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No14 - Janvier 2020
Le coup de boxe
L
éDITO
’année 2020 sera marquée par les Jeux olympiques (JO). La grand-messe sportive revient sur le continent asiatique 12 ans après les Jeux de Beijing, en 2008. Cette fois, c’est Tokyo, capitale et mégapole japonaise, qui accueillera ce rendez-vous planétaire du 24 juillet au 9 août. Après la médaille de bronze du boxeur Bruno Julie aux Jeux de Beijing, verra-t-on un autre athlète mauricien sur le podium à Tokyo ? L’Asie sourira-t-elle à nouveau au sport mauricien ? La boxe fera-t-elle encore parler d’elle aux prochains JO ? Des interrogations légitimes dans un contexte où les JO deviennent de plus en plus concurrentiels. En effet, excluant les cinq places déjà octroyées à Maurice pour le « Le football mauricien tennis de table» (1), le judo (1), la boxe (1) et est en pleine gestation la natation (2), aucun athlète local n’a, pour l’heure, obtenu sa qualification directe pour Tokyo. La date butoir pour valider un ticket pour l’événement au pays du Soleil Levant a été fixée au plus tard au mois de mai. Philippe Hao Thyn Voon, président du Comité olympique mauricien (COM), se veut pragmatique. Lors de la signature de protocole d’accord entre le COM et les villes de Shizuoka et Kakegawa, qui accueilleront les athlètes mauriciens pour leurs préparations en amont des JO, le président
sommaire
6-9
Sommaire
« Le football mauricien est en pleine gestation »
13-16
INTERVIEW Bernard Baptiste, Médecin et athlète de haut niveau
Sur sa lancée
10-11 mauricien « Le football est en pleine gestation »
18-19 Directeur de publication
by
Directeur Danielo Ramsamy Responsable de publication Graphic designer Danielo Ramsamy Christopher Arsenius
18 rue Volcy Pougnet Port-Louis Conception & Design Tel: 214 1462 Dav Ramoyee Email: avdr@myt.mu Sport Together No14 - Janvier 2020 Textes et Photos : redac@sporttogether.mu Sport Together
du COM a reconnu que seule la boxe peut encore aspirer à un podium. Bruno Julie, l’unique médaillé olympique mauricien, souligne, de son côté, dans notre rubrique « Mes Jeux Olympiques », qu’il s’attend à voir un des nôtres sur le podium à Tokyo. Il parle sans doute en connaissance de cause. Il va de soi que la boxe sera suivie sans doute avec un intérêt bien particulier. Il ne reste plus qu’à espérer que Bruno Julie fasse des émules. Danielo Ramsamy dramsamy@sporttogether.mu
éDITO
Excellente Au nom de la communication victoire La communication est l'ensemble des interactions avec
qui transmettent une quelconque information. LE autrui président de la MFA necommuniqué, surtout quand Parfois, la rédaction d’un
passeil pas par quatre chemins.à une action sociale, rend la est censé rendre hommage plume L’on ne mesure, alors, que très Son rêve de(trop) créereuphorique. une industrie peudu l’impact de local, ces mots autour football quiécrits a dans le cadre d’une action promotionnelle. pris un nouveau souffle avec Venir et les abandons d’un athlète l’apport desouligner la MPFL,lesselacunes poursuit relève-t-il d’un détail autrement plus important que avec l’avènement de la profesl’action de départ, censée promouvoir l’apport d’un sionnalisation. bâtons? Mérite-t-on vraiment de s’y sponsor à unA sportif rompus, il parle, avec son attarder ? dynamisme coutudumier, auest justement de se forger une Car le propre sportif MPFLcapacité Magazine de la détection à se relever après un échec, aussi cinglant soit-il. Le lui rappeler ne sert, finalement, qu’à l’empêtrer dans et formation des jeunes, de la les méandres gestion des clubs,d’un du passé Club qu’il M ettente de surmonter… des objectifs à court et long terme de la fédération. Le président de la MFA ne passe pas par quatre chemins. MES OLYMPIQUES SonJEUX rêve de créer une industrie autour du football local, qui a pris un nouveau souffle avec Bruno Julie, l’apport de la MPFL, se poursuit Médaillé de bronze à avec l’avènement de la profesBeijing en 2008A bâtons sionnalisation. rompus, il parle, avec son « J’en ai encore des dynamisme coutu mier, au frissons » MPFL Magazine de la détection et formation des jeunes, de la gestion des clubs, du Club M et 20-21 des objectifs à court et long terme de la fédération. A bâtons rompus, il parle, avec son dynamisme coutu mier, au MPFL Magazine de la détection 18, rue Volcydes Pougnet, et formation jeunes,Port-Louis de la gestion clubs, du Club M et Tel : 214des 1462 - 5738 4587 des objectifs à court et long sporttogether.mu Email : contact@sporttogether.mu terme de la fédération.
3 Danielo Ramsamy
EN OUVERTURE
Une place acquise, trois prétendants en
Après le Christia tentera
generating emotions through sports 4
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JUDO
lice
Qualifications Tokyo 2020
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es JO de Londres (2012) et de Rio (2016), anne Legentil (kimono blanc) a la passe de trois, cette fois à Tokyo.
riscilla Morand (-48 kg), Christianne Legentil (-52 kg) et Remi Feuillet (-90 kg), tous trois médaillés d’or aux 10es Jeux des îles de l’océan Indien, abordent l’année 2020 avec plein de vigueur dans leur quête d’une qualification aux Jeux Olympiques, qui auront lieu à Tokyo du 24 juillet au 9 août prochain. Il faut savoir que la Fédération mauricienne de judo (FMJ) dispose d’une place déjà acquise via la Fédération internationale de judo (FIJ)/Union africaine de judo (UAJ) pour le rendez-vous nippon. A l’heure actuelle, des trois judokas concernés par les JO, Priscilla Morand est la mieux placée sur la route menant à Tokyo. A la FMJ, on laisse entendre que rien n’est encore joué puisque les championnats d’Afrique, prévus du 16 au 20 avril à Rabat, seront déterminants dans l’optique de récolter des points pour consolider une éventuelle participation. « Les championnats d’Afrique rapportent beaucoup de points surtout si quelqu’un arrive à faire un podium, voire décrocher un titre », souligne-t-on à la FMJ. La tâche de la fédération risque d’être compliquée si aucun judoka ne réalise de podium aux championnats africains. « La fédération ne veut pas se retrouver devant un tel scénario. L’idéal serait d’avoir les trois judokas à Tokyo. » Eloignée des tatamis pour cause de blessures pendant un certain temps, Christiane Legentil n’a pu participer à des compétitions pour récolter jusqu’ici suffisamment des points pour Tokyo 2020 contrairement à Priscilla Morand (Suisse) et Remi Feuillet (France), qui ont été en action sur pas mal de circuits de différents continents. Christianne Legentil, qui compte déjà deux participations aux JO, Londres en 2012 et Rio en 2016, aura la possibilité d’aller récolter encore des points dans des événements qui viennent, tout comme Feuillet, avec notamment le prestigieux Tournoi de Paris (8-9 février), le Grand Prix de Düsseldorf (21-23 février) et le Grand Prix de Rabat (6-8 mars). Priscilla Morand, blessée à une épaule, sera, quant à elle, au repos pour le mois de février. Si elle se remet à temps, elle devrait reprendre la compétition à l’occasion du Tournoi international de Rabat. Après les championnats d’Afrique, toujours à Rabat, Morand aura la possibilité de s’aligner par la suite à une compétition en Géorgie et une autre en Turquie, histoire de faire de son maximum pour participer à ses premiers Jeux Olympiques.
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Hors-série Sport Together
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Journée Internationale de la Femme 5
EN COUVERTURE Ashley Nazira n’a jamais caché son intention d’évoluer un jour au plus haut niveau.
C’EST DÉSORMAIS UNE NOUVELLE AVENTURE QUI DÉBUTE POUR LE FOOTBALLEUR MAURICIEN ASHLEY NAZIRA. LE BUTEUR, QUI ÉVOLUAIT JUSQU’À TOUT RÉCEMMENT AU SEIN DE L’ENTENTE BOULET ROUGE/ RICHE-MARE ROVERS, A REJOINT, DEPUIS LA 6
TROISIÈME SEMAINE DE JANVIER, SA NOUVELLE ÉQUIPE DE SAN DIEGO LOYAL, DANS L’OUEST DES ETATS-UNIS. IL DEVIENT AINSI LE PREMIER FOOTBALLEUR MAURICIEN À ALLER EXERCER SES TALENTS AUX STATES.
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Ashley Nazira
nouvelle recrue de San Diego Loyal (USA)
A la conquête de l’Ouest
C
’est un contrat courant sur deux saisons qui l’attend en Californie. Ce transfert représente du coup le rêve de toute une vie qui se réalise pour ce joueur issu de Lallmatie. Ashley Nazira n’a d’ailleurs jamais caché son intention d’évoluer un jour au plus haut niveau. San Diego évolue actuellement au sein de la United Soccer League professionnelle, soit l’équivalent de la deuxième division américaine. Les prestations d’Ashley Nazira sur le front de l’attaque ont souvent été scrutées. D’ailleurs, le club réunionnais de la St-Pauloise lui avait offert la possibilité de rejoindre l’équipe après avoir même réalisé des essais concluants avec le club de l’île sœur. Mais le buteur flacquois n’a pas donné suite... Les Bidvest Wits, club jouant les premiers rôles dans le championnat sud-africain, avaient également manifesté leur désir de le recruter. Dans un premier temps, l’ancien des Rovers s’était montré très intéressé, mais a ensuite décliné l’offre sud-africaine. « Je voulais quelque chose de plus costaud », souligne-t-il. Ashley Nazira a réellement imposé son empreinte sur la scène internationale en mai 2019 lorsqu’il a disputé la Cosafa Cup à Durban. Avec le Club M, il a inscrit trois buts en deux sorties – un doublé contre l’Eswatini (2-2) et Sport Together
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un but face aux Comores (1-2) – pour ses premières vraies titularisations sous le maillot de l’équipe nationale. Certes, Maurice n’avait pas brillé dans ce tournoi d’Afrique australe, mais cela a été suffisant pour permettre à un agent italien de le repérer. Il est rapidement
entré en contact avec Ashley Nazira qui n’a d’ailleurs pas caché son intérêt de connaitre un championnat plus rehaussé. Il a multiplié les contacts avec l’agent et finalement, il est parvenu à trouver un accord avec le club américain San Diego Loyal.
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Transfert le plus cher L
e montant du transfert avec San Diego Loyal n’a certes pas été révélé, mais il faut savoir qu’Ashley Nazira n’en n’est pas à son premier transfert au coût élevé. Il y a trois saisons, il avait été arraché à l’Entente Boulet Rouge/ Riche-Mare Rovers pour une somme de Rs 100 000. Destination le Curepipe Starlight SC. Ce transfert est considéré comme celui étant le plus cher jusque-là au sein du football local. Ashley Nazira, double buteur lors des 10es aux Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI), deviendra donc le premier joueur mauricien à évoluer aux USA. Il lui faudra vite prendre ses repères d’autant que le championnat USL démarre au mois de mars. Cette équipe vient tout juste de voir le jour. Warren Smith, l'un des co-fondateurs du Sacramento Republic FC, a été nommé président du nouveau club. Landon Donovan, ancien joueur des San Jose Earthquakes, a été nommé vice-président exécutif des opérations de soccer. Le 14 novembre 2019, Donovan a été nommé premier manager du club. Le nom et l'écusson de l'équipe ont été développés grâce à l'engagement des fans et pour refléter les intérêts de la ville. Landon Donovan avait porté le brassard de capitaine de l’équipe des USA et a joué dans de grands championnats notamment en Allemagne au sein du Bayern Munich et dans la Premier League sous les couleurs
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d’Everton. D’aucuns estiment que c’est l’un des meilleurs footballeurs issus des States jusque-là. Autre fait important : San Diego Loyal a signé une lettre d'engagement de trois ans pour jouer au Torero Stadium, avec une capacité de 8 000 places. En prélude à la nouvelle saison, San Diego Loyal s’est attaché les services de pas mal de joueurs. Certains originaires des USA comme le défenseur Sal Zizzo ou encore Jerome Mbekeli, milieu de terrain originaire du Cameroun. En fait, le continent africain est bien représenté au sein de cette formation puisque outre Nazira et Mbekeli, on compte aussi le Sud-Africain Tumi Moshobane, et le Congolais Beverly Makangila. Tous deux évoluent en milieu de terrain. C’est là-bas que le Mauricien sera appelé à faire ses armes et à se montrer très vite convaincant lui qui sera éloigné de sa famille pendant un bon bout de temps. Mais le chemin vers le succès est souvent accompagné de ce genre de sacrifices. Désormais privé de son meilleur buteur, l’Entente Boulet Rouge/Riche-Mare Rovers devra très vite prouver qu’il n’y a pas de Nazira-dépendance. Disputant actuellement la Super League, les Flacquois réalisent un début de saison contrasté. Comme souvent, Ashley Nazira est actuellement le meilleur buteur du club de l’Est avec cinq buts déjà inscrits.
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Finale des JIOI à l’Est
Disputer la finale des JIOI dans son pays et d double privilège pour Ashley Nazira. La finale au New George V Stadium, mais le COJI a d vingt-heures plus tard en optant pour le stade piteux de la pelouse de Curepipe. « Jouer la finale devant son public et surtout à F inoubliable. Malheureusement, nous n’avons pa les joueurs de l’équipe de Maurice avaient joué a en est conscient de ce que nous avons accompli » américaine San Diego Loyal.
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Parcours… Né le 11 novembre 1995, Ashley Nazira a effectué un passage à Leeds United FC, club originaire de Lallmatie. Il a par la suite rejoint l’Entente Boulet Rouge/Riche-Mare Rovers à l’âge de 17 ans. Très adroit devant le but, il s’est très vite imposé comme un titulaire indiscutable sous les ordres de Gaëtan Poché, l’ancien entraîneur des Rovers. Il terminera à deux reprises en tête du classement des buteurs en championnat avec les Rovers. Il a davantage progressé avec Sakoor Boodhun, l’actuel entraîneur de la formation flacquoise en trouvant facilement ses repères sur le front de l’attaque. Ses prestations avec son club lui ont naturellement ouvert les portes de la sélection. Il a été appelé pour la première fois par Francisco Filho en 2018, mais il n’a pas eu l’occasion de fouler la pelouse. C’est avec Akbar Patel qu’il a commencé à être titulaire et surtout à marquer pour le quadricolore. Outre le football, Ashley Nazira a également entrepris une formation par la International Air Transport Association (IATA).
Premier contact avec l'entraîneur Donovan
de surcroît dans sa région aura été un e des JIOI était programmée initialement dû revoir sa copie en délocalisant la finale e Auguste-Vollaire, à Flacq en raison de l’état
Ashley Nazira, a eu un premier contact avec Landon Donovan lorsque celui-ci s’est adressé, le 21 janvier, officiellement à ses joueurs et à son staff technique en vue de la nouvelle saison qui démarre en mars.
Flacq a été un moment as pu enlever la médaille d’or. Mais je pense que avec le cœur contre les Réunionnais et le public », souligne le nouvel attaquant de l’équipe
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INTERVIEW
Médecin attaché à la Sports Medical Unit (SMU) depuis avril 2018, Bernard Baptiste, 30 ans, est aussi connu pour ses qualités athlétiques en tant que lanceur de poids. Une spécialité dont il détient le record national (18m35). Médaillé d’or deux fois consécutives aux JIOI, en 2015 à La Réunion et en 2019 à Maurice, Bernard Baptiste, originaire de Grande Montagne, a pour objectif, en cette année 2020, les championnats d’Afrique d’athlétisme prévus en juin à Alger. Médecin et athlète. Comment conjuguez-vous ces deux univers ? Je fais de mon mieux pour être toujours performant tant dans le domaine professionnel que dans le domaine sportif. J’essaie d’éviter que l’un n’empiète sur l’autre. Il suffit de trouver un juste équilibre. Cela requiert un contrôle sur notre planning. Il faut aussi savoir s’y prendre quand survient un imprévu.
pratiquer le sport de haut niveau en toute liberté ? J’ai, en effet, ce loisir, c’est sûr. Pour pratiquer le sport de haut niveau, il faut s’y consacrer à plein temps. Il est difficile, voire impossible, d’atteindre le sommet si on le fait à temps partiel. Il y a plusieurs facteurs qui entrent en jeu, notamment le temps de récupération qui est essentiel pour la progression.
De manière générale, comment se passe le quotidien d’un médecin doublé d’un sportif de haut niveau ? Je m’entraîne cinq jours sur sept. Je suis au repos le jeudi et le dimanche, s’il n’y a, toutefois, pas de compétitions durant le week-end. Avec l’équipe de lanceurs, sous la direction de Jacques Ramtanon, on s’entraîne au moins six heures par jour : le matin de 7h à 9h au stade Maryse-Justin pour des séances spécifiques ; de 15h15 à 16h30, retour au stade pour la partie technique et, de 17 à 19 heures, séance de fitness. Autrement, de 9h30 à 15 heures, je suis à la Sports Medical Unit ou pour d’autres attributions au ministère des Sports ou auprès du Mauritius Sports Council.
Comment la SMU vient-elle en aide aux athlètes ? Cette unité du ministère des Sports traite et suit les sportifs licenciés en leur offrant un service de qualité. Cela dit, la SMU est rigoureuse vis-à-vis des 149 sportifs faisant partie de la High Level Sports Unit. Ils doivent impérativement subir un examen médical au début de chaque année, incluant une électrocardiographie. Nous devons nous assurer que ces athlètes soient en bonne forme et aptes à participer à des compétitions de haut niveau. La SMU apporte un soutien en général et aide à les canaliser là où il le faut par rapport à leurs besoins. Tout se fait dans une discrétion absolue.
Vous avez donc le loisir de
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Bernard Baptiste,
Médecin et athlète de haut n
Sur sa
Vous avez participé à un colloque médical de la World Athletics, les Sport Together
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Photo: Joey Nicles Modeste
niveau
lancée Sport Together
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24 et 25 janvier, à Nairobi. Quel en était le but ? Des critiques ont été formulées à l’issue des mondiaux de Doha en 2019 concernant l’accompagnement médical et aussi sur les conditions climatiques dans lesquelles s’étaient déroulées ces championnats. Après en avoir étudié les grandes lignes, la World Athletics a décidé d’organiser un colloque afin de passer en revue ces critiques tout en demandant l’avis de spécialistes médicaux. Stephane Bermon, directeur du département Health and Science de la World Athletics, a participé à ce colloque. Les thèmes abordés ont été le changement climatique, la forte chaleur durant la compétition et les Jeux Olympiques de Tokyo 2020. Nous avons fait des recommandations portant sur une meilleure acclimatation des athlètes en marge de grands événements, notamment pour les prochains JO. La World Athletics est très concernée par le niveau de fitness des athlètes. En tant qu’athlète, quels sont vos objectifs pour 2020 ? J’ai plusieurs compétitions cette année, mais les championnats d’Afrique, en juin (24-28) à Alger, demeurent mon objectif principal. Après ma médaille de bronze aux Jeux de la Francophonie d’Abidjan, en 2017, je tenterai de faire une bonne prestation. Quid de vos responsabilités au niveau d’Active Mauritius ? Comme vous le savez, ce projet comporte quatre sous-marques. J’en chapeaute deux, à savoir Youth on the Move (14-24 ans) et Elderly Fitness (65 ans+). Nous travaillons avec des jeunes des Rehabilitation Youth Centres et Child Youth Shelters. L’équipe est très fière de ce qu’elle a accompli jusqu’ici avec ces jeunes en matière de sport et aussi en termes de discipline.
Ce projet inculque aussi aux jeunes le sens du développement physique et du leadership. Au fil du temps, nous avons constaté que certains d’entre eux ont développé ce sens de leadership, ce qui est un atout pour eux. Vous entamez la ligne droite de votre Advanced Team Physician Course du Comité international olympique (CIO). Pourquoi avoir pris pareille initiative ? C’est une démarche purement personnelle. J’ai commencé cette formation à distance avec Lausanne depuis 2018. Entre les cours à distance, je participe physiquement à des séminaires ou encore à des formations. Je devrais être diplômé en août prochain. Détenir un diplôme olympique vous permet d’être éligible à faire partie de l’équipe médicale olympique dans les événements d’envergure, surtout ceux du CIO. Envisagez-vous une carrière d’entraîneur ? Je n’envisage pas, du moins pour le moment, d’intégrer l’encadrement technique de l’athlétisme après ma carrière sportive. J’entends bien toutefois rester proche du giron pour continuer à soutenir la discipline.
Quelle est votre avis sur l’avenir de l’athlétisme à Maurice ? Je pense que nous avons pas mal de potentiel en athlétisme. Mais, à mon humble avis, je pense que les jeunes veulent avoir certaines choses un peu trop vite. Ce qui n’est peut-être pas mauvais, mais il leur faut aussi avoir de la patience. Leur tour viendra. La génération actuelle a un avantage certain par rapport à la précédente : ils disposent de plus de moyens. C’est à eux de savoir comment capitaliser dessus pour réussir leur mission. La discipline et la rigueur demeurent parmi les principaux facteurs du succès.
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SPONSORING
HALTÉROPHILE Groupe ENL - Ketty Lent
L’année 2020 débute sous les meilleurs auspices pour l’haltérophile mokassienne Ketty Lent, triple médaillée d’or aux 10es Jeux des îles de l’océan Indien (juillet 2019) et double lauréate du MSC Junior Sportswoman of the Year (2017 et 2018). Elle bénéficie en effet d’un sponsoring du groupe ENL pour un montant global de Rs 250 000. Un soutien axé principalement sur la performance sportive et le développement personnel.
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Avec le soutien d’ENL, Ketty Lent peut envisager à de nouvelles perspectives.
Soutien axé sur le s le développement p Sport Together
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a cérémonie de la signature du contrat, qui s’est déroulée en privé, a eu lieu le 15 janvier en présence du directeur du Synergy Sports and Wellness Institute, Gérald Jetin et du mentor de la principale concernée, Dev Deerpaul, Sports Therapist au ministère de l’Autonomisation de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs. Mario Radegonde, Head of CSR et Shyama Soondur, Corporate Communications Manager étaient également présents. Pour ENL, le but de ce sponsoring est d’accompagner et aider Ketty Lent à se construire un avenir sportif, professionnel et personnel. L’objectif est de lui donner les moyens nécessaires pour porter encore plus haut les couleurs de Maurice tout en se formant pour assurer son autonomie financière. C’est Gérald Jetin lui-même qui avait signalé Ketty Lent à l’attention d’ENL. Le directeur de Synergy, qui participait à titre gracieux à la préparation de l’athlète aux 10es JIOI, avait remarqué que celle-ci avait besoin d’aide pour atteindre les objectifs qu’elle s’était fixée. « La contribution d’ENL a été sollicitée pour optimiser la préparation de Ketty Lent pour les Jeux des îles. Très vite, nous avons décelé chez la jeune
haltérophile une volonté de gagner, y compris en dehors de l’arène sportive. Nous avons résolu de lui tendre la main. Ses performances aux 10es JIOI et lors des meetings internationaux qui s’en sont suivis nous ont conforté dans cette décision », a fait ressortir Shyama Soondur. Ketty Lent, âgée de 18 ans, qui souhaite vivement exercer une profession proche du monde sportif, démontre un penchant pour la massothérapie. Mais avant de pouvoir y prétendre, il lui fallait effectuer une équivalence sur le plan éducatif. Ainsi, avec le concours d’ENL Foundation, le groupe lui a préparé tout un plan étalé sur un an afin de pouvoir obtenir les équivalences sur le plan académique. De son côté, l’haltérophile s’est estimée heureuse de pouvoir bénéficier de l’aide de l’entreprise basée à St Pierre pour sa préparation. « Le plus grand défi dans cette discipline est de prendre du poids et d’augmenter sa masse musculaire. Cela nécessite de la rigueur, ainsi que beaucoup de sacrifices et de bonne volonté, mais grâce au soutien d’ENL, je peux enfin m’acheter les suppléments nécessaires. L’accès à Synergy me permettra aussi de m’entraîner assidûment », a soutenu Ketty Lent.
L’engagement d’ENL envers Ketty Lent se décline comme suit :
sport et personnel Sport Together
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- Une allocation mensuelle couvrant : l’achat de protéines et autres nutriments nécessaires à sa préparation physique, les services de professionnels tels qu’un masseur, un nutritionniste et un kinésithérapeute pour optimiser sa forme. l’achat d’équipements et de l’argent de poche. - Un accès gratuit au Synergy Sports and Wellness Institute. - Des cours en Lifeskills Management. - Une formation diplômante en massothérapie.
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AWARD 2019
15 février
18h
L’halté la box
L’haltérophilie et prétendants en vu 2019, dont la 34e prochain au Chât
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Le boxeur Merven Clair, ici lors d’une séance d’entraînement, est sur la bonne voie pour décrocher le titre du Sportsman of the Year.
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elon les estimation Together, l’haltéro à nouveau sous les projecteurs pour le 2019. Pour rappel, Roilya (Sportswoman of the Year (Junior Sportswoman of t Gino Soupprayen (Coach Sports Individuels) ont ét leurs catégories respective cuvée 2018. Pour ce qui est de l’édition l’haltérophilie est bien pla réaliser au moins un doub Ranaivosoa et Lent. Roilya Ranaivosoa, triple d’or aux 10es JIOI, triple d’or aux 12es Jeux d’Afriq performance identique lor championnats d’Afrique d 3 et triple médaillée d’arg championnats d’Afrique e demeure la grande favorit succession comme Sportsw Year. Ketty Lent, une athlète qu figure d’épouvantail dans de la Junior Sportswoman Avec notamment trois mé
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érophilie et xe en favorites
t la boxe se positionnent comme les ue du MSC National Sports Award e édition est prévue le 15 février teau de Labourdonnais, Mapou.
ns de Sport ophilie sera s feux des es Awards a Ranaivosoa r), Ketty Lent the Year) et h of the Year té sacrés dans s lors de la
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médaillée médaillée que, rs des de la Zone gent aux entre autres, te à sa propre woman of the
ui monte, fait la catégorie n of the Year. édailles d’or
aux 10es JIOI et trois bronze aux Jeux d’Afrique, elle reste sur la bonne voie pour conserver le titre dans cette catégorie pour la troisième fois de suite, un record. Elle domine en effet cette catégorie depuis 2017. En ce qui concerne le titre du Sportsman of the Year, le boxeur Merven Clair, actuellement en préparation à Cuba pour les Jeux olympiques d’été de Tokyo, est le grand favori pour succéder au badiste Julien Paul. Outre sa médaille d’or aux 10es JIOI, Clair avait également remporté l’or aux 12es Jeux d’Afrique. Il est, du reste, l’unique élément masculin médaillé d’or en individuel au Maroc. La course s’annonce très disputée dans la catégorie du Coach of the Year (Sports Individuels), Judex Bazile (boxe) et Gino Soupprayen possèdent de bonnes chances pour décrocher la timbale. Judex Bazile partira cependant avec un avantage certain. L’entraîneur de boxe a d’ailleurs décroché le titre du Coach of the Year à maintes reprises.
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Les nominés Sportsman of the Year Merven Clair (boxe), Jean Dinally (kick-boxing), Jean De Falbaire (voile) Sportswoman of the Year Kimberley Lecourt de Billot (cyclisme) Anaëlle Coret (kick-boxing), Roilya Ranaivosoa (haltérophilie) Junior Sportsman of the Year Jérémie Lararaudeuse (athlétisme), Alexandre Bongout (badminton), Kelwin Juboo (haltérophilie) Junior Sportswoman of the Year Coralie Télémaque (athlétisme), Lilowtee Jalim (tennis de table), Ketty Lent (haltérophilie) Most Promising Sportsman of the Year François André (athlétisme), Rai Nundah (badminton), Victor Ah Yong (natation) Most Promising Sportswoman of the Year Gwenaëlle Kistnah (athlétisme), Alicia Kok Shun (natation), Maeva Matelot (haltérophilie) Coach of the Year - Sports individuels Judex Bazile (boxe), Judex Jeannot (kick-boxing), Gino Soupprayen (haltérophilie) Team of the Year - Sports individuels Equipe masculine (golf ), Equipe féminine (judo), Equipe masculine triplette (pétanque) Team of the Year - Sports collectifs Equipe féminine (basket-ball), Equipe féminine (beach-volley), Equipe masculine (volley-ball) Handisports Masculin Déficience auditive : Vincent Duval (athlétisme), Ridge Mooten (athlétisme), Mohammad Ropun (natation) Déficience intellectuelle : Denovan Rabaye (athlétisme), Eddy Capdor (athlétisme), Jean-François Sénèque (athlétisme) Déficience physique : Cédric Ravet (athlétisme), Roberto Michel (athlétisme), Scody Victor (natation) Déficience visuelle : Yvanniis Mohun/Brandon Louis (guide) (athlétisme), Rosario Marianne/Samuel Bousoula (guide) (athlétisme), Désire Souci (judo) Féminin Déficience auditive : Ayusma Lokheram (athlétisme), Shena Bhikea (athlétisme), Jeysheeka Rungoo (natation) Déficience intellectuelle : Ashley Telvave (athlétisme), Brigila Clair (athlétisme), Carmen Nunchert (natation) Déficience physique : Noemi Alphonse (athlétisme), Brandy Perrine (athlétisme), Angeline Anaïs (athlétisme) Déficience visuelle : Anndora Asaun/Loic Bhugeerathee (guide) (athlétisme)
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CORPORATIF
Calendrier d’activités 2020
Une véritable plateforme La Fédération mauricienne des sports corporatifs (FMSC), qui touche à plusieurs disciplines sportives, regroupe approximativement 45 entreprises et institutions dont l’affiliation est renouvelée sur une base annuelle. Elle est considérée comme très dynamique dans le paysage sportif mauricien et offre surtout une plateforme pour les employés. Qui plus est, elle a vu passer plusieurs athlètes de haut niveau au cours des années écoulées.
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Le beach-volley fa
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étanque, natation, volleyball, beach-volley, basketball, fléchettes, dominos, athlétisme, snooker, badminton, tennis de table ou encore football, tout y passe. Et chaque année, la FMSC étoffe son calendrier d’activités en y incluant de nouvelles disciplines. Les compétitions Sport Together
s’enchaînent d’ailleurs à un rythme effréné à raison d’une sortie, voire deux, par mois. Fondée en 1992, la FMSC a son siège au complexe sportif de Beau-Bassin. Elle possède son comité directeur. Son secrétaire administratif n’est autre que George Appadoo. Celui-ci est
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centre national de formation de volley-ball. Les activités de la FMSC se déroulent, en grande partie, dans les infrastructures gérées par le Mauritius Sports Council qui accueillent les joutes, à l’instar du stade Germain-Comarmond pour les épreuves d’athlétisme ou encore le gymnase Pandit Sahadeo pour le volley-ball. Toutefois, des infrastructures du privé sont aussi utilisées comme SPARC qui a déjà accueilli des épreuves de natation.
une activité saine tout en construisant l’esprit d’équipe. Pour l’année 2019, le groupe Eclosia a remporté le titre de meilleure équipe en athlétisme. La WMA a décroché le titre de champion en Super Cup (football) alors qu’en volley-ball, c’est la Cargo Handling Corporation qui s’est adjugé le titre chez les hommes tandis que la MCB a été sacrée chez les dames.
Rendez-vous familial
ait partie des disciplines organisées par la FMSC.
un instructeur agrée par la Fédération internationale de volley-ball (FIVB) et ce depuis 1992. George Appadoo a aussi été volleyeur de l’équipe de la Fire Brigade et coach des joueuses de la formation Idefix. Il a assuré la formation de professeurs d’éducation physique et a été le responsable du Sport Together
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Habituellement, c’est la journée omnisports qui marque le coup d’envoi du calendrier d’activités de la FMSC. Cette sortie aux allures de rendezvous familial est organisée au collège St-Esprit à QuatreBornes. A la fin de la journée, c’est l’entreprise qui aura comptabilisé le maximum de points qui l’emporte. On y retrouve pêle-mêle des épreuves indoor comme les fléchettes, les dominos ou encore les parties de cartes ainsi que le relais 4x600m, le football masculin et féminin, le basket-ball ou encore le volley-ball. La FMSC tient également ses championnats qui s’étalent sur plusieurs mois. Le football, qui regroupe deux divisions, se déroule à travers une ligue simple et avec promotion et relégation. C’est aussi le cas pour le volley-ball. Des joueurs licenciés auprès des fédérations peuvent y participer. Chaque entreprise doit toutefois limiter le nombre de joueurs licenciés au sein de sa formation. A titre d’exemple, en volley-ball, seuls deux joueurs licenciés auprès de l’AMVB peuvent se retrouver sur le terrain en même temps au sein d’une même équipe. La FMSC demeure quelque peu une planche de salut pour ceux et celle désirant rester au contact du sport. D’ailleurs, le principal objectif de la fédération est de permettre aux collègues des entreprises de pratiquer
Le basket pour débuter 2020 ’année 2020 s’annonce tout aussi L palpitante avec de nombreux rendez-vous au programme. « Tant mieux pour la communauté sportive, mais surtout pour de nombreux employés qui se retrouveront le temps de montrer qu’ils sont aussi de bons athlètes », souligne George Appadoo. Les activités devraient débuter avec le tournoi masculin de basket-ball au gymnase de Phoenix. Tournoi qui s’échelonnera sur un mois. Le premier trimestre de l’année verra l’organisation d’un festival de football à cinq à Bagatelle (1er mars). Il sera question par la suite de la très attendue journée omnisports au collège Saint-Esprit (8 mars) et ensuite un tournoi de tennis de table à Beau-Bassin (29 mars). Les activités prendront fin le 22 novembre avec une compétition de natation.
L’accès aux activités Pour avoir accès aux activités de la FMSC, une entreprise doit d’abord débourser une somme de Rs 10 000 comme affiliation annuelle. Ce n’est qu’à partir de là que ses employés sont autorisés à s’inscrire aux activités. Là encore, pour chaque activité, un frais de participation est requis.
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Préparations des athlètes
Les villes Shizuoka accueilleront le Club Le Club Maurice bénéficiera d’un soutien de taille dans le cadre de sa préparation en vue des Jeux olympiques qui se tiendront du 24 juillet au 9 août 2020 à Tokyo, au Japon. En effet, deux villes, celles de Shizuoka et Kakegawa, accueilleront les Mauriciens en amont des JO, à partir du 7 juillet.
L
a cérémonie de signature du protocole d’accord s’est tenue le 23 janvier, au siège du Comité olympique mauricien (COM), à Trianon, en présence de représentants des villes japonaises, de Yoshiharu Kato, l’ambassadeur du Japon à Maurice, de Philippe Hao Thyn, président du COM, des membres de l’instance olympique et de Stephan Toussaint, ministre de l’Autonomisation de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs. Dans son discours de circonstance, Philippe Hao Thyn Voon a émis
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Le ministre Stephan Toussaint, Takao Oishi (de la ville de Shizuoka), Philippe Hao Thy et l’ambassadeur du Japon à Maurice, Yoshiharu Kato, posant après la signature du p
le souhait de voir un Mauricien avec une médaille olympique autour du cou. Selon le président du COM, les chances du clan quadricolore résident dans la boxe. « La boxe pourrait être la discipline qui permettra à Maurice de renouer avec une médaille olympique. Je Sport Together
pense que l’argent ou le bronze reste accessible », a-t-il dit. Pour Philippe Hao Thyn Voon, la présence des Mauriciens au Japon en amont des Jeux servira à offrir aux locaux de meilleurs repères à l’approche de l’échéance. « Ils pourront se préparer et s’acclimater
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et Kakegawa b Maurice
yn Voon (COM), Yoshifumi Nakayama (de la ville de Kakegawa) protocole d’accord.
dans les meilleures conditions avant les JO », a-t-il encore souligné. Faisant ressortir que ce genre d’accord entre les deux nations demeure une première, le président du COM n’a pas manqué de souhaiter que les relations entre Maurice et le Japon s’affermissent Sport Together
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au fil du temps. « Le fait que des représentants des deux villes aient fait le déplacement chez nous doit être salué. Et je leur remercie de cet intérêt. » La signature du protocole d’accord permettra donc aux Mauriciens de bénéficier, deux semaines
avant les Jeux, d’un camp de base dans la ville de Shizuoka. En cas de qualification de l’équipe du beach-volley, la sélection pourra profiter des infrastructures en place à Kakegawa. « La ville de Kakegawa sera heureuse d’accueillir les représentants mauriciens en beach-volley. Nous avons les infrastructures adéquates pour que vos équipes se préparent au mieux », a insisté Yoshifumi Nakayama, qui a lu le message du maire de la ville, ce dernier étant pris par d’autres obligations et n’ayant pu faire le déplacement à Maurice. Yoshiharu Kato, l’ambassadeur du Japon à Maurice, a, de son côté, fait état des liens qui unissent les deux pays. Avançant que les athlètes seront bien accueillis et que toutes les facilités seront mises à la disposition des Mauriciens qui concourront aux JO. « La signature de ce protocole d’accord résulte d’un processus qui a démarré il y a quelque temps déjà. Maintenant, nous entamons une nouvelle phase de l’aventure olympique », a encore dit le premier représentant du Japon à Maurice. Le ministre Stephan Toussaint a lui aussi tenu à saluer le tout nouveau partenariat entre les deux pays. Citant les efforts fournis par le COM pour la préparation des athlètes. « Je tiens à les remercier personnellement et je vous confirme que nous avons hâte de visiter et de découvrir la culture japonaise », a-t-il conclu. Il faut savoir que la délégation mauricienne prendra ses quartiers au pays du Soleil Levant le 7 juillet prochain, soit près de deux semaines avant le coup d’envoi des Jeux. Dans la foulée, Maurice a bénéficié de cinq invitations – tennis de table (1), judo (1), boxe (1) et natation (2).
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MES JEUX OLYMPIQUES Bruno Julie, médaillé de bronze à Beijing en 2008
« J’en ai encore des frissons Qu’on le veuille ou non, l’ancien boxeur Bruno Julie demeure une légende du sport à Maurice. A 41 ans, ses plus belles années dans le noble art sont sûrement derrière lui. C’est donc avec un regard neutre que l’unique médaillé olympique que Maurice ait connu jusqu’ici revient sur son exploit.
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n abordant pour Sport Together ce moment historique, lorsque Bruno Julie a obtenu sa médaille de bronze aux JO de Beijing (2008) après avoir accédé aux demi-finales, cet habitant de Rose-Hill n’est pas passé par quatre chemins pour confier qu’il ressent encore des émotions et qu’il tremble toujours lorsque l’on évoque cet instant, qui remonte à 12 ans maintenant. « Vous savez, être sur le podium des JO est le summum dans la carrière d’un sportif. Vous comprenez dès lors que votre but a été atteint. J’ai encore des frissons quand on me parle de ce moment », raconte l’ancien pugiliste. Même si la boxe l’a comblé, Bruno Julie ne peut pas s’empêcher de lâcher de tristes vérités, lui qui n’a qu’un rêve désormais : celle de voir un pays uni malgré les différences. « C’était un moment magique. Et ce qui m’a le plus motivé, c’est que je le faisais pour la nation mauricienne. J’ai eu l’occasion de voir ce peuple uni comme un seul homme. Malheureusement ce n’est que pendant un
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court moment », fait ressortir celui qui avait débuté dans la catégorie des 51 kg avant de démontrer tout son potentiel chez les 54 kg.
The Mauritian Magician Mais au-delà de la médaille olympique, c’est l’expérience enrichissante qui importe le plus dans les JO, selon le principal intéressé. « La qualification pour les JO est déjà un moment à savourer pleinement. Vous qui vous y préparez, donnez de votre mieux et profitez de chaque moment aux JO », explique celui qui avait hérité de deux surnoms au cours de son aventure olympique, à savoir The Mauritian Magician et Creol Crusher. Marié et père de quatre enfants, il a tout sacrifié pour croire en ses rêves et aller chercher cette place sur le podium. Une médaille de bronze qui vaut son pesant d’or pour celui qui s’est désormais reconverti en entraîneur pour le Pôle Espoir. « Les entraînements, les régimes et les déplacements pour se perfectionner, cela fait partie d’un ensemble. Au final vous devez toujours croire en vous et foncer. Se qualifier pour les JO est un exploit qu’il faut valoriser et savourer. Sport Together
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Ensuite, il faut faire de content peu importe la p Bruno Julie. Ce dernier fille Olympia, 11 ans, p « Elle a déjà participé à l’or », poursuit l’ancien boxe mauricienne. S’attardant sur sa riche Bruno Julie met en ava l’on marqué et où il a s la médaille d’or autour Jeux des îles de 2003 dev Championnats du Comm (2003) et les Champion Madagascar en 2007 où six combats ». Bruno Julie restera à ja à Maurice de remporte olympique. Après l’exp désormais l’heure pour confondus, d’aller à la breloque. Il espère voir un athlète podium de la 32e éditi ville japonaise de Tokyo juillet au 9 août 2020.
En marge des Jeux O (24 juillet au 9 août Together, à travers la Olympiques », revien des participants mau
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Photo : Jevin Sawmynaden
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Bruno Julie, posant pour Sport Together avec sa médaille olympique, reste une référence du sport mauricien.
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FOOTBALL
Bangabandhu Gold Cup 2020
Ils n’ont pas vraiment été à la hauteur. Les joueurs du Club M, engagés dans la Bangabandhu Gold Cup (15-25 janvier) au Bangladesh, ont été éliminés dès la phase de groupe. La sélection nationale a d’abord subi la loi du Burundi en s’inclinant 4-1 avant de faire match nul contre les Seychelles (2-2). Deux contreperformances pour un groupe rajeuni et qui comptait des joueurs dont la moyenne d’âge tournait autour de 19 ans.
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ette participation à la Gold Cup était aussi l’occasion pour le technicien brésilien Francisco Filho de faire son retour en tant que sélectionneur. Ecarté depuis 2018, il a retrouvé un groupe à qui il espérait redonner
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Pas encore au niveau
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un peu de couleurs surtout après une mauvaise année 2019 en termes de résultat. Contre le Burundi, il fallait donc impérativement démarrer du bon pied. Et le message avait bien été capté par les Quadricolores qui ouvraient le score dès la 3e Sport Together
minute par l’entremise d’Adrien François au Bangabandhu National Stadium. Mais les réjouissances étaient de courte durée car ensuite les Burundais allaient faire boire le calice jusqu’à la lie à leurs adversaires avec notamment un triplé de Jospin Nshimirimana.
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Match amical U13
Une première sortie satisfaisante
Alexandro Jolicoeur (à dr.) et ses coéquipiers sont toujours à la recherche de leurs repères.
Face aux Seychelles, Francisco Filho apportait quelques changements. Insuffisants, cependant, pour obtenir les trois points. Maurice se retrouvait d’ailleurs mené par les Dalons (2-0) avant de revenir dans le match dans le dernier quart Sport Together
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d’heure. Jason Ferré (63e) et Adrien François (91e) marquaient pour Maurice mais il était trop tard pour éviter l’élimination. Le Club M court toujours derrière une première victoire en match officiel depuis près d’une année.
Les stagiaires mauriciens de la Liverpool FC International Academy ont effectué leur première sortie le 10 janvier au Complexe sportif de Côte d’Or. C’était les U13 qui étaient en action face à l’équipe chinoise de Genbao Football Base. Cette a dernière a évolué un cran au-dessus sur le pré en l’emportant 4-2. Certes le score n’est pas flatteur pour Maurice mais on retiendra les efforts fournis par les jeunes locaux qui n’ont jamais abdiqué et qui se sont surtout montrés audacieux. Il faut d’ailleurs savoir que Genbao Football Base réunit plusieurs jeunes talents et demeure, selon les renseignements, l’une des meilleures structures de formation en Chine. Ces derniers évoluent ensemble depuis assez longtemps contrairement aux éléments de la Liverpool FC International Academy qui n’en sont qu’à leurs premiers balbutiements. Les buts mauriciens ont été inscrits par Luca Chutoo et Messi Li Tien Kee.
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