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Système R…
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éDITO
u 12 au 21 novembre dernier, Maurice, par le biais de la Mauritius Football Association, a accueilli le tournoi de l’Union des Fédérations de football de l’océan Indien (UFFOI), réservé aux équipes masculines de moins de 15 ans. Ci-dessous, le palmarès de la compétition : Vainqueur de l’UFFOI : La Réunion. Meilleur buteur de l’UFFOI : le Réunionnais Noam Lamoly, avec huit réalisations. Le trophée de Fair-Play de l’UFFOI : La Réunion. Le système R, comme Réunion, reste bien rôdé en matière de football. Dire que les aînés de Noam Lamoly avaient privé, en juillet dernier, l’équipe nationale de Maurice de ce tant attendu troisième titre aux Jeux des îles… La Réunion a, la plupart du temps, montré une certaine qualité et de la rigueur dans son jeu. Même lorsque les choses ne vont pas forcément dans le sens qu’il le voudrait, le Club R trouve toujours les moyens nécessaires pour faire la différence face à ses adversaires. La mauricien domination des équipes nationales de La « Le football Réunion dans les est en pleine gestation » tournois de la région ne doit pas surprendre. L’île sœur possède une structure bien définie en termes de formation pour les différentes catégories d’âge. Maurice aussi, d’ailleurs. Mais il ne suffit cependant pas d’ouvrir des écoles de foot à tout va et se féliciter que les jeunes pratiquent cette discipline pour que l’avenir soit assuré. La mise en place des structures reste un mécanisme souvent ignoré, voire parfois négligé. La formation passe aussi par des confrontations. Donner la possibilité aux joueurs de différentes catégories d’âge de disputer des matches régulièrement, de leur permettre d’évoluer dans
sommaire
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Sommaire
« Le football mauricien est en pleine gestation »
13-16
INTERVIEW Stephan Toussaint, ministre des Sports
« Faire de Maurice une nation sportive »
10-11 mauricien « Le football est en pleine gestation »
18-19 Directeur de publication
by
Directeur Danielo Ramsamy Responsable de publication Graphic designer Danielo Ramsamy Christopher Arsenius
18 rue Volcy Pougnet Port-Louis Conception & Design Tel: 214 1462 Dav Ramoyee Sport Together Email: avdr@myt.mu No12 - Samedi 30 novembre 2019 Textes et Photos : redac@sporttogether.mu Sport Together
des situations réelles et de manière répétitive resate des éléments-clés de la formation. A Maurice, l’absence de championnats et de tournois destinés aux jeunes se fait hélas cruellement sentir. La Mauritius Football Association est certes le principal organisme pour assurer le développement du football, mais seule, elle ne pourra réaliser grand-chose. Ajoutons à cela la perception de plus en plus persistante qu’elle ne fait pas assez d’efforts. Et les conséquences de cette conjoncture de facteurs néfastes n’en seront que plus amères. Le ministère des Sports apporte aussi son aide pour faire progresser le sport-roi, surtout avec la mise en place de la Liverpool International Football Academy, en espérant qu’un jour les Mauriciens jouent la « Liverpool Way »... Toutefois, la situation actuelle pourrait déboucher sur une symphonie mal orchestrée, où chaque élément évolue selon une partition bien différente, débouchant ainsi sur une concurrence institutionnelle. L’aspect le plus fondamental reste le rassemblement toutes président de la de MFA ne les parties concernées pour dégager un plan d’action à moyen et à long passe pas par quatreàchemins. termes, menant une stratégie digne de ce nom. Son rêve de créer une industrie Selon les dirigeants de l’île sœur, les Réunionnais autour du football local, quiqui leur a pratiquent un football est propre et pris nouveausurtout souffle avec ils un pensent et avant tout en tant que l’apport de la MPFL, se poursuit Réunionnais, réunis sous un seul maillot… Maurice pourrait s’inspirer d’un modèle, avec l’avènement de ladonc profesplus simple Aetbâtons surtout bien moins coûteux, qui ne sionnalisation. se trouve qu’àavec moins rompus, il parle, son de 232 kilomètres de nos côtes. dynamisme coutu mier, au MPFL Magazine de la détection Danielo Ramsamy et formation des jeunes, de la dramsamy@sporttogether.mu gestion des clubs, du Club M et des objectifs à court et long terme de la fédération. Le président de la MFA ne passe pas par quatre chemins. FRANCOPHONIE Son rêve de créer une industrie autour du football local, qui a pris un nouveau Bourses d’APEJ souffle avec l’apport de la MPFL, se poursuit 2018-2019 avec l’avènement de la professionnalisation. A bâtons Larompus, CONFEJES il parle, avec son dynamisme coutu mier, au soutient dix-sept MPFL Magazine de la détection sportifs talentueux et formation des jeunes, de la gestion des clubs, du Club M et 14des -15 objectifs à court et long terme de la fédération. A bâtons rompus, il parle, avec son dynamisme coutu mier, au MPFL Magazine de la détection 18, rue Volcydes Pougnet, et formation jeunes,Port-Louis de la gestion clubs, du Club M et Tel : 214des 1462 - 5738 4587 des objectifs à court et long sporttogether.mu Email : contact@sporttogether.mu terme de la fédération.
éDITO
Excellente victoire LE
3 Danielo Ramsamy
EN OUVERTURE Doushka Gopaloodoo, ici en action lors des 10es JIOI, a remporté trois médailles d’or chez les juniors aux Championnats d’Afrique de la zone 3 en novembre à Madagascar.
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Haltérophilie
Doushka Gopaloodoo
L’ÉTOILE montante
Photo : M.K Fotografi
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lle incarne la jeune génération prometteuse qui se fait doucement mais sûrement une place parmi l’élite de l’haltérophilie mauricienne. Doushka Gopaloodoo apparaît de plus en plus comme une valeur sûre en vue de se positionner durablement ce sport sur la scène internationale. Après quatre ans de pratique, elle a commencé à récolter les premiers lauriers. Deux événements marquants pour elle cette année. Les 10es Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI) en juillet dernier à Maurice et les récents Championnats d’Afrique de la zone 3, du 6 au 11 novembre à Madagascar. Chaque apparition a été couronnée de succès pour cette sportive de 19 ans. Il y a eu les trois médailles de bronze aux JIOI, trois médailles d’or au rendez-vous africain (catégorie Juniors) et trois autres médailles d’argent (catégorie Seniors). « Ce sont à chaque fois de bonnes expériences. Par exemple les Jeux des îles ont été forts en émotions pour moi. Pour les JIOI, j’ai été soutenue à fond par mes proches. Le public a été formidable et inoubliable », explique celle qui concourt chez les 59 kg. A Madagascar, tout ne s’est toutefois pas passé comme prévu malgré les six médailles ramenées. « Il faisait chaud là-bas et je me suis évanouie sur mon deuxième essai à l’épaulé-jeté. J’ai su tirer les leçons qui s’imposaient », ajoute l’haltérophile qui fait ses gammes sous la férule de Ravi Bhollah, l’entraîneur national. Avant de se mettre sérieusement à soulever de la fonte, Doushka Gopaloodoo a d’abord pratiqué la natation, le badminton ou encore le karaté avec une certaine réussite. « J’ai remporté pas mal de médailles dans ces sports. J’ai fait le tour du karaté et je connaissais mes adversaires. Je voulais quelque chose de plus challenging ». C’est là qu’elle se tourne vers l’haltérophilie. Réticents au départ, ses parents finissent par l’encourager à s’y mettre. « Ce sport me permet d’aller au bout de moi-même et de développer mes muscles inférieurs.» Ancienne étudiante de SSS Quatre-Bornes, l’habitante de Phoenix veut désormais étudier le Sports Nutrition et ambitionne d’ouvrir sa propre salle de sport à l’avenir. Sur le plan sportif, les Jeux du Commonwealth de 2020, les Championnats du monde ou encore les JO de Paris en 2024 sont dans son viseur. « Je travaille dur pour atteindre mes objectifs ». Elle lui reste certes encore du chemin à parcourir, mais elle a toutefois déjà pris une avance sur les pronostics.
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EN COUVERTURE
Club cycliste de Tamarin
Combattre les fléaux pa Tamarin est connu pour ses salines, ses spots de surf et sa plage. Mais ce petit village de la côte ouest abrite, depuis près de deux ans, le Club cycliste de Tamarin, qui regroupe une trentaine de coureurs, garçons et filles confondus, répartis en plusieurs catégories d’âge. Cette formation, avec à sa tête Juanito Béguinot, s’est investie d’une mission : éloigner les jeunes de l’enfer de la drogue.
L
orsque, il y a près de trois ans, un petit groupe de personnes de ce village de pêcheurs décide de lutter contre le fléau tentaculaire de la drogue, le sport se pose comme une alternative saine. A l’époque, c’est le travailleur social et accessoirement chanteur Jean-Jacques Arjoon qui se charge de dénoncer les fléaux à travers une marche dans la région. Se joindront à cette action, le Village Council et les habitants. « Tout est parti de là », lance Juanito Béguinot, président du Club cycliste de Tamarin. « Devant l’ampleur du fléau, nous ne pouvions pas rester les bras croisés. L’idée d’éloigner les jeunes de la drogue a commencé là et nous avons pensé à un club cycliste. » Donc, petit à petit, le recrutement se met en place. Les enfants – âgés de 10 à 12 ans – se joignent au club. L’objectif, par la suite, sera de se lancer vers le sport de haut niveau. « D’ici quelque temps, nous espérons faire partie des académies de la Fédération mauricienne de cyclisme (FMC). C’est en tout cas l’objectif que nous nous sommes
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ar le vélo fixés. » Juanito Béguinot a déjà arrêté une date pour ce but : 2020. « Cela fait un moment que les jeunes s’entraînent et passer cette étape serait une récompense pour eux. » A l’heure de l’entraînement, les jeunes sont appliqués. Et lors du Fun Race du dernier Grand Prix Omnicane, disputé dans le sud, deux jeunes du Club cycliste de Tamarin se sont retrouvés sur le podium. Un véritable honneur pour ce petit groupe. « Nous avions pu placer deux de nos jeunes sur le podium. Nous avons pu nous hisser à ce niveau à force de travail », se réjouit le président du club. Avec un rythme de quatre séances hebdomadaires, les jeunes – dont l’âge varie entre 10 et 26 ans – se présentent de temps en temps sur des courses cyclistes ou des épreuves de triathlon. « C’est une façon de faire nos gammes et de nous exprimer », ajoute encore Juanito Béguinot. Au fil du temps, le sérieux et l’application du groupe attire l’attention. C’est ainsi que Small Step Matters, une ONG, se joint à l’aventure du Club cycliste de Tamarin. « Une coordinatrice de l’association a entendu parler de nous. Elle a voulu suivre une de nos séances d’entraînement. Et ce jour-là, nous avions fait une longue sortie, de Tamarin à Grand Baie. » L’aventure pouvait commencer. « Elle a été impressionnée, et depuis, nous avons pu concrétiser pas mal de projets. » En effet, Small Step Matters a permis au Club cycliste de Tamarin de bénéficier de trois vélos de course. « Trois de nos jeunes prometteurs en avaient besoin. D’ailleurs, nous aimerions remercier vivement Small Step Matters et tous ceux qui nous ont permis d’obtenir ces vélos. Sans eux, notre demande n’aurait sans doute pas abouti. » Plus que l’aspect sportif, le Club cycliste de Tamarin a pour mission d’éloigner les jeunes de la drogue. Un fléau dont personne ne connaît les origines, mais qui est parvenu à atteindre les quartiers de ce petit village paisible. « C’était le but lorsque nous avons mis sur pied le Club cycliste de Tamarin. Aujourd’hui, nous sommes fiers de dire que nous avons réussi une première partie de la mission. » En fait de combat, la structure a déjà fait appel à d’autres organisations, autrement plus compétentes, dans son combat contre la drogue. Juanito Béguinot admet avoir
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contacté le Centre de Solidarité pour accueillir un jeune de la région. « Nous avons demandé qu’il puisse pratiquer le vélo et nous sommes sûrs qu’il se joindra au club une fois qu’il sera libéré de ce fléau. » Dans le fond, l’œuvre sociale a pris de l’ampleur. Deux jeunes ont pu bénéficier, à travers leur aventure au sein du Club cycliste de Tamarin, de stages de perfectionnement. L’un est un mécano en devenir, alors que l’autre a démarré son stage d’apprenti-peintre. « Ce sont des jeunes qui demandaient à être encadrés. Qui sait ? Nous aurons peut-être un futur mécano, qui pourra travailler dans le monde du vélo dans les années qui viennent », conclut Juanito Béguinot.
Passer au stade supérieur
Le contexte sportif devrait normalement prendre une autre dimension à partir de l’année prochaine. En effet, le potentiel de quelques jeunes n’a pas échappé à l’encadrement du Club cycliste de Tamarin. « Nous espérons placer quelques jeunes dans les écoles de cyclisme. D’ailleurs, l’apport de Small Step Matters, qui nous a aidé à acquérir des vélos de course, nous permet de rêver à quelque chose de plus grand. » Peut-être même à une place au sein de l’élite du cyclisme mauricien…
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« Des jeunes responsables… »
Le rôle de SSM La collaboration entre Small Step Matters (SSM) et le Club cycliste de Tamarin (CCT) remonte à avril dernier suite à une rencontre avec Diana Kokoszka. « Elle souhaitait poster un projet pour le Club cycliste de Tamarin à travers la plateforme de SSM. Chose faite en mai 2019 », souligne Chantal Gordon-Gentil, Interactive Platform Manager de SSM. Entretemps l’organisation de SSM a offert trois vélos au CTT. Qui plus est, le 15 novembre 2019, deux bicyclettes ont été remises au CCT et le dernier vélo sera très prochainement offert au club. Ce sera une donation de Michel Mayer, responsable de l’organisation du Colin Mayer Tour. Suite à la visibilité sur la toile de SSM, le CCT a pu bénéficier de cinq bicyclettes additionnelles de généreux donateurs.
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u faîte de son action, le Club cycliste de Tamarin a voulu A inculquer le sens des responsabilités à ses jeunes protégés. Le constat, après près de deux ans, est plus que positif. « Au début, nous voulions leur offrir deux chemins à suivre. Nous sommes heureux de constater qu’ils ont choisi la voie du sport. » Et cette voie a permis d’en faire des citoyens désireux d’apporter un impact positif sur la communauté à travers des actions. « Aujourd’hui, les jeunes de 13 à 16 ans ont le sens des responsabilités. On peut leur confier des tâches et nous sommes sûrs qu’ils assumeront jusqu’au bout », ajoute Juanito Béguinot.
Une dizaine d’adultes volontaires encadrent les jeunes du Club cycliste de Tamarin.
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INTERVIEW
Stephan Toussaint, ministre des Sports
« Faire de Mau dans son ensemble d’avoir des activités bien élaborées en termes de loisirs et aussi de passer à une autre étape au sport pratiqué à Maurice.
L’objectif à long terme du ministre Stephan Toussaint est « faire de Maurice une nation sportive ». Dans l’entretien accordé à Sport Together, le ministre brosse un bilan exhaustif depuis son accession à ce poste en janvier 2017. Il élabore aussi les grands axes du ministère qu’il dirige.
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Stephan Toussaint quel est votre sentiment d’être nommé à nouveau ministre des Sports ? Très heureux d’être reconduit à ce poste. Je pense que le travail abattu entre janvier 2017 et octobre 2019 est tangible. Le Premier ministre me fait une nouvelle fois confiance et je suis persuadé qu’avec les membres de ce ministère, nous ferons encore davantage pour développer le sport à Maurice. Le MJS a changé d’appellation depuis le mandat du nouveau gouvernement. Il est désormais connu comme Youth Empowerment, Sports and Recreation. En quoi consiste ce changement ? Sans entrer dans les profonds détails, il s’agit de donner une nouvelle orientation à notre jeunesse, permettre à la nation mauricienne
Ce changement d’appellation a-t-elle un rapport avec la National Sport and Physical Activity Policy lancée en octobre 2018 par le Premier ministre ? En quelque sorte oui. Disons que maintenant, notre pays possède une politique de sports et d’activités physiques bien spécifique. Autrement dit un guide qui nous permet de faire des activités comportant de nouvelles planifications avec un suivi assuré. C’est un nouveau concept que le gouvernement a voulu mettre sur pied afin de faire les choses de manière méthodique, mais aussi pour encourager la population, peu importe la catégorie d’âge, à s’adonner au sport. L’objectif est de faire de Maurice une nation sportive afin de combattre aussi les maladies non-transmissibles. Etes-vous satisfait de l’implémentation de cette politique ? Tout à fait. Nous avançons lentement mais sûrement dans le bon sens. Cette politique a été faite après certaines études. Nous savons exactement ce qu’il faut faire pour inciter la population à la pratique du sport. Nous avons déjà commencé l’implémentation de cette politique à travers des activités, dont Active Mauritius. Qu’en est-il de votre bilan ? Je pense que le bilan est positif. Mon ministère a accompli beaucoup de
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urice une nation sportive » choses en peu de temps. Le sport dans son ensemble a connu une nette amélioration. Cela dit, il nous reste encore beaucoup à faire si nous voulons atteindre nos objectifs par rapport à la National Sport and Physical Activity Policy.
On ne peut parler de votre bilan sans évoquer les 10es JIOI ? Les 10es JIOI ont été un succès retentissant. Maurice a pu enfin remporter pour la première fois de son l’histoire ces Jeux. Ce qui a rendu les Mauriciens encore plus fiers. Nous avons travaillé sans relâche pour obtenir de tels résultats. Que ce soit la préparation en amont des athlètes et aussi le comité organisateur afin d’assurer que ces Jeux se déroulent dans les meilleures conditions qui soient. Je suis extrêmement content et je dois remercier tous ceux qui ont apporté leur soutien pour faire de ces Jeux un vrai succès. Mon bilan ne se limite toutefois pas aux JIOI. Mon ministère a consenti beaucoup d’efforts pour rehausser le niveau du sport avec plus de facilités aux athlètes à travers des assistances financières, des stages, des formations et aussi de mettre à leur disposition des moyens techniques pour progresser. Il ne faut pas oublier que le ministère, avec l’aide du gouvernement, a permis aux athlètes retraités, qui ont fait honneur au pays, de bénéficier d’une allocation mensuelle afin de témoigner notre reconnaissance pour ce qu’ils ont fait pour le sport mauricien.
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Des imperfections ont toutefois été notées durant ces JIOI. A titre d’exemple, le piteux état du New George V Stadium ? En effet, mais cela était hors de notre contrôle en raison des pluies qui s’abattaient sur la région. J’ai déjà répondu à une question à ce sujet au Parlement. Le Trust Fund for Excellence in Sports sera-t-il toujours sous le contrôle étroit du ministère ? Depuis quelque temps nous avons apporté certains changements au niveau du Trust Fund for Excellence in Sports. Il est géré depuis quelque temps par les cadres du ministère pour des raisons évidentes. D’ailleurs les choses fonctionnement correctement. Nous avons tout récemment signé des contrats avec des sportifs pour les soutenir au niveau de leurs études ou de leur emploi. C’est l’argent public qui est en jeu et nous voulons que les dépenses soient justifiées. L’athlète sait que « we mean business ». Il faut que les résultats suivent. Vous parliez de faire de Maurice une nation sportive. Est-ce que toutes les disciplines sportives seront traitées et perçues de la même façon en termes d’aide ? Absolument. Toutes les disciplines auront la même considération. On ne veut pas faire de distinction entre une discipline olympique ou une autre discipline. On veut que nos athlètes fassent briller le pays qu’elle que soit leur discipline.
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Un mot sur le complexe sportif de Côte d’Or ? Comme nous l’avons décidé, le complexe sportif de Côte d’Or sera appelé à devenir un High Performance Centre. Cette infrastructure fonctionne déjà avec la Liverpool International Football Academy qui réunit 256 jeunes, garçons et filles. Le ministère a déjà informé les fédérations sportives que le complexe sera mis à leur disposition pour certains événements surtout internationaux. Nous leur avons demandé de voir avec leurs fédérations internationales respectives dans l’optique d’organiser des compétitions internationales. D’ailleurs pas plus tard que samedi dernier (23 novembre) nous avons eu une compétition de karaté. Les travaux de la piste du stade d’athlétisme seront achevés en décembre. Comment s’annonce en perspective votre mandat ministériel ? Bien chargé. Comme je l’ai dit notre objectif reste une médaille aux Jeux Olympiques de Paris en 2024. C’est un pari. Ensuite, nous aurons à préparer plusieurs événements notamment les Jeux de la Francophonie, les Jeux du Commonwealth, les Jeux de la CJSOI à Maurice en 2021, les Jeux des îles aux Maldives en 2023 et les Jeux Olympiques de Tokyo en 2020, ainsi que de veiller au bon développement de notre sport en apportant le soutien à la formation et à tout autre niveau.
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ZOOM
Basket-ball
Leslie Chérubin, de Joinv
L
eslie Chérubin fait partie, à coup sûr, des meilleurs arbitres d’Afrique. Il y a encore une semaine, le sifflet no.1 mauricien officiait à Maputo, au Mozambique, dans le cadre du tournoi pré-qualificatif pour les JO de Tokyo 2020. Et sa prestation lui a souvent valu des notes frôlant les 90 à l’échelle de notation. « Si nous avons été appelés, ce n’est pas pour rien. » C’est, en substance, le message que les superviseurs ont fait passer auprès des six arbitres réunis à Maputo du 14 au 17 novembre pour le tournoi réunissant cinq nations. En effet, le Nigeria, le Mozambique, le Sénégal, le Mali et l’Angola – la République Démocratique du Congo ayant déclaré forfait – se disputaient les deux tickets destinés aux équipes féminines de l’Afrique pour le tournoi qualificatif. Le niveau de jeu étant relevé, celui de l’arbitrage se devait d’être à la hauteur de l’évènement. « On a été notés sur plusieurs aspects de l’arbitrage. » L’enjeu étant de taille, les moindres faits et gestes étaient scrutés. Pourtant, quand il commence son parcours dans le basket-ball dans les années 90, il est loin de songer à une carrière d’arbitre international. Champion de Maurice avec Joinville en tant que joueur en 1993, il découvre l’arbitrage en 1997. Il débutera sa lente mais constante ascension. Il passe son examen d’arbitre international en 1999. « De là, les choses se sont plus ou moins rapidement enchaînées pour moi », raconte-t-il. « C’est Percy Philipps,
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alors président de la Fédération, qui me pousse à participer à ces examens. Je lui en suis vraiment reconnaissant. » Petit à petit, Leslie Chérubin se bâtit une réputation sur le continent. Il est de plus en plus sollicité par la FIBA Afrique pour officier lors des plus grands rendez-vous : la désormais défunte Coupe des Clubs Champions de l’océan Indien (CCCOI), la Coupe d’Afrique des Clubs, aujourd’hui devenue la Basketball Africa League (B.A.L.), où il est appelé à arbitrer des matches de la phase finale, l’AfroBasket masculin et féminin, les éliminatoires du Mondial 2019 et le tournoi préolympique féminin, au Mozambique.
Diplôme d’instructeur d’arbitres « Ce sont les fruits de ce que j’ai semé. Il s’agit de beaucoup de sacrifices et de travail derrière. A chaque sollicitation, les arbitres passent une évaluation physique et théorique. Cela afin de garantir le meilleur arbitrage à chaque match. » Il vivra deux années - 2018 et 2019 - riches en voyages et en découvertes. Pendant la campagne éliminatoire pour la Coupe du Monde, dont la phase finale s’est tenue fin août-début septembre en Chine, il est sollicité à chaque fenêtre de la FIBA Afrique. S’il rate la nomination pour l’ultime rendezvous de peu, il figure parmi le gratin africain de l’arbitrage. « C’est une satisfaction personnelle de savoir que j’ai pu figurer parmi les meilleurs
Leslie Chérubin a été désigné Crew Chief lors d Comp
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ville à l’Afrique sifflets africains. » L’année 2019 le verra décrocher son diplôme d’instructeur d’arbitres. Une suite logique pour lui, qui aspire à l’excellence à chacune de ses sorties. « Il ne s’agira plus de siffler pendant des matches. Il faudra former des arbitres pour assurer la qualité comme le préconise la FIBA », laisse entendre Leslie Chérubin. D’ailleurs, une de ses premières actions à Maurice sera justement d’animer des formations pour les aspirants-arbitres. « Il y a un potentiel en terme d’arbitrage à Maurice. Nous avons produits des sifflets qui ont officié aux plus grandes compétitions de la FIBA Afrique. Il ne faut pas que ça s’arrête », celui qui a fait honneur au basket-ball mauricien.
Denis et Russeawon de la partie
de son déplacement à Maputo. prenez par-là, arbitre principal.
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Hormis Leslie Chérubin, deux autres arbitres mauriciens, Jérôme Denis et Jay Russeawon, ont été sollicités par la FIBA Afrique. Les deux ont officié lors de la phase éliminatoire de la Basketball Africa League, en Afrique du Sud et à Madagascar. Dans la foulée, Hedley Han, président de la Fédération mauricienne de basketball (FMBB) a lui aussi été sollicité en tant que superviseur des arbitres pour la phase malgache des éliminatoires de la B.A.L.
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ORAD Zone 7
Le Conseil prévu le 9 décembre à Maurice La réunion du Conseil de l’Organisation régionale antidopage (ORAD) pour la zone 7 aura lieu le 9 décembre à l’hôtel Intercontinental à Balaclava en présence du directeur de l’Agence mondiale antidopage - Afrique, Rodney Swigelaar. Cet événement est accueilli favorablement par le ministère des Sports surtout depuis que l’Organisation nationale antidopage (ONAD) s’est mise en ligne avec l’Agence mondiale antidopage après certains amendements apportés au Sports Act. L’ONAD et l’ORAD auront une session de travail le 8 décembre toujours à Balaclava.
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FRANCOPHONIE
Bourses d’APEJ 2018-2019
La CONFEJES soutient dix
La judokate Tracy Durhone lors des 10es JIOI.
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L
a cérémonie de la remise des chèques a eu le 18 novembre au siège du ministère de la Jeunesse et des Sports au Citadelle Mall. Le ministre Stephan Toussaint a rappelé que cette bourse est destinée aux jeunes sportifs prometteurs des pays francophones. « Cette aide apportée par la CONFEJES est un pas en avant pour les jeunes sportifs », a fait ressortir le ministre Toussaint. « Ce sera à coup sûr une source de motivation pour les athlètes bénéficiaires dans leurs dépenses personnelles, liées directement au besoin du sport. » Selon la CONFEJES, ce dispositif d’accompagnement des jeunes sportifs consiste en une aide financière principalement destinée à faciliter les déplacements pour assurer une présence régulière aux entraînements de l’athlète et aussi d’acquérir des équipements personnels pour les entraînements. Cette bourse, fait-elle ressortir, est aussi utile notamment pour l’alimentation quotidienne de l’athlète ou encore pour favoriser un suivi médical. Les critères pris en considération par la CONFEJES dans l’attribution des bourses sont d’emblée les catégories d’âge. Il faut savoir que cette bourse est octroyée aux
LES BOURSIERS
Dix-sept jeunes sportifs, masculins et féminins confondus, de la République de Maurice, ont été retenus par la Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francophonie (CONFEJES) comme boursiers du programme des Appuis Promotion Elite-Jeunes (APEJ) pour la période 2018-2019. Ils bénéficieront chacun d’une somme annuelle de Rs 13 800.
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Athlétisme: Thierry Nad Boxe: Ziggy Agathe, Niv Beach-volley: Serena Ch Haltérophilie: Ketty Len Dorian Madanamoothoo Handball: Julio Revaud, Judo: Winsley Gungaya, Dylan Résidu
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x-sept sportifs talentueux athlètes pratiquant des sports individuels aussi bien que des sports collectifs. Dans le premier cas, l’athlète doit avoir moins de 21 ans, soit né en 1998 et après. Dans l’autre cas, le sportif doit avoir moins de 19 ans, né en 2000 et après. En qui concerne le niveau de la sélection des boursiers, celui-ci est réservé exclusivement aux jeunes potentiels avec comme « Profil Haut Niveau Adulte ». Pour être éligible, les athlètes doivent être impérativement recommandés par les techniciens nationaux ou DTN de leur discipline respective. Pour assurer un équilibre du genre, la liste définitive des boursiers de chaque pays doit obligatoirement compter un tiers de jeunes féminins ou un tiers de jeunes masculins. Ou encore une balance de 50-50 des deux genres. La judokate Tracy Durhone, double médaillée aux 10es Jeux des îles de l’océan Indien, argent chez les +78 kg et or par équipes, accueille favorablement cette bourse. « C’est une opportunité pour nous athlètes dans nos dépenses personnelles pour la pratique du sport. Nous devons continuer à donner toujours le meilleur de nous-mêmes afin de mettre toutes les chances nécessaires dans le but d’obtenir d’autres soutiens similaires », a-t-elle indiqué.
dal, Anne Loa Léopold ven Chemben, Emmanuel Chellin havry, William Esther nt, Wilem Emile, Khelwin Juboo, o , Joey Frederick , Tracy Durhone, Gertrude Cupidon,
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Serena Chavry et William Esther du beach-volley, entourés du ministre Stephan Toussaint, font partie des boursiers de l’APEJ.
Deux bénéficiaires de Rodrigues Des dix-sept bénéficiaires, deux sont issues de Rodrigues. Il s’agit en effet d’Anne Loa Léopold (athlétisme) et la judokate Gertrude Cupidon. Leur fédération respective souligne qu’elles sont des jeunes prometteuses et qu’il faut compter sur elles dans le futur.
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RUGBY
Africa Men’s Sevens
RECAP
A refaire
Noël Quintin se défait d’un joueur botswanais pour aller aplatir le ballon. Maurice s'est imposée 37-0 contre le Botswana.
L
’équipe de Maurice de rugby à 7 n’a pas eu les coudées franches lors du tournoi Africa Men’s Sevens 2019, tenu les 8 et 9 novembre à Johannesburg. Quatorze pays ont participé à ce tournoi comptant pour les qualificatifs des Jeux olympiques de Tokyo en 2020. Sur quatre matchs disputés, Maurice s’est inclinée à trois reprises soit face à l’Ouganda (0-57), au Maroc (24-19) et au Ghana (43-12).
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Les rugbymen mauriciens ont décroché toutefois une victoire lors de leur dernière sortie contre le Botswana 37-0. Au classement final, l’équipe de Maurice termine à la 13e place. Pour rappel, lors de ce même tournoi en 2018, les joueurs mauriciens avaient pris la quatorzième et dernière place. C’est le Kenya qui a remporté le tournoi version 2019. Il valide ainsi son ticket pour Tokyo 2020.
Les rugbymen kenyans ont disposé des Ougandais en finale (29-0). Le Zimbabwe a terminé troisième de la compétition. De ce fait, l’Ouganda et le Zimbabwe participeront tous deux à un tournoi de qualification pour le HSBC World Rugby Sevens Series. Ces deux formations se sont qualifiées également pour le tournoi de repêchage olympique qui se déroulera en juin prochain.
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HANDISPORT
Mondiaux de para-athlétisme
Records nationaux et d’Afrique améliorés
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’objectif de décrocher un ticket pour les Jeux paralympiques de Tokyo 2020 ou un podium n’a pas été atteint dans le camp mauricien lors des mondiaux de para-athlétisme, qu’a accueilli Dubaï du 7 au 15 novembre. Mais le bilan demeure cependant notable avec neuf records nationaux améliorés, dont deux d’Afrique. Ashley Telvave a réalisé une belle prestation au 400m pour arrêter le chrono à 1.09:92. Ce qui constitue un nouveau record d’Afrique de la catégorie. Le sauteur en longueur rodriguais, Eddy Capdor, a pour sa part battu également le record d’Afrique grâce à un bond de 6m58. Anaïs Angélique a amélioré à elle seule trois records nationaux : 100m avec une performance de 14:71 ; puis au 200m avec un chrono de 30:85 et au saut en longueur avec 4m15. Roberto Michel, récent champion du monde juniors du 400m en fauteuil, a amélioré trois records nationaux soit au 100m (17:16) ; au 400m (57:29) et 800m (1.53:75). Andora Assaun, non-voyante, est rentrée avec un record national au 100m (14:71).
Roberto Michel a amélioré les records nationaux du 100m, 400m et 800m en fauteuil.
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FOOTBALL
FIBA Africa 3x3 Cup
A rude épreuve
UFFO
Encou
Sébastien Babet et ses camarades de l’équipe de Maurice ont eu fort à faire au cours de cette coupe d’Afrique.
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es équipes nationales masculine et féminine de Maurice ont été mises à rude épreuve lors de la FIBA Africa 3x3 Cup 2019, qui s’est déroulée du 8 au 10 novembre à Kampala. Les basketteuses mauriciennes n’ont pu intégrer la phase de poules. En effet, sur deux matchs comptant pour les préliminaires, Isabelle Némorin et ses coéquipières se sont inclinées face au Burundi (15-21) mais ont eu raison du Djibouti (22-3). Performance insuffisante toutefois pour continuer leur aventure dans la compétition. Grâce à la faveur de ses deux succès, le Burundi s’est qualifié pour rejoindre la poule A avec le
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Nigeria, l’Ouganda et le Kenya. En ce qui concerne l’équipe masculine, tirée du groupe D avec l’Ouganda et le Nigeria, elle a essuyé deux défaites, 5-21 face à l’Ouganda et 15-18 contre le Nigeria. A l’issue de la compétition, les basketteurs mauriciens ont occupé la 12e et dernière place. Les équipes masculine et féminine d’Egypte se sont distinguées lors de ce tournoi africain. En finale, les Egyptiens ont eu raison des joueurs de la République démocratique du Congo (21-12) alors que les basketteuses égyptiennes ont enlevé l’ultime rencontre face aux Maliennes (18-15). Sport Together
Nessta Edouard (maillot
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OI U15 2019
urageant malgré tout I
l n’a manqué que ce petit quelque chose pour que l’équipe de Maurice U15 aille au bout de ses rêves dans le tournoi de l’Union des Fédérations de football de l’océan Indien (UFFOI), qui s’est déroulé du 12 au 21 novembre au stade St-François Xavier et à la MFA. Huit équipes y ont participé. L’aventure a malheureusement pris fin pour les protégés de Kersley Clark, assisté de Roddy Brelu-Brelu, avec cette défaite (1-2) contre les Réunionnais, futurs vainqueurs du tournoi, en demi-finale. Les locaux ont bouclé le tournoi au pied du podium en s’inclinant 2-3 contre Madagascar dans le match de classement. Pourtant, Maurice avait bien entamé la compétition en terminant d’ailleurs à la première place de la poule A en enregistrant trois victoires tour à tour face aux Seychelles (4-0), à Madagascar (3-2) et aux Comores (5-2). « Je ne tiens pas rigueur aux joueurs. Ils se sont bien défendus, mais ils n’ont pas pu gérer la fatigue. Ce facteur a été nuisible pour l’ensemble du groupe », a fait ressortir Kersley Clark. Ce n’est qu’un mois avant le coup d’envoi de ce rendez-vous régional soit à l’issue de la sélection que les joueurs mauriciens ont commencé régulièrement la préparation avec deux séances par semaine. Et à deux semaines de l’échéance, les joueurs se sont entrés en stage lors duquel ils avaient droit à deux séances par jour. Le tournoi achevé avec une performance mi-figue mi-raisin, Kersley Clark veut préserver ce groupe afin de préparer les prochaines échéances.
La Réunion vainqueur La Réunion a remporté logiquement le tournoi de l’UFFOI U15 en s’imposant en finale face au Djibouti 2-0. Pourtant cette même équipe de la Corne d’Afrique l’avait infligé une défaite (5-3) lors la phase de poule B. Mais les Réunionnais ont pris leur revanche au moment opportun.
t rouge) a inscrit quatre buts pour l’équipe de Maurice dans ce tournoi.
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Promus en Super League
Rovers et Wanderers :
de l’ambition en dépit de tout…
Entente Boulet Rouge Riche-Mare Rovers et GRSE Wanderers sont les promus en Super League de la saison 2019-2020. Les deux clubs tenteront de se faire une petite place au soleil malgré les moyens limités.
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eur première mission cette saison sera d’abord de se maintenir et pourquoi pas essayer de bousculer la hiérarchie… Les Rovers sont les champions en titre de la Première division nationale. Ce sacre obtenu il y a quelques mois leur a ouvert les portes du championnat de l’élite. Le club flacquois est actuellement entraîné par Sakoor Boodhun. C’est d’ailleurs lui-même qui a permis aux Rovers de décrocher le titre en D1.
Désormais à l’étage supérieur, Entente Boulet Rouge Riche-Mare Rovers devra confirmer même si actuellement, l’effectif qu’il possède ne lui permet pas de rêver trop grand. D’ailleurs, les Flacquois risquent de perdre leur buteur maison Ashley Nazira au mois de janvier. L’attaquant, meilleur buteur de la saison dernière en D1, est courtisé par un club américain. Il a déjà donné un avis favorable aux sollicitations des USA. Son départ sera un coup dur
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Entente Boulet Rouge RicheMare Rovers devra confirmer même si actuellement, l’effectif qu’il possède ne lui permet pas de rêver trop grand.
pour les Rovers qui perdront leur meilleur attaquant. La défense ne semble pas respirer la grande forme non plus même s’il faudra attendre que la saison soit vraiment enclenchée pour connaitre réellement la force de frappe des Rovers et leurs ambitions. Car outre Ashley Nazira, les Rovers ont tout de même plusieurs jeunes éléments prometteurs capables de faire de la résistance.
Un autre challenge pour les Wanderers
c’est un tout autre challenge qui se présente devant les Wanderers.
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GRSE Wanderers ont terminé en deuxième position de la Première division nationale la saison dernière. Cette place de dauphin a été suffisante pour lui assurer la promotion en Super League. Mais désormais, c’est un tout autre
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challenge qui se présente devant les Wanderers. Le club du sud-est de l’île n’est jamais parvenu à s’installer durablement chez l’élite. Il espère changer la donne cette fois. Plusieurs jeunes éléments font partie de ce club à l’instar des frères Aristide, Yannick et David. Obligé de renoncer à participer à la Coupe de la CAF l’année dernière, les Wanderers espèrent faire le hold-up dans le championnat ou dans les Coupes nationales pour espérer être du prochain voyage sur le continent africain. Mais évidemment, il faudra fournir des efforts constants pour prétendre à ce long voyage. Malgré leurs moyens limités, Rovers et Wanderers n’ont certainement pas l’intention d’être des faire-valoir cette saison. A eux de le prouver maintenant.
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Charity Shield
Un premier trophée po Bolton City Roche-Bois Bolton City a déjà un premier trophée dans son escarcelle pour la saison footballistique 2019-2020 grâce à son succès dans le Charity Shield, joué le 22 novembre au stade St-François-Xavier. Le club port-louisien s’est imposé en effet face au Pamplemousses SC à l’issue des tirs au but (3-1). Au terme du temps réglementaire, les deux équipes étaient à égalité 2-2. Chacun a eu sa mi-temps dans ce match assez engagé.
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es joueurs de Jérôme Thomas avaient deux buts d’avance après 30 minutes de jeu grâce aux réalisations de Marcel Wamba sur penalty (5e) et du vétéran Doddy Edouard (30e). Mais le club port-louisien vivra cependant la seconde mi-temps sous le feu roulant des attaques nordistes. Le nouvel entraîneur de Pamplemousses, Colin Bell, a apporté certains changements tactiques en seconde période pour donner du fil à retorde à son adversaire. Ce qui s’est avéré payant puisque la formation nordiste n’a pas donné de l’espace à son vis-à-vis pour s’exprimer et a eu par la même le monopole du jeu. La bande à Colin Bell est parvenue à rétablir l’équilibre au tableau d’affichage 2-2, après la réduction du score par l’inévitable Fabrini Razah (64e) et l’égalisation par l’entremise de Ludovic Lafoudre sur penalty à
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dix minutes de la fin du match. Acculés par l’offensive adverse, les joueurs de Jérôme Thomas ont tenu malgré tout jusqu’au bout. Le score (2-2) n’évoluera d’un iota. Il aura fallu eu recours à l’épreuve fatidique des tirs au but pour désigner le vainqueur du premier trophée de la saison. A ce niveau, Roche-Bois Bolton City s’est montré plus entreprenant particulièrement son capitaine et gardien Christopher Caserne qui s’est permis le luxe d’effectuer deux arrêts, sur trois tentatives de l’adversaire, et de convertir à son tour un penalty pour assurer la victoire aux siens. Pour Jérôme Thomas, un premier pas a été franchi il reste encore d’autres épreuves à faire face surtout celles menant au titre de champion de Maurice. C'est le rêve de son équipe et tout un quartier depuis un certain temps. Sport Together
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Super League 2019-2020
Les Wanderers en force
our En espérant d'autres moments forts, les joueurs, membres du staff technique et dirigeants de Roche-Bois Bolton City jubilent de leur succès dans le Charity Shield, premier trophée marquant le début de la nouvelle saison footballistique.
Les promus GRSE Wanderers ont effectué un retour en force chez l’élite en infligeant une défaite (2-0) au champion en titre, Pamplemousses SC, à l’occasion de la journée inaugurale de la Super League, tenue du 23 au 25 novembre. Cette victoire des Wanderers a relégué du coup au second plan les performances réalisées précédemment par l’AS VacoasPhoenix et l’ASPL 2000. En effet, le club vacoassien a effectué une bonne entrée en matière en décrochant une victoire 6-1 contre le Cercle de Joachim. Dans le derby port-louisien, l’ASPL 2000 s’est offert une promenade de santé face à La Cure Sylvester (6-1). Petite Rivière-Noire SC a eu raison du Savanne SC (3-1) alors que Roche-Bois Bolton City a été tenu en échec (1-1) par les promus Entente Boulet-Rouge/Riche-Mare Rovers.
Cosafa Cup U20
Maurice-Afrique du Sud le 5 décembre L’équipe nationale masculine U20 sera engagée dans la Cosafa Cup 2019, prévue du 4 au 14 décembre en Zambie. En matches de poule B, les protégés de Denis Dookhee et Kersley Levrai seront à l’épreuve de l’Afrique du Sud (le 5), du Lesotho (le 8) et de Madagascar (le 10). Douze équipes, réparties en trois poules de quatre, participent à ce tournoi de l’Afrique australe. Les trois premiers de chaque groupe et le meilleur second seront qualifiés pour disputer les demi-finales le 12.
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