski, dans la vallée de Tannheim les joies des sports d'hiver se déclinent au superlatif. Les vacanciers peuvent à la fois entreprendre de nombreuses activités sportives et se détendre en même temps dans une ambiance calme, sereine et romantique.

Nouvelle offre ski et joies de la glisse Si vous souhaitez skier chaque jour, durant votre séjour, sur une autre piste, dans la vallée de Tannheim, cette possibilité vous est offerte grâce à 55 km de pistes desservies par 27 remontées mécaniques. Chaque piste a ses propres propriétés. Que se soit sur de larges pistes dans un domaine tranquille, idéal pour les familles, ou sur des pistes de descentes plus sportives ou encore sur des pistes de carving ou en dévalant sur une piste de la Coupe du Monde de ski, les plaisirs de la glisse sont immenses. S'y ajoutent 140 kilomètres de pistes de ski de fond, pour chaque niveau et pour tous les goûts. Les 81 kilomètres de sentiers pédestres entretenus et des évènements ne laissent aucune place à l’ennui ou à la monotonie.

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Changer de domaine skiable Les skieurs, snowboardeurs, et les skieurs de carving qui ont choisi la vallée de Tannheim disposent de six domaines skiables. Des descentes faciles convenant à toute la famille aux pistes exigeantes accessibles uniquement avec certificat FIS (Fédération internationale de ski), chaque domaine a son propre caractère et ses qualités spécifiques. Les domaines de Tannheim, Grän, Füssener Jöchle, Rohnenspitze, Nesselwängle doté de la plus grande piste naturelle de luge de la région et le domaine de Wannenjoch.

Skiez gratuitement Dans toute la vallée de Tannheim du 8 janvier 2017 au 22 janvier 2017. La nouveauté épatante de cet hiver propose du lundi au jeudi des remontées gratuites transport en bus compris, à partir d'un séjour de 3 Jours, pour les détenteurs de la carte de séjour dans tous les domaines.

Jeux et actions dédiées aux enfants Avec six structures sécurisées, spécialement conçues pour permettre aux enfants de skier, réparties dans toute la vallée : le N‘Ice Bear Kinderland , le Snow


Learnland, le ICE AGE Kinderland le Pumucklhang avec manège à ski à Zöblen, le Erlebnispark (parc de loisirs) à Nesselwängle et la Märchenwiese (espace de conte de fées) avec toboggan à vagues près de Grän sont là pour les accueillir.

Le ski de fond sous toutes ses formes La vallée de Tannheim compte très officiellement au nombre des meilleurs domaines de ski de fond du Tyrol avec les récompenses du « Loipengütesiegel des Landes Tirol » et de l’ADAC Ski Guide, qui a accordé plusieurs distinctions. Quelque 140 kilomètres de pistes de ski de fond sillonnent la vallée : des parcours faciles, romantiques menant à des lacs de montagne isolés aux parcours exigeants du légendaire SKI-TRAIL Tannheimer Tal – Bad Hindelang qui aura lieu du 7 au 29 janvier 2017 c’est l’une des importantes manifestations de ski de fond d'Autriche

Randonnées dans la neige Les excellentes conditions de randonnée et de promenades jouent ici un rôle important. Les sentiers pittoresques serpentant à travers le paysage hivernal, de la promenade facile de village en village à la randonnée en raquettes à neige vers les sommets ou en altitude avec des vues magnifiques.

Dans le ciel, une multitude de couleurs C'est l'évènement le plus haut en couleur et, au plan visuel, le plus impressionnant de l'hiver dans la vallée de Tannheim. Le 22ème festival international de mont­ golfières de la vallée de Tannheim, qui aura lieu du 7 au 28 janvier 2017, métamorphose toute la vallée est un autre évènement à ne pas manquer. Le romantisme s’invite au cœur de l'hiver.

Office de tourisme de Tannheim Tél. : +43-5675-6220-0 E-mail : info@tannheimertal.com

© Photos TVB Tannheimer Tal, Achim Meurer, Wolfgang Ehn, Marco Felgenhauer

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Wellness Hôtel Der Engel ****S Entrer dans l’hôtel Der Engel, c’est comme franchir les portes du paradis ! À trois heures de la capitale alsacienne, cette destination fascinante est une véritable ode au bien-être et au bien-vivre.

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u royaume des anges Niché au creux de la belle vallée de Tannheim au Tyrol, Der Engel réunit tous les ingrédients pour une escapade de rêve. Un cadre radieux, des ambiances chaleureuses, un accueil et un sens de l’hospitalité cultivés avec passion, un confort au sommet, un registre culinaire d’excellence, un spa d’exception, une multitude de prestations haut de gamme ainsi qu’un large panel d’activités sportives coachées contribuent à offrir une expérience unique. Sans oublier le fameux programme d’animation avec Poldi, le sympathique animateur avec qui le rire devient une vraie thérapie ! Cette merveilleuse alchimie est l’œuvre de la famille MattersbergerZimmerman, des hôteliers hors pair qui n’ont de cesse

de chouchouter leurs hôtes. Et la réputation d’excellence de ce fleuron autrichien n’est plus à faire, affichant un taux de remplissage de 99,8 % !

Une porte ouverte sur le 7e ciel Un relooking orchestré l’été dernier a rendu cette perle des Alpes plus attirante que jamais. Ce sont d'abord l’entrée et le hall d’accueil qui ont été remodelés, entre chic contemporain et tradition alpine. Le hall d’accueil s’est métamorphosé en un vrai lieu de vie, délicieusement cosy, où la réception côtoie des espaces intimistes, dont un charmant lounge avec cheminée, de jolies « Stuben » ainsi qu’une boutique au superbe design. Cette entrée en scène annonce un monde où


l’hospitalité et l’élégance sont reines. L'univers du sommeil, composé de 92 chambres et suites, combine design subtil, esprit de montagne, tonalités naturelles, détails raffinés et confort haut de gamme. Chaque chambre réserve sa part d’émerveillement en se présentant tel un cocon doté d’une atmosphère de volupté.

Une table qui mérite tous les éloges Le registre culinaire et œnologique est une promesse de plaisir ! Maître aux fourneaux, le chef Manuel Schillinger, honoré de 2 Toques Gault Millau, concocte une succulente cuisine moderne et raffinée. Déclinés en formule pension-gourmet, les repas se cadencent autour d’un buffet de petit-déjeuner pantagruélique, d’un lunch varié, d’un alléchant choix de pâtisseries au goûter et, au dîner, d’un savoureux menu (6 plats au choix) qui enchantera pupilles et papilles. Au fil de la semaine, le menu de gala, de superbes buffets à thèmes ou encore le dîner musical cadencé dans les cuisines constituent des expériences culinaires tout en saveurs et finesse. Un service d’une efficacité et d’une gentillesse remarquables ajoute à la qualité de la table, tout comme le ravissant décor des différentes salles de restaurant.

Un spa idyllique Le bien-être se décline au superlatif dans le superbe spa de 6 000 m², offrant une évasion sensorielle dans un décor époustouflant. Pas moins de 3 000 m² sont dédiés à une dizaine de saunas et hammams, scindés par d'exquises aires de repos. Avec 1 000 m² de surface

aquatique indoor et outdoor, les plaisirs de l’eau ne sont pas en reste. Un vent de nouveauté a soufflé sur la piscine intérieure, récemment agrandie dans un décor sublimé par un fascinant jeu de lumières. La piscine en plein air, chauffée et intégrant un jacuzzi avec bancs de massage, offre le plaisir de s’adonner à la nage face aux montagnes. À la belle saison, le magnifique biotop, niché au cœur du jardin, se révèle un autre jalon du bienêtre. Quant à l’institut de beauté « Pure Engel » avec ses cabines spacieuses et sa Private Suite, il intègre le concept « Pure Balance » qui s’appuie sur des soins dispensés par une équipe expérimentée et utilisant les prestigieuses lignes de cosmétiques Sensai Kanebo, Ligne St Barth et Balance Alpine 1000+. On ne peut pas rêver mieux, cet hôtel est le paradis des anges !

Der Engel Wellnesshotel A - 6673 Grän 35/Tannheimertal Tél. : +43 5675 6423 E-mail : post@engel-tirol.com Site Internet : www.engel-tirol.com

Offre 2016 « Pays des merveilles » 08.01.2017 au 22.01.2017 Skiez gratuitement du lundi au jeudi dans tout le Tannheimertal 5 nuits en Pension complète 2 soins à choisir sur la carte Wellness Programme vitalité coaché Entrée libre au Spa de 6000 m2 À partir de 854 € par personne

« Hiver Romantique »

29.01.2017 au 05.03.2017 5 nuits en Pension complète 2 soins à choisir sur la carte Wellness Programme vitalité coaché Entrée libre au Spa de 6000 m2 À partir de 902 € par personne Voir le site internet pour les autres offres


s NEWS AUTO

Ferrari LaFerrari Aperta Elle décoiffe… ! La version découvrable, de LaFerrari, baptisée Aperta garde la spectaculaire ouverture des portes en élytre et le concept mécanique hybride qui est hors du commun ! Le V12 6.3 atmosphérique, installé en position centrale arrière, s’associe à un moteur électrique pour cumuler la puissance délirante de 963 ch. La boîte robotisée à double embrayage et 7 rapports se charge de transmettre l’abondante cavalerie aux seules roues arrière !

Land Rover Discovery Sport Le style consensuel Sous sa carapace d’aventurier, le Discovery Sport propose une habitabilité généreuse (coffre et places arrière) et même une configuration sept places (ou plutôt 5+2). Sans se départir de la touche Land Rover : posture altière, surface vitrée généreuse, vrai profil de 4x4. Avec ses 150 ch et une boîte automatique plutôt orientée vers le confort, le Discovery Sport ne court pas comme un lévrier. Mais ses qualités sont ailleurs… Il vous fait voyager loin avec sérénité !

Maserati Le Levante Au grand galop Le Levante révèle la facette de sa personnalité… Dès que vous engagez le mode sport d’une impulsion sur le bouton idoine, la mécanique s’avère plus nerveuse. Les 430 ch. s’élancent au grand galop, dans un hennissement enthousiasmant dès lors que l’aiguille du compte-tours dépasse les 3 000 tr/min. Quoi de plus normal pour une Maserati ! La marque au trident démontre que le SUV et plaisir de conduire font bon ménage.

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NOUVEAU DISCOVERY SPORT

L'AVENTURE ? C'EST DANS NOTRE ADN.

ABOVE AND BEYOND : Franchir de nouveaux horizons. Consommations mixtes Norme CE 1999/94 (L/100 km): de 4,7 à 8,3 - CO2 (g/km) : de 123 à 197.

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s NEWS MoTO

Nouveautés 2017 Triumph Bonneville Bobber Un luxe de détails Voici donc le dernier custom, dépouillé et agressif, propulsé par le moteur de 1200 cm3, présent sur la T120, le nouveau Bobber se veut sans compromis ! Cadre inédit au même titre que les suspensions avec en prime une position de pilotage adaptée… Et puis il y a tous ces détails, depuis le badge moteur en bronze, le carter moteur brossé, le bouchon de réservoir, verrouillable et siglé…

Yamaha TMAX Plus de sportivité

Équipé d'un nouvel habillage dynamique et de finitions haut de gamme, ce maxi scooter dépassera toutes vos attentes. Un nouveau cadre en aluminium lui confère une incroyable maniabilité et une précision absolue dans les virages, tandis que sa fourche inversée empruntée aux motos et sa suspension arrière à biellettes sont le gage d'une tenue de route ultime ! Yamaha Motos Sohn 230 Avenue de Colmar 67100 Strasbourg Tél.:+33 3 88 40 21 40

Ducati Monster 797 La moto idéale Le rêve italien sera plus accessible, la Monster 797 est idéale pour ceux qui souhaitent faire partie du monde Ducati. Sportive et minimaliste comme toute Monster, elle est facile à piloter et offre tout ce qui sert pour un pilotage divertissant et en même temps facile et intuitif. Sa polyvalence fait en outre de la nouvelle Monster 797 la moto rêvée pour un usage quotidien.

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Triumph Strasbourg Rue des Menuisiers 67460 Souffelweyersheim Tél. 03 88 18 24 70




Exposition

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Claude Monet Du 22 janvier au 28 mai 2017 À l’occasion de ses vingt ans, la Fondation Beyeler consacre une exposition à l’un des plus grands artistes du monde, l’un des plus appréciés aussi, Claude Monet, l’un des créateurs et chef de file du mouvement impressionniste. FONDATION BEYELER Baselstrasse 77 CH-Riehen/Basel www.fondationbeyeler.ch

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ette exposition, véritable fête de la lumière et des couleurs, éclaire l’évolution artistique de ce grand peintre français, depuis l’impressionnisme jusqu’à sa célèbre œuvre tardive. Elle propose ses représentations de paysages méditerranéens, de la côte sauvage de l’Atlantique et du cours de la Seine, ses prairies fleuries, ses meules de foin, ses nymphéas, ses cathédrales et ses ponts dans la brume. Mêlant reflets et ombres, Monet crée des atmosphères magiques. Claude Monet a été un grand pionnier, qui a découvert la clé du jardin secret de la peinture moderne et a permis à tous d’ouvrir les yeux sur une nouvelle vision du monde.

Et, ceci en consacrant son œuvre tardive à une restitution de plus en plus visionnaire de la nature, il a créé des toiles dans lesquelles le rapport de la couleur et de la surface présente des qualités qui évoquent à nos yeux une préfiguration de l'art abstrait. L’exposition Monet, la première montée en Suisse depuis plus de dix ans, présente 50 chefs-d’œuvre du peintre français appartenant à des collections particulières et à des musées renommés comme le Musée d’Orsay de Paris, le Pola Museum du Japon, le Metropolitan Museum of Art de New York et l’Art Institute de Chicago. Vous pouvez vous procurer des billets dès maintenant en ligne.


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s LittÉrature

entre

les lignes . . .

La peinture nordique Katarina Alsen et Annika Landmann Citadelles & Mazenod L’exotisme est aussi nordique. Les 250 reproductions de tableaux contenues dans ce beau livre ouvrent de nouveaux horizons sur une stylistique et des thématiques qui semblent familières. Et pourtant, les motifs, les couleurs, la manière des œuvres présentées, et essentiellement produites entre les années 1880 et 1920, sont bien particuliers. Les textes et les magnifiques illustrations de ce livre permettent d’appréhender la spécificité des productions picturales de l’espace regroupant la Finlande, la Scandinavie, l’Islande et même le Groenland. Ils éclairent la production de ces espaces en dégageant des problématiques pertinentes, comme la construction d’une identité nationale en art, qui sont propres à chacun d’eux.

Histoire des émotions, volumes 1 et 2 A. Corbin, J.-J. Courtine, G.Vigarello Seuil Trois historiens bien connus dirigent un ouvrage collectif très complet sur l’histoire des émotions. Héritière du programme des Annales, de l’histoire des mentalités et de celle des sensibilités, cette histoire couvre trois volumes. Pour l’instant, seuls les deux premiers volumes sont cependant disponibles. Le premier volume commence en Grèce avec les larmes d’Achille et le rire de Lysistrata, aborde le Moyen Âge, exploite les représentations picturales de la Renaissance, avant de s’achever à la veille de la Révolution. Le second volume fait la part belle aux modernités des XVIIIe et XIXe siècles. Le romantisme s’y taille évidemment une belle part. 78

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Drôles de salles Fabienne Waks, Sylvie Setier et Jean-Christophe Husson Loco Ce livre de moyen format, abondamment illustré, associe la reproduction de documents anciens (plans, affiches, photographies en noir et blanc,…) avec des photos d’art contemporaines. Il part de l’histoire de cinq petites salles de cinéma parisiennes, la plupart classées « Art et Essai », pour finalement présenter l’histoire d’un art du point de vue des spectateurs et des exploitants. Puisque la plus ancienne de ces salles a ouvert ses portes en 1911, c’est bien presque toute l’évolution du septième art qui est envisagée. De nombreuses considérations techniques sur la projection de films ne manqueront pas de capter l’intérêt des cinéphiles. Car aimer le cinéma, c’est aussi aimer les salles obscures.

Choix d'Alexandre Bibert

Le Cri Nicolas Beuglet XO Editions Un patient enfermé depuis plus de trente ans est retrouvé mort dans un hôpital psychiatrique norvégien, il faut bien le dire, effrayant. Les circonstances du décès n’ont rien de très clair. Le passé du défunt est lui-même obscur. L’existence que ce dernier a mené enfermé avait des similarités avec celle du Dr. Mabuse des films de Fritz Lang. Il constellait les murs de sa cellule de graffitis, mais il demeurait muet, et son passé, sa maladie, restaient des énigmes. L’inspectrice chargée d’enquêter sur le crime va devoir lever le voile sur des expériences qui dépassent une simple enquête criminelle. Son enquête la mène à travers le monde. La CIA semble impliquée. À elle de trouver un sens à tout cela.

La danse des vivants Moskva Jack Grimwood Terra nova Ce roman commence par la découverte, durant l’hiver 1985, du corps d’un jeune homme congelé, mutilé. Mais, vraie singularité de ce cadavre est qu’il est trouvé adossé contre un mur du Kremlin. Le pouvoir ne peut être indifférent ; est-il, d’une façon ou d’une autre, visé ou même impliqué ? Quelques jours plus tard, Alex Marston, la fille de l'ambassadeur britannique, est enlevée. Un agent de sa Majesté est chargé de la retrouver. Mais évidemment, l’enlèvement de la fille d’un ambassadeur est là aussi une affaire d’État… de l’État soviétique. Quel est le lien derrière les deux crimes ?

Antoine Rault Albin Michel Un soldat français retrouvé sur un champ de bataille de la Première Guerre mondiale se réveille dans un hôpital. Il ne se souvient de rien, mais très vite les médecins se rendent compte qu’il maîtrise parfaitement l’allemand. Pas une trace d’accent, mais pas la moindre trace d’un souvenir non plus. Le renseignement militaire ne manque pas de voir le profit qu’il pourrait tirer en faisant un espion de ce jeune homme. Le Deuxième Bureau parvient à l’infiltrer dans l’armée allemande. Il s’agit d’un roman dynamique digne des romans d’espionnage se jouant au temps de la Guerre Froide. Mais après tout, le climat suivant la Première Guerre mondiale n’était, à l’instar des années qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale, pas dénué de tensions…



Évènement

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S o i r é e Mont b la n c M i l es Dav is Avec s es édit io n s lim itées Gr and s Per sonnages, M ont bla n c re n d h o mmag e à des s om m ités d ont la v ie et l'œuv re ont m arq ué d u r a ble m e n t l'h u man it é. L a bo utiq ue M ontb lanc d e Str asb our g a souhai té m e ttre à l’h on n eu r cet t e n ouvelle éd ition lim itée : M iles D avis.

© Photo Irving Penn

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eu de musiciens ont eu une influence aussi importante sur la culture moderne que Miles Davis, l'un des plus grands interprètes et compositeurs de jazz du 20ème siècle. L'une de ses plus grandes prouesses a été de façonner le cours de l'improvisation musicale moderne, cimentant sa réputation d'icône éternelle de la modernité avant-gardiste. Limité à seulement 90 pièces, pour rappeler que Miles Davis aurait eu 90 ans en 2016. Cette édition est un somptueux exemple de l'art de la gravure pratiqué par Montblanc. L'élégant design du corps et du capuchon platinés donne vie à l'empreinte de Miles Davis sur l'évolution de la musique américaine en reprenant les différents mouvements emmenés par ce pionnier de l'exploration musicale. Évoquée par un design innovant et un savoir-faire élaboré, comme le veut la tradition Montblanc. L’édition limitée se distingue par sa forme

de trompette unique, avec une agrafe ornée de pistons de trompette et un cône qui reprend la forme de l'embouchure Heim spéciale que Miles Davis utilisait pour jouer. Disponible en versions stylo plume et rollerball, cette édition est ornée d'attributs platinés et d'un emblème Montblanc en agate noire et blanche au sommet du capuchon. Chaque petit détail rend hommage à l'œuvre de Miles Davis jusqu'à la fine gravure qui orne la plume en or massif 18 carats et qui représente la silhouette du génie de la musique. Rythmée au gré de la musique de Miles Davis, cette très belle soirée aura attiré de nombreux Strasbourgeois qui se sont régalés d’exquises gourmandises salées et sucrées réalisées par Pierre Weller, le talentueux chef de l’hôtel-restaurant, la Source des Sens


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AGENDA

Opéra La Petite Renarde rusée

vient d’épouser. Le metteur en scène JeanFrançois Sivadier met à nouveau face à face les comédiens Nicolas Bouchaud et Vincent Guédon. Contact et infos : 03 88 24 88 00

Le 11 décembre à 15 h Les 17, 19, 21 et 23 décembre à 20 h Opéra de Strasbourg La Laiterie

© Christophe Urbain

Classique Soleils du Nord

« Fuis-moi, je te suis et suis-moi, je te fuis »… Cet adage bien connu de tous peut sembler inapproprié pour évoquer la relation entre un garde-chasse et une renarde. Et pourtant… Dans un monde où les animaux chantent avec les hommes, les frontières sont certainement plus floues. Amour et mort sont au rendez-vous de ce conte initiatique moins naïf qu’il n’y paraît. Contact et infos : 03 88 75 76 10

Concert Traîneau…ël Le 22 décembre à 20 h PMC Musiques classiques de Noël et Noëls traditionnels. Même si la neige se fait rare dans nos contrées, le traîneau garde toute sa place dans l’imagerie de Noël. Alors hue ! Et que sonne Noël en un concert familial regroupant célèbres airs classiques et chants populaires. Un concert… très Noël ! Contact et infos : 03 68 98 68 20

Théâtre Dom Juan Du 3 au 13 janvier à 20 h Le 8 janvier à 16 h - Relâche le 9 janvier TNS Molière et sa troupe créent Dom Juan en 1665. Ce personnage mythique, qui passe de femme en femme et ne croit en rien d’autre qu’en « deux et deux font quatre », débarque en Sicile avec son valet Sganarelle, fuyant Elvire qu’il

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Les 19 et 20 janvier à 20 h 00 PMC Les mots de Nielsen en exergue de sa partition semblent embrasser tout notre programme : « Silence et obscurité, le soleil se lève dans un chant de prière et suit sa course dorée puis plonge tranquillement dans la mer.» On sait combien le maestro Leif Segerstam sait allumer des soleils musicaux. Après ses mémorables concerts de février 2016, Leif is back ! Contact et infos : 03 68 98 68 20

Ballet Le Rouge et le Noir Du 11 au 14 janvier à 20 h Le 15 janvier à 15 h Opéra de Strasbourg L’un des derniers maîtres du grand ballet néo-classique, Uwe Scholz, disparu voilà douze ans, a signé avec cette adaptation dansée du roman de Stendhal un de ses plus grands chefs-d’œuvre. Après Marguerite Gautier chez Neumeier ou Eugène Onéguine chez Cranko, c’est au tour de Julien Sorel de chausser les pointes. Contact et infos : 03 88 75 48 00

Spectacle Le pari Les 7 et 8 février à 20 h 30 Pôle Sud Centrée sur la fragilité de l’homme contemporain, la démarche de François Verret et de sa compagnie, poursuit son cours. Le Pari, seconde création réalisée dans le cadre du Chantier 2014-2018, convoque une polyphonie de voix au plateau. Poétique des gestes, mots, rythmes et lumières libèrent maux et rêves de la condition humaine dans une aventureuse chevauchée. Contact et infos : 03 88 39 23 40

Jazz Aki Takase & David Murray Le 9 février à 20 h 30 Centre Socio-Culturel Fossé des Treize La pianiste Aki Takase est une des figures les plus polyvalentes du jazz contemporain. Parmi ses nombreux projets, le duo semble tenir une place majeure dont le dernier avec David Murray. Ce saxophoniste hors pair s’inscrit dans une lignée d’instrumentistes puissants et lyriques aux expériences et rencontres inédites. Contact et infos : 03 88 36 30 48

Concert Fritz Kalkbrenner Le 23 février à 20 h La Laiterie

Jazz Michel Hausser Trio 31 janvier à 20 h 30 L’Illiade Figure importante du jazz français, le vibraphoniste alsacien Michel Hausser nous invite à fêter le trentième anniversaire de son Trio à L’Illiade. Il a joué avec Quincy Jones, Frank Sinatra, Stéphane Grappelli, Milt Jackson, Lucky Thomson… Pour son anniversaire, le Trio invitera sur scène l’excellent batteur américain Peter Perfido, qui a joué avec des personnalités comme Chet Baker, Gary Peacock, Lee Konitz, ou encore récemment avec Bob Degen. Contact et infos : 03 88 65 31 06

Fritz Kalkbrenner, au timbre de voix si particulier, a fait paraître plusieurs productions techno, house, pop qui dessinent une signature électronique singulière et remarquée. Son « Kings in Exile » fait ainsi définitivement figure de tube underground et son nouvel album à venir « Grand Départ » réserve des moments d’anthologie. Contact et infos : 03 88 23 72 37



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