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EN OUVERTURE
Birmingham 2022 – Tennis de table
La pongiste Prathna Jalim sera sans doute au rendez-vous de Birmingham.
Les équipes de Maurice qualifiées
L
es équipes de Maurice masculine et féminine de tennis de table se sont qualifiées pour les Jeux du Commonwealth qui se tiendront à Birmingham, au Royaume-Uni, du 28 juillet au 8 août prochains. L’Association mauricienne de tennis de table (AMTT) a eu confirmation auprès du Comité olympique mauricien (COM) quant au sort favorable des pongistes locaux. Il est bon de rappeler que ce ne sera pas la première fois que le tennis de table local participera aux Jeux du Commonwealth, particulièrement au tournoi par équipes. Toutefois, si lors des précédentes éditions de ces Jeux, aucune étape qualificative n’était imposée au préalable pour disputer les compétitions par équipes, pour les Jeux de Birmingham, en revanche, les organisateurs avaient prévu une étape régionale en mars afin d’effectuer un écrémage des formations. Mais la pandémie de Covid-19 a déjoué les plans de l’organisation des Jeux. En effet, avec les incertitudes et les instabilités à différents niveaux provoquées par la crise
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sanitaire, l’idée d’un tournoi qualificatif des équipes pour permettre aux pays de décrocher un ticket pour Birmingham a tout bonnement été mise au placard. De ce fait, les organisateurs, en consultation avec la branche locale de Commonwealth Games, dont le COM est le représentant, n’ont eu d’autre choix que de se baser sur le dernier classement régional par rapport au Commonwealth pour attribuer les qualifications aux pays les mieux classés. « Notre qualification est une bonne nouvelle pour le tennis de table mauricien. Cette participation va permettre à nos pongistes d’améliorer leurs performances du fait qu’ils affronteront des joueurs de très bon niveau », explique Rajessen Desscann, président de l’AMTT, à Sport Together. Pour ce qui est du nombre de joueurs et joueuses locaux qui seront engagés pour les Jeux de Birmingham, le président de l’AMTT affirme que quatre hommes et quatre dames seront retenus pour disputer uniquement les compétitions par équipes. generating emotions through sports
Édito
S
En quête de rôles
i certaines fédérations semblent consentir aux efforts pour faire avancer tant bien que mal leurs disciplines, en revanche, une bonne partie semble être tombée dans une certaine léthargie. Ce qui donne hélas lieu à cette désagréable impression que la bonne gestion administrative, une condition sine qua non pour l’objectif sportif lui-même, a tout simplement été reléguée au second plan. Projections, bilans, analyses, réorganisations, innovations, rôles et responsabilités et communication… Force est de constater que ces éléments sont souvent inexistants, par simple ignorance ou par pure négligence. Certains dirigeants de fédérations ont du mal à mettre en place des actions concrètes pour faire avancer la cause sportive proprement dit, une mission pour laquelle ils ont pourtant été élus. La source viendrait de leur maîtrise et de leurs connaissances des rôles et responsabilités préalablement définis, en dépit des manuels ou encore des règlements déjà établis. Il est un fait que lorsqu’un nouveau comité directeur est constitué, les postes sont, dans la majeure partie des cas, attribués selon la proximité avec la personne qui va occuper la présidence. Aucune considération n’est accordée à la compétence ou à la connaissance du membre avant qu’il ne se voie confier une quelconque responsabilité. Le phénomène de proximité est assez souvent lié aux postes clés qui demeurent, dès le départ, en possession d’une « clique » qui peut alors exercer tout le contrôle dans un contexte monopolistique. C’est cette « petite clique » qui fait alors la pluie et le beau temps. Là où le bât blesse, c’est que de nombreux dirigeants n’ont non seulement jamais pratiqué les disciplines dont ils ont la destinée, mais ne possèdent non plus de formation appropriée pour assurer un poste fédéral. Qui plus est, il
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n’y a pas vraiment de dispositif obligatoire au niveau de certaines fédérations pour assurer, notamment, une formation spécifique destinée aux nouveaux membres afin que ceux-ci puissent mieux cerner et assumer leurs rôles et responsabilités. Une lacune évidente qui fausse bien le fondement sur lequel reposent de nombreuses fédérations. De plus, rien n’est prévu pour permettre à l’ensemble du comité directeur d’avoir une idée collégiale de la vision et des objectifs de la fédération sur une olympiade avec une déclinaison annuelle. Au moment d’une élection en tant que membre, et éventuellement à la présidence, le discours est plus ou moins classique, voire stéréotypé. « Nous allons travailler en équipe. Nous allons faire de notre mieux pour le bienêtre de la discipline. » Or, dans nombre de cas, c’est l’inverse qui se produit. S’il fallait entreprendre un audit des fédérations sportives reconnues par le ministère des Sports et qui sont financées par les deniers publics, peu d’entre elles obtiendraient la moyenne. La culture du laisser-aller, pour ne pas dire du jem’en-foutisme, a même impregné la sphère sportive locale. Faut-il s’étonner, alors, de voir certains comportements désinvoltes ou des décisions qui, au lieu de résoudre, ne font qu’amplifier un problème ? La Sports Act amendée en 2016 a enlevé toute limite de mandats pour le président d’une fédération sportive. Désormais, quelqu’un peut rester en poste aussi longtemps qu’il le souhaite. Bonjour la longévité pour les dirigeants avec des rôles à peine assumés ou pour ceux en quête de rôles... Danielo Ramsamy
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PARA-ATHLÉTISME
Compétitions à Sharjah et à Dubaï
Le ministère des Sports a agréé, le 24 février dernier, la participation de douze athlètes, à deux compétitions qui se tiendront en mars, le Meeting de Sharjah du 14 au 16, et le Grand Prix de Dubaï, prévu du 17 au 25, aux Émirats arabes unis.
Douze éléments font leur entrée internationale « Nous donnons l’opportunité à douze athlètes de participer à ce double événement qui s’annonce important dans notre préparation pour d’autres compétitions sur le moyen et le long terme. Au nom des para-athlètes, je remercie une fois encore le ministère pour son soutien et aussi Horizon Paris 2024 », déclare Jean-Marie Malepa, président du Comité paralympique mauricien (CPM). Ainsi, le CPM estime que le Meeting de Sharjah et le Grand Prix de Dubaï serviront de baromètre afin de situer la performance des athlètes qui font leur entrée sur la scène internationale en cette année 2022. Bien que les Jeux paralympiques 2024 restent l’objectif principal, Jean-Marie Malepa ne souhaite concentrer tous les efforts sur le rendez-vous parisien puisque d’autres événements comptent et font partie des objectifs du CPM, à l’instar des Jeux du Commonwealth 2022, prévus du 28 juillet au 8 août à Birmingham, ou encore les 11es Jeux des
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îles de l’océan Indien que Madagascar accueillera en août 2023. « Birmingham 2022 et Madagascar 2023 sont deux rendez-vous importants. Cela dit, il y en a d’autres auxquels nous avons l’habitude de participer de manière ponctuelle. Nos athlètes sont conscients que le pays attend beaucoup d’eux. Ils feront tout leur possible pour faire honneur au pays, comme d’habitude », ajoute Jean-Marie Malepa. Il précise par ailleurs que parmi les douze para-athlètes qui seront en action au Meeting de Sharjah et au Grand Prix de Dubaï, on retrouve ceux ayant différents types de handicaps : déficience intellectuelle, physique et visuelle. A noter que la secrétaire du CPM, Hewlett Nelson, a été désignée cheffe de délégation pour ces deux rendez-vous aux Émirats arabes unis. Les autres membres sont Eric Milazar et Jean-Marie Bhugeerathee (entraîneurs), Sweta Luximon (team manager féminin) et Mathiew Thevenet (physio).
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Championnats d’Afrique
Première édition en 2023 au Ghana
Avec ses quatre finales disputées et autant de records réalisés lors des Jeux paralympiques de Tokyo, Noemi Alphonse sera le fer de lance du groupe pour ce déplacement aux Émirats arabes unis.
Membre du bureau du Comité paralympique africain (CPA) depuis octobre de l’année dernière, Jean-Marie Malepa annonce à Sport Together que le continent aura ses premiers championnats seniors de para-athlétisme en 2023. C’est la ville d’Accra, capitale du Ghana, qui a été choisie pour accueillir cet événement longtemps attendu par la communauté handisportive. Toutefois, les dates des compétitions n’ont pas encore été arrêtées. « Ces championnats seront un challenge additionnel pour nos représentants. Nous allons tout mettre en œuvre pour faire une bonne prestation. 2023 sera aussi l’année des Jeux des îles. J’espère que les deux événements ne coïncideront pas et que les calendriers ne seront pas trop rapprochés. Il y a une possibilité que ces championnats d’Afrique se tiendront en mai ou en août », fait-il ressortir.
Les sélectionnés Déficience intellectuelle Ashley Telvave (400m, 800m et saut en longueur), Jean-François Sénèque (poids), Yovani Philippe (400m et 800m) et Denovan Rabaye (saut en longueur).
Anaïs Angéline (100, 200m, saut en longueur), Mehfooz Oozeer (100m, 400m, 800m, 1 500m), Roberto Michel (100m, 400m, 800m), Cédric Ravet (400m, 800m, 1 500m) et Nesta Prudence (100m, 400m).
Déficience physique Noemi Alphonse (100m, 400m, 800m, 1 500m),
Déficience visuelle Rosario Marianne (100m) et Andorra Asaun (100m).
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EN COUVERTURE
Championnats d’Afrique de badminton (Ouganda 2022)
Kobita Dookhee et Lorna Bodha se congratulent juste après la finale du double dames remportée aux dépens de la paire sud-africaine le 20 février dernier en Ouganda.
La paire Bodha-Dookhee sacrée en double dames 6
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O Une médaille d’or contre toute attente en double dames grâce au duo Lorna BodhaKobita Dookhee, et trois de bronze. C’est le bilan de la participation de Maurice aux championnats d’Afrique de badminton seniors, qui se sont déroulés du 14 au 20 février dernier à Kampala, en Ouganda.
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n ne s’attendait pas à des médailles à gogo pour nos représentants au Lugogo Indoor Stadium, théâtre de cet événement continental, mais force est de constater que la prestation mauricienne est plutôt satisfaisante compte tenu des résultats de la dernière édition de cette même compétition annuelle, toujours dans la capitale ougandaise, lorsque la délégation était rentrée au pays les mains vides. Il va sans dire qu’avec son titre décroché en double dames aux dépens des représentantes de l’Afrique du Sud, le tandem Lorna Bodha-Kobita Dookhee a remis Maurice sur la carte du badminton continental. Cette victoire fait ainsi renaître l’espoir pour l’avenir de cette discipline qui avait quelque peu perdu son lustre d’antan. Pour rappel, la dernière consécration de Maurice en double dames aux championnats africains remonte à 2014 lorsque le duo Kate Foo Kune-Yeldy Louison s’était imposé dans ce tableau à l’occasion du rendez-vous de Gaborone, au Botswana. « Ce n’était pas évident puisque la compétition en double dames était bien relevée. Lorna (Bodha) et moi avons pris match par match afin d’aller aussi loin que l’on pouvait », déclare Kobita Dookhee à Sport Together. Au premier tour, les badistes mauriciennes ont croisé le fer avec la tête de série No. 1, les Ougandaises Fadilah Rafi et Tracy Naluwooza. Bodha et Dookhee se sont imposées en deux sets, 21-17 et 21-16. En quart de finale, elles ont eu affaire aux Algériennes Halla Bouksani et Malak Ouchefoun. Un match qui s’est avéré assez compliqué pour les Mauriciennes qui ont d’ailleurs concédé le premier set, 18-21. Mais elles ont pu remonter leur déficit au set suivant (21-15) pour conclure sur un 21-18 leur permettant de décrocher leur qualification pour
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EN COUVERTURE
Championnats d’Afrique de badminton (Ouganda 2022)
les demi-finales, synonymes, dès ce moment, d’une médaille de bronze au moins dans l’escarcelle mauricienne. « A ce stade, on voulait atteindre la finale. Mais avant d’y parvenir, il fallait augmenter sensiblement notre jeu pour passer le cap des demi-finales. De toute évidence, nous n’aurions pas pensé réussir un tel parcours », souligne pour sa part Lorna Bodha. Cette demi-finale avait par ailleurs un accent cent pour cent indianocéanique puisque la paire mauricienne a affronté les Réunionnaises Audrey Lebon et Estelle Leperlier. Au bout du compte, Bodha et Dookhee ont fait facilement la différence en deux sets, 21-5 et 21-8. Le titre de vice-championnes assuré, il fallait maintenant aller chercher l’or face aux Sud-Africaines Amy Ackerman et Deidre Laurens Jordaan. « Accéder à la finale a été un objectif supplémentaire. Il fallait
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tout donner pour ne pas passer à côté du rendez-vous de l’histoire du badminton africain », indiquent les deux joueuses mauriciennes. Ainsi donc, elles avaient leur destin en main afin de faire partie du palmarès du badminton africain. Malgré la force de frappe de leurs adversaires, Bodha et Dookhee, déterminées, ont été rigoureuses dans leur jeu tant sur le plan offensif que sur le plan défensif. Bien que la partie n’ait guère été de tout repos, les deux représentantes de Maurice ont maintenu une constance dans leur performance pour enlever generating emotions through sports
contre toute attente la finale du double dames en deux sets, 21-18 et 22-20. Le score indique l’intensité et la ténacité de cette joute livrée entre les paires mauricienne et sud-africaine, qui a finalement tourné en faveur de Bodha et Dookhee. Elles n’en revenaient pas d’avoir empoché l’or dans ‘The Pearl of Africa’. La joie et l’émotion étaient à leur comble. « C’est la récompense des dures séances d’entraînement et aussi de la cohésion dans notre jeu. Nous sommes heureuses d’avoir décroché ce titre et d’avoir offert à Maurice une médaille d’or », font ressortir les nouvelles championnes d’Afrique du double dames.
Les équipes et le double mixte en bronze
Il aura fallu attendre huit ans pour voir une paire mauricienne, en l’occurrence Kobita Dookhee et Lorna Bodha, s’imposer en finale du double dames des championnats d’Afrique.
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Les formations masculine et féminine de Maurice ont obtenu le bronze dans le tournoi par équipes. En ce qui concerne les joueurs, ils ont été battus en demi-finale par les Algériens, qui ont enlevé le titre de la compétition. Pour ce qui est des joueuses, l’aventure s’est arrêtée en demi-finale. Elles ont été éliminées par les Égyptiennes, sacrées par la suite. Malgré leur défaite, les deux équipes de Maurice sont montées sur la troisième marche du podium. La troisième médaille de bronze de Maurice est à mettre au compte d’Alexandre Bongout et de Lorna Bodha en double mixte. Pour rappel, l’équipe masculine était composée d’Alexandre Bongout, Melvin Appiah, Aatish Lubah, Shaheeer Ramrekha, Tejral Pultoo et Khemtish Nundah. L’équipe féminine comprenait Kobita Dookhee, Lorna Bodha, Valina Appiah, Tiya Bhurtun et Layna Chinnia.
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INTERVIEW
Hedley Han Président de la Fédération mauricienne de basket-ball
Hedley Han, quelle est votre évaluation du FIBA National Youth Camp ? D’emblée, je dois exprimer ma gratitude envers toutes les parties qui ont soutenu la réalisation de ce projet. Je parle ici bien entendu du duo FIBA-NBA, de la Solidarité Olympique, du ministère des Sports et aussi de l’instructeur américain de la FIBA Scott Flemming, qui a animé le stage pour les entraîneurs et le camp d’entraînement pour les jeunes, 22 garçons et 15 filles. Je dois aussi souligner le soutien du directeur technique national de basket-ball, Ivan Smiljanic. Ce FIBA National Youth Camp est intéressant pour la fédération comme pour les jeunes et les entraîneurs. Ce n’est pas souvent qu’une telle opportunité se présente. Je peux vous dire que nous avons tiré un maximum de bénéfices et d’enseignements à travers cette activité, la première du genre pour le basket-ball mauricien.
Le lancer franc 10
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Hedley Han, président de la Fédération mauricienne de basket-ball (FMBB), qualifie de succès le FIBA National Youth Camp, initiative de la National Basketball Association (NBA) américaine et de la FIBA Afrique, organisée en deux volets en février dernier. Ce Youth Camp comprenait en effet une formation (du 8 au 10) pour 17 coaches et un camp d’entraînement (du 11 au 13) destiné aux 22 basketteurs et 15 basketteuses U18 sélectionnés, issus pour la majorité des huit Regional Training Centres de basket du pays. Le président de la FMBB estime qu’un tel projet a des retombées positives et aide à faire progresser la discipline, surtout chez la jeune génération. Dans cette interview, il fait aussi un tour d’horizon de la discipline et son rôle au prochain comité directeur de la FMBB, avec une parenthèse sur les prochains Jeux des îles de l’océan Indien, prévus pour 2023 à Madagascar.
Comment s’annonce la suite ? Plutôt prometteuse puisque ces jeunes seront retenus pour un camp d’entraînement semi-résidentiel sur un week-end avec quatre sessions au total chaque mois de mars à juin. Ils seront encadrés par les entraîneurs qui ont reçu la formation de la FIBA dispensée par l’entraîneur Scott Flemming. Les coaches auront, pour leur part, l’occasion de mettre en pratique ce qu’ils ont assimilé. Je rappelle que le déroulement d’un camp d’entraînement a des spécificités particulières. Le programme diffère de celui d’une séance régulière. Quel est l’objectif derrière ? Vu qu’ils sont dans cette bonne dynamique depuis ce FIBA National Youth Camp, la fédération a jugé utile de continuer de les maintenir actifs par le biais de notre camp d’entraînement à partir de mars. Cela étant dit, il ne faut pas oublier qu’après l’étape nationale, une autre est prévue au niveau régional, probablement en août prochain.
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Vingt pays africains sont concernés par le FIBA National Youth Camp. Lorsque tous les pays auront bouclé leurs camps d’entraînement respectifs, une sélection composée d’éléments masculins et féminins sera effectuée en vue du camp régional, qui sera d’une durée de quatre à cinq jours. Peut-on s’attendre à la sélection d’un ou deux représentants locaux au camp régional ? Pourquoi pas ? C’est ce que je souhaite de tout cœur. Nous nous sommes fixés comme objectif la sélection d’un joueur et d’une joueuse. Il est bon de rappeler que la sélection ne sera pas du tout de notre ressort. Pour éviter des sélections controversées, après les expériences du passé, la FIBA Afrique a confié aux instructeurs qui ont eu la tâche de diriger les Youth Camps d’assurer eux-mêmes la sélection. Ce qui veut dire que la sélection se fera en toute transparence. Cette mesure évitera tout soupçon d’irrégularités venant des dirigeants des fédérations concernées.
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INTERVIEW
Hedley Han Président de la Fédération mauricienne de basket-ball Et après l’étape régionale ? Là, il sera question d’une autre sélection pour désigner les participants au camp continental qui devrait se tenir en décembre de cette année au centre de la NBA situé à Dakar. Il s’agira de la dernière étape avant de procéder à la sélection de ceux qui feront partie de la pyramide. Ils bénéficieront d’une bourse sport-études dans une université américaine. La partie sport sera axée sur le basket-ball et les études dépendront de la filière choisie par le joueur ou la joueuse. Pourquoi la NBA s’intéresse-t-elle d’aussi de près à l’Afrique ? Depuis 2021, la NBA a lancé un projet au niveau du continent avec la saison inaugurale de la Basketball Africa League en remplacement de la FIBA Africa Basketball League. L’instance américaine veut solidifier sa stratégie sur le long terme, d’où l’investissement sur les jeunes. Ce sera une situation gagnant-gagnant pour les pays africains sachant qu’ils ont des joueurs formés et soutenus par la NBA. Et de son côté, la NBA peut compter sur ces jeunes pour les faire évoluer éventuellement dans son championnat. Quel est votre constat immédiat après vos six années à la présidence de la FMBB ? Des changements ont été apportés et je suis conscient qu’il reste encore à faire. J’ai accédé à la présidence en 2015 suivant le départ de mon prédécesseur, tout juste quelques mois avant les Jeux des îles de La Réunion. Mon constat est que la fédération a pu mettre en place une saison active dans le sens où chaque division joue à tour de rôle : Super League, Division 1, Division 2 et Championnat féminin. Auparavant, il fallait attendre la fin d’un championnat d’une division pour en démarrer un autre et ainsi de suite. Nous avons changé ce système
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peu intéressant afin de permettre aux équipes évoluant dans un de ces championnats de disputer trois matches sur trois week-ends consécutifs ponctués par un temps de repos propice pour traiter d’éventuelles blessures. Ce faisant, nous avons gagné sur le plan de la motivation. Nous avons aussi lancé le championnat juniors, mieux structuré le basket 3x3 et apporté un équilibre dans la gestion des affaires de la fédération.
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avril, afin de permettre aux membres délégués de prendre connaissance du nouveau document et d’apporter des amendements si le besoin se fait sentir. Ensuite, il va falloir déposer le document au Registrar of Associations pour être avalisé. Une fois les statuts approuvés, ce n’est qu’à ce moment que la fédération pourra procéder aux élections pour élire un nouveau comité directeur. Allez-vous briguer un nouveau mandat à la présidence ? Pour l’heure, je n’en ai aucune idée. Peut-être oui, peut-être non. Une chose est cependant certaine, c’est que j’envisage de faire partie du prochain comité directeur. Le poste m’importe peu. Pour quel motif voulez-vous rester au sein du comité directeur ? C’est pour assurer la continuité du travail effectué au cours de ces dernières années. Il n’est pas évident pour une fédération de progresser si elle n’a pas de dirigeants expérimentés et avertis. On a toujours besoin de l’avis ou des conseils des autres. Être membre de fédération sert aussi de gage pour être possiblement présent au prochain Comité olympique, dont vous êtes l’actuel secrétaire-général… Ma principale préoccupation sportive, c’est d’accompagner, de développer et d’aider le basket-ball local. A quand les prochaines élections ? Et les nouveaux statuts ? Les élections auront lieu sous peu. Actuellement, une équipe met les bouchées doubles pour finaliser les nouveaux statuts. Cet exercice est entrepris après 22 ans puisque nos statuts actuels datent de l’an 2000. Une fois l’ébauche des statuts prête, la fédération va convoquer une assemblée générale extraordinaire. Ce sera probablement en mars ou en
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Peut-on s’attendre à un réveil du basket mauricien aux prochains Jeux des îles de l’océan Indien ? La fédération s’est déjà penchée sur les Jeux de 2023. Bien sûr, nous avons en point de mire un podium, que ce soit chez les hommes ou chez les dames. Les conditions nécessaires seront réunies pour atteindre cet objectif. Nous avons déjà approché le technicien américain Scott Flemming pour qu’il apporte éventuellement sa touche personnelle, en concertation avec notre DTN, à notre préparation finale pour ces Jeux. Gageons que les choses iront dans cette direction avec le soutien de toutes les parties concernées.
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BASKET-BALL
FIBA National Youth Camp
Le rêve américain
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l est de ces rencontres dans le monde du sport qui vous marquent à jamais. C’est l’expérience qu’ont vécue 17 coaches lors d’une formation du 8 au 10 février et 37 basketteurs et basketteuses U18 lors du FIBA National Youth Camp résidentiel, du 11 au 13 février, au gymnase de Phoenix. Il faut dire que celui qui a été leur coach durant ces trois jours n’est pas un inconnu du basket-ball mondial. En effet, ceux concernés ont eu la chance inouïe d’évoluer sous la férule de l’Américain Scott Flemming, instructeur de la FIBA de renommée internationale ayant connu ses heures de gloire au sein de la National Basketball Association (NBA). Initiative de la FIBA Afrique et de la NBA, avec le soutien financier de la Solidarité Olympique, ce camp de formation a permis aux entraîneurs et aux jeunes d’avoir une autre perspective de la discipline. Ce projet FIBA-NBA, qui touche vingt pays africains cette année, vise à permettre aux jeunes d’évoluer dans un univers offrant une autre dimension de la discipline. Avant de constituer la sélection, la Fédération mauricienne de basket-ball avait convoqué une cinquante de jeunes fréquentant les huit Regional Training Centres pour participer à cinq séances hebdomadaires, dont le coup d’envoi a été donné le 8 janvier, sous la conduite du directeur technique
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Les basketteurs en action lors du Youth Camp.
national Ivan Smiljanic, assisté de quelques entraîneurs. « C’est un travail qui a été initié bien en amont du FIBA National Youth Camp afin de mettre les jeunes dans une certaine condition. Il serait bien de saluer le rôle des entraîneurs des Regional Training Centres qui
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Scott Flemming : une référence du basket mondial
ont fait leur part. Durant ce camp de formation, les coaches de même que les jeunes ont découvert des méthodes efficaces de la discipline », fait ressortir Rubin Batterie, Sports Coach du ministère et également participant à la formation des entraîneurs et au FIBA National Youth Camp. Une fois les camps nationaux des pays africains concernés terminés, une sélection sera effectuée. Les sélectionnés, garçons et filles, participeront à un camp régional en août prochain. A l’issue de ce camp, une autre sélection aura lieu pour une formation continentale au centre de la NBA de Dakar, au Sénégal. Ceux qui émergeront de la formation continentale bénéficieront d’une bourse sport-études dans une université américaine. Ainsi, plusieurs jeunes peuvent d’ores et déjà se laisser aller au rêve américain…
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Originaire de Boston, Scott Flemming, 64 ans, est une référence du basket mondial. Actuellement responsable de l’académie de la NBA en Inde, cet instructeur de la FIBA a connu auparavant bien des succès dans son pays natal avec, notamment, les Dallas Mavericks. Il a partagé ses connaissances dans divers pays d’Europe et d’Afrique avant de prendre la destinée du basket indien comme responsable de l’équipe nationale, avec laquelle il a remporté à deux reprises (2014 et 2015) la médaille d’or au South Asian Championship. La victoire la plus retentissante avec l’Inde reste celle sur la Chine à l’occasion de la FIBA Asia Cup. Parlant du FIBA National Youth Camp, le technicien américain s’est dit très heureux d’avoir choisi de partager ses connaissances avec les entraîneurs et jeunes de Maurice. « La mission s’est très bien passée. J’ai particulièrement apprécié la participation des entraîneurs et celle des jeunes. Il existe de jeunes potentiels chez vous. Je pense qu’il faut que le travail continue même après ce Youth Camp », indique l’instructeur américain.
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ATHLÉTISME
22es Championnats d’Afrique (Maurice 2022)
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’Association mauricienne d’athlétisme (AMA) accentue la préparation de ses athlètes en marge des 22es Championnats d’Afrique d’athlétisme seniors, prévus du 8 au 12 juin 2022 à Côte-d’Or, avec cette participation à deux compétitions durant le mois de mars à Stellenbosch, en Afrique du Sud. Il est important de rappeler d’abord que les athlètes mauriciens se retrouvent donc en action, particulièrement sur le continent, après un arrêt brutal de deux ans en raison de la pandémie de Covid-19. Cette double sortie, estime l’AMA, est une occasion pour les athlètes concernés de se remettre au diapason de la compétition et, par là même, de retrouver leurs repères en attendant les championnats africains qui arrivent à grands pas. Ainsi donc, Adel Cupidon (saut en longueur) et Christopher Sophie (disque) seront les premiers à
Juliane Clair sera en action au concours du marteau le 16 mars prochain.
Compétitions en Afrique du Sud en guise de préparation pour les locaux 16
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faire leur entrée en compétition le 2 mars. En ce qui concerne l’autre compétition, prévue le 16 mars, la délégation s’annonce plus importante avec huit éléments. Ils sont : Bernard Baptiste (poids), Nicholas Li Yung Fong (marteau), Jean-Ian Carré (marteau), Dezardin Prosper (saut en hauteur) Alexandre Gentil (triple saut), Juliane Clair (marteau), Liliane Potiron (triple saut) et Samuel Vielleuse (800m). Ces derniers seront accompagnés de l’entraîneur Giovanni Lindor. Par ailleurs, la sprinteuse malgache Claudine Njarasoa (100m), du Centre international d’athlétisme de Maurice, effectuera également le déplacement en Afrique du Sud.
Caprice en action à Oman Déjà qualifié pour les 22es Championnats d’Afrique, Jérôme Caprice aura l’occasion de parfaire sa préparation à l’occasion de sa participation aux World Athletics Race Walking Team Championships Muscat 22. Le spécialiste mauricien de la marche sera en action le 5 mars. Son coach Hervé Davaux l’accompagnera pour ce déplacement au sultanat d’Oman.
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Une quarantaine de pays déjà en lice
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presque quatre mois du coup d’envoi des 22es championnats d’Afrique d’athlétisme seniors, Giandev Mottea, président du comité organisateur (COCAAS22), estime que les choses avancent dans la bonne direction. « Le comité, par le biais des différentes commissions, fonctionne comme il se doit et respecte à la lettre la convention signée le 19 janvier avec la Confédération africaine. Je suis satisfait de l’évolution des choses et je pense que cela contribuera à la réussite de cet événement », déclare le président du COCAAS22 à Sport Together. A la fin du mois de février, une quarantaine de pays avaient déjà signifié leur intention de participer à ces championnats africains qui auront lieu du 8 au 12 juin prochain au stade de Côte-d’Or. « Nous sommes satisfaits des engagements nominatifs, mais il faut attendre la fin de mars pour avoir une meilleure idée du nombre de délégations qui participeront définitivement à cette compétition », explique-t-il. Le 28 février dernier à Côte-d’Or, Giandev Moteea avait réuni les membres des différentes
commissions du COCAAS22 pour une mise à jour de la situation. Les cadres du ministre des Sports aussi bien que le ministrè Stephan Toussaint étaient également présents à cette rencontre. « A la lumière des présentations, nous constatons que le comité, dans son ensemble, a fait un bond en avant. Le gros morceau reste le marketing dans l’optique d’attirer les sponsors. A ce niveau, je reste serein. Des développements sont à prévoir d’ici peu », ajoute le président du COCAAS22. La Covid-19 demeure inévitablement un sujet préoccupant pour Giandev Moteea et son équipe en prévision des compétitions. Il rappelle que tous les protocoles seront respectés. La Confédération africaine a d’ailleurs statué que tous ceux qui participeront à cet événement doivent avoir reçu leurs trois doses de vaccin anti-Covid. Pour ce qui de l’accès des athlètes locaux pour leurs séances d’entraînement au stade qui accueillera ces championnats, le président du COCAAS22 indique que les parties concernées se penchent déjà sur la question et que tout sera fait d’ici peu.
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FOCUS
Lutte
La lumière au bout du tunnel L’éventuel retour de la lutte aux Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI), en 2023 à Madagascar, le recrutement d’un directeur technique national par le ministère des Sports et la participation de neuf lutteurs aux prochains Jeux du Commonwealth ont contribué à raviver l’espoir au sein de la communauté des lutteurs. A commencer par le président de la Fédération mauricienne de lutte (FML), Richard Papie.
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rratique à différents niveaux ces derniers temps, la lutte peut entrevoir la lumière au bout du tunnel avec des développements qui s’annoncent de bon augure. Mais le président de la FML reste toutefois réaliste et ne veut pas aller vite en besogne aussi longtemps que certaines situations ne se décantent pas de manière définitive. Il reconnaît cependant que les choses bougent dans la bonne direction et que tout pourrait s’enchaîner dans les jours qui viennent. Certes, la lutte est en bonne posture pour retrouver le
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Richard Papie, président de la Fédération mauricienne de lutte.
rassemblement sportif indianocéanique depuis sa dernière admission lors des Jeux de Madagascar de 2007. Toutefois, le président de la FML rappelle qu’il reste encore des procédures à compléter suivant la charte des Jeux avant la validation de la discipline par le Conseil des Jeux des îles (CIJ). Pour rappel, lors de la 7e édition des Jeux, les lutteurs mauriciens avaient récolté trois médailles d’or, cinq d’argent et six de bronze. Une prestation qui ne saurait être minimisée laisse-t-on entendre dans les milieux concernés. Pendant ce temps, en attendant que les choses aboutissent, la FML met déjà en place les conditions nécessaires pour faire face à ces challenges. Les JIOI demeurent un objectif définitif pour la bande à Papie. Si l’inclusion de la discipline se confirme, la lutte aura du coup un autre rôle à jouer
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dans le paysage du sport local. « C’est important pour la discipline de se retrouver aux prochains JIOI. Le retour de la lutte va susciter davantage d’engouement chez nos athlètes, longtemps privés de cet événement sportif indianocéanique », fait ressortir le président de la FML. Le simple fait, observe-t-il, de considérer la lutte comme une des disciplines potentielles au programme des 11es JIOI a activé et déclenché des actions positives. « Il y a d’abord eu le recrutement d’un directeur technique national, en l’occurrence le Cubain Juan Maren Delis. Cela montre clairement que la situation s’améliore. La présence du DTN va apporter un nouveau souffle à la discipline vu que nos lutteurs pourront dès lors avoir un suivi approfondi de manière régulière. Ce qui aura un impact positif sur leurs performances », dit-il.
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FOCUS
Lutte
Une ‘Mega Week’ en avril
Le futur DTN de lutte, le Cubain Juan Maren Delis, sera présent à ce rendez-vous.
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a FML, avec le support de la United World Wrestling (UWW), organisera une ‘Mega Week’ en présence du futur directeur technique national de lutte, le Cubain Juan Maren Delis. Sous le thème de : 1st Regional Educational Development Training and Tournaments, cet événement aura lieu du 17 au 24 avril prochain à Côte-d’Or. Selon Richard Papie, cela fait déjà quelque temps que la fédération travaille sans relâche avec l’UWW pour matérialiser ce projet. Il s’avère que l’instance mondiale a donné son accord de principe pour la réalisation de cette ‘Mega Week’.
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Ce 1st Regional Educational Development Training and Tournaments englobe différentes activités. Il comprend, notamment, une formation destinée aux entraîneurs de niveau 1 et 2, et une autre pour les arbitres de niveau 3. Les lutteurs ne seront pas en reste puisqu’ils auront des séances d’entraînement de haut niveau durant cette semaine. La fédération tiendra à cette occasion un séminaire. Ce n’est pas tout puisque ce projet fait aussi provision pour la tenue de deux compétitions. La première est un Indian Ocean Friendship Tournament qui devrait se tenir le 23 avril à Côte-d’Or avec, vraisemblablement, la participation de lutteurs locaux et ceux venant des Comores, de Madagascar, de La Réunion et des Seychelles. Ce tournoi servira de tremplin pour les prochains JIOI et sera aussi l’occasion pour les dirigeants de la région de jauger le niveau de leurs athlètes en prévision de Madagascar 2023. En ce qui concerne l’autre compétition, il s’agira d’une ‘beach wrestling’ qui devrait avoir lieu le 24 avril sur la plage de Blue-Bay.
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Soutien administratif et marketing de Didier Maroc Depuis peu, la lutte bénéficie d’un autre soutien, celui du Français Didier Maroc. Ancien spécialiste de la lutte gréco-romaine, il apporte son aide et met ses compétences au service de la FML, essentiellement sur le plan administratif et également en termes de marketing. Selon Richard Papie, Didier Maroc, qui se trouve actuellement en France, a des rôles bien spécifiques à jouer. Il agira en somme comme facilitateur pour permettre l’intégration de lutteurs mauriciens à l’Insep (Institut national du sport, de l’expertise et de la performance), à Paris. Ce programme de développement est une préparation supplémentaire pour les élites en vue des Jeux olympiques d’été 2024 prévus dans la capitale française.
Neuf lutteurs à Birmingham Neuf lutteurs participeront aux Jeux du Commonwealth 2022, prévus du 28 juillet au 8 août prochains à Birmingham. Cette participation est en quelque sorte un retour de la lutte locale sur le plan international depuis la dernière édition de ces Jeux à Gold Coast (Australie) lors desquels le lutteur Guyliane Bandou avait pris la cinquième place chez les -65 kg. Les sélectionnés du rendez-vous de Birmingham sont : Pascal Philippe (-57 kg), Guyliane Bandou (-65 kg), Frederic Marianne (-70 kg), Naldo Prosper (+70 kg), Anthony Marie (-125 kg), Christabelle Mademaine (-50 kg), Sephora Aza (-53 kg), Noellancia Genave (-72 kg) et Katiouska Periadhaven (-76 kg).
Dix lutteurs intègrent le TFES Dix lutteurs ont intégré le Trust Fund for Excellence in Sports (TFES). Le président de la FML souligne que c’est la deuxième fois qu’un groupe de lutteurs bénéficie de l’assistance du TFES pour leurs études et aussi pour leurs programmes d’entraînement. Les nouveaux boursiers sont Jean David Constant, Jahmelie Adrianna Labeauté, Jamel Mateo Célestin, Teerouven Jaunky, Disen Narrainen, Nilesh Dauhajee, Kunal Khemun, Ravish Khemun et Adriano Jean François.
Directeur de publication Danielo Ramsamy
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Graphic designer Christopher Arsenius
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CYCLISME
Championnats d’Afrique sur route 2022
Semer en Afrique du Sud pour récolter en Égypte
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es dirigeants de la Fédération mauricienne de cyclisme (FMC) sont convaincus que nos représentants peuvent viser un podium lors de ces championnats. En tout cas, le sérieux est déjà de mise pour les membres de l’équipe de Maurice qui se préparent depuis décembre dernier. Pour mettre la dernière touche à leur préparation, les sélectionnés effectueront un stage en Afrique du Sud, avec le Tour du Cap, une course qui comprend quatre étapes et qui se déroulera du 3 au 6 mars. Puis, ils s’entraîneront sous la houlette de l’entraîneur sud-africain Trevor Court. Les services du technicien ont été retenus pour encadrer l’équipe pendant le stage et les championnats vu que l’entraîneur Jean-Hervé Louison – qui a entre-temps soumis sa démission – et le consultant Michel Thèze ne pourront faire le déplacement. Les coureurs retenus sont
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Le premier grand rendez-vous de la saison 2022 approche à grands pas pour les cyclistes mauriciens. Référence est faite bien évidemment aux championnats d’Afrique sur route qui se tiendront du 22 au 27 mars à Charm el-Cheikh, en Égypte. Christopher Lagane, Alexandre Mayer, Aurélien de Comarmond, Hanson Matombé, Gregory Mayer et Thibault d’Unienville en élite hommes, et Kimberley Lecourt de Billot, Raphaëlle Lamusse, Célia Halbwachs ainsi que Lucie Lagesse en élite dames. Chez les juniors garçons, ce sont Sheldon Apollon, Keylan Ciprisse, Jérémie L’Aiguille et Samuel Quevauvilliers qui ont été sélectionnés. Notons que Jean-Claude Chelin, désormais seul entraîneur national et président de la commission technique de la FMC, mettra, lui, le cap directement sur l’Égypte avec les juniors. En ce qui concerne Kimberley Lecourt de Billot, elle ne participera pas au stage avec les autres membres de la sélection qu’elle rejoindra pour les championnats africains. Elle sera l’élément le plus expérimenté de l’équipe. Pour rappel, elle a déjà décroché la médaille d’argent dans la course en ligne lors de l’édition 2017 alors qu’une année auparavant, elle avait remporté le bronze. Raphaëlle Lamusse, Célia Halbwachs et Lucie Lagesse en seront
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En terre égyptienne pour la cinquième fois Les championnats d’Afrique sur route de 2022 étaient initialement prévus au Burkina Faso. Mais en raison de la situation politique dans ce pays « d’hommes intègres », la Confédération africaine de Cyclisme (CAC) a décidé de les reprogrammer en Égypte. Le pays nord-africain accueillera l’événement pour la cinquième fois. La ville de Charm el-Cheikh avait déjà abrité la compétition en 2013. En 2005, les Championnats avaient eu lieu au Caire, ensuite à Louxor en 2017 alors qu’en 2021, c’est à Sheikh Zayed City que les Championnats avaient été organisés.
Alexandre Mayer figure parmi les coureurs retenus pour le rendez-vous africain.
à leur baptême du feu tout comme Aurélien de Comarmond, Hanson Matombé, Gregory Mayer et Thibault d’Unienville. Christopher Lagane, leader de l’équipe masculine seniors, avait quant à lui été médaillé d’argent en contre-lamontre et en course sur route chez les juniors en 2016.
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S’agissant du programme de ces championnats continentaux 2022, la compétition débutera le 23 mars avec les épreuves de contrela-montre par équipes juniors hommes et dames, élite, et moins de 23 ans hommes et dames. La journée du jeudi 24 mars sera réservée aux épreuves de contre-la-
montre individuel, juniors hommes et dames, élite, et moins de 23 ans hommes et dames. Le relais mixte élite et moins de 23 ans est prévu pour le 25 mars. Le lendemain, place à la course sur route juniors dames suivie de la course sur route juniors hommes. Enfin, le dimanche 27 mars, la course sur route élite et moins de 23 ans dames aura lieu suivie de la course sur route élite et moins de 23 ans hommes.
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FOOTBALL
Préliminaires de la CAN 2023
Première épreuve pour le Club M Après le déplacement amical raté au Népal, sanctionné par une double défaite, le Club M version Tony François en sera à sa véritable première épreuve lorsqu’il affrontera Sao Tomé-et-Principe le 24 et le 27 mars au Complexe sportif de Côte-d’Or. Cette double confrontation s’avère cruciale puisqu’elle s’inscrit dans le cadre des préliminaires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2023.
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aurice retrouvera donc une vieille connaissance. Celle-là même qui l’avait éliminé en 2019 au tour des préliminaires de cette compétition africaine à l’aller comme au retour. A l’époque, c’était Akbar Patel qui était aux commandes du Club M. En guise de préparation, le Club M effectue un stage au Portugal (2-16 mars) afin de parfaire son jeu ; un rehaussement de niveau dont il a clairement besoin après ses deux revers face au Népal. A noter que ce sera la toute première fois
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que le Club M jouera un match officiel au Complexe sportif de Côte-d’Or. Le stade Anjalay n’aurait, semble-t-il, pas été homologué par la Confédération africaine de football (CAF) pour accueillir cette rencontre. Outre des séances d’entraînement, les protégés de Tony François auront l’occasion d’y affronter les Seychelles en amical. Plusieurs cadres ont une nouvelle fois été appelés par le nouveau sélectionneur. On peut notamment citer Kevin Jean-Louis, le gardien de buts aux multiples sélections.
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Mise sur pied d’un Comité d’organisation Afin d’assurer que toutes les conditions soient bien réunies, un comité a été mis sur pied en vue d’accueillir les quatre rencontres internationales qui auront lieu entre le 19 et le 27 mars à Côte-d’Or. Dirigé par Jean-Pierre Sauzier, président de la Mauritius Multisports Infrastructure Ltd (MMIL), ledit comité comprend des représentants du ministère des Sports, de la Mauritius Football Association et de la MMIL. Le Club M aura trois rencontres à Côte-d’Or durant le mois de mars.
Il sera secondé par le jeune Loic Michel. Ce dernier a connu plusieurs sélections jeunes et a été du voyage au Népal. Jininio Darbon fait aussi son apparition au sein du groupe. Il en est à sa première convocation chez l’équipe ‘premier’. Des éléments tels que Mervyn Jocelyn, Walter St-Martin ou encore Andy Sophie ont aussi été appelés par Tony François. Ces joueurs constituent un peu les tauliers de la formation pour en avoir fait souvent partie au cours de différentes compétitions. Kevin Perticots signe, lui, son retour après un forfait face au Népal. Des joueurs U23 ont aussi été convoqués par l’ancien attaquant. Parmi ceux-ci, on note la présence des frères Aristide, Yannick et David, ou encore celle de William Philibert. Le défenseur Emmanuel Vincent, capitaine de l’ASPL 2000, fait lui aussi partie du groupe.
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Les Seychelles affronteront le Lesotho à Côte-d’Or Nos voisins des Seychelles disputeront eux aussi les préliminaires de la CAN 2023. Ils affronteront le Lesotho le 23 mars. Toutefois, les « dallons » ne pourront disputer le match aller à domicile car le stade Linite n’a pas été homologué par la CAF. De ce fait, ils ont eu le feu vert pour affronter le Lesotho, pour la manche aller, à Maurice.
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hors-série
JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA FEMME 8 MARS
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Sport Together
&
Sports Consulting Communications
e-Magazine mensuel du sport de generating l’ île Mauriceemotions 2021 No26through - Janviersports