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No 34 - Septembre 2021
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EN OUVERTURE
Kick-boxing - Championnats du monde
Bonne entrée à Budapest, plat de résistance à Jesolo
Fabrice Bauluck et Warren Robertson, avant une séance d’entraînement dans un parc à Jesolo, sont bien partis pour une médaille d’or.
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Édito
A
près une bonne entrée en matière pour l’équipe de Maurice à la Coupe du Monde de kick-boxing à Budapest (16-19 septembre dernier) avec trois médailles d’or obtenues par l’entremise de Warren Robertson (-54 kg) en full contact, Fabrice Bauluck (-57 kg) en low kick, et Cédrick Dinally (-54 kg) en low kick, et une d’argent décrochée par Anaëlle Coret (-56 kg) en low kick, les protégés de Judex Jeannot, directeur technique de la Fédération mauricienne de kick-boxing (FMKB), se préparent pour s’attaquer au plat de résistance que sont les championnats du monde qui auront lieu du 15 au 24 octobre à Jesolo, en Italie. « Je suis très satisfait de leur prestation dans la Coupe du monde. Nous retournons sur la scène mondiale après presque deux ans. Je dois dire que les tireurs ont démontré de bonnes dispositions », soutient Judex Jeannot. Le groupe, avec à sa tête le secrétaire de la FMKB Sanju Bhikoo, se trouve à Jesolo depuis le 21 septembre. La Covid-19 a un impact sur le quotidien des membres de l’équipe, surtout s’agissant des déplacements pour les entraînements. Jusqu’ici, tout se passe bien, mais la vigilance reste de mise. Les séances varient de cinq à huit heures par jour. Mais chaque tireur peut avoir des séances spécifiques par rapport à ses dispositions. Il arrive aussi que le directeur technique revoie le ‘dosage’ des entraînements quand le besoin se fait sentir. Parlant des chances de podium de ses quatre poulains aux mondiaux, Judex Jeannot estime que les possibilités leur sont favorables. Toutefois, Warren Robertson ainsi que l’expérimenté et quadruple champion du monde Fabrice Bauluck possèdent les meilleures chances pour aller jusqu’au bout dans leur catégorie respective. Pour rappel, Cédrick Dinally sera en action chez les -51 kg lors de ces mondiaux.
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A l’heure du règlement des comptes
L
es Jeux du Commonwealth 2018 de Gold Coast n’en finissent pas de soulever des vagues, les unes plus fracassantes que les autres. Il y a d’abord eu cette sordide affaire d’allégation d’attouchements sur une athlète durant ces Jeux australiens visant l’ancien secrétaire général du Comité olympique mauricien (COM), qui agissait aussi comme Chef de Mission de la délégation mauricienne. Puis, il y a eu le « coup de gueule » de l’unique médaillée du Club Maurice à ces mêmes Jeux pour dénoncer le manque de considération du COM à son égard, n’ayant pas été bénéficiaire d’une bourse olympique. Le message a été, semble-t-il, reçu cinq sur cinq du côté de Trianon. La manne semble être tombée du ciel puisque le très sérieux COM avait subitement trouvé les sources de financement pour combler les lacunes. La communauté du sport pensait alors en avoir eu sa dose des dessous de ces Jeux. Hélas, un épisode vient de surgir à la suite d’une plainte du trésorier du COM, Hedley Han, logée au CCID en mars dernier contre l’ancien président et actuel assistant secrétaire de l’Association mauricienne d’athlétisme (AMA), Vivian Gungaram, arrêté puis libéré sous caution le 14 septembre dernier. Motif : une somme de Rs 30 344 n’aurait pas été restituée au COM qui avait offert une assistance financière pour le déplacement en Afrique du Sud de trois athlètes pour un stage de préparation dans le cadre, justement, des Jeux de Gold Coast. Cette plainte est-elle un hasard du calendrier, sachant que les élections du COM auront lieu dans quelques mois ? Les spéculations vont bon train. Il incombe maintenant à la justice de déterminer si l’ancien président de l’AMA est responsable de ce dont le trésorier du COM l’accuse. Cependant, des interrogations subsistent. Si Vivian Gungaram avait agréé la demande de Philippe Hao Thyn Voon, président du COM, de retourner au bercail pour reprendre le poste de secrétaire général de l’instance olympique (fin 2020), une telle plainte aurait-elle vu le jour ? Si oui, le COM aurait-il eu le cran de faire éclater au grand jour une affaire « d’escroquerie alléguée » visant un de ses membres, cadre en exercice de surcroît ? Pourquoi le trésorier du COM a-t-il eu besoin de presque trois années pour découvrir ce prétendu délit ? A-t-il fait ses comptes comme il se doit ? Si oui, a-t-il déjà au moins mentionné l’absence de cette somme dans un de ses bilans financiers annuels ? Si oui, l’AMA a-t-elle eu des rappels, en écrit, du trésorier du COM en ce sens avant que ce dernier ne se rende aux Casernes centrales ? Si non, pour quelle raison le COM a-t-il potentiellement gardé le secret sur une affaire d’escroquerie pendant tout ce temps ? Quel en était le but ? Face à ces questions, on peut en déduire que l’heure du règlement des comptes a sonné... Danielo Ramsamy
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EN COUVERTURE
Rajessen Desscann Président de l’Association mauricienne de tennis de table
Rajessen Desscann est aux manettes de l’Association mauricienne de tennis de table (AMTT) depuis son élection lors de l’assemblée générale du 10 septembre dernier à Strike City. Il succède ainsi à Vimal Basanta Lala. C’est ce dernier qui a d’ailleurs proposé au comité de confier les destinées de l’AMTT à Rajessen Desscann. Proposition qui a été secondée par Philippe Hao Thyn Voon et acceptée à l’unanimité. Certes nouveau à la présidence, Rajessen Desscann, 45 ans, n’en est pas moins considéré comme un passe-partout pour avoir évolué pendant 37 ans à différents échelons dans l’univers du tennis de table, notamment ses premiers coups de raquette donnés à l’âge de 8 ans sous l’impulsion de son père. Il est, du reste, le pongiste mauricien le plus titré avec, notamment, sept médailles d’or récoltées au total dans diverses participations aux Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI), des podiums africains et son record de onze titres nationaux, dont une domination sans partage de dix titres d’affilée remportés à partir de 1995. Après avoir mis un terme à sa riche carrière de sportif de fort belle manière suivant son seul et unique titre retentissant obtenu en individuel aux JIOI, en terre malgache pour la 7e édition en 2007, il sera nommé entraîneur national. Un poste qu’il occupera pendant une décennie pour ensuite se retrouver dans le rôle de Technical Manager et membre coopté de l’AMTT. Comme entraîneur national, il a décroché au total six médailles d’or aux Jeux des îles de 2011 aux Seychelles et 2015 à La Reunion, sans compter une médaille d’argent par équipes à l’occasion des Jeux d’Afrique jeunes en 2014 au Botswana. Par ailleurs, il est, en parallèle, arbitre international. 4
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AUX MANETTES generating emotions through sports
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EN COUVERTURE
Rajessen Desscann Président de l’Association mauricienne de tennis de table
Rajessen Desscann, vous êtes président de l’Association mauricienne de tennis de table depuis le 10 septembre dernier pour un mandat allant jusqu’à 2024. Votre élection était-elle prévisible ? A vrai dire, je ne m’attendais pas à me retrouver à ce poste. J’étais certes intéressé à être simple membre du comité en guise de continuité après avoir été membre coopté durant le dernier mandat. S’agissant de mon élection, elle n’a pas été annoncée à l’avance. C’est le président sortant Vimal Basanta Lala qui a proposé aux membres que je sois son successeur. Philippe Hao Thyn Voon a secondé cette proposition et le comité n’a fait que l’approuver. Les grandes responsabilités du tennis de table reposent à présent sur vos épaules... En accédant à la présidence, j’étais conscient que ma tâche ne serait pas une mince affaire, tant sur le plan sportif qu’administratif. C’est un challenge. Qui plus est, je m’attends également à avoir des divergences d’idées avec les membres du comité aussi bien qu’avec les entraîneurs. Mais le tout réside dans une franche collaboration et un travail d’équipe dans le consensus. Je pense que ce n’est pas parce qu’on est président qu’on doit tout le temps avoir le dernier mot. Les autres peuvent avoir de meilleures idées. Le principal, c’est que nous allions tous dans la même direction, cela dans l’intérêt absolu de faire avancer notre discipline. Vous avez côtoyé pendant plus de trois décennies ce giron comme joueur, entraîneur, Technical Manager et membre coopté du comité directeur. Désormais, vous êtes aux commandes. Comment comptezvous vous démarquer en tant que président ? Lorsque j’ai été nommé entraîneur national juste après avoir mis fin à ma carrière de pongiste en 2007, je me suis préparé à évoluer avec une nouvelle approche envers les joueurs qui étaient mes coéquipiers. Certes, notre relation amicale n’a pas connu le moindre changement. En revanche, je leur ai fait comprendre que notre relation et notre comportement durant les entraînements et les compétitions seraient différents de ce qu’ils ont été lorsque nous étions coéquipiers. Le message a été bien reçu. Au bout du compte, nous avons eu une fructueuse collaboration. Chacun faisait ce qu’il devait faire par rapport à son rôle. Il en sera de même concernant le comité directeur, mais certainement avec d’autres procédés.
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Quelles sont les priorités de l’AMTT dans l’immédiat ? La relance progressive de nos activités demeure notre priorité. L’association doit composer avec le respect des restrictions sanitaires et des espaces limités aux entraînements. Fort heureusement, nous avons pu tenir une compétition le 26 septembre dernier, le Mauritius Gymkhana Club Top 10. Ce tournoi a donné l’opportunité à vingt joueurs, hommes et dames, de participer. On aurait souhaité intégrer davantage de joueurs dans ce tournoi mais c’était impossible pour des raisons sanitaires. D’ailleurs l’accès à la salle de la compétition était
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strictement limité. C’est dommage, mais c’est ainsi. En revanche, pour ne pas pénaliser la communauté du tennis de table, et le public en général, les matchs étaient diffusés en live sur la page Facebook de l’AMTT. Nous souhaiterions que tous les pongistes reprennent normalement leurs entraînements le plus tôt possible. J’espère qu’il y aura un assouplissement des restrictions. Si tel est le cas, les championnats nationaux pourraient être organisés en décembre prochain à la grande satisfaction de nos pongistes.
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EN COUVERTURE
Rajessen Desscann Président de l’Association mauricienne de tennis de table
La médaille de bronze de l’équipe féminine aux championnats d’Afrique seniors de Yaoundé (1er au 7 septembre) a-t-elle été une grande satisfaction pour l’AMTT ? Je dois saluer et féliciter une fois de plus les trois joueuses que sont Prathna Jalim et les sœurs Hosenally, Oumehani et Ashfani, pour leur performance. Cela fait dix-sept ans que Maurice se retrouve sur le podium au niveau continental. C’est pour vous dire à quel point cette médaille de bronze par équipes rejaillit sur le tennis de table mauricien. Mon prédécesseur, Vimal Basanta Lala, avec le comité, a pris la décision qu’il fallait pour dépêcher une équipe composée essentiellement de Mauriciennes expatriées en France à cette compétition au Cameroun. Il était difficile de déléguer des éléments depuis Maurice pour des raisons sanitaires et budgétaires, sans compter une quarantaine payante au retour.
« L’AMTT étudie aussi la possibilité
de permettre aux juniors de participer aux championnats d’Afrique en avril 2022 à Madagascar. Il en sera de même pour les championnats du monde par équipes seniors, en avril 2022 à Chengdu, pour lesquels l’équipe de Maurice s’est qualifiée suivant sa médaille de bronze décrochée aux championnats d’Afrique seniors »
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Quels seront les grands axes de votre mandat ? Les Jeux de la CJSOI, les Jeux des îles et les rendez-vous en Afrique font partie de notre objectif. Une évaluation globale s’impose dans l’immédiat afin d’être prêt pour reprendre les activités du tennis de table de manière générale, surtout après un long repos forcé dû au confinement et les accès restreints aux infrastructures. Une présélection a déjà commencé à s’entraîner en prévision des Jeux des îles de 2023 sous la direction de Cédric Rouleau, directeur technique national, et d’Allan Arnachellum, entraîneur national. L’AMTT étudie aussi la possibilité de permettre aux juniors de participer aux championnats d’Afrique en avril 2022 à Madagascar. Il en sera de même pour les championnats du monde par équipes seniors, en avril 2022 à Chengdu, pour lesquels l’équipe de Maurice s’est qualifiée suivant sa médaille de bronze décrochée aux championnats d’Afrique seniors. Le tennis de table n’a pas eu les résultats escomptés aux JIOI de 2019. Quelles seront les mesures que vous comptez prendre pour éviter une contre-performance en 2023 ? En effet, on peut dire que l’objectif n’a pas été atteint. Nous étions aussi surpris par le niveau de certains joueurs, notamment ceux de Mayotte et de La Réunion. Ce scénario risque malheureusement de se répéter en 2023, sachant que ces joueurs seront toujours présents. Selon mes informations, certaines pongistes malgaches évoluant en France seront certainement présentes à domicile. Ce qui pourrait compliquer davantage la situation. Mais nous allons tout faire pour pouvoir répondre présents. Le comité directeur est satisfait que le contrat du DTN Cédric Rouleau ait été renouvelé après des
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rencontres avec le ministère des Sports. Sa présence, avec l’entraîneur national Allan Arnachellum, sera d’un soutien précieux pour la progression de la discipline. Qu’en est-il de la formation au niveau de l’AMTT ? La formation demeure un aspect non négligeable que ce soit pour les joueurs, les entraîneurs ou les officiels. Nous souhaitons revoir fonctionner nos écoles de formation à plein régime et aussi nos concepts que sont le Baby Ping et Baby Ping Elite. Le concept Baby Ping, que j’avais introduit en 2014 lorsque j’étais entraîneur national, pour détecter et accompagner les jeunes ayant du potentiel, porte ses fruits. A titre d’exemple, Prathna Jalim est un des éléments issus de ce projet. Pour ce qui est du Baby Ping Elite, il est en quelque sorte une antichambre pour les jeunes avant d’intégrer l’équipe nationale. Avec l’assistance de la fédération internationale, la formation des entraîneurs, niveau 1 et 2, et des officiels reste essentielle pour nous à l’AMTT. Différentes actions ont été prises dans ce sens et nous allons poursuivre dans la même direction une fois que les conditions seront propices. Vous voilà donc parti pour une nouvelle aventure en tennis de table… Oui, la route s’annonce longue et il y aura certainement des imprévus dans une telle aventure. Cela dit, je remercie tous ceux qui m’ont aidé durant mes récentes responsabilités et qui continueront de le faire, notamment les membres du comité et les coaches. Je voudrais remercier sincèrement mon épouse (Aarti), ex-pongiste internationale et membre du Comité olympique, d’être toujours à mes côtés, en m’offrant à la fois son soutien et ses conseils. C’est en grande partie ce qui me permet d’avancer, peu importe mes responsabilités, en toute confiance.
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Le comité de l’AMTT 2021-2024 Président : Rajessen Desscann Vice-président : Hoi Fa Tse Tan Yen Secrétaire : Ashita Madhow-Beenessreesingh Assistant-secrétaire : Oumeshchand Gopall Trésorier : Vimal Basanta Lala Assistant-trésorier : Kam Young Li Fap Kien Membre : Philippe Hao Thyn Voon Membre : Kunal Banydeen
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TENNIS DE TABLE
ITTF World Youth Championships (U15)
Maurice, no. 1 Afrique, représentera le continent
L
es bonnes nouvelles continuent de tomber pour le tennis de table mauricien. En effet, après la médaille de bronze remportée aux championnats d’Afrique seniors de Yaoundé (1er au 7 septembre) grâce à Prathna Jalim et aux sœurs Hosenally, Oumehani et Ashfani, l’Association mauricienne de tennis table (AMTT) a été informée par l’instance mondiale que Maurice représentera l’Afrique aux ITTF World Youth Championships U15, qui auront
lieu du 2 au 8 décembre 2021 au Portugal. Le dernier classement de la fédération internationale, publié tout récemment, indique que l’équipe féminine de Maurice U15, composée de Maëna André, Ashfani Hosenally et Tania Lo Chun Pun, occupe la quatorzième place mondiale et la première en Afrique. D’où la raison pour laquelle l’équipe mauricienne U15 a été choisie pour représenter le continent africain à ces mondiaux.
Maëna André, une des trois pongistes de l’équipe de Maurice U15, est classée 23e mondiale dans cette catégorie.
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Huit pays au total participeront à ces championnats : la Russie et l’Ukraine, qui occupent la première et la deuxième place, respectivement, au classement mondial ; le Portugal, qui participe en tant que pays hôte ; et le numéro un de chaque continent, soit le Japon (Asie), Maurice (Afrique), l’Allemagne (Europe), la NouvelleZélande (Océanie) et les États-Unis (Amérique). Sur le plan individuel, Maëna André est classée 23e mondiale et Ashfani Hosenally, 39e. Ce qui fait que durant les épreuves individuelles, elles joueront par rapport à leur classement. Le tirage au sort des quarts de finale est prévu le 30 novembre, soit deux jours avant le coup d’envoi des compétitions. L’AMTT, par la voix de son président Rajessen Desscann, affirme que c’est une bonne opportunité pour les pongistes U15 de Maurice de participer à cet événement mondial, qui sera en quelque sorte une bonne préparation en vue des 12es Jeux de la CJSOI, qui se tiendront en décembre 2022 à Maurice, et des 11es Jeux des îles de l’océan Indien prévus en 2023 à Madagascar.
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TENNIS DE TABLE
2e MGC Top 10 Tournament 2021
Avec les compliments de Faiz Baboolall et Zaynah Sadoolah Faiz Baboolall (masculin) et Zaynah Sadoolah (féminin) ont bousculé la hiérarchie en s’imposant lors de la 2e édition du Mauritius Gymkhana Club Top 10 disputée le 26 septembre dernier au club vacoassien.
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F
aiz Baboolall et Zaynah Sadoolah ont en commun leur parcours dans le tournoi du Mauritius Gymkhana Club. Lors de la première édition, disputée en février dernier pour le compte du Top 8, les deux pongistes avaient dit au revoir à la compétition au stade des demi-finales. Pour cette présente édition, ils ont fait preuve de détermination, bien qu’ayant enregistré chacun une défaite sur quatre matches en poule. Mais le plus important était de sortir de la poule pour accéder au dernier carré. Opération réussie pour l’un comme pour l’autre. Après une première victoire enregistrée face à Tania Lo Chun Pun, Zaynah Sadoolah s’est inclinée face à Caroline Ramasawmy au match suivant. Cette défaite, souligne-t-elle, lui a cependant servi de catalyseur pour se recentrer sur son objectif. Elle a par la suite enlevé deux victoires aux dépens de Maëna André et d’Ivana Desscann, celle qui l’avait battue en demi-finale du Top 8 en février dernier. Zaynah Sadoolah a abordé avec aisance et confiance les deux dernières étapes du tournoi. En demi-finale, elle a pris le dessus sur Lorie Lee Kin Sien par 3-0 (11-7, 12-10, 12-10). En finale face à la tenante du Top 8 Ruqayyah Kinoo, la future gagnante du Top 10 n’a pas tremblé. Elle est restée constante dans son jeu pour assurer une victoire de 3-0 (12-10, 11, 9, 11-4). « Je suis très contente de ma prestation. C’est la première fois que je décroche un titre sur le plan national. Cette victoire représente beaucoup pour moi dans la mesure où je me suis donnée à fond depuis la reprise des entraînements. Je dois remercier mon coach Cédric Rouleau (DTN) pour son soutien et ses encouragements », a fait ressortir la pongiste de 19 ans qui a déjà représenté Maurice au World Junior Circuit en 2015 à domicile, aux championnats d’Afrique juniors en Tunisie en 2017 et aux Jeux de la CJSOI une année après au Djibouti.
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Faiz Baboolall et Zaynah Sadoolah ont déjoué leurs adversaires pour enlever le titre.
Pour sa part, Faiz Baboolall, 22 ans, se dit surpris de son sacre. Il ne s’attendait pas à réaliser une telle performance, d’autant plus qu’il était au repos forcé depuis décembre de l’année dernière à la suite d’une blessure. Il a abordé match par match dans sa poule. Après deux victoires, dont la deuxième sur Brian Chan Yook Fo, Faiz Baboolall a concédé une défaite face à Miguel Ingil. Il restait toutefois confiant en abordant le quatrième et dernier match contre Ricardo André. Il a passé ce cap avec brio pour affronter en demi-finale le jeune et prometteur Ryan Desscann. Il a dû mettre les bouchées doubles après le premier set perdu pour décrocher une victoire de 3 sets à 1 (6-11, 11-7, 11-8, 11-8). generating emotions through sports
Il ne restait alors à Faiz Baboolall qu’un dernier palier à franchir : Jason Pontoise, vainqueur du Top 8. C’était un match dans un match. Après avoir enlevé le premier set, Baboolall a dû remonter un déficit de deux sets avant de conclure sur un score de 3-2 (11-7, 3-11, 7-11, 11-7, 11-9). « Je ne m’attendais pas à ce sacre. C’est ma toute première victoire chez les seniors. Je suis heureux de cette performance. J’ai abordé match après match. Au départ, l’objectif était d’arriver au moins en demi-finale. Mais je suis allé jusqu’au bout », a indiqué le vainqueur du Top 10 qui a désormais un regard sur les championnats nationaux qui devraient se tenir en décembre prochain.
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PORTRAIT
Tiya Bhurtun, double vice-championne d’Afrique U15
La passion des raquettes en héritage Avec ses deux médailles d’argent, l’une en simple filles et l’autre en équipe mixte, Tiya Bhurtun a réalisé une bonne performance pour ses débuts aux championnats d’Afrique de badminton U15, qui se sont tenus du 21 au 26 août dernier à Cotonou, au Bénin. Au moment de la compétition, elle avait 12 ans.
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es parents de Tiya étaient champions de tennis de table. Bien qu’elle ait choisi le badminton, il ne fait pas de doute que les Bhurtun ont en commun la passion des raquettes. En effet, Tiya n’est autre que la fille de Ravi (Bhurtun) et de Sharon (née Knubley), deux anciens pongistes qui ont fait les beaux jours de l’équipe nationale. Les deux ont récolté plusieurs médailles, notamment aux Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI), et ont représenté Maurice à diverses compétitions internationales. Sa mère avait d’ailleurs décroché l’or en
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simple dames aux 6es JIOI en 2003 à Maurice. Tiya, 13 ans depuis le 5 septembre, a trouvé sa voie en badminton. Elle est d’ailleurs considérée, dans l’entourage de la discipline, comme une étoile montante. Elle s’adonne à ce sport de raquette depuis l’âge de 8 ans et se distingue depuis quelque temps au niveau national du fait qu’elle est championne de sa catégorie. « Dès que j’ai commencé le badminton, je me suis vite connectée. Mes parents ont accepté mon choix et m’ont encouragée à persévérer dans cette voie », assure-t-elle. generating emotions through sports
Les parents de Tiya étaient champions de tennis de table. Bien qu’elle ait choisi le badminton, il ne fait pas de doute que les Bhurtun ont en commun la passion des raquettes. En effet, Tiya n’est autre que la fille de Ravi (Bhurtun) et de Sharon (née Knubley), deux anciens pongistes qui ont fait les beaux jours de l’équipe nationale.
Le badminton n’est toutefois pas la première discipline que Tiya a pratiquée. Elle en a fait d’autres, notamment la gymnastique, le roller et la natation. Et, on s’en doutait bien, un peu de tennis de table lorsqu’elle avait trois ans. Elle a fait ses débuts à l’école de badminton, au centre national, avant d’intégrer l’équipe nationale. Le generating emotions through sports
badminton occupe une grande place dans sa vie ; elle y consacre quatre séances par semaine avec l’équipe nationale sous la houlette de Neeresh Ramtohal et une séance privée chaque dimanche sous la direction de l’ancien champion Gilles Allet. « Je me donne à fond au badminton. Je veux être parmi les meilleurs, sinon la meilleure de Maurice et du continent », lance, direct, la jeune athlète. A l’aise sur le court, cette badiste à fort caractère, qui pratique un jeu agressif et physique, n’a aucun complexe face à ses adversaires. « Quel que soit mon adversaire, j’essaie toujours de donner le meilleur de moimême. » Pour ses débuts dans une compétition continentale, Tiya avoue avoir été impressionnée mais n’avait qu’une chose en tête : monter sur le podium. Au bout du compte, elle a réalisé un bon parcours en parvenant à la finale du simple filles. Elle s’est fait battre par l’Égyptienne Reem Hussein Hamdy Hassan en deux sets (21-19, 21-9). L’autre médaille d’argent, elle l’a décrochée au tournoi par équipes avec ses coéquipiers Layna Chiniah, Tejas Savoo et Pranav Bhaugeerothee. « La compétition était d’un autre niveau. J’ai découvert un autre monde. J’ai eu une expérience enrichissante. Quoi qu’il en soit, je suis fière de ma prestation. La prochaine fois, je serai encore mieux préparée et davantage armée », déclare la double médaillée
africaine. Élève de ‘Grade 8’ du Collège Lorette de Curepipe, Tiya se passionne pour le ‘Design & Technology’. Son rêve professionnel : devenir architecte. Entre les études, le sport et la famille, Tiya accorde un peu de son temps à la musique. Le rap de préférence. « Une façon pour moi de me détendre et de faire un peu le vide par rapport à mes engagements scolaires et sportifs. » Spectatrice attentive dans les gradins du centre national de badminton durant les 10es Jeux des îles de l’océan Indien en 2019, Tiya ambitionne de représenter Maurice un jour à ces Jeux. Bien évidemment, avec l’objectif d’une médaille d’or autour du cou. No 34 - Septembre 2021
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BADMINTON
C’est aux Pays-Bas que le badiste mauricien Julien Paul, numéro un africain, accentue sa préparation en vue de la prochaine édition des championnats d’Afrique de badminton qui auront lieu du 21 au 28 octobre 2021 à Kampala, en Ouganda.
Son objectif est de rester au sommet de l’Afrique.
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Championnats d’Afrique seniors (octobre 2021)
Julien Paul en préparation aux Pays-Bas pour défendre son titre à Kampala
J
ulien Paul a rejoint, depuis le 27 septembre dernier,
permis de mesurer le degré d’excellence de la discipline.
le club néerlandais de Pellikaan pour intensifier
D’où sa motivation et son ambition de s’entraîner en
sa préparation. Cela afin d’être dans les conditions
permanence à l’étranger.
optimales pour aborder les prochains championnats
Il reconnaît qu’à Tokyo, les échanges étaient de vive
africains, qui s’annoncent particuliers pour lui. En effet,
allure. Qui plus est, il avoue que pour évoluer à un tel
étant champion d’Afrique du simple hommes, il veut
niveau, cela requiert des techniques variées, une vitesse
tout faire pour conserver son titre décroché en février
d’exécution et une condition physique irréprochables.
2020 au Caire.
« Il est important pour moi d’avoir également de bons
L’échéance ougandaise sera donc son premier grand test
‘sparring partners’, surtout ceux qui peuvent vraiment
post-olympique. Selon lui, ce rendez-vous continental
m’aider à atteindre un niveau supérieur », ajoute le
aura plusieurs dimensions ; il s’agira, d’abord, de
champion d’Afrique.
maintenir son hégémonie en simple hommes. Ensuite,
Les Jeux de Tokyo ont été une découverte pour lui. Ce
ce sera l’occasion pour lui de donner davantage de relief
fut une expérience à toute épreuve. Il veut continuer
à son jeu. Le stage aux Pays-Bas est en quelque sorte une
à progresser. C’est la raison pour laquelle il essaye
première étape dans cette quête.
inlassablement d’intégrer un club européen.
« Ce stage aux Pays-Bas se passe bien pour le moment. Il
« Cette démarche va me permettre de côtoyer et d’affronter
répond à mes besoins en vue des prochains championnats
en permanence des joueurs expérimentés durant les séances
d’Afrique. Il me faut être au top pour pouvoir faire face à
d’entraînement. Être basé sur le continent européen sera
mes adversaires, d’autant plus que mon objectif principal est
définitivement un avantage dans la mesure où j’aurai la
de conserver mon titre en simple hommes », fait ressortir le
possibilité de m’aligner dans divers tournois », explique-t-il.
numéro un du badminton africain.
Pour l’immédiat, l’objectif demeure les compétitions
Après les récentes expériences acquises lors de sa première
africaines de Kampala. Julien Paul sera du reste attendu
participation olympique aux Jeux de Tokyo, Julien Paul se
au tournant par ses concurrents, surtout les Nigérians
dit déterminé à aller le plus loin possible dans sa carrière
et les Égyptiens. Il devra sortir le grand jeu en espérant
de sportif. Il considère que les Jeux Olympiques lui ont
sauvegarder sa couronne continentale.
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ATHLÉTISME
22es championnats d’Afrique seniors (2022)
Le comité organisateur officiellement présenté Ça y est ! Le comité organisateur des 22es championnats d’Afrique d’athlétisme seniors, présidé par Giandev Moteea, a été officiellement présenté le 16 septembre dernier au complexe multisports de Côte-d’Or – lieu où se tiendra d’ailleurs cette compétition africaine du 8 au 12 juin 2022.
Les responsables des commissions du comité d’organisation en compagnie du ministre Stephan Toussaint à Côte-d’Or.
C
’est un comité qui se veut hétérogène, composé d’un mélange de certains « vieux routiers » du Comité organisateur des Jeux des îles 2019 et d’éléments de l’actuelle Association mauricienne d’athlétisme (AMA). Comme l’a fait remarquer le président Giandev Moteea dans son discours de circonstance, ce comité aura un temps minimum, soit
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huit mois, pour donner son maximum afin de faire de ces championnats africains un succès sur toute la ligne. « Je suis confiant qu’avec le soutien de tout un chacun, nous arriverons à tout mettre en œuvre pour réaliser notre objectif. C’est-à-dire offrir, à travers notre organisation, un service de qualité pour que les compétitions se déroulent dans les meilleures conditions qui soient et aussi accueillir
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Ayadassen, Chuttoo et Duval nouveaux venus comme il se doit nos invités, notamment les membres des délégations et les représentants de la Confédération africaine d’athlétisme », a-t-il déclaré. Le ministre des Sports Stephan Toussaint a assuré pour sa part que le gouvernement, par le biais du ministère qu’il dirige, donnera tout son soutien. Il a rappelé que ces championnats se dérouleront au stade flambant neuf de Côte-d’Or et que toutes les installations recommandées et facilités aux normes internationales seront réunies pour que les athlètes évoluent dans un cadre qui correspond à l’envergure de cette compétition. « D’ici à décembre ou janvier, tous les travaux nécessaires devraient être complétés. A partir de là, les athlètes locaux pourront commencer à s’entraîner, histoire de se familiariser avec cette nouvelle infrastructure et, par extension, trouver leurs repères en prévision de ces championnats. Nous nous attendons à ce que cette compétition soit très relevée, surtout avec la présence d’athlètes de calibre mondial », a fait ressortir Stephan Toussaint. De son côté, Paramasiven Sammynaden, président de l’AMA, s’est dit honoré et heureux du fait que Maurice accueillera ces championnats africains pour la troisième fois de son histoire. Il reconnaît cependant que cette édition aura un cachet particulier compte tenu de la présence de certains athlètes ayant réalisé un podium aux Jeux de Tokyo. « Ce sera d’emblée une opportunité pour nos athlètes de concourir devant leur public et aussi d’accueillir avec tous les honneurs les athlètes du continent en vue de la compétition phare de l’athlétisme africain. Il ne fait pas de doute que ces 22es championnats d’Afrique seront suivis avec un vif intérêt vu la présence d’athlètes classés parmi les meilleurs mondiaux et olympiques. Nous allons tout faire pour réunir ces athlètes », a-t-il indiqué.
Suite à la présentation officielle du comité d’organisation de ces championnats, le 16 septembre dernier, celui-ci a connu un remaniement avec l’arrivée récente de trois membres et l’inclusion d’une nouvelle commission. En effet, Gérard Requin, présenté comme responsable de la commission Hébergement et Restauration, passe au secrétariat. Fatima Chuttoo et Claude Duval sont désormais les responsables de la commission Hébergement et Restauration. Une quatorzième commission s’est ajoutée au comité. Il s’agit de la commission Technologie qui sera chapeautée par Suren Ayadassen.
Comité d’organisation Président : Giandev Moteea Vice-président : Marie Joseph Ramsamy Secrétariat : Paramasiven Sammynaden / Gérard Requin
Commissions
Finance : Nasreen Nobeebux / Guyto Legrand Technique : Khemraj Naiko Hébergement & Restauration : Fatima Chuttoo / Claude Duval Transport : Fazl Ahmad Hoolash Protocole : Lensley Juhel / Jennita Lebrasse Presse & Communication : Fabien Hector / Ruben Moothy Accréditation : Zameer Janoo Médicale : Dr Damien Steciuk Anti-dopage : Pravin Dhoomun / Allen Cadressen Infrastructures & Matériels : Ben Middlestone Sécurité : DCP M. Bhojoo Marketing & Sponsoring : Clyde Thomas Technologie : Suren Ayadassen Protocole Covid-19 : Ministère de la Santé
Test grandeur nature Le ministre des Sports Stephan Toussaint a estimé que ces 22es championnats d’Afrique seront pour les athlètes locaux un test grandeur nature en vue des 22es Jeux du Commonwealth de Birmingham, prévus du 28 juillet au 8 août 2022. « Cette compétition africaine sera une excellente
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occasion pour nos athlètes de se mesurer à ceux du continent, surtout en prévision des Jeux du Commonwealth. Ce sera aussi une bonne occasion pour jauger leurs performances à une année des 11es Jeux des îles de l’océan Indien qui auront lieu à Madagascar », a fait ressortir le ministre. No 34 - Septembre 2021
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ATHLÉTISME
22es championnats d’Afrique seniors (2022)
De grosses cylindrées attendues à Côte-d’Or
L
e complexe multisports de Côte-d’Or sera le théâtre des 22es championnats d’Afrique d’athlétisme seniors, prévus du 8 au 12 juin 2022. Paramasiven Sammynaden, président de l’Association mauricienne d’athlétisme (AMA), a affirmé que tout sera mis en œuvre afin que les meilleurs athlètes du continent, hommes et femmes, soient présents au cours de ces championnats, les premiers organisés après les Jeux Olympiques. L’ancien coureur de fond et de demi-fond a, dans cette perspective, fait référence aux médaillés olympiques, à l’instar de la Namibienne Christine Mboma, vice-
championne du 200m, du Burkinabé Hugues-Fabrice Zango, troisième au concours du triple saut, ou encore de l’Ougandais Joshua Cheptegei, champion olympique du 5 000m et recordman mondial de la distance. « Ces championnats seront une occasion pour nos athlètes de se mesurer aux meilleurs du continent. Ce sera aussi une belle opportunité pour nous d’offrir au public mauricien un championnat de qualité en termes d’organisation et aussi au niveau sportif », a indiqué le président de l’AMA, qui a par ailleurs remercié le gouvernement, à travers le ministère des Sports, pour son soutien et son engagement envers cet événement qui se veut grandiose.
Première rencontre L
e comité organisateur des 22es championnats d’Afrique d’athlétisme seniors (8-12 juin 2022) a eu sa première rencontre le 23 septembre dernier à la Primo Nebiolo House, à Réduit, siège de l’Association mauricienne d’athlétisme. « Cette rencontre avec les responsables des commissions respectives avait pour objectif principal de faire un tour d’horizon entourant l’organisation de ces championnats d’Afrique. A présent, les responsables ont une indication globale de la direction que nous allons prendre », a précisé Giandev Moteea, président du comité organisateur de ces championnats africains.
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Dans ce contexte, chaque responsable des quatorze commissions a reçu un cahier des charges pour faciliter et coordonner leurs tâches. De ce fait, chaque commission devra soumettre, durant la prochaine réunion, prévue pour le 7 octobre, une liste des membres susceptibles de faire partie de leur commission, un échéancier, une liste de leurs besoins et également un budget détaillé. Les membres du comité organisateur vont travailler de concert en ce qui concerne les procédures pour que le comité puisse avoir un hymne des championnats, un logo, un compte bancaire et se faire enregistrer auprès du Registrar of Associations.
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La Namibienne Christine Mboma, vice-championne olympique du 200m à Tokyo.
L’AMA et les championnats d’Afrique
L
a 22e édition en 2022 marquera donc la troisième fois que l’AMA accueille les championnats d’Afrique seniors. La première était en 1992, au stade Anjalay, à Belle-Vue. Le championnat avait été marqué par le retour de l’Afrique du Sud après plusieurs années de suspension par le Comité international olympique et la Fédération internationale (World Athletics) en raison de l’apartheid. Ensuite, Maurice a organisé pour la deuxième fois ce championnat africain en 2006. Les compétitions s’étaient tenues au stade Germain-Comarmond, à Bambous. Ce n’est pas tout. L’AMA a eu l’honneur d’accueillir les championnats d’Afrique juniors à deux reprises (2001 et 2013) et ceux de la catégorie cadets en 2015.
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FOCUS
Samuel Quevauvilliers
L’espoir de la petite reine C’est sans conteste un jeune qui incarne l’avenir du cyclisme mauricien. Doté de qualités indéniables, Samuel Quevauvilliers, qui fêtera ses 16 ans le 20 octobre, réalise une très belle saison 2021. A l’aise en vélo sur route comme en VTT, le coureur du Faucon Flacq Sports Club a remporté pas moins de trois titres de champion national cette saison. L’expérience aidant, l’on s’attend à ce qu’il brille davantage à l’avenir.
U
ne passion se transmet souvent d’une
En cette année 2021, le coureur aux longs
génération à une autre. C’est ce qui
cheveux roux réalise une saison remarquable.
s’est passé dans le cas de Samuel. En
Appréciant autant la route que les sentiers, il
accompagnant son père Vincent, qui participait
a décroché pas moins de treize victoires, dont
à des ‘fun rides’, l’envie lui prend de s’essayer à
trois titres nationaux. Il s’est illustré en VTT
la petite reine. Le père, qui a fait parler de lui
cross-country olympique le 14 août avant
dans les années 80 alors qu’il évoluait sous les
d’enchaîner le lendemain avec le championnat
couleurs du Vélo Club Mauricien (VCM), lui
de contre-la-montre par équipes avec ses
apportera son soutien.
coéquipiers du Faucon Flacq SC et de boucler
Samuel s’inscrit d’abord à des courses de
la boucle le 29 août avec celui du contre-la-
VTT. Il se mettra au cyclisme sur route vers
montre individuel.
la fin de la saison 2019 alors qu’il est minime
« Je ne m’attendais pas à faire aussi bien. Quand
deuxième année et gagnera deux courses. En
on devient champion de Maurice, on change
2020, il effectue sa première saison complète et
de statut. Je dois avouer que je ressentais un
décroche, notamment, le titre de champion de
peu de pression avant le départ des différents
Maurice cadet en VTT.
championnats parce que ce sont tout de même
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des courses plus importantes que les autres. » Il est un peu déçu de n’avoir pas remporté le championnat de course en ligne mais content que ce soit un coéquipier, en l’occurrence Keylan Ciprisse, qui l’ait décroché. Samuel Quevauvilliers a débuté avec le VTT avant de passer au cyclisme sur route.
Source d’inspiration Si son papa reste sa source d’inspiration, ses coureurs préférés à Maurice sont Alexandre Mayer, Christopher Lagane et Yannick Lincoln. « Ce sont les meilleurs et ils ont débuté jeunes comme moi. Yannick domine le cyclisme depuis longtemps. J’appréciais aussi Gregory Lagane, qui a depuis arrêté sa carrière », souligne le jeune coureur. Au niveau international, il dit admirer le Belge Remco Evenepoel « parce qu’il est très fort pour son jeune âge » et le Slovaque Peter Sagan « parce que c’est celui qui fait le show. » Élève en première au Lycée des Mascareignes, Samuel Quevauvilliers se destine à une carrière d’architecte, de médecin du sport ou de coach sportif. Il ne songe pas à une carrière professionnelle dans le vélo « pour l’heure. » Le jeune espoir du cyclisme mauricien s’entraîne six fois par semaine, soit environ 10 heures, sous la férule de Jean-Philippe Lagane, envers qui il est très reconnaissant. « Je remercie aussi mes parents pour leur soutien de même que le sponsor de notre club, KFC, qui fait beaucoup pour nous », dit-il. Samuel espère continuer à réaliser de bonnes performances et bien terminer la saison. L’année prochaine, il sera promu en catégorie junior. « J’espère bien faire lors de ma première saison en junior et pourquoi pas viser les championnats sur route et contrela-montre », conclut-il.
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BOXE
Encadrement technique national
Le nouveau défi de Bruno Julie L’encadrement technique national de boxe est en passe d’accueillir un nouveau membre. Il s’agit de nul autre que Bruno Julie, médaillé de bronze aux Jeux Olympiques 2008 de Beijing.
S
ans détour, Indiren Ramsamy, président de l’Association mauricienne de boxe (AMB), estime que Bruno Julie a fait ses preuves en tant qu’entraîneur de l’école de boxe Stanley-Trèfles, et qu’il peut désormais contribuer à un autre niveau. « Je pense que Bruno (Julie) mérite d’avoir une meilleure considération. Il faut reconnaître ses compétences. D’ailleurs, la
C’est une nouvelle étape qui s’annonce dans la carrière de l’unique médaillé olympique mauricien.
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performance des boxeurs de son club durant les compétitions en dit long sur ses capacités en tant qu’entraîneur. Il demeure un symbole pour la boxe locale, surtout avec sa médaille olympique », précise le président de l’AMB. Il se trouve que le ministère des Sports est déjà au courant du projet de l’AMB concernant la carrière de Bruno Julie. Selon les indications, si les choses se concrétisent, le principal concerné sera retenu sur contrat renouvelable chaque année. Le président de l’AMB rappelle qu’une réorganisation technique reste plausible dans la mesure où la boxe sera confrontée à plusieurs échéances, qui visent autant l’élite du noble art que les jeunes, notamment les Jeux de la CJSOI en décembre 2022 à Maurice et les Jeux des îles de l’océan Indien en 2023 à Madagascar. « Le but est de donner la possibilité à nos entraîneurs d’apporter leur contribution et aussi de participer à la préparation de nos boxeurs avec des tâches spécifiques », ajoute Indiren Ramsamy. S’il se dit honoré par cette démarche de l’AMB, Bruno Julie estime que les choses doivent se faire de manière précise afin qu’il soit fixé sur ses attributions. « Je suis là pour apporter mon soutien. Il faut que la boxe progresse à tous les niveaux, surtout chez les jeunes », fait ressortir l’unique médaillé olympique que Maurice a connu jusqu’ici. Quels que soient les accords entre les différentes parties, Bruno Julie laisse entendre qu’il aura toujours un regard attentif et particulier sur son club. Une exigence qu’il qualifie déjà de non négociable.
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COM – Escroquerie alléguée
Gungaram face à la justice
V
ivian Gungaram, ancien président et actuel assistantsecrétaire de l’Association mauricienne d’athlétisme
(AMA), fait l’objet d’allégations d’escroquerie. Il a été convoqué le 13 septembre dernier par la CID de Rose-Hill pour s’expliquer. Il a par la suite été arrêté avant d’être libéré sur parole. Il a toutefois été convoqué de nouveau le lendemain avant de se retrouver une fois encore en état d’arrestation. Il a été traduit au Tribunal de Rose-Hill sous une charge provisoire de détournement de Rs 30 344, mais a retrouvé la liberté après avoir fourni une caution de Rs 9 000 et signé une reconnaissance de dette de Rs 40 000. L’affaire a pour origine une plainte du Comité olympique mauricien (COM), logée au Central CID par son trésorier Hedley Han contre l’AMA depuis mars dernier. En toile de fond de cette affaire, la participation de trois athlètes à une compétition en Afrique du Sud en prévision des Jeux du Commonwealth de 2018 sur la Gold Coast. En effet, suite à une requête de l’AMA pour une assistance financière pour l’achat des billets d’avion, le COM a déboursé une somme de Rs 91 032 pour permettre aux trois athlètes d’effectuer ce déplacement. Finalement, seuls deux des trois sont partis. Le COM estime qu’avec ce retrait, le budget aurait dû être revu à la baisse et qu’une somme d’au moins Rs 30 344 aurait dû être restituée par l’AMA. L’ancien président de l’AMA est soutenu par les membres du comité exécutif, qui ont par ailleurs rejeté à l’unanimité sa décision de démissionner de toutes les instances de l’athlétisme mauricien. Pour eux, le principal concerné n’a rien à se reprocher. Vivian Gungaram devra comparaître de nouveau en cour le 13 janvier 2022.
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PARA-ATHLÉTISME
Nomination
24 août - 5 septembre 2021
Suren Ayadassen, membre de l’Association mauricienne d’athlétisme, et seul Africain jusqu’ici à être International Technical Official (ITO) à la fois de World Athletics et de World Para Athletics, ajoute une nouvelle attribution à son palmarès. Il est en effet devenu le premier Africain à être retenu pour faire partie du Jury d’appel des compétitions de para-athlétisme des Jeux Paralympiques de Tokyo (24 août au 5 septembre 2021).
Suren Ayadassen, premier Africain membre du Jury d’appel 26
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Suren Ayadassen (à dr.) en compagnie de ses deux collègues du Jury d’appel, l’Américain Troy Engle (à g.) et le Britannique Jon Mason.
A
lors que toute la République de Maurice avait les yeux rivés sur le parcours des quatre para-athlètes de la Team Mauritius aux Jeux de Tokyo 2020, un autre de notre compatriote, en l’occurrence Suren Ayadassen, exerçait en toute discrétion pour le compte de World Para Athletics en tant que membre du Jury d’appel avec l’Américain Troy Engle (président) et le Britannique Jon Mason. Suren Ayadassen n’en est pas à ses premiers Jeux Paralympiques puisque cinq ans auparavant, il avait eu l’insigne honneur d’officier à la fois aux Jeux Olympiques et aux Jeux Paralympiques de Rio. Si au rendez-
vous brésilien, il agissait comme ITO, à Tokyo il avait passé à une étape largement supérieure pour intégrer le cercle très fermé du Jury d’appel. « C’était un honneur et aussi une expérience enrichissante. Même si nous, membres du Jury d’appel, ne sommes pas visibles, il n’empêche que nous avons beaucoup à faire avant, pendant et après les compétitions », explique-t-il. Le Jury d’appel, rappelons-le, est le dernier recours en cas de litige concernant les compétitions. Ces Jeux de Tokyo ont été marqués par plusieurs protestations. A titre d’exemple, au lancer du poids F57 masculin, la Chine avait obtenu gain
Directeur de publication Danielo Ramsamy
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Graphic designer Christopher Arsenius
de cause contre le Brésil alors que la médaille d’or était en jeu. Toujours concernant le lancer du poids masculin, mais dans la catégorie F20, trois athlètes avaient participé ‘under protest’ du fait qu’ils s’étaient présentés à la chambre d’appel – pour les procédures nécessaires avant l’épreuve – alors que le temps consacré à cet exercice était déjà écoulé. A l’issue de l’épreuve, la mention ‘Did Not Start’ figurait à côté de leur nom à la place de leur performance alors qu’un des trois retardataires (un Malaisien) avait remporté la compétition. L’Ukraine a, dans la foulée, logé une protestation pour contester ce résultat. « Ce furent des moments assez tendus à gérer. Mais en tant que membres du Jury d’appel, nous sommes désignés pour veiller à ce que les règlements soient scrupuleusement respectés », précise Suren Ayadassen, qui a par ailleurs été appelé à deux reprises à présider le Jury d’appel en raison de litiges impliquant des athlètes de même nationalité que ses deux collègues. Ces derniers ont d’ailleurs été temporairement remplacés par deux autres membres en pareille circonstance pour dissiper toute perception de conflit d’intérêt. « Il a fallu intervenir promptement auprès des parties concernées suivant nos décisions, qui sont finales et définitives. De manière générale, je peux dire que les compétitions se sont bien déroulées ; la ville organisatrice a pris les dispositions et déployé les facilités nécessaires pour garantir des Jeux irréprochables et mémorables aux participants, malgré la crise sanitaire », fait ressortir l’ITO de World Athletics et de World Para Athletics.
18, rue Volcy Pougnet, Port-Louis 5738 4587 @ contact@sporttogether.mu
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