GOUVERNEMENT CANADIEN
64 %
ORGANISMES – POUR DES PROJETS
11 %
CONTRIBUTIONS SOUS FORME DE SERVICES RENDUS
20 %
DONS DU PUBLIC ET AUTRES REVENUS
5
FIÈRE DE CÉLÉBRER L’ANNÉE INTERNATIONALE DE L’AGRICULTURE FAMILIALE
Produits
%
Charges PROJETS DE DÉVELOPPEMENT INTERNATIONAL ET ENVOI DE COOPÉRANTS
91 %
COLLECTE DE FONDS
2 %
ÉDUCATION AU DÉVELOPPEMENT
1 %
ADMINISTRATION ET VIE ASSOCIATIVE
6 %
« [...] Le potentiel de durabilité des résultats est élevé parce que les bénéficiaires trouvent un gain économique à utiliser les méthodes agro-écologiques et qu’il y a une forte appropriation des apprentissages. SUCO prend les moyens nécessaires pour assurer la systématisation des approches et des techniques de façon à ce que les partenaires puissent continuer après son départ de former des agriculteurs et des agricultrices. […] » EXTRAIT DE L’ÉVALUATION SOMMATIVE DU PROGRAMME DE COOPÉRATION VOLONTAIRE DE SUCO MENÉE PAR RESULTS BASED MANAGEMENT GROUP ET COMMISSIONNÉE PAR LE MAECD
L’engrenage du changement RAPPORT AUX DONATEURS ET DONATRICES 2013-2014
S TER DE APPORISSANCES A CONN UVELLES NO
CRÉDITS
RÉPERTORIER LES SAVOIRS LOCAUX
AMÉLIORER LES PRATIQUE AGRICOLES S
ÉCHANGER PARTAGER ET CONNAISSANLES CE ACQUISES S
ER, VALORIS LISER IA C R E M COM
COORDINATION, RÉDACTION ET RÉVISION THIERRY DE GREEF, ANDRÉE FAUCHER, ÉMILIE LEFEBVRE, RICHARD VEENSTRA CONCEPTION ET DESIGN NONANTE GRAPHISME ET ILLUSTRATION ÉMILIE TREMBLAY (EMILISSIME.COM) PHOTOS CARLOS LY (PAGE COUVERTURE), ANNE VINCENT
UNE MÉTHODE PARTICIPATIVE, TRANSVERSALE ET D’AMÉLIORATION CONTINUE
HAÏTI RANG SUR 187 PAYS SELON L’INDICE DE DÉVELOPPEMENT HUMAIN (IDH)
NOMBRE DE VOLONTAIRES
168
10
e
PROBLÉMATIQUES Environnement dégradé et fragile • Catastrophes naturelles récurrentes qui enclenchent des situations d’urgence • Ensablement des sols et pertes importantes des terres à potentiels agricoles lors de grandes pluies • Déboisement massif • Pratiques agricoles nuisibles à l’environnement (monocultures érosives, surutilisation des engrais chimiques, absence de mise en jachère de la terre) • Faible connaissance des pratiques d’agriculture durable • Pauvreté endémique, 78 % de la population survit avec moins de 2 $ par jour • Insécurité alimentaire • 22 % des enfants de moins de 5 ans souffrent de malnutrition chronique • Insuffisance des conditions sanitaires, d’hygiène et de logement • Faible connaissance en matière d’hygiène et de nutrition • Femmes particulièrement désavantagées : elles ont un taux d’analphabétisme élevé, sont exposées à des risques de violence et sont plus pauvres que les hommes
NOMBRE DE PARTENAIRES
13 NOMBRE DE BÉNÉFICIAIRES
1 950 FINANCEMENT
MAECD UNION EUROPÉENNE
MARIGOT (SUD-EST)
ACTIONS
RÉSULTATS
Réalisation d’un plan stratégique avec le partenaire Cercle divers • Formation et accompagnement de 20 personnes, employées ou associées du partenaire Cercle divers, en administration et en gestion de projet, en production maraichère durable, en mobilisation communautaire, au système GPS et en éducation nutritionnelle communautaire • Ateliers de renforcement organisationnel et démocratique auprès de 12 associations paysannes • Formation agroenvironnementale avec le manuel Djakout Peyizan auprès des membres de 12 associations paysannes • Accompagnement et formation technique auprès d’associations paysannes pour élaborer des jardins maraichers expérimentaux • Accompagnement technique des membres de deux associations de femmes pour la gestion de leur pépinière • Analyse socio-économique de la nutrition et des habitudes alimentaires • Enquête auprès de 264 femmes avec groupes de discussion et entretiens individuels • Réalisation de 15 ateliers de sensibilisation et de formation sur la saine alimentation avec 195 personnes • 4 séances de sensibilisation aux bienfaits de la consommation de produits locaux • Animation de plus de 100 séances de formation pratique par les vulgarisatrices en éducation nutritionnelle • Formations en gestion de ressources naturelles • Actions priorisées auprès de femmes fragilisées et à faible revenu • Intervention visant le renforcement des capacités des femmes traditionnellement dédiées aux tâches agricoles
Amélioration du pouvoir d’intervention et de la gouvernance interne des partenaires locaux (Cercle divers et 12 associations paysannes) • 1 825 personnes comprennent mieux les procédés démocratiques de leur organisation paysanne • 24 femmes vulgarisatrices savent transmettre des messages clés pour sensibiliser d’autres femmes en matière de nutrition à Marigot • 620 personnes comprennent mieux le lien entre l’alimentation et la santé • 25 personnes savent mieux gérer les ressources naturelles à Marigot • 82 personnes compétentes en techniques de compostage et de préservation de la fertilité des sols • 109 000 arbres plantés • 3 compostières mises en place • Étude topographique réalisée dans la zone de Marigot • Coordination de la foire agricole du 1er mai de la Table de Concertation Sectorielle Agricole du SudEst (TCSASE) de Jacmel
MALI
SÉNÉGAL
BAMBEY
RANG SUR 187 PAYS SELON L’INDICE DE DÉVELOPPEMENT HUMAIN (IDH)
176
e
BAMAKO SANANKOROBA
RANG SUR 187 PAYS SELON L’INDICE DE DÉVELOPPEMENT HUMAIN (IDH)
NOMBRE DE BÉNÉFICIAIRES
163e
150
FINANCEMENT
ZANTIÉBOUGOU
PROBLÉMATIQUES Un climat d’insécurité s’est installé au Mali, notamment dans le nord, après le coup d’état du 22 mars 2012. Bénéficiant de la déstabilisation du gouvernement malien, le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et Ansar Dine, un groupe islamiste, se sont alliés et ont réussi à affirmer une présence militaire sur tout le nord du Mali. Une opération militaire française, demandée par le gouvernement malien provisoire et soutenue par l’Union africaine, a été lancée le 11 janvier 2013. Nommée Opération Serval, l’intervention a permis de refreiner l’avancement de l’occupation et a permis à l’armée malienne de réaffirmer son autorité. • En avril 2012, suivant les consignes du gouvernement canadien, SUCO a procédé à l’évacuation des volontaires canadiens pour assurer leur sécurité. Deux volontaires ont été affectés très brièvement au Sénégal où ils ont continué à distance leur travail d’accompagnement auprès des partenaires maliens. Une volontaire avait en plus le mandat d’identifier de nouveaux partenaires au Sénégal. Le projet de stage Québec sans frontières, prévu au Mali à l’été 2012, a également été transféré au Sénégal, avec le concours d’un collaborateur du Québec, l’organisme Mer et Monde. Nous sommes très reconnaissants de son soutien. • Le travail au Mali s’est néanmoins poursuivi, avec l’aide d’un chargé de projet canado-malien ancien volontaire de SUCO et déjà installé à Bamako. Il a notamment aidé une association inter-villageoise à réaliser un diagnostic organisationnel permettant de déterminer la meilleure façon pour elle de poursuivre ses opérations d’épargne-crédit auprès des femmes et hommes membres des associations villageoises. La démarche a favorisé la perpétuité de ses actions dans un nouveau contexte législatif régissant l’accès au crédit au Mali. Ce volontaire a également accompagné cinq organismes partenaires de SUCO dans leur processus de renforcement organisationnel. • L’interdiction d’affecter des volontaires du Canada au Mali a été levée en 2014, et nous sommes fin prêts à reprendre notre accompagnement auprès de la population et des organisations maliennes en 2015.
PROBLÉMATIQUES Agriculture essentiellement pluviale et saisonnière comme principale source de revenus pour 85 % des familles • Taux de malnutrition de 15 % dans les villages de Gatte • Période de soudure (précédant la grande récolte annuelle) amenant une insécurité alimentaire chez les familles, les rendant financièrement vulnérables lorsque les réserves de l’année précédente viennent à manquer • Cultures de grande surface telles que l’arachide, le mil et le niébé ayant recours à une main-d’œuvre essentiellement féminine • Baisse de la rentabilité de la culture de l’arachide et désertification ayant provoqué l’appauvrissement du département de Bambey • Pression démographique réduisant l’espace cultivable pour le maraichage • En plus des cultures de grande surface, les femmes font du maraichage, mais uniquement pendant la saison des pluies, ce qui limite la production; elles n’arrivent pas à satisfaire leurs besoins en légumes toute l’année • Le département de Bambey, où se situent les villages de Gatte, est devenu le plus pauvre parmi les trois que compte la région • Les femmes font face à plusieurs difficultés telles que les coûts élevés des intrants nécessaires à la culture maraichère, l’errance des animaux pendant la saison sèche nécessitant un grillage pour sécuriser le jardin, la méconnaissance des techniques de maraichage, le manque d’espace pour cultiver autour de la maison et les charges sociales de la famille
$
ACTIONS
MRIF
Envoi de stagiaires dans le cadre du programme Québec sans frontières • Expérimentation de nouvelles techniques en maraichage biologique • Formation et accompagnement des productrices en techniques de maraichage biologique : fabrication d’engrais naturels, rotation des cultures, préparation des semis et fabrication d’insecticides naturels • Formation et accompagnement des productrices en transformation et conservation des légumes cultivés ainsi qu’en commercialisation • Sensibilisation des femmes et hommes de la communauté aux bienfaits de l’agriculture biologique (rentabilité, impacts sur la santé et l’environnement) • Création de jardins à proximité du domicile pouvant être cultivés toute l’année pour contribuer à combler les besoins alimentaires et financiers des familles lors de la période de soudure • Acquisition d’une parcelle permettant de développer le maraichage et l’arboriculture pour les membres moins nantis manquant d’espace pour cultiver un jardin familial • Approvisionnement en matériel aratoire (pelles, râteaux, brouettes, binettes, arrosoirs) • Achat de semences maraichères et de plants d’arbres fruitiers • Confection d’une cabane pour le stockage du matériel • Approvisionnement en engrais pour les cultures hivernales • Assistance technique fournie à l’association des parents d’élèves de l’école de Gatte3 en vue de la mise en place d’un périmètre maraicher pour l’école
PROGRAMME COORDONNÉ PAR LE MRIF ET L’AQOCI
NOMBRE DE VOLONTAIRES ET STAGIAIRES
NOMBRE DE PARTENAIRES
7
1
RÉSULTATS Installation d’un périmètre maraicher d’un demi-hectare (clôture, installation d’un bassin d’eau pour l’arrosage, adduction en eau plus robinet, aménagement de la parcelle, plantation d’une haie vive servant de brise-vent, etc.) • Acquisition de nouvelles connaissances en maraichage biologique par les membres de la FADEF (Fédération des associations pour le développement et l’épanouissement de la femme) • Diversification des activités de production des femmes • Création de nouvelles sources de revenus pour les femmes • Amélioration de la performance et de la réputation de la FADEF envers ses membres, la communauté et ses partenaires • Mobilisation des services techniques de l’état au profit de la population locale • Dotation par le service de l’agriculture de 13,3 tonnes de riz • Dotation par le service des eaux et forêts de plus de 300 plants en vue de la mise en place d’un brise-vent autour du périmètre maraicher
HONDURAS RANG SUR 187 PAYS SELON L’INDICE DE DÉVELOPPEMENT HUMAIN (IDH)
NOMBRE DE VOLONTAIRES
129
4
e
PROBLÉMATIQUES Changements climatiques (érosions, fortes pluies, destruction des cultures) affectant fortement le Honduras • Crises alimentaires à la suite de séismes et d’intempéries • Déforestation importante, contamination de l’air, sécheresses chroniques • Contamination des sources d’eau et dégradation générale des ressources hydriques • Inégalité sociale importante entre les hommes et les femmes • Revenus faibles ayant peu augmenté depuis 30 ans • Faible productivité agricole • Surutilisation de produits chimiques sans notion de leur toxicité
NOMBRE DE PARTENAIRES
CHOLUTECA
6 NOMBRE DE GROUPES DE FEMMES SOUTENUS PAR NOS ACTIONS
22 NOMBRE DE BÉNÉFICIAIRES
2 410
FINANCEMENT
MAECD
$
ACTIONS
RÉSULTATS
Participation à des tables de concertation sur la sécurité alimentaire, les droits de la personne et l’adaptation aux changements climatiques • Animation de 8 ateliers de formation sur le plan de gestion de l’agriculture auprès de 182 personnes (126 hommes et 56 femmes) dans 9 communautés • Organisation de 6 ateliers de préparation de compost organique dans 6 communautés • Animation de 10 ateliers sur le greffage de plantes dans 10 communautés avec la participation de 213 personnes, avec un taux de réussite des greffages de 80 % • Participation de 30 femmes à 3 ateliers sur la diversification des cultures • Formation de 18 formateurs de l’INFOP, l’Institut national de formation professionnelle, 31 producteurs et 13 productrices sur la traction animale dans la préparation de terrain et le contrôle d’insectes nuisibles • Animation de 4 ateliers sur les techniques de fabrication de machinerie pour la traction animale auprès de 95 hommes et femmes • Accompagnement de 16 personnes pour la gestion, le suivi et l’évaluation de projets • Échanges d’expériences entre les acteurs locaux sur les systèmes d’irrigation, la conservation des sols, l’organisation et la gestion des silos, l’entreposage des céréales et la production agricole écologique • Préparation des partenaires pour leur participation à trois tables de concertation régionales : sécurité alimentaire, égalité entre les hommes et les femmes, gestion de risques • Animation de 4 ateliers sur la politique et la stratégie en égalité entre les femmes et les hommes
5 systèmes d’irrigation installés bénéficiant à 55 familles dans 5 communautés • 2 récipients de récupération de l’eau construits dans 2 communautés pour un usage collectif, bénéficiant à 22 familles • Table régionale sur la thématique « femmes et développement » créée avec la participation de 14 réseaux municipaux de femmes • Plan stratégique et plan de formation des femmes élaborés dans 14 communautés avec le Centre universitaire de Choluteca • Programme de formation agricole développé pour 180 femmes de 13 communautés dans trois municipalités du Sud • Travail réalisé avec différentes institutions afin de créer des synergies et des complémentarités • 3 guides de formation élaborés sur le contrôle biologique des insectes nuisibles, le compost et la présence de microorganismes dans l’eau
NICARAGUA RANG SUR 187 PAYS SELON L’INDICE DE DÉVELOPPEMENT HUMAIN (IDH)
NOMBRE DE VOLONTAIRES ET STAGIAIRES
132e PROBLÉMATIQUES Fragilité économique constante • 22 % des enfants de moins de 5 ans souffrent de malnutrition chronique • Insécurité alimentaire • Agriculture essentiellement de subsistance au rendement faible • Environnement physique fragile • Changements climatiques (pluies torrentielles, inondations, glissements de terrain) affectant fortement le nord du Nicaragua • Pratiques agricoles nuisibles à l’environnement • Connaissance insuffisante de pratiques d’agriculture durable (gestion du sol, engrais…) • Peu de reconnaissance de l’apport des femmes comme productrices agricoles • Sous-scolarisation généralisée mais majoritairement féminine dans les zones rurales
NUEVA SEGOVIA MADRIZ
NOMBRE DE JEUNES FEMMES PARTICIPANT À PROGA-JEUNES
NOMBRE DE JEUNES DIPLÔMÉS EN AGROÉCOLOGIE
31
911
150
NOMBRE DE PARTENAIRES
ACTIONS
RÉSULTATS
7
PROGA-JEUNES : UN PROGRAMME DE FORMATION ET D’ACCOMPAGNEMENT DESTINÉ AUX JEUNES, QUI VISE L’AMÉLIORATION DE LA PRODUCTION ET DE LA GESTION AGRICOLES PAR LES JEUNES ET LEUR FAMILLE.
150 jeunes diplômés après une formation de 3 ans • Nouveau manuel de formation couvrant 21 thèmes élaboré et implanté en collaboration avec INPRHU (Instituto de Promoción Humana) et INATEC (Instituto Nacional Tecnológico) du Nicaragua • 2 048 jeunes productrices et producteurs formés en agroécologie • 43 nouvelles pratiques agroécologiques expérimentées par les jeunes sur 1 181 parcelles familiales • 275 hectares de terres cultivés selon des pratiques agroécologiques • 39 nouvelles cultures développées incluant des légumes, des engrais verts et des barrières vivantes • 35 nouvelles sources alimentaires introduites • Techniques agroécologiques expérimentées par les jeunes et reproduites par 812 familles • Hausse de 48 % des revenus des 667 familles ayant commercialisé leurs produits • 92 jeunes (42 % de femmes) finalisent et déposent 24 plans d’affaires • Plusieurs ateliers sur l’égalité entre les femmes et les hommes auprès de nos partenaires, rejoignant 35 cadres • 2 122 infrastructures mises en place pour améliorer la production de 952 familles (systèmes de captation, de stockage et de distribution d’eau, systèmes d’irrigation, poulaillers, tuteurs)
ESTELI
NOMBRE DE BÉNÉFICIAIRES
15 078 NOMBRE DE NOUVELLES CULTURES PAR FAMILLE
18
FINANCEMENT
MAECD
$
Formation en agroenvironnement (1 008 heures) étalée sur une période de 3 ans • Mise en pratique des techniques sur les parcelles familiales • Acquisition de nouvelles techniques ayant des résultats immédiats sur les conditions de vie • Accompagnement technique lors des mises en pratique sur les parcelles et partage des expériences dans la communauté • Introduction de nouvelles cultures et de nouvelles sources alimentaires • Installation de nouvelles infrastructures pour une meilleure gestion de l’eau, entre autres • Sensibilisation écologique • Mesures de protection de l’environnement • Accompagnement pour l’adoption des engrais verts qui enrichissent le sol • Étude de marché des petites entreprises agricoles • Élaboration et implantation d’un nouveau manuel de formation • Formations sur l’environnement et la prévention des désastres, la gestion intégrale d’une ferme, la nutrition des plantes, les engrais verts, la gestion écologique des insectes ravageurs et la commercialisation • Soutien administratif et formation en gestion avec les partenaires sur le terrain • Accompagnement des producteurs et productrices pour la commercialisation des surplus • Soutien à l’élaboration de plans d’affaires • Octroi de subventions sous forme de micro-crédit
PÉROU RANG SUR 187 PAYS SELON L’INDICE DE DÉVELOPPEMENT HUMAIN (IDH)
NOMBRE DE VOLONTAIRES
82
8
e
PROBLÉMATIQUES
NOMBRE DE PARTENAIRES
Inégalités sociales malgré l’IDH relativement bon : les populations rurales et les populations dans la périphérie de Lima sont exclues des progrès du pays et souffrent de pauvreté • Conditions de vie précaires, faibles revenus des familles alto-andines • Diminution inquiétante des ressources en eau (fonte des glaciers) • Faible connaissance des répercussions envi ronnementales et de l’approche agroécologique • Appauvrissement des sols • Pâturages à faible rendement insuffisants pour le bétail • Économie agricole faible engendrant des revenus peu élevés et instables • Stress alimentaire basé sur une nourriture de subsistance • Exode rural • Inégalités entre les hommes et les femmes • Faible pouvoir économique des femmes
4
HUARI LIMA
NOMBRE DE PERSONNES DIPLÔMÉES À LA SUITE DU PROJET PILOTE DE FORMATION EN ÉLEVAGE EN MILIEU ANDIN
FINANCEMENT
19
MAECD FONDATION INTERNATIONALE RONCALLI
NOMBRE DE BÉNÉFICIAIRES
1 270
$
ACTIONS
RÉSULTATS
Formation et accompagnement sur l’entretien de jardins biologiques diversifiés • Accompagnement de 67 familles en élevage durable • Promotion de la consommation de légumes et amélioration de la valeur nutritionnelle des repas • Développement de la foire agricole annuelle pour tous les producteurs et productrices de Huari pour la valorisation et la commercialisation des produits agropastoraux • Développement de modules de formation spécialisés (microsystèmes d’irrigation, élevage de cochons d’Inde) • Élaboration d’un outil global de formation incluant 26 formations techniques et 23 accompagnements techniques • Développement d’un processus de certification pour la marque collective Jallga Queso • Rédaction d’un manuel sur le processus de transformation du fromage et sur la construction d’une fromagerie • Appui aux partenaires pour améliorer leur visibilité et favoriser l’influence politique sur les thèmes de la souveraineté alimentaire et l’agriculture familiale au Pérou • Équipement de 5 fromageries artisanales pour l’élaboration de fromage de qualité améliorée • Formation de 254 personnes en culture de pâturage, environnement, santé animale, commercialisation, élevage de cochons d’Inde et de bovins, production de fromage et de yogourt • Formation de 110 personnes en gestion environnementale de ferme • Réalisation d’une procédure et d’un diagnostic environnemental pour et avec le partenaire ALLPA • Rédaction et diffusion d’un manuel sur les systèmes d’irrigation • Diagnostic d’évaluation de programmes sur l’entrepreneuriat au Pérou • Projet pilote de formation de leaders en élevage • Développement de la visibilité du Réseau d’Agriculture Écologique (RAE) visant l’amélioration de son impact auprès de 630 personnes • Création d’une bibliothèque virtuelle mise en réseau entre les membres de deux partenaires • Amélioration et actualisation des outils de communication externe d’ALLPA et d’IDMA • Mise en opération de la plateforme en ligne des produits biologiques de la RAE • Mise en place d’une méthodologie de planification, de suivi et d’évaluation avec les partenaires
Augmentation de la production maraichère générant un meilleur revenu • Valorisation des produits de la ferme par une amélioration de la qualité • 57 % des familles paysannes parvenues à générer des excédents de production sortent de la pauvreté • Renforcement de l’agriculture écologique et des compétences techniques • 87,5 hectares de pâturages améliorés • 23 microsystèmes d’irrigation et mise en place d’un outil de calcul des dénivelés • Passage d’un système agropastoral de subsistance à un système de production et de commercialisation des produits • Renforcement des capacités des partenaires œuvrant pour l’amélioration de la production agricole familiale • 13 fromageries évaluées et certifiées dans le cadre du programme de commercialisation • 54 familles passent d’un revenu inexistant à un commerce régulier de fromage : 5 fromages vendus par semaine en moyenne, 20 fromages par semaine dans les meilleurs cas • 50 producteurs et 50 productrices de la région de Lima obtiennent la certification écologique nationale, ce qui augmente les possibilités de commercialisation • Entente de collaboration signée entre l’Unité de gestion de l’éducation locale, le Centre de formation professionnelle de Huari, ALLPA et SUCO permettant à 32 jeunes (dont 27 hommes et 5 femmes) d’être formés et diplômés en élevage durable • Programme d’accompagnement organisationnel permettant à plus de 28 personnes de mettre sur pied un petit projet d’initiative locale
GOUVERNEMENT CANADIEN
64 %
ORGANISMES – POUR DES PROJETS
11 %
CONTRIBUTIONS SOUS FORME DE SERVICES RENDUS
20 %
DONS DU PUBLIC ET AUTRES REVENUS
5
FIÈRE DE CÉLÉBRER L’ANNÉE INTERNATIONALE DE L’AGRICULTURE FAMILIALE
Produits
%
Charges PROJETS DE DÉVELOPPEMENT INTERNATIONAL ET ENVOI DE COOPÉRANTS
91 %
COLLECTE DE FONDS
2 %
ÉDUCATION AU DÉVELOPPEMENT
1 %
ADMINISTRATION ET VIE ASSOCIATIVE
6 %
« [...] Le potentiel de durabilité des résultats est élevé parce que les bénéficiaires trouvent un gain économique à utiliser les méthodes agro-écologiques et qu’il y a une forte appropriation des apprentissages. SUCO prend les moyens nécessaires pour assurer la systématisation des approches et des techniques de façon à ce que les partenaires puissent continuer après son départ de former des agriculteurs et des agricultrices. […] » EXTRAIT DE L’ÉVALUATION SOMMATIVE DU PROGRAMME DE COOPÉRATION VOLONTAIRE DE SUCO MENÉE PAR RESULTS BASED MANAGEMENT GROUP ET COMMISSIONNÉE PAR LE MAECD
L’engrenage du changement RAPPORT AUX DONATEURS ET DONATRICES 2013-2014
S TER DE APPORISSANCES A CONN UVELLES NO
CRÉDITS
RÉPERTORIER LES SAVOIRS LOCAUX
AMÉLIORER LES PRATIQUE AGRICOLES S
ÉCHANGER PARTAGER ET CONNAISSANLES CE ACQUISES S
ER, VALORIS LISER IA C R E M COM
COORDINATION, RÉDACTION ET RÉVISION THIERRY DE GREEF, ANDRÉE FAUCHER, ÉMILIE LEFEBVRE, RICHARD VEENSTRA CONCEPTION ET DESIGN NONANTE GRAPHISME ET ILLUSTRATION ÉMILIE TREMBLAY (EMILISSIME.COM) PHOTOS CARLOS LY (PAGE COUVERTURE), ANNE VINCENT
UNE MÉTHODE PARTICIPATIVE, TRANSVERSALE ET D’AMÉLIORATION CONTINUE