INTERNATIONAL WOMEN’S DAY
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Hors-Série 8 mars 2022
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PERSPECTIVE
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Women and Sports Commission Seminar 2022
Parité du leadership et chances égales
Les participantes, organisatrices et consultantes posant pour une photo-souvenir le 26 février dernier au siège social du COM, à Trianon.
L
a commission des femmes dans le sport du Comité olympique mauricien (COM) se met au diapason du Comité international olympique avec l’organisation d’un séminaire réparti sur deux séances dont la première a eu lieu le 26 février dernier au siège social du COM, à Trianon. La seconde séance se tiendra le 19 mars. Elles sont quinze, représentant dix fédérations, à participer à ce séminaire ouvert principalement aux femmes ayant certaines responsabilités au niveau d’une
fédération, quel que soit le poste occupé. Responsable de la commission des femmes dans le sport du COM, Aarti Gulrajani-Desscann estime que cette initiative vise à promouvoir le leadership et à donner des chances égales aux femmes et aux jeunes filles à tous les niveaux. « Le Comité international olympique est venu il y a quelque temps avec une recommandation pour inclure plus de femmes dans des postes à responsabilité. Au départ, c’était vingt pour cent ; maintenant, ce pourcentage est passé à
LES PARTICIPANTES Carole Théodore, Annabelle Lascar-José (athlétisme), Maryse Calou (boxe), Dhaneswari Beeharry Panray (cyclisme), Vanessa Fangamar, Lyne Bheeca (escalade), Ansheenee Chellen (handball), Corinne Somauroo, Christelle Goolam Hossen, Nesha Dhautul
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(basket-ball), Doris D’Argent (tir à l’arc), Ivy Lan Kwet Hian (natation), Babita Bucktowutsing, Corinne Ng (tennis) et Jebelle Spéville Othello (volley-ball).
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Que sont-elles devenues ?
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trente », précise Aarti Gulrajani-Desscann, qui est aussi 4e vice-présidente du COM. Pour assurer les différents thèmes du séminaire, le COM a fait appel à trois consultantes, Rani Domah, Yuthika Seepujack et Georgina Ragaven. Pour la responsable de la commission des femmes dans le sport du COM, la présence de ces trois consultantes est bénéfique pour les participantes. La communication, le développement du leadership, le ‘time management’, la résilience personnelle figurent parmi les thèmes abordés durant les deux séances. « C’est un moyen de préparer et de former les femmes afin de leur permettre de prendre davantage de responsabilités », souligne la représentante du COM.
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e serait intéressant pour les instances sportives, particulièrement les fédérations, d’effectuer un recensement sans concession pour savoir que sont devenues les anciennes sportives de haut niveau et dirigeantes sportives afin d’essayer de les convaincre de venir apporter leur contribution, quelle que soit la fréquence, aux disciplines dans lesquelles elles ont jadis fait leurs preuves. L’objectif n’est pas de bousculer les habitudes des dirigeants bien installés dans leur fauteuil ergonomique, mais plutôt d’apporter leur savoir-faire par rapport à leurs expériences et à leur vécu. Une telle initiative permettrait aux dirigeants visionnaires ayant cette ouverture d’esprit de renforcer leur discipline et de mettre tous les atouts de leur côté pour réussir davantage, que ce soit en termes de résultats, mais également sur les plans administratif et structurel. Le tout dans la diversité. Faut-il rappeler que Maurice compte de nombreuses sportives et dirigeantes ayant non seulement participé à des compétitions internationales, mais qui ont aussi suivi des formations poussées, y compris à Olympie, notamment ? Certes, ce serait rêver les yeux ouverts que de prétendre réunir toutes ces ressources ô combien importantes en si peu de temps. Mais il est certain que plusieurs d’entre elles peuvent répondre favorablement à un tel appel. Il suffit de faire le premier pas. Maurice a retrouvé cette année un peu de son lustre en badminton au niveau continental grâce à la paire Lorna Bodha-Kobita Dookhee avec le sacre en double dames aux championnats d’Afrique en février, en Ouganda. Deux jeunes raquettes potentielles qui peuvent apporter encore pour le quadricolore. Ces deux jeunes femmes auraient sans doute pu se faire mieux comprendre et recevoir une meilleure écoute si elles avaient été entourées par d’anciennes badistes dans leur cheminement, avec cette touche féminine si importante. Et on peut, pourquoi pas, envisager un même scénario dans d’autres disciplines. Danielo Ramsamy
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POINT DE VUE
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Strength is not just physical, it’s a mindset
Veena Pulton Diplômée de l’Université d’Aix-Marseille, France Pédagogue Ex-Cheffe de Département de français au Collège Saint-Andrews
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Il est vrai que d’autres activités physiques sont tout aussi bonnes pour la santé. Danse, zumba, tai chi ou encore yoga… à nous, les femmes, de faire le bon choix en fonction de nos besoins »
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ous, les femmes d’ici et ailleurs, c’est tout à notre honneur qu’en 1975, l’Organisation des Nations unies (ONU) décrète le 8 mars Journée internationale des Femmes. Chaque année, au cœur des médias et dans le cœur de chacun, nos valeurs sont magnifiées et nos voix écoutées ou entendues. Rendons hommage à toutes ces femmes qui, à la suite de leur acharnement durant des décennies, ont pu faire voler en éclats les préjugés en réclamant haut et fort qu’une Journée spéciale nous soit dédiée. L’essor pour l’émancipation des femmes s’est amplifié au fil du temps aux quatre coins du monde. Or, pouvons-nous parler de Génération Égalité 2022 ? Égalité sociale et professionnelle, égalité salariale ainsi que l’élimination de toute forme de violence et de discrimination ? Si la bataille n’est pas encore gagnée, il n’y a pas de doute que la lutte continue de plus belle ! Vulnérables ou fragiles, fortes ou battantes, peu importe notre statut ou notre stature, ne dit-on pas que « we can only make others happy only when we are happy » ? Et comment ! Vous conviendrez que rien ne pourrait être plus précieux que notre
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bien-être physique et psychique. Alors, comment se sentir bien dans sa peau tout en confrontant les aléas de la vie ? Gérer la pression, savoir maîtriser ses émotions… tout s’apprend, n’est-ce pas ? Pour cela, sortons de notre coquille, aérons-nous l’esprit et dégourdissons-nous les jambes afin de stimuler nos hormones de bonheur que sont la dopamine et les endorphines et… donnons un boost à notre self-esteem ! Si vous optez pour être en communion avec la nature, quoi de plus merveilleux pour se ressourcer que de faire des randonnées ou gravir une montagne ? Saluons toutes ces femmes sportives qui, aiguillonnées par leur passion, n’ont pas peur d’accepter le défi à l’instar de la Japonaise Junko Tabei qui devient, en 1975, la première femme à réussir l’ascension du mont Everest, le toit du monde (8 848 mètres). En sport nautique, le kitesurf ou la planche à voile sur les eaux de notre lagon bleu turquoise, au gré du vent et des vagues tropicales, est certainement une source d’évasion et de sensations d’ivresse. Mais que dire de l’Australienne Jessica Watson ! En 2010, cette adolescente de 16 ans devient la plus jeune navigatrice du tour du monde à la voile en solitaire ! Époustouflant, n’est-ce pas ? C’est un fait ! Les inégalités hommes-femmes perdurent dans le sport professionnel. Les femmes sont souvent moins bien rémunérées que les hommes. Mais une discipline sort du lot : le tennis. Les joueuses de tennis sont en effet parfois nettement mieux payées que leurs homologues masculins. Toutefois, une championne de tennis marquera
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l’histoire du sport américain. Dans les années 1950, dans une Amérique secouée par la ségrégation raciale, Althea Gibson, première femme de couleur à remporter un titre du Grand Chelem, incarne le symbole de la lutte pour l’égalité dans le sport. En 2019, une statue en l’honneur d’Althea Gibson est inaugurée à New York. Médias et sport féminin ! En 2018, la couverture médiatique fait sortir de l’ombre une équipe féminine indienne de cricket. Leur participation à la Coupe du monde de cricket féminin au Lord’s, le célèbre stade de cricket de Londres, est un véritable tournant pour ces « Women in blue ». Malgré leur défaite, le talent de ces joueuses professionnelles de cricket suscitera un engouement pour le cricket féminin en Inde. Égalité et sport ! L’équitation est en fait l’une des rares compétitions où les hommes et les femmes s’affrontent durant la même épreuve. Par contre, le patinage artistique en couple permet à l’homme et à la femme de concourir en duo, de manière fusionnelle. Football, volley-ball, natation ou haltérophilie… Il n’y a pas de doute que les femmes sont en train de changer le visage de ces pratiques sportives autrefois exclusivement masculines. Ténacité, technicité, persévérance donnent certainement des ailes pour se surpasser. Il est vrai que d’autres activités physiques sont tout aussi bonnes pour la santé. Danse, zumba, tai chi ou encore yoga… à nous, les femmes, de faire le bon choix en fonction de nos besoins. Pensons sport ! Vivons sport !
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ENCADREMENT
Tennis de table
La pongiste Ruqayyah Kinoo au service des handicapés Cela fait un an et demi déjà que la pongiste élite Ruqayyah Kinoo s’est mise au service des handicapés. En effet, elle se rend normalement deux fois par semaine au centre de la Fraternité mauricienne des malades et handicapés (FMMH), situé à GrandeRivière-Nord-Ouest, pour offrir, à titre volontaire, des séances de tennis de table à une dizaine de jeunes hommes et adolescents fréquentant le centre.
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ctuellement en quatrième et dernière année d’études en éducation physique au Mauritius Institute of Education, et malgré son stage académique dans un établissement secondaire et ses obligations vis-à-vis de l’équipe nationale pour les entraînements, Ruqayyah reste toujours concentrée sur son engagement social. L’initiative est plus que louable, et revient entièrement à Ruqayyah, championne de Maurice en titre du simple dames. C’est par l’intermédiaire du physiothérapeute Abhishek Kaunhye, en contact régulier avec les membres de la FMMH, que l’idée d’un tel projet a, en quelque sorte, germé. Il se trouve en effet que la FMMH espérait de tout cœur que le centre, qui dispose déjà d’une table, pourrait un jour voir ses sociétaires, jeunes et adultes, pratiquer ce sport de raquette de manière assidue dans la perspective d’ajouter une activité supplémentaire à leur programme.
Aventure sportive L’attente a été longue, mais cette situation connaîtra un dénouement positif à l’issue d’une rencontre entre la pongiste et la FMMH. Dans la foulée, une journée récréative est organisée, histoire de permettre aux intéressés de s’adonner à cœur joie au tennis de table. Une activité qui s’est révélée un franc succès. Que faire devant l’enthousiasme des participants ? « Tout s’est enchaîné à partir de là. Vu leur motivation et le fait qu’ils aient attendu si longtemps, il serait regrettable de ne pas continuer sur cette lancée afin de faire quelque chose pour leur développement à travers
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le tennis de table », souligne la pongiste de l’équipe nationale. C’est ainsi qu’elle accepte le challenge de mettre en place ce projet comprenant un programme adapté et structuré pour donner l’opportunité aux sociétaires de la FMMH de commencer véritablement à apprendre ce sport. Et au fil des séances, le courant passe entre la coach et ses protégés, dont certains souffrent de divers types de handicaps. « Je dois faire ressortir qu’ils sont réguliers aux entraînements. Malgré le confinement et certaines restrictions, ils n’ont pas lâché prise une fois que la situation nous a permis de reprendre les entraînements. Leur régularité constitue un facteur significatif et encourageant. Qui plus est, ils sont motivés à apprendre non seulement à taper avec une raquette, mais également à jouer convenablement, avec le maniement correct de la raquette », explique avec satisfaction la pongiste qui détient depuis 2015 un certificat de niveau 1 en coaching délivré par la Fédération internationale de tennis de table et obtenu à la suite d’une formation. Si au début de cette aventure sportive – qu’elle qualifie également de sociale et humaine – les séances étaient axées sur les principes de base de la discipline, force est de constater que les choses ont évolué dans un sens positif. Depuis quelque temps, certains ont exprimé leur intérêt à acquérir de nouvelles techniques dans le but de les mettre en pratique au cours des échanges, voire durant les matches qu’ils organisent entre eux. Voir certains passer d’une étape à une autre reflète bien à la fois le travail entrepris par la coach aussi
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ENCADREMENT
Tennis de table
bien que les efforts consentis par les sociétaires de la FMMH. Pour assurer du mieux possible sa tâche dans cette nouvelle configuration, Ruqayyah a dû revisiter en partie son programme d’entraînement afin d’assurer des séances spécifiques, notamment par rapport aux aptitudes de chaque élément. « C’est fort intéressant de constater une progression et surtout cette détermination avec laquelle certains veulent passer d’un niveau à un autre. Ce qui laisse présager que les choses se dérouleront encore mieux que ce qu’on pouvait attendre. De toute évidence, c’est un encouragement pour tout le groupe », fait ressortir la pongiste, qui a été médaillée d’or par équipes aux 9es des Jeux des îles de l’océan Indien en 2015 à La Réunion puis médaillée d’argent, toujours par équipes, lors de la 10e édition de ces mêmes Jeux en 2019 à Maurice. La démarche de Ruqayyah en faveur de ces handicapés confirme ainsi que dans le domaine purement sportif, il n’existe aucune barrière.
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Compétition en parallèle avec les championnats de Maurice L’Association mauricienne de tennis table (AMTT) s’intéresse de près à l’engagement pris par Ruqayyah Kinoo auprès des handicapés de la FMMH. Ces derniers devaient participer à une compétition organisée parallèlement avec les championnats de Maurice en décembre 2021. Mais ces championnats n’ont pu avoir lieu en raison des restrictions liées à la situation sanitaire. Ce n’est que partie remise cependant, puisque l’AMTT va tout mettre en œuvre pour faire aboutir ce projet une fois que la situation le lui permettra.
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INTERVIEW
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Fatima Chuttoo Responsable de la commission hébergement du COCAAS22
Un challenge en appelle un autre Forte d’une carrière longue de 33 ans passés exclusivement à l’hôtel Trou-auxBiches, où elle a notamment occupé le poste de Executive Assistant Manager, Fatima Chuttoo se retrouve de nouveau sollicitée pour un événement sportif, toujours en tant que responsable de l’hébergement Après les 10es Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI) en 2019, elle a la charge cette fois de s’occuper des délégations qui participeront aux 22es championnats d’Afrique d’athlétisme seniors, prévus du 8 au 12 juin prochain à Maurice, et dont les compétitions se dérouleront au complexe multisports de Côte-d’Or. Toujours prête à aider et à partager ses connaissances, cette professionnelle de l’hôtellerie à la retraite a répondu positivement à l’appel de Giandev Moteea et de Vivian Gungaram, respectivement président du Comité organisateur des championnats d’Afrique d’athlétisme seniors 2022 (COCAAS22) et membre délégué technique de la Confédération africaine d’athlétisme. Un nouveau challenge qu’elle compte bien relever comme elle l’a toujours fait dans le passé. e-Magazine mensuel du sport de l’ île Maurice
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INTERVIEW
Fatima Chuttoo Responsable de la commission hébergement du COCAAS22
Fatima Chuttoo, vous vous retrouvez donc une nouvelle fois embarquée dans la gestion de l’hébergement d’un événement sportif d’envergure… Tout à fait ! C’est un nouveau challenge qui amènera de nouvelles expériences. Pourquoi de nouvelles expériences ? Un nouvel événement présage une nouvelle expérience par définition. Les choses ne se déroulent pas nécessairement tout le temps de la même façon. Les aléas peuvent changer certaines données en dépit d’un programme bien préparé en amont. Il faut toujours anticiper l’imprévisible. C’est la raison pour laquelle, je dis que ce sera une nouvelle expérience. Êtes-vous prête à relever ce nouveau challenge ? Avec le soutien de toute l’équipe, certainement. Si j’ai pris un engagement, c’est pour l’assumer jusqu’au bout. Nous avons le devoir d’assurer un service de qualité à nos hôtes. C’est essentiel lorsqu’il s’agit d’accueillir. Comment se passent les choses au niveau de la commission hébergement ? Nous avons déjà abattu une grosse partie du travail. Il reste de toute évidence encore à faire jusqu’aux championnats. Nous allons passer à une autre phase avec les arrivées des délégations, pendant les championnats et au moment de leurs départs. Mais je suis satisfaite du résultat obtenu jusqu’ici. Ce sera la première fois que, pour un événement sportif continental, toutes les délégations et VIP, entre autres, seront
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hébergées sous le même toit. Pourquoi une telle mesure ? Regrouper tout le monde au même endroit a été la meilleure décision prise par le comité organisateur. Nous avons longuement réfléchi en prenant en considération plusieurs aspects, dont le lieu d’hébergement et celui où se dérouleront ces championnats d’Afrique, c’est-à-dire le complexe multisports de Côte-d’Or.
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à la physiothérapie seront aménagées. Une salle sera réservée exclusivement aux réunions de la Confédération africaine. La salle de gym sera aussi mise à la disposition des athlètes. Comment la visite officielle en janvier dernier du président de la confédération africaine d’athlétisme, Hamad Kalkaba Malboum, a-telle aidé la commission dont vous avez la responsabilité ? Durant sa visite, M. Kalkaba Malboum, tout comme les membres de sa délégation, était hébergé à l’hôtel Ravenala. Ce qui fait qu’il a eu l’opportunité de faire sa propre expérience des conditions dans lesquelles seront hébergés ceux qui feront le déplacement pour ces championnats d’Afrique. Qui plus est, la délégation de la Confédération africaine a eu l’opportunité de visiter l’établissement en présence de Giandev Moteea et de Vivian Gungaram. Le président de la Confédération africaine et sa délégation ont également eu droit à une présentation qui comprenait le déroulement quotidien. Je peux vous assurer qu’il a été très satisfait du choix du lieu d’hébergement et du service qui va avec.
Avoir le « village des championnats » dans un établissement du nord de l’île est idéal, surtout pour un déplacement fluide. A partir de là, le comité a établi une liste de cinq hôtels. Après un exercice d’appel d’offres, c’est l’hôtel Ravenala Attitude qui a été retenu puisqu’il répondait à nos critères. Tout ce dont le comité organisateur aura besoin pour faciliter les athlètes et les dirigeants sera mis à notre disposition. A titre d’exemple, trois salles destinées
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Pour ce qui est des championnats d’Afrique, tout va se concentrer dans un seul endroit. Ce sera alors moins compliqué à gérer ? Oui, cela va éviter de faire des tournées dans différents endroits. Mais la rigueur reste la même. Les Jeux des îles regroupaient sept pays mais avec une participation de plus de 1 000 personnes. En revanche, ces championnats d’Afrique verront la participation de beaucoup de pays mais le nombre de participants devrait avoisiner les 450 personnes. Cependant, nous allons avoir des gens de différentes cultures et ayant différentes façons de faire, entre autres. Pour rappel, l’hébergement ne se limite pas à l’hôtel ; il y
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INTERVIEW
Fatima Chuttoo Responsable de la commission hébergement du COCAAS22
a toute une harmonisation avec le protocole et le transport, entre autres. La commission hébergement a-t-elle déjà effectué des repérages avec les autres commissions concernées ? En effet, cet exercice a déjà débuté avec les commissions protocole, sécurité, Food & Beverages et s’enchaînera avec la commission médicale et celle du transport. En raison de la Covid-19, on imagine qu’il va falloir redoubler d’efforts pour tout ce qui est médical… Certainement. Tout le protocole mis en place par les autorités sera appliqué. Les professionnels de la commission médicale, avec la collaboration du ministère de la Santé, seront présents en permanence pour veiller au grain. Dans quelles circonstances aviez-vous rejoint le comité des 10es JIOI ? Trois mois avant ces Jeux, le Chief Executive Officer (CEO) du comité, Jean-Pierre Sauzier, m’a approchée pour me demander de prendre en charge la commission hébergement. Je ne pouvais refuser. Ce secteur est mon dada et il y va de la réputation du pays. En tant que professionnels de l’hôtellerie, notre but est d’accueillir et de recevoir convenablement les visiteurs afin qu’ils soient satisfaits. Cette bonne approche a définitivement un impact positif sur l’image du pays. Pour en revenir aux Jeux des îles, j’étais, certes, dans mon élément, mais je n’avais que trois mois pour comprendre et activer certaines choses. Il m’a fallu effectuer un exercice accéléré pour me faire
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Fatima Chuttoo en compagnie de quatre autres membres de Walk with Beatz lors d’une activité physique à Anse-la-Raie. Cette association, dirigée par Anne-Marie Cugnet, regroupe plusieurs femmes et a pour principale activité la marche, essentiellement sur des parcours dans le nord de l’île.
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une idée de l’organisation. Durant mon affectation aux Jeux, je m’assurais que les athlètes, dirigeants et VIP recevaient le service qu’il fallait. Je devais faire le tour des différents hôtels réquisitionnés pour ces Jeux. Je rentrais chez moi parfois à 2 heures du matin. A 5 heures du matin, j’envoyais un débriefing via mail au CEO du comité des Jeux pour faire le point sur la journée écoulée. Avec la coopération de tout un chacun, l’objectif a été atteint. Que retenez-vous de vos 33 années passées dans l’hôtellerie ? C’est impossible à résumer ! Ces années ont été riches et très pertinentes. Rencontrer des personnes de différentes cultures du monde entier m’a permis d’avoir un brassage dans le sens large du terme. C’était un plaisir d’aller travailler. J’adorais mon travail et côtoyer mes collègues de différents départements. Ma grande satisfaction, c’est lorsque les clients sont aussi satisfaits du service. C’était mon quotidien pendant plus de trois décennies. L’hôtellerie est aussi un pilier pour l’économie du pays. Quel sens donnez-vous à votre vie ? Chaque jour est un cadeau de la vie en soi reçu de Dieu. Je continue de le savourer autant que possible. J’ai mes occupations et aussi mes activités physiques, histoire de maintenir la forme. Le groupe Walk with Beatz, dont je suis l’une des fondatrices, me permet de rester active avec mes amies en parcourant des kilomètres régulièrement. Et sans oublier une heure de gym quotidiennement « Chez Nicolas » avec des séances de spinning et de body pump entre autres.
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RENCONTRE
Isabelle Elissac Officielle technique en athlétisme
Top chrono ! Isabelle Elissac s’apprête à participer à ses deuxièmes championnats d’Afrique d’athlétisme seniors, du 8 au 12 juin à Maurice, en tant qu’officielle technique. Lors de sa première participation, en 2006, en tant que débutante, elle donnait un coup de main ici et là. Seize ans après, elle est passée à une étape supérieure au niveau officiel. Elle attend le coup d’envoi de l’événement pour mettre en pratique les connaissances acquises au cours de ces dernières années. Depuis 2009, elle a integré la National Technical Official de l’Association mauricienne d’athlétisme.
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rofesseure d’éducation physique au collège Notre-Dame, Isabelle Elissac a été la meilleure élève du Technical Officials Education Certification System (TOECS) Level 1 organisé entre janvier et février derniers, et animé conjointement par Vivian Gungaram et Khemraj Naiko. Elle a réussi ses examens avec succès en terminant première sur les 24 participantes. Pour cette prestation, outre le certificat, elle a eu droit à un chronomètre Seiko offert
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Seize ans après, Isabelle Elissac s’apprête à participer à une nouvelle édition des championnats d’Afrique d’athlétisme seniors, en juin prochain à Côte-d’Or.
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par World Athletics. Cette formation était, rappelons-le, sanctionnée par des examens (pratiques, écrits et oraux). « Cette formation a permis aux participants de se familiariser davantage avec les règlements de la discipline. Je suis satisfaite de ma performance. Mais c’est sur la piste, soit au moment des épreuves, que tout se joue pour mettre à exécution, avec conviction, ce que nous avons appris », fait ressortir Isabelle Elissac. Bien qu’elle n’avait pas encore le TOECS Level 1, elle a eu l’opportunité d’officier dans des compétitions régionales, notamment à Nairobi en 2016, et lors des deux derniers Jeux des îles de l’océan Indien, Réunion 2015 et Maurice 2019. Elle a aussi été présente, en qualité d’officielle technique, aux différents championnats d’Afrique jeunes tenus à Maurice. Vigilance, prévoyance et intelligence font notamment partie des qualités que l’on attend des officiels car c’est cela qui leur permet d’agir par rapport à leurs responsabilités le jour de la compétition. Si l’erreur est humaine, Isabelle considère toutefois qu’il faut tout le temps rester concentré sur l’action, du début à la fin, pour diminuer, voire éviter le risque d’un mauvais jugement. « Il faut penser d’abord à l’athlète qui s’est
Directeur de publication Danielo Ramsamy
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Graphic designer Christopher Arsenius
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entraîné pendant de longs mois, ou qui a fait des sacrifices pendant des années. Une erreur de la part de l’officiel peut le priver de quelque chose. De manière générale, ce genre de choses arrive rarement. Mais cette situation doit être évitée à tout prix », explique Isabelle, qui avoue n’avoir aucun complexe à côtoyer ses collègues hommes durant les compétitions ou les formations. Être officiel requiert, selon elle, un bon mental et aussi un bon physique pour suivre à la loupe les épreuves, peu importe celle où l’on est appelé à exercer. Après seize ans dans le domaine, Isabelle estime qu’elle est suffisamment préparée pour aborder les prochains championnats d’Afrique seniors. « Ma lecture de ces championnats ne sera de toute évidence pas comme mes premiers championnats en 2006. Seize ans après, j’ai acquis plein de choses et je me mets régulièrement à jour concernant les règlements. Il s’agit non seulement de les apprendre, mais également d’analyser leur sens », fait-elle ressortir. Bien qu’elle soit souvent autour de la piste, Isabelle a d’autres activités en parallèle. Elle chante dans les grandes occasions, s’adonne aussi à la pétanque et est vice-présidente de l’association des officiels.
18, rue Volcy Pougnet, Port-Louis 5738 4587 @ contact@sporttogether.mu
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PARCOURS
Arantxa Matoka, ingénieure civile
Le sport comme élément d’équilibre
Arantxa Matoka au cours des travaux au Victoria Urban Terminal, Port-Louis.
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Le sport a joué un rôle central dans le parcours académique d’Arantxa Matoka, du collège à l’université. « Le sport m’a apporté un équilibre harmonieux qui m’a permis d’atteindre mes objectifs académiques. C’est un moyen par excellence pour non seulement maintenir la forme physique, mais également pour avoir l’esprit bien posé afin de pouvoir mieux se concentrer », souligne la jeune femme, ingénieure civile chez Arup, société d’études et d’Ingénieurs Conseil spécialisée dans la construction.
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assionnée de sport, Arantxa a pratiqué
une discipline sportive et, surtout, d’être
différentes disciplines, notamment
constamment en communion avec la nature.
l’athlétisme (le sprint), le rugby touch
Après avoir complété avec succès ses études
et futsal lorsqu’elle était à l’université de
secondaires, elle n’envisageait pas de se lancer
Maurice. Elle défendait fièrement les couleurs
dans le domaine du génie civil. Mais, inspirée
de l’institution de Réduit sans pour autant
par son père, un ancien professionnel de la
négliger le côté académique durant ses quatre
construction, elle commence à songer à un
années passées à la faculté d’ingénierie.
métier qui s’y rapporte et s’oriente petit à petit
« Nous avons remporté plusieurs titres à
vers l’ingénierie avant de se fixer dans cette
l’université que ce soit en rugby ou en futsal. J’ai
voie.
apporté ma contribution sur le plan individuel
« Finalement, je suis très contente d’avoir
au niveau de l’athlétisme », raconte cette
emprunté cette voie. Je suis fait pour, mais il me
inconditionnelle du club de Liverpool.
reste encore du chemin à parcourir », avance la
Bien qu’elle ne s’adonne plus au rugby ou au
jeune sportive, qui exerce comme ingénieure
futsal comme autrefois, elle garde toujours le
civile depuis quatre ans déjà. Depuis qu’elle
rythme en ce qui concerne la course à pied.
s’est retrouvée dans ce corps de métier, elle
Ce qui lui permet de rester en contact avec
travaille sur différents chantiers.
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PARCOURS
Arantxa Matoka, ingénieure civile
Employée d’Arup depuis deux ans, Arantxa estime
encore plus performante dans mon travail vis-à-vis de
qu’elle évolue dans un univers qui lui convient
mes collègues, femmes et hommes. Le management est
parfaitement. « Chez Arup, l’entraide, le respect et
soucieux en ce qui concerne la formation en continu,
l’esprit d’équipe font partie de la philosophie de la
le team building et autres activités. »
compagnie. Je retrouve en quelque sorte les mêmes
Dans ce monde où les hommes sont toujours en
préceptes que dans le sport. Ce qui me motive à être
majorité, Arantxa n’a aucun complexe pour faire
Arantxa (au fond à g.) et d’autres membres du Social Club d’Arup s’affairent à confectionner des décorations durant les fêtes de fin d’année 2021.
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son travail sur les différents chantiers auxquels elle est affectée, le plus récent étant celui du Victoria Urban Terminal, à Port-Louis. Toujours fidèle à l’actualité sportive, cette ingénieure civile attend avec impatience les 22es championnats d’Afrique d’athlétisme seniors,
Avec ses coéquipières de l’université de Maurice, Priya Veerasawmy (à g.) et Joan Poorustom (au centre), à l’occasion de la Induction Week 2016, assortie de démonstrations et d’exercices de recrutement.
prévus du 8 au 12 juin prochain au complexe multisports de Côte-d’Or ; une infrastructure qu’elle connaît particulièrement bien pour y avoir fait ses premiers pas en tant que professionnelle d’infrastructure. « Ce sera un plaisir pour moi d’aller assister autant que possible aux épreuves des championnats d’Afrique. J’adore le sport, particulièrement l’athlétisme. J’essaie de suivre au maximum les différentes compétitions d’athlétisme. Je me suis bien régalée lors des Jeux de Tokyo », souligne Arantxa, qui souhaite voir la sprinteuse ivoirienne Marie-Josée Ta Lou en action aux prochains championnats africains, même si elle reconnaît que la Jamaïcaine Shelly-Ann Fraser-Pryce et l’Américaine Allyson Felix, deux sprinteuses de renom, demeurent aussi ses idoles.
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FOCUS
Kimberley Lecourt de Billot
Une confiance inébranlable en ses capacités Kimberley Lecourt de Billot est devenue le fer de lance du cyclisme féminin mauricien. Il y a cinq ans, elle a fait le choix de quitter son île natale pour s’installer en Afrique du Sud afin de vivre à fond sa passion pour la petite reine tout en continuant à défendre le quadricolore. Ce qui lui a permis d’accomplir de gros progrès et de devenir l’une des meilleures cyclistes du pays de Nelson Mandela, que ce soit en vélo sur route ou en vélo tout terrain (VTT).
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imberley est une battante. Elle ne renonce pas aux défis et au travail. Elle a commencé à se rendre en
Afrique du Sud sur une base régulière à partir de 2014 pour prendre part à des stages et à des courses importantes. En 2017, elle décide de s’installer à Pretoria. Juste avant, elle avait passé deux ans en Europe au sein de deux équipes professionnelles, Matrix Fitness (Angleterre) en 2015 et Bizkaia-Durango (Espagne) en 2016. Grâce à son passage au sein de ces deux formations européennes, notre compatriote a eu l’opportunité de participer à des courses prestigieuses telles que le Tour des Flandres et la Flèche Wallonne féminins.
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La cycliste tentera de décrocher une troisème médaille aux prochains championnats d’Afrique en Egypte.
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FOCUS
Kimberley Lecourt de Billot
Kimberley a porté les couleurs de plusieurs équipes et fait partie, depuis décembre 2020, de la Team Galileo infiniti SPOT. Alors qu’elle a d’abord été principalement adepte de vélo sur route, Kimberley s’est davantage tournée vers le VTT depuis l’année dernière. Une victoire et deux podiums Ce qui augmente ses chances de se qualifier pour les prochains Jeux olympiques d’été prévus à Paris en 2024. Elle fait d’ailleurs partie des athlètes retenus par le ministère des Sports pour le projet Horizon Paris 2024. Kimberley a aussi fondé sa propre société, Absolute Fit, qui propose des services de ‘bike fitting’ ; une activité qui est, toutefois, en mode pause depuis quelques mois suivant son déménagement à Somerset West, au Cap, avec son fiancé Ian Pienaar, lui aussi cycliste de haut niveau. La vététiste accorde la priorité à son sport de
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prédilection et s’entraîne 17 à 18 heures par
Stellenbosch avant de compléter une nouvelle
semaine. Elle enchaîne les courses, que ce
fois le podium à l’issue des quatre étapes du
soit en VTT ou sur route. Depuis le début
Tankwa Trek (3-6 février) avec sa coéquipière
de 2022, elle s’est offert une victoire et deux
Samantha Sanders. Dans la foulée, la sportive
podiums.
mauricienne a remporté le 99er Cycle Tour,
Le 29 janvier, elle avait pris la troisième place
course sur route mixte longue de 99 km,
de la première manche du Nissan Trailseeker à
le 12 février.
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Kimberley Lecourt de Billot (à dr.) déployant sa pointe de vitesse finale pour remporter le Cape Town Cycle Tour l’année dernière.
Une troisième médaille continentale Kimberley se prépare depuis peu pour le très populaire Cape Town Cycle Tour prévu pour le 13 mars prochain. Une course qu’elle a déjà remportée en 2018 et en 2021. Cette épreuve sera le dernier tremplin avant les championnats d’Afrique 2022 sur route qui auront lieu du 22 au 27 mars en Égypte. « Je vise une médaille aux championnats d’Afrique, c’est certain. J’en ai déjà décroché deux (bronze en 2016 et argent en 2017 en course sur route) mais
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j’en veux plus. C’est un privilège que de représenter son pays dans une grande compétition. Je me concentre sur le VTT depuis 2021 et cela a apporté des changements à mes capacités sur la route. J’ai, évidemment, perdu de la vitesse dans les jambes. Mais je suis prête à relever le défi », confie celle qui avait remporté l’or à l’issue de la course sur route des Jeux africains de 2015 à Brazzaville. Kimberley se dit satisfaite de ce qu’elle a accompli mais ne compte pas s’arrêter là. « Je suis heureuse de ce que j’ai pu réaliser jusqu’ici mais il y a tellement plus que je veux accomplir. Je suis convaincue de pouvoir réussir beaucoup plus que cela », affirme-t-elle. 23
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