generating emotions through sports
No 37 - Décembre 2021
1
2
No 37 - Décembre 2021
generating emotions through sports
EN OUVERTURE
Jeux de Paris 2024
Douze athlètes bénéficient de la bourse olympique
La triathlète Julie Staub fait partie des récipiendaires de cette bourse olympique.
L
a nouvelle a été annoncée par le président du Comité olympique mauricien (COM), Philippe Hao Thyn Voon. Douze athlètes, huit hommes et quatre femmes, bénéficieront d’une bourse olympique dans le cadre des Jeux de Paris, prévus du 26 juillet au 11 août 2024. Les boursiers sont Jérémie Lararaudeuse (athlétisme), Merven Clair, Ziggy Agathe (boxe), Terence Saramandif (canoë), Alexandre Mayer (cyclisme), Priscilla Morand, Rémi Feuillet (judo), Roilya Ranaivosoa (haltérophilie), Jean de Falbaire (kitesurf), Guyliane Bandou (lutte), Oumehani Hossenally (tennis de table) et Julie Staub (triathlon). Bien que les noms des boursiers soient d’ores et déjà connus, Hedley Han, secrétaire général du COM, rappelle qu’il y reste quelques démarches administratives à compléter dans certains cas avant
generating emotions through sports
que les noms des récipiendaires ne soient envoyés au Comité international olympique pour activer les bourses. Ce soutien financier devrait prendre effet à partir de janvier 2022 et arrivera à terme quand débuteront les Jeux de Paris. Cette bourse olympique est une aide aux athlètes susceptibles de se qualifier pour les JO de 2024. La bourse comprend une somme mensuelle de Rs 20 000 versée à chaque bénéficiaire pour les dépenses liées aux entraînements et aussi pour l’achat de suppléments nutritionnels. Il existe aussi la possibilité que des stages ou compétitions qualificatives pour les JO soient financés dans certains cas afin d’offrir toutes les chances aux boursiers pour une éventuelle qualification directe aux Jeux de Paris.
No 37 - Décembre 2021
3
HALTÉROPHILIE
Championnats du Commonwealth seniors
Madanamoothoo arrache l’argent
A
nthony Madanamoothoo achève 2021 avec un podium grâce à sa médaille d’argent décrochée chez les -102 kg aux championnats du Commonwealth seniors d’haltérophilie qui ont été organisés en parallèle avec les championnats du monde seniors du 7 au 17 décembre à Tachkent, en Ouzbékistan. Engagé dans le groupe B à deux jours de la fin des compétitions, l’haltérophile mauricien a réalisé une performance de 135 kg à l’arraché et 171 kg à l’épaulé-jeté pour un total olympique de 306 kg. Avec cette performance,
il est classé deuxième au niveau du Commonwealth et 15e mondial. L’haltérophile de 22 ans améliore au passage son propre record national. La médaille d’or de ces championnats du Commonwealth dans la catégorie des -102 kg est revenue au Canadien Rashed Quran. « Je suis satisfait de ma prestation même si je pensais faire mieux. Je me contenterai de ce que j’ai fait, surtout pour avoir réussi 171 kg à l’épauléjeté. Cela représente pour moi une amélioration qui n’est pas négligeable », fait ressortir le nouveau champion de Maurice des -102 kg. Après cette double participation, championnats du Commonwealth et mondiaux, Anthony Madanamoothoo, qui représente l’avenir de la discipline locale, ne compte pas lâcher prise puisqu’il vise une qualification pour les prochains Jeux du Commonwealth, qui auront lieu du 28 juillet au 8 août 2022 à Birmingham. Pour y parvenir, le triple médaillé d’or des 10es Jeux des îles de l’océan
Anthony Madanamoothoo lors des championnats de Maurice le 29 octobre dernier à Vacoas.
4
No 37 - Décembre 2021
generating emotions through sports
Édito
Résolutions
Q Indien chez les -89 kg veut mettre toutes les conditions en sa faveur. Il vise une qualification pour Birmingham lors d’une compétition qualificative prévue en février prochain à Maurice et comptant pour ces Jeux de la couronne britannique. « Après Gold Coast en 2018, j’ambitionne de représenter à nouveau le pays aux prochains Jeux du Commonwealth. Après ma préparation par rapport au double événement ouzbek, je dois poursuivre dans cette voie en étant encore plus méthodique afin d’être prêt », ajoute le médaillé d’argent des championnats du Commonwealth 2021 qui, du coup, continue de progresser. Cédric Coret (-96 kg), autre haltérophile mauricien engagé dans ce double événement, a pris la cinquième place dans le groupe D. Il a réussi 130 kg à l’arraché et 166 kg à l’épaulé-jeté avec un total olympique de 296 kg. Il termine 6e au Commonwealth et 28e mondial. Les deux haltérophiles évoluaient sous la direction de Gino Soopprayen, assistant-entraîneur national.
generating emotions through sports
uelles seront les résolutions, sur les plans familial, personnel, professionnel ou autres, pour l’année prochaine ? C’est un schéma classique et traditionnel, mais ô combien compréhensible, auquel se consacre presque tout le monde au moment d’accueillir une nouvelle année. Chacun est souverain dans sa propre rétrospective, avec ou sans concession, de l’année écoulée et également dans ses projections, qu’elles soient bien planifiées ou approximatives, afin d’appréhender avec sérénité la nouvelle année. Chacun y va à sa manière, à son rythme par rapport à ses besoins et surtout à ses propres contextes. Rester zen ou positif – sans lien avec la Covid-19, toutefois – dans les circonstances qui se présentent devant soi requiert par moments une certaine aptitude, une maîtrise et une capacité à gérer des éléments, aussi disparates soient-ils, comme un tout. Certes, par les temps qui courent, la situation, quel que soit le secteur, devient de plus en plus ardue et compliquée à affronter. On dit que diriger, c’est prévoir. Il serait intéressant de prendre connaissance des résolutions des dirigeants du Sport afin de pouvoir les cerner par rapport à ce qu’ils ont à proposer pour leurs disciplines respectives. Lorsqu’il s’agit de s’engager, il faut aller jusqu’au bout. Et non se contenter d’un titre ou d’une responsabilité qui est hélas souvent exercée de manière aléatoire, dans la forme comme dans le fond. Ou encore laisser cette impression que les dirigeants sont toujours stagiaires dans des fonctions dans lesquelles ils sont supposés exceller au fil du temps. La réalité brosse, inexorablement, un tableau peu flatteur de ceux qui sont censés être des leaders avisés et ingénieux capables de transformer, voire métamorphoser leur discipline à la grande satisfaction de toutes ses composantes, les athlètes en premier lieu. Il serait souhaitable et appréciable si l’ensemble des fédérations sportives parvenaient à faire un bilan, individuel et collectif, de leurs dirigeants, et à présenter leurs objectifs ainsi que les moyens de les réaliser. Une simple suggestion à considérer pour des résolutions qui permettront d’entamer résolument 2022 sur une note sportivement positive. Danielo Ramsamy
No 37 - Décembre 2021
5
Sport Together Athlete of the Year 2021
Photos : Jevin Sawmynaden
EN COUVERTURE
Annaëlle Coret, kickboxeuse
SACRÉE
6
No 37 - Décembre 2021
generating emotions through sports
Le trophée de Sport Together Athlete of the Year 2021 est décerné à Annaëlle Coret, qui est devenue la première Mauricienne vice-championne du monde en low-kick chez les -56 kg lors des mondiaux de Jesolo (Italie), qui se sont tenus du 15 au 24 octobre dernier. « Je suis très comblée d’avoir obtenu ce trophée du magazine Sport Together. Ce qui signifie un encouragement de plus pour moi sachant que mes efforts sportifs sont reconnus à leur juste valeur », a déclaré la vice-championne du monde de kick-boxing après avoir reçu le trophée de Sport Together Athlete of the Year 2021, le 28 décembre au Strike City de Bagatelle. Se retrouver aux mondiaux presque deux ans après avoir été privée de compétition internationale, pandémie de la Covid-19 oblige, Annaëlle n’a pas, et c’est le moins que l’on puisse dire, raté le coche. Il y a eu d’abord cette participation à la Coupe du Monde, du 16 au 19 septembre dernier à Budapest, au cours de laquelle elle avait obtenu la médaille de bronze. Cette participation hongroise aura été un test, voire un tremplin qui lui a permis de faire quelques ajustements avant d’aborder le défi mondial. En effet, après cette médaille de bronze, elle voulait absolument faire encore mieux. Pour cela, elle a redoublé d’efforts durant les séances d’entraînement une fois sur place, en Italie, sous la férule de Judex Jeannot, directeur technique de la Fédération mauricienne de kick-boxing, en prévision des mondiaux de Jesolo. Déjà médaillée de bronze de full-contact à
generating emotions through sports
ces mêmes mondiaux en Turquie en 2019, la kickboxeuse de 23 ans s’est fixé l’objectif de grimper encore dans la hiérarchie mondiale de la discipline, sachant toutefois que ce n’est pas en claquant des doigts qu’une telle ambition se réalise. « J’étais fixée sur mon objectif. Je ne vivais que pour ça ces derniers temps. Au fur et à mesure que l’échéance approchait, la pression montait. Mais j’étais sereine et j’avais confiance que j’allais faire une bonne prestation, même face à des adversaires bien rodées. J’ai eu une bonne préparation grâce à mon coach Judex (Jeannot). L’ambiance était aussi bonne au sein du groupe », a indiqué la vice-championne du monde. Revenant sur les mondiaux de Jesolo, la kickboxeuse originaire de Curepipe avance qu’elle a certainement des regrets du fait de n’avoir pu monter sur la plus haute marche du podium à l’issue de la finale, disputée le 23 octobre. Il faut cependant reconnaître que ses adversaires avaient un coup d’avance sur elle dans la mesure où elles étaient actives puisqu’elles ont eu l’occasion de participer à plusieurs compétitions dans certaines régions d’Europe. Au bout du compte, Annaëlle a décroché la médaille d’argent pour sa deuxième participation aux mondiaux seniors.
No 37 - Décembre 2021
7
EN COUVERTURE
Sport Together Athlete of the Year 2021
« Je suis très comblée d’avoir obtenu ce trophée du magazine Sport Together. Ce qui signifie un encouragement de plus pour moi sachant que mes efforts sportifs sont reconnus à leur juste valeur »
Elle devient de ce fait la première Mauricienne à avoir réussi une telle performance mondiale en kick-boxing. La kickboxeuse mauricienne s’est révélée la plus forte face à la Bosnienne Ajla Vojic en quarts de finale. Elle a ensuite pris le dessus sur la Russe Kristina Ismailova dans le dernier carré. En finale, les choses se sont passées à vive allure face à la championne en exercice, en l’occurrence la Française Julina Nilusmas, venue avec la seule et stricte intention de conserver son titre. « Le combat a été très rude de part et d’autre ; nous avons échangé des coups. Mais au bout du compte, la championne du monde a fait la différence. Je dois dire qu’à un certain moment, j’avais cru en la victoire », a fait ressortir celle
8
No 37 - Décembre 2021
qui a été inspirée par son père Rosario pour se lancer, dès l’âge de 8 ans, dans l’univers du kick-boxing sous la houlette d’un certain Clifford Hosseny. « Je suis très heureuse et fière de ce que j’ai accompli durant l’année 2021. J’ai la conviction d’avoir réussi une année sportive exceptionnelle par rapport à mon titre de vice-championne du monde. Je voudrais remercier tous ceux qui m’ont accompagnée et soutenue d’une manière ou d’une autre, en particulier ma famille, mon coach Judex, mes camarades d’entraînement, la fédération et aussi le ministère des Sports », a conclu la vice-championne du monde du kick-boxing des -56 kg.
generating emotions through sports
Se projeter dans l’avenir Bien qu’elle savoure toujours son titre de vicechampionne du monde et que les félicitations continuent de pleuvoir, Annaëlle Coret s’est déjà projetée dans l’avenir. Son ambition est de décrocher le titre aux prochains championnats du monde, en 2023. Mais avant d’atteindre cet objectif, elle veut s’afficher dans différentes compétitions, surtout sur le plan européen, histoire de rester tout près de ses potentielles adversaires et aussi de continuer à progresser. « Mon ambition est de décrocher le titre mondial. Je vais tout consacrer pour y parvenir. Entre-temps, je souhaite avoir la possibilité de participer à des compétitions internationales, notamment en Europe. C’est ce qui va me permettre de croiser les kickboxeuses qui pourraient être mes adversaires aux prochains mondiaux. Ce genre de frottement sera également une opportunité pour moi de rester dans une condition compétitive et de jauger ma progression », a expliqué la kickboxeuse sacrée Sport Together Athlete of the Year 2021.
Sports Consulting & Communications
generating emotions through sports
« Je voudrais remercier tous ceux qui m’ont accompagnée et soutenue d’une manière ou d’une autre, en particulier ma famille, mon coach Judex, mes camarades d’entraînement, la fédération et aussi le ministère des Sports »
No 37 - Décembre 2021
9
INTERVIEW
Merven Clair, boxeur
Au repos actif depuis le 23 décembre dernier en attendant la reprise de l’entraînement le 6 janvier 2022, le boxeur Merven Clair, 28 ans, revient sur sa saison 2021, principalement sa participation aux Jeux Olympiques de Tokyo, et fait aussi ses prévisions pour la prochaine saison, notamment une troisième participation consécutive aux Jeux du Commonwealth, prévus du 28 juillet au 8 août à Birmingham. 10
À poings levés Merven Clair, comment avez-vous vécu votre saison 2021 ? De manière générale, je pense que j’ai eu une saison 2021 relativement satisfaisante. Elle a surtout été marquée par ma qualification directe et ma participation aux Jeux Olympiques de Tokyo. Je suis heureux d’avoir représenté le pays à cet événement planétaire. Mais je suis aussi déçu du fait de n’avoir pas offert à l’île Maurice une médaille olympique, comme de nombreuses personnes l’attendaient d’ailleurs de moi. Comment avez-vous digéré et surmonté cette rude épreuve ? J’avoue que ce n’était pas évident, et je l’ai surmontée lentement mais sûrement. Heureusement que j’ai eu le soutien inconditionnel de ma famille et de mon entourage, y compris la fédération, le Comité olympique et le ministère. Je me suis consolé avec les messages d’encouragement et de félicitations. Cela démontre que les gens sont conscients qu’en sport, tout peut arriver.
No 37 - Décembre 2021
generating emotions through sports
Et dire que vous étiez tout près d’une médaille de bronze… En effet, mais les choses ne se sont pas passées comme prévu lors du quart de finale (-69 kg). Mon adversaire (Ndlr : le Nord-Irlandais Aidan Walsh) a exécuté une boxe pour faciliter sa tâche et, dans la foulée, compliquer la mienne. Ce sont des choses qui arrivent à n’importe quel boxeur, aussi bien préparé et motivé à bloc soit-il. Après Rio 2016, Tokyo 2020 (organisés en 2021), vous aurez probablement l’occasion de vous rattraper aux Jeux de Paris en 2024… Tout à fait. Je pense que j’ai acquis de l’expérience. Les Jeux de Paris restent sans aucun doute un objectif très particulier. Quid de la saison 2022 ? Les Jeux du Commonwealth de Birmingham demeurent le rendezvous phare de 2022. Ce sera ma troisième participation à ces Jeux après Glasgow en 2014 et Gold Coast en 2018. Je tâcherai d’aller encore plus loin à Birmingham. Par ailleurs, je ne compte pas négliger les autres compétitions, notamment les championnats d’Afrique. En tant que compétiteur de haut niveau,
wishesyou youaa wishes
generating emotions through sports
HAPPY 2022
chaque compétition a son importance pour moi. L’arrivée de Bruno Julie, l’unique Mauricien médaillé olympique (bronze à Beijing 2008) à ce jour, au sein de l’encadrement technique de boxe a-t-elle donné un boost aux boxeurs locaux ? A mon humble avis, oui. Je pense que Bruno reste et restera un modèle et aussi une source d’inspiration pour nous, boxeurs. Il a beaucoup apporté à la discipline en tant que boxeur et je pense qu’il en fera de même maintenant en tant que technicien. Durant le confinement, il m’a donné des directives, des conseils et m’a suivi à distance. Ce qui veut dire que même s’il n’avait pas encore rejoint l’encadrement technique, il partageait déjà ses connaissances avec passion, plaisir et, surtout, rigueur. Quelle est votre lecture s’agissant de la relève en boxe ? Je pense que le réservoir est là. Les talents également. Il convient aux responsables de faire ce qu’il faut pour motiver les jeunes. Et aux jeunes également de se montrer intéressés par les opportunités, comme cela fut le cas pour moi il y a seize ans.
STAY sport | together | safe
No 37 - Décembre 2021
11
FOCUS
CJSOI - Visite officielle
CJSOI (Commission de la Jeunesse et des Sports de l’océan Indien), prévus du 4 au 11 décembre 2022 sur le sol mauricien. Sa présence a également coïncidé avec la Journée de la Jeunesse de l’océan Indien, observée chaque deuxième samedi du douzième mois de l’année.
Photos : GIS
Marie-Céline Zialor, ministre des Sports des Seychelles et présidente en exercice de la CJSOI, a effectué une visite de quatre jours (8-11 décembre 2021) à Maurice avec comme principal objectif de faire un état des lieux des préparatifs pour la 12e édition des Jeux de la
Stephan Toussaint offrant un cadeau-souvenir à Marie-Céline Zialor lors d’une visite de courtoisie au Citadelle Mall.
12
No 37 - Décembre 2021
generating emotions through sports
La présidente Zialor satisfaite des préparatifs pour les 12es Jeux
L
a présidente de la CJSOI a achevé sa visite avec beaucoup de satisfaction, tout en espérant revivre la même expérience à presque pareille époque en 2022, quand se tiendront les 12es Jeux, destinés aux jeunes âgés de 14 à 17 ans. « Je peux dire que ma visite a été un succès. Je suis très satisfaite sachant que les préparatifs pour les Jeux de 2022 sont en très bonne voie », a déclaré Marie-Céline Zialor. Sa visite a été, pour le moins, mouvementée en raison d’un agenda assez chargé. Pour ne pas déroger au protocole, c’est son homologue mauricien Stephan Toussaint et Ashok Cheetamun, secrétaire général de la CJSOI, également Principal Youth Officer du ministère concerné, qui l’ont accueillie à son arrivée à l’aéroport international SSR, le 8 décembre à la mi-journée. A cette occasion, le ministre Toussaint a offert un bouquet à la ministre seychelloise selon les règles de bienséance, témoignant ainsi des liens d’amitié et de fraternité, sans doute bien civilisés, qui existent depuis des lustres entre les peuples seychellois et mauricien. « La visite de la présidente de la CJSOI a servi à renforcer les liens d’amitié et de fraternité entre les Seychelles et Maurice », a souligné le ministre Toussaint. Un sentiment partagé par Marie-Céline Zialor : « En tant que présidente de la CJSOI, je suis très heureuse d’avoir rencontré MM. Stephan Toussaint et Ashok Cheetamun. Cette visite m’a surtout permis de mieux faire connaissance avec mon homologue mauricien et de discuter du futur de la CJSOI », a ajouté la ministre des Sports des Seychelles. En sa capacité de présidente de la CJSOI,
generating emotions through sports
Marie-Céline Zialor a eu tout naturellement, dans l’après-midi, une rencontre avec le secrétaire général de cet organisme. Le lendemain de son arrivée, elle a eu différentes rencontres avec le ministre Stephan Toussaint et avec des cadres du ministère, section jeunesse et sport, au Citadelle Mall.
Tournée des sites sportifs L’objectif de la présidente de la CJSOI est de relever le standard des Jeux de la CJSOI et espère des échanges réguliers entre les jeunes de la région. Elle souhaite par ailleurs un renforcement des partenariats entre les Seychelles et Maurice, surtout en cette période de crise sanitaire provoquée par la Covid-19. Le vendredi 10 décembre, la présidente Zialor a effectué une tournée des sites sportifs qui accueilleront les 12es Jeux de la CJSOI, un des temps forts de sa visite. En effet, elle a pu découvrir le complexe sportif de Côte-d’Or, les centres nationaux de tennis (Petit Camp), d’haltérophilie, de boxe (Vacoas), et de tennis de table (Beau-Bassin). « La tournée des sites a été très fructueuse. J’ai eu l’opportunité de constater de visu les conditions des infrastructures où se dérouleront les différentes épreuves. Les infrastructures sont très bonnes, surtout le nouveau complexe sportif de Côte-d’Or. Il ne fait pas de doute que les prochains Jeux de la CJSOI se dérouleront dans d’excellentes conditions », a-t-elle affirmé. En espérant que la crise sanitaire ne viendra pas jouer les trouble-fêtes lors de ces 12es Jeux de la CJSOI...
No 37 - Décembre 2021
13
FOCUS
CJSOI - 12es Jeux
11 disciplines au programme avec la natation et l’haltérophilie
L
a natation et l’haltérophilie ont fait leur entrée au programme des 12es Jeux de la CJSOI qu’accueillera Maurice du 4 au 11 décembre 2022. Cet événement, réservé aux jeunes âgés de 14 à 17 ans, met l’accent sur la parité avec une participation équilibrée entre garçons et filles dans les onze disciplines. Les neuf autres disciplines de ces 12es Jeux, excluant la natation et l’haltérophilie, sont : l’athlétisme, le beach handball, la boxe, le futsal, la pétanque, le tennis, le tennis de table, le triathlon et la voile. S’agissant du volet culturel, il comprend trois concours qui sont l’assemblée des jeunes, l’E-sport, qui remplace le théâtre, et le spectacle musical. Il convient de faire ressortir que ce sera la troisième fois que Maurice abritera ces Jeux, après la première édition en 1995 et la cinquième en 2006. Il est à noter que ce rendez-vous biennal a connu un coup d’arrêt brutal avec le renvoi de la 12e édition à trois reprises en raison de la pandémie de Covid-19. En effet, depuis les 11es Jeux en avril 2018 à Djibouti, l’événement n’a pu avoir lieu comme initialement prévu en 2020. La crise sanitaire et la fermeture de certaines frontières n’ont pas laissé une grande marge aux organisateurs qui n’ont eu d’autre choix que de reporter successivement les Jeux à juillet 2021 puis à décembre 2021. Depuis, les Jeux ont été reprogrammés pour décembre 2022. Les organisateurs veulent rester optimistes concernant la tenue, aux dates prévues, de cette 12e édition afin de permettre aux jeunes de s’exprimer, d’autant que certains d’entre eux, qui attendaient ces Jeux depuis 2020, ne pourront y participer en raison de leur âge. Les règlements stipulent en effet que seuls les jeunes âgés entre 14 et 17 ans sont éligibles. Les Jeux de la CJSOI demeurent l’activité phare de la commission. Ce rendez-vous reste la seule activité qui permet à des centaines de jeunes de moins de 18 ans de la région indianocéanique de se rencontrer régulièrement afin de préparer la relève dans les domaines sportif et culturel.
14
No 37 - Décembre 2021
generating emotions through sports
Le poste de secrétaire général : la chasse gardée de Maurice Depuis sa création en 1988, le bureau de la Commission de la Jeunesse et des Sports de l’océan Indien a connu différents présidents parmi les représentants des pays membres. En revanche, en ce qui concerne le poste de secrétaire général, il reste visiblement la chasse gardée de Maurice. Jamais au grand jamais ce poste n’a été occupé par un représentant issu des six autres pays membres de cette organisation régionale : les Comores, Djibouti, La Réunion, les Seychelles,
Madagascar et Mayotte. Selon les règlements, le secrétaire général est élu pour un mandat de deux ans par le Comité ministériel de la CJSOI et est éligible à un autre mandat. La question se pose alors: les compétences pour occuper le poste de secrétaire général se trouvent-elles uniquement à Maurice ? Ou alors les autres pays ne veulent pas assumer une telle responsabilité, voire n’ont pas la possibilité de le faire ?
Durant sa tournée au complexe sportif de Côte-d’Or, la présidente de la CJSOI et ministre des Sports des Seychelles a voulu tester la piste d’athlétisme.
generating emotions through sports
No 37 - Décembre 2021
15
FOCUS
CJSOI - Célébration
A la gloire de la Jeunesse de l’océan Indien
Des activités ont été organisées à l’intention des jeunes.
L
a Jeunesse de l’océan Indien a été célébrée le 11 décembre dernier à Pointe-Jérôme en présence de Marie-Céline Zialor, présidente de la CJSOI. « Le sport et la jeunesse pour la santé » est le thème qui a été retenu pour cette journée en 2021. Pour rappel, la Journée de la Jeunesse de l’océan Indien est observée chaque deuxième samedi du douzième mois de l’année. « Le sport et la jeunesse, c’est la santé dans toutes ses dimensions : physique, mentale, spirituelle, intellectuelle. La pratique d’une activité sportive reste l’une des meilleures façons de se protéger des maladies. Donc, ce n’est pas par notre inaction ou en restant inactifs que cette bonne santé va se manifester », a souligné la présidente de la CJSOI. Elle avait auparavant indiqué que les jeunes de la région sortaient, lentement mais sûrement, d’une crise sanitaire sans précédent qui a brutalement freiné diverses activités de l’organisation au cours des deux dernières années.
16
No 37 - Décembre 2021
Marie-Céline Zialor a anticipé une année 2022 riche en événements pour la CJSOI avec, au programme, des rencontres sportives et culturelles ainsi que divers ateliers. « L’apothéose de cette jeunesse vivante et en bonne santé sera l’organisation des 12es Jeux de la CJSOI, à l’île Maurice, dans un an exactement. » « Jeunesse de l’océan indien, c’est seulement en restant sportifs, actifs, dynamiques et en bonne santé que nous pourrons répondre à la philosophie de notre belle organisation ». C’est sur ces mots que la présidente de la CJSOI a clôturé son discours. Elle a par la suite visité le site de la future Blue Bay Beach Arena qui accueillera les compétitions de beach handball et aussi le front de mer de Mahébourg, où se dérouleront les compétitions de voile de la 12e édition des Jeux de la CJSOI en décembre 2022.
generating emotions through sports
generating emotions through sports
No 37 - Décembre 2021
17
ÉVÉNEMENT
22es Championnats d’Afrique d’athlétisme (2022)
A l’approche de la dernière
ligne droite Grandiose. C’est ce que le Comité chargé de l’organisation des 22es Championnats d’Afrique d’athlétisme seniors et présidé par Giandev Moteea souhaite faire de cette compétition prévue du 8 au 12 juin 2022 au nouveau stade d’athlétisme de neuf couloirs du complexe sportif de Côte-d’Or.
S
i, sur papier, accueillir un tel événement peut a priori paraître simple comme une lettre à la poste,
dans la pratique, en revanche, les choses s’annoncent plus complexes et beaucoup plus compliquées, sans compter la présence tenace de l’indésirable pandémie de Covid-19. Mais à la guerre comme à la guerre, les dirigeants du comité d’organisation de ces championnats n’ont d’autre choix que de maintenir l’objectif fixé initialement, c’està-dire proposer une compétition de qualité à tous les niveaux. Maurice est devenu le premier pays à avoir obtenu l’attribution des championnats d’Afrique post-Jeux Olympiques (Tokyo), et ce n’est certainement pas rien. A cet effet, Giandev Moteea et son équipe brassent de plus en plus large. Ils savent qu’ils assument une responsabilité qui fera sans aucun doute date dans la mesure où l’île Maurice sera, qu’on le veuille ou non, la capitale de l’athlétisme de tout le continent africain. Dans cette perspective, le pays sera également le centre d’attraction pour les autres
18
No 37 - Décembre 2021
generating emotions through sports
Ce rendez-vous africain pourrait attirer des médaillés olympiques et mondiaux, comme la Namibienne Christine Mboma, médaillée d’argent du 200m aux JO de Tokyo.
continents qui vont suivre de manière régulière ces
Mais il y va de la réputation et de l’image du pays. Nous
championnats par rapport aux performances des
allons tout faire pour être exact au rendez-vous, que ce
athlètes qui seront potentiellement engagés, dont
soit en termes d’accueil, d’organisation de la compétition
certains médaillés ayant fait leurs preuves aux Jeux
elle-même et de tous les à-côtés », fait ressortir Giandev
Olympiques ou aux Mondiaux.
Moteea, président du comité d’organisation des 22es
« La charge d’une telle organisation est certes colossale.
Championnats d’Afrique d’athlétisme.
generating emotions through sports
No 37 - Décembre 2021
19
ÉVÉNEMENT
22es Championnats d’Afrique d’athlétisme (2022)
Depuis la mise en place du comité fin août, les rencontres et consultations se sont multipliées et l’organisation a ainsi pris une certaine forme, à la grande satisfaction des principaux concernés. 2021 s’achève et 2022 se profile à l’horizon. Cette transition accentue davantage la pression sur tous ceux impliqués dans l’organisation, sachant qu’ils auront que cinq mois pour tout mettre en oeuvre afin de faire encore mieux que les deux éditions des championnats africains que le pays a accueillies en 1992 et 2006. Les membres des différentes commissions du comité d’organisation, déjà sur la brèche, s’approchent désormais de la dernière ligne droite afin d’assurer une 22e édition des championnats d’Afrique d’athlétisme qui sera
En attendant la visite du président Malboum Le report de la visite du président de la Confédération africaine d’athlétisme (CAA), le colonel camerounais Hamad Kalkaba Malboum, n’a fait que ralentir quelque peu le mécanisme de l’organisation. Initialement prévue du 19 au 22 décembre dernier, cette visite devrait maintenant avoir lieu du 18 au 21 janvier 2022. Cette visite se veut déterminante pour le comité d’organisation, qui prendra ainsi connaissance des recommandations et observations du président Malboum. Une fois cet exercice complété, les dirigeants auront alors une indication bien précise quant à l’orientation de certains aspects organisationnels.
Ce qui fait que ce n’est que vers la troisième semaine de janvier 2022 que le comité aura tout le loisir de déployer comme bon lui semble ses ailes et par là même, de passer à la vitesse supérieure en termes de préparatifs. Il faut souligner que le comité d’organisation a déjà bien avancé, notamment au niveau de l’hébergement. En effet, ‘The Ravenala Attitude Hotel’, situé dans le nordouest de l’île, a d’ores et déjà été réquisitionné pour héberger les participants. Ce sera la toute première fois que, pour un événement de cette envergure, athlètes, officiels et délégués logeront sous le même toit, soit au moins 450 personnes.
la référence, avec des dépenses estimées grosso modo à Rs 35 millions.
Directeur de publication Danielo Ramsamy
20
No 37 - Décembre 2021
Graphic designer Christopher Arsenius
18, rue Volcy Pougnet, Port-Louis 5738 4587 @ contact@sporttogether.mu
generating emotions through sports
generating emotions through sports
No 37 - Décembre 2021
21
NATATION
Mondiaux d’Abou Dabi 2021 (petit bassin)
Record national pour Alicia Kok Shun au 50m brasse La brasseuse Alicia Kok Shun, révélation des 10es Jeux des îles de l’océan Indien avec sa triple médaille d’or dans les épreuves de sa spécialité, a une nouvelle fois fait valoir ses talents lors des 15es Mondiaux de natation en petit bassin qui se sont déroulés du 16 au 21 décembre à Etihad Arena à Abou Dabi.
B
enjamine de la délégation mauricienne composée de cinq membres, quatre nageurs et le coach Axel Adam, Alicia Kok Shun a maintenu la cadence de ses performances passées en réalisant un nouveau record au 50m brasse lors de la journée inaugurale de ces Mondiaux. Avec une marque de 32:79, la nageuse de CAMO devient la nouvelle recordwoman nationale (17, 18, 19 ans et plus) de la distance. Elle efface dans la foulée l’ancien
22
No 37 - Décembre 2021
record (33:03) détenu par Élodie Poo Cheong depuis le 13 décembre 2013. « Je suis très heureuse d’avoir fait un record national à l’occasion d’un championnat du monde. C’est vraiment exceptionnel et mémorable. C’est sur cette bonne note que prend fin la compétition pour moi en 2021, mais le travail continue », indique la brasseuse de 17 ans qui avait, par ailleurs, été retenue pour participer aux Jeux Olympiques de Tokyo (juillet-août 2021). Le rendez-vous d’Abou Dabi a marqué
generating emotions through sports
La brasseuse Alicia Kok Shun continue de faire parler d’elle.
generating emotions through sports
la première participation à des Mondiaux pour les quatre nageurs de la délégation mauricienne qui comprenait, outre Alicia Kok Shun, Tessa Ip Hen Cheung, Jonathan Chung Yee et Gregory Anodin. Si un unique record national a été enregistré côté quadricolore, l’entraîneur Axel Adam, qui avait dirigé les quatre nageurs dans la capitale des Emirats arabes unis, n’en est pas moins heureux de cette participation. Il souligne en effet le fait que les nageurs qui, pour la plupart, s’entraînent dans des bassins de 50m à Maurice, aient pu s’adapter au petit bassin. D’ailleurs, on note l’amélioration de cinq temps personnels avec Alicia Kok Shun au 50m brasse (32:79, également record national, et 1.13:18 au 100m brasse), Gregory Anodin au 50m nage libre avec un chrono de 23:26 puis une performance de 50:27 au 100m nage libre, et Tessa Ip Hen Cheung, qui a réalisé un chrono de 59:34 au 100m nage libre. Quant à Jonathan Chung Yee, bien que n’ayant amélioré aucun temps, il s’est rapproché de moins de deux secondes de son temps personnel au 200m brasse avec un chrono de 2.17:65. « Cette participation mondiale a été une bonne et riche expérience pour les quatre nageurs, alors que c’était la toute première fois qu’ils participaient à une compétition de cette envergure. Le moins que je puisse dire, c’est qu’ils ont assuré sur l’ensemble de la compétition, compte tenu des conditions contraignantes dans lesquelles ils s’entraînent », explique Alex Adam, coordinateur du comité technique de la Fédération mauricienne de natation et Head of Swimming du Moka Rangers SC.
No 37 - Décembre 2021
23
COMITÉ OLYMPIQUE
Engagement
Pour la cause environnementale
L
e Comité olympique mauricien (COM) veut être un exemple au sein du Comité international olympique (CIO) dans son engagement pour la protection et la préservation de l’environnement. L’environnement a justement été l’un des points forts de la 25e assemblée générale de l’Association des Comités nationaux olympiques (ACNO), tenue en octobre dernier sur l’île de Crète, en Grèce, et à laquelle le COM était représenté par son secrétaire général Hedley Han. Ainsi, le COM a réuni les conditions afin de démarrer avec un premier projet, en l’occurrence une bouteille en verre avec bouchon intégré. « Cette démarche est une suite logique afin de limiter l’usage des bouteilles en plastique, l’objectif étant bien évidemment de contribuer à la préservation de l’environnement et à la protection de la biodiversité marine. Nous invitons les fédérations à emboîter le pas au COM dans cette action en faveur de l’environnement », a expliqué
24
Philippe Hao Thyn Voon, président du COM, et François Rogers, celui de Reef Conservation Mauritius, présentant la bouteille en verre imaginée par le COM pour limiter l’utilisation des bouteilles en plastique.
le secrétaire général du COM lors d’un point de presse le 15 décembre dernier. Ces bouteilles en verre sont déjà disponibles à la vente dans certains endroits. Toujours dans sa quête de protéger la biodiversité marine, le COM a offert Rs 10 000 à la Reef Conservation Mauritius, organisation spécialisée dans ce domaine. Un partenariat entre les deux entités débouchera sur la formation des jeunes pour préserver l’environnement marin.
No 37 - Décembre 2021
generating emotions through sports
BOXE FRANÇAISE
Championnats du Monde - Combat
Olivier Lafleur (à g.) en compagnie de Christopher Brugiroux lors de la présentation médiatique.
Olivier Lafleur se contente de l’argent
R
epêché pour disputer la finale des championnats du Monde de boxe française combat (-85 kg) après que le Serbe Milos Kovacevic a déclaré forfait, le Mauricien Olivier Lafleur, déjà médaillé de bronze, s’est incliné face au champion du monde en titre, en l’occurrence le tireur professionnel français Christopher Brugiroux. Motivé à bloc avant la finale, disputée le 11 décembre dernier à Gannat, en France, le tireur mauricien n’a pas eu les coudées franches face à son
generating emotions through sports
adversaire qui l’avait déjà battu par deux fois auparavant. Le moins que l’on puisse dire, c’est que Brugiroux n’a pas fait mentir le dicton jamais deux sans trois puisqu’il a pris, pour la troisième fois, la mesure de Lafleur. D’ailleurs, le protégé de Kersley Visenjoue n’a malheureusement pu aller au terme des cinq rounds, conformément aux règlements. En effet, la partie était perdue pour le Mauricien quand l’arbitre a arrêté le combat au quatrième round. Certes, la déception se lisait sur les visages dans le camp mauricien, mais il faut reconnaître une évidence: Lafleur avait en face de lui un adversaire décidément prêt à tout casser sur son passage. « Je suis un peu déçu. Mais le point positif c’est que je suis parvenu à monter sur le ring pour disputer la finale face au champion du monde qui avait, par ailleurs, un public gagné à sa cause. Quoi qu’il en soit, je sors de ces championnats avec un titre de vicechampion du monde », déclare Olivier Lafleur, 32 ans, qui a ainsi disputé sa première finale des championnats du Monde, transformant du coup sa médaille de bronze en argent, sans oublier qu’il avait son titre décroché aux championnats du Monde (assaut) en octobre dernier en Autriche.
No 37 - Décembre 2021
25
MAJSL
Cash prize scheme
Rs 1 571 000 au kick-boxing, dont Rs 476 000 à la vice-championne du monde Annaëlle Coret Le ministère de l’Autonomisation de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs (MAJSL) a déboursé Rs 2 145 650 en termes de ‘cash prizes’ le 14 décembre dernier pour les athlètes et entraîneurs ayant réalisé de bonnes performances lors de compétitions internationales qui se sont tenues entre juillet et octobre 2021. Quatre disciplines étaient à l’honneur : le badminton, la boxe française savate, le kick-boxing et la natation.
C
’est le kick-boxing qui s’est taillé la part du lion avec un montant global de Rs 1 571 000 réparti entre ses quatre représentants à la 26e édition de la Coupe du Monde en Hongrie (6 au 19 septembre) et aux Championnats du monde organisés en Italie du 15 au 24 octobre. Annaëlle Coret a reçu une somme totale de Rs 476 000, soit Rs 450 000 pour sa médaille d’argent en low-kick chez les -56 kg aux Championnats du Monde et Rs 26 000 pour sa troisième place à la Coupe du Monde en Hongrie. Fabrice Bauluck a obtenu Rs 325 000 pour sa médaille de bronze aux Mondiaux et sa médaille d’or à la Coupe du Monde en low-kick -54 kg. Warren Robertson s’est, lui, vu offrir Rs 300 000 pour sa médaille de bronze aux
26
No 37 - Décembre 2021
Mondiaux et l’or à la Coupe du Monde en full-contact -54 kg. Quant à Cédrick Dinally, il a obtenu Rs 250 000, soit Rs 225 000 pour sa médaille de bronze en low-kick -51 kg aux Mondiaux italiens et Rs 25 000 pour sa médaille d’or à la Coupe du Monde en lowkick -54 kg. Le directeur technique Judex Jeannot a empoché, pour sa part, un montant total de Rs 220 000 réparti comme suit : Rs 180 000 pour la prestation de ses protégés aux Mondiaux et Rs 40 000 pour la Coupe du Monde. En ce qu’il s’agit de la boxe française savate, Maurice a participé à deux compétitions, soit la Coupe du Monde Assaut et les Championnats du Monde Combat. Les deux événements ont été organisés du 26 au 29 juillet à Weiz, en Autriche.
generating emotions through sports
Fabrice Bauluck, Warren Robertson, Cédrick Dinally et Annaëlle Coret à leur retour au pays après leur participation aux compétitions en Hongrie et en Italie.
Olivier Lafleur, un des participants mauriciens, avait, dans un premier temps, été classé troisième au tournoi de qualification des championnats du Monde combat, pour être ensuite repêché pour disputer la finale des moins de 85 kg (11 décembre). Il s’est incliné face au Français Christopher Brugiroux. Olivier Lafleur et la Fédération mauricienne de boxe française savate contestent cependant la classification de ces Mondiaux pour l’attribution des primes de performance. Du coup, la prime a été suspendue. Toutefois, Lafleur a obtenu Rs 40 000 pour sa médaille d’or à la Coupe du Monde Assaut. Son camarade Kailash Rai Bhantooa (+85 kg) a, lui, touché deux primes de Rs 26 000 chacune pour sa médaille d’argent à la Coupe du Monde et celle de bronze aux Championnats du Monde. Didier Brasse (-56 kg) a obtenu Rs 26 000 pour sa médaille de bronze aux Mondiaux tandis que Sharone Clair (+75 kg) s’est vu offrir Rs 16 250 pour sa médaille d’argent à ces
generating emotions through sports
mêmes Mondiaux. Quant à l’entraîneur national Kursley Visenjoue, il a reçu un total de Rs 26 400. Côté natation, Tessa Ip Hen Cheung a obtenu un chèque de Rs 60 000 pour sa médaille d’argent au 200m brasse à l’occasion de la 14e édition des Championnats d’Afrique de natation, qui se sont tenus du 11 au 16 octobre à Accra, au Ghana. Son entraîneur, Philippe Pascal, a reçu la somme de Rs 24 000. Les badistes ayant pris part aux Championnats d’Afrique des U15 et U19 à Cotonou, au Bénin, du 22 août au 1er septembre, ont aussi été récompensés. Une somme totale de Rs 330 000 leur a été attribuée, dont Rs 20 000 pour l’entraîneur Neeresh Ramtohul. Tiya Bhurtun est celle qui obtient la prime la plus importante, soit Rs 70 000. Notons qu’en raison des restrictions sanitaires, le ministère n’a pas organisé de cérémonie de remise des chèques. Les récipiendaires recevront leurs ‘cash prizes’ par virement bancaire.
No 37 - Décembre 2021
27
28
No 37 - Décembre 2021
generating emotions through sports