Reisgids parijs 2009 by studiereis 2 bira

carnet de voyage studiereis Parijs 1 BIRA 6-7-8 februari 2009

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Jacques Dutronc IL EST CINQ HEURES, PARIS S'ÉVEILLE Je suis le dauphin de la place Dauphine Et la place Blanche a mauvaise mine Les camions sont pleins de lait Les balayeurs sont pleins de balais Il est cinq heures, Paris s'éveille, Paris s'éveille Les travestis vont se raser Les stripteaseuses sont rhabillées Les traversins sont écrasés Les amoureux sont fatigués Il est cinq heures, Paris s'éveille, Paris s'éveille Le café est dans les tasses Les cafés nettoient leurs glaces Et sur le boulevard Montparnasse La gare n'est plus qu'une carcasse Il est cinq heures, Paris s'éveille, Paris s'éveille Les banlieusards sont dans les gares A la Villette on tranche le lard Paris by night, regagne les cars Les boulangers font des bâtards

La tour Eiffel a froid aux pieds L'Arc de Triomphe est ranimé Et l'Obélisque est bien dressé Entre la nuit et la journée Il est cinq heures, Paris s'éveille, Paris s'éveille Les journaux sont imprimés Les ouvriers sont déprimés Les gens se lèvent, ils sont brimés C'est l'heure où je vais me coucher Il est cinq heures Paris se lève Il est cinq heures Je n'ai pas sommeil

download : il est cinq heures, An Pierlé & The White Velvet

Il est cinq heures, Paris s'éveille, Paris s'éveille

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vrijdag, 6 februari 2009 8h13 9h35 VM middag NM

18h00

vertrek Zuidstation Brussel aankomst te Paris Nord Campus Jussieux (Périphériques) Institut du Monde Arabe (Jean Nouvel) ENSA Val de Seine (Frederic Borel) Diderot 7 (various artists) Bibliotheque Nationale (Dominique Perrault) woningbouw ( brug (Dietmar Feichtinger) Cité de la Mode et du Design (Jacob + MacFarlane) Cité de Refuge (Le Corbusier) Cité Universitaire (Pavillon Suisse, Pavillon du Brésil) (Le Corbusier) hoofdkwartier PC (Oscar Niemeyer) vrij

zaterdag, 7 februari 2009 9h00 10h00 middag NM

18h00

vertrek naar Poissy villa Savoye (Le Corbusier) Palais de Tokyo (Lacaton & Vassal) appartement Le Corbusier (Le Corbusier) Cité de l’Architecture Palais de Tokyo (Lacaton & Vassal) tuin Quai Branly (Patrick Blanc, Jean Nouvel) vrij

zondag, 8 februari 2009 9h00 9h35

18h00 20h30 21h25 22h47

depot bagage hotel aankomst te Paris Nord Parc de la Villette (Bernard Tschumi, Christian de Portzamparc) Centre Pompidou (Richard Rogers & Renzo Piano) Pavillon de l’Arsenal Fondation Cartier (Jean Nouvel) vrij ophalen bagage vertrek Paris Nord aankomst Brussel Zuid

te bezoeken expo’s Fondation Cartier Cité de l’architecture

Palais de Tokyo Pavillon de l’Arsenal Centre Pompidou

http://fondation.cartier.com/ Terre Natale (Raymond Depardon & Paul Virilio) http://www.citechaillot.fr/ Vaste collectie Lacaton & Vassal Projektion Ruhr Iba Emscher Park www.palaisdetokyo.com www.pavillon-arsenal.com www.centrepompidou.fr Muséé Nationale d’Art Moderne Ron Arad

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programma

Hotel Etap Porte de Vincennes 2 Avenue Leon Gaumont 75020 – Paris Tel : 0033 8 92 68 32 57 Fax : 0033 1 56 93 30 01 Metro: Saint Mandé (lijn 1)

transport THALYS : Brussel Zuid - Paris Nord Heenreis met Thalys: Vertrekstation – Bestemming Datum Treinnummer + Dienstregeling Aantal Klasse E vent uele opmerkingen

Brussel Zuid – Paris Nord 06.02. 09 9310 08h13 – 09h35 99 2 In groep geboekt

Terugrei s met Thalys: Vertrekstation – Bestemming Datum Treinnummer + Dienstregeling Aantal Klasse E vent uele opmerkingen

Paris Nord – Brussel Zuid 08.02. 09 9467 21h25 - 22h47 99 2 In groep geboekt

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hotel

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metro

groot

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RER

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bus

le corbusier 1887 Le 6 octobre, naissance au 38 rue de la Serre, à La Chaux-deFonds, de Charles-Edouard Jeanneret (Le Corbusier), fils de Georges Edouard Jeanneret, graveur et émailleur de montres, et de Marie Charlotte Amélie Jeanneret-Perret, musicienne. 1900 Formation de graveur ciseleur à l'Ecole d'Art oú enseigne Charles l'Eplattenier. 1902 Diplôme d'honneur à l'Exposition internationale des Arts Décoratifs de Turin pour une montre de poche ciselée. 1904 Entrée au cours supérieur de décoration (annexe de l'Ecole dirigé par Charles L'Eplattenier, lequel dirige Le Corbusier vers l'architecture. 1905 Commande d'une villa à La Chaux-de-Fonds pour un membre de la commission de l'Ecole d'Art, Louis Fallet. 1907 Voyage de deux mois et demi en Italie : Milan, Florence(septembre) - Visite de la Chartreuse d'Ema à Galluzzo ; Sienne, Bologne, Padoue, Gargoano, Venise (octobre - début novembre) - En novembre, départ pour Vienne via Budapest - Séjour de 4 mois à Vienne : élaboration des plans des villas Stotzer et Jacquemet(La Chaux-de-Fonds). 1908 Vienne : Rencontre avec J. Hoffmann et les artistes Moser et Klimt En mars, voyage à Paris via Nuremberg, Munich, Strasbourg, Nancy - A Lyon, rencontre avec Tony Garnier - A Paris, visite chez Jourdain, Plumet, Sauvage, Grasset - Entrée chez Auguste et Gustave Perret comme dessinateur à la demi-journée. Automne 1909: retour à La Chaux-de-Fonds pour construire les villas Stotzer et Jacquemet. 1910 Fondation des Ateliers d'Arts Réunis pour l'amélioration de l'Art Participation à une course nationale de ski (Grindelwald) - Avril : Mission de l'Ecole d'Art de La Chaux-de-Fonds pour étudier le mouvement des Arts Appliqués en Allemagne "Etude sur le mouvement d'Art Décoratif en Allemagne" publié en 1912 à La Chaux-de-Fonds - Hiver 1910 : entrée pour 5 mois à l'atelier Peter Behrens (Berlin) - Rencontre avec Mies Van der Rohe et Walter Gropius. 1911 Rencontre avec Heinrich Tessenow, architecte de la cité-jardin d'Hellerau - En mai, départ de Dresde pour le voyage d'Orient : Prague, Vienne, Budapest,Belgrade, Bucarest, Tarnovo, Gabrovo, Kasanlik, Istanbul, le Mont Athos (21 jours), Athènes et l'Italie méridionale en compagnie de son ami, Auguste Klipstein, étudiant en histoire de l'art - Au cours de ce voyage, nombreux dessins, croquis, notes consignés dans six carnets, ainsi que plusieurs centaines de photographies - Rédaction d'articles, extraits de ces carnets, pour la Feuille d'avis de La Chaux-deFonds. Octobre 1911 : retour à la Chaux-de-Fonds, en passant par la

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bio

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Chartreuse d'Ema, pour créer, avec Charles l'Eplattenier, une nouvelle section de l'Ecole d'Art. 1912 La Chaux-de-Fonds : Construction de la villa Jeanneret-Perret et de la villa Favre-Jacot (Le Locle). 1913 Voyage à Cologne (Exposition du Werkbund) - Etudes pour la maison "Dom-Ino". 1916 Construction de la villa Schwob (La Chaux-de-Fonds) et du cinéma La Scala (La Chaux-de-Fonds). 1917 Départ définitif de La Chaux-de-Fonds - Ouverture du premier atelier d'architecture au 20 rue de Belzunce, puis au 29 rue d'Astorg - Installation, jusqu'en 1933, au 20 rue Jacob - Conseil auprès de la Société d'Application du béton armé (avril 1917 - janvier 1919). 1918 Rencontre avec le peintre Amédée Ozenfant et plusieurs autres artistes : Braque, Juan Gris, Picasso, Lipchitz etc... - Première peinture "La cheminée" Exposition "puriste" à la Galerie Thomas à Paris, avec Ozenfant. 1919 Fondation de "L'Esprit Nouveau" en collaboration avec Amédée Ozenfant et Paul Dermée - Rencontre avec Fernand Léger - Prend le pseudonyme de Le Corbusier du nom de l'un de ses ancêtres albigeois. 1921 Avec Ozenfant acquisition d'oeuvres, pour le compte de Raoul La Roche, à la vente Kahnweiler - Exposition de tableaux Jeanneret à la Galerie Druet. 1922 Début de collaboration avec son cousin Pierre Jeanneret - Première conférence à la Sorbonne - Rencontre avec Yvonne Gallis, mannequin monégasque, que Le Corbusier épousera en 1930 - Présentation du plan de la Ville contemporaine de trois millions d'habitants au Salon d'Automne Construction de la villa Besnus (Vaucresson) et de l'atelier Ozenfant (Paris). Etudes pour divers projets : maison Citrohan, Immeubles-villas... 1923 Publication de "Vers une Architecture" - Exposition Jeanneret-Ozenfant à la Galerie "l'Effort moderne" de Léonce Rosenberg - Construction des villas La Roche et Jeanneret (Paris - Auteuil) et "Le Lac" ("La petite Maison" - Corseaux). 1924 Installation de l'atelier au 35 rue de Sèvres (Paris 6ème) - Publication d'"Urbanisme" - Construction des maisons ouvrières (Lège - Gironde) et des maisons Lipchitz-Miestchaninoff (Boulogne sur Seine). 1925 Publication de "l'Art Décoratif d'Aujourd'hui", "Almanach d'Architecture Moderne", "La Peinture Moderne" (avec Ozenfant) - Présentation au Ministre Anatole de Monzie par Gertrude Stein - Construction du Pavillon de l'Esprit Nouveau (Paris) et de la cité Frugès (Pessac). Etudes pour "Le Plan Voisin" et la villa Meyer. 1926 Mort de Georges Edouard Jeanneret, père de Le Corbusier, le 11 avril Publication de "Architecture d'époque machiniste" - Construction de la villa Cook (Boulogne sur Seine), de la maison Guiette (Anvers), de la maison Ternisien (Boulogne sur Seine) et du Palais du Peuple (Armée du Salut - Paris). 1927 Concours pour le Palais de la Société des Nations à Genève Construction de la villa Stein (Garches), de la maison Planeix (Paris) et des villas du Weissenhof (Stuttgart). 1928 Fondation des CIAM (Congrès Internationaux d'Architecture Moderne) à La Sarraz - Publication de "Une Maison - Un Palais" - Construction de la villa Baizeau (Carthage), de la villa Church (Ville d'Avray), du pavillon Nestlé (Paris)

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et du Centrosoyus (Moscou). 1929 Voyages en Amérique du Sud - Cycle de dix conférences - Rencontre de Joséphine Baker sur le bateau reliant Bordeaux à Rio - Présentation, au Salon d'Automne, des meubles Le Corbusier en collaboration avec Charlotte Perriand et Pierre Jeanneret - Deuxième congrès CIAM à Francfort Construction de la villa Savoye (Poissy), études pour le Mundaneum et l'urbanisme en Amérique du Sud. 1930 Naturalisation française - Mariage avec Yvonne Gallis le 18 décembre Voyage à Moscou (rencontres avec Meyerhold, Taïrov, Eisenstein)- Voyage à travers l'Espagne avec F. Léger, Pierre et Albert Jeanneret - Conférences CIAM III à Bruxelles - Publication de "Précisions sur un état présent de l'Architecture et de l'Urbanisme" - Collaboration à la revue "Plans" Construction de l'appartement de Beistégui (Paris), de la villa de Mandrot (Le Pradet), de l'immeuble Clarté (Genève) et du Pavillon Suisse (Cité Universitaire. Paris) - Projets d'urbanisme à Alger et études de la Ville Radieuse et du Palais des Soviets. 1931 Construction de l'immeuble rue Nungesser et Coli (Boulogne sur Seine). 1932 Participation au concours d'idées pour l'Exposition Internationale des A r t s e t T e c h n i q u e s ( 1 9 3 7 ) Conférences à Stockholm, Oslo, Göteborg, Anvers, Alger, CIRPAC à Barcelone. 1933 Docteur Honoris Causa de la Faculté de Zurich - CIAM IV à Athènes. 1934 Installation dans son appartement-atelier-terrasse au 7ème étage de l'immeuble 24 rue Nungesser et Coli . 1935 Publication de "Aircraft" et "La Ville Radieuse" - Construction de la maison de week-end (La Celle Saint Cloud), et de la villa le Sextant (Les Mathes). 1936 Second voyage en Amérique du Sud à bord du Graf-Zeppelin Consultations avec Oscar Niemeyer, Lucio Costa, Alfonso Reidy et autres pour la construction du Ministère de l'Education Nationale et de la Santé Etude pour le stade de 100.000 places (Paris). 1937 Chevalier de la Légion d'Honneur - Ve CIAM (Paris) - Publication de "Quand les Cathédrales étaient blanches" - Construction du Pavillon des Temps Nouveaux - Etude du Plan de Paris et de l'immeuble Cartésien. 1938 Publication de "Des canons, des munitions ? Merci ! Des logis s.v.p." et de "l',Ilôt insalubre nº6". Réalisation de huit fresques dans la maison de J. Badovici à Cap Martin. 1939 Rencontre de Jean Giraudoux à l'occasion de la création d'un comité d'études préparatoires d'urbanisme (C.E.P.U.) Diplôme de Membre étranger de l'Académie Royale des Beaux-Arts de Stockholm.- Publication de "Le Lyrisme des Temps nouveaux" et de "l'Urbanisme" dans la revue "Le Point". 1940 Le 11 juin 1940, fermeture de l'atelier 35 rue de Sèvres puis 1941 départ, pour Ozon (Pyrénées) avec sa femme, Yvonne, et Pierre Jeanneret. - Séjour prolongé à Vichy - Publication de "Destin de Paris" et de "Sur les quatre routes".

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1942 Fondation de l'ASCORAL (Assemblée de Constructeurs pour une Rénovation Architecturale) - Mission officielle à Alger - Réouverture de l'Atelier 35 rue de Sèvres - Publication de "La Maison des Hommes" avec F. de Pierrefeu et des "Constructions Murondins". 1943 Début de la collaboration avec Joseph Savina. Publication de "Entretiens avec les étudiants des Ecoles d'Architecture" et de "La Charte d'Athènes" - Recherches sur les Unités d'Habitation. 1945 Fondation de l'ATBAT (ateliers des bâtisseurs) - Rencontre de Eugène Claudius Petit - Départ à bord du liberty ship "Vernon S. Hood" : mise au point des études sur le Modulor avec Hanning - Publication des "Trois Etablissements Humains". 1946 Voyage aux Etats Unis - Rencontre avec Albert Einstein – 1947 Expert auprès de la Commission U.H. Headquarters pour la construction du Palais des Nations Unies - Conférences sur le Modulor - VIe CIAM à Bridgewater - Présentation de la grille CIAM - Publication de "Propos d'urbanisme" - "Manière de penser l'urbanisme" et "U.N. Headquarters" Construction de l'usine Claude et Duval (Saint Dié) et pose de la première pierre de l'Unité d'Habitation (Marseille). 1948 VIIe CIAM à Bergame – 1949 Construction de la Villa Curutchet (La Plata). 1950 Premières esquisses pour la Chapelle de Ronchamp - Désignation comme Conseiller du Gouvernement du Punjab pour la réalisation de sa nouvelle capitale, avec Pierre Jeanneret, Maxwell Fry et Jane Drew Publication du "Modulor I", de "Poésie sur Alger" et de "l'Unité d'Habitation de Marseille" - Construction du Cabanon à Cap Martin. 1951 18 février : Premier voyage en Inde - Visite de Chandigarh et d'Ahmedabad - VIIIe CIAM à Hoddesdon - Conférences à Bogota - Séjour à New York et travail avec Constantino Nivola sur des sculptures de sable et des peintures murales - Mises à l'écart de Le Corbusier du Concours pour la construction du siège de l'U.N.E.S.C.O. - Exposition au Musée d'Art Moderne (New York) - Présentation du monument "La Main ouverte" de Chandigarh - Construction de la Chapelle Notre Dame du Haut (Ronchamp), des villas Shodan et Sarabhaï (Ahmedabad), du Musée (Ahmedabad), du Palais des Filateurs (Ahmedabad) et début des études pour les projets de Chandigarh : Assemblée, Haute Cour, Palais du Gouverneur, Secrétariat, Musée. Conférence de Le Corbusier à la triennale de Milan. 1952 Commandeur de la Légion d'Honneur - Voyage en Inde - Construction des maisons Jaoul (Neuilly sur Seine) et de l'Unité d'Habitation (Rezé les Nantes). 1953 Nomination au Comité des 5 avec Gropius, Breuer, Markelius et Rogers pour diriger l'avant-projet de l'U.N.E.S.C.O. (Paris) - IXe CIAM d'Aix en Provence - Publication de "Une petite maison". Construction du Couvent Sainte Marie de la Tourette (Eveux), de la Maison du Brésil, et de la Cité Universitaire (Paris) avec Lucio Costa.

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1955 Docteur Honoris Causa de l'Ecole Polytechnique Fédérale de Zurich Inauguration de la Haute Cour de justice par Nehru - Publication du "Poème de l'Angle Droit", du "Modulor 2", et de "l'Architecture du bonheur L'urbanisme est une clef" - Construction de la stèle de la tombe de Le Corbusier et du Barrage (Bhakra-Dam). 1956 Refus de Le Corbusier d'enseigner à l'Ecole des Beaux-Arts Publication de "Les plans de Paris". Exposition à Lyon. 1957 Mort d'Yvonne Le Corbusier (le 5 octobre) - Grande exposition rétrospective, dite "des dix Capitales", organisée par W. Boesiger à Zurich, Berlin, Munich, Francfort, Vienne, La Haye, Paris etc... - Exposition au Musée des Beaux Arts de La Chaux-de-Fonds - Citoyen honoraire de la ville de La Chaux-de-Fonds - Membre de l'Académie Royale des Beaux Arts de Copenhague - Commandeur des Arts et Lettres - Publication de "Von der Poesie des Bauens" et de "Ronchamp" - Construction de l' Unité d'habitation (Berlin), de la Maison du Brésil de la Cité Universitaire (Paris) avec Lucio Costa, du Couvent Sainte Marie de La Tourette (Eveux), de l'Unité d'habitation (Briey en Forêt) et du Musée d'art occidental (Tokyo). 1958 Voyage aux Etats Unis - Diplôme "Litteris et Artibus" remis par la Suède le 12 septembre - Diplôme d'Honneur de l'Exposition Universelle et Internationale de Bruxelles - Création du Poème Electronique en collaboration avec Edgar Varèse - Construction du Secrétariat de Chandigarh et du Pavillon Philips (Bruxelles). 1959 Docteur Honoris Causa de l'Université de Cambridge - Construction de la Maison de la Culture (Firminy). 1960 Mort de Marie Charlotte Amélie Jeanneret-Perret, mère de Le Corbusier, le 15 février, dans sa 101ème année - Conférence à La Sorbonne le 4 février - Publication de "l'Atelier de la Recherche Patiente" - Construction de l'Ecluse (Kembs Niffer). 1961 Commandeur de l'ordre du Mérite - Docteur Honoris Causa de l'Université de Colombie - Médaille d'or de l'Institut Américain des Architectes - Fréquents voyages à Firminy - Exécution de sept dessins pour les tapisseries de la Haute Cour de Chandigarh - Réalisation d'un service de vaisselle pour le restaurant Prunier (Londres) inspiré du dessin de la tapisserie "Les Mains" - Expositions à Zurich et Stockholm - Publication de "Orsay - Paris 1961" - Construction, en collaboration avec J-L. Sert, du Carpenter Visual Arts Center (Cambridge). 1962 Voyage au Brésil pour étudier l'implantation de l'Ambassade de France à Brasilia - Exposition rétrospective au Musée d'Art Moderne (Paris) Inauguration du bâtiment de l'Assemblée de Chandigarh et construction de l' Unité d'Habitation (Firminy). 1963 Médaille d'or de la Cité de Florence - Grand officier de la Légion d'Honneur - Docteur Honoris Causa de l'Université de Genève - Exposition au Palais Strozzi (Florence) - Construction du Centre Le Corbusier (Zurich). 1964 Commande de l'hôpital de Venise - Expositions à Zurich et La Chaux-

Le 27 août 1965 : mort de Le Corbusier à Cap Martin au cours d'une baignade dans la Méditerranée. Le 1er septembre, obsèques officielles dans la Cour Carrée du Louvre - Inhumation au cimetière de Cap Martin.

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-de-Fonds. 1965 Reprise de l'étude du Monument de la Main Ouverte pour Chandigarh Construction du Stade (Firminy).

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l e a v e n u e p a

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atelier ozenfant

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r u e d e v i l l i e r s P o i s s

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villa savoye

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citĂŠ de refuge

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appartement LC

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pavillon suisse

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maison du brĂŠsil

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jean nouvel 1945 1967-1970 1970 -1972 1972 1976 1981 1983 1987 1987 1984-1989 1989-1994 1993 1994 1989 1997 1998 2000 2001 2002 2005 2008

Geboren te Fumel, Frankrijk Assistent bij Claude Parent en Paul Virillio Samenwerking met François Seigneur Diploma architect, Ecole des Beaux-Arts, Parijs Medeoprichter Mars - Syndicat de l’architecture Laureaat wedstrijd Institut du Monde Arabe Chevalier de l’Orde des Arts et des Lettres Grand Prix National de l’Architecture Equerre d’Argent (IMA) Oprichting Jean Nouvel et Associés Oprichting JNEC (Jean Nouvel – Emmanuel Cattani) Equerre d’Argent (Opera Lyon) Oprichting Ateliers Jean Nouvel Aga Khan Award for architecture Commandeur dans l’Ordre des Arts et des Lettres Medaille d’Or de l’Académie Française de l’Architecture Gouden Leeuw op de Biennale Venetië Royal Gold Medal, RIBA Chevalier de la Légion d’Honneur W olf Prize in arts Prizker Prize

projecten 1984 1987 1989 1992 1993 1994 1995 1999 2000 2002 2003

Theater, Belfort Nemausus, Nîmes W oningen, Saint-Ouen Hotel Saint James, Bouillac INIST, Nancy Institut Du Monde Arabe, Paris Hotel des Thermes, Dax Opéra, Lyon ZAC Parmentier, Bezons Congres centrum + woningen, Tours Fondation Cartier, Paris Shopping Euralille, Lille Galeries Lafayette, Berlijn (D) Reina Sofia Museum, Madrid (E) Musée Quai Branly, Paris Torre Agbar, Barcelona (E) Cultuur- en congrescentrum, Luzern (S) Gerechtshof, Nantes Expo 02, Morat (S) Hotel Puerta America, Madrid (E)

www.jeannouvel.com

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bio

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j e a n r u e p

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institut du monde arabe

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fondation cartier

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musĂŠe du quai branly

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dominique perrault 1953 1978 1979 1981 1983 1989 1993 1997 2006

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bio Geboren te Clermont-Ferrand, Frankrijk Diploma architect, Ecole des Beaux-Arts, Parijs Diploma stedenbouw, Ecole des Ponts et Chaussées, Parijs Oprichting bureau DPA Dominique perrault Architectes Laureaat PAN XII - Programme d’Architecture Nouvelle, Frankrijk Laureaat wedstrijd Bibliothèque nationale de France Grand prix national d'architecture, Frankrijk Laureaat Mies van der Rohe voor de Bibliothèque nationale Oprichting DPA Espagne

projecten 1987 1995 1999 2003 2008 2008 2009 2009

ESIEE (Ecole supérieure d'ingénieurs en électronique et électrotechnique), Marne-La-Vallée, Frankrijk Bibliothèque nationale de France, Parijs, Frankrijk Velodrome en Olympisch zwembad Berlijn, Duitsland Masterplan Donau-City, Wenen, Oostenrijk Université féminine d'Ewha, Seoul, Korea Cour de Justice des Communautés Européennes, Luxemburg, Luxemburg Theater Mariinsky II, Sint-Petersburg, Rusland Olympisch Centrum Tennis, Madrid, Spanje

www.perraultarchitecte.com

d o m i n i q u e q u a i p

f r a n รง o i s r

p e r r a u l t i

m a u r i a c s

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bibliotheque nationale

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phériphériques Pheriperiques : Marin Trottin architectes + AF Jumeau/SoA architectes Marin Trottin architectes 1965 1967 1992 2001 2002 2005

° David Trottin ° Emmanuelle Marin-Trottin Oprichting bureau Marin Trottin architectes Maison MR, Pomponne, Frankrijk Documentatie Centre George Pompidou, Parijs, Frankrijk 18 Villas Torpedo, St Denis, Frankrijk

AF Jumeau/SoA architectes 1962 1992 2001 2001 2001 2002

° Anne-Françoise Jumeau Oprichting bureau AF Jumeau/SoA architectes Casino en de la ville café, Parijs, Frankrijk 36 Logements Lievin, Frankrijk Maison icône, Montreuil, Frankrijk Ecole Maternelle et primaire, Tournan, Frankrijk

Pheriperiques 2006 2006

Uitbreding universiteit Jussieu, Parijs, Frankrijk Regionaal centrum actuele muziek, Nancy, Frankrijk Belvedere, Tsumari, Japan

www.peripheriques-architectes.com

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bio

p h ĂŠ r i p h ĂŠ r i q u e s p l a c e p

j u s s i e u r i

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jussieu 16m atrium

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fréderic borel 1959 1982 1983 1984 1999

Geboren te Roanne, Frankrijk Diploma architect, Ecole Spéciale d’Architecture, Parijs Laureaat PAN XIII - Programme d’Architecture Nouvelle, Frankrijk Oprichting bureau te Parijs Chevalier des Arts et des Lettres

projecten 1989 1989 1994 1999 1998 2002 2004

Appartementen boulevard de Belleville, Parijs, Frankrijk Appartementen rue Ramponneau, parijs, Frankrijk Appartementen rue Oberkampf, Parijs, Frankrijk Appartementen rue Pelleport, Parijs, Frankrijk Faculté des Sciences, Agen, Frankrijk l'Ecole d'architecture Paris Val-de-Seine, Parijs, Frankrijk Palais de justice, Narbonne, Frankrijk

www.fredericborel.fr

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bio

école nationale supérieure d’arrchitecture

f r é d e r i c quai p

panhard et a r

b o r e l levassor i

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ensa val de seine

x-tu 1999 1999 2003 2003 2007

Oprichting bureau (Anouk Legendre, Nicolas Desmazières) prix d’architecture" 1999, ufr de géographie, nord pas de calais Grand Prix d’architecture Bordeaux, Lycée les menuts, Bordeaux Prix du grand public 2003, technologiecentrum, Valenciennes new European architecture 2007, police station, st Dénis

projecten 2001 2001 2002 2007 2008 2008 www.x-tu.com

Lycée les menuts, Bordeaux, Frankrijk University Nanterre, Nanterre, Frankrijk Maison de l’architecture, ordre des architects, Euralille, Frankrijk Police station, St Dénis, Frankrijk University Paris 7, Parijs, Frankrijk noth archives, Lille, Frankrijk

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bio

campus

x r u e p

diderot

bâtiment

j e a n a

lavoissier

t d e r

u b a ï f i

1 5 s

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université de paris

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dietmar feichtinger 1961 1988 1994 1994 2002 2007

Geboren in Bruck an der Mur, Oostenrijk Diploma architect, Technical University of Graz, Oostenrijk samenwerking met Phillipe Chaix, Jean-Paul Morel Oprichting Feichtinger Architectes in Paris Oprichting 2de bureau in Wenen Mies van der Rohe prijs

projecten

2005

Donauuniversitat, University, Krems, Oostenrijk

2005

Kunsthaus Weiz, Cultural Center, Weiz, Oostenrijk

2005

Batiment A1, Office and Center of Logistics, Gennevilliers, Frankrijk

2005

Brooktorhafenbrucke, Bridge, Hambourg, Duitsland

2006

Passerelle Simone-de-Beauvoir, Footbridge, Paris, Frankrijk

2007

Drielandenbrug, Weil-am-Rhein

2008

Passerelle Granite, Footbridge, Paris la Defense, Frankrijk

2008

Museumspasserelle, Footbridge, Hambourg, Duitsland

www.feichtingerarchitectes.com

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bio

d i e t m a r q u a i p

f e i c h t i n g e r

f r a n รง o i s a r

m a u r i a c i s

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p a s s e r e l l e simone de beauvoir

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oscar niemeyer Biografie Oscar Niemeyer Ribeiro Soares Filho is geboren in een straat die later naar zijn grootvader Ribeiro de Almeida is vernoemd. Hij bracht zijn jeugd door als een typische jonge "Carioca" uit die tijd: als een zorgeloze levensgenieter. Hij rondde zijn middelbare school af toen hij 21 jaar was en trouwde op deze leeftijd met Annita Baldo, een dochter van Italiaanse emigranten uit Venetië. Met haar kreeg hij een dochter: Anna Maria Niemeyer. Eenmaal getrouwd, voelde hij de last van verantwoordelijkheid en hij besloot verder te studeren. Hij begon te werken in het grafisch bedrijfje van zijn vader en hij schreef zich in op de "Escola Nacional de Belas Artes", waar hij in 1934 afstudeerde als ingenieur in de architectuur. In die tijd had hij financiële moeilijkheden maar ondanks dat besloot hij om onbezoldigd te werken bij het architectenbureau van Lucio Costa en Carlos Leão. Hij zette vraagtekens bij de architectuur die hij in de Braziliaanse straten tegenkwam en hij hoopte dat hij hierop bij deze architecten antwoorden zou vinden. In 1945 begon hij als architect enige naam op te bouwen. Hij werd toen lid van de Braziliaanse Communistische Partij. Niemeyer was een kind van de tijd van de Russische Revolutie, een jonge idealist tijdens de Tweede Wereldoorlog en overleefde de Koude oorlog. Toen in 1964 het leger de macht overnam en de democratie plaatsmaakte voor de dictatuur, ging Niemeyer in ballingschap naar Frankrijk, al schertste de Braziliaanse minister van luchtvaart dat "hij beter naar Moskou had kunnen vluchten". Eerste werken In 1937 riep de Braziliaanse minister van Onderwijs Gustavo Capanema de hulp in van het architectenbureau van Lucio Costa en Carlos Leão waar Niemeyer werkte, om het nieuwe gebouw van het Ministerie van Onderwijs en Gezondheid in Rio de Janeiro te ontwerpen. Dit project maakte deel uit van de politieke context van de República Nova ("Nieuwe Republiek"), toen de toenmalige president Getúlio Vargas de architectuur en het urbanisme wilde gebruiken ter illustratie van de nieuwe koers van de natie: export van landbouwproducten (bijvoorbeeld koffie) en industrialisatie. Het Palácio Capanema (het Ministerie van Onderwijs en Gezondheid) was een van de eerste gebouwen die fundamenteel modernistisch waren. Het project was dermate gedurfd dat Lucio andere jonge architecten riep om het project 'te verdelen': Affonso Eduardo Reidy, Ernani Vasconcellos, Jorge Moreira en zelfs de Frans-Zwitserse architect Le Corbusier. Le Corbusier had tegen die tijd een aantal

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Het Pampulha-project In 1940 leerde Niemeyer Juscelino Kubitschek kennen. Hij was destijds burgemeester van Belo Horizonte, hoofdstad van de deelstaat Minas Gerais en hij wilde een gebied ten noorden van de stad ontwikkelen. Dit gebied heette Pampulha. Hij vroeg Niemeyer om een aantal gebouwen te ontwerpen. Aldus kreeg hij op 33-jarige leeftijd zijn eerste individuele opdracht. Toen deze gebouwen in 1943 klaar waren, oogstten ze zowel bewondering als kritiek. De Katholieke kerk weigerde de São Franscisco de Assisi-kerk in Pampulha in te wijden, deels vanwege de on-orthodoxe vorm, deels vanwege de moderne muurschilderingen van Di Cavalcanti. De muurschildering was geheel abstract op een herkenbare hond na die mogelijk Sint Franciscus van Assisi voorstelde. Bij het Pampulha-project begon Niemeyer met een stijl die kenmerkend zou blijken voor zijn gehele oeuvre: hij maakte gebruik van de vormgevende mogelijkheden van het gewapend beton om golvende vormen aan zijn gebouwen te geven. Wanneer Niemeyer een gebouw ontwierp, gebruikte hij zo min mogelijk rechte lijnen. Liever gebruikte hij organische vormen. Hij weigerde echter te erkennen dat zijn gebouwen een zekere esthetica hebben, wat in tegenspraak zou zijn met zijn functionalisme: in plaats daarvan omschreef hij altijd nauwkeurig de functie van iedere ronding. De jaren '40 en '50 In 1947 bereikte hij internationale bekendheid: Niemeyer reisde naar New York om het hoofdkwartier van de Verenigde Naties te ontwerpen. Het jaar daarvoor kreeg hij reeds een uitnodiging van de Universiteit van Yale maar vanwege zijn politieke ideeën werd deze uitnodiging afgezegd. In 1950 verscheen het eerste boek over zijn werk (The Work of Oscar Niemeyer) in de VS, geschreven door Stamo Papadaki. In Brazilië ontwierp hij in São Paulo het Parque Ibirapuera (een park met paviljoenen voor exposities dat ter ere van het 400-jarig bestaan van São Paulo werd gebouwd en het COPAN ontwierp hij in 1951. In 1952 kwam hij eindelijk toe aan het bouwen van zijn eigen huis in Rio de Janeiro. In dit Casa das Canoas

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boeken over architectuur geschreven maar had nog nooit de kans gehad om zijn ideeën in praktijk toe te passen, met uitzondering van enkele zomerhuisjes. Hij werd zowel door Lucio Costa als Oscar Niemeyer erg bewonderd. Het gebouw was voltooid in 1943. In 1939 reisde Niemeyer met Lucio Costa naar New York om het Braziliaanse paviljoen op de Wereldtentoonstelling te ontwerpen. Hij geeft daar een presentatie over het Palácio Capanema. Het was een tijd waarin Europa en de Verenigde Staten hun aandacht geheel richtten op de Tweede Wereldoorlog terwijl Brazilië zich op architectuur kon richten. Hierdoor behoorde Niemeyer plots tot de voorhoede van de internationale moderne architectuur waar hij dankzij zijn talent ruime tijd bij zou blijven horen.

Juscelino Kubitschek, werd in 1956 tot presidente van Brazilië gekozen en nam opnieuw contact op met Niemeyer. Dit keer ging het om een project van een andere orde: het bouwen van Brasília, de nieuwe hoofdstad in het onbewoonde midden van het land. Brasilia Van de nieuwe hoofdstad Brasilia ontwierp Niemeyer zelf de belangrijkste gebouwen. Zijn oude vriend en voormalige baas Lucio Costa ontwierp de stadsplattegrond. Voor andere gebouwen schreef Niemeyer een concours uit. Binnen enkele maanden ontwierp Niemeyer tientallen gebouwen, zowel voor bedrijven, overheidsinstellingen als woonblokken. Ook ontwierp hij de presidentiële residentie Palácio da Alvorada (Paleis van het Ochtendgloren), het Nationaal Congres, de Kathedraal van Brasília, de gebouwen van de ministeries, het hoofdkantoor van de regering (Palácio do Planalto). De stad heeft vanuit de lucht de vorm van een vliegtuig waardoor de stad een bepaalde formele eenheid uitstraalt. De Kathedraal van Brasilia is een opvallend ontwerp, waarin diverse moderne symbolen zijn verwerkt. De ingang van deze kathedraal bevindt zich ondergronds via een slecht verlichte gang die sterk contrasteert met het sterke natuurlijke licht binnen in de kathedraal. De bouw van Brasilia was een monumentale campagne om een gehele stad uit het niets te doen verrijzen midden in het droge en onbevolkte midden van Brazilië. De bedoeling van Kubitschek was dat dit als hefboom zou werken voor de industriële ontwikkeling van Brazilië door de afgelegen delen via de hoofdstad met elkaar te verbinden en het binnenland te bevolken. Niemeyer en Lucio Costa maakten hiervan gebruik om hun modernistische ideeën praktisch vorm te geven: straten zonder kruisingen, gebouwen die op pilaren boven de grond zweven zodat de ruimte onder het gebouw als openbare ruimte kan worden benut en integratie van de stad met de natuur. Kathedraal van Brasilia bij nacht Brasilia is gepland, gebouwd en in gebruik genomen binnen de regeertermijn van 4 jaar die de Braziliaanse president ter beschikking had. Na de bouw werd Niemeyer coördinator van de Faculteit van de Architectuur aan de Universidade de Brasília. In 1963 werd Niemeyer erelid van het Amerikaanse Instituut voor Architectuur, in hetzelfde jaar waarin hij de Leninprijs voor de vrede in ontvangst nam. In 1964 keerde hij terug van een reis uit Israël naar een Brazilië dat totaal was veranderd. In maart werd de president João Goulart ("Jango"), afgezet tijdens een militaire staatsgreep. De militairen veranderen het land in een dictatuur.

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huist tegenwoordig de Oscar Niemeyer Stichting.

De positie van een communist was erg moeilijk tijdens de militaire dictatuur in Brazilië. Zijn projecten werden discreet geweigerd, het hoofdkantoor van het tijdschrift waarvan hij directeur was (Módulo) werd vernietigd, zijn klanten verdwenen. In 1965 namen 200 professoren, waaronder Niemeyer, ontslag bij de Universidade de Brasília uit protest tegen de politiek jegens de universiteiten. In hetzelfde jaar reisde Niemeyer naar Frankrijk voor een tentoonstelling over zijn werk in het Louvre. Les Volcans in Le Havre Het jaar daarna vestigde hij zich in Parijs. Daar begon een nieuwe fase in zijn leven en in zijn werk. Hij opende een kantoor op de Champs Elysées en had klanten in verschillende landen. In Frankrijk ontwierp hij het hoofdkantoor van de Parti Communiste Français en het cultureel centrum Les Volcans in Le Havre. In Italië ontwierp hij het hoofdkantoor van uitgeverij Mondadori. Jaren tachtig tot heden De Braziliaanse dictatuur duurde 21 jaar. In de jaren tachtig werd de Braziliaanse politiek geleidelijk aan steeds liberaler. In deze context keerde Niemeyer terug naar zijn land. Hij typeerde dit als het begin van de laatste fase van zijn leven. In deze periode maakte Niemeyer het Juscelino Kubitschek Memorial 1980), het Sambódromo (1984), het Panteão da Pátria (het Pantheon van het Vaderland (1985) en het Latijns-Amerika Memorial (1987). Openbare bibliotheek in het centrum van Duque de Caxias, een voorstad van Rio de Janeiro. Voltooid in 2006 In 1996, op de respectabele leeftijd van 89 jaar, ontwierp hij wat velen beschouwen als zijn belangrijkste werk: het MAC (Museu de Arte Contemporânea oftewel het Museum van de Moderne Kunst) in Niterói. In 2003 werd Niemeyer gevraagd om de Serpentine Gallery in Londen te bouwen, een kunstgalerie die ieder jaar een beroemde architect vraagt om het gebouw te verbouwen. Op 22 november 2003 werd een complex geopend waarin onder andere het Museu Oscar Niemeyer is gevestigd in Curitiba, Paraná, Brazilië.

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Ballingschap

o s c a r p l a c e p

n i e m e y e r d u a

c o l o n e l r

f a b i e n i

2 s

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siĂ¨ge parti communiste

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bernard tshumi 1 94 4 a rch itect Be rn a rd Tsch um i is b o rn in L au sa nn e, w ith S w iss a nd Fre nch citize nsh ip 1 96 4 /6 9 stu die s in Pa ris a n d a t th e F ed e ra l In stitute of T ech no lo gy (ETH ) in Zu rich 1 97 0 /7 9 te ach es a t th e A rch itectura l Associa tion in L o nd o n 1 97 6 te ach es a t th e In stitu te fo r Arch ite cture a n d U rba n Stu d ies in N ew Yo rk 1 97 6 /8 0 te ach es a t P rin ceto n U n ive rsity 1 98 1 /8 3 te ach es a t C o o pe r U n io n 1 98 1 b e gin s exe rcisin g th e p rofe ssion o f arch ite ct 1 98 2 w in s th e co m pe titi on for Paris¿ Pa rc d e la Ville tte 1 98 3 o p en s Bern ard T schu mi Archite cts in Pa ris 1 98 8 o p en s his stud io in N e w Yo rk 1 98 8 b e co m es e dito r o f "D " (C o lu m bia D o cum e nts of Archite cture a nd Th e ory; m em b er of C ol lèg e In terna tio na l de Ph yl oso ph ie 1 98 8 /2 0 03 d e an of the Gra du a te Sch oo l of Arch ite cture, Pla n nin g an d Pre servatio n a t Co lu mb ia U ni ve rsit y in N ew Yo rk 1 99 8 te ach es a t th e N o rma nd y Sch oo l of Archite ctu re 2 00 4 a p po inte d G e ne ral D irecto r fo r th e Inte rna tion a l Expo sition in D u g ny, Fran ce A wa rd s a nd hon ou rs - F irst p rize i n the in te rna tio na l com pe tition for Parc de la V illette , Pa ris, 1 9 82 - Se co nd prize in the in te rna tion a l co m pe tition for Ne w N atio n al T he atre a n d O pe ra H o use , To kyo , Ja pa n, 1 98 6 - Se co nd prize in the in te rna tion a l co m pe tition for Ne w Ka nsa i Inte rn a tio n al Airp ort in O saka , Ja p an , 1 98 8 - T h ird prize in th e co m pe tition up o n in vita tio n fo r the Me d ia Z KM Arts a n d T ech no lo gy C en tre, Ka rlsruh e , G e rm a ny, 19 89 - F irst p rize i n the com p etitio n fo r L e Fre sn o y Art C en tre, N atio n al Stu dio for the C on tem p orary Arts, T ou rco ing , Fran ce, 1 99 1 - F irst p rize i n the com p etitio n fo r the Scho o l of Archite cture in Ma rn e -la -Valè e , F ra nce , 19 9 4 - F irst p rize i n the in te rna tio na l com pe tition for the Busin e ss Pa rk in C ha rtre s, F ra n ce, 19 9 5 - H o no u r Aw a rd AIA N e w Y ork an d Pro gressive Arch itectu re Aw ard fo r th e G ran d P rix N atio n al d 'Archite cture, Fre nch Min istry o f C u lture , 1 9 96 - L e gio n o f H on o ur an d o f the O rdre d e s A rts et L ettres W or ks 1 98 1 /8 2 1 98 2 /9 5 1 98 8

T h e Ma nh a tta n Tran scrip ts N e w York C ity-Ma n ha ttan , pla n Pa rc d e la Ville tte , inte rn a tion a l co m pe titio n In terface Flo n, L au san n e, Ma ster-Plan com p etitio n; R o tte rda m ra ilw ay tun n el, the N eth erla n ds 1 98 9 Z KM - C e n te r fo r A rt an d Me dia , Karlsruh e , p lan 1 99 0 K yo to C e nte r a n d n ew rail wa y sta tio n, Jap a n, com p etitio n u po n invita tion ; G la ss V ide o G alle ry, G ro n ing e n, the N eth erla nd s 1 99 1 Vi lla in Le H ag u e, the N eth erla nd s 1 99 1 /9 7 N a tion a l Stu d io fo r th e C o nte m po ra ry Arts, T ou rco in g, F ra nce , i nte rn a tio n al com p etitio n, first prize 1 99 4 Sch o ol o f Arch itecture , M arn e-L a-Va llée , Fran ce (u nd e r co nstru ction ); L e rn er Stu de nt C en ter, C olu m bia U nive rsity, N e w Yo rk (u nd er con stru ction ) 1 99 5 M aste r Pla n R e n au lt, Paris, C o m pe titi on u p on in vita tio n; Fran klin F urn ace Ga lle ry, N e w Yo rk; Bu sine ss Pa rk, C ha rtre s, Fra nce , inte rn a tio n al co mp e titio n : first p ri ze 2 00 0 Exh ib ition Park in Z én ith , R o ue n , F ra nce 2 00 1 C o nte m po ra ry Art Mu seu m in San Pa olo , Bra zil 2 00 1 Va ch eron C o nstan tin wa tch fa ctory, G en e va 2 00 1 M use um o f African Arts, N ew Yo rk , U SA 2 00 2 N e w Acro po lis Mu se um in Ath en s, Gree ce 2 00 3 /0 6 L im og es C o nce rt H a ll, F ra n ce w w w .tsch um i.com

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bio

b e r n a r d a v e n u e p a

t s c h u m i

j e a n

j a u r è s i

2 1 1 s

cité de la musique christian de portzamparc p a r c p

d e

l a r

v i l l e t t e i s

conservatoire de paris c h r i s t i a n p a r c p

d e

p o r t z a m p a r c

d e

l a

v i l l e t t e s

cité de la science et de l’industrie a d r i e n p a r c p

f a i n s i l b e r

d e a

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l a r

v i l l e t t e i s

z é n i t h

Philippe Chaix et Jean-Paul Morel p a r c p

d e a

l a r

v i l l e t t e i s

pavillon paul delouvrier o s c a r p a r c p

t u s q u e t s d e a

l a r

v i l l e t t e s

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parc de la villette

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jacob+macfarlane www.imagespublishinggroup.com This latest volume of NeoArchitecture presents the work of French firm Jakob + MacFarlane, a firm proclaimed as a highly promising collaborative, representing the best in emerging French architecture and architectural sensibility. The work of Dominique Jakob and Brendan MacFarlane engages the capture and articulation of movement, both ethereal and real, in order to articulate a dynamic sensibility in their work. Jakob + MacFarlane achieve sophistication in their design schemes by employing high-end digital computer technology in their design process. Indeed, their use of the computer and computer-aided modeling in pursuing formal strategies and design outcomes positions their practice at the forefront of avant garde architecture practices operating today. Conservatoire de Musique et de Danse à Noisy le Sec, lauréats Docks de Paris, Centre de mode et de design, chantier en cours FRAC Centre à Orléans, lauréats Pavillons Quai Rambaud à Lyon 100 logements à Paris 19eme, RIVP/APHP Programme mixte de logements, commerces et bureaux à Bruxelles Fondation Ricard, Paris, 2008 Pink bar du restaurant Georges, Centre Georges Pompidou, 2007 Le Fanal, Théâtre de Saint Nazaire, 2004 Centre de Communication Renault, 2002 Maison H, 2002 Librairie Loewy à Paris, 2001 Proposition pour le World Peace Center/WTC, 2001 Maison Air, 2001 Bar/Restaurant Georges au Centre Georges Pompidou, 2000 Restructuration du Théâtre de Pont-Audemer, 2000 Café-Musiques à Savigny avec Marin-Trottin et Jumeau-Paillard, 2000 Théâtre National Maxime Gorki à Petit-Quevilly, 1999 Surélévation de la maison T à La Garenne Colombes, 1998 Maison Puzzle, 1997 Collection d'art contemporain à Paris 11ème, 1997 Monument à la mémoire et à la paix à Val de Reuil, 1996 Maison T à La Garenne Colombes, 1994 Conflict, 2008 Blown data house, 2007 Ness, 2007 Breathing Wall, 2007 No End, 2006

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Expositions Out There: Architecture Beyond Building, biennale di venezia - 14 septembre - 23 novembre, 2008 Ant Farm, Centro Andaluz de arte contemporaneo, Séville - 13 février - 8 juin 2008 Taipei fine arts museum, collection du frac centre - 14 juin 2008 - 24 aout 2008 Somerset House, Londres - 24 avril 2008 - aout 2008 Beyond form, Museum of Art, Tel Aviv - printemps 2008 Blown data house, Cité de l'Architecture et du patrimoine, Paris 19 septembre 2007- 27 janvier 2008 7e Biennale internationale d’architecture de São Paulo 10 novembre-16 décembre 2007 La peau en architecture, Cité de l'Architecture et du Patrimoine, Paris - mars 2007 Exposition du concours du FRAC Centre, Orléans - janvier 2007 Growing structure, Breathing Wall, Sci-Arc, L.A - 1er decembre-21 january 2007 Skin and bones, MOCA, Los Angeles - 24 septembre 2006-8 janvier 2007 Homme-Paysage, Grand Palais, Lille - automne 2006 Scénographies d'architectes, Pavillon de l'Arsenal, Paris - 7 juillet-22 octobre 2006 Architecture au corps, Château de Kerjean - 13 avril-12 novembre 2006 Conférences Conférence au Taipei fine arts museum le 14 juin 2008 Entretien avec Peter COOK au Building centre de Londres le 25 fevrier 2008

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Siège It, 2004 Chambre rouge, 2004 Glassfab, 2003 Future Apart, 2003 Etagère Three, 2003 Ultranoir, 2003 Concours international du musée d'art contemporain de Wroclaw en Pologne Concours International du Casino et Hôtel de Knokke Heist en Belgique Concours de la Fabrik à Nantes Reconversion des Docks du Port de Sydney d Concours siège European Central Bank à Franckfort Concours pour le Centre National de la Danse à Pantin Concours du centre Sportif de Courbevoie Concours International d'une salle de spectacle type " Zénith " à Strasbourg Centre des Musiques Actuelles et Art Interactif de la Gaité Lyrique à Paris Centre Equestre au Qatar

Publications Upcoming: monography Jakob+Macfarlane HYX Editeurs Monitor n° 49, Jakob+Macfarlane Breathing Wall Onestar Press Jakob+Macfarlane NeoArchitecture

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Conférence à Harvard le 16 octobre 2007 Conférence à Bruxelle le 18 septembre 2007

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jakob q u a i p

macfarlane d â&#x20AC;&#x2122; a u s t e r l i t z r i s

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citĂŠ de la mode et du design

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renzo piano

richard rogers

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renzo piano & richard rogers p l a c e p

g e o r g e s a r

p o m p i d o u i s

restaurant â&#x20AC;&#x2DC;georgesâ&#x20AC;&#x2122; j a k o b c e n t r e p

+ a

m a c f a r l a n e r

p o m p i d o u i s

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centre pompidou

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I. Au cœur de Paris, le « Centre Beaubourg » 1. Où se trouve le bâtiment ? Au cœur de Paris Le bâtiment se situe au cœur de Paris, entre le rqtiuear du Marais, l’île de la CitØ et le quartier des Halles. On appelle cet emplacement le plateau Beaubourg. En 1960, c’est un terrain vague qui sert de parking. Mais il n’en a pas toujours ØtØ ainsi. Un peu de gØographie… rivière et marais Le nom de Marais, donnØ au quartier s’Øtalant à l’est du Centre Pompidou, rappelle le site naturel et ses terres marØcageuses rØgulièrement inondØes par la Seine. Quelques buttes, suffisamment ØlevØes pour Øchapper aux crues, et ledrainage des marais pour l’agriculture ont permis à l’homme de s’installer ici. Le nom B deeaubourg vient d’ailleurs d’un ancien village, le Beau-Bourg, qui existait au Moyen-âge. Un peu d’histoire… le dØveloppement de la ville Peu de traces subsistent aujourd’hui du site natlu.rIel a en effet ØtØ depuis longtemps conquis et modelØ par l’homme. InstallØe d’abord sur la rive gauche de la Seine, au niveau de la rue Saint-Jacques, la ville de Paris, au fid l es siècles, s’est Øtendue de tous côtØs. Sa croissance a ØtØ peu maîtrisØe et dans le courant ud XIXe siècle il apparaît nØcessaire d’y « mettre de l’ordre », d’amØliorer les circulationset de construire des immeubles neufs. Ce sont les « travaux d’Haussmann » Des « îlots insablrues » sont identifiØs un peu partout dans la ville. CaractØrisØes par les mauvaises conditions de vie qui y règnent, ces zones urbaines devront Œtre dØmolies pour laisser place àde nouvelles constructions plus aØrØes, disposant de l’eau courante et d’un système d’Øvacuation des eaux usØes. En savoir plus : « Les travaux d’Haussmann » Entre 1853 et 1870, sous le second Empire, le baHroanussmann, prØfet de la Seine,

2. De « l’ îlot insalubre n°1 » au « Centre Beaubourg » L’îlot insalubre n°1 Au XIXe siècle, le quartier de Beaubourg est trèseu pplØ. Les habitants y vivent entassØs dans des logements misØrables. Les petites ruelles oø coulent les eaux usØes apportent peu d’air et de lumière. Les ØpidØmies se dØveloppent. Ce quartier est identifiØ comme l’« îlot insalubre n°1 », celui du cœur de Paris. C’est ici que, près d’un siècle plus tard sera construit le Centre Georges Pompidou. Le terrain vague En attendant, il reste un espace oubliØ. Les dØmolitions ne commencent en effet que dans les annØes 1930, et rien n’est reconstruit danmsml’Ø i diat. Pendant plus de trente ans encore, ce site en plein cœur de la capitale franisçea, inscrit dans un quartier historique, entre la cathØdrale Notre-Dame, la tour mØdiØvale ed l’ancienne Øglise Saint-Jacques et les hôtels particuliers du Marais, n’est pas construitI.l sert finalement de parking aux usagers des Halles qui, situØes juste à côtØ, approvisionnent en produits frais les commerçants de tout le bassin parisien. Un centre national d’art et de culture Dans les annØes 1960, un siècle après les grands travaux d’Haussmann, une nouvelle sØrie de transformations a lieu, pour adapter la ville àl’Øvolution de la sociØtØ et rØamØnager son espace en fonction des nouveaux besoins. C’est dans ce contexte que le prØsident de la RØpublique française Georges Pompidou dØcide de la crØation d’un centre national d’art etde culture. L’emplacement de l’ancien îlot insalubre devenu terrain vague puis parking, est choisi pour accueillir le futur bâtiment. Sa localisation en plein cœur de la mØtropole en fait un lieu privilØgiØ pour un projet qui devra rayonner dans la France entière et dans le monde. En savoir plus : « Les travaux des annØes 1960 » Dans les annØes 1960, un siècle après les travaux d’Haussmann, l’agglomØration parisienne connaît de nouveaux grands chantiers. Des voies rapides pour les voitures sont crØØes dans la ville, le pØriphØrique est construit tout autour, le RER (RØseau Express RØgional) fait son apparition. La ville est aussi dotØe d’un grand centre d’affaires et financier : la DØfense, avec ses hautes tours de bØton. De grands ensembles o dg eelment sont ØrigØs et des villes nouvelles sont bâties. En 1969, les Halles sont ladcØØpes à Rungis. Un grand centre commercial sera construit à leur place, au-dessuse dla gare de RER. Le visage de la capitale française change une fois encore de façon radicale.

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entreprend un grand programme de transformation dPearis. De grands boulevards sont percØs pour dØsengorger le centre-ville (par exemple le boulevard SØbastopol), de nouveaux immeubles sont bâtis, 600 km d’Øgouts sont creusØs,plusieurs gares et monuments, dont les Halles, sont construits, de grands parcs sont crØØs (par exemple celui des ButtesChaumont).

Le programme « Je voudrai passionnØment que Paris possède un cenetr culturel (…) qui soit à la fois un musØe et un centre de crØation, oø les arts plastiq ues voisineraient avec la musique, le cinØma, les livres, la recherche audio-visuellec,. eLte musØe ne peut Œtre que d’art moderne, puisque nous avons le Louvre. La crØatØ iovni,demment, serait moderne et Øvoluerait sans cesse. La bibliothèque attirerait e ds milliers de lecteurs qui du mŒme coup seraient mis en contact avec les arts. » C’est en ces termes que Georges Pompidou dØcrit le projet, lancØ dès 1969, de ce qui deviendra le Centre Georges Pompidou. Les institutions qu’il doit accueillir sont : le M sØ u e national d’art moderne et le Centre de crØation industrielle (qui seront par la suioteupØ resg),r l’Institut de Recherche et Coordination Acoustique/Musique et la Bibliothèque publique d’information. Le concours Un grand concours international d’architecture est organisØ en 1971. 681 Øquipes d’architectes originaires du monde entier y particpient et envoient leurs projets. Toutes les formes de bâtiment sont envisagØes, des plus clasqsuies aux plus originales. Les projets sont soumis à un jury qui devra tout examiner avdaent dØsigner l’Øquipe à laquelle la construction de cet important bâtiment sera confiØe. En savoir plus : « Les concours d’architecture » Le concours pour la construction du Centre Pompidou a ØtØ un des principaux concours d’architecture organisØs en France. Depuis les trente dernières annØes, plusieurs concours internationaux d’architecture ont ØtØ lancØs par legouvernement français. Ont ainsi ØtØ construits à Paris : Le Parc de La Villette. Concours gagnØ en 1982 par Bernard Tschumi (France / USA). Construction : 1982 -1998. La Grande Arche de la DØfense. Concours gagnØ en 1983 par Johan Otto von Spreckelsen (Danemark). Inauguration : 1989. La Bibliothèque Nationale de France. Concours gagnØ en 1989 par Dominique Perrault (France). Inauguration : 1995. Le MusØe du Quai Branly. Concours gagnØ en 1999 parJean Nouvel (France). Inauguration : 2006. Le choix du jury PrØsidØ par Jean ProuvØ, le jury dØsigne comme laur Øate l’Øquipe de deux jeunes architectes : Renzo Piano et Richard Rogers (projetn°493). L’un est italien, l’autre anglais. AssociØs depuis peu, ils ont une trentaine d’annØeset ont encore peu construit. Le choix du jury surprend, jusqu’aux gagnants eux-mŒmes. L’architecture du projet de Piano et Rogers semble très provocatrice, surtout pour le cœur de Paris. Dès 1971, l’Øquipe se plonge dans la deuxième phase, qui est celle de l’Ølaboration du projet final, avant la construction. Le proje,t arevveu c quelques adaptations, reste entièrement fidèle aux lignes directrices du premier projet.

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3. Quel bâtiment pour le « Centre Beaubourg » ?

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II. Comment ça tient ? Comment ça fonctionne ? 1. Les grandes lignes du projet Piano/Rogers L’Øquipe et le projet Autour de Renzo Piano et Richard Rogers, toute uØ nequipe travaille à la rØalisation du projet. Parmi les collaborateurs figurent d’autres architectes et les ingØnieurs du bureau Ove Arup and Partners. Le projet relève les deux princp i aux dØfis du programme : faire cohabiter diffØrentes activitØs dans un mŒme bâtiment, en ren dant possibles les relations et les Øchanges entre celles-ci ; favoriser la rencontre avec le public, en faisant de ce centre d’art et de culture un lieu de vie. En savoir plus : « Renzo Piano et Richard Rogers » Renzo Piano est nØ en 1937 à Gènes, Italie. Il estdiplômØ de l’Øcole d’architecture de Milan en 1964. Richard Rogers est nØ en 1933 à Florence I(talie), de parents italo-britanniques. Il est diplômØ en 1962 de l’universitØ de Yale (Grande-Bretagne). En 1971, les deux architectes s’associent pour le concours du CentreBeaubourg. Ils poursuivront ensuite leur carrière sØparØment. Avant le Centre Pompidou (1974-1977), Renzo Piano a construit un immeuble de bureaux à Côme (1971-1973) et des manissoindividuelles à Milan (19721974). Richard Rogers, lui, a construit a construit la maison de ses parents à Londres (19681969). Tous deux deviennent par la suite des architectes reconnus dans le monde entier. Parmi les principales constructions de Renzo Piano, on peut signaler : l’aØroport international de Kansai (Japon), 1988-1994 ; le Centre Culturel Jean-Marie Tjibaou à NoumØa (NouvelleCalØdonie), 1991-1998 ; la Postdamer Platz de Berlin (Allemagne), 1992-2000 ; l’auditorium du Parc de la Musique de Rome (Italie), 1994-2002 ; le Centre Paul Klee de Berne (Suisse), 1998-2005 ; la citØ Internationale de Lyon, 1998-2006. Parmi les principales constructions de Richard Rogers, on peut signaler : la tour de bureaux de la Loyd’s, à Londres (Angleterre), 1978-198e6 T ; rilbunal de Grande Instance de Bordeaux (1992-1998) ; Le siège de la Cour euronpeØednes Droits de l’Homme, à Strasbourg, 1989-1995 ; le Millenium Dome (Londre,s)1999 ; le terminal 4 de l’aØroport international de Madrid-Barajas (1997-2005) ; le nouveau bâtiment de l’AssemblØe nationale du Pays de Galles, 1998-2005. Dans la « Collection du MusØe en ligne » (accès à partir de la page d’accueil du site gØnØral du Centre Pompidou) : maquettes et dessins de projets de Renzo Piano et Richard Rogers. La rØponse au programme La première caractØristique de leur proposition estl’ouverture sur la ville et sur le quartier. Renzo Piano et Richard Rogers conçoivent, en relation directe avec le bâtiment, une grande place qui occupe la moitiØ de l’espace prØvu pour al construction : il s’agit de la « piazza ». C’est avec elle que leur projet se distingue d’abdo.r L’autre point important est la crØation d’un espace qui puisse Œtre facilement transformØ.Le bâtiment est conçu, à partir de la piazza, comme un empilement de grands plateaux libers, dont les cloisonnements pourront Œtre organisØs selon les besoins et Øvoluer dans le temps. Les architectes proposent ici une

Tout montrer Pour crØer ces grands plateaux libres, toute la sutrcture du bâtiment est à l’extØrieur, ainsi que tout ce qui le fait fonctionner : les circulatoins et les tuyaux. Squelette, tripes et artères sont ainsi donnØs à voir, exposØs en plein air, surla rue et sur la piazza. Ceci est à la fois la consØquence d’un besoin d’espace et la matØrialisat ion d’une pensØe des architectes : dans une construction, tout doit Œtre montrØ, rien ne do it Œtre cachØ. C’est aussi pour eux un jeu, une provocation.

2. Le squelette L’ossature L’ossature est conçue comme un jeu de constructiongØant. MØtallique, peinte en blanc, elle est constituØe d’ØlØments qui se rØpètent et s’asse mblent pour former une trame rØgulière. Ces ØlØments sont : poteaux, poutres, gerberettes et tirants. Viennent ensuite les contreventements. L’assemblage L’assemblage est simple à rØaliser : d’abord, on speo deux poteaux. Sur chacun de ces poteaux est enfilØe une gerberette. Cette pièce, qui ressemble à une clef, constitue le nœud de la structure. A la « tŒte » de la gerberette, cecotØ rond et percØ par lequel la pièce a ØtØ fixØe au poteau, est accrochØe la poutre. Si le poids de la poutre est portØ en partie par le poteau, l’essentiel se joue au bout du « bras » dela gerberette, dirigØ vers l’extØrieur, oø un Ønorme câble tendu à la verticale et appelØ « tirant » vient exercer une traction (contrepoids). Les tirants sont ancrØs dans le sol. Portiques et travØes Pour chaque niveau supplØmentaire - 6 en tout - on enfile sur chacun des deux poteaux une nouvelle gerberette, de sorte à pouvoir poser uneon uvelle poutre. Les tirants, vissØs aux gerberettes et associØs les uns aux autres, forment une ligne verticale parallèle au poteau. L’ensemble constituØ de deux poteaux, de gerberettes, de poutres et de tirants est appelØ un portique. Deux portiques côte à côte permettent de poser, entre deux poutres, les planchers. On obtient ainsi une travØe. Le squelette du bâtiment est constituØ de quatorzpeortiques, soit treize travØes alignØes dans sa longueur, que l’on peut voir depuis la piazza. Une fois toute la structure montØe, les contreventements, fixØs au bout du bras des gerbertetes et croisØs en diagonale, viennent assurer sa stabilitØ. On pose ensuite les façades qui sont comme des feullies de papier transparentes sØparant l’intØrieur de l’extØrieur. Tandis que les poutrestraversent le bâtiment dans sa largeur, les poteaux, gerberettes, tirants et contreventements restent à l’extØrieur.

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architecture qui rØpond à la volontØ de crØer un eu li vivant pour l’art contemporain et la culture.

Pour comprendre ce qu’est un contreventement, imnaognis un cube construit avec des allumettes. Il se dØforme lorsque l’on pousse sur un coin. Pour Øviter cette dØformation il est possible d’intercaler des ØlØments en diagonale. Dans la structure du Centre Pompidou le système de contreventement est constituØ, sur les façades les plus longues, par des croix de Saint-AndrØ fixØes sur le nez des gerberettes (ce sont des croisillons Ønormes d’une hauteur de deux niveaux). Sur les façades transversaless, ploeutres sont reliØes entre elles verticalement par des ØlØments mØtalliques semblabl es aux ØlØments qui les composent.

3. L'épopée du chantier Terrassement et fondations Les travaux pour la construction du Centre Beaugbocuormmencent en mai 1972. La prØparation du terrain est le dØbut d’un chantier monumental au cœur de Paris qui durera cinq annØes. Sur une surface de 16.000 m2, un trod ue 16 à 20 mètres de profondeur est creusØ, puis renforcØ par des murs de soutènement pour rØsister aux très lourdes charges auxquelles le terrain sera soumis. A partir de dØcembre 1972, les fondations pour le support des poteaux sont posØes et l’infrastructure est construite. RØalisØe en bØton armØ sur quatre niveaux, celle-ci comprendra un parking, des locateucxhniques et administratifs, des espaces de stockage et des salles pour le public. Dans la construction du bâtiment, seuls les sous-sols sont en bØton. La fabrication et le transport des pièces En mŒme temps que l’on prØpare le terrain, les pièc es nØcessaires au montage de la structure mØtallique sont fabriquØes en usine, en Allemagne. Les gerberettes, ØlØments clefs de la construction,conçues en un seul morceau, mesurent 8 mètres de long et pèsent environ 10 tonnes. FabriqØ ue à partir d’un moule dans lequel est versØ de l’acier en fusion (liquide), la pièce fouinse solidifiØe et sortie du moule est retravaillØe, traitØe, poncØe. Elle est alors prŒte à Œtre livrØe sur le chantier. Les poutres mesurent 45 mètres de longueur, 2,85 mè tres de hauteur et pèsent 75 tonnes. Elles arrivent d’Allemagne par le train. La nuite,sd convois gigantesques sont constituØs pour traverser Paris et les amener sur le chantier par camion. Les poteaux, eux, arrivent en trois parties de 5 m2,1 m et 23 m, qui seront soudØes sur place. FabriquØs en acier moulØ centrifugØ, ils son t creux et ont un diamètre de 85 cm. En savoir plus : « Les chiffres du chantier » 28 poteaux (14x2) de 49 mètres de haut et de 85 centimètres de diamètre. 84 poutres (14x6) de 45 mètres de long, de 2,80 mètres de haut et de 75 tonnes chacune. 168 gerberettes (14x2x6) de 8 mètres de long et de 10 tonnes chacune. Rien qu’avec les poutres et les gerberettes, la structure pèse dØjà près de 8.000 tonnes (168x10 + 84x75). A cela s’ajoutent les planchers, puis les œuvres, les livres, les visiteurs. Tout ce poids est supportØ par les poteaux et les tirants. Le montage En octobre 1974 commence le montage de la structurm eØtallique. Il durera 9 mois. Des grues gigantesques permettent de lever et de positionner les diffØrentes pièces. C’est un vrai

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En savoir plus : « Les contreventements »

Pour dresser un poteau, on fixe sa première par(tdiee 5 mètres) sur les fondations, on positionne ensuite la deuxième partie (de 23 mèt)r,espuis la troisième (de 21 mètres). Chacune est soudØe à la prØcØdente. On obtient ains i des poteaux de 49 mètres, dont une partie est sous le niveau du sol. Vient ensuite le levage des gerberettes, à l’aid’u ene d grue. Elles sont enfilØes sur les poteaux puis descendues jusqu’à leur emplacement dØfinitif oø elles sont fixØes. La troisième Øtape est la pose de la poutre. C’esstans doute la plus impressionnante. Ces gigantesques pièces d’acier, pesant l’Øquivalent dseoixante-dix voitures, sont soulevØes dans les airs avant d’Œtre accrochØes aux gerberett es. Les tirants qui servent au contrepoids sont d’Ønormes câbles de 22 cm de diamètre. On pose ensuite les planchers en bØton armØ qui sont boulonnØs entre deux poutres. Étage après Øtage, travØe après travØe, on arrive ainsi àla pose de la dernière poutre, l’occasion d’une grande fŒte organisØe sur le chantier. C’estla fin du montage de la structure. Reste à assembler les composants qui permettront de faire vivre le bâtiment : air, eau, ØlectricitØ et circulations. En savoir plus : « Les dimensions du bâtiment » Les dimensions du bâtiment, à l’extØrieur, sont : longueur : 166 mètres largeur : 60 mètres hauteur : 42 mètres On obtient un volume global de 418.320 m3 A l’intØrieur du bâtiment, la longueur est sensiblement la mŒme mais la largeur est infØrieure : elle fait 45 mètres. Cinq plateaux sont superposØs, chacun d’une surfacede 7.500 m2 (comme 5 terrains de football superposØs). La surface du rez-de-chaussØeØtant semblable, la surface globale est de 45.000 m2 (au dessus du sol). La hauteur entrehacque plateau est de 7 mètres sous plafond sauf celle du forum qui est de 10 mètres sous plafond.

4. Habillage et fonctionnement Les panneaux de façade Toute la structure du bâtiment est ouverte. Renzo ia Pno parle à son sujet de dentelle. Ici, pas de murs porteurs qui, dans la plupart des coruncsttions, portent le bâtiment tout en sØparant par une Øpaisse paroi l’intØrieur de l’ext Ørieur. Des panneaux de façades, vitrØs ou opaques selon les endroits, sont donc posØs. Ils sseituent à l’intØrieur de la structure, à l’endroit ou la poutre s’accroche à la gerberette, et laissent les poteaux dehors. Chaque baie vitrØe a une hauteur de 7 mètres. L’air Pour que le bâtiment fonctionne, il faut lui apporetr de l’air. Quatre tours de refroidissement, installØes sur les toits, servent à la climatisation. Des tuyaux d’air y sont reliØs qui parcourent tous les plafonds à chaque Øtage pour chauffer et climatiser les espaces, selon les saisons. Pour les sous-sols, des prises d’air, semblabledsesà trompes d’ØlØphants ou à des manches à air sur le pont des bateaux, Ømergent le long de la piazza et de la rue du Renard,

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spectacle qui se dØroule sur le plateau Beaubourogø, l’on voit, jour après jour, s’Ølever l’ossature du futur bâtiment.

L’eau L’eau est un autre ØlØment indispensable dans un bâtiment. Elle sert ici à la climatisation, mais aussi aux sanitaires dans les diffØrents espaecs et aux bornes incendie. Les tuyaux d’eau sont identifiØs par la couleur verte. Eux saius ont à l’extØrieur oø ils côtoient les tuyaux bleus. Lorsqu’ils passent dans le bâtiment, ils sont au plafond et restent apparents. L’ØlectricitØ L’Ønergie du Centre Pompidou est exclusivement Ølectrique. L’ØlectricitØ sert pour l’Øclairage, mais aussi pour faire fonctionner les ascenseeusrs,molnte-charge et les escaliers mØcaniques, ainsi que tous les appareils qui foncotn i nent dans les diffØrents espaces (par exemple les ordinateurs). Tout ce qui concerne le rtansport de l’ØlectricitØ est signalØ par la couleur jaune : transformateurs, chemins de câblegsa,ines. Là encore, l’essentiel de l’Øquipement est dehors, sur la rue du Renard maisdes grilles jaunes parcourent aussi les plafonds à l’intØrieur pour arriver, par exemple, jusqu’à une lampe. Les circulations Reste enfin l’essentiel, ce qui va amener la vie dans la construction : les circulations. C’est-àdire les escaliers mØcaniques et les ascenseurs qp ue i rmettront au public d’accØder aux diffØrents espaces, mais aussi les monte-charge par lesquels circuleront les œuvres. Toutes ces circulations sont rejetØes à l’extØrieur du bâtiment, toujours dans la perspective de laisser, à l’intØrieur, des plateaux complètement libres. Sur la façade arrière, on peut voir les monte-chareg et les ascenseurs destinØs au service. Sur la façade, côtØ piazza, sont posØes les coursives. Elles sont installØes sur les bras des gerberettes. Puis, plus à l’extØrieur encore, est suspendue la « chenille », ce grand escalier mØcanique qui dessert les Øtages et parcourt toutela façade en diagonale. La couleur attribuØe aux circulations est le rouge.C’est la couleur du sang qui, en circulant dans l’organisme, apporte la vie. On retrouve icinu e idØe importante du projet qui est de crØer un lieu de rencontre entre le public et la cluture : le public qui circule dans la chenille, comme le sang dans une artère, fait vivre la culture.

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à l’arrière du bâtiment. A part ces prises d’air leets tours de refroidissement qui sont de couleur blanche, tous les tuyaux d’air sont identifiØs par la couleur bleue. Leur circulation est organisØe sur la façade arrière du bâtiment, qu’ils habillent. A l’extØrieur comme à l’intØrieur, tous ces tuyaux sont laissØs visibles.

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III. Comment ça vit ? Une machine à produire de l’espace 1. Que sepassepasse passe - t - il au Centre Pompidou ? MusØe, galeries d’expositions, salles de cinØma, de spectacles et de dØbats, bibliothèques…, toutes les activitØs artistiques etculturelles, depuis le dØbut du XXe siècle jusqu’à aujourd’hui, sont prØsentes au Centre Pompidou. Le forum Le forum est la place, le lieu de rencontres de cette petite ville qu’est le Centre Pompidou. Il se rØpartit sur trois niveaux. Au niveau 0, celui de l’entrØe dans la continuitØ de la piazza, se conjuguent des espaces pour des activitØs culturelles (des expositioncsrØd ae tions contemporaines y sont rØgulièrement organisØes), des activitØs pØdagogiqu es (la Galerie des enfants), des services (librairie, caisses, vestiaires…), et les axes de circulation pour l’ensemble du bâtiment. Le niveau -1, accessible par des ascenseurs et desescaliers situØs dans le vide central du Forum, regroupe des espaces d’expositions et l’entrØe des salles de spectacles, de cinØma, de dØbats et de confØrences (à l’exception de la salle CinØma 1 accessible au niveau 1, côtØ nord). Le niveau 1, constituØ de mezzanines, accessible r pdaes escaliers mØcaniques ou les ascenseurs, comprend, sur la gauche (côtØ nord) unbeoutique d’objets design, et sur la droite (côtØ sud) des galeries d’expositions aiqnu si’un CafØ. Ce niveau, à l’arrière du bâtiment (côtØ ouest), est de plein pied avec la erudu Renard. L’entrØe, sur la piazza, se situe donc en dessous du niveau des rues environnantes. Le volume du forum, selon la volontØ des architectes, est complètement ouvert, sans aucune cloison. Les tuyaux, câbles et poutres sont tasp,palersen circulations libres. Ici, concrètement, l’architecture favorise la rencontreet la dØcouverte. Des panneaux et une banque d’accueil permettent de s’orienter. En savoir plus : « La frØquentation du Centre Pompidou » Recevant près de 6 millions de visiteurs par an, leCentre Pompidou a accueilli, en 30 ans, 180 millions de visiteurs. En 2005, il a reçu 5,3 millions de visiteurs, soit 17 000 visiteurs par jour d’ouverture. La frØquentation du musØe a atteint 1.128.000 visiteurs dans l’annØe, soit une moyenne de 3.615 visiteurs par jour. Les expositions ont, elles, attirØ plus de 182.000.visiteurs, soit 7.000 par jour. Pour la Bpi, 1.770.675 entrØes ont ØtØ enregistrØesau cours de l’annØe 2005, soit une moyenne quotidienne de 5.730 visites (sa capacitØ d’accueil est de 2.200 places) Le musØe, les expositions, les activitØs pour le jeune public L’une des activitØs majeures du Centre Pompidou edset faire dØcouvrir au public l’art moderne et contemporain, c’est-à-dire l’art du XXe siècle et du XXIe siècle. Dans le forum, au niveau 0, la Galerie des enfa en st sun grand espace vitrØ oø sont

En empruntant les escaliers mØcaniques situØs à gauche du Forum, le visiteur accède à la « chenille », ce grand escalier mØcanique suspendu à la façade sur la piazza qui dessert les diffØrents niveaux accessibles au public. Aux niveaux 4 et 5, le MusØe national d’art moderneexpose les œuvres de la collection sur deux grands plateaux libres de plus de 7.000 mètrescarrØs chacun, reliØs entre eux par un escalier et des ascenseurs. Enfin au niveau 6, rsoeuvtent les Galeries 1 et 2, oø sont organisØes de grandes monographies d’artistess oeuxpodseitions thØmatiques pluridisciplinaires. Dans ces lieux, comme dans le forum, tous les tuyxa,ucâbles et poutres qui courent au plafond sont visibles. Les tuyaux d’air, habituellement bleus, sont ici peints en blanc pour ne pas gŒner la contemplation des œuvres. Les grands plateaux crØØs par les architectes ont permis d’organiser librement ces espaces. Les bibliothèques La Bibliothèque publique d’information (Bpi) Cette grande bibliothèque, dont l’entrØe se faitr pl’a arrière du bâtiment (depuis 2000), accessible gratuitement à tous et sans inscriptioinll,ustre bien la volontØ, prØsente dès l’origine du projet, de favoriser la rencontre du public avec la culture. Dans son espace d’accueil et d’information, situØ ua niveau 1 (c’est-à-dire au niveau rue), une cage d’escaliers monumentale (avec escaliers cm anØiques et ascenseurs) permet d’accØder aux deux grandes salles de consultation,situØes aux niveaux 2 et 3 du bâtiment. Là encore, le système des plateaux libres a permis d’organiser des espaces non cloisonnØs, selon les besoins : rayonnages, tables de trap va oisl,tes informatiques, tØlØvisions du monde, boxes pour l’autoformation… Ses grandes façades vitrØes laissent entrer la lumière du jour tout en ouvrant le regard sur la ville. > Pour en savoir sur la Bibliothèque publique d’information, son organisation, ses collections, ses services (lien : http://www.bpi.fr/). La Bibliothèque Kandinsky Sur une partie du niveau 3 se trouve la BibliotheèqKuandinsky, accessible, elle, par la chenille. Elle conserve la documentation du MusØed,es archives sur les artistes, sur les œuvres et sur les expositions, de nombreux cataloegsu... Des rayonnages, une salle de consultation et des bureaux se partagent l’espaceD.es cloisons vitrØes ou ØlevØes à mihauteur permettent de conserver l’impression d’ouverture. > Pour en savoir plus sur la Bibliothèque Ka,ndsienssky fonds, ses ressources documentaires et les modalitØs ://d w’w acwc.ècsnac- (lien : http gp.fr/Pompidou/Docs.nsf/0/89E3F352CA7D3560C1256FF9004854D5?OpenDocument&sess ionM=4.1&L=1)

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organisØs des expositions et de nombreux ateliers’edxpression pour les plus jeunes. Au niveau 1, deux espaces d’expositions, la Galerie sud et l’Espace 315, prØsentent la crØation contemporaine (arts visuels, design, architecture, photographie…)

La libertØ d’amØnagement intØrieur est aussi une bertØ li d’Øvolution. Depuis son ouverture, en 1977, le Centre Pompidou a connu plusieurs transformations, autorisØes par le projet des architectes dès le dØpart, pour s’adapter à la frØquentation du public – conçu pour accueillir 5.000 visiteurs par jour, il en accueille aujourd’u hi jusqu’à quatre fois plus – et à l’Øvolution des disciplines artistiques. Les grands rØamØnagements En 1985, huit ans après l’ouverture du Centre Po dm oup,i le nombre d’œuvres de ses collections a presque doublØ. Des travaux ontdalinesu le bâtiment. Le musØe est entièrement rØamØnagØ par l’architecte italienne Ga e Aulenti. L’espace consacrØ à l’art contemporain triple sa surface. En 1997, pour ses vingt ans, le Centre ferme sesrtpeos pour 27 mois. Lorsqu’il ouvre à nouveau, en 2000, le forum est entièrement rØnovØle, MusØe et la Bibliothèque agrandis notamment grâce aux espaces libØrØs par les bureauxqui s’y trouvaient encore, un pôle spectacles est crØØ, les axes de circulation repensØs. Les architectes Renzo Piano et JeanFrançois Bodin sont les principaux maîtres d’œuvre de ces opØrations. Les amØnagements rØguliers Outre ces deux grandes sØries de travaux, les espaecs du Centre Pompidou font l’objet de rØamØnagements rØguliers. C’est le cas notamment po ur le MusØe et les galeries d’expositions. Pour prØsenter la collection, le choix a ØtØ fait ’en d accrocher une sØlection afin de laisser respirer le plus possible les œuvres (et le p!)u.blE icn contrepartie, l’accrochage est renouvelØ rØgulièrement pour donner à voir de nouvelles œuvres à chaque fois. Lors de ces accrochages, c’est souvent toute l’organisation desespaces qui change : les cloisons sont dØplacØes, les salles disposØes de façon diffØrente , certaines pouvant Œtre fermØes par un plafond, lui aussi provisoire. L’architecture des rgands plateaux permet ainsi une complète modularitØ des espaces et leur adaptation aux œuvsreprØsentØes (tableaux, mais aussi sculptures, photographies, films, installations, etc.). Pour les galeries d’expositions (Galerie sud et Esa pce 315 au niveau 1, Galeries 1 et 2 au niveau 6, Galerie des enfants…), ces transformations sont encore plus frØquentes avec les scØnographies chaque fois renouvelØes des manifestations. En savoir plus : « Historique des collections et des grandes expositions » 58.000 œuvres, 5.273 artistes reprØsentØs, tous les domaines (peinture, sculpture, architecture, design, cinØma, art vidØo, etc.) en 1977: 8.000 œuvres en 1985: 16.000 en 1996: 40.000 en 2001: 50.000 en 2006 : 58.000 Pour explorer les collections, voir la « Collectiondu MusØe en ligne » (accès à partir de la page d’accueil du site gØnØral du Centre Pompidou)

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2. Des espaces vivants

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Parmi les expositions les plus frØquentØes : Dali (22 dØcembre 1979 – 20 avril 1980) : 840.662 visiteurs Matisse (25 fØvrier 1993 – 21 juin 1993) : 734.896 visiteurs Miró (3 mars 2004 – 28 juin 2004) : 475.601 visiteurs RØvolution surrØaliste (6 mars 2002 – 24 juin 2002): 450.000 visiteurs Brancusi (14 avril 1995 – 21 aoßt 1995) : 431.764 visiteurs Paris-Berlin (13 juillet 1978 – 6 novembre 1978) : 407.524 visiteurs Dada (5 octobre 2005 – 9 janvier 2006) : 377.269 visiteurs AnnØes Pop (15 mars 2001 – 18 juin 2001) : 354.057 visiteurs Picasso sculpteur (8 juin 2000 - 25 septembre 2000) : 305.720 visiteurs Los Angeles (8 mars 2006 – 17 juillet 2006) : 300.279 visiteurs

3. Le Centre Pompidou sème et essaime L’IRCAM En janvier 1974, pendant qu’est construite l’infrtaru s cture du bâtiment, un grand trou est creusØ sur un terrain attenant : il s’agit deasuxtradve terrassement de l’Institut de Recherche et Coordination Acoustique/Musique (IRCAM). Cet organisme, associØ au Centre Pompidou, a nØcessitØ l’Ølaboration d’un autre bâti ment, sØparØ de l’Ødifice principal et construit sous terre, pour l’isolation des salles, laboratoires et studios destinØs à la recherche sur le son. A la surface, au niveau de la rue, les toits vitrØqsui recouvrent ses espaces de circulation affleurent. Au dØbut des annØes 80, la place Stravinsky, qui recouvre les salles de l’IRCAM, est dotØe d’une fontaine rØalisØe par deux artistes: Jean Tinguely et Niki de Saint-Phalle. Elle va dès lors prendre vie autour de leurs œuvreesn mouvement dans l’eau. En 1990, Renzo Piano rØalise la tour de l’IRCAM qui signale, par ses 25 mètres de haut et ses briques rouges, la prØsence de l’institut. > En savoir sur l’IRCAM, son activitØ, seses reestsousrecs actualitØs (lien : http://www.ircam.fr/) L’Atelier Brancusi En 1997, c’est encore Renzo Piano qui intervient,l’uàn des angles de la piazza, pour reconstituer l’atelier du sculpteur Constantin Brancusi. Cet artiste avait, avant sa mort, lØguØ la totalitØ de son atelier à l’Etat français sous Ø r serve qu’il soit reconstituØ à l’identique. Une première rØplique avait ØtØ rØalisØe en 1977 face ua Centre Pompidou. A la suite d’inondations, le bâtiment est fermØ au public. Renzo Piano propose ici un espace entourØ d’un jardin et jouissant d’une lumière zØnithale à l’intØrieur duquel est reproduit l’atelier de Brancusi. > En savoir plus sur Constantin lB ierrancu(sliien : et son ate http://www.centrepompidou.fr/education/ressources/ENS-brancusi/ENS-brancusi.htm) Les expositions hors les murs Comme le montre la prØsence de l’IRCAM et de l’Ate ielr Brancusi, le Centre Pompidou est plus qu’un bâtiment. Il rayonne, et la vie qu’abreit son architecture s’exprime aussi grâce à des expositions « «hors les murs » prØsentØes dantosute la France, et dans le monde. Certaines de ces expositions se tiennent dans le bâtiment avant de partir vers d’autres pays, dans d’autres musØes. D’autres sont rØalisØes pourn’Œtre prØsentØes qu’«hors les murs ».

Le Centre Pompidou Metz Le rayonnement du Centre Pompidou s’exprime à une Øchelle encore plus importante par le projet d’implanter, à Metz, sa « première antenne Ø d centralisØe ». L’ouverture du bâtiment, rØalisØ par Shigeru Ban et Jean de Gastines, est prØvue pour 2008. Ses collections seront celles du Centre Pompidou, MusØe national d’art meordne. En Øcho au projet de Renzo Piano et de Richard Rogers pour le Centre Georges Pompidou, le Centre Pompidou-Metz se signalera par son architecture audacieuse fondØe sur la transparence. Depuis juillet 2004 les architectes qui le construisent se sont installØsands des locaux provisoires (structure en tubes de papier) sur la terrasse du 6e niveau du Centre Pompidou. > En savoir plus le Centre Pompidou Metz, son prt,ojseon architecture et l’Øvolution du chantier (lien : http://www.centrepompidou-metz.com)

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Le Centre Pompidou accueille Øgalement des exopnossitiitinØrantes venant d’autres institutions.

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IV. Un monument dans la ville 1. Un bâtiment ouvert sur l'espace urbain La vie du quartier Depuis trente ans, le Centre Pompidou apporte sa contribution à la vie du quartier, entre les boutiques du Marais, le centre commercial des Hallse, les Øglises Saint-Eustache et SaintMerri, les cafØs et les rues piØtonnes. Aux Halles,à quelques pas du bâtiment, se trouve le nœud des transports en commun de la ville et de lraØgion. Ce quartier central est devenu une porte de la capitale, ouverte sur toute l’lIe-de-France. L’art et la culture, prØsents dans le bâtiment, ont peu à peu investi les rues environnantes oø librairies et galeries d’art voisinent avec les boutiques de vŒtements. Les œuvres d’art ellesmŒmes s’Øchappent du musØe : le Pot dorØ de Jean-Pierre Reynaud se dresse sur la piazza, les sculptures-machines de Niki de Saint-Phalle et Jean Tinguely s’Øbattent dans la fontaine Stravinsky. En savoir plus : « Le Pot dorØ » et « La fontaine Stravinsky » Le Pot dorØ CommandØ en 1985 à Jean-Pierre Raynaud par la Fondation Cartier, le Pot dorØ a d’abord ØtØ prØsentØ dans le parc de la Fondation à Jouy-en -Josas, avant d’entamer un « destin d’exception ». Il est d’abord suspendu à une gruàe, Berlin, au-dessus du chantier de la Postdamer Platz, puis posØ dans la Cour de la SuprŒ me Harmonie, au cœur de la CitØ interdite à PØkin, avant de faire l’objet, en 1997,d’une donation par la Fondation au Centre Pompidou. La fontaine Stravinsky La fontaine Stravinsky a ØtØ inaugurØe en 1983. Ell e est l’œuvre de deux artistes, Jean Tinguely (1925-1991) et Niki de Saint-Phalle (1930-2002) et rend hommage, au dessus des salles de l’IRCAM, au compositeur Igor StravinsLkeys. seize sculptures font chacune rØfØrence aux compositions du musicien. Leurs nomssont : Ragtime, L’oiseau de Feu, La Clef de sol, L’Amour, La Spirale, Le Rossignol,lØLp ’Ehant, Le Renard, Le Serpent, La Grenouille, La Diagonale, La Mort, La Sirène, La Vie, Le Cœur, Le Chapeau de Clown. Jean Tinguely rØalise les machines, en acier, avec desote murs Ølectriques pour introduire le mouvement. Les figures très colorØes de Niki de nSta -Pihalle sont en polyester sur une structure en acier. La fontaine Stravinsky est une commande de la Ville de Paris ; elle a ØtØ financØe par la Ville de Paris, avec le concours du ministère de lare,Cudlutu Centre Pompidou, de la ConfØdØration helvØtique et de la Scaler Foundation . Les œuvres appartiennent aux collections du MusØe d’art moderne de la Ville de Paris. La piazza La piazza, cette grande place crØØe par Renzo Pianoet Richard Rogers, appartient autant au Centre Pompidou qu’à la ville et fait le lien entre ces deux espaces. Dans ce quartier très dense, elle est un grand poumon qui fait respireral ville : la vue y est dØgagØe, on peut s’y asseoir, s’y retrouver, et bien souvent des spectacles de rue s’y dØroulent, attirant la foule. La piazza est en lien direct avec le forum : aucunseuil, aucun porche ni aucune marche ne marque de rupture entre le dehors et le dedans, etc’est presque tout naturellement que l’on passe de l’un à l’autre. Les architectes avaient mŒme prØvu de laisser le forum ouvert sur la piazza, comme un hall de gare. Cela n’a finalemepnats ØtØ possible à cause du climat

La chenille elle-mŒme, qui dessert les diffØrents sepaces, situØe à l’extØrieur, est conçue comme un prolongement vertical des circulations de la ville. Transparences et reflets Les façades du Centre Pompidou expriment bien cetteouverture. Lorsque l’on se trouve à l’intØrieur, les grands panneaux vitrØs ouvrent lreegard sur l’espace urbain. Dans la Bpi, cette ouverture est partout. Dans le musØe et les expositions, il y a toujours un endroit oø, au dØtour d’une salle, le visiteur est projetØ dans laville. De la mŒme manière, de l’extØrieur, l’intØrieur des espaces est visible. Ou alors, selon la lumière, ces façades vitrØes reflètent la ville et le ciel, tout comme le font les plans ud’edaes terrasses aux niveaux 5 et 6 du bâtiment.

2. Un signal Le verre et l’acier Sa structure mØtallique apparente, entièrement peinte en blanc, fait du Centre Pompidou un signal dans la ville. Il se distingue en effet danle s quartier par ses matØriaux que l’on ne retrouve dans aucun des immeubles environnants. Soanrchitecture originale, aujourd’hui encore, donne toujours une impression de modernitØ.Les panneaux vitrØs de ses façades, visibles sur trois de ses cotØs, mettent en reliela f trame de la structure. En jouant avec la lumière et les reflets, ils participent eux aussi laà visibilitØ du bâtiment, et à sa mise en valeur dans l’espace urbain. La piazza et la chenille Les architectes ont conçu volontairement la piazzacomme un plan inclinØ. Cette pente, en plus d’amener en douceur le visiteur vers le bâtimnet et l’entrØe, met en valeur ce dernier. Depuis le haut de la piazza, longeant la rue SaiM nta-rtin, il peut voir en entier sa façade principale sans presque lever les yeux. La chenillequi la traverse en diagonale, avec ses dØcrochements pour chaque pallier, vient rythmer satrame rØgulière et donner de la vie à l’architecture. Elle est un signe distinctif important du bâtiment. Les couleurs et les tuyaux Sur la façade ouest, le signal est d’une autre nre at:u l’enchevŒtrement de tuyaux et de couleurs qui Ømerge de temps à autre au bout d’un ruee du Marais rend immØdiatement identifiable le bâtiment. Depuis la place de l’Hôte l de Ville à quelques centaines de mètres, l’Øpaisseur colorØe de la façade, tranchant avec ledØcor des immeubles anciens, rØveille le regard des passants.

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parisien, mais l’idØe est bien là : le forum est upnrolongement de la piazza, une sorte de place couverte dans la ville, un morceau de ville a dns le bâtiment (on y trouve d’ailleurs un cafØ, une librairie, une boutique et mŒme un bureaude poste !)

En laissant libre la piazza les architectes ont dßgagner en hauteur la surface du bâtiment. Avec ses 42 mètres de haut, il devient ainsi l’undees constructions qui percent le plafond parisien et l’un des points de repère dans la v,illceomme le sont la tour Eiffel et la tour Montparnasse, le SacrØ-Cœur et le PanthØon, la cathØdrale Notre-Dame, l’arc de Triomphe. Du haut de chacun de ces monuments, le Centre Pompdiou navigue sur la mer des toits de Paris En savoir plus : « Le plafond parisien » Une grande majoritØ des immeubles parisiens ont ØtØconstruits au XIXe siècle, suivant la rØglementation du prØfet Haussmann. Une des contraintes qui ont rØgi leur construction est la limite de hauteur : ils ne devaient pas dØpasle se s r 6 ou 7 Øtages, soit 20 mètres maximum (à la fin du XIXe siècle, les techniques deconstruction permettent de dresser les premiers gratte-ciel, à New York et à Chicago). Cetet limite existe encore aujourd’hui, avec une hauteur maximum dans les quartiers du centre deParis fixØe à 25 mètres. On ne peut dØpasser cette hauteur que pour des constructions exceptionnelles. Cette norme a crØØ ce que l’on appelle le « plafondparisien ». Vu de haut, c’est comme une mer de zinc qui recouvre la ville. Seuls quelques m onuments importants viennent percer ce plafond. Leurs hauteurs sont les suivantes : - Dans les arrondissements pØriphØriques : Tour Eiffel : 300 mètres (hors antenne) Tour Montparnasse : 210 mètres SacrØ-Cœur: 83 mètres (avec la colline de Montmartre, 200 mètres) Arc de Triomphe : 50 mètres - Dans les quartiers centraux : PanthØon : 83 mètres Tour Saint-Jacques : 52 mètres Centre Pompidou : 42 mètres CathØdrale Notre-Dame : 35 mètres Église Saint-Eustache : 35 mètres

3. Le panorama La chenille De l’extØrieur, la chenille est un signe distinctif. De l’intØrieur, elle est un dispositif qui permet au regard de s’Ølever en douceur, suivant un mouevnetmdiagonal, jusqu’à l’horizon à compter du 4e Øtage, qui est au niveau des toits de Paris. On parle à son sujet de « machine de vision ». Au sommet de la chenille, au 6e niveau, le visiteurse retrouve sur une plate-forme vitrØe, le belvØdère, qui semble suspendue dans le vide : tout Paris est devant lui. Le belvØdère : saisir la ville C’est ce dernier ØlØment qui fait dØfinitivement duCentre Pompidou l’un des hauts lieux parisiens : le visiteur y voit la ville d’en hailust,e situe dans la ville. Il la dØcrypte en nommant monuments et quartiers. Il fait conneaisa sa ve nc elle, la saisit dans

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La hauteur

Pour accØder à ce statut de monument, une construciotn doit pouvoir Œtre vue et reconnue de loin, permettre aussi de voir et de reconnaître l’espace environnant. En savoir plus : « Les points de vues » Dans la plupart des grandes villes du monde, il esxtie un ou plusieurs bâtiments offrant un point de vue. Aux Øglises des siècles prØcØdents, uccèdent s aujourd’hui les tours, toutes plus hautes les unes que les autres. A Londres, on peut ainsi contempler la ville depuisle dôme de la cathØdrale Saint-Paul ou depuis le restaurant panoramique de la BT Towern , sctrouite dans les annØes 1960 et mesurant 188 mètres de haut. A Berlin, se trouvent le dôme de verreRdeuichstag ou la Funkturm (tour de radio construite dans les annØes 1920, 138 m. de haut). Dans la ville de Mexico, laorTre Mayor, construite en 2003, culmine à 228 mèst.reA Shanghai, la tour Jin Mao permet de s’Ølever à 42m 1 ètres au-dessus de la ville. Enfin, la plus haute tour du monde (en 2007) est la tour Taeipi 101, à Taipei, Taiwan (construite en 2004, 508 mètres). Elle sera bientôt dØpassØe. Tous ces dispositifs de vision, que l’on retrouve, à Paris, avec la cathØdrale Notre-Dame dont les tours sont accessibles, la Tour Eiffel et lautroMontparnasse, ont pour point commun d’offrir une vision depuis un point fixe. La particularitØ du Centre Pompidou rØside ici dans le dØroulement de la chenille qui offre une expØriencede vision continue depuis le niveau 1 jusqu’au niveau 6 (et retour), en suivant un mouvement diagonal.

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son ensemble.

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lacaton & vassal Anne Lacaton born: 2/8/55, in France, Saint Pardoux la Rivière Diploma Architecture school of Bordeaux, France, 1980 Diploma of town planning, University of Bordeaux, 1984 Visiting professor at Architecture school of Lausanne , wint. 2003-2004, sum.2005-2006 Jean-Philippe Vassal born: 22/2/54, Casablanca, Marocco Diploma Architecture school of Bordeaux, France, 1980 Architect & Town planner in Niger (W Africa), 1980-1985 Professor at Architecture school of Versailles 2002-2006, Bordeaux, 1992-1999 Visiting professor at Düsseldorf university of applied sciences (Peter Behrens School of architecture), summer semester 2005 Professor at the TU Berlin since 2007 awards Grand Prix National d'Architecture 2008, France Erich Schelling Award 2006 - Fondation Erich Schelling, Karlsruhe Award "Sustainability and Residential Innovation", City of Madrid, 2006 Grand Prix National d’Architecture Jeune Talent, France, 1999 Lauréats des Albums de la Jeune Architecture, France, 1991 Mies Van der Rohe Award - European Union Prize for Contemporary Architecture Finalist in 2007 for the Management Sciences University, Bordeaux, France Finalist in 2003 for the Palais de Tokyo, Site for contemporary creation Paris, France Shortlisted in 2005 for 14 social dwellings, Mulhouse, France Shortlisted in 1997 for the University of Arts and human sciences, Grenoble, France Equerre d'Argent Award - France Shortlisted in 2006 (Management school- University Montequieu - Bordeaux), 2002 Office building, Nantes), 2001 (Palais de Tokyo, Paris), 1999 (House in Lège Cap Ferret), 1996 (University of Arts and human sciences, Grenoble) Prix d'architecture de la ville de Bordeaux in 2008 for the Management School- University Montesquieu –Bordeaux www.lacatonvassal.com

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bio

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