Communiqué n°4

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COMMUNIQUE Casablanca, le 29 juin 2010

Sophie Jeanne Goldryng fait acte de parjure par voie de communiqué de presse et reconnaît le caractère « forcé » de sa plainte contre Ali Amar En date du 27 juin 2010 , Sophie Jeanne Goldryng a diffusé un communiqué aux médias dont l’objectif évident est de se rétracter par rapport aux déclarations qu’elle a précédemment faites devant le Tribunal et qui ont fait l’objet d’une consignation sans retour dans les PV d’audiences par le greffier du Tribunal, et en présence de nombreux observateurs nationaux et internationaux : journalistes, membres d’ONG, avocats etc... Ses déclarations ont d’ailleurs été reprises dans la presse (cf. articles dans le quotidien Akhbar Al Yaoum dans son édition du 24/06/2010 et dans l’hebdomadaire TelQuel du 26/06/2010). Elle déclare ainsi dans son communiqué : « nier avec la plus grande fermeté avoir tenu les propos énoncés dans le communiqué de M. Amar », ce qui en droit est un acte de parjure. Elle tente ensuite d’adopter une posture de neutralité vis-à-vis des pouvoirs publics estimant que n’étant pas journaliste, sa position de plaignante la condamne aux yeux de l’opinion publique à un rôle de collaboration dans le traitement politique de l’affaire. Elle affirme : « Comme je ne suis pas journaliste et que je n’ai pas de problèmes avec l’Etat marocain, je suis forcément dans l’erreur, ou pire, une marionnette entre les mains du régime marocain ». Pourtant, elle reconnaît plus loin : « J'ai été convoquée par la police le lundi 1er juin, et je n'avais toujours pas l’intention de porter plainte. La police judiciaire m'a gardé 4 heures pendant lesquelles j'ai refusé de porter plainte, en raison des difficultés politiques d'Ali Amar avec l'Etat marocain (…) Considérant qu'il connaît mieux que moi l'Etat, la police et sa situation politique au Maroc, j'ai alors décidé de porter plainte ». Etrange motivation que celle de vouloir porter plainte contre une personne pour le simple motif qu’il connaîtrait mieux les rouages de l’Etat, si ce n’est en réalité, accuser implicitement la Police Judiciaire de Casablanca d’avoir exercé des pressions sur elle pour qu’elle dépose sa plainte. D’ailleurs, depuis quand la police convoque les gens pour qu’ils viennent porter plainte ? Elle reconnaît donc le caractère « forcé » de sa plainte contre Ali Amar. Sophie Jeanne Goldryng s’interroge sur le fait que je n’ai pas fait mention dans le dossier judiciaire d’un disque dur, d’un chèque de la société Goldryng Graphic et de la somme de 20 000 DH. «Je remarque avant tout que le communiqué de M. Amar, daté du 25 juin, porte exclusivement sur l'ordinateur, alors que la plainte concerne aussi un disque dur, un chèque volé dans le carnet de chèque de ma société (que la police a retrouvé dans les affaires personnelles d’Ali Amar lors de son interpellation) et 20 000 DH en espèces », écrit-elle dans son communiqué. En réalité dans ce dossier d’autres pièces sont aussi mentionnées telles qu’une facture émise par la société Diagone prouvant la provenance légale de l’ordinateur objet du litige (dont Sophie Jeanne Goldryng évite de parler), un carnet de chèque et trois chèques détachés (en blanc) de Graphic Factory ainsi que tous les menus objets saisis illégalement par la PJ dans le domicile de Zineb El Rhazoui qui étaient sensés alourdir les charges pour mœurs (cf. Communiqué du 05/06/2010). De plus, Goldryng parle d’interpellation : non seulement c’est la police qui la convoque, mais elle confirme le fait qu’il n’y a pas eu de convocation ni d’enquête préliminaire. En ce qui concerne le disque dur de marque Lacie et dont le boîtier est gris anthracite, celui-ci est un périphérique de l’ordinateur qui est la propriété exclusive de la société Graphic Factory. Le disque dur dont fait mention Goldryng, qu’elle dit avoir rapporté de France, est de couleur orange. Si le disque dur Lacie contient des données informatiques antérieures à la création de Graphic Factory, il ne peut s’agir que de données récupérées du Journal Hebdomadaire dont elle ne peut contester la propriété ou d’autres données anciennes enregistrées à postériori, chose qu’elle n’avait pas la latitude de faire sans autorisation du gérant de l’entreprise.


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