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Tee break
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éDITO
e golf mauricien était à l’honneur avec la tenue du All Africa Team Championship, du 9 au 12 octobre dernier, sur le parcours de Mont-Choisy Le Golf. Le pays, notamment par le biais de la Mauritius Golf Federation, a accueilli ses invités du continent avec tout le soin possible et en créant les conditions optimales afin que ce rendez-vous se déroule sans anicroche. Il y allait aussi de la réputation de l’île Maurice en tant que destination golfique. Mais au-delà de ces aspects, ce qu’on retiendra surtout de ce championnat, c’est bel et bien la performance de l’équipe mauricienne avec en son sein Ludovic Bax, Rakesh Channoo, Pierre Pellegrin et Florent Toulet, coachés pour l’occasion par l’expérimenté Vishnoo Seeneevassen. Au terme de ce championnat, le quatuor mauricien s’est adjugé la deuxième place, « Le football mauricien derrière les favoris est en pleine gestation » sud-africains. Les joueurs locaux, qui représentent l’avenir du golf quadricolore, sauront certainement apprécier cette deuxième place historique, qui fait de Maurice la vice-championne d’Afrique. Le golf, faut-il le reconnaître cependant, est aussi un sport où l’individualité prime sur le parcours dans la plupart des cas. Bien que certaines ouvertures aient été notées ces derniers temps, la pratique du golf, qu’on le veuille ou non, reste peu accessible pour un sport qui veut toucher toutes les couches
sommaire
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Sommaire
« Le football mauricien est en pleine gestation »
13-16
Grégory Lagane sacré
CYCLISME
Tour de ile maurice 2019
10-13mauricien « Le football est en pleine gestation »
by
18-19 Directeur Directeur de publication Responsable de publication Ramsamy DanieloDanielo Ramsamy
18 rue Volcy Pougnet Port-Louis Conception & Design Tel: 214 1462 Dav Ramoyee Sport Together Email: avdr@myt.mu No11 - Mercredi 30 octobre 2019 Textes et Photos : redac@sporttogether.mu Sport Together
sociales du pays sans distinction aucune. La démocratisation du golf avait été évoquée à l’époque où la Mauritius Golf Federation était dirigée par les vieux briscards. Le but était de permettre aux jeunes de s’adonner à la discipline. Concrètement, aucune action n’a été prise par les initiateurs de ce projet afin de soutenir une telle démarche. La démocratisation dans cette sphère demeure, encore aujourd’hui, entièrement une énigme. Pour atteindre un niveau, il faut dans la grande majorité des cas se former dans le domaine à l’extérieur ou alors avoir la possibilité – et les moyens pécuniaires bien sûr – de participer aux tournois organisés par les entreprises, clubs privés ou tout bonnement par des clubs à but caritatif. Ceux qui « drive » les affaires du golf depuis quelque temps déjà ont sans doute une autre vision de la chose et dirigent peut-être aussi différemment. actuels peuvent président de laLes MFAdécideurs ne toujours à accorder une attention passe pas parsonger quatre chemins. particulière à une la mise en place des conditions Son rêve de créer industrie nécessaires pour une fiable et autour du football local, qui démocratisation a viable. pris un nouveau souffle avec Il est certain que le processus s’avère l’apport de la MPFL, se poursuit compliqué et long. Le moment n’est-il pas venu avec l’avènement de la profesde faire un break pour sortir du bunker ? sionnalisation. A bâtons
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Excellente victoire LE
rompus, il parle, avec son dynamisme coutu mier, au MPFL Magazine de la détection et formation des jeunes, de la Danielo Ramsamy gestion des clubs, du Club M et dramsamy@sporttogether.mu des objectifs à court et long terme de la fédération. Le président de la MFA ne passe pas par quatre chemins. Onze athlètes Son rêve de créer une industrie enautour action Dubaï du à football local, qui a pris un nouveau souffle avec l’apport de la MPFL, se poursuit avec l’avènement de la profesHandisport sionnalisation. A bâtons rompus,M il parle, avec son ondiaux dynamisme coutu mier, au de para-athlétisme MPFL Magazine de la détection et formation des jeunes, de la gestion des clubs, du Club M et 14 des objectifs à court et long terme de la fédération. A bâtons rompus, il parle, avec son dynamisme coutu mier, au MPFL Magazine de la détection 18, rue Volcydes Pougnet, et formation jeunes,Port-Louis de la gestion clubs, du Club M et Tel : 214des 1462 - 5738 4587 des objectifs à court et long sporttogether.mu Email : contact@sporttogether.mu terme de la fédération.
3 Danielo Ramsamy
EN OUVERTURE L’équipe de Maurice avec Ludovic Bax, Pierre Pellegrin, Rakesh Channoo Florent Toulet (joueurs) et Vishnoo Seeneevassen (coach).
generating emotions through sports
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GOLF
All Africa Team Championship 2019
Maurice vice-championne
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’équipe de Maurice, composée de Ludovic Bax, Rakesh Channoo, Pierre Pellegrin et Florent Toulet, a réalisé une remontée spectaculaire au cours du quatrième et dernier tour pour terminer à la deuxième place du podium au cours du All Africa Team Championship, tenu du 9 au 12 octobre sur le parcours de Mont-Choisy Le Golf. Une deuxième place synonyme d’un titre de vice-championne du continent derrière les golfeurs sud-africains. Au terme des quatre tours, l’Afrique du Sud a rendu une carte de 837 coups soit -27 sous le par, devant Maurice avec 883 coups (+19) et le Maroc pour 891 coups (+27). Autre performance notable : deux joueurs mauriciens, nommément Florent Toulet (4e), avec +1, et Pierre Pellegrin (8e), avec +8, ont terminé dans le Top 10 en individuel. La première place dans cette catégorie est revenue logiquement au Sud-Africain Jayden Schaper avec 275 coups -13 sous le par sur les quatre tours, avec un dernier tour remarquable à -8. Ce qui constitue le record du parcours. Quatorze pays, représentés par quatre joueurs chacun, étaient en lice pour cette compétition africaine organisée par la Mauritius Golf Federation (MGF) et placée sous l’égide du Royal Royal & Ancient of St. Andrews et de l’African Golf Confederation. Encadrés par Vishnoo Seeneevassen à la demande de la MGF pour ce championnat, les joueurs mauriciens se trouvaient dans une posture peu confortable avant l’entame du quatrième et dernier tour du fait qu’ils avaient un déficit de huit coups sur le Maroc. Mais Toulet et consorts ont redoublé d’efforts afin de renverser la tendance pour ravir la deuxième place au Maroc. Une performance historique réalisée par une équipe mauricienne dans un tel championnat. Le président de la MGF, Christopher Curé, s’est dit fier de la prestation des joueurs mauriciens. « Nous sommes fiers de nos joueurs qui ont fait preuve d’une grande maturité, surtout sur le dernier tour, avec deux rounds sous le par réalisés par Pierre Pellegrin et Florent Toulet. Nous souhaitons remercier toute l’équipe organisatrice qui a contribué au succès de cet événement, ainsi que les sponsors et volontaires. Nous avons pu montrer que la MGF à la capacité d’organiser de tels événements, et nous tournons cette page avec le sentiment du devoir accompli. » Ce championnat africain s’est disputé sur 72 trous selon le format strokeplay, dont les trois meilleurs scores des joueurs réalisés par chaque équipe étaient comptabilités par tour.
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EN COUVERTURE Pierre Pellegrin Golfeur
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INTERVIEW Le 1er décembre prochain, Pierre Pellegrin obtiendra son diplôme de la Golf School of Excellence (TGSE) de Cape Town. En attendant cet accomplissement académique, ce golfeur de 21 ans, déterminé et ambitieux, est de plus en plus considéré comme une référence locale dans ce sport et est perçu comme étant le futur et digne porte-drapeau de l'île Maurice sur les greens.
de challenges et c’est ce que j'aime. Cela fait trois ans que vous étudiez le golf en Afrique du Sud. Pouvez-vous expliquer en quoi consistent vos études ? Je suis à TGSE Cape Town et je fais mon « PGA diploma », qui est un certificat reconnu mondialement dans l’univers golfique. Le cours, sur une durée de trois ans, offre pas mal de débouchés comme directeur de golf, professeur de golf professionnel, green-keeper, custom fitter, referee et tous les métiers relatifs au golf…
»
Ça reste un diplôme très complet aussi car on apprend notamment la science du sport, le business et la finance et la technologie. Je suis également passionné par la physiothérapie et la chiropraxie entre autres. En gros, c’est la science du sport, qui reste un back-up plan. Quelles sont vos perspectives une fois vos études terminées ? Avez-vous déjà des avenues à explorer ? J’obtiendrais mon diplôme le 1er décembre prochain. Je vise
Pierre Pellegrin, vous avez débuté votre carrière sportive en tant que footballeur, et vous avez, en outre, joué pour l’équipe nationale de Maurice avec les U17. Au final, vous vous consacrez au golf. Pourquoi un tel changement ? Le football était une passion et j'étais prêt à tout donner pour être professionnel. Mais le niveau à Maurice ne me convenait pas trop et je me suis désintéressé par la suite, surtout que je n'avais également plus de temps à consacrer à mes études du fait que je m'entraînais tous les jours. Par la suite, j'ai commencé le golf avec mon meilleur ami et son père et je me suis découvert un certain engouement pour ce sport qui paraît certes facile, mais qui requiert énormément de travail et Sport Together
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Je suis prêt à tout pour être le meilleur joueur et je me donne assidûment pendant des heures et des heures d'entraînement et de sacrifices.
Je suis comblé. J’ai rempli mes objectifs de la saison qui étaient la victoire dans le Rogers Indian Ocean Amateur et la qualification au Mauritius Open pour la deuxième année consécutive.
Je pense avoir le mental et l’attitude pour réussir dans le monde professionnel. le monde du golf professionnel. Je veux vivre de cette passion, qui est aujourd'hui devenue une vraie obsession pour moi. Je suis prêt à tout pour être le meilleur joueur et je me donne assidûment pendant des heures et des heures
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d'entraînement et de sacrifices. Je compte passer professionnel très probablement en 2020 et tenter ma chance sur le Sunshine Tour (tour sud-africain) et ensuite viser plus haut avec l'Asian Tour et l’European Tour.
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En effet, j’ai un handicap de -3 mais cela ne fait pas de moi un professionnel. Je suis toujours un golfeur amateur, classé au World Amateur Golf Ranking. Les gens ont tendance à ne se baser que sur le handicap, qui reste la référence bien entendu. Mais je suis toujours considéré comme un golfeur amateur et je compte changer de statut l’année prochaine quand j'aurais complété mon diplôme dans un premier temps, mais surtout quand je me sentirai plus prêt que jamais.
Vous possédez un handicap de -3. Théoriquement, cela fait de vous un joueur professionnel. Mais toujours est-il que les critères pour ce statut ne se basent pas uniquement sur le handicap… Sport Together
Octobre 2019 a été un mois prolifique pour vous. Vous avez remporté le Rogers Indian Ocean Amateur Open, puis décroché la deuxième place avec l’équipe de Maurice lors du All Africa Team Championship. Je suis comblé. J’ai rempli mes objectifs de la saison qui étaient la victoire dans le Rogers Indian Ocean Amateur et la qualification au Mauritius Open pour la deuxième année consécutive. Mais la cerise sur le gâteau est la performance formidable effectuée avec l'équipe de Maurice. Je suis fier de représenter mon pays et de faire partie de la meilleure équipe mauricienne lors du All Africa Team Championship. Cette deuxième place j'y croyais et mes partenaires ont été absolument incroyables mais les golfeurs sud-africains restent un cran au-dessus, il faut le reconnaître. Cette deuxième place est une victoire pour le pays. Je voudrais remercier les merveilleuses personnes qui m'entourent : mes parents, ma copine, mes amis et mes fans. Mais avant tout, la Mauritius Golf Federation qui a toujours cru en nous et m'a toujours accordé une confiance importante ces dernières
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années. Paul Mackenzie et son staff de TGSE Cape Town y sont également pour beaucoup dans ma réussite. Rogers, mon sponsor, qui me permet de réaliser mon rêve et ne cesse de me booster afin que je donne le meilleur de moi-même jour après jour. Vous êtes qualifié pour l’Afrasia Bank Mauritius Open en décembre prochain. Quel est votre objectif dans ce tournoi ? Ce tournoi était un de mes objectifs de la saison et me qualifier pour y accéder est déjà une victoire. Lors de ce tournoi en 2018, je n’ai pas mal joué mais je n’ai pas bien scoré non plus. J’ai énormément appris de cette expérience et j’ai retenu les conseils reçus. Pour l’édition 2019, je suis là pour faire le « cut » dans un premier temps car j'ai beaucoup travaillé sur mes faiblesses et renforcer davantage mes points forts. Mes intentions sont claires et le travail y est pour accomplir mes objectifs. Comment entrevoyez-vous votre avenir dans le golf ? Je pense avoir le mental et l’attitude pour réussir dans le monde professionnel. J’ai toujours été un compétiteur et j'adore les challenges donc j’espère être un redoutable joueur sur le Tour surtout que je suis entouré d’une famille absolument formidable qui croit en moi. L’avenir dans le monde professionnel fait peur évidemment mais j’ai beaucoup appris de mes expériences et je me donnerais les moyens d’y arriver car j’ai la boulimie de travail et de la gagne.
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CYCLISME
Tour de Maurice 2019
Grégory Lagane
sacré Le Tour de Maurice 2019, qui s’est tenu du 30 septembre au 5 octobre dernier, a sacré, au terme d’une folle semaine, le Mauricien Grégory Lagane, qui a revêtu le maillot jaune à la veille de la grande arrivée. Ce 38e Tour de Maurice a été marqué par les premières fois de Dylan Redy et Alexandre Mayer, qui ont, à eux deux, porté la tunique jaune cinq jours sur les six possibles.
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uand le Tour a-t-il basculé ? La réponse à cette question pourrait être « très tard ». En effet, dans un Tour qui semblait promis aux Mauriciens – encore fallait-il pouvoir désigner un leader – il était évident que la victoire irait à un puncheur. C’est d’ailleurs exactement ce qui est arrivé. Il a toutefois fallu attendre la cinquième étape, la veille de l’arrivée, pour voir Grégory Lagane émerger en vainqueur. C’est d’ailleurs un trio du quadricolore qui occupe le haut du classement. Derrière Grégory Lagane, on retrouve Alexandre Mayer et Christopher Lagane, grand favori, mais piégé au cours de la première étape. « Ce qui est bien, c’est qu’on a su s’adapter en fonction de l’adversité », commentait le directeur technique national et directeur sportif de la Team MCB, Michel Thèze, à l’issue de la dernière étape. Il ne croit pas si bien dire, puisque la course a changé de visage à trois reprises. D’abord, la Team MCB, forte de son statut acquis aux 10es JIOI, a fait respecter son titre de favori en remportant le prologue,
ne laissant aucune chance à ses adversaires. Dylan Redy, champion de Maurice, a endossé le maillot jaune, promettant de défendre son bien aussi longtemps que possible. Lors de la première étape, les favoris se montrent. Presque tous les Mauriciens – à l’exception de Christopher Lagane, piégé, on ne sait comment, dans le peloton et Olivier Lecourt, qui choisit de l’épauler – se retrouvent à l’avant. C’est aussi là que se joue les premières places du Tour. De
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Grégory Lagane peut sourire : il a remporté le Tour de Maurice au terme des six étapes.
Grégory Lagane à Alexandre Mayer en passant par Dylan Redy… Tout ce petit monde se retrouve dans une échappée qui verra le Réunionnais Stéphane Cuvelier s’imposer à l’arrivée. D’ailleurs, si Dylan Redy a résisté au cours de la deuxième étape, courue dans l’Est de l’île et remportée par le Français Mathieu Pellegrin, il a malgré tout commencé à montrer ses limites. Pourtant, malgré tout, il a tenu bon dans les derniers kilomètres alors que Sport Together
Matthieu Pellegrin, lui, se livrait à un petit récital dans les lacets de Trou aux Cerfs. « Il nous a donné un sacré petit numéro », rigolait Michel Thèze à l’issue de la course.
Coup sur coup ’est, peut-être, à ce moment C que Dylan Redy aura cru le plus à une victoire finale. « Je ne veux pas m’aventurer. Mais c’est dans un coin de ma tête », forçant ainsi
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son directeur sportif à rappeler que « le Tour est encore long et que tout pouvait arriver. » Mais voilà ! Le maillot jaune allait céder au troisième jour de course. Et celui qui allait faire craquer Dylan Redy n’est nul autre que le coureur français Julien Souton, vainqueur coup sur coup du contre-la-montre individuel et de la quatrième étape. Et dans la foulée, Alexandre Mayer, qui avait ramené l’écart à six secondes après le chrono, reprenait le jaune.
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Christopher Lagane (maillot blanc) n’a toujours p
Si Redy accuse le coup dans le contre-la-montre individuel, il va définitivement céder son bien sur la première étape de cote, à Grand Bassin. Alexandre Mayer, au terme d’une course tactique qui l’a vu rester avec les principaux animateurs de la course, devient le leader de l’épreuve alors que Julien Souton, remis de ses problèmes de santé, offre une petite leçon de réalisme au peloton. Mais alors que la Team MCB tient toutes les cartes en main, le scénario allait connaître encore un petit revirement de situation. Dans une étape qui a permis aux grimpeurs de s’exprimer,
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la Team MCB contrôle la course. Si la victoire finale semble promise à un coureur mauricien, les adversaires, eux, ne veulent pas abdiquer sans se battre. Dans les lacets de Chamarel, puis Plaine Champagne, les attaques fusent. La sélection mauricienne, avec le maillot jaune en son sein, résiste. Même affaibli, Mayer ne lâche pas. Même quand ses coéquipiers imposent un rythme fou, le dépossédant de son maillot jaune et le forçant à lever le pied, il ne rechigne pas à avancer. Mais il recolle au terme d’un effort individuel. « Il a fait une belle fin d’étape », souligne Michel Thèze,
témoignant ainsi de la progression du coureur. Sauf que c’est Grégory Lagane, présent dans l’échappée de la première étape et audacieux attaquant qui enfile le maillot jaune, ayant terminé largement devant Mayer. Une situation qui a nourri quelques commentaires à voix basse – « il n’y a plus de respect du maillot jaune », « on ne fait pas ça à un coéquipier » - alors que personne ne veut s’avancer à faire de commentaires officiels au nom du sacro-saint esprit d’équipe. Un maillot jaune polémique, alors que rien ne pouvait priver Alexandre Mayer d’une victoire finale. Qu’importe : l’objectif final était
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Les classements Général
1. Gregory Lagane (MRI-MCB) 14h15’49 2. Alexandre Mayer (MRI-MCB) à 00’40 3. Christopher Lagane (MRI-MCB) à 01’38 4. Stephane Cuvelier (FFSC-KFC/Fr) à 02’44 5. Paul Rivière (VCO/Réu) à 05’11
Jeune
1. Alexandre Mayer (MRI-MCB) 14h16’29 2. Christopher Lagane (MRI-MCB) à 00’58 3. Stephane Cuvelier (FFSC-KFC/Réu) à 02’04 4. Dylan Redy (MRI-MCB) à 12’59 5. Julien Souton (Loisibike-France/Fr) à 19’05
Régional
1. Grégory Lagane (MRI-MCB) 14h15’49 2. Alexandre Mayer (MRI-MCB) à 00’40 3. Christopher Lagane (MRI-MCB) à 01’38 4. Stephane Cuvelier (FFSC-KFC/Réu) à 02’44 5. Paul Rivière (VCO/Réu) à 05’11
Aux points
1. Christopher Lagane (MRI-MCB) 58 pts 2. Julien Souton (Loisibike-France/Fr) 42 pts 3. Alexandre Join (FFSC-KFC/Fr) 33 pts 4. Dylan Redy (MRI-MCB) 32 pts 5. Alexandre Mayer (MRI-MCB) 26 pts
pu inscrire cette compétition à son palmarès.
de voir un Mauricien sur la plus haute marche du Tour. Chose faite, puisque Grégory Lagane aura remporté une course qu’il a également animée. L’ironie du sort voudra qu’il ne remporte aucune étape, alors qu’il avait déjà réussi cette prouesse au cours des deux précédentes éditions. « L’année dernière, j’avais porté le maillot jaune. Mais on l’avait bêtement perdu dans l’étape de montagne », se rappelle le vainqueur du Tour de Maurice 2019. Le clan mauricien pouvait encore célébrer son Tour, puisque Adriano Azor s’est imposé dans la sixième et dernière étape.
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Montagne
1. Julien Souton (Loisibike-France/Fr) 74 pts 2. Grégory Lagane (MRI-MCB) 63 pts 3. Christopher Lagane (MRI-MCB) 58 pts 4. Alexandre Join (FFSC-KFC/Fr) 45 pts 5. Mathieu Pellegrin (Loisibike-France/Fr) 35 pts
Rush
1. Fidzerald Rabaye (MRI-FMC) 56 pts 2. Matthew How (MRI-FMC) 52 pts 3. Thierry David (VCJCC/MRI) 44 pts 4. Adriano Azor (MRI-FMC) 42 pts 5. Charles McFall (KH Mad Macs/AfSud) 34 pts
Masters
1. Paul Rivière (VCO/ Réu) 14h21’00 2. Charles McFall (KH Mad Macs/AfSud) à 01’06 3. Yannick Lincoln (MRI-FMC) à 08’09 4. Philippe Colin (FFSC-KFC/MRI) à 32’34 5. Fabien Raymondaud (CCSL/Réu) à 1h35’17
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HANDISPORT
Mondiaux de para-athlétisme
Onze athlètes en action à Dubaï Ils seront onze handisportifs (visuel, mental et physique) à participer aux championnats du monde de paraathlétisme qui se tiendront du 7 au 15 novembre prochain à Dubaï.
au lancer du poids en compagnie de son guide Samuel Bousoula. Jean-Marie Bhugeerathee, entraîneur de nombreux athlètes de l’équipe, souligne qu’il s’attend à ce que les athlètes réalisent de bonnes performances pour ceux qui sont à la recherche de leur qualification pour les Jeux paralympiques de Tokyo 2020.
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es regards seront sans aucun doute tournés vers Noemi Alphonse. La porte-drapeau du Club Maurice aux 10es JIOI ira à cette compétition avec la ferme intention d’atteindre au moins une finale. Elle s’alignera dans cinq épreuves : 100m, 400m, 800m, 1 500m et 5 000m. « Mon objectif est de faire une finale lors de ces Mondiaux. Je vais faire de mon maximum comme d’habitude pour y parvenir », a déclaré la médaillée d’or des JIOI au 1 500m fauteuil. Une place parmi les cinq premiers d’une finale sera synonyme de qualification pour les Jeux Paralympiques de Tokyo 2020. C’est la deuxième fois que Noemi Alphone, qui détient d’ailleurs le meilleur temps en Afrique au 1 500m dans la catégorie T54, sera en action à des championnats du monde après ceux de Londres en 2017. Roberto Michel et Brigida Clair, tous deux médaillés d’or respectivement au 400m fauteuil (catégorie T34), et au lancer de poids, lors des championnats du monde juniors de para-athlétisme tenus en août dernier à Nottwil, seront également en lice. Michel sera en action au 100m, 400m et 800m en fauteuil et Clair au lancer du poids. Les autres athlètes engagés sont Brandy Perrine (200m et 1 500m fauteuil), Annais Angeline (100m et 200m et saut en longueur), Cédric Ravet aura trois épreuves en fauteuil à effectuer (400m 800m et 1 500m). Quant à Denovan Rabaye et Eddy Capdor ils seront engagés dans l’épreuve du saut en longueur alors qu’Ashley Telvave au 400m. Dans la catégorie visuelle, Andora Asaun sera au départ du 100m. Elle sera accompagnée de son guide Loic Bhugeerathee. Rosario Marianne sera en action
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Noemi Alphonse tentera d’atteindre au moins une finale lors de ces Mondiaux.
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FIBA Africa 3x3
Nouveau tirage au sort
L’équipe féminine de Maurice en préliminaires
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es équipes nationales masculine et féminine se préparent en vue de leur participation à la FIBA Africa 3x3 Cup 2019, prévue du 7 au 10 novembre prochain, à Kampala, en Ouganda. Pour procéder à la sélection des joueurs, quatre éléments par équipe, la Fédération mauricienne de basketball (FMBB) avait organisé deux tournois qualificatifs (masculin et féminin) les 28-29 septembre dernier au gymnase de Phoenix. Ce n’est toutefois plusieurs jours après que la liste des joueurs a été avalisée. Si au départ les basketteuses devaient se retrouver directement dans un groupe pour cette coupe africaine, mais au dernier moment certains aspects ont chamboulé la configuration du tournoi allant ainsi à faire un nouveau tirage au sort. En effet, des quatre groupes de trois comme annoncé initialement, la compétition se résume maintenant à deux groupes de quatre. Ce qui fait que l’équipe de Maurice doit passer par les préliminaires en affrontant le Djibouti et le Burundi. Le vainqueur de ses préliminaires disputera la phase de poule (A) avec pour adversaires l’Ouganda, le Nigeria et le Kenya. « Ce changement amplifie du coup les choses pour nos représentantes. Mais ce sont les règlements il faut les respecter », fait ressortir Pascal Prayag, FIFA coordinator 3x3 Mauritius. En ce qui concerne le tournoi masculin, quatre groupes de trois sont au programme. Maurice a été Sport Together
Isabelle Némorin (no.5), médaillée de bronze aux 10es JIOI, est une des quatre joueuses retenues dans l’équipe nationale féminine.
tirée du groupe D avec l’Ouganda et le Nigeria. Madagascar, médaillée d’or des 12es Jeux d’Afrique, tenus en août dernier à Rabat, fait partie du groupe C. La Grande île affrontera la République démocratique du Congo et le Burundi. Le directeur technique national du basket-ball mauricien, le Serbe Ivan Smiljanic, accompagnera les deux équipes.
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Les équipes de Maurice Masculine : Joey Gérie, Sebastien Babet, Cedric Modliar, Kerry Laprovidence. Féminine : Isabelle Némorin, Julie Jacques, Anoushka Josselin, Caroline Adeline.
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TENNIS DE TABLE
Coaching
Allan Arnachellum de l’autre côté de la barrière Au lendemain des 10es JIOI, que Maurice a accueilli en juillet dernier, l’Association mauricienne de tennis de table (AMTT) voyait s’éloigner Allan Arnachellum, 29 ans, un des cadres de la sélection nationale. Mais plutôt que de le laisser filer, l’instance fédérale offrait une conversion à l’ancien pongiste, faisant de lui un des deux entraîneurs nationaux.
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ne situation loin d’être inédite, puisqu’il est le troisième joueur de la sélection masculine à endosser ce rôle après Patrick Sahajasein et Rajessen Desscann. « C’est un honneur que l’AMTT pense à moi », dit l’ancien pongiste, qui a raccroché la raquette après une carrière bien remplie. En effet, avec trois titres de champion de Maurice, acquis en 2012, 2015 et 2016, deux médailles d’or, une en argent et une de bronze aux JIOI, l’heure est venue pour lui de passer le cap. Lui qui avait déjà coaché ses camarades se retrouve donc avec de vraies responsabilités. « Je ne m’attendais vraiment pas à accéder à ce poste aussi rapidement », soutient-il. Sa passion pour la petite balle blanche le pousse donc à accepter la proposition de l’AMTT, qui souhaite donner un nouveau boost à son staff technique. « Il y a tout une
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Allan Arnachellum est depuis peu le nouveau coach national.
organisation déjà en place. Avec Cédric Rouleau, le DTN, ça se passe bien et nous avons déjà commencé à définir des objectifs à court et à long terme », explique Allan Arnachellum. Pour commencer, c’est lui qui mènera – sauf imprévu – la sélection nationale aux Jeux de la CJSOI, que Maurice accueillera en 2021. « Ce sera un test grandeur nature pour moi. » Ensuite, il voudrait bien prendre une petite revanche sur les JIOI. S’il a déjà goûté à la consécration avec l’équipe nationale à deux reprises, son parcours aux JIOI 2019 est loin de le satisfaire. Pour se rattraper, il pense du coup aux Jeux de 2023, aux Maldives. « Nous avons commencé la préparation et nous ferons tout pour être prêts pour les prochains Jeux. » Depuis qu’il a pris ses marques au
Centre national de tennis de table, à Beau-Bassin, la relation avec ses anciens coéquipiers a été axée sur altérée. « Pas en mal », affirmet-il. Son passé d’ancien cadre de la sélection nationale lui rend la tâche relativement aisée. « La communication passe tout aussi bien. S’ils ont des questions ou s’ils font face à toute autre situation, les joueurs viennent vers moi assez facilement. » Son nouveau statut lui permet donc de mieux cerner les éventuelles questions qui pourraient survenir au cours des prochaines années. « J’ai la tête déjà vers les Jeux de la CJSOI qui resteront mon premier objectif », rappelle-t-il.
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FOOTBALL
LFC International Academy Mauritius
Les coachs dans le grand bain
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epuis le 21 octobre, les 22 entraîneurs du Liverpool Football Club Adademy Mauritius ont entamé leur formation sous la férule de Neil Murphy, le head coach de l’académie. Ce sont ces 22 encadreurs qui auront la mission de dispenser la philosophie du club de la Mersey aux futurs stagiaires. Ils ont été présentés à la presse le 24 octobre au complexe sportif de Côte d’Or. Parmi les entraîneurs, il y a Martine Kelly, soit l'unique élément féminin à faire partie de ce projet qui court sur trois années. L’ancienne joueuse du Club M et de l’AS Quatre-Bornes est sans doute l’une des meilleures footballeuses qu’ait connues le pays. Dans une plus large mesure, plusieurs anciens joueurs ont également été retenus à l’instar de Clarel Beeharry qui a connu une longue carrière au sein de Sport Together
Pamplemousses SC. Yash Veeranah, ex-capitaine du Club M ou encore Aboo Bakar Augustin, gardien de but toujours en activité, font eux aussi partie du staff de la Liverpool International Academy Mauritius. A eux désormais d’inculquer le Liverpool Way aux futurs stagiaires du centre. Pour Neil Murphy, le fait d’avoir retenu 22 aspirants n’a pas été chose facile. Plus d’une centaine de candidatures ont ainsi été examinées et les meilleurs ont été retenus. « Ils communiquent bien, ont une ouverture d’esprit et sont de bons éducateurs », explique le head coach. « Ce sont des qualités que nous recherchons », ajoute-t-il. Les 22 encadreurs dispenseront, pour certains, des cours à temps partiel tandis que d’autres seront affectés à l’académie sur une base permanente. Les techniciens poursuivent leur formation en attendant que
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l’académie ouvre officiellement ses portes. Cela devrait avoir lieu dans les semaines à venir. Les détections, elles, vont bon train et environ 3 000 jeunes footballeurs se sont inscrits. Environ 300 seulement auront le privilège de s’entraîner au sein de l’académie. Cette dernière réunira quatre catégories d’âge, à savoir U11, U12, U13 et U15.
Les encadreurs
Ritchie Echazar, Rajendrasingh Mohun, Adeel Maudarbaccus, Sailesh Huneewooth, Martine Kelly, Carlo Mercure, Fabien François, Clarel Beeharry, Raidesh Boodhoo, Yash Veeranah, Satch Bhugowandeen, Om Gayadin, Rungien Pillay, Angelito Boff, Yohan Boudeuse, Aboo Bakar Augustin, Vishal Sobnack, Janesh Seevrajsingh, Leenesh Ranjaya, Goindo Nundraj, Kinsley Saramandy, Seewam Beerjoo.
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Club M
La limite tout Ils étaient nombreux à se réjouir de la venue d’Akbar Patel à la tête du Club M en novembre 2018. Il faut dire que le principal concerné est considéré comme un héros à Maurice, ayant permis au pays de décrocher la médaille d’or aux 6es Jeux des îles de l’océan Indien en 2003. Mais il faut tout de même se rendre à l’évidence, ce rendezvous régional n’est rien comparé aux sorties plus importantes à l’instar de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), les Championnats d’Afrique des Nations (Chan), la Cosafa Cup ou encore une participation aux Mondiaux.
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E
n match officiel, le bilan est loin d’être prépondérant. Le Club M a remporté son dernier match en mai 2018 sous l’ère du Brésilien Francisco Filho. Après cela, le néant total. Outre l’absence de victoires, la médaille d’argent obtenue aux 10es JIOI en juillet dernier à Maurice apparait comme un échec, d’autant que de gros moyens ont été mis à la disposition de la sélection pour aller chercher cette troisième médaille d’or après 1985 et 2003. Dans le cas d’Akbar Patel, on peut même parler d’échec car il n’a jamais permis au Club M de décrocher la moindre victoire en match officiel. Il reste surtout sur cinq revers consécutifs toutes compétitions confondues. Une finale perdue aux JIOI face aux Réunionnais mais surtout les doubles confrontations contre le Mozambique et Sao Tomé-et-Principe où le Club M a été malmené à chaque fois, symbole des limites. Pourtant, on aurait pu penser qu’il y aurait eu une amélioration, surtout après la nette victoire du Club M contre la Nouvelle-Calédonie en match amical en mars dernier. Maurice s’était imposée 3-1. Mais après ce coup d’éclat, rien à signaler. Car deux jours seulement après ce succès, Maurice allait être battu par les Fidji (1-0). Il y aura ensuite la Cosafa Cup avec un bilan mitigé. Match nul contre l’Eswatini (2-2), mais surtout cette claque reçue contre les Comores (2-1). C’était au mois de mai en Afrique du Sud. Par la suite, il y aura les 10es JIOI en juillet dernier
qu’attendait tout un peuple. Si la fête a été presque totale, il y a toujours cette ombre au tableau. Celle de n’avoir pas pu obtenir l’or en football. Les protégés d’Akbar Patel ne sont jamais parvenus à décrocher la moindre victoire dans le temps réglementaire. 1-1 contre les
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t court
Les protégés d’Akbar Patel se sont inclinés durant leurs cinq derniers matchs.
Seychelles. Même score contre Madagascar, réduite à 10 dès la première mi-temps et 0-0 contre Mayotte en demi-finale. Il a fallu un pénalty transformé par Kevin Perticots dans les prolongations pour envoyer Maurice en finale. Face à La Réunion, le trac était du côté mauricien. La suite, on la connaît… Sport Together
Comment ne pas mentionner l’élimination face au Mozambique dans les qualifications de la Coupe du Monde (Qatar 2022). Sur les deux manches, Maurice, bien que renforcée par quelques expatriés, n’a jamais pu tenir la comparaison face aux Mambas. Dans les deux cas, c’est le choix tactique qui interpelle, mais
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surtout l’incapacité à mettre en place une philosophie qui aurait permis au Club M de marquer. Ces mêmes erreurs se sont du reste répétées contre Sao Tomé-etPrincipe, pourtant très loin au classement de la Fifa, au cours des préliminaires de la Coupe d’Afrique des Nations (Cameroun 2021).
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Coupe de la CAF
Roche-Bois Bolton City (en blanc) a fait ses premières expériences sur terre africaine.
Une découverte enrichissante
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’équipe de Roche-Bois Bolton City a été éliminée au premier tour de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF) par les Zambiens de Zanaco. Vaincus (1-2) à l’aller à domicile, les joueurs de Jérôme Thomas ont subi à nouveau une défaite (3-0) lors de la manche retour le 28 septembre dernier à Lusaka. Le miracle n’a pas eu lieu.
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Les Port-Louisiens n’ont pu remonter leur déficit 1-2 concedé à l'aller. Les coéquipiers de Christopher Caserne, malgré leur détermination, ont quitté la compétition sur une double défaite. Faut-il reconnaître, toutefois, que pour une première participation à une compétition continentale, Roche-Bois Bolton City n’a pas eu les coudées franches.
L’expérience, à ce niveau, s’est fait cruellement sentir. Mais Jérôme Thomas veut relativiser. Il considère que cette participation a été une expérience satisfaisante « Nous avons découvert la compétition en Afrique, dans le sens le plus large du terme. Cela requiert une préparation plus poussée. Nous en avons fait l’expérience. Maintenant on sait à quoi s’attendre pour la prochaine fois. Au final,
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Remise en jeu CHARITY SHIELD Le 15 novembre en nocturne au SFX Le traditionnel Charity Shield, marquant le coup d’envoi de la nouvelle saison footballistique (2019-2020), se tiendra le vendredi 15 novembre prochain en nocturne (18h) au stade St FrançoisXavier. Ce match mettra aux prises le champion en titre, Pamplemousses SC, au vainqueur de la MFA Cup, Roche-Bois Bolton City. UFFOI La première du Djibouti Pour la première fois, le Djibouti participera aux tournois de l’UFFOI qu’accueillera Maurice en novembre et décembre prochain. Selon nos informations, ce pays de la corne de l’Afrique alignera une équipe masculine dans le tournoi U15, prévu du 13 au 23 novembre et aussi dans le tournoi féminin U17 programmé du 13 au 23 décembre. Toutefois, le Djibouti ne s’alignera pas dans le tournoi réservé aux joueuses des U20 (13-23 décembre). PAMPLEMOUSSES SC Bell à la barre Après le départ de Tony François pour l’AS Vacoas-Phoenix, Pamplemousses SC a pris la décision de faire appel à son ancien capitaine, Colin Bell, pour prendre les commandes du club nordiste. Pour rappel, Bell avait rejoint le staff technique du Club M en novembre 2018 en tant qu’assistant d’Akbar Patel en vue des 10es JIOI.
notre participation aura été une découverte enrichissante. Nous sommes heureux d’avoir représenté le pays sur la scène africaine. Le groupe fera certainement mieux pour une prochaine participation », assure le coach de la formation port-louisienne.
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DTN Mall en bonne posture Qui succédera à Jonathan Bru à la direction technique nationale de football ? C’est la question que se posent les observateurs du ballon rond. Mais selon les informations, les dirigeants de Trianon seraient en contact avec le technicien sud-africain Zunaid Mall. Ils sont plusieurs à dire qu’il possède de meilleures chances d'occuper ce poste.
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COSAFA U17 Girl’s Championship
L’OUGANDA : surprenante invitée
RÉCOMPENSES
Les Ougandaises, célébrant leur victoire, ont évolué un cran au-dessus durant ce tournoi.
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La capitaine et stratège de l’équipe de l’Ouganda Juliet Nalukenge s’est vue récompenser du Soulier d’or. Elle a inscrit 18 buts au cours de ce tournoi, dont six contre Maurice. La gardienne sud-africaine Karobo Mohale
obtient, de son côté, le Gant d’or. Elle a concédé quatre buts en cinq rencontres disputées. La Sud-Africaine Jessica Wade, véritable pilier du milieu de terrain, décroche le titre de meilleure joueuse du tournoi. Le trophée du fair-play est allé au Botswana.
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a première édition du Council of Southern Africa Football Associations (Cosafa) U17 Girl’s Championship, tenue du 20 au 29 septembre dernier à Maurice, a été remportée par un pays venant de… l’est du continent en l’occurrence l’Ouganda vainqueur en finale de l’Afrique du Sud 2-1 au stade St-François-Xavier. Invitée par le Cosafa en raison du désistement de certains pays de l’Afrique australe, la formation ougandaise a marqué d’une pierre blanche son nom au palmarès comme étant le premier vainqueur de ce tournoi. Après un début en demi-teinte avec un nul 1-1 face à la Zambie pour le compte du groupe A, les Ougandaises ont passé à la vitesse supérieure en s’imposant successivement face à Maurice (11-0) puis aux Comores (20-0). Qualifiées pour les demi-finales, les coéquipières de Juliet Nalukenge n’ont pas fait dans la dentelle face au Botswana en décrochant une victoire nette et sans bavure 12-0. Et lors de l’ultime rencontre du tournoi, l’Ouganda, avec un jeu portant sur le physique et la puissance, articulé autour des individualités, est parvenue à prendre la mesure des Sud-Africaines sur le score étriqué de 2-1. L’Ouganda avait ouvert le score grâce à Fauzia Najjemba (1-0, 56e). L’Afrique du Sud a remis les pendules à l’heure par l’entremise de Tiffany Kortjie (1-1, 74e). Mais la formation de la Pearl of Africa mettra fin aux espoirs de son adversaire en reprenant l’avantage avec un but de sa capitaine Juliet Nalukenge (2-1, 86e). La Zambie, vainqueur du Botswana (3-0) lors de la petite finale, a terminé sur la troisième marche du podium. Sport Together
MAURICE Une victoire et deux défaites
Une victoire et deux défaites. C’est le bilan de l’équipe nationale U17 lors de cette première édition du Cosafa U17 Girl’s Championship. Les protégées de Kofi Kawata avaient remporté leur premier match contre les Comores (5-1). Mais elles se sont inclinées par la suite face à l’Ouganda, future vainqueur (11-0) et la Zambie (8-0). Quelle que soit cette performance, Kawata a avancé que : « c’est une nouvelle ère pour les jeunes et que le travail doit se poursuivre pour progresser. »
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