10es JIOI – Natation
Bradley Vincent : peut-être le premier médaillé d’or des Jeux e-Magazine e-Magazinemensuel mensueldudusport sportde del’île l’îleMaurice Maurice
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Décembre Juin 2019 2018
Selon le programme des 10es JIOI, la natation sera la première discipline à décerner les médailles. Et Bradley Vincent pourrait être le premier Mauricien à monter sur la plus haute marche du podium...
Noemi Alphonse
Spécialiste du 1 500m fauteuil et porte-drapeau du Club Maurice
Natation - Championnat d’Afrique
BRADLEY VINCENT DÉCROCHE L’OR AU 100M NL
« Je roule pour l’or »
éDITO
Contradictions en partage
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e Comité organisateur des Jeux des îles (COJI) et l’agence Grey Mauritius ont mis fin à leur collaboration à la suite d’un « commun accord » dans l’affaire de plagiat autour des clips promotionnels diffusés dans le cadre des 10es Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI), auxquels on se réfère désormais comme les Jeux 5-étoiles. Les deux entités se sont expliquées tour à tour sur leur séparation par le biais de communiqués de presse, dans une démarche assez bien calculée, surtout par rapport au timing de leur transmission aux médias. Quelles que soient les raisons avancées, ces clips ont projeté une image plutôt mauvaise de Maurice, surtout «auprès Le football mauricien de ses voisins de l’océan Indien. On se rappelleest en pleine gestation ra encore longtemps de ce » raté, intitulé « Un océan en partage », posté sur « Ale Moris ». Si l’agence concernée doit naturellement assumer sa part de responsabilité, qu’en est-il du côté du COJI ? Or, l’impression qui se dégage c’est qu’aucun de ses dirigeants, au plus haut sommet, ne se sent concerné par cette affaire. La faute se trouverait apparemment d’un seul côté et pas du tout de l’autre. Dans une telle conjoncture, le COJI est aussi responsable de cette bévue. En tant que client, soucieux de l’image du pays, il était de son devoir de comprendre, de visualiser et de valider les étapes menant à la production des clips, avant respective. «leur Lediffusion football mauricien
sommaire
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est en pleine gestation »
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Jamais deux sans trois… Préparation CLUB M
« Le football mauricien 18-20 gestation » est en pleine
by
18 rue Volcy Pougnet Port-Louis l No7 juin 2019 Sport Together Tel: 214 1462 Email: avdr@myt.mu
18-19 Directeur Directeur de publication Responsable de publication Ramsamy DanieloDanielo Ramsamy Conception & Design Dav Ramoyee
De toute évidence, même si le contrat de plusieurs millions a été attribué à Grey Mauritius pour la partie visuelle, le COJI en tant que client responsable d’un événement d’envergure comme les JIOI, avait le droit légitime de connaître les implications conformément au « story board » s’il y en avait un avant de donner son feu vert pour la grande diffusion. Venir demander maintenant de préserver l’image de Maurice et de « laisser enfi n la place qu’ils méritent aux 10es Jeux des îles de l’océan Indien 2019 » s’avère résolument insensé, et même trop facile, de la part du COJI. Cela démontre clairement que le COJI n’a toujours pas su mesurer l’étendue de la mauvaise publicité à laquelle il a contribuée. Pour un simple clip, qui n’avait coûté qu’une modique de la MFA ne somme,président comparativement à ceux proposés par Grey Mauripasspécialement par quatre chemins. tius,passe conçu pour la cérémonie du dévoilement Son rêve créer uneen industrie du logo desde 10es JIOI octobre 2016, Yogida Sawmyautour du football local, quidu a COJI 2019 et ministre de la naden, le premier président pris un nouveau souffle avec Jeunesse et des Sports d’alors, avait exhorté le concepteur l’apport de la MPFL, se poursuit à modifier certaines séquences, avant sa diffusion. avec l’avènement de la profesAu sionnalisation. lieu d’ « Un océan en partage », le public mauricien a eu A bâtons droitrompus, à des contradictions il parle, avec sonen partage. Allez comprendre. dynamisme coutu mier, au
éDITO
Excellente victoire LE
MPFL Magazine de la détection Danielo Ramsamy et formation des jeunes, de la gestion des clubs, du Club M etdramsamy@sporttogether.mu des objectifs à court et long terme de la fédération. Le président de la MFA ne passe pas par quatre chemins. Son rêvedeslarmes de créer une industrie « J’avais autouren du recevant football local, qui a pris un nouveau souffle avec mal’apport médaille d’orse» poursuit de la MPFL, avec l’avènement de la profesMes Jeux sionnalisation. A bâtons rompus, il parle, avec son PRISCILLA dynamisme coutu mier, au MORAND MPFL Magazine de la détection judokate et double et formation des jeunes, de la médaillée d’or des JIOI 2015 gestion des clubs, du Club M et des objectifs à court et long 22-23 terme de la fédération. A bâtons rompus, il parle, avec son dynamisme coutu mier, au MPFL Magazine de la détection 18, rue Volcy Pougnet, et formation des jeunes, dePort-Louis la gestion des clubs, du Club M et Tel : 214 1462 sporttogether.mu desEmail objectifs à court et long : contact@sporttogether.mu terme de la fédération.
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En ouverture
1st African Beach Games
Jean de Falbaire
Photo: Rob Holden RSA
surfe sur l’or
generating emotions through sports 4
generating emotions through sports
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l fallait le faire. Et il l’a fait. Le kitesurfer Jean de Falbaire est entré dans l’histoire après sa prestation remarquable en offrant deux médailles d’or à Maurice grâce à ses victoires dans les catégories « kitefoil » et « twin tip », lors de la première édition des African Beach Games, tenue du 14 au 23 juin dernier à Santa Maria, l’île de Sal (Cap-Vert). « Je suis très content de ma prestation. Je dois dire que mon coéquipier Drany Clair y est pour quelque chose. Si je suis parvenu à une telle performance, c’est que mon camarade de sélection m’a poussé quelque part à le faire puisqu’il était lui aussi un sérieux concurrent pour l’or. Je me suis bien entraîné pour cette compétition », fait ressortir le double médaillé d’or mauricien des premiers African Beach Games. L’émotion était à son comble lorsque le « Motherland » a retenti après la remise des médailles. « C’était un moment fort que j’ai vécu au Cap Vert. Offrir deux médailles à Maurice, puis faire retentir l’hymne national, c’est quelque chose qui ne s’oublie pas ». Il s’est révélé trop fort, remportant les 12 épreuves en « kitefoil » et trois manches au « twin tip ». Cette double victoire n’est pas le fruit du hasard puisque Jean de Falbaire, tout comme Drany Clair, lui médaillé d’argent, a travaillé dur pour une telle performance. De Falbaire a une pensée spéciale pour son coach Danny Ramaswami avec qui il s’entraîne depuis quelque temps en prévision des 10es Jeux des îles de l’océan Indien. Maurice comptabilise au total quatre médailles à ces African Beach Games avec les deux titres de Jean de Falbaire, l’argent pour Drany Clair et l’argent également pour la paire Etienne Fleurie et Fabrice Nayna obtenue dans la compétition de beach tennis.
Le kitesurfer mauricien Jean de Falbaire, ici dans ses œuvres lors des Beach Games à l’île de Sal, continue de surfer sur la vague en attendant les 10es JIOI.
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De Falbaire représentera l’Afrique aux World Beach Games Grâce à ses deux médailles d’or aux African Beach Games, le kitesurfer Jean de Falbaire a décroché automatiquement sa qualification pour représenter l’Afrique aux World Beach Games en octobre prochain au Qatar. Il sera toutefois uniquement en compétition en « kitefoil », l’épreuve « twin tip » n’étant pas inscrite au programme.
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En couverture
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INTERVIEW Noemi Alphonse
Spécialiste du 1 500m fauteuil et porte-drapeau du Club Maurice aux JIOI
« Je roule pour l’or »
Pour sa première participation aux JIOI, la 10e édition qu’organise Maurice du 19 au 28 juillet, Noemi Alphonse, 23 ans, sera la porte-drapeau du Club Maurice. Dans l’interview qu’elle a accordée à Sport Together, cette talentueuse handisportive, affirme que c’est un honneur pour elle d’être la porte-drapeau. Elle se dit prête pour la compétition et envisage de décrocher la médaille d’or du 1 500m fauteuil. Noemi Alphonse, vous représenterez Maurice pour la première fois aux JIOI et vous avez été également choisie comme porte-drapeau de l’équipe de Maurice. Quel est votre sentiment ? Je suis extrêmement fière d’avoir été choisie pour être la porte-drapeau de l’équipe de Maurice. Je ne m’attendais pas à un tel honneur. Je suis vraiment touchée. Cette nomination représente beaucoup pour moi. C’est aussi une première dans la mesure où une handisportive mauricienne mènera la délégation de son pays pour les JIOI. Je trouve que cette nomination est fort symbolique et également une considération envers la communauté des athlètes handicapés. Sport Together l No7 juin 2019
Qu’attentez-vous de vos premiers Jeux ? Je m’attends à vivre de bonnes expériences et à me faire encore des amis parmi les athlètes de la région. Je considère les JIOI comme des mini Jeux paralympiques et je veux saisir cette occasion pour marquer de mon empreinte cet événement. Ces Jeux se dérouleront à Maurice et ce sera un plaisir de participer devant son public. Je vais rouler pour une médaille d’or aux JIOI. Ce sera un honneur de faire une telle prestation d’autant plus que j’attends avec impatience de participer à mes premiers JIOI. Vous n’étiez pas retenue pour les 9es JIOI à La Réunion. Comment aviez-vous vécu votre non-sélection ? Déçue. J’étais souffrante le jour de l’épreuve qualificative. J’y ai participé malgré tout mais je n’ai pas pu faire mon meilleur temps à cause des conditions dans lesquelles je me trouvais. Je m’attendais à avoir la possibilité de faire un time-trial mais cela n’est pas arrivé. Je me suis alors dit que mon jour viendra et c’est chose réalisée. Pour la petite histoire, même si je n’étais pas retenue dans la sélection, je suis allée à La Réunion en 2015 pour soutenir l’équipe de Maurice. Ce déplacement a été rendu possible grâce à mes parents qui ont encouru les frais de mon séjour. Comment se passe votre préparation pour les 10es JIOI ? Très bien. Je m’entraîne assidûment sous la direction de mon coach Jean-Marie Bhugeerathee et je pense que je suis prête à aborder l’épreuve du 1 500m. Je suis sereine et je me concentre sur mon objectif. Jusqu’à présent, je dois dire que tout se passe comme sur des roulettes. J’ai hâte à l’idée de représenter mon pays pour ce rassem-
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En couverture
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blement sportif de l’océan Indien. J’ai bénéficié d’une bonne préparation, soit dix séances par semaine, incluant la gym. Ma préparation a été agrémentée par des compétitions notamment en Suisse et en Italie. Actuellement, nous entamons les derniers réglages menant aux Jeux. Je m’entraîne dans des conditions quasi-professionnelles. Je dois aussi remercier le ministère de la Jeunesse et des Sports pour son soutien dans le cadre de ces Jeux. En tant qu’athlète de haut niveau, je bénéficie depuis 2017 d’une bourse de la High Level Sports Unit du ministère de la Jeunesse et des Sports. J’ai aussi une mention à faire pour mes sponsors que sont ABC Motors, Phoenix Bev et I-Motion Gym. Comment vivez-vous votre quotidien ? Je le vis bien, sans complexe aucun. Je suis handicapée
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Actuellement, nous entamons les derniers réglages menant aux Jeux. Je m’entraîne dans des conditions quasi-professionnelles
de naissance. Mon handicap est naturel pour moi. Je le prends comme je le prends. J’arrive à faire des choses comme des personnes valides. Prendre le bus des fois pour sortir. J’ai une vie familiale et sociale entre autres. Vous vous êtes mise relativement tard au sport de haut niveau ? Quand j’avais huit ans, je pratiquais le judo. Puis j’ai cessé pour m’y adonner à autre chose, mais aussi pour me concentrer sur mes études. Cela dit, durant mes années scolaires je pratiquais le sport notamment le basket-ball. Un jour, un ami (Ndlr : Sherman Agathe) m’a conseillé de rejoindre le Magic Quatre-Bornes Sports Club. C’est à partir de là que l’aventure du sport de haut niveau a commencé. Une belle aventure puisqu’elle vous a permis de
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découvrir le gratin mondial… Et oui. Après les championnats du monde de Londres en 2017 je ferai à nouveaux les Mondiaux en novembre prochain à Dubaï. J’ai décroché ma qualification pour les épreuves du 100m, 400m, 800m, 1 500m et 5 000m. Il se trouve que vous détenez le meilleur temps en Afrique sur le 1 500m… En effet, j’occupe le meilleur temps du World Ranking parmi les handisportives africaines pour le 1 500m avec un temps de 3’30’’51. Selon ce classement, j’ai devancé une athlète nigériane. Quel est votre sentiment d’avoir été élue Handisportive de l’année 2018 dans la catégorie physique ? C’est plutôt une reconnaissance pour les efforts fournis durant 2018. Durant cette année, j’avais fait la finale du 1 500m des Jeux du Commonwealth en Australie. Ces Jeux m’ont beaucoup marqués puisque j’avais participé pour la première fois à un marathon (42 km). C’était dur mais je me suis accrochée jusqu’au bout malgré une chute au km 19 et j’ai terminé la course avec une de
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mes roues défectueuses. J’ai aussi participé au Grand Prix de Nottwil, en Suisse, où j’ai décroché ma qualification pour les Mondiaux de Dubaï qui auront lieu en novembre prochain. En somme, j’ai vécu une année sportive 2018 bien remplie. Vous avez pu concilier sports et études. Vous venez de terminer avec succès votre degré dans la filière Web and Multimedia Development à l’Université de Maurice. Avez-vous déjà planifié votre carrière professionnelle ? Ce n’était pas évident pour moi de jongler entre le sport et les études en raison de mon calendrier sportif chargé. Je me suis beaucoup sacrifiée pour pas mal de choses pendant ces trois dernières années. Aujourd’hui, je suis contente de voir que mes sacrifices portent leurs fruits. Je vais être graduée en octobre prochain. Je souhaiterais être IT Programmer. J’ai aussi une formation dans le journalisme. On verra comment s’annonce l’avenir sur le marché du travail.
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Rassemblement Club Maurice
La handisportive Noemi Alphonse désignée porte-drapeau
Noemi Alphonse et Jessica Rosun posant avec le président de la République par intérim, le Premier ministre et le ministre de la Jeunesse et des Sports.
L’unique rassemblement du Club Maurice avant les 10es JIOI, qui se tiendront du 19 au 28 juillet à Maurice, s’est tenu le 28 juin dernier, au Château du Réduit, avec pour hôte principal, Barlen Vyapoory, président de la République par intérim. Au menu de la soirée, discours, présentation des tenues du Club Maurice, mais aussi la présentation de Noemi Alphonse comme portedrapeau de la délégation mauricienne. Tout cela en l’absence de plusieurs sélections nationales.
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ses côtés pour le grand défilé du 19 juillet prochain, on retrouvera la lanceuse Jessika Rosun et le badiste Julien Paul, désignés capitaines des sélections féminine et masculine respectivement. La désignation de Noemi Alphonse a été le clou de la soirée, suscitant des vivas dans la
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foule. Elle devient ainsi la toute première handisportive à ouvrir la marche de la délégation mauricienne lors de la cérémonie d’ouverture des JIOI. « C’est un honneur pour moi », a-t-elle déclaré à Sport Together tout de suite après la présentation. Pour elle, qui sera à sa première participation au rendez-vous indianocanique, l’honneur est immense. La handisportive, qui concourra au 1 500m fauteuil, disputera son épreuve fétiche le 26 juillet, à 16 heures selon le programme des Jeux. Elle lance un appel à toute la population. « Mon objectif est de remporter la médaille d’or », dit-elle. Du haut de ses 23 No7 juin 2019 l Sport Together
ans, elle se dit fière de sa nouvelle attribution. « C’est un honneur pour moi. J’espère pouvoir apporter ma contribution à la moisson d’or du Club Maurice. » Les capitaines de délégations masculine et féminine ont également été désignés. C’est avec une certaine surprise que Julien Paul et Jessika Rosun ont été investis de cette responsabilité. Jessika Rosun avance dans un terrain connu, puisqu’elle a occupé les mêmes fonctions aux JIOI de 2015. Elle parle aussi d’un honneur, mais aussi un peu de pression. « Ça fait des années qu’on se prépare pour les Jeux. Maintenant, l’heure est Sport Together l No7 juin 2019
venue de rendre le pays fier de nous. On vous rendra fiers », promet-elle. Elle vise la passe de deux sur le lancer du javelot, après sa victoire en 2015. « Je me prépare pour réitérer ma performance de 2015. Mais je vais aussi tâcher d’être présente pour tous les sportifs, qui sont tous des amis. » Et si elle pouvait aller chercher un autre objectif, c’est bien son record personnel, situé à 53,98 m. « Je me trouve à une soixantaine de centimètres du record de Maurice. Je travaille avec mon coach, Bernadette Perrine, qui détient cette marque. Si le record ne tombe pas pendant les JIOI, ce sera pour les Jeux d’Afrique
», soutient-elle. Le capitaine de la délégation masculine, Julien Paul, absent du rassemblement pour cause de déplacement, n’a pas manqué de remercier les instances dirigeantes pour la confiance placée en lui.
Des absences « Je tiens à dire que c’est un honneur pour moi d’avoir été désigné capitaine. Allé Moris », a-t-il dit, intervenant par visioconférence. Au chapitre des absences, on notera, outre celle de quelques badistes, celle, très remarquée des footballeurs, actuellement en stage en Afrique du Sud, et des haltérophiles, en stage ce moment
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Nominations - Club Maurice Porte-drapeau Noemi Alphonse Capitaine de l’équipe masculine Julien Paul Capitaine de l’équipe féminine Jessika Rosun Chef de délégation Sandrine Valère Les invités ont eu droit à la présentation des tenues que porteront les membres du Club Maurice.
Le rassemblement au Château du Réduit a servi à bâtir l’esprit d’équipe, comme l’a dit Barlen Vyapoory dans son discours. « Le pays est avec vous », a-t-il dit, s’adressant aux athlètes, les comparants à des ambassadeurs du pays. « Vous avez eu l’honneur d’avoir été retenus dans la sélection fi nale. Et peu importe la couleur de la médaille, nous serons fi ers de vous. »
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Le Premier ministre, Pravind Jugnauth, a lui aussi salué l’engagement des athlètes en vue des JIOI. « Je tiens à affi cher ma reconnaissance à tous ceux qui vont contribuer au succès des JIOI. » Qualifiant l’événement de fête, le Premier ministre a aussi souhaité que le sens de l’accueil des Mauriciens soit présent pendant les prochaines semaines. « La notoriété de Maurice pour son accueil et son hospitalité n’est plus à faire », a ajouté le Chef du gouvernement. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Stephan Toussaint, a pour sa part exhorté les athlètes à pratiquer et défendre le fair-play, leur demandant aussi de garder les Jeux « clean », tout en restant discipliné. En outre, il a aussi lancé un appel à toute la population pour venir soutenir les athlètes pendant les JIOI.
Chef de mission Dev Putty Responsable de délégation (hommes) Rajen Dorasami Responsable de délégation (dames) Catherine Ah-Sue
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Flamme des Jeux Rose de Lima Edouard sera la première porteuse de la Flamme des Jeux dans l’île.
L’organisation des 10es JIOI prendra une autre tournure avec le parcours de la Flamme des Jeux qui débute officiellement le 6 juillet prochain à l’aéroport de Plaisance pour prendre fin le 19 courant, avec la cérémonie d’ouverture au stade Anjalay, Belle-Vue.
L Le parcours de la Flamme (6 au 19 juillet) 06 : Plaisance - Plaine Corail Stade Camp du Roi 07 : Aéroport de Plaisance Front de mer de Mahébourg 08 : Mahébourg - Souillac 09 : Souillac - Bambous 10 : Bambous - Rose-Hill 11 : Rose-Hill - Quatre Bornes 12 : Quatre Bornes - Vacoas-Phoenix 13 : Vacoas - Curepipe 14 : Curepipe - Port Louis 15 : Port Louis - Côte d’Or 16 : Côte d’Or - Flacq 17 : Flacq - Triolet 18 : Triolet - Rivière du Rempart 19 : Rivière du Rempart Stade Anjalay
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De Plaisance à Belle-Vue en passant par Rodrigues
a torche arrivera à Maurice tôt le 6 juillet en provenance de l’île de La Réunion, pays organisateur de la dernière édition des JIOI, en 2015. Une cérémonie est prévue à l’aéroport de Plaisance en présence du Premier ministre, qui donnera officiellement le coup d’envoi de cet événement. La torche partira par la suite à Rodrigues. C’est la commissaire à la Jeunesse et des Sports de Rodrigues, Rose de Lima Edouard, qui sera la première porteuse de la Flamme à Rodrigues, dont le parcours débutera à l’aéroport de Plaine Corail. Le passage de la Flamme prendra fin au stade Camp du Roi. Au terme de son périple rodriguais, la Flamme aura parcouru un total de 28 km. Maurice accueillera à nouveau la torche à partir du 7 courant pour son
périple quotidien jusqu’au soir du 19 juillet, au moment de l’allumage de la vasque olympique à l’occasion de la cérémonie d’ouverture des 10es JIOI au stade Anjalay. Ainsi, pendant treize jours la torche sera portée par au moins 6 000 personnes à Maurice à travers 13 étapes sur 570 km. « Ce sera un moment intense et de ferveur pour tout le pays. Cet événement populaire va davantage mobiliser la nation mauricienne pour accueillir les 10es JIOI. Les Mauriciens seront ainsi encore plus motivés pour aller soutenir massivement les athlètes durant les Jeux », a souligné Stephan Toussaint, président du COJI et ministre de la Jeunesse et des Sports. Un grand rassemblement est prévu chaque jour où la Flamme des Jeux s’arrêtera pour la soirée, avant de reprendre son périple le lendemain.
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Cash prizes MJS En cas de victoire, chaque footballeur aura une récompense de Rs 50 000 soit un montant global d’un million roupies.
Rs 50 000 pour
une médaille d’or aux JIOI
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tephan Toussaint, ministre de la Jeunesse et des Sports, a annoncé au cours de la séance parlementaire du 18 juin dernier que chaque médaille d’or aux Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI), qui se tiendront du 19 au 28 juillet prochain à Maurice, vaudra la bagatelle de Rs 50 000. Le barème prend donc l’ascenseur, puisque l’or indianocéanique valait Rs 30 000 il y a quatre ans. Dans la foulée, la récompense pour une médaille d’argent a aussi connu une hausse, passant de Rs 20 000 à Rs 30 000. Tout comme la médaille de bronze, qui sera récompensée d’une somme de Rs 20 000. Cette nouvelle grille de récompense touche toutes les disciplines inscrites aux Jeux. Au départ, il y a bien eu quelques réactions venant des dirigeants des disciplines collectives. « Comment cette grille a-t-elle été établie ? », s’est, d’abord, interrogé un dirigeant d’une discipline en vue des Jeux. Sa question tournait autour du fait que les athlètes des disciplines collectives toucheraient, en cas de médaille d’or, une infime partie des Rs 50 000. Mais le MJS a vite fait de préciser
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que chaque médaillé bénéficierait d’un chèque relatif à sa performance. « Ca équilibre les débats. Là, nos athlètes auront le sentiment de se battre pour quelque chose. » Dans ce contexte, le Club M se taillerait la part du lion en cas de victoire en finale, le 27 juillet prochain. En effet, avec 20 joueurs retenus en sélection, la somme avoisinerait le million de roupies. Le basket-ball et le volley-ball toucheraient un peu plus d’un demi-million. Et en cas de doublé, Rs 1,2M seront distribués aux joueurs. Il y aussi le rugby sans compter les épreuves par équipes dans d’autres disciplines nommément la natation, l’athlétisme, le judo, le badminton et le tennis de table. Comme mentionné plus haut, cette hausse significative vise à donner aux athlètes un supplément de motivation. Mais la mesure, aussi généreuse et bien intentionnée soit-elle, a été diversement commentée. Du côté des athlètes, elle sert justement son dessein. « Nous sommes plusieurs à avoir connu le temps où les médailles d’or valaient Rs 20 000. Aujourd’hui, c’est une bien meilleure récompense », dit une athlète, qui en sera à ses troisièmes JIOI. No7 juin 2019 l Sport Together
10es JIOI
Complexe sportif de Côte d’Or
Le PM procédera à l’inauguration le 15 juillet Le gymnase polyvalent du complexe sportif de Côte d’Or accueillera les compétitions de judo.
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procéder à l’inauguration du plus grand complexe sportif réalisé à l’île Maurice, dont le budget avoisinant les Rs 4,6 Mds. « Tout se déroule comme prévu. Le complexe sportif sera inauguré par le Premier ministre le 15 juillet. Nous mettons les bouchées doubles pour que le complexe soit fi n prêt pour l’inauguration », affirme une source à la Mauritius Multisports Infrastructure Ltd. Ce complexe, dont la livraison annoncée en grande pompe pour le 30 juin, demeure inaccessible aux athlètes. Cette infrastructure accueillera les compétitions de natation (19-23 juillet) et de judo (22-23 juillet) à l’occasion des 10es JIOI. Si le gymnase polyvalent est presque prêt, en revanche tel n’est pas le cas pour la piscine. Selon nos informations, il se pourrait que les nageurs aient accès à la piscine à partir du 10 juillet ou le jour de l’inauguration. Une démonstration assurée par les nageurs du Club Maurice n’est à écarter à cette occasion.
n marge des 10es JIOI, le Premier ministre, Pravind Jugnauth, procédera à l’inauguration du complexe sportif de Côte d’Or le 15 juillet prochain.
Cette date n’a pas été choisie au hasard puisque la Flamme des Jeux terminera son parcours ce jour-là à Côte d’Or. Selon une source, tous les préparatifs vont bon train afin de
Sécurité
2 000 membres de la MPF déployés
a sécurité reste un élément-clé Lévénement pour le bon déroulement d’un d’envergure surtout
comme les JIOI. Ainsi, le COJI, avec le soutien de la force policière, met tout en œuvre afin que ces Jeux se déroulent dans les meilleures conditions possibles. Au moins 2 000 membres de la Mauritius Police Force, issus de différentes unités, seront concernés par la sécurité des Jeux. Le DCP Choolun Bhojoo, responsable de la commission sécurité du COJI, affirme que tout se passe correctement et que toutes les mesures appropriées seront prises pour assurer le bon déroulement des Jeux qui vont accueillir plus de 2 100 personnes, comprenant athlètes, VIP, VVIP et même certains chefs d’Etat de la région de l’océan Indien. La sécurité sera renforcée notamment à l’aéroport, autour des sites de compétitions et des hôtels où seront hébergées les délégations.
Sport Together l No7 juin 2019
Les forces de sécurité ont effectué un exercice de simulation le 29 juin dernier au stade Anjalay en prélude de la cérémonie d’ouverture des Jeux.
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Protocole Antonio Gopal, président du CIJ
« Les hymnes auro A une question de Sport Together après sa conférence de presse tenue dans le cadre de sa visite (29-31 mai dernier), le Seychellois Antonio Gopal, président du Conseil international des Jeux (CIJ) a levé un gros doute sur la tenue des Jeux en affirmant que les hymnes nationaux seront bien joués pendant les 10es JIOI (19 au 28 juillet) à Maurice. « Les hymnes nationaux auront droit de cité. Le CIJ a pris note de ce qui s’est passé à La Réunion et veillera à ce que la Charte des Jeux soit respectée. On ne veut pas aller à l’encontre de quoi que ce soit qui pourrait ternir l’image des Jeux. Nous travaillons avec le COJI 2019 dans ce sens », a déclaré le président du CIJ. Sport Together propose de vous ramener quatre ans, en 2015, lorsque les 9es Jeux, à La Réunion, ont basculé dans l’absurde. Tout commence au cours de la cérémonie d’ouverture le 1er août. Le stade Julius-Benard voit, dans la plus grande consternation, la délégation comorienne s’en aller. La raison : Mayotte, qui doit défiler derrière le drapeau du CIJ, se retrouve sous pavillon français. Mais les hymnes sont toujours joués et les drapeaux levés, comme s’en souvient la judokate Priscilla Morand lorsqu’elle recevait sa médaille
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d’or chez les -48kg. C’est le 4 août que tout bascule. Le CIJ émet un communiqué en deux points, statuant que « 1) Lors des cérémonies de médailles, pour la levée de drapeaux, seul celui des Jeux sera hissé, et seul, l’hymne des Jeux retentira » et 2) lors des présentations des équipes, seul l’hymne des Jeux retentira ». Tout ça pour la mise en place d’un « dispositif adopté dans le but de préserver et d’assurer le bon déroulement des Jeux », afin « d’éviter des incidents sur le non-respect de la Charte et de l’article 26 du règlement intérieur. » En clair, le CIJ interdisait toute manifestation patriotique pendant les cérémonies de remise de médailles. Mais voilà ! Les athlètes et le public ne sont pas laissés faire. Les premières réactions fusent, dans les gradins. « J’enrageais », se souvient la judokate Annabelle Laprovidence,
On atteint le pic lorsque Catherine Pao
médaillée d’or des +78 kg. « Je voulais que l’hymne national résonne et personne n’allait me priver du plaisir de monter sur le podium avec le drapeau. » Thierry Grimaud, président du COJI, ne semble pas du tout d’accord avec la décision, qui contribue à l’ambiance déjà délétère des Jeux. Appelé No7 juin 2019 l Sport Together
ont droit de cité »
oli arrache des mains de la Malgache Marthe Ralisinirina le drapeau malgache, avant de le rouler en boule.
à réagir, il explique sur les ondes de la télévision réunionnaise que la décision a été prise à contrecœur. « Ce n’est pas de gaieté de cœur. Si on n’avait pas pris la décision d’appliquer la Charte avant, pourquoi l’appliquer maintenant ?», s’interrogeait-il. Au gymnase du Moufia, l’haltérophile Sport Together l No7 juin 2019
mauricienne Roilya Ranaivosoa, triple médaillée d’or, elle aussi, se verra privée du plaisir patriotique, les organisateurs allant même jusqu’à reprendre l’écharpe quadricolore offerte à chaque membre de la délégation. On atteint le pic lorsque Catherine Paoli arrache des mains de
la Malgache Marthe Ralisinirina le drapeau malgache, avant de le rouler en boule. Un geste qui froisse le peuple malgache, au point que la présidence de la Grande île soutient dans un tweet que les athlètes de sa délégation quitteront les 9es JIOI prématurément. Mais l’interdiction est carrément contournée. Par le public, d’abord, qui entonne, debout, le poing levé, La Marseillaise, applaudit le Motherland et encense le Ry Tanindrazanay malala ô, l’hymne national malgache. Les politiques s’y mettent aussi. Nassimah Dindar, alors présidente du Conseil départemental de La Réunion, s’en va remettre aux judokas réunionnais le drapeau bleu-blanc-rouge pour montrer sa désapprobation. « Ils (le public et les athlètes) ont chanté leurs hymnes nationaux respectifs. Ils ont vite fait de trouver la parade », constatait, le même jour, Thierry Grimaud, président du COJI 2015. Sur les réseaux sociaux, l’organisation en prend pour son grade. Cette histoire de drapeau et d’hymnes nationaux proscrits aux peuples de l’océan Indien pendant le plus grand rassemblement sportif de la région aura montré que le patriotisme et le sens d’appartenance demeurent au centre d’une nation, qu’elle quelle soit. Et ces deux aspects le resteront, tant que les affaires politiques ne se mêleront pas de sport.
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Préparation Club M
Jamais deux sans trois… L’or en football. Au cours de l’histoire des Jeux des îles, cet objectif a toujours fait saliver plus d’un. Et c’est pour le moins logique dans la mesure où le football demeure la discipline la plus populaire dans les îles de l’océan Indien, devant l’athlétisme. Après les titres en 1985 et 2003, on s’attend à la même performance pour la génération 2019.
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Ashley Nazira, co-meilleur buteur lors de la COSAFA Cup 2019, reste un atout pour l’attaque mauricienne.
e gouvernement mauricien a mis le paquet pour que le Club M puisse atteindre cet objectif, décrochant au passage la troisième couronne au rendez-vous indianocéanique. De plus, un troisième titre permettra à Maurice de revenir à une longueur de La Réunion, pays le plus titré en football avec quatre titres au palmarès des JIOI. Il faudra aussi composer avec Mayotte, Madagascar ou encore les Comores qui continuent à progresser sur la scène internationale. La sélection s’entraîne quotidiennement depuis plusieurs semaines maintenant au Centre technique
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national François-Blaquart à Réduit. C’est une nouvelle fois à Akbar Patel qu’incombe la tâche de mener ses protégés vers la plus haute marche du podium. Le technicien a fait appel à des anciens de la maison, notamment, Colin Bell pour l’assister dans sa mission, et Nicolas Doro, pour occuper le poste laissé vacant par le décès de Désiré L’Enclume, en avril dernier. Ce groupe prometteur est entièrement constitué de jeunes évoluant dans le championnat local. Plusieurs d’entre eux sortent d’une bonne saison avec leurs clubs respectifs. Certains ont même connu les Jeux des îles de 2015 à l’instar des deux
gardiens de buts, Kevin Jean-Louis et Christopher Caserne, médaillés de bronze il y a quatre ans à La Réunion. Autant dire que la sélection allie jeunesse et expérience. C’est le ministère de la Jeunesse et des sports (MJS) qui s’occupe entièrement de la sélection. Le MJS a d’ailleurs décaissé une somme de Rs 5.5 millions pour financer la préparation du Club M en vue des Jeux. Cette préparation englobe aussi le déplacement des joueurs à l’étranger pour disputer des matchs amicaux. Le Club M a participé à la COSAFA Cup en mai dernier en Afrique du Sud. Ce ne fut pas vraiment conclNo7 juin 2019 l Sport Together
uant en termes de résultat d’autant que cette compétition faisait office de préparation pour les JIOI 2019. Dans la pratique, on dira que les locaux ont réalisé deux rencontres abouties. Il y a eu du beau jeu, de la construction et de l’inspiration. Mais au final, la victoire n’a jamais été au rendez-vous. Il y a d’abord eu ce match nul (2-2) face à l’Eswatini puis un revers face aux Comores (21). A chaque fois, c’est Ashley Nazira, en passe de devenir l’attaquant vedette du Club M, qui a trouvé le chemin des filets. Il a d’ailleurs terminé co-meilleur buteur de la compétition avec trois buts inscrits. A la maison, la motivation sera Sport Together l No7 juin 2019
évidemment décuplée. Dans le stade « mythique » qu’est devenu George V, tous rêvent d’un troisième sacre. Ce lieu est devenu, au fil du temps, une des rares plateformes où le sens du patriotisme et de l’unité a pris le dessus. C’est, entre autres, ce que toute l’île Maurice espère voir le 27 juillet prochain.
Un groupe abordable sur le papier Pensionnaire de la poule A, Maurice affrontera les Seychelles le 18 juillet à 15h15 au stade George V selon le calendrier provisoire du Comité d’or-
ganisation des Jeux des îles (COJI). Le Club M aura ensuite un long repos avant de disputer sa deuxième et ultime rencontre de la phase contre Madagascar. La rencontre est programmée pour le 22 juillet, toujours à Curepipe (15h15). A voir les adversaires de Maurice, il faut avouer que les joueurs d’Akbar Patel ont été épargnés lors de ce tirage. Les Seychelles, petit Poucet du groupe, ont vu leur football régresser après leur sacre aux Jeux à domicile en 2011. Ils sortent d’une COSAFA Cup 2019 décevante où les Dalons ont été battus par le Malawi (3-0), la Namibie (3-0) avant d’arracher le nul contre le Mozam-
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Préparation Club M bique (0-0). Les Seychellois ne devraient pas constituer un sérieux obstacle pour les coéquipiers de Kevin Jean-Louis. Pour sa part, Madagascar ne viendra pas avec toutes ses forces. Ses grosses pointures ont préféré défendre les couleurs malgaches à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2019), en Egypte. A noter que les Malgaches prendront également part aux préliminaires du Championnat d’Afrique des nations (CHAN 2020). Le match aller coïncide d’ailleurs avec le jour de la finale des 10es
Stage en Afrique du Sud Le Club M se trouve, depuis le 27 juin dernier, en Afrique du Sud pour un stage de dix jours afin de peaufiner sa préparation en vue des 10es JIOI. Ce stage en altitude sera ponctué de quatre test-matchs avec des équipes locales. Pour Akbar Patel, entraîneur national, ce stage est le dernier réglage de l’équipe avant d’entamer les Jeux. C’est à l’issue de ce regroupement que le technicien va finaliser la liste de 20 joueurs qui feront partie du Club M en marge du rendez-vous de juillet. « Ce stage sera bénéfique en vue de notre campagne des JIOI. Les joueurs seront opposés à des équipes sud-africaines. Ce sera une occasion pour moi d’apporter les dernières touches et aussi de prendre en considération le comportement des joueurs avant d’arrêter la sélection », a fait ressortir l’entraîneur national. Groupe A A 15h15 au stade George V Jeudi 18 juillet Maurice - Seychelles Lundi 22 juillet Maurice - Madagascar
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Après la médaille de bronze en 2015, Kevin Jean-Louis et ses coéquipiers tenteront l’or aux prochains Jeux afin de rejoindre les équipes mauriciennes, vainqueurs en 1985 et 2003.
JIOI 2019. Madagascar s’appuiera essentiellement sur des éléments évoluant dans le championnat local lors de ces Jeux. Par ailleurs, le groupe B est constitué de La Réunion, champion en titre, de Mayotte, des Maldives et des Comores. L’île Sœur ouvrira les hostilités le 18 juillet à 12h30 au stade Auguste-Vollaire à Flacq.
Un onze tourné vers l’offensive Akbar Patel a déjà une certaine idée des joueurs avec qui il compte démarrer la première rencontre des Jeux. Comment ne pas citer Ashley
Nazira sur le front de l’attaque. Il a toujours marqué à chacune de ses titularisations. Dans les buts, Kevin Jean-Louis est intouchable. Il représente une certaine assurance et son expérience aux Jeux sera déterminante dans les moments de doute. En défense, Francis Rasolofonirina et Walter St-Martin constitueront la charnière centrale tandis que nous suivrons les montées incessantes des latéraux Marco Dorza et Fabrice Augustin. Mervyn Jocelyn devrait être associé avec Fabrice Brasse en milieu de terrain. Le jeune Adrien François, excellent à la COSAFA Cup et Kevin Perticots seront les joueurs à suivre sur les ailes. No7 juin 2019 l Sport Together
Programme des Jeux
Natation
Bradley Vincent, ici aux Jeux du Commonwealth à Gold Coast, peut écrire l’histoire en devenant le premier médaillé d’or de la piscine du complexe multisport de Côte d’Or.
Bradley Vincent : peut-être le premier médaillé d’or des Jeux
S
elon le programme des 10es JIOI, la natation sera la première discipline à décerner les médailles. Et Bradley Vincent pourrait être le premier Mauricien à monter sur la plus haute marche du podium. Les compétitions de natation se tiendront en effet du 19 au 23 juillet au complexe multisport de Côte d’or. Huit finales, quatre chez les hommes et autant chez les dames, sont prévues lors de la première journée du 19, à quelques heures du coup d’envoi de la cérémonie d’ouverture des Jeux, prévue en fin d’après-midi au stade Anjalay. Les épreuves concernées sont : 50m NL, 400m 4-nages, 50m brasse et relais 4 x 100 m nage libre. Lors de la finale du 50m nage libre, Maurice aura Sport Together l No7 juin 2019
les yeux rivés sur Bradley Vincent, considéré comme le favori pour la médaille d’or de cette épreuve. Si Vincent parvient à remporter cette finale, il deviendra du coup le premier médaillé des 10es JIOI. Le sprinter mauricien pourrait ainsi écrire une page de l’histoire en devenant le premier vainqueur d’une finale disputée à la piscine du complexe multisport de Côte d’or. Par ailleurs, Maurice possède également de bonnes chances au relais masculin. Ainsi, avant même la cérémonie d’ouverture, l’océan Indien saura déjà qui sont les premiers médaillés d’or des JIOI. Si les noms des vainqueurs seront connus le 19, en revanche, ce n’est que le lendemain, soit le 20, qu’ils recevront leurs médai-
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Mes Jeux Priscilla Morand, judokate et double médaillée d
« J’avais
des larmes en rec
Après une participation fructueuse à ses premiers JIOI – la 9e édition en 2015 à La Réunion – la judokate Priscilla Morand veut continuer sur sa lancée. Son objectif pour les 10es JIOI demeure la défense et la rétention de son titre en individuel (-48 kg), ainsi que celui par équipes.
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lle était en larmes au moment de la cérémonie des médailles lorsqu’elle s’apprêtait à recevoir sa médaille d’or décrochée chez les -48 kg. Avant le rendez-vous réunionnais, Priscilla Morand ne jouait pas les premiers rôles au sein de l’équipe nationale féminine de Maurice. Mais au fil de la compétition, elle s’est imposée et est devenue depuis lors une des pièces maîtresses de l’effectif. « J’ai vécu des moments sportifs intenses pour mes premiers Jeux des îles à La Réunion. C’était un honneur pour moi d’avoir donné une médaille à Maurice. J’avais des larmes en recevant ma médaille d’or. J’ai réalisé à cet instant précis que j’avais contribué à quelque chose pour le sport mauricien. Mon oncle, Indrassen, avait fait le déplacement pour me soutenir », déclare la championne des JIOI des -48 kg à Sport Together. Née à Morges, en Suisse, Priscilla Morand pratique le judo depuis qu’elle a cinq ans au sein du club de sa ville natale. Elle possède la nationalité suisse et mauricienne à travers son père et sa mère, une Mauricienne. Elle venait régulièrement à Maurice depuis qu’elle est toute jeune pour passer des vacances auprès de ses parents maternels. Un jour, un de ses oncles l’a emmené assister à une séance d’entraînement au dojo de GRNO. Vu son attachement pour l’île Maurice, elle n’a pas hésité à répondre favorablement à l’appel lancé par Joseph Mounawah pour rejoindre l’équipe nationale en 2014. En l’espace de quelque temps, Priscilla Morand, 25 ans, est devenue un cadre de l’élite du judo mauricien. « J’ai été contactée pour représenter Maurice et c’est de là que tout est parti, dès ma première année senior. Grâce à une très bonne collaboration avec la fédération mauricienne, cela me permet d’être suivie par mon entraîneur de club en Su-
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isse, Gabriel Burger, qui m’accompagne dans les déplacements à l’étranger », explique notre interlocutrice. « Je suis vraiment heureuse d’avoir rejoint l’équipe de Maurice. Je suis très attachée à l’île Maurice en raison de mes origines », fait-elle ressortir. Celle-ci se prépare activement pour les 10es JIOI sous la férule de ses coaches Laurent Pellet et Gabriel Burger.
« Conserver mon titre en -48 kg » « Ma préparation pour les 10es Jeux des îles a débuté juste après la dernière édition des Jeux à La Réunion. Mes entraîneurs ont établi un plan incluant le rendez-vous régional. Entretemps, j’ai participé à pas mal de tournois en Europe. Je peux dire que je suis prête pour les Jeux. Mon objectif est de conserver mon titre en -48 kg et aussi de décrocher l’or avec mes coéquipières dans le tournoi par équipes féminin comme c’était le cas à La Réunion. Je suis tout à fait excitée de faire les prochains Jeux à Maurice. Cela s’annonce particulier d’autant que mes parents seront là pour me soutenir », soutient-elle. Grâce à elle, la délégation mauricienne n’est pas rentrée bredouille lors des 40es championnats d’Afrique de judo en avril dernier en Afrique du Sud. Priscilla Morand avait en effet décroché l’unique médaille mauricienne en remportant la petite finale des -48kg aux dépens de la Marocaine Oumaima Bedioui pour s’emparer du bronze. Si les 10es JIOI restent son objectif immédiat, Priscilla Morand a toutefois en ligne de mire une qualification pour les Jeux Olympiques de Tokyo en 2020. « Je vais faire tout pour valider mon ticket pour les JO de Tokyo. C’est le rêve de tout athlète de haut niveau. Pour y parvenir, je dois récolter des points à travers des compétitions internationales », indique cette employée de La Poste Suisse SA. No7 juin 2019 l Sport Together
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Priscilla Morand rêve de rééditer sa performance de 2015 aux 10es JIOI en juillet prochain à Maurice.
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