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EN OUVERTURE
Pôle Espoir de Rouen
L’intégration de Gangaya se fait toujours attendre
A
u cours d’une conférence de presse conjointe le 11 octobre dernier, Dominique Filleul, président du comité Horizon Paris 2024, Stephan Toussaint, ministre des Sports, et Josian Valère, président de la Fédération mauricienne de judo, ont annoncé en grande pompe l’intégration du jeune judoka Winsley Gangaya au Pôle Espoir de Rouen. Toutefois, ce projet semble loin d’être concrétisé. En effet, vingt jours après cette annonce bien médiatisée, des démarches sont toujours en cours pour que le prometteur judoka de 18 ans puisse obtenir son visa afin de rejoindre le Pôle Espoir de Rouen, comme l’ont annoncé les dirigeants concernés dans leur discours. L’initiative de faire intégrer Winsley Gangaya au Pôle Espoir de Rouen a pour but de le préparer en vue d’une éventuelle qualification pour les Jeux Olympiques de Paris en 2024. Sa présence au sein de cette structure française devrait l’aider
Le jeune judoka Winsley Gangaya, membre de la Team Horizon Paris 2024, évoluera bientôt à un autre niveau.
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Édito
Des trous dans la raquette à perfectionner son judo à travers des séances d’entraînement et également une participation à divers tournois en France ou en Europe. Selon le président du comité Horizon Paris 2024, l’unique place restante au Pôle Espoir de Rouen a été attribuée à un judoka du continent africain. Et cette place est revenue à Gangaya. Il ressort que l’ancien directeur technique national de judo, le Français Baptiste Leroy, a joué un rôle important en faveur du judoka mauricien s’agissant de sa future affectation. Le séjour de Winsley Gangaya au Pôle Espoir de Rouen se renouvellera chaque année, à condition toutefois que le jeune judoka enregistre les performances sportives adéquates. D’après les arrangements, Winsley Gangaya sera hébergé en pension complète et bénéficiera d’un traitement médical. En sus du sport, des séances d’entraînement de judo et de musculation, Gangaya suivra également des cours académiques ou une formation à un métier. Le coût annuel de ce projet est chiffré à 6 500 Euros. Entre-temps, les démarches administratives pour l’obtention de son visa se poursuivent...
Feuillet et Perrine rejoignent Horizon Paris 2024 Le judoka Rémi Feuillet (-90 kg) et la para-athlète Brandy Perrine (fauteuil T54) ont rejoint la Team Horizon Paris 2024 depuis le 14 octobre dernier. Ces deux athlètes avaient, respectivement, participé aux Jeux Olympiques (juillet-août 2021) et aux Jeux Paralympiques (août-septembre 2021) de Tokyo 2020.
L
’équipe de Maurice de badminton est rentrée bredouille de sa participation aux championnats d’Afrique seniors de Kampala (21-28 octobre). C’est l’une des rares fois, si ce n’est la première, que les raquettes mauriciennes n’ont pas été percutantes, comme elles l’ont par ailleurs toujours été jusqu’à l’échéance cairote en 2020. Lors du rendez-vous égyptien, Maurice avait, notamment, décroché les deux titres en individuel, hommes et femmes. Ce doublé au sommet de la pyramide avait été assuré bien évidemment par Julien Paul et Kate Foo Kune. De l’eau a coulé sous les ponts depuis. La championne d’Afrique 2020 est hors circuit jusqu’à nouvel ordre, alors que le champion d’Afrique 2020 a quitté prématurément la compétition dans la capitale ougandaise en raison d’une blessure au tendon d’Achille ayant nécessité une intervention chirurgicale. Ce départ avant l’heure de Paul a eu de sérieuses conséquences sur la performance de l’équipe du fait que le badiste avait largement la possibilité de faire un podium en simple hommes aussi bien qu’un autre en double hommes avec Aatish Lubah comme coéquipier. Le badminton local peut-il se permettre de compter pendant longtemps encore sur un unique élément en masculin comme en féminin. L’Association mauricienne de badminton (AMB) va-t-elle venir de l’avant avec un plan élaboré et convaincant afin de démontrer qu’elle n’a aucun agenda pour rester cachée derrière un ou deux éléments capables de briller dans des compétitions régionales ou internationales ? La piètre performance à Kampala fera date. Elle a fait remonter à la surface une certaine vérité. Avec déjà des trous dans la raquette, l’AMB n’a d’autre choix que de réagir. Le président de l’AMB – qui a par ailleurs une nouvelle responsabilité depuis peu avec son élection sur tapis vert comme assistant-secrétaire du Comité national olympique – et son équipe devront tout faire pour prouver qu’en badminton, Maurice fait toujours partie du petit cercle très sélect des grandes nations africaines. Le volant est dans le camp des décideurs de l’AMB. Et de ses ‘stakeholders’. Danielo Ramsamy
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BASKET-BALL
BAL 2022 - Barrages
Rude participation… mais enrichissante expérience Les Roche-Bois Warriors, champions en titre de Maurice de basket-ball, ont connu une rude participation, mais aussi une expérience enrichissante pour leur baptême du feu dans une compétition à
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l’étranger, plus précisément dans les barrages du groupe F de la Basketball African League (BAL) 2022 qui se sont tenus du 21 au 23 octobre dernier à la Inzibio Hall de Soweto, en Afrique du Sud.
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C
ette participation n’a pas été de la tarte pour les joueurs de la capitale. D’abord, il faut savoir que les Warriors n’ont confirmé leur participation à cette compétition qu’après la fermeture des inscriptions. L’équipe a le sentiment qu’elle n’a pas vraiment eu ni le soutien, ni l’accompagnement qu’elle aurait souhaités de la part de sa fédération sur le plan administratif. A un certain moment, le doute s’était d’ailleurs installé dans le camp de la formation roche-boisienne quant à sa présence en Afrique du Sud. Ce qui a eu un impact sur toute l’organisation. Bon gré mal gré, la direction des Warriors a mis les bouchées doubles afin d’atteindre ces barrages du groupe F, ‘East
Division’, qui comprenait les SudAfricains des Cape Town Tigers, les Mozambicains de Ferroviario da Beira et les Zambiens du Matero Magic. En dépit de leur enthousiasme pour la grande découverte de l’Afrique, les protégés de Jérôme Tonta ont fait face logiquement à des équipes plus aguerries et expérimentées ; des formations qui comptent dans leurs rangs plusieurs joueurs ayant évolué dans la NBA, à l’instar de Ben Uzoh, qui détient la double nationalité, américaine et nigériane, et qui défend désormais les couleurs de Cape Town Tigers, une formation qui existe depuis seulement deux ans. Les Warriors ont concédé leurs trois matches – 49-116 face à Cape Town Tigers ; 36-132 contre Ferroviario da Beira ; et 45-96 en
faveur de Matero Magic. « C’est pour vous dire le niveau. Nous étions très impressionnés par la qualité de jeu de nos adversaires. Qui plus est, pour la première fois, nous avons disputé trois matches en autant de jours, et ce fut un rythme infernal. Nous avons fait tout notre possible mais il fallait se rendre à l’évidence. Cela dit, nous avons quitté cette compétition épuisés, certes, mais nous avons beaucoup appris. C’est l’aspect positif que nous retenons de notre participation à ces barrages de la Basketball African League », a fait ressortir Jérôme Tonta, entraîneur-joueur des Roche-Bois Warriors. C’est l’équipe de Cape Town Tigers qui s’est imposée dans ces barrages grâce à trois victoires enregistrées en autant de sorties. Les Sud-Africains, avec les Mozambicains de Ferroviario da Beira, deuxièmes de ce groupe F, disputeront la prochaine phase de la ‘Road to BAL 2022’. Quant aux Roche-Bois Warriors, la courte aventure africaine terminée, ils attendent avec impatience, comme les autres équipes locales d’ailleurs, la reprise des tournois de basket sur le plan local. A travers les Barrages de la BAL 2021, Cédric Modliar (no.3) et Mitchy Charles (no.9) ont eu une idée du niveau des clubs qui participent à une compétition continentale.
Directeur de publication Danielo Ramsamy
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Graphic designer Christopher Arsenius
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EN COUVERTURE
Annaëlle Coret kickboxeuse
Maurice a désormais sa première vice-championne du monde
S
ymbole d’une combativité sans relâche, quelles que soient les circonstances ou les difficultés à surmonter, Annaëlle Coret a marqué d’une pierre blanche, en ce mois d’Octobre Rose, le kick-boxing féminin. Et pour cause. Elle est devenue la première Mauricienne vice-championne du monde en low-kick chez les -56 kg de la World Association of Kickboxing Organisation (WAKO). C’est à l’occasion des mondiaux de Jesolo, en Italie (15 au 24 octobre), qu’Annaëlle a décroché son titre. Une performance qui la motive à poursuivre de plus belle son aventure en quête de l’or au prochain rendez-vous mondial, prévu pour 2023. A 22 ans, la Curepipienne, qui a débuté le kick-boxing à l’âge de 8 ans sous la férule de Clifford Hosseny, s’est inspirée de son père, Rosario, lui-même ancien adepte de la discipline. L’unique fille de sa fratrie, Annaëlle a pris ainsi le pari audacieux de faire carrière dans ce sport poings et jambes,
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quitte à recevoir des coups, mais également à en donner, alors que ses trois frères se sont éloignés d’un tel itinéraire. A force de persévérance, Annaëlle a fini par trouver sa voie et ne compte nullement s’arrêter en si bon chemin. Elle s’est d’ores et déjà fait un nom au niveau mondial. Ses potentielles concurrentes sont averties ; elles doivent désormais rester sur leurs gardes, sachant que la Mauricienne monte crescendo. Après le bronze (full-contact) en Turquie en 2019, l’argent (low-kick) en Italie en 2021, Annaëlle entend bien être sur la plus haute marche du podium aux mondiaux de 2023. Comblée d’avoir offert à Maurice un titre de vice-championne du monde, la kickboxeuse a également une pensée spéciale pour toutes ces femmes et filles qui luttent contre le cancer sous toutes ses formes, en particulier le cancer du sein. Elle s’associe à leur combat, et nourrit l’espoir qu’elles retrouvent des jours meilleurs.
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Le 23 octobre Annaëlle Coret a décroché la medaille d’argent en finale low-kick des -56 kg de la World Association of Kickboxing Organisation.
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EN COUVERTURE
Annaëlle Coret kickboxeuse
Première Mauricienne vice-championne du monde de kick-boxing Je suis très satisfaite de ma performance. Être vice-championne du monde de la WAKO est une performance éloquente. Mais quelque part, j’ai un peu de regrets. Mon adversaire en finale, la coriace Française Julina Nilusmas, qui a, du reste, conservé son titre, était plus ou moins à ma portée. De manière générale, je dois dire que l’objectif de faire mieux qu’aux mondiaux de 2019 en Turquie, où j’avais terminé à la troisième place, a été atteint avec cette deuxième place. Ce qui prouve que je suis sur la bonne voie et que je peux m’attendre à mieux aux prochains mondiaux. La Coupe du monde en Hongrie (Ndlr : elle avait remporté l’argent) était un tremplin pour les mondiaux. Ce rendez-vous m’a permis de faire quelques réglages et aussi de retrouver les sensations de la compétition. Depuis 2019, comme les autres kickboxeurs locaux, je n’ai pas eu le moindre échange international en raison de la pandémie de Covid-19. C’était aussi l’occasion de me forger le caractère et de renforcer le mental. Aux mondiaux d’Italie, j’ai pris combat par combat. La catégorie (-56 kg) réunissait 14 compétitrices. J’ai débuté en quarts de finale face à la Bosnienne Ajla Vojic puis, en demi-finale, j’ai croisé le fer avec la Russe Kristina Ismailova. Ce furent deux combats différents. Mais l’important, c’est de les avoir remportés pour accéder à la finale du low-kick.
Être un ‘role model’ pour la jeunesse Je ne sais pas si je peux me définir comme ‘role model’ pour la jeunesse. Ce que je peux dire aux jeunes, c’est de croire tout simplement en eux et de toujours garder foi en ce qu’ils font. Chacun a ses qualités ; il suffit de les exploiter à bon escient. Le sport apporte un excellent équilibre à notre vie. Autant donc pratiquer régulièrement une discipline sportive, quel que soit votre niveau, ou une activité physique.
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Prochains objectifs Maintenant, il me faut continuer à travailler et à rester concentrée sur mes objectifs. Je crois indubitablement que mon ambition de décrocher l’or n’est pas démesurée. Je suis convaincue que je peux l’atteindre, surtout avec le soutien habituel de mon entourage et de l’équipe, notamment le directeur technique de la fédération, Judex Jeannot.
Dix séances d’entraînement par semaine Je m’entraîne dix fois par semaine à raison de deux séances de trois heures chacune à Roche-Brunes, le matin de 9h à midi et l’après-midi de 17h30 à 20h30. En tant qu’athlète de haut niveau, je consacre presque tout mon temps à ce sport. En outre, la récupération entre les séances est très importante. Ce qui implique aussi une bonne hygiène de vie à différents niveaux.
Coaching aux femmes Malgré mon emploi du temps chargé en semaine, chaque samedi je dispense des cours de kick-boxing aux femmes. C’est un moyen pour elles d’apprendre cette discipline, de décompresser et d’avoir un meilleur état d’esprit. Il s’agit aussi d’une rencontre conviviale. J’encourage les filles et les femmes à s’adonner au kick-boxing. C’est un sport à part entière et il n’est pas plus dangereux qu’une autre discipline.
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EN COUVERTURE
Annaëlle Coret kickboxeuse
Passe-temps La famille passe avant tout dans mes moments libres. Elle est primordiale ! Je passe aussi du temps avec quelques amis. Et puis, il y a mon chien Luna, de race amstaff, qui est et a toujours été l’un de mes meilleurs soutiens.
Débuts J’ai débuté le kick-boxing lorsque j’avais 8 ans sous la férule de Clifford Hosseny, à Curepipe. Mon père Rosario pratiquait déjà cette discipline. Il m’a fortement inspirée. C’est une discipline qui me convient dans le sens où c’est un sport complet qui demande de la constance en ce qui concerne le physique, la technique et aussi le mental. Ces trois éléments doivent être rigoureusement suivis.
Parcours J’ai participé à ma première compétition à 13 ans sur le plan local. Ma première compétition internationale remonte à 2016 ; il s’agissait des championnats du monde juniors en Irlande. J’avais décroché la médaille de bronze. Puis, en 2016 toujours, j’ai enlevé la médaille d’argent aux championnats du monde juniors en Irlande, avant de décrocher l’or au Arnold Classic en Afrique du Sud. Par la suite, j’ai fait une pause, le temps pour moi d’aborder mes examens du SC. Depuis 2019, je m’entraîne sous la houlette de Judex Jeannot, directeur technique de la Fédération mauricienne de kick-boxing. Lors des mondiaux seniors de 2019 en Turquie, j’ai décroché la médaille de bronze en full-contact. Et cette année, j’ai eu la médaille d’argent aux championnats du monde seniors en Hongrie (septembre) et je suis devenue vice-championne du monde en Italie (octobre).
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Octobre Rose Je suis très sensible aux personnes qui souffrent d’une maladie, qu’il s’agisse du cancer du sein ou autre chose. C’est un combat sans relâche pour toutes ces personnes qui souffrent énormément. Personne n’est à l’abri d’un imprévu. Une maladie peut causer beaucoup de dégâts, non seulement sur la santé de l’individu, mais aussi, hélas, sur d’autres plans, notamment familial et professionnel. J’ai connu des personnes qui aujourd’hui ne sont plus de ce monde, ayant été victimes du cancer. Lorsque je combattais aux Mondiaux, j’avais une pensée particulière pour toutes ces personnes qui mènent un dur combat au quotidien pour surmonter des épreuves difficiles et douloureuses en raison de leur maladie.
Annaëlle Coret (à dr.) aux prises avec la Bosnienne Ajla Vojic lors des quarts de finale des -56 kg low-kick aux mondiaux de Jesolo.
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KICK-BOXING
Championnats du monde 2021
Une médaille d’argent et trois de bronze pour une reprise de haut niveau S’il n’y a pas eu de titre décroché aux championnats du monde de kick-boxing seniors (15 au 24 octobre) à Jesolo, en Italie, les quatre membres de l’équipe nationale ne sont pas rentrés bredouille. En effet, la moisson a été plus ou moins bonne avec une médaille d’argent et trois de bronze. Sanju Bhikoo, secrétaire général de la FMBK et responsable de délégation de l’équipe de Maurice, en compagnie de Fabrice Bauluck, Warren Robertson, Cedrick Dinally et Annaëlle Coret lors de leur retour au pays le 27 octobre dernier.
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L
a meilleure opération de ces mondiaux côté mauricien revient à Annaëlle Coret. Seule finaliste de la délégation, elle a empoché l’argent après son ultime combat perdu en low-kick dans la catégorie des -56 kg face à la championne du monde en titre, la Française Julina Nilusmas.
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« Je pense qu’Annaëlle a démontré des qualités de niveau mondial, même si elle n’a pas réussi à décrocher le titre suprême. Elle a définitivement prouvé qu’elle a le niveau pour aller chercher ce titre une prochaine fois. Elle est encore jeune (22 ans) et je suis persuadé qu’elle va progresser davantage pour atteindre cet objectif », a déclaré Judex Jeannot, directeur technique de la Fédération mauricienne de kick-boxing (FMKB). Les trois autres kickboxeurs de l’équipe, soit l’ancien champion du monde Fabrice Bauluck (-54 kg), Cédrick Dinally (-51 kg) et Warren Robertson (-54 kg), ont enlevé chacun une médaille de bronze dans leur catégorie respective. « Ce qui est intéressant, c’est que tous nos kickboxeurs ont atteint le dernier carré de ces championnats du monde. Il faut faire ressortir qu’en dépit d’un manque de compétition depuis quasiment deux ans, nos tireurs ont pu maintenir un niveau mondial. Il ne faut pas oublier que l’île Maurice est éloignée géographiquement par rapport aux pays limitrophes qui permettent à leurs kickboxeurs et kickboxeuses d’avoir de possibles échanges, même s’il ne s’agit pas d’événements officiels », a rappelé le directeur technique de la FMKB. Après une demi-finale (low-kick) presque coups pour coups, Fabrice Bauluck s’est incliné devant le Russe Ivan Buldakov. Cédrick Dinally n’a pu faire la différence face à son adversaire turque Samet
Oruc Salih, toujours en low-kick. En ce qui concerne Warren Robertson (full-contact), il a tenté de résister à l’Azerbaïdjanais Jamal Mammadov, mais celui-ci a eu la faveur des juges. De manière générale, le directeur technique de la FMBK affiche sa satisfaction pour la suite. Pour rappel, avant les championnats du monde, les quatre représentants de l’équipe de Maurice avaient participé à la Coupe du monde de kick-boxing en Hongrie (16-19 septembre). Les trois kickboxeurs avaient remporté la médaille d’or dans leur catégorie et style respectif alors qu’Annaëlle Coret avait enlevé l’argent en low-kick. Le directeur technique de la FMBK estime que cette longue tournée européenne lui a permis de jauger la performance de ses poulains par rapport au travail effectué ces derniers temps. « Si les quatre membres de l’équipe sont revenus avec une médaille dans chaque compétition, c’est que le travail fait en amont s’est avéré payant, bien que je pense qu’on aurait pu faire encore mieux. Notre participation à la Coupe du monde a été une bonne occasion de renouer avec la compétition internationale, surtout en prévision des mondiaux », a précisé Judex Jeannot. L’aventure mondiale désormais terminée, l’heure est à la préparation, avec tout le sérieux, comme à l’accoutumée, pour les prochaines échéances.
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FOCUS
Marlyse Desmarais, handballeuse
Capitaine à bord des Rangers Ailière gauche internationale et capitaine de la formation de handball Curepipe Rangers, Marlyse Desmarais ambitionne de voir son équipe remporter le championnat national cette saison.
A
près avoir soulevé la Coupe de la République 2021, le 16 octobre, suivant la finale remportée aux dépens de la tenante Union Sportive de Beau-Bassin Rose-
Hill (18-13), celle qui est capitaine des Rangers depuis 2019 estime que la formation dirigée par Burty Caramsing a toutes les chances de succéder à l’équipe des villes-sœurs comme championne de Maurice cette fois. « Les joueuses ont fait une bonne prestation dans le tournoi de la Coupe de la République et ont démontré qu’elles ont la capacité d’engranger d’autres titres », souligne Marlyse Desmarais, 32 ans, qui compte une vingtaine d’années de pratique, ses débuts remontant à l’époque où elle était étudiante au Collège Lorette de Quatre-Bornes. Marlyse Desmarais compte presque quinze ans de pratique au niveau national.
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Avec la transformation du gymnase James-Burty-David en centre de vaccination contre la Covid-19, les joueuses des generating emotions through sports
Rangers sont devenues en quelque
est venue ralentir, voire endiguer
mais à un certain moment, nous
sorte des SDF. Ce qui fait que
pas mal de choses. Nous sommes
nous sommes retrouvées à quatre
l’équipe doit trouver des lieux,
déjà dans une conjoncture difficile
contre six. Ce qui a occasionné petit
dans diverses régions, pour ses
et compliquée. Si rien n’est fait
à petit la déroute de l’équipe »,
séances d’entraînement.
pour entreprendre une détection
raconte-t-elle.
« C’est un inconvénient total
auprès des jeunes, la discipline,
La capitaine des Rangers, comme
que de s’entraîner en changeant
particulièrement au niveau féminin,
l’ensemble de la communauté de ce
constamment de lieu, ou alors rester
va souffrir. »
sport, souhaite que le handball soit
dans l’expectative pour connaître
En ce qui concerne l’équipe
une des disciplines au programme
l’endroit où les prochaines séances
nationale, l’image de la défaite
des 11es JIOI, prévus pour 2023
auront lieu. C’est dans cette
face à Mayotte en demi-finale des
à Madagascar, afin de pouvoir se
condition que nous avons préparé la
9es Jeux des îles de l’océan Indien
racheter en s’offrant un podium.
Coupe de la République et il en est
(JIOI) à La Réunion en 2015 reste
Entre-temps, elle reste focalisée,
de même pour le championnat », fait
encore un dur souvenir. « C’était
avec ses coéquipières, pour aller
ressortir Marlyse Desmarais, qui est
la première participation de l’équipe
chercher le sacre de Maurice.
avec les Rangers depuis 2014. Elle
féminine à ces Jeux. Nous avions
a fait ses débuts au niveau national
pourtant le contrôle de la situation,
avec le Curepipe Starlight SC. Elle a connu plusieurs titres avec les Starlights, notamment celui de vice-championne de la Coupe des clubs champions en 2007. Avec des joueuses qui ont plus de vingt années de pratique dans la discipline, Marlyse Desmarais estime qu’il est temps pour qu’une stratégie soit trouvée afin d’attirer les jeunes vers cette discipline, histoire d’assurer la relève. Si autrefois, note-t-elle, cette discipline était bien pratiquée parmi les jeunes filles au collège, force est de constater que la situation n’est plus la même.
Les Rangers après leur victoire dans la Coupe de la République 2021.
« Les temps ont changé. La Covid-19 generating emotions through sports
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HANDBALL
Coupe de la République 2021
Les clubs curepipiens illuminent leur ville Malgré les difficultés à se doter d’un lieu d’entraînement adapté permanent dans l’optique de préparer en toute quiétude la Coupe de la République de handball, les joueurs du Curepipe Starlight SC (CSSC) et les joueuses des Curepipe Rangers ont tout de même offert à leur ville un doublé dans ce tournoi, dont les finales respectives ont été disputées le 16 octobre dernier au gymnase de Phoenix.
L
eur « bastion », soit le gymnase James-Burty-David, étant transformé en centre de vaccination contre la Covid-19 jusqu’à nouvel ordre, les
handballeurs et handballeuses de la Ville-Lumière ont dû trouver d’autres alternatives lorsque les quelques rares occasions le permettaient pour s’adonner à leurs séances d’entraînement.
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durant cette Coupe de la République, soit depuis son coup d’envoi avec les matches de poule. La formation du CSSC, dirigée temporairement par un de ses joueurs, en l’occurrence Jean-Noël Lagarde, qui se remet d’une blessure, a maintenu sa suprématie Les joueurs, dirigeants et supporters du CSSC se sont réunis pour célébrer leur nouveau titre.
en disposant de l’AS Vacoas-Phoenix (31-27) lors de l’ultime rencontre pour conserver ainsi son titre dans cette compétition. « Les joueurs ont pu répondre favorablement à ce challenge afin de préserver leur titre. Ce qui s’annonce de bon augure pour la suite avec l’entame du championnat de Maurice », a déclaré Jean-Noël Lagarde. De leur côté, les joueuses des Rangers sont venues à bout de leur principale adversaire, l’Union Sportive de Beau-Bassin Rose-Hill, vainqueur de la précédente édition. Les protégées de Burty Caramsing ont su capitaliser sur leur jeu collectif pour faire la différence (18-13) face à la formation des villes-sœurs, qui est également championne de Maurice. « Dans l’ensemble, je suis très satisfait en dépit d’une préparation inadéquate, sans compter que nous avons évolué sans deux titulaires blessées, Anouska Jocelyn et Aurélie Patient, durant ce tournoi. Le jeu pratiqué par l’équipe a définitivement fait la différence. Nous allons continuer sur cette lancée. Après la Coupe de la République, notre objectif est de remporter le championnat national », a indiqué le coach des Rangers.
Au bout du compte, leur résilience a, de toute
Les deux formations curepipiennes voient en leur
évidence, nettement pris le dessus sur leurs péripéties.
succès dans la Coupe de la République une lumière
Le CSSC et les Rangers ont en effet réalisé une
au bout du tunnel, d’autant qu’il a fait renaître
prestation tout à fait remarquable. Qui plus est, les
l’espoir d’une consécration au championnat de
deux équipes n’ont concédé le moindre faux pas
Maurice qui a débuté le 23 octobre.
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BOXE
Encadrement technique
Bruno Julie, l’unique Mauricien médaillé olympique – il avait décroché le bronze en boxe aux JO de Beijing en 2008 –, fait désormais partie de l’encadrement technique national de boxe, placé sous la responsabilité du directeur technique national, le Cubain Roberto Ibanez Chavez, assisté de l’entraîneur national, Judex Bazile. Julie devient du coup le troisième assistantentraîneur national, au même titre que Josian Lebon et Richard Sunee.
Bruno Julie devient assistant-entraîneur national
I
ndiren Ramsamy, président de l’Association mauricienne de boxe (AMB), a confirmé avec satisfaction que le contrat de Julie, renouvelable chaque année, prend effet le 1er novembre 2021. Selon lui, l’ancien boxeur de haut niveau aura pour mission d’encadrer les boxeurs de la catégorie élite, comme le font déjà les deux autres assistants-entraîneurs nationaux. De ce fait, Bruno Julie aura, dans un premier temps, au moins trois séances d’entraînement par semaine au centre national de boxe, à Vacoas.
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Bruno Julie entame maintenant une nouvelle étape dans sa carrière d’entraîneur.
Tout laisse présager que des attributions nécessaires et spécifiques pourraient intervenir tôt l’année prochaine en raison de la préparation pour divers événements dans lesquels seront engagés les boxeurs locaux, catégories élite et jeune. « 2022 sera une année remplie dans la mesure où nous aurons plusieurs compétitions, notamment les Jeux du Commonwealth, les championnats d’Afrique et les Jeux de la CJSOI. Ce qui veut dire que nous allons devoir diversifier nos ressources afin que nos boxeurs bénéficient au maximum de l’assistance technique. L’AMB veut accorder les mêmes chances à tous ses boxeurs », a soutenu le président de l’AMB. En ce qui concerne le principal intéressé, il se dit très heureux de pouvoir mettre à contribution son expérience et ses connaissances au profit des boxeurs, generating emotions through sports
particulièrement les jeunes. Il se dit prêt à se lancer dans ce défi national. Ainsi donc, après avoir côtoyé pendant longtemps le centre national en tant que boxeur élite, Bruno Julie revient sur ce lieu, désormais en tant qu’assistant-entraîneur. « Je suis très comblé de pouvoir apporter une nouvelle pierre à l’édifice de la boxe mauricienne. Cette tâche me plaît beaucoup du fait que je vais m’investir aux côtés des boxeurs qui représentent l’avenir de la discipline. Je les connais puisque j’ai eu l’occasion de les côtoyer d’une manière ou d’une autre. Avec mes nouveaux collègues de l’équipe nationale, nous allons travailler ensemble pour faire progresser cette discipline qui nous unit », a fait ressortir Bruno Julie, qui a jusqu’ici fait montre de ses talents de technicien à l’école de boxe de Stanley-Trèfles. No 35 - Octobre 2021
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OUVRAGE
Muslim Scouts… Au fil du temps
By Monaf Hossenbaccus Journaliste sportif au parcours accompli et toujours fin observateur de l’actualité, Monaf Hossenbaccus a récemment publié ‘Muslim Scouts… Au fil du temps’. Ce livre de 96 pages, contenant 31 chapitres, et vendu à Rs 250, a été officiellement lancé le 15 octobre dernier au Islamic Cultural Centre, à Port-Louis, devant un parterre d’invités.
I
l aura fallu presque dix-huit mois à Monaf Hossenbaccus pour réaliser cet ouvrage, disponible par ailleurs depuis fin août dernier dans plusieurs points de vente à travers le pays. L’idée de cet ouvrage, nous explique l’auteur, est de laisser un héritage concernant l’équipe des Muslim Scouts entre 1941 et 1982. « Les Muslim Scouts restent et resteront une histoire en eux-mêmes par rapport à leur passé glorieux. C’est la raison pour laquelle j’ai voulu donner, en toute humilité, une certaine dimension à l’histoire de cette équipe. C’est aussi un ouvrage de mémoire pour les anciens et un enseignement certain pour la jeune génération et,
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pourquoi pas, les générations futures », explique Monaf Hossenbaccus, 75 ans, pour qui l’idée de cet ouvrage a germé un beau matin. Pour concrétiser son livre, l’ancien journaliste sportif a eu recours aux archives de la Bibliothèque Nationale et de l’express. Des exercices de vérifications et contre-vérifications ont été effectués afin de ne pas compromettre l’exactitude des faits. Dans sa démarche, Monaf Hossenbaccus a été assisté de son fils Muhammad et de Louckman Lallmohamed pour certains travaux spécifiques, sans compter les soutiens moraux d’Azad Goolamally et de Yoonoos Allykhan. L’auteur a aussi pu compter sur l’aide de deux
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Un passionné de sport Monaf Hossenbaccus a débuté sa carrière professionnelle comme enseignant en 1964 au Islamic College. Passionné de sport, il prend l’audacieux pari de se lancer en parallèle dans une carrière de journaliste sportif à partir de 1970, tour à tour à L’Aube, au Star et au Cernéen pour ensuite intégrer la rédaction du quotidien Le Mauricien et celle de l’express. Durant sa carrière, il a couvert plusieurs événements internationaux : les Jeux Olympiques de Sydney en 2000, les Jeux d’Afrique de Nairobi en 1987, les Jeux de la Francophonie à Tananarive en 1997... Il a aussi couvert la Coupe du monde de football de 2006 en Allemagne et celle de 2010 en Afrique du Sud. Désigné journaliste sportif de l’année en 1992, Monaf Hossenbaccus a également couvert trois éditions des Jeux des îles de l’océan Indien : à La Réunion en 1979, à Maurice en 1985, et à Madagascar en 1990. Il a été membre de l’Association internationale de la presse sportive. Il a mis fin à sa carrière de journaliste en 2015. En ce qui concerne le football anglais, Monaf Hossenbaccus a toujours été un fervent des Sky Blues. Monaf Hossenbaccus présente fièrement son ouvrage sur les Muslim Scouts, devenu au fil du temps un héritage à préserver et à partager.
employés de La Sentinelle en l’occurrence Caroline Guillemain (archives) et Kevin Dhurma (graphiste). Monaf Hossenbaccus rappelle que ‘Muslim Scouts… Au fil du temps’ retrace toute une histoire d’une équipe de football, depuis sa naissance. « Il faut savoir qu’au départ, c’était une équipe composée de jeunes scouts de la capitale, autour du Champ-de-Mars, et qui avaient comme chef de file Hajee Bawamia. Mais très rapidement, la passion du football allait prendre le dessus après une victoire historique contre la Chinese Middle School », raconte notre interlocuteur. Dès lors, des appels incessants ont été lancés pour donner une autre
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dimension à l’équipe avec le recrutement inévitable de joueurs venant des quatre coins de l’île. 1976 reste sans aucun doute une année historique pour les Muslim Scouts avec l’unique titre qu’ils ont remporté. Monaf Hossenbaccus, qui a été membre du club, avance que cette équipe au fameux maillot rouge est toujours ancrée dans la mémoire des générations, de 1941 à 1982. « Scout un jour, Scout toujours », les Muslim Scouts restent un patrimoine sportif de l’île Maurice. Et les inconditionnels – qu’ils furent légion jadis et plus épars aujourd’hui – gardent toujours en tête les moments forts de ce club qui avait fait les beaux jours et la fierté de la communauté musulmane.
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BADMINTON
Championnats d’Afrique (retombées)
Blessé, opéré, Julien Paul indisponible pour quelque temps Blessé au tendon d’Achille gauche après une chute au 3e tour des championnats d’Afrique de badminton, qui se sont déroulés du 21 au 28 octobre dernier à Kampala, en Ouganda, Julien Paul a été opéré le 31 octobre à Maurice. Il sera loin des courts pendant quelque temps. Julien Paul risque de rater les prochains championnats d’Afrique prévus pour février 2022.
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l était parti au rendez-vous ougandais avec la ferme intention de défendre et de sauvegarder son titre de champion d’Afrique simple hommes acquis en février 2020 au Caire, mais les choses ne se sont pas passées comme prévu. Une chute suite à un smash lors du match contre l’Égyptien Mostafa Kamel au 3e tour du simple hommes a contraint le champion sortant à faire une croix sur la compétition. On jouait alors le premier set et Julien Paul menait par un point (18-17). « Je suis vraiment éprouvé par la tournure de la situation à Kampala. J’avais la forte conviction que j’allais pouvoir conserver mon titre. Il ne me restait plus que trois matches à disputer pour boucler la boucle », a confié Julien Paul. Rentré plus tôt que prévu au pays le 29 octobre, il s’est fait opérer deux jours après. En presque dix ans au haut niveau, c’est la première fois que le badiste se retrouve
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dans une situation aussi inconfortable. Il observe depuis un repos complet et entamera par la suite des séances de rééducation. Réaliste, il ne fait aucune allusion quant à un retour rapide en compétition. « Le principal, c’est de faire une bonne rééducation. Le tendon est assez sensible. Je ne pense pas retourner aussitôt. Tout dépendra de la manière dont les choses vont évoluer », a ajouté celui qui occupait toujours la première place au classement africain du simple hommes au 31 octobre. Tous les espoirs reposaient sur Julien Paul pour un titre en simple hommes et, par extension, une possible médaille d’or en double hommes avec Aatish Lubah en binôme. Son départ prématuré de la compétition a, force est de constater, pesé lourd dans la balance. L’équipe de Maurice a d’ailleurs bouclé ces championnats africains sans le moindre podium.
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Comité olympique
Hao Thyn Voon entame un quatrième mandat... et demi
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hilippe Hao Thyn Voon entame un quatrième mandat et demi à la présidence du Comité olympique mauricien (COM). L’ancien champion national de tennis de table a été élu sur tapis vert, ayant été
le seul candidat à briguer ce poste lors de l’assemblée générale élective organisée le 9 octobre dernier au siège de l’instance olympique, à Trianon. Pour lui permettre de se présenter de nouveau comme candidat à 80 ans, le COM, avec le soutien de pas moins de vingt fédérations, avait modifié sur mesure, lors d’une assemblée générale extraordinaire en juillet dernier, un règlement de son statut pour offrir la possibilité à Hao Thyn Voon de rester dans son fauteuil sans crainte pour le prochain triennat (2021-2024). Pour rappel, Philippe Hao Thyn Voon est à la présidence du COM depuis 2006, après un partage de pouvoir à l’israélienne avec Chintanum Ramboccus. Si les autres postes à pouvoir n’ont pas eu recours aux élections en raison d’un seul candidat en lice pour chacun d’eux, on note en revanche le rôle inversé pour le trésorier et le secrétaire général. En effet, l’ancien trésorier Hedley Han est à présent secrétaire général alors que l’ancien secrétaire général par intérim Yousouf Bayjoo occupe le poste de trésorier. Quatre nouveaux membres ont intégré le comité après leur élection. Il s’agit de Fayzal Bundhun (volleyball), Kevin Venkiah (rugby), Ludovic Carré (handball) et Sureindra Seebaluck (tir). Pour cet exercice,
Le comité 2021-2024
ils étaient six au départ pour briguer quatre places. Président : Philippe Hao Thyn Voon (tennis de table) 1er Vice-président : Richard Papie (lutte) 2e Vice-président : Kamil Patel (tennis) 3e Vice-président : Manoj Gunputh (skateboard) 4e Vice-président : Aarti Desscann (escrime) Secrétaire général : Hedley Han (basket-ball) Assistant-secrétaire général : Sharma Nundah (badminton) Trésorier : Yousouf Bayjoo (tir à l’arc) Assistant-trésorier : Aline Li (natation) Membres : Fayzal Bundhun (volley-ball), Ludovic Carré (handball), Kevin Venkiah (rugby), Sureindra Seebaluck (tir) Membres cooptés: Rajessen Desscann (tennis de table), David Ingham (aviron), Thibault de Navacelle
Han en Grèce Le COM a été représenté par son nouveau secrétaire général, Hedley Han, à la 25e assemblée générale de l’Association des Comités Nationaux Olympiques (ACNO), les 24 et 25 octobre dernier à l’île de Crète, en Grèce. Le changement climatique, avec le Sommet des Nations unies sur le climat (COP26), a été un des principaux points abordés durant cette assemblée. generating emotions through sports
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ÉVÉNEMENT
Trail de Rodrigues 2021
Le comité directeur de la Rod Trail Association (RTA) se voit dans l’obligation de reporter la 12e édition du Trail de Rodrigues, initialement prévue pour le 7 novembre prochain. Cette décision a été prise en raison de la situation sanitaire et des nouveaux protocoles liés à la Covid-19 dans l’île.
Situation sanitaire : pas de compétition le 7 novembre
La Rodriguaise Marie Christ l’épreuve féminine du 15 km
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’annonce a été faite par le biais d’un communiqué émis le 22 octobre 2021. Si à pareille époque depuis sa première édition en 2010, la RTA ainsi que d’autres acteurs de l’île étaient sur la brèche avec les derniers préparatifs en vue d’accueillir le Trail de Rodrigues, qui est devenu au fil du temps un événement incontournable tant sur le plan sportif, que touristique, économique et culturel, cette année, il se trouve que les choses s’annoncent plus compliquées pour les organisateurs, étant tributaires de la situation sanitaire. « La RTA tient à informer ses membres, les trailers, les sponsors et le public en général qu’en raison de l’urgence sanitaire dans l’île, et prenant en compte le processus de l’évolution des risques associés à la Covid-19 qui a atteint malheureusement nos côtes, et la complexité d’organisation, la décision a été prise, malgré elle, de renvoyer le Trail de Rodrigues, qui devait avoir lieu le 7 novembre, à une date ultérieure », indique le communiqué.
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Suren Ayadassen (à dr.) en compagnie de ses deux collègues du Jury d’appel, l’Américain Troy Engle (à g.) et le Britannique Jon Mason.
telle Nia Perrine avait remporté m lors de la 11e édition en 2020.
Cependant, il nous revient que la RTA veut considérer les options pour que cette compétition ait lieu éventuellement d’ici à décembre prochain. Si tel est le cas, le Trail de Rodriguais sera alors réservé uniquement aux résidents de Rodrigues. Au cas où la situation sanitaire demeure incertaine, la RTA pourrait repousser l’organisation de la 12e édition au premier semestre 2022 tout en prévoyant une 13e édition, comme à l’accoutumée, en novembre de la même année. Durant dix éditions, entre 2010 et 2019, le Trail de Rodrigues a connu un franc succès, surtout avec la participation grandissante de trailers ou amoureux de la
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nature, hommes et femmes, venant de l’océan Indien, d’Afrique et d’Europe, au point que quelques magazines étrangers en ont fait état. Mais, avec la pandémie de Covid-19 depuis 2020, qui a eu pour conséquence la fermeture des frontières, la RTA avait limité la participation de la 11e édition, l’année précédente, aux résidents de Maurice et de Rodrigues. Le Trail de Rodrigues, événement phare du calendrier de la RTA et qui est très populaire dans l’île, comprend en général quatre épreuves : Le Perroquet (50 km), Le Solitaire (25 km), Le Gecko (15 km) et La Tortue (7 km).
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