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No 33 - Août 2021
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EN OUVERTURE
Liliane Potiron, recordwoman nationale du triple et longueur A 23 ans, la Rodriguaise Liliane Potiron est entrée encore un peu plus dans l’histoire du saut féminin local, triple et longueur. Elle a amélioré son propre record national avec un bond de 13,24m, soit 7 centimètres de plus, le 7 août 2021. Le 4 septembre 2021, elle a battu le record du saut en longueur grâce à une performance de 6,01m, soit 7 centimètres de mieux que l’ancien record que détenait Jenna Rima depuis mai 2010. Liliane Potiron devient du coup la première athlète locale à avoir passé les 13 mètres au triple saut et les 6 mètres au saut en longueur.
Sauter le plus loin possible
A
près avoir réalisé un saut de 13,17m le 14 février 2020, la triple sauteuse a effacé une nouvelle fois sa propre marque nationale pour l’améliorer de sept centimètres. C’était à l’occasion d’une rencontre de préparation qu’avait organisée l’Association mauricienne d’athlétisme le 7 août 2021 au stade Maryse-Justin. Le 4 septembre 2021, pour les championnats nationaux, toujours à Réduit, elle aurait pu améliorer à nouveau son record au triple saut, mais sa performance de 13,40m n’a pas été homologuée en raison
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d’un vent considéré trop favorable. Mais elle fera parler d’elle quelques instants après. En effet, après le concours du triple saut, elle a participé à l’épreuvre du saut en longueur, au cours de laquelle elle a battu un record réalisé depuis onze ans. Avec un bond de 6,01m, Liliane Potiron est devenue la nouvelle recordwoman nationale du saut en longueur, effaçant le record de Jenna Rima (5,94m). « Je suis très contente d’avoir réalisé de telles performances », souligne d’emblée cette athlète affable formée
par Moreno Spéville alors qu’elle était encore étudiante dans son île natale. « C’est lui (Moreno Spéville) qui m’a encouragée à m’orienter vers le saut, le triple saut et le saut en longueur. » Avant de se spécialiser dans le saut, Liliane Potiron a pratiqué l’heptathlon durant deux ans. Bien qu’elle se sentait à l’aise et se distinguait dans cette épreuve combinée, elle a fini par se laisser séduire par le saut. Après l’avoir essayé, elle l’a définitivement adopté. Pour elle, se concentrer sur une seule épreuve constitue un avantage. Elle dit d’ailleurs ne regretter d’un iota son choix. « A un certain moment, je voulais me spécialiser dans une épreuve spécifique afin de perfectionner les techniques au lieu d’en faire plusieurs à la fois. C’est à partir de là que tout s’est enclenché », explique l’athlète originaire de la région île Michel.
Médaillée d’or aux 10es JIOI Alors junior, elle détenait le record national du triple saut avec une performance de 12,50m. Elle commençait déjà à taquiner le record senior que détenait, à cette époque, la Rodriguaise Karina Jolicoeur (12,55m). Quelque temps après, ce record national deviendrait sa propriété. Liliane Potiron confirme sa progression lors des championnats d’Afrique seniors à Asaba, en 2018, en réussissant un saut de 12,58m, terminant à la septième place du concours. En juillet 2019, pour son baptême du feu aux Jeux des îles de l’océan Indien, qui en étaient à leur 10e
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Liliane Potiron a pour objectif les championnats d’Afrique seniors en juin 2022 à Maurice.
édition, elle remporte l’or au triple saut avec un bond de 12,57m. Une performance dont la licenciée de Camp-du-Roi n’est pas vraiment satisfaite. Elle savoure ce moment malgré tout grâce à son titre de la région. En août de la même année, elle prit la dixième place, avec un saut de 12,53m, aux 12es Jeux d’Afrique à Rabat. Revigorée depuis 2020, Liliane
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Potiron côtoie sans complexe les 13 mètres au triple saut et depuis tout récemment les 6 mètres au saut en longueur. La protégée de Giovani Lindor veut sauter encore plus loin. Pour y parvenir, elle entend bien évidemment travailler encore plus avec acharnement durant ses six séances hebdomadaires qui se déroulent entre Réduit et Rose-Hill. Étudiante en troisième année au Mauritius Institute of Education
dans la filière éducation physique, Liliane Potiron est en stage depuis mars dernier au Collège du St-Esprit afin de mettre en pratique les connaissances acquises durant ses études. Bien que l’athlétisme demeure de loin sa discipline favorite, la triple sauteuse s’adonne aussi au volleyball à l’institut de Réduit avec ses camarades de classe.
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Édito
Du voyeurisme au D
u voyeurisme présumé à la Football House avec la découverte d’un téléphone portable « en mode recording » dans les toilettes pour femmes au tacle vicieux du ministère des Sports avec les sanctions infligées, le 27 août dernier, à la Mauritius Football Association (MFA), le football mauricien est visiblement sous le feu des projecteurs et, de ce fait, est marqué à la culotte par les observateurs. Doit-on voir en cette sanction ministérielle un « tacle propre et régulier » contre la MFA afin que celle-ci commence à mettre de l’ordre dans ses affaires ? Ou alors le ministère des Sports a saisi la balle au bond pour régler probablement certains petits comptes bien gardés, à l’instar de l’annulation brutale des championnats nationaux, Super League, D1 et D2 ? La MFA, pas forcément exemplaire pour une fédération sportive considérée comme la plus importante en termes de licenciés et de notoriété de la discipline, mérite probablement un carton rouge direct par rapport à sa gestion et ses agissements, tant elle semble posséder un schéma variant pour feinter quiconque, même les autorités assurant financièrement, avec les deniers publics, une bonne partie du fonctionnement du football. A travers cette sanction, les clubs sont les premiers touchés de plein fouet par l’arrêt de l’assistance financière et l’interdiction
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d’accès aux stades, tombant sous la tutelle des autorités, pour les entraînements. Le ministère des Sports pense avoir mis les pendules à l’heure pour exiger de la MFA qu’elle se conforme enfin à la Sports Act d’ici à novembre prochain. La MFA, pour sa part, va droit au but. Elle voit en cette démarche émanant du Citadelle Mall une ingérence pure et simple dans sa cuisine interne. Face à cette action du ministère des Sports, l’instance de Trianon pense désormais dresser un mur pour alerter la Fifa de la tournure de la situation. Comment une fédération peut-elle bénéficier du soutien des autorités concernées sans se soucier de rendre des comptes et en agissant comme bon lui semble alors qu’elle perçoit des millions de roupies puisées de l’argent des contribuables ? Eu égard à ses exigences en toute diligence, le ministère n’a pas mis son nez dans les affaires de la MFA. Évoquer l’ingérence comme excuse dans une telle conjoncture donne l’impression que la MFA a perdu la boule. Elle essaie par divers moyens de se justifier. Ceux qui ont eu la responsabilité de diriger le football devraient se livrer à une introspection afin de comprendre le pourquoi d’un aussi sévère avertissement. De son côté, le ministère des Sports ne peut être exempté de tout reproche devant la dégradation du sport-roi. Le ministère
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tacle vicieux est, pendant trop longtemps, resté muet, se contentant d’être un simple spectateur devant le jeu erratique pratiqué par l’instance de Trianon. Le ministère n’a pas su contenir les débordements de la MFA quand il le fallait. Entre-temps, la MFA a pris progressivement du terrain et le ministère a, semble-t-il, perdu un peu de contrôle. Il fallait, à un moment ou à un autre, sortir le grand jeu pour sauver les meubles, voire ce qui pouvait être sauvé, surtout après des pressions, de part et d’autre, et les répercussions négatives des médias internationaux qui s’intéressent visiblement du coup au football local. Le ministère a, en tout cas, choisi un timing propre à lui pour sanctionner la MFA. Cette stratégie de force déployée en toute précipitation pourrait avoir des répercussions. Cette mesure n’affectera pas uniquement la MFA en tant que telle, mais l’ensemble du football, les clubs de différentes divisions et, surtout, les footballeurs. En voulant montrer les muscles, le ministère a inscrit, de manière on ne peut plus catégorique, un but contre son propre camp. Le football ne se limite pas au clivage sportif mais va bien au-delà. Il peut aussi attiser un penchant politique. D’ailleurs, la politique s’en est ouvertement mêlée depuis la sombre affaire de voyeurisme en référence au téléphone
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portable, « en mode recording », découvert dans les toilettes pour femmes à la Football House. Cette sanction pourrait être perçue comme un petit pont à l’horizon des prochaines élections de la MFA. Le coup d’envoi du ‘Game of Thrones’ est donné. Les opportunistes, à différents niveaux, à l’intérieur comme à l’extérieur de la Football House, tenteront de lutter savamment pour avoir une place dans la tour de contrôle du sport-roi. Pendant ce temps, le football mauricien continue de reculer davantage par rapport aux voisins de la région qui gagnent eux du terrain. Madagascar a été quart de finaliste à la dernière édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), en 2019 en Égypte. Les Comores, elles, participeront pour la première fois à la prochaine CAN, en 2022 au Cameroun. Maurice reste une exception. Elle voit plus grand avec le rêve de sa fameuse et coûteuse Liverpool Football Academy alors qu’elle est incapable de remporter ne serait-ce qu’une finale des Jeux des îles de l’océan Indien. Sur son sol de surcroît !
Danielo Ramsamy
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EN COUVERTURE Le mois d’août a été très prolifique pour la Namibienne Christine Mboma. A 18 ans, elle est devenue vice-championne olympique du 200m aux Jeux de Tokyo (le 3 août). Avec un chrono de 21”81, elle a établi un nouveau record du monde juniors et aussi un nouveau record d’Afrique seniors de la distance. Le 20 août, elle a décroché le titre du 200m aux championnats du monde juniors à Nairobi. Pour rappel, l’athlète namibienne, alors âgée de 16 ans, avait participé aux championnats d’Afrique australe tenus en juillet 2019 au stade Maryse-Justin. Elle était repartie avec une médaille de bronze décrochée au 800m.
Présence éventuelle des médaillés olympiques de Tokyo à Côte-d’Or 6
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22es Championnats d’Afrique d’athlétisme seniors (2022)
Maurice, par le truchement de l’Association mauricienne d’athlétisme (AMA), accueillera les 22es championnats d’Afrique seniors du 8 au 12 juin 2022 à Côte-d’Or. Cet événement constitue le premier grand rendez-vous de l’athlétisme africain post-Jeux Olympiques. La Confédération africaine d’athlétisme a attribué l’organisation de ces championnats à l’AMA le 6 août dernier. Maurice et le Cameroun étaient les deux seuls pays candidats à l’organisation de ces championnats.
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ans la foulée, tout porte à croire que certains athlètes médaillés de Tokyo 2020, hommes et femmes, pourraient bien être en action lors de la compétition
panafricaine sur la piste du complexe sportif de Côte-d’Or. Privés de championnats continentaux deux années d’affilée en raison des annulations répétitives, en 2020 et en 2021, liées à la pandémie de Covid-19, les athlètes africains pourraient répondre massivement présents à cette 22e édition des championnats d’Afrique seniors. Parmi les participants, on peut s’attendre à retrouver ceux et celles ayant décroché un podium aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020
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EN COUVERTURE
22es Championnats d’Afrique d’athlétisme seniors (2022)
Grâce à sa médaille de bronze en triple saut à Tokyo, Hugues-Fabrice Zonga a offert au Burkina Faso sa toute première médaille olympique.
(23 juillet - 8 août 2021), à l’instar de la jeune Namibienne de 18 ans Christine Mboma, médaillée d’argent au 200m, du Burkinabé Hugues-Fabrice Zonga, médaillé de bronze au triple saut et premier médaillé olympique de l’histoire de son pays, de l’Ougandais Joshua Cheptegei, médaillé d’or au 5 000m et recordman mondial de la distance ou encore des relayeurs botswanais du 4x400m, vice-champions olympiques. Sans compter les coureurs de fond venant notamment du Kenya et de l’Ethiopie. Avec la présence éventuelle de ces cracks, on pourrait avoir droit à un championnat des plus attractifs. Si l’AMA se targue de pouvoir organiser le plus grand championnat africain de la discipline pour la troisième fois, après 1992 à Belle-Vue et 2006 à Bambous, en revanche, le comité organisateur de ces championnats, présidé par Giandev Moteea, devrait bien
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amorcer sa préparation afin de maintenir un certain standard. Ce qui laisse présager que si tout va dans ce sens, ces 22es championnats d’Afrique seront alors d’un niveau très élevé et seront suivis avec un intérêt très particulier, non seulement sur le continent mais en dehors également. Cette possibilité va donner indubitablement une dimension exceptionnelle à cette compétition continentale, en termes de sport d’abord et, ensuite, en termes de visibilité pour Maurice en tant que pays hôte. A peine l’organisation obtenue, l’AMA se retrouve déjà, et c’est le moins que l’on puisse dire, sur la brèche. Bien qu’elle possède l’expérience en matière d’organisation d’un événement d’une telle envergure, il va sans dire cependant que les choses ont changé, compte tenu de la crise sanitaire avec la pandémie de Covid-19 toujours omniprésente. Une adaptation à toute épreuve s’impose inexorablement. Le comité organisateur de ces championnats aura à maintenir un rythme régulier afin d’être à la hauteur des espérances placées en lui pour accueillir cet événement qui s’annonce pas comme les autres à différents niveaux.
L’Ougandais Joshua Cheptegei, médaillé d’or au 5 000m et recordman mondial de la distance.
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INTERVIEW
Giandev Moteea, président du comité organisateur 22es championnats d’Afrique d’athlétisme seniors (2022)
From start to finish Le départ des 22es championnats d’Afrique d’athlétisme seniors est bel et bien donné avec l’officialisation de Giandev Moteea, par l’Association mauricienne d’athlétisme (AMA), comme président du comité organisateur de cet important événement continental qui aura lieu du 8 au 12 juin 2022 au stade d’athlétisme flambant neuf de Côte-d’Or. Connu pour son implication dans le sport, l’ancien président Giandev Moteea, comment accueillez-vous cette nouvelle responsabilité ? Avec grand plaisir ! C’est une occasion en or pour moi d’apporter ma contribution et mon expérience auprès d’une équipe pour faire de cet événement un succès sportif et aussi pour l’honneur du pays. Je dois remercier l’AMA pour la confiance placée en
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du Mauritius Sports Council, responsable de commissions (Finance et Marketing) des comités organisateurs des Jeux des îles de l’océan Indien de 2003 et de 2019, Giandev Moteea, qui est à la tête de Club Maurice Company depuis 12 ans, se dit prêt à relever ce défi qui s’annonce de taille, surtout dans un contexte particulier avec la crise liée à la pandémie de Covid-19.
moi. D’ailleurs, j’ai déjà eu une première session de travail avec l’AMA. On connaît votre implication et votre soutien au sport, mais il semblerait qu’on vous a confié une mission pas comme les autres en tant que président d’un comité organisateur d’un rendez-vous si important... Tout à fait. Ce sera la toute
première fois que je me retrouverai aux commandes d’une si grosse organisation. L’enjeu est de taille puisque notre équipe devra tout mettre en œuvre afin que ces championnats soient un succès sur toute la ligne, autant sur le plan sportif et que celui de la promotion de l’image de notre pays comme une destination sportive. Ces championnats seront suivis non seulement en Afrique
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« Je suis confiant que nous réussirons à relever avec brio ce défi au nom du sport, le tout dans un élan patriotique »
mais aussi à travers le monde. Cela veut dire que la tâche de notre équipe s’annonce herculéenne. Mais je suis confiant qu’avec l’étroite collaboration et, surtout, la synergie entre le gouvernement, par le biais du ministère des Sports, l’AMA et le comité organisateur, nous allons faire bouger beaucoup de choses afin d’accueillir dignement les délégations participantes et aussi obtenir les résultats que nous voulons atteindre. Le secteur privé sera bien entendu sollicité pour qu’il apporte sa pierre à l’édifice, comme il l’a toujours fait d’ailleurs. Pour moi, ces championnats s’apparentent à un projet national. Ce qui fait que tout un chacun devrait se sentir intéressé et concerné.
en raison de la Covid-19. Peut-on alors penser qu’il faudra s’attendre à une participation intéressante ? Certainement. C’est pour cela que j’ai dit précédemment que nous devrons mettre tout en œuvre et être solidaires pour mener à bon port l’organisation de cet événement puisque nous allons devoir ratisser le plus large possible afin de réunir les meilleures conditions à tous les niveaux. En ce qui concerne les infrastructures, les athlètes seront bien servis avec le stade d’athlétisme flambant neuf du complexe multisports de Côte-d’Or. Cela va donner un autre cachet à ces championnats, mais aussi à Maurice en tant que pays hôte.
Qu’en est-il de la constitution de l’équipe ? Quand les noms des responsables des commissions seront-ils dévoilés ? Dans un très court délai. C’est un travail méthodique qui se fait de concert avec les instances concernées. Nous voulons réunir des professionnels ayant le profil qui correspond parfaitement aux postes.
Il y aura aussi la pandémie de Covid-19 à gérer... Nous allons devoir faire preuve de professionnalisme. La pandémie s’ajoute malheureusement à ce rendez-vous. Il va falloir faire avec et gérer avec délicatesse l’aspect sanitaire. De toute évidence, nous allons chercher une assistance des autorités compétentes afin de bénéficier de leurs expertises. Je crois sincèrement que la réussite de ces championnats dépendra de tout un chacun. Je suis confiant que nous réussirons à relever avec brio ce défi au nom du sport, le tout dans un élan patriotique.
Ces championnats seront les premiers organisés post-Jeux Olympiques tout en prenant en considération que les athlètes africains n’ont pas connu de championnats en 2020 et 2021
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PARA-ATHLÉTISME
Bilan
24 août - 5 septembre 2021
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’est, évidemment, la grande satisfaction dans le camp mauricien. Avec quatre finales et autant de records d’Afrique, la para-athlète a marqué, à sa façon, l’histoire du handisport mauricien. Engagée au 100m, 400m, 800m et 1 500m fauteuil (T54), Noemi Alphonse a réalisé un record d’Afrique dans chacune de ces épreuves. Son parcours a commencé le 29 août, avec les séries du 800m où, malgré sa cinquième place, elle a arrêté le chrono à 1’52’’27, synonyme de sa première marque. Qualifiée pour la finale, elle bouclera l’épreuve en terminant septième, avec un chrono de 1’53’’30. Brandy Perrine, l’autre para-athlète mauricienne engagée au 800m fauteuil, n’a pas connu le même sort : victime d’une chute au premier tour, elle a été contrainte à l’abandon. Le lendemain, place aux séries du 1 500m. Là encore, Noemi Alphonse réussit le tour de force de se qualifier, avec le cinquième chrono de sa série. Qui plus est, avec ses 3’29’’66, c’est un nouveau record continental qu’elle signe. De bon augure pour la finale, où elle terminera à la dixième place,
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TEAM MAURITIUS
Noemi Alphonse : FORCE 4 La clôture des Jeux Paralympiques de Tokyo (24 août-5 septembre) marque également la fin d’une aventure épique paralympique pour les quatre représentants de la Team Mauritius, Noemi Alphonse, Brandy Perrine, Anaïs Angeline et Eddy Capdor. Le quatuor mauricien a tenu ses promesses, particulièrement Noemi Alphonse, en digne portedrapeau, qui a disputé quatre finales durant les Jeux de Tokyo. en 3’39’’83. Le 1er septembre, c’est l’épreuvereine du para-athlétisme qui attendait Alphonse et Perrine. La première nommée, porte-drapeau de la délégation mauricienne à Tokyo, se hissera en finale avec une troisième place en séries grâce à un chrono de 16’’71. Brandy Perrine, en revanche, ne passera pas les séries, bouclant cette épreuve à la cinquième place en 17’’33. Noemi Alphonse aura droit à une petite satisfaction en dépit de sa cinquième place en finale. Avec un chrono de 16’’48, elle s’est en effet offert un nouveau record d’Afrique, son troisième
en trois jours. La dernière épreuve au programme pour les deux Mauriciennes, le 400m (2 septembre), leur permet de s’aligner pour la dernière fois à ces Jeux. Alphonse passera le premier tour, après sa troisième place en 55’’99, là encore synonyme de record d’Afrique. Pour Perrine, son chrono de 58’’72 et sa cinquième place signifient la fin de l’aventure. C’est donc avec tous les espoirs que Noemi Alphonse affrontera le tour de piste. Mais, hélas, elle tombera encore sur plus fort qu’elle. Elle terminera à la sixième place lors de cette generating emotions through sports
Avec ses quatre finales et autant de records africains améliorés, Noemi Alphonse a réalisé une prestation remarquable dans la capitale japonaise.
épreuve en 56’’15. Les deux autres représentants de la Team Mauritius en action à Tokyo n’ont pas démérité non plus. Anaïs Angeline (T37) s’est offert une finale, celle du saut en longueur. Pour sa première participation, elle a réalisé 4,07m, en finale, insuffisant toutefois pour aller titiller la Chinoise Xiaoyan Wen, qui s’est octroyé le titre grâce à un saut de 5,13m. generating emotions through sports
Cette même Anaïs Angeline a, auparavant, été malheureusement disqualifiée en séries du 200m, le 27 août, jour de son entrée en compétition. Et pour sa dernière épreuve, le 100m, elle a terminé à la sixième place en séries, en 15’’35, un résultat qui l’a empêché d’aller chercher la finale. Eddy Capdor était le dernier représentant du quadripolaire en action à Tokyo. Engagé en finale du saut en longueur (T20), il a pris la neuvième place grâce à un saut de 6,32m. Maintenant, tous les regards sont braqués sur nos para-athlètes en vue de Paris 2024. Il va sans dire que Maurice sera encore plus solide avec, en tête d’affiche, Noemi Alphonse.
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JEUNESSE
Le VTT fait partie des activités proposées aux jeunes.
Le MSC et l’ADM signent un partenariat 14
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Activités en plein air
Le Mauritius Sports Council (MSC), à travers sa filiale Active Mauritius, et l’ONG Action Développement Le Morne (ADM) ont signé un accord de partenariat, le 10 août dernier, portant sur la promotion des activités en plein air dans la région du Morne, plus précisément au Green Village.
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itué à Coteau-Raffin, ce site vert est le ‘1st Outdoor Education Centre’ de Maurice, accessible aux jeunes fréquentant les collèges et institutions tertiaires de l’île à travers le programme d’Active Mauritius. Ce partenariat MSC-ADM, d’une durée initiale d’un an, s’insère dans le cadre de la National Sports & Physical Activity Policy lancée par le gouvernement en octobre 2018. L’objectif principal est d’encourager la population à pratiquer une quelconque activité physique ou sportive. L’idée d’un partenariat a vraisemblablement germé après le succès de l’organisation d’un camp en décembre 2020 au Green Village. Plus de 500 jeunes venant de diverses régions de l’Ouest y avaient participé. Le MSC a ainsi estimé que le Green Village, dont la création remonte à quatre ans, répondait favorablement aux critères pour favoriser le développement d’activités en plein air. D’où l’accord entre les deux entités pour la mise en place d’un programme d’activités au profit des jeunes âgés de 15 ans et plus. Le but recherché à travers ce partenariat est d’encourager, d’éduquer et de donner l’opportunité aux habitants de la région d’apprendre à vivre sainement à travers le sport, le tout avec le soutien d’Active Mauritius. Les jeunes bénéficieront d’un programme avec une pléiade d’activités : atelier de construction de canoë polynésien, initiation à la navigation, VTT, hiking et camping. Le respect et la protection de l’environnement font partie intégrante des activités proposées.
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FOCUS
Mauritius Football Association
Les déboires se succèdent Les déboires se succèdent à la Mauritius Football Association (MFA). Entre l’annulation de la saison 20202021, une affaire de voyeurisme allégué qui ébranle la communauté sportive et le pays dans son ensemble, ou encore des sanctions prises par le ministère de l’Autonomisation de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs (MAJSL), le football vit actuellement des heures sombres.
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l y a d’abord eu cette annulation de tous les championnats de football, et ce pour la deuxième saison de suite. Malgré l’insistance du MAJSL pour reprendre les activités footballistiques et les facilités offertes, la MFA n’a déclaré ni vainqueurs, ni relégués. Elle a rappelé que la période de transfert s’ouvrait le 15 juillet et que la saison en cours ne pouvait aller au-delà de cette date. Évidemment, cette nouvelle a eu l’effet d’une bombe chez les footballeurs et certains dirigeants de clubs. Ensuite, cette affaire de voyeurisme allégué agite le pays actuellement.
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Un téléphone portable aurait été retrouvé dans les toilettes de la Football House. L’appareil, en mode “recording”, se trouvait dans les W.C. utilisés par les femmes. La police s’est saisie de l’enquête alors que la MFA a institué, dans la foulée, un Fact Finding Committee composé d’hommes de loi en vue de faire la lumière sur cette sombre affaire. C’est Mila Sinnasamy, secrétaire administrative et également responsable du football féminin, qui a fait la découverte. Elle a rapporté les faits à sa hiérarchie mais aucune action n’a été prise par celle-ci. Ce
qui l’a poussé à avoir recours à la police où elle a logé plainte. Dans le même temps, cette affaire a fait les choux gras de la presse internationale. Et comme un malheur n’arrive jamais seul, Didier Pragassa, l’ancien secrétaire général de la MFA, a démissionné de son poste en invoquant des soucis de santé.
Sanctions Depuis le 27 août dernier, le MAJSL a brandi plusieurs sanctions contre la MFA. Il va couper le soutien financier qu’il accorde habituellement
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aux clubs de Super League, de D1 et de D2 en vue de la saison 20212022. Autre sanction qui va influer directement sur la compétitivité des équipes : l’interdiction de recruter des joueurs étrangers. Les autorités concernées ne vont accorder aucun permis de travail à ces joueurs jusqu’à nouvel ordre. La MFA ne pourra donc pas utiliser les stades tombant sous la responsabilité du ministère pour tenir ses championnats et les clubs ne pourront pas non plus conduire des séances d’entraînement dans ces stades. Le MAJSL a également demandé à la MFA de se conformer à la Section 5 (a) de la Sports Act avant fin novembre 2021. Auparavant, le MAJSL avait eu une rencontre ciblée, diversement
commentée d’ailleurs, avec plusieurs représentants de clubs, à l’instar de Shakeel Goburdhun, responsable de la section football de l’Union sportive de Beau-Bassin/Rose-Hill, Daniel Lam Hing, président du Curepipe Starlight SC, Arvind Bhojun, secrétaire du Comité régional de Pamplemousses, et Jayesh Rampadarath, membre des GRSE Wanderers. Ce groupe s’était rencontré le 17 août pour passer en revue la situation du football. Ce n’est d’ailleurs pas par hasard qu’une pluie de sanctions s’est ensuite abattue sur la MFA. Samir Sobha, président de la MFA, a réuni son comité directeur (le 30 août dernier) pour discuter de la marche à suivre suite aux sanctions prises à l’encontre de l’association
par le ministère des Sports. Il a été décidé que la Fifa sera mise au courant des sanctions auxquelles fait face la MFA actuellement. La MFA a, par ailleurs, adressé une correspondance au MAJSL où elle déplore notamment les restrictions qui auront des conséquences sur son fonctionnement. Par ailleurs, la MFA a également expliqué dans un communiqué qu’elle n’allait finalement pas imposer la vaccination aux joueurs. Ces derniers devront toutefois présenter un test PCR négatif. Elle étudie aussi la possibilité de fournir des ‘Rapid Test Kit’ avant les matchs. Un budget devrait être alloué pour cela.
Le ministre reste inflexible Le ministre des Sports a rencontré deux dirigeants de la MFA le 2 septembre 2021. Malgré des discussions entamées entre les deux parties, le ministre campe sur sa décision concernant les sanctions à l’encontre de la MFA. A qui voulait l’entendre, le ministre Stephan Toussaint a fait comprendre que toute aide sera possible lorsque la MFA s’alignera sur les règlements stipulés dans la Sports Act.
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CYCLISME
Championnats de Maurice 2021
Mayer conserve son titre, Lagane signe un doublé
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près plusieurs semaines lors desquelles les coureurs se sont affûtés avec des séances d’évaluation, les divers championnats nationaux se sont tenus au cours du mois d’août. Si, dans la course en ligne, l’épreuve réservée aux élites hommes a souri pour la deuxième année de suite à Alexandre Mayer, Christopher Lagane s’est offert, pour sa part, un beau doublé avec les deux épreuves de contre-la-montre, individuel et par équipes (avec le Faucon Flacq SC). Le leader du Black River SC Alexandre Mayer a, comme en 2020, fait la différence face à Yannick Lincoln du Moka Rangers SC dans la dernière partie des 140 km sur le circuit de Sorèze (22 août). La troisième place est allée à un autre
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représentant du Black River SC, en l’occurrence Thomas Desvaux, qui effectuait un retour à 42 ans. Toutefois, le club mokassien s’est consolé avec trois des sept titres en jeu, chez les féminines de plus de 17 ans avec Raphaëlle Lamusse, William Piat en juniors hommes et Laurent L’Entêté en pass-cyclistes. Le Faucon Flacq SC a brillé par l’entremise de Keylan Ciprisse chez les cadets et Olivier Rouillard en Masters 3. En minimes, la palme est revenue à Samuel Dupuy de l’Académie Terra, alors que chez les féminines de moins de 17 ans, Kasandra Monrose (Académie de Mahébourg) a justifié sa cote de favorite. Chez les Masters 2, Michael Soobrayen, du Vélo club des Jeunes cyclistes de Curepipe, a remporté la
course mais une protestation a été logée par l’Union cycliste de RoseHill, club de Cédric Passée, arrivé deuxième. Les instances concernées statueront sur ce cas prochainement. Dans le championnat de contrela-montre par équipes (15 août), le Faucon Flacq SC a récupéré son titre laissé au Vélo club des Jeunes cyclistes de Curepipe en 2019, l’épreuve n’ayant pas été organisée en 2020. Menée par un Christopher Lagane bien inspiré et
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Alexandre Mayer (a dr.) et Christopher Lagane, lors de leur Tour de l’île contre-la-montre de 225 km en mai dernier, ont été une fois de plus aux avant-postes durant les championnats de Maurice 2021.
qui était bien épaulé par Dylan Redy, l’équipe flacquoise, qui comptait aussi en son sein Philippe Colin, Samuel Quevauvilliers et Cédric Ramtanon, a bouclé les deux tours du circuit de Côte-d’Or (38,6 km) – qui avait accueilli l’épreuve pour les 10es Jeux des îles de l’océan Indien de 2019 – en 48 minutes et 31 secondes, soit une minute et 14 secondes d’avance sur la solide formation du Black River SC qui comptait dans ses rangs Alexandre Mayer, Thomas Desvaux, Fidzerald Rabaye, Gregory Mayer et Hanson Matombé. La troisième place est revenue au Moka Rangers SC composé de Niels Hartmann, Thibault d’Unienville, et les frères L’Entêté, Laurent et Loïc, en 54 minutes et 19 secondes. Après avoir brillé en équipe, Christopher Lagane s’est offert la palme dans le contre-la-montre individuel (29 août). C’est dans des conditions climatiques très difficiles que cette épreuve s’est déroulée, avec pluie, vent et brouillard,
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sur le circuit de Côte-d’Or. Le leader flacquois a dicté sa loi en bouclant les 19 km dans le temps de 24 minutes et 25 secondes. Lagane retrouve ainsi sa suprématie dans l’effort en solitaire après avoir été battu en 2020 à Sorèze par Yannick Lincoln du Moka Rangers SC, avec quatre secondes de moins. Justement, Lincoln a une nouvelle fois exécuté une belle prestation en prenant la deuxième place, à 13 secondes du vainqueur. Alexandre Mayer, donné comme un prétendant lui aussi, a dû se contenter de la troisième place à 30 secondes du vainqueur. En juniors, William Piat a brillé une nouvelle fois après la course en ligne tout comme Raphaëlle Lamusse chez les féminines de plus de 17 ans. Dans la catégorie cadets, Samuel Quevauvilliers du Faucon Flacq SCKFC, s’est montré le plus rapide.
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CJSOI
12es Jeux à Maurice
L’organisation reportée à 2022 Les 12es Jeux de la CJSOI, dont Maurice a hérité l’organisation, ont été de nouveau repoussés. Cet événement-jeune devrait maintenant se tenir du 4 au 11 décembre 2022. C’est une des décisions prises durant la réunion des Experts et des Ministres de la Commission de la Jeunesse et Sports de l’océan Indien (CJSOI) tenue le 12 août 2021 en distanciel.
L’équipe de Maurice, menée par le ministre Stephan Toussaint, lors de la réunion en ligne à Côte-d’Or.
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nitialement prévus en juillet 2021, puis reportés à décembre 2021 en raison de la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19, ces Jeux ont fait l’objet d’un deuxième renvoi pour les mêmes motifs. D’où les nouvelles dates du 4 au 11 décembre 2022. A l’heure actuelle, neuf disciplines sportives sont retenues pour les prochains Jeux de la CJSOI : athlétisme, beach handball, boxe, futsal, pétanque, tennis, tennis de table, triathlon et voile. Les responsables de la CJSOI veulent faire de cette 12e édition des « Jeux de la parité » en incluant le même nombre de garçons et de filles dans les
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différentes disciplines au programme. Au cours de la réunion du 12 août, Maurice a proposé d’inclure l’haltérophilie, toujours pour les garçons et les filles, au programme. A noter que le futsal remplacera le football traditionnel (avec 11 joueurs) aux prochains Jeux. Toujours au chapitre des disciplines, les pays participant à cette réunion ont formulé leur souhait d’inclure la natation au programme. Si cette proposition est acceptée, les Jeux comprendront potentiellement onze disciplines. Il a été convenu qu’à la lumière de l’évolution de la pandémie de
Covid-19, les protocoles sanitaires seront revus au fur et à mesure en fonction des besoins afin de faire appliquer les mesures de sécurité pour tous ceux concernés par les Jeux, notamment athlètes et dirigeants. Six pays ont participé à cette réunion ministérielle : Comores, Madagascar, Maurice, Mayotte, La Réunion et Seychelles. Le Djibouti n’y a pas participé. Cette réunion a également été suivie par diverses instances : Conférence des Ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francophonie (CONFEJES), Organisation Régionale Anti-Dopage de l’Océan Indien (ORAD) et Conseil Permanent International des Jeux des îles de l’océan Indien (CIJ).
Les Seychelles conservent la présidence
Marie Céline Zialor, ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Famille des Seychelles, a été reconduite à la présidence de la CJSOI pour les deux prochaines années. La vice-présidence sera assurée par Nordine Ben Ahmed, ministre de la Jeunesse, de l’Emploi, du Travail, de la Formation et de l’Insertion Professionnelle, du Sport, des Arts de la Culture des Comores.
Prochaine rencontre à La Réunion
L’île de La Réunion a réitéré son intérêt d’accueillir les prochaines réunions des experts et ministres en avril ou mai 2022, si les conditions sanitaires le permettent. Au cas contraire, ce sont les Comores qui pourraient organiser ces réunions.
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BADMINTON
L’équipe mixte U15 a remporté le bronze. Pranav Bhaugeerothee, Tiya Bhurtun, Layna Chiniah et Tejas Savoo en compagnie de Soopayah Veerasamy, Team Manager de la délégation.
Championnats d’Afrique U15 et U19 2021
Sept médailles pour Maurice M aurice a remporté sept médailles, trois d’argent et quatre de bronze, au cours des championnats d’Afrique U15 (22-26 août) et U19 (26 août-1er septembre) qui se sont tenus au Bénin. Ce sont les U15 qui ont ouvert la voie en s’adjugeant trois médailles d’argent et une médaille de bronze. Les médailles d’argent ont été l’œuvre de l’équipe mixte, de Tiya Bhurtun en simple filles et le double garçons, composé de la paire Tejas Savoo et Pranav Bhaugeerothee. Ensuite, le double mixte, avec le tandem Tejas Savoo et Layna Chiniah, a obtenu le bronze.
Directeur de publication Danielo Ramsamy
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Graphic designer Christopher Arsenius
En ce qui concerne les U19, ils ont récolté trois médailles de bronze : en double mixte, avec le duo Khemtish Nundah-Vilina Appiah, en double garçons avec la paire Khemtish Nundah-Lucas Douce et en équipe mixte. Cette participation, pour rappel, a été entachée au dernier moment par la contamination à la Covid-19 de huit des douze membres de la délégation mauricienne. Ceux testés positifs ont été placés en quarantaine dans un hôtel à Cotonou. L’Association mauricienne de badminton est en contact permanent avec le Bénin afin de suivre l’état de santé de ses représentants. 18, rue Volcy Pougnet, Port-Louis 5738 4587 @ contact@sporttogether.mu
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RODRIGUES
1er Trail de la Jeunesse
Plus de 1 000 participants en action pour dire non à la drogue
Pour marquer la journée internationale de la Jeunesse, décrétée en 1999 par les Nations unies et observée le 12 août, et dans le cadre d’une campagne de lutte contre la drogue, la Commission de la Jeunesse et des Sports de l’île Rodrigues, autonome au sein de la République de Maurice, a organisé le 1er Trail de la Jeunesse le 22 août 2021.
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lus de 1 000 jeunes se sont rassemblés au point de départ à Mont-Lubin pour apporter leur soutien et montrer leur engagement, physique et moral, au concept ‘Trail for a cause, Trail against Drugs’. Celui-ci a été créé par la Commission de la Jeunesse et des Sports, sous la direction de la Commissaire Marie-Rose de Lima Edouard-Ravina, dans le but de fédérer les jeunes autour du sport afin de combattre les fléaux sociaux qui menacent l’île, en particulier la drogue. Un parcours spécial a été dessiné pour les jeunes à cette occasion. Il commençait au centre de l’île, à MontLubin, et se terminait au bord de la mer, à Grand-Baie, dans la région nord. Si, en général, les départs de trails à Rodrigues se font dans les villages côtiers, c’est du
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sommet de l’île, cette fois, que les jeunes participants se sont lancés dans cette course. A l’arrivée, des médailles à l’image du Trail ont été remises à tous les jeunes ayant participé à cet événement et des prix spéciaux ont récompensé les meilleurs. Dans son message adressé à l’assistance, particulièrement aux jeunes, la Commissaire Marie-Rose de Lima Edouard-Ravina a fait ressortir que ce Trail de la Jeunesse, axé sur la lutte contre la drogue, est une occasion pour faire comprendre aux jeunes que la vie n’est pas tout le temps forcément facile et qu’il faut persévérer pour atteindre ses objectifs. « Nous voulons encourager nos jeunes à pratiquer une activité sportive tout en découvrant les belles facettes de notre
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Le départ a été donné à Mont-Lubin.
île. Nous menons une lutte sans relâche contre la drogue à Rodrigues et nous sommes fiers que nos jeunes se soient mobilisés contre ce fléau qui nous guette ». Tout au long du parcours, les jeunes participants ont lu des messages forts contre la drogue tels que « Non à la drogue, Oui à la vie ». Ce 1er Trail de la Jeunesse, dont les organisateurs vantent la réussite, a pris fin par une animation culturelle. Pour les organisateurs, les jeunes Rodriguais ont su montrer à toute la population de l’île, à la jeunesse de la région, à la République de Maurice et à la communauté internationale, leur engagement dans la lutte contre la drogue, révélant ainsi, après 19 années d’autonomie, une profonde prise de conscience de leurs responsabilités pour
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le bien-être et le développement durable et harmonieux de leur île. Le Trail de la Jeunesse fait suite à la marche et au carnaval contre la drogue qui ont eu lieu le 24 juillet dernier. Cette activité avait déjà rassemblé un grand nombre de personnes. Tout au long du parcours, on pouvait lire des messages sur des banderoles et découvrir des panneaux illustrés, réalisés par les jeunes, dépeignant leur engagement dans la lutte contre la drogue. Pour la Commission concernée, ces événements sportifs et socioculturels offrent en effet à la jeunesse rodriguaise la liberté d’exprimer son enthousiasme, son imagination et sa créativité.
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