Sport Together
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Développer l’athlète au-delà du sport
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éDITO
ans la soirée du 25 décembre 2018, l’emagazine mensuel Sport Together faisait son apparition pour la première fois sur les réseaux sociaux. Projet ayant la vocation de contribuer à la promotion du sport, avec une touche particulière, nous faisons en sorte de traiter principalement l’actualité liée aux athlètes mauriciens et également aux événements sportifs organisés à Maurice. Depuis, Sport Together a fait son petit bonhomme de chemin tout en maintenant et en respectant la ligne de conduite définie initialement. Au fil du temps, ce magazine sportif cent pour cent mauricien a su se faire une place dans la sphère du sport local. Sport Together est en mauricien passe de franchir une autre étape pour se « Le football développer, à sa est en pleine gestation » manière, sur le plan local. D’ailleurs, le titre de ‘Sport Together Personnalité de l’Année 2019’ décerné à l’haltérophile Roilya Ranaivosoa est la preuve de cette recherche d’innovation de notre part pour recentrer et valoriser les efforts de l’athlète et du monde sportif dans son ensemble. Avec les développements annoncés au plus haut niveau, il va sans dire que l’athlète, peu importe la discipline pratiquée, doit rester au centre de l’événement. Bien que le domaine sportif évolue à vitesse grand V avec l’association des systèmes derniers cris, l’effort, l’engagement ou encore les valeurs
sommaire
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Sommaire
« Le football mauricien est en pleine gestation »
13-16
INTERVIEW Charles Cartier, Chairman de l’EDB
« Développer des technologies de pointe dans le secteur sportif »
14-15 mauricien « Le football est en pleine gestation »
18-19 Directeur de publication
by
Directeur Danielo Ramsamy Responsable de publication Graphic designer Danielo Ramsamy Christopher Arsenius
18 rue Volcy Pougnet Port-Louis Conception & Design Tel: 214 1462 Dav Ramoyee Sport Together Email: avdr@myt.mu No13 - Lundi 30 décembre 2019 Textes et Photos : redac@sporttogether.mu Sport Together
de l’athlète doivent toujours faire la différence et non être relégués au second plan au profit de l’événementiel. Moderniser, certes. Mais à quel prix ? L’approche des sportifs mérite une considération proportionnelle. D’abord, il s’agit de donner à l’athlète l’opportunité de se développer au-delà du sport. Mais aussi d’effacer les perceptions, surtout celle, tenace et tout autant surprenante, que le sport, dans sa grande pluralité, est pratiqué à défaut d’autre chose. La structure du « haut niveau » où l’athlète aspirer à évoluer devrait être bien définie afin qu’il puisse se recycler et trouver de ce fait sa place après sa carrière. Car ce serait dommage que son savoir et son expérience ne soient pas utilisés à bon escient. président de la MFA ne Une telle situation, quand elle survient, voit passe pas par quatre chemins. nombre d’entre eux se retrouver hors-circuit, une Son rêve de créer une industrie fois le stock de leur courage épuisé. autour football local, quiseulement a Nousdu avons donc non choisi de dire pris un nouveau souffle avec les louanges de nos sportifs, mais de faire en l’apport la MPFL, poursuit sorte de qu’ils aientseleur place sur le podium de la avec l’avènement de la notoriété, eux qui, profesde par leur dévouement, font sionnalisation. A bâtons la fierté du pays et figurent parmi les meilleurs rompus, il parle, ambassadeursavec de son l’image de marque de l’île dynamisme Maurice. coutu mier, au MPFL Magazine de la détection et formation des jeunes, de la Danielo Ramsamy gestion des clubs, du Club M et dramsamy@sporttogether.mu des objectifs à court et long terme de la fédération. Le président de la MFA ne passe pas par quatre chemins. BASKET-BALL Son rêve de créer une industrie autour du football local, qui a pris un nouveau souffle avec Youth Leader l’apport Workshopde la MPFL, se poursuit avec l’avènement de la professionnalisation. A bâtons Lerompus, voyageil parle, avec son d’Alisha Chundunsing dynamisme coutu mier, au MPFL Magazine de la détection et formation des jeunes, de la gestion des clubs, du Club M et 16des -17 objectifs à court et long terme de la fédération. A bâtons rompus, il parle, avec son dynamisme coutu mier, au MPFL Magazine de la détection 18, rue Volcydes Pougnet, et formation jeunes,Port-Louis de la gestion clubs, du Club M et Tel : 214des 1462 - 5738 4587 des objectifs à court et long sporttogether.mu Email : contact@sporttogether.mu terme de la fédération.
éDITO
Excellente victoire LE
3 Danielo Ramsamy
EN OUVERTURE
NEUF RECO
Victor Ah Yong, ici au papillon, a volé la vedette lors des championnats nationaux d’été 2019 (12-15 décembre) en améliorant neuf records.
Bonne année 2020 generating emotions through sports
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BONHEUR PROSPÉRITÉ RÉUSSITE SANTÉ SUCCÈS
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NATATION
Victor Ah Yong
ORDS en quatre jours
S
Ses nouvelles marques Jeudi 12 décembre 50m papillon (14 à 18 ans) 50m dos (14 et 15 ans) 1500m nage libre (14 et 15 ans) Vendredi 13 décembre 400m 4-Nages (14 à 18 ans) 400m nage libre (14 ans)
’il y a un nom à retenir des championnats nationaux d’été de natation 2019, tenus à la piscine du Pavillon (12-15 décembre), il s’agit bel et bien de celui de Victor Ah Yong, sociétaire du CAMO. Motif : il a volé la vedette lors de ce rendez-vous estival en réalisant neuf records de catégories d’âge dans tous les styles de nages. Victor Ah Yong, qu’on le veuille ou non, a mis tout le monde d’accord au cours de ces championnats qui annonçaient également la fin de la saison 2019. « Je ne m’attendais pas à réaliser autant de records. Mais une telle performance ne m’a pas surpris puisque j’ai travaillé très intensément ces derniers temps », laisse entendre à Sport Together ce nageur polyvalent qui a fêté ses 15 ans le 28 décembre. S’il s’avère que l’eau est la vie, Victor Ah Yong, lui, ne vit que pour la natation. Onze séances d’entraînement par semaine, soit quatre heures par jour (matin et après-midi) de lundi à vendredi et une le samedi, le tout sous la férule de Philippe Pascal, Head Coach du CAMO. Avec ses deux médailles d’argent (200m papillon et 4x200m 4-nages) décrochées aux 10es Jeux des îles de l’océan Indien, en juillet à Maurice, le nageur, est davantage plus confiant. « Depuis la fin des Jeux, je n’ai pas baissé en intensité. Mes séances ont été bien au contraire très poussées et j’avais pour objectif les championnats nationaux d’été. Ce qui explique aussi mes performances. Ce n’était pas dû au hasard », fait ressortir le multiplie recordman national. La saison achevée, l’heure est au repos. Victor Ah Yong a connu une année 2019 dynamique avec plusieurs marques dans différentes compétitions. Il se projette maintenant sur 2020. Son objectif : continuer de bien faire. Il vise en particulier des podiums et records en vue des championnats de la Confédération africaine de natation de la zone 4 qui auront lieu en mars au Botswana. « J’ai été médaillé plusieurs fois durant ces championnats africains de la zone 4, mais pour ce qui est de l’échéance 2020, cela s’annonce comme un nouveau challenge personnel », confie cet élève, en Seconde au Lycée des Mascareignes, passionné de science.
Samedi 14 décembre 100m papillon (14 à 18 ans) 200m nage libre (14 ans) 200m 4-Nages (14 et 15 ans) Dimanche 15 décembre 100m dos (14 et 15 ans)
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EN COUVERTURE
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L’e-magazine Sport Together a choisi de décerner à l’haltérophile Roilya Ranaivosoa le titre de Personnalité de l’Année 2019. Ses performances ont fait d’elle un symbole du sport mauricien. Cette athlète de 29 ans est un vrai modèle pour sa force, son courage et sa détermination. Une véritable battante, elle n’est pas du genre à abandonner pour la moindre des choses. Roilya Ranaivosoa, qui a fait honneur au pays à multiples reprises, est aussi connue pour ses prises de position lorsqu’elle s’estime lésée. 6
’année 2019 a bien été celle de Roilya Ranaivosoa. Avec un triplé en or aux 10es Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI) en juillet à Maurice, la meilleure haltérophile et sportive du pays a connu une année faste, s’imposant comme l’une des meilleures du continent africain dans sa catégorie des 49 kg à l’occasion des 12es Jeux d’Afrique en août à Rabat. La marche en avant de Roilya Ranaivosoa a commencé en 2011, aux JIOI des Seychelles. Dans l’archipel, la leveuse de fonte avait terminé avec trois médailles de bronze autour du cou. Une performance qui en appelait, à l’époque, d’autres. Serait-elle comme le vin, qui se bonifie avec le temps ? Ses performances laissent à penser que oui. En effet, après les JIOI seychellois, elle en remet une couche – et comment ! – à La Réunion, en 2015. De là, tout s’enchaîne pour culminer, en 2019, avec ce triplé en or au gymnase James-Burty-David à Curepipe. Sa performance ? Un total olympique de 177 kg, avec 80 kg à l’arraché et 97 kg à l’épaulé-jeté. A peine les Jeux des îles terminés qu’elle enchaînait, quelques semaines plus tard, avec les Jeux d’Afrique dans la capitale marocaine, Rabat. Là encore, le succès était au rendezvous. En tant que capitaine de l’équipe féminine de Maurice à ces Jeux, il fallait bien qu’elle montre l’exemple. Et c’est précisément ce qu’elle a fait. Cette fois encore, elle a ramené un triplé en or, avec 75 kg à l’arraché
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Les principales performances 2019 de Roilya Ranaivosoa Championnats d’Afrique: 3 médailles d’argent 10es JIOI: 3 médailles d’or 12es Jeux d’Afrique: 3 médailles d’or Championnat d’Afrique de la zone 3: 3 médailles d’or
Une force pas si tranquille... et 94 kg à l’épaulé-jeté pour un total olympique de 169 kg ! Une performance qui fait d’ailleurs d’elle l’archi-favorite pour le titre de MSC Sportswoman of the Year 2019, titre qu’elle avait du reste déjà remporté en 2018. Sport Together
Seule ombre au tableau : elle n’a pu réaliser la passe de trois aux championnats d’Afrique 2019. L’objectif, en allant au Caire, en Egypte, était évidemment de revenir avec trois nouvelles médailles d’or. Mais les conditions en ont décidé
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autrement ! Elle a pu malgré tout décrocher trois médailles d’argent à ces championnats d’Afrique, qui se sont tenus en avril dernier. Au vu de ses prestations, elle demeure en lice pour un ticket aux Jeux Olympiques de Tokyo en 2020.
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Parcours 2019
Objectifs 2020
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« Je suis très fière et heureuse de mon parcours cette année. Il y a eu de bonnes performances et aussi plein d'émotions avant, pendant et après chaque compétition, surtout aux 10es JIOI à la maison. Toute cette ferveur pendant la durée des Jeux et aussi le soutien de toute une nation derrière vous, c’était vraiment exceptionnel ! Je remercie tous ceux qui ont fait de ces Jeux un succès, particulièrement le public pour son remarquable soutien. Tout le monde parlait d’une seule langue et regardait aussi dans la même direction, le tout autour de notre quadricolore. Il y a eu aussi les 12es Jeux d’Afrique à Rabat. C’était un autre défi pour moi. Après les médailles d’or aux JIOI, il fallait continuer sur cette lancée. Mais les Jeux de Rabat étaient d’un niveau largement plus élevé. Et en tant que capitaine de l’équipe féminine de Maurice, il fallait impérativement donner le bon exemple. Je me suis donnée à fond durant la compétition et les résultats (3 médailles d’or) ont suivi. Il est bon de rappeler que le sport, surtout l’haltérophilie, devient de plus en plus exigeant. Les compétitions, quels que soient leurs niveaux, doivent être prises avec le même sérieux à chaque fois. C’est éprouvant de maintenir le rythme, mais je voulais résister contre les difficultés afin de démontrer ce que je suis capable de faire en tant que sportive. Et de continuer d’avancer pour réussir ! »
En aparté.. avec une ch
« Je ferai toujours de mon mieux et aussi honneur au pays comme j’en ai l’habitude. Mais le plus important, c’est le travail sans relâche. L'année 2020 sera spéciale pour les athlètes puisqu’il s’agit de l’année des Jeux Olympiques. De ce fait, je vais tout faire pour décrocher un ticket pour le plus grand rendez-vous sportif planétaire qui aura lieu à Tokyo. Je tâcherai de faire une meilleure performance qu’aux Jeux de Rio en 2016. Sinon, le calendrier 2020 est chargé avec pas mal de compétitions, notamment les championnats d’Afrique.»
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.. hampionne Roilya Ranaivosoa prenant un selfie lors de son passage au Qatar.
Changement climatique
Le Sport à Maurice
Violence envers les femmes et enfants
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« C’est un sujet auquel tout le monde est confronté et qui nous concerne tous, indistinctement. Il faut, à mon avis, accorder une attention bien particulière à toutes les causes du changement climatique. Chaque individu devrait être responsable de ses propres actions. Il nous faut aussi un engagement à la fois individuel et collectif. C’est l’affaire de tous, peu importe notre situation au sein de la société. »
« De manière générale, je peux dire que le sport à Maurice va bien. Mais le progrès doit continuer. Maurice dispose de bons athlètes. Nous avons des champions et championnes capables d’aller chercher des médailles dans de grandes compétitions, même aux Jeux Olympiques. Mais une telle réussite n’est possible que s’il y a synergie entre tous ceux concernés. »
« Je suis sincèrement triste et en colère. Les femmes ont eu la grâce de pouvoir donner la vie. Les enfants subissent des violences alors que les adultes responsables sont censés les former, les guider et les aider à grandir. Les violences doivent être suivies et traitées comme il se doit. Bien qu’il existe des lois contre ces actes, une approche pédagogique, notamment l’éducation civique dès le plus jeune âge, s’avère important pour établir le respect mutuel. »
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2019
PERFORMANCES
BOXE
MERVEN CLAIR
Poings d’acier
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e 29 août 2019, le boxeur Merven Clair apprend une triste nouvelle. Son père Mervin est sur le point de quitter ce monde. L’athlète, lui, s’apprête à combattre le Nigérian Ayoola Osoba en finale des 12es Jeux d’Afrique à Rabat, Maroc. Il se retrouve devant deux choix : combattre ou jeter l’éponge. Lui choisit de porter haut le quadricolore, avec la manière. Il s’imposera aux points et aux poings, avec une pensée pour son père. L’histoire retiendra qu’il apprendra que son père est décédé alors qu’il était en route pour Maurice. A son palmarès cette saison 2019,
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Merven Clair (a dr.) a été médaillé d'or aux JIOI et aux Jeux d'Afrique.
Merven Clair, 26 ans, aura tout accroché. En Inde comme à Cuba, il remporte une médaille de bronze. Pierre après pierre, il a bâti son année, avec comme points culminants, les 10es Jeux des iles de l’océan Indien, en juillet dernier à Maurice. Devant son public, il enchaîne les victoires, cinq au total, jusqu’à se défaire, en finale des moins de 69 kg, du Seychellois Shain Boniface. Suivra donc ce parcours, là encore sans faute, aux 12es Jeux d’Afrique. « 2019 a été ma meilleure saison surtout avec mes titres aux Jeux des îles de l’océan Indien et aux Jeux d’Afrique sans compter dans
les différents tournois auxquels j’ai participé », déclare le boxeur. Il lui faut maintenant se recentrer, alors qu’il doit encore se qualifier pour les Jeux Olympiques de Tokyo en 2020. Après les Jeux Olympiques de Rio, en 2016, la mégalopole japonaise sera sans doute son apothéose. Pour cela, il devra passer l’étape sénégalaise, en février prochain, pour espérer décrocher le précieux sésame pour le plus grand rendezvous sportif planétaire. « Mon objectif dans un proche immédiat est de décrocher ma qualification pour les Jeux de Tokyo. Je vais tout faire pour y arriver. »
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Les judokates conservent leur titre
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’équipe féminine de judo a tenu la gageure lors des 10es JIOI. Les coéquipières de Priscilla Morand ont en effet maintenu leur suprématie dans le tournoi par équipes féminin, tenu à Rodrigues, afin de conserver leur titre décroché en 2015 à La Réunion. Une performance inédite pour le judo féminin.
Les médailles de Jalim
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rathna Jalim a placé Maurice un peu plus sur la carte du tennis de table africain et mondial. Associée à la pongiste indienne Diya Chitale lors du World Junior Circuit, du 1er au 5 avril au Ghana, elles ont enlevé la médaille d’or dans le tournoi par équipes féminin. Jalim et Chitale se sont imposées aussi dans le double dames. Le World Junior Circuit est un tournoi préparatoire pour les championnats d’Afrique cadets et juniors. Lors de ce rendez-vous africain (6-13 avril au Ghana), Maurice avait décroché deux médailles de bronze par équipes avec Prathna Jalim, Oumehani Hosenally et Ivana Desscann et en double dames avec le tandem Jalim-Hosenally.
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Li Yung Fong la référence
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ne référence pour le marteau de l’océan Indien, Nicholas Li Yun Fong a décroché sa cinquième médaille d’or d’affilée en autant d’éditions des Jeux des îles de l’océan Indien. De 2003 à 2019, il a régné sur l’épreuve du lancer du marteau. Qui plus est, il détient le record des Jeux avec un jet de 63m28, établi lors de sa première participation en 2003.
Alicia Kok Shun la révélation
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licia Kok Shun a fait forte impression dans la piscine du complexe sportif de Côte d’Or à l’occasion des 10es JIOI. Nul ne présageait qu’Alicia Kok Shun allait offrir un récital, aussi surprenant soit-il, durant la compétition en remportant les trois médailles d’or dans les épreuves de brasse (50m, 100m et 200m) et un titre au relais du 4x100m 4-nages pour terminer les JIOI en apothéose.
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Roberto Michel : le monde lui a tendu les bras
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e handisportif Roberto Michel se souviendra longtemps du 3 août 2019. En effet, c’est ce jour-là qu’il est devenu champion du monde junior de para-athlétisme, à Nottwil, en Suisse. Une prestation qui est survenue à peine une semaine après la victoire de Maurice aux JIOI 2019. Engagé sur le 400m fauteuil réservé aux handisportifs de la catégorie T34, il a survolé l’épreuve, s’adjugeant sa toute première médaille sur le tour de piste avant de remporter, quelques jours plus tard, le 200m en fauteuil. Et dire que sa campagne mondiale avait commencé avec une médaille de bronze au 100m. Lors des championnats du monde seniors à Dubaï en novembre Roberto Michel a amélioré trois records nationaux soit au 100m (17:16) ; au 400m (57:29) et 800m (1.53:75).
Brigila Clair : sur sa lancée Le handisportif Roberto Michel se souviendra longtemps du 3 août 2019. En effet, c’est ce jour-là qu’il est devenu champion du monde junior de para-athlétisme, à Nottwil, en Suisse. Une prestation qui est survenue à peine une semaine après la victoire de Maurice aux JIOI 2019. Engagé sur le 400m fauteuil réservé aux handisportifs de la catégorie T34, il a survolé l’épreuve, s’adjugeant sa toute première médaille sur le tour de piste avant de remporter, quelques jours plus tard, le 200m en fauteuil. Et dire que sa campagne mondiale avait commencé avec une médaille de bronze au 100m. Lors des championnats du monde seniors à Dubaï en novembre Roberto Michel a amélioré trois records nationaux soit au 100m (17:16) ; au 400m (57:29) et 800m (1.53:75).
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ngagée dans le championnat du monde junior de para-athlétisme, la handisportive Brigila Clair, tout juste 16 ans, a enlevé le concours de lancer de poids. Il lui a suffi d’un jet, mesuré à 11m52, pour enlever la médaille d’or pour sa toute première sortie internationale. Elle a devancé, dans l’ordre, la Française Béatrice Aousatrice Aoustin (9m44) et l’Italienne Chiara Masia (7m79) pour s’imposer comme la meilleure mondiale dans sa catégorie. Avec ce jet de 11m52, elle a d’ailleurs réalisé sa meilleure marque personnelle, alors qu’elle venait, quelques jours plus tôt, de s’emparer du record – et de la médaille d’or - des 10es JIOI avec une performance de 11m30.
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INTERVIEW
Charles Cartier, Chairman de l’Economic Development Board
A travers la Sportstech, l’Economic Development Board (EDB) veut donner une dimension additionnelle au sport à Maurice. Un projet qui, aussi ambitieux soit-il, devrait permettre de booster le sport tout en mettant en valeur le pays à travers l’organisation d’événements sportifs internationaux et la promotion du tourisme sportif à Maurice. Dans l’interview accordée à Sport Together, Charles Cartier, chairman de l’EDB, donne plus de détails sur ce projet novateur. Charles Cartier, l’EDB compte depuis peu une commission consacrée au sport. Pouvez-vous nous en dire davantage sur les raisons de cette démarche ? Suivant la présentation du budget national 2019-20, l’EDB a mis en place un Sports Economic Commission ayant pour mandat principal de promouvoir et de faciliter le développement de l’économie dua sport à Maurice. L’une des stratégies de cette commission est de mettre en place des incubateurs de Sportstech en vue d’encourager l’innovation et de développer des technologies de pointe dans le secteur sportif. Cette commission a aussi la tâche de développer des accords de partenariat avec les fédérations sportives nationales et tous les autres acteurs concernés, d’identifier les opportunités d'investissement dans le sport, de diriger et de faciliter l’organisation d’événements sportifs
internationaux qui mettront en valeur l’image du pays et de promouvoir le tourisme sportif à Maurice. Un plan d’action sera bientôt établi par la Sports Economic Commission qui permettra d’identifier les opportunités de développement et d’investissement, et de fixer des objectifs à atteindre dans le secteur sportif. Le 11 décembre, l’EDB a organisé un Sports Tech Incubator Workshop. Pouvez-vous nous en dire davantage sur cette rencontre ? Plusieurs participants étaient présents à ce workshop, incluant des institutions d’enseignement supérieur, des associations sportives, des start-up représentant divers domaines tels que la technologie, l’informatique et le sport, entre autres. De nombreuses idées ont été générées et présentées
lors de ce premier atelier de travail. Une des retombées de cet atelier est la recommandation de la création d’une structure spécifique appelée « incubateur » ciblant des start-up de l’île Maurice et de la région africaine.
« Développer des technologies de pointe dans le secteur sportif » 14
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(nutrition, préparation mentale, handisport) ; les événements sportifs (gestion et couverture des événements) ; le matériel sportif (amélioration et adaptation, objets et textiles connectés, robotique, sécurité) ; l’analyse des données dans le sport et les interactions entre sport et environnement, nature et tourisme. Ces start-up seront hébergées durant au moins un an au sein de l’incubateur et seront par la suite intégrées dans un environnement industriel permettant à l’ensemble des acteurs du sport d’échanger, de partager et de mettre en commun leurs ressources dans des conditions optimales.
Quel est le but du Sports Tech Incubator Workshop ? Cet atelier est un des moyens d’atteindre les intérêts du public dans le domaine du sport et les technologies innovatrices qui s'y rapportent. Grâce à cet exercice, on espère avoir une dizaine de projets (innovation technologique, d’usage, sociale ou économique) dans le secteur de la Sporstech proposant des produits ou services sur un ou plusieurs parmi les axes suivants : les sportifs, professionnels ou amateurs Sport Together
Après ce Workshop, comment s’annonce la suite ? La prochaine étape est de lancer un appel à manifestation d'intérêt qui est temporairement prévu pour le mois de janvier 2020, afin d’inviter des start-up mauriciennes à soumettre leurs idées novatrices. Dans le cadre du processus, les start-up sélectionnées devront passer par une étape d’« incubation » pendant une durée de trois semaines avant de rejoindre l’incubateur. Un accord sera signé entre l’EDB et le MRIC (Mauritius Research and Innovation Council) concernant le soutien financier qui sera apporté aux start-up opérant au sein de cet incubateur. Un autre accord sera aussi signé avec le Global Sports Innovation Council (GSIC) pour assurer la formation, le marketing et l’assistance technique en termes d'accompagnement de projets aux start-up sélectionnées. L’accompagnement devrait être assuré par le GSIC (Microsoft) qui offrira aux entrepreneurs un suivi spécifique, la mise en relation avec le réseau de partenaires ainsi que des ateliers pour les aider dans la
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structuration et le développement de leurs projets. Pensez-vous que l’île Maurice soit prête à se développer à travers le sport ? Le gouvernement vise à positionner l’île Maurice en tant que plaque tournante régionale pour le sport en transformant le pays en une économie sportive dynamique et en croissance qui aurait des répercussions sur le secteur des services, y compris l’industrie du tourisme. L’économie du sport a été identifiée comme un nouveau pilier économique. Comme mentionné, l’EDB a mis en place une Sports Economic Commission afin de promouvoir et de faciliter le développement de l’économie du sport à Maurice. L’EDB s’intéresse donc à l’économie du sport ? Comment ce secteur, véritable pilier dans certains pays, peut aider Maurice ? Outre l’agenda économique visant à développer le sport et l’activité physique en tant que pilier économique, la stratégie qui sous-tend le développement d’une économie sportive est aussi d’aboutir à une meilleure intégration sociale, une plus grande autonomisation des femmes, une amélioration de la qualité de vie et du bien-être, et de créer une identité internationale forte grâce aux sports d’élite et de renommée mondiale. Le « Mauritius Sports Hub » accueillera des événements sportifs régionaux et internationaux de grande qualité, allant des événements sportifs d’élite aux activités récréatives de base. En outre, les perspectives de création d’emploi dans la chaîne de valeur de l’écosystème sportif sont énormes.
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Youth Leader Workshop
ZOOM
BASKET-BALL
Alisha Chundunsin baskett
Alisha Chundunsing
a entrepris, avec la sélection de Maurice de basket-ball 3x3, un voyage au Botswana où elle a assisté, pendant le tournoi Young Lions, à une formation destinée aux Youth Leaders (28 novembre au 2 décembre). Cette formation leur permettra de mettre en place une stratégie de développement du basket-ball à travers des activités. Axé autour du thème « Basketball for Good », ce séminaire regroupait
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des représentants des pays invités à Gaborone, la capitale botswanaise. « C’était une très bonne expérience, puisque c’est la toute première fois que la International Basketball Foundation (IBF) avait inclus le Youth Leader Workshop », explique Alisha Chundunsing, médaillée de bronze avec l’équipe féminine de Maurice lors des 10es Jeux des iles de l’océan Indien, en juillet dernier. Pendant ce séminaire, les Youth Leaders, tout comme les joueurs,
ont appris comment le basket-ball pouvait impacter sur la vie des acteurs de la discipline. « En fait, le basket-ball nous enseigne comment prendre des risques, comment prendre des décisions, la patience, le travail d’équipe et individuel. On ne le réalise pas, mais ce sont des choses auxquelles nous faisons face en tant que joueurs », avance-t-elle encore. Cette année, la FIBA Afrique et l’IBF ont décidé de casser les codes. Au lieu de cantonner les joueurs
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Le voyage d’Alisha Chundunsing à leurs équipes respectives, les organisateurs ont amalgamé les différentes nations. Elle-même s’est retrouvée avec un quatuor masculin composé d’un Malgache, d’un Lesothan, d’un Namibien et d’un Zimbabwéen.
Créer un groupe solide
ng en compagnie des jeunes tteurs africains à Gaborone.
Pour couronner le tout, c’est ce même quatuor qui a remporté le tournoi. « Je devais coordonner l’équipe. Nous avons remporté la compétition. Je dois dire que j’ai appris beaucoup de choses à leur contact », note-t-elle. Elle soutient par la même occasion avoir vu les changements qui ont été orchestrés dans l’équipe dont elle était la responsable. Ainsi, elle a eu l’occasion de mettre en pratique ce qu’elle a appris pendant le séminaire. « Le basket-ball étant une discipline collective, il a fallu faire amalgame de communication,
de confiance et d’amitié pour créer un groupe solide. C’est ce qui les a menés vers la victoire », confie Alisha Chundunsing. Reste qu’il lui faudra désormais s’atteler à une tâche qui s’annonce aussi excitante qu’ardue. En effet, une de ses missions en tant que Young Leader sera de promouvoir le basket-ball sous toutes ses formes. « L’un des meilleurs moyens est de le faire à travers les écoles. La discipline a un avenir certain à Maurice, mais il faut commencer à travailler sur le projet pour voir les fruits », ajoute la basketteuse, qui défend les couleurs des Malherbes Harlems. Pour cela, elle compte approcher les professeurs d’éducation physique et sportive afin de solliciter leur avis, puis de travailler sur un emploi du temps histoire d'implémenter le projet. « J’ai hâte de me mettre au travail. J’ai appris tellement de choses que je voudrais faire ici afin d’aider à la promotion du basket-ball. »
Chérubin au TQO en Serbie Décidément, Leslie Chérubin se taille une sacrée réputation d’arbitre sur le continent. A peine s’est-il envolé pour Kigali, au Rwanda, pour le compte de la Basketball Africa League (BAL) qu’il a reçu sa nomination pour le Tournoi qualificatif olympique (TQO) qui se tiendra en février prochain en Serbie. L’homme en noir a cette fois été sollicité par la FIBA directement pour l’ultime étape avant les JO de 2020, à Tokyo. A Belgrade, il sera appelé à arbitrer les rencontres de la poule réunissant les USA, le Nigeria, le Mozambique et la Serbie. A travers cette nomination, il fait un pas de plus vers les JO. « Les JO ne réunissent que les meilleurs arbitres au monde. Il faudra donc être au top pour espérer aller à Tokyo », a-t-il indiqué à Sport Together.
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BILAN 2019
Ministère des Sports
Les JIOI et les Jeux d’A comme principaux trai omme le veut la C tradition, le ministre de l’Autonomisation de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs, Stephan Toussaint, a réuni la presse, le 19 décembre au Citadelle Mall, le temps de faire son bilan annuel.
La délégati
C
’est en présence de certains de ses officiers que le ministre Stephan Toussaint a élaboré les principaux traits de 2019. Les 10es Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI), tenus à Maurice en juillet, et les 12es Jeux d’Afrique, en août à Rabat,
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demeurent l’attraction de l’année sportive. Parlant des JIOI, Stephan Toussaint se dit fier du fait que Maurice ait remporté pour la première fois de son histoire ces Jeux, et ce, après quarante ans d’existence de ce rassemblement sportif régional. « Toute l’île Maurice
est fière de la performance réalisée par nos athlètes lors de cet événement. Pour la première fois, Maurice est vainqueur de ces Jeux. Ce qui constitue une première dans l’histoire du sport de notre pays », a-t-il fait ressortir. Pour arriver à obtenir de résultats aussi probants, Stephan Toussaint a
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Afrique ts
or, 79 d’argent et 53 de bronze. Je dois remercier tous ceux qui ont contribué à ce succès. Les athlètes, les dirigeants des fédérations concernées, les parents, le staff du ministère, les volontaires. Sans oublier le comité organisateur qui a abattu un gros travail. Une pensée particulière pour le président du Comité olympique mauricien, Philippe Hao Thyn Voon, pour son soutien dans l’attribution des 10es JIOI à Maurice. »
« La 93e médaille d’or au public mauricien » Au-delà des résultats, Stephan Toussaint, n’a pas manqué de rappeler que Maurice avait offert des Jeux cinq étoiles aux délégations de l’océan Indien. Il estime que la 93e médaille d’or est attribuée au public mauricien pour son soutien sans faille aux athlètes durant les Jeux. Abordant sans transition les 12es Jeux d’Afrique, le ministre a soutenu que le rendez-vous africain demeure la meilleure indication de la dynamique des 10es JIOI. Il a rappelé que lors de l’échéance africaine, Maurice a remporté un total de 24 médailles (6 en or, 6 d’argent et 12 de
tion du Club Maurice lors du défilé des 10es JIOI.
soutenu que le gouvernement ne s’est épargné aucun effort, mettant tous les moyens possibles et nécessaires pour la préparation des athlètes menant à l’échéance de l’océan Indien. « Nos athlètes ont été à la hauteur des espérances. Nous avons remporté au total 224 médailles, soit 92 en Sport Together
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bronze). Ce qui a propulsé le pays à la huitième position au tableau final des médailles sur une trentaine de pays participants. La Liverpool FC International Academy est considérée comme un développement majeur pour la formation du football mauricien. Selon le ministre Toussaint, cette structure qui regroupe 275 jeunes, 257 garçons et 18 filles, est opérationnelle depuis quelques semaines. Il a rappelé que les 275 stagiaires ont été retenus à l’issue de séances de détection qui ont vu environ 3 000 jeunes venant de différentes régions de l’île répondre à l’appel des recruteurs de la LFC Academy. Le ministre a annoncé que la Liverpool FC International Academy prévoit bientôt un camp d’entraînement à l’île Rodrigues. Pour mieux former les jeunes, il a souligné qu’une formation avait été organisée pour les encadreurs. Au terme de cette formation, assurée par Neil Murphy, Head Coach de l’académie, 22 coaches locaux ont été retenus pour assurer les séances d’entraînement avec les stagiaires.
Le ministère fête ses 50 ans e ministère de la Jeunesse et des Sports a vu le jour 1er décembre L 1969. Le MJS fête du coup son jubilé d’or en cette année 2019. Si le ministre a annoncé sobrement cet événement lors de son bilan, il a donné toutefois l’assurance qu’une série d’activités aura lieu en 2020 pour marquer dignement les 50 ans du ministère.
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EQUITATION
INTERNATIONAL YOUTH EVENT 2019
Préparation pour le saut des
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a compétition internationale jeunes de saut d’obstacles, organisée par la Mauritius Equestrian Sports Federation (MESF) les 7 et 8 décembre au Club d’Equitation du Nord, à Poudre d’Or, a vu la victoire de Maurice par équipes et en individuel. L’objectif de ce rendez-vous est de préparer d’ores et déjà les jeunes en vue des 4es Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) qui se tiendront pour la première fois en Afrique, à Dakar, au Sénégal, en 2022. Cette compétition avait réuni six équipes nationales, représentées chacune par quatre cavaliers. Seule Maurice avait aligné deux équipes. Outre Maurice, on retrouve le Botswana, la Namibie, la Zambie et le Zimbabwe. Ces pays font partie de la zone IX telle qu’elle est définie par la Fédération équestre Internationale (FEI). Les participants, nés entre 2004 et 2007, ont eu droit à deux épreuves. La première, individuelle, s’est tenue le 7 décembre, suivie, le lendemain, d’une deuxième épreuve individuelle et d’une autre par équipes. Ces épreuves comprenaient deux catégories de saut soit à 90 cm et à 1m/1m10. En individuel, Louise de Coriolis (Atlantis) a remporté la catégorie 90 cm, devant Maryah Gnani (Kaloombay). Au niveau de la catégorie 1m/1m10, Jenna Rousset (Eldorado) s’est imposée devant Céleste Desvaux (George Noble). Sur le plan collectif, Mauritius
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La première, individuelle, s’est tenue le 7 décembre, suivie, le lendem
Pailles en Queue a pris la première place suivie de Mauritius Dodo. Les autres titres décernés sur l’ensemble de la compétition sont comme suit : Louise de Coriolis (Best Rider 90 cm) ; Jenna Rousset (Best Rider 1m) ; Erin Bell du Botswana (Best Presented Horse) et Morgan Irish toujours du Botswana (Unlucky).
Dans le souci de se familiariser graduellement les jeunes cavaliers aux catégories 1m20 et 1m30, la MESF prévoit trois compétitions en 2020 en attendant le début des épreuves de qualification menant aux JOJ 2022.
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s JOJ 2022
main, d’une deuxième épreuve individuelle et d’une autre par équipe.
Jenna Rousset (Eldorado) a été la meilleure cavalière dans la catégorie 1m.
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FOOTBALL
Super League 2019/2020 (Le point)
Bolton City au c avant la rentée L’équipe de Roche-Bois Bolton City, timide au départ, a terminé l’année en beauté et a prouvé qu’il faudra compter sur elle en 2020. Les protégés de Jérôme Thomas ont bouclé 2019 avec un troisième succès au compteur. Lors de la quatrième journée (14-15 décembre), ils sont venus à bout du Cercle de Joachim (2-1). Pour ce dernier ainsi que pour Savanne SC, lanterne rouge au classement, il faudra cravacher dès la rentrée.
A l’issue de la quatrième journée du championnat, l’ASPL 2000 (en rouge) occupe la troisième place.
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olton City avait timidement démarré sa campagne 2019/2020 en Super League. Le club de la capitale avait réalisé un nul inaugural avant d’enchaîner sur trois succès consécutifs, soignant au passage ses statistiques. Les trois victoires ont été accompagnées par sept buts inscrits contre seulement deux concédés. Actuellement, les partenaires de Christopher Caserne comptent 10 points après quatre journées. Mais il ne faudrait pas que Roche-Bois Bolton City se repose sur ses lauriers car un groupe de poursuivants s’est formé. Il est emmené par l’AS Vacoas/Phoenix. Les Vacoassiens, désormais sous la direction de Tony François, possèdent neuf points au compteur ainsi que la meilleure attaque du championnat. En quatre sorties, ils ont refilé 15 buts à leurs adversaires. Seul bémol, le revers subi contre Petite Rivière-Noire FC fin novembre. Pour le reste, l’équipe respire la forme. L’ASPL 2000 avait réalisé une entrée fracassante en ouverture du championnat. Par la suite, les Port-Louisiens ont piqué du nez en réalisant deux partages de points qui les ont rétrogradés
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Wanderers et Bolton City en demi-finale
au troisième rang. Le club de la capitale a justement été tenu en échec (1-1) par l’Entente Boulet Rouge Riche-Mare Rovers pour sa dernière sortie en 2019. Les Rovers, promus cette saison, n’ont pas l’intention de faire l’ascenseur. S’ils sont dans le ventre mou du tableau, ils se battent néanmoins sans complexe. Emmené par Sakoor Boodhun, le promu a grappillé cinq points cette saison. Boulet Rouge possède surtout la troisième meilleure attaque du championnat avec 11 réalisations. Dans le bas de tableau, on retrouve Savanne SC (10e), Cercle de Joachim (9e) et La Cure Sylvester (8e). Les deux premiers nommés ne comptent qu’un tout petit point au classement. Les Sylvesters ne sont pas mieux lotis avec trois points. Ils ont été battus 3-0 par le promu GRSE Wanderers lors du quatrième acte du championnat. Les Wanderers, de leur côté, sont au pied du podium et comptent bien bousculer la hiérarchie. Pamplemousses SC a eu le dernier mot contre Petite Rivière-Noire FC (2-1). Les Nordistes sont 7es au tableau et la formation de l’ouest 5e seulement.
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GRSE Wanderers et Roche-Bois Bolton City sont les premières formations à s’être hissées en demi-finale de la Republic Cup. Les Wanderers ont dominé La Cure Sylvester sur le plus petit des scores (21 décembre) tandis que les Port-Louisiens ont aisément disposé du Cercle de Joachim (2-0). Les deux vainqueurs s’affronteront pour une place en finale. Pour Pamplemousses SC et AS Vacoas/ Phoenix, victorieux également, il reste encore une dernière étape à franchir pour accéder au dernier carré. Pamplemousses SC retrouvera Savanne SC, exempté du premier tour, tandis que les Vacoassiens affronteront Petite Rivière-Noire FC.
Maurice se rendra au Zimbabwe Mission compliquée pour l’équipe nationale féminine de football. Cette dernière affrontera le Zimbabwe en avril prochain dans le cadre des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations féminine (CAN 2020). La phase finale est prévue fin novembre début décembre en République Démocratique du Congo et réunira douze formations. Les éliminatoires se disputeront en deux phases, aller et retour. D’ailleurs, le Lady Club M, entraîné par le Français Kofi Kawata, se rendra au Zimbabwe dans le cadre du match aller. Cette année, les joueuses ont disputé trois rencontres. C’était au cours de la Cosafa Women’s Championship. Elles ont connu trois défaites en autant de sorties en phase de groupe.
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