RAPPORT ANNUEL 2012-2013
La valeur croît, lorsqu’on y croit
Abbas
S. JALALEDIN
PRÉSIDENT
Richard VEENSTRA
DIRECTEUR GÉNÉRAL
L’année 2012-2013 a été mouvementée. Alors que les états de New York et du New Jersey se paraient contre la venue de l’ouragan Sandy, l’équipe de SUCO en Haïti se mobilisait pour venir en appui aux populations du Sud-Est d’Haïti, elles qui avaient déjà perdu tout ce qui restait de leur production agricole après le passage de l’ouragan Isaac deux mois auparavant. Moins de trois mois plus tard, en janvier 2013, la population malienne s’est retrouvée de nouveau plongée dans l’incertitude, mais avec l’espoir d’un dénouement positif cette fois-ci, alors que l’armée française préparait son intervention dans le nord du pays. Ce rapport annuel vous parlera des personnes qui ont été affectées par ces crises, mais aussi des personnes qui ont été touchées par notre travail. Le rapport vous livrera leurs voix. Le secteur de la coopération internationale est également en pleine ébullition. Du printemps arabe aux taux de croissance élevés de plusieurs pays d’Amérique latine et d’Afrique en passant par l’émergence de nouveaux pays industrialisés en Asie et ailleurs, les changements sont nombreux et rapides. Les gouvernements du monde entier modifient leurs politiques et programmes en matière de coopération internationale, et les ONG comme SUCO n’échappent pas aux répercussions. La clé du succès sera de veiller aux changements et d’innover pour s’y adapter tout en restant fidèle à la mission qui nous guide. Au cours de cette 52e année de soutien aux populations dans les pays en développement, SUCO a connu des aboutissements fort positifs. Cette année au Nicaragua, notre programme de formation en agriculture durable a atteint sa pleine vitesse, intégrant la troisième cohorte d’étudiants et étudiantes. Les témoignages que vous lirez dans ces pages font état de l’effet multiplicateur de ce projet. Ensuite, en Haïti, nous avons commencé le Projet de relance agricole et nutrition dans une région durement affectée par les ouragans Isaac et Sandy. Le ministre haïtien responsable de la relance agricole, Vernet Joseph, a déclaré, au lancement du projet, que l’approche participative de SUCO était le garant du succès de nos interventions. Autant les populations que les bailleurs de fonds manifestent une grande confiance à notre égard, ce qui nous positionne très bien pour la poursuite de notre mission. À son tour, SUCO est fière de l’engagement envers sa mission et de la collaboration de son personnel, de ses bénévoles, de ses partenaires, de ses donateurs et donatrices. Sans le concours de toutes ces personnes et groupes, la mission de SUCO ne pourrait se réaliser. Nous vous invitons à parcourir ces pages, à partager les paroles et témoignages des femmes et des hommes, des volontaires et partenaires qui font de SUCO cet acteur de solidarité, d’union et de coopération dont nous sommes, tous les deux, si fiers de faire partie.
Abbas S. Jalaledin et Richard Veenstra
> DE PROXIMITÉ Nous travaillons avec les gens, de près, dans leur cuisine, dans leur champ, dans leur bureau. Cela nous permet de comprendre ce qu’ils vivent et de réagir pertinemment et rapidement. > INCLUSIVE Nous travaillons prioritairement avec les personnes les plus démunies et vulnérables, en marge du développement de leur société. Nous les aidons à contribuer au développement économique de leur pays et d’en bénéficier. > D’ARTICULATION Nous ne sommes pas seuls. Bien au contraire, nous sommes nombreux à pouvoir contribuer au développement. Nous créons des liens entre les divers acteurs sur le terrain ; les familles, les villages, les associations villageoises, les ONG, les entreprises, les gouvernements. > D’EXPERTISE Nous maîtrisons des techniques agroécologiques, de mobilisation, de formation et d’accompagnement. Nous partageons ces expertises avec nos partenaires qui accompagnent les gens. > À LONG TERME Nous sommes tournés vers l’avenir. Nos approches favorisent l’appropriation des compétences, expertises et ressources par les personnes concernées, ce qui encourage leur autonomie. Cela peut nécessiter plus de temps, mais le temps nous a montré que l’approche engendre des résultats durables. > ENTREPRENEURIALE Nous amenons et faisons voir des opportunités là où il ne semblait pas y en avoir. Les gens les saisissent et mettent en route leurs projets.
- Développer le capital humain par la formation et l’accompagnement - Développer le capital social par l’organisation des acteurs et l’articulation des relations entre eux - Faire multiplier les effets économiques d’une intervention
Peu importe la profondeur du sillon, rien ne poussera, si on reste à cent kilomètres de là
UNE APPROCHE
- Préserver l’environnement par les techniques agroécologiques appropriées
PHILOSOPHIE
Chez SUCO, nous en connaissons et en avons connu du monde. 52 ans d’accompagnement de populations engagées pour améliorer leurs conditions de vie, cela forge des relations et une approche unique.
PEREZ ZUNIGA ÉTUDIANT / CONGOJAS – NICARAGUA
PROGA-Jeunes LES LEVIERS SONT LES JEUNES. PROGA-Jeunes est un modèle d’intervention développé au Nicaragua avec deux partenaires, l’un gouvernemental et l’autre non gouvernemental. Ce projet allie la formation et la pratique concrète en agriculture écologique auprès des jeunes sous-scolarisés et de leur famille provenant de communautés rurales du nord du Nicaragua. Outre les bénéfices humains tangibles comme une autonomie alimentaire et un revenu par famille décent grâce au rendement des parcelles cultivées, ce programme prévient l’exode des jeunes vers les villes. Il contribue à améliorer la vie agricole en famille répondant ainsi aux attentes des jeunes qui seraient autrement tentés de délaisser la campagne pour la ville. Le projet rapproche les générations en faisant croître la confiance et l’estime de soi de ceux et celles qui y participent. Ce projet est financé par le ministère des Affaires étrangères, Commerce extérieur et Développement Canada (MAECD).
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– « Aujourd’hui, j’ai appris que pour lutter contre les champignons et les acariens qui pourraient envahir tes feuilles, il faut que tu appliques de la bouillie bordelaise avant qu’il ne pleuve », lui explique Isaí. Et Isaí de l’accompagner pour lui montrer…
CAROLINE OLIVAS
Il ne faut pas penser qu’il suffit de parler de semences ou d’agriculture pour que le programme fonctionne et soit un succès. Réticente à participer et à exprimer ses opinions, Meyling faisait preuve d’une faible estime de soi. Elle allait jusqu’à dire qu’elle songeait sérieusement à quitter le projet PROGA-Jeunes. Face à cette situation, l’équipe du projet s’est organisée pour l’appuyer. On peut aussi semer humainement parlant. Aujourd’hui, Meyling participe à des groupes de travail sans se soucier du regard des autres. Elle a surmonté sa peur et sa timidité. Du potentiel, il y en a partout. L’identifier et aider à le développer, c’est notre travail. La proximité, c’est aussi et avant tout une relation qui s’établit entre les gens.
ÉTUDIANTE / LA CONCEPCÍON – NICARAGUA
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NICARAGUA
– « Qu’as-tu appris aujourd’hui » lui a-t-il demandé le premier jour, puis le suivant et encore le suivant…
Apprendre, c’est conserver à vie. Partager, c’est rendre éternel
Isaí habite à trois heures du centre de formation de Las Victorias. Six heures à pied, par jour ! Nous lui avons donc trouvé un vélo. Le but : lui faire gagner du temps. Mais, effet inattendu, son trajet sur deux roues le rapproche des personnes qu’il croise sur sa route. Le long des chemins de terre battue qu’il emprunte tous les jours, un homme plus âgé, assis sous un porche, le regarde passer à heure fixe. De fil en aiguille, l’heure fixe devient un rendezvous de connivence tacite et ensuite d’échange.
PROGA-Jeunes - 1 054 familles ont intégré en moyenne 17 nouvelles sources alimentaires dans leur parcelle - 1 054 jeunes dont 487 jeunes femmes (46 %) inscrits au programme de « Gestion intégrée et écologique de ferme » et en processus de formation sur 3 ans, provenant de 168 communautés rurales - 213 familles appliquent de nouvelles techniques de production agroécologique sur l’ensemble de leur ferme - 107 hectares de terres agricoles cultivées selon des techniques agroécologiques - 630 infrastructures d’appui à la production installées : des systèmes d’irrigation, des silos, des clôtures, des réservoirs de récupération d’eau, des lombri-composteurs et autres - 140 ouvrages de protection de l’environnement bénéficiant à 25 communautés rurales : installation de pépinières, réhabilitation de puits communautaires, installation de latrines - 217 familles ont commencé pour la première fois la commercialisation de leur surplus de production lors de foires agricoles
Maria FLORENCIA
ÉTUDIANTE / CHAGÜITE – NICARAGUA
Un jour, un technicien en visite de suivi technique parlait au père de Maria Florencia. Timide et plutôt effacée devant son père, Maria Florencia suivait la conversation entre les hommes, confinée dans le silence, regardant la parcelle. S’adressant à elle directement, le technicien lui a permis de faire valoir auprès de son père ses connaissances sur la conservation des sols et de lui expliquer ce qu’il ignorait sur l’utilisation de l’appareil « A ». Cet appareil détermine et trace les courbes à niveau, ce qui permet d’empêcher l’érosion du sol. Son père, surpris que sa fille en connaisse autant, est resté médusé. Outre les connaissances apprises, dont ont pu bénéficier son père et toute la famille pour la culture de la parcelle, c’est une dynamique familiale qui a changé autour de l’apprentissage de nouvelles techniques agricoles. Un rapprochement intergénérationnel qui passe par le partage.
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Apprendre, c’est conserver à vie. Partager, c’est rendre éternel
Mah
KONÉ
TRÉSORIÈRE DE L’AIV
« [...] Les villages devaient s’organiser, se mobiliser autour des actions de développement. Cela a contribué à faire baisser la tension, car les associations villageoises cotonnières mises en place par la Compagnie Malienne de Développement Textile avaient divisé les villages. [...] [...] Beaucoup de familles ont pu atteindre une autosuffisance alimentaire. Après avoir rempli les greniers, les surplus sont vendus au marché et l’argent servira à habiller et à soigner la famille, à envoyer les enfants à l’école. [...] »
Bakary KONÉ
PRÉSIDENT DE L’AIV
« [...] Les agriculteurs et les agricultrices pratiquaient une culture extensive. Les sols étaient pauvres en matières organiques et surtout soumises à des systèmes de culture continue sans ou avec des faibles apports fertilisants. L’arrivée de SUCO a été salutaire à Zantiébougou. [...] [...] SUCO a mis en relation 25 des 42 villages qui composent la commune. Ainsi, les ateliers de formation ont permis de mettre en place des Associations de Développement Villageoises (ADV) consensuelles et acceptées de tous. [...] (…) SUCO nous a formés en technique de compostage. Il nous fallait améliorer le sol pendant une année. Après, on devrait utiliser une partie pour la culture et conserver le reste pour les années à venir. [...] »
ADV : Association de Développement Villageoise AIV : Association Inter Villageoise
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Siaka KONÉ
MEMBRE AIV ET BÉNÉFICIAIRE DU FONDS
[...] Des fonds de développement m’ont permis de louer du matériel agricole pour labourer mon champ et augmenter sa superficie. Ainsi, on a pu varier nos cultures. [...] »
Kassoum
MAIRE
« [...] SUCO a renforcé les capacités des populations de Zantiébougou au travers des 37 formations dispensées et d’un encadrement à la gestion de la communauté qui s’est organisée en coopérative villageoise. [...]
MALI
[...] Les actions de SUCO ont concouru à la consolidation de la paix et de la cohésion sociale à Zantiébougou. [...] »
Ce que désire ardemment le cœur met les jambes en route tôt le matin
« [...] Mon rendement ne dépassait pas 150 kg, car je n’avais pas les moyens d’acheter des engrais et des intrants. On ne savait pas que les engrais qu’on utilisait avaient une date de péremption et que si on les utilisait après cette date, le rendement devenait faible. Souvent, les agents agricoles venaient nous vendre ces engrais périmés. Cela accentuait notre pauvreté, car on s’endettait davantage sans pouvoir payer les créances à temps. [...]
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Ce projet contribue au développement économique durable de la commune rurale de Sio en renforçant le fonctionnement des associations locales qui financent des micro-entreprises de la commune et gèrent des projets d’intérêt communautaire. Après plusieurs années de travail avec SUCO, ces associations sont devenues autonomes ; elles demandent et obtiennent leurs propres prêts bancaires et les gèrent au profit du développement local. Ce projet a été financé par l’Œuvre Léger avec une contribution du programme de coopération volontaire du MAECD.
Le projet soutient 19 villages de la commune de Zantiébougou dans la prise en charge du développement local par la population. À travers ce projet, des associations de développement villageoises adoptent une gestion participative et démocratique et financent des activités économiques locales. Dans cette zone rurale, le projet s’appuie sur des savoirs locaux pour améliorer et diversifier la production agricole. Le projet appuie la pleine participation des femmes au développement durable. Ce projet a été financé par l’Œuvre Léger avec une contribution du programme de coopération volontaire du MAECD. - 31 activités économiques génératrices de revenus ont été réalisées par 19 associations de développement villageoises (2 782 personnes appuyées) - 265 personnes reçoivent du financement totalisant 36 000 $ - Un investissement de 45 000 $ aux activités agricoles des 128 exploitations familiales de 5 villages - 1 514 femmes ont réalisé des activités économiques et ont participé à des programmes de formation et d’échanges
MALI
- 8 villages de la commune de Sio ont réalisé un diagnostic socio-économique - 12 campagnes d’information et de sensibilisation sur la transformation des ADV/AIV au modèle coopératif ont été réalisées - 5 assemblées générales ont été tenues en vue de la transformation des ADV/AIV en coopératives - 80 projets de famille sont identifiés et 56 dossiers sont montés pour la recherche de financement
Projet d’appui au développement local et à l’alphabétisation dans la commune rurale de Zantiébougou
Ce que désire ardemment le cœur met les jambes en route tôt le matin
Fonds de développement des ADV et AIV de la commune de Sio
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Alicia
CHAVEZ REGALADO
PRODUCTRICE / OCSHAPAMPA – PÉROU
« [...] Je lui ai demandé si le maïs qu’elle laissait sécher à côté de son élevage de cochons d’Inde provenait de sa serre. Elle m’a répondu : « Non, ça, je l’ai eu par échange. Je fais beaucoup de fromage. J’en consomme et j’en vends, mais dans ce cas, j’ai fait du troc, échangeant du fromage contre du maïs avec une famille qui en cultive en plus basse altitude. [...] »
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LEPAGE-CÔTÉ
VOLONTAIRE / HUARI – PÉROU
« [...] j’ai vu une pièce de la maison se transformer en fromagerie. Alicia et sa famille ont travaillé pour que cette ancienne chambre devienne un lieu hygiénique où produire un fromage de qualité. Petit à petit, avec l’appui de notre organisation et d’Allpa, sa fromagerie a eu une fenêtre, des murs en plâtre, un plancher de béton, une table, une étagère, des moules à fromage, un thermomètre. [...]
« [...] Avec l’argent que je gagne de la vente du fromage, j’achète des fournitures scolaires, j’achète des fruits et des légumes. J’ai même eu un prêt à la banque pour acheter une vache. Je rembourse le prêt par la vente du fromage. [...] »
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[...] Nous étions bien contents de savoir que son fromage servait avant tout à l’alimentation de ses enfants et ensuite à la vente, c’est exactement le but poursuivi. [...] »
PÉROU
« [...] Le changement le plus important est le prix que je peux avoir pour le fromage. Au début, je le vendais pour six soles. Après deux années du projet, il y a eu une augmentation du prix que je peux avoir. Mon fromage se vend maintenant à 14 soles. [...] »
[...] Nous avions rendu visite à Alicia, Edgar et moi, et Edgar pesait le fromage qu’Alicia avait fait la veille avec 7 litres de lait (7 litres de lait donnent environ 1 kg de fromage). Ce fromage ne pesait que 700 grammes. Edgar questionna alors Alicia pour savoir ce qui n’avait pas fonctionné dans son processus d’élaboration. Pourquoi avait-elle obtenu un tier du produit en moins ? Il lui expliqua qu’il est important de bien respecter le processus d’élaboration pour ne pas perdre de fromage et avoir un produit de poids uniforme pour favoriser un prix équitable. C’est alors que, très timidement, Alicia nous expliqua que ses enfants aiment beaucoup le « cuajo », produit intermédiaire entre le lait et le fromage, et qu’ils étaient venus en voler avant qu’elle n’eut le temps de faire son fromage. [...]
Le fromage, c’est la patience du lait
[...] Cela lui permet aujourd’hui de nourrir sa famille avec un aliment sain qu’elle peut vendre à juste prix à une clientèle régulière qui a confiance en son produit. Ce nouveau revenu quotidien fait toute la différence pour cette famille qui ne possède pas d’autres sources de revenu régulier. [...]
Croissance économique et développement local avec les familles rurales de Huari Le projet a déjà amélioré les conditions socio-économiques des familles rurales andines de la municipalité provinciale de Huari au Pérou. Dans le cadre du projet, 160 unités d’élevage familial développent de nouvelles capacités de production, de transformation et de commercialisation de leurs produits agricoles. Leur revenu s’est déjà accru et elles participent activement au développement de leur communauté. Ce projet est financé par le ministère des Relations internationales, de la Francophonie et du Commerce extérieur du Québec (MRIFCE) avec une contribution du programme de coopération volontaire du MAECD. - 213 producteurs et productrices de 9 communautés rurales appliquent de nouvelles techniques d’agriculture et d’élevage - 136 infrastructures agricoles sont installées dont 60 enclos, 30 systèmes d’irrigation, 23 micro fromageries et 23 jardins maraîchers - 81 hectares de pâturages améliorés sont ensemencés - 63 personnes commercialisent leurs produits sur les marchés locaux - 47 % d’augmentation de la production (lait et fromage) - 204 % d’augmentation du revenu mensuel des familles provenant de la vente de fromages - 82 femmes acquièrent du leadership dans les activités de développement de leur communauté
Amélioration de la productivité et des revenus des familles rurales de la région de Lurín Le projet a permis à 48 familles de producteurs et productrices de Lurín, situé en région périurbaine de Lima, d’améliorer leurs connaissances et capacités techniques en agriculture biologique, de recevoir une certification validant la qualité de leur production écologique, d’augmenter substantiellement leur production, et d’écouler leurs produits sur les marchés biologiques des environs et de Lima métropolitain. Toutes ces actions ont permis aux familles accompagnées, et tout particulièrement aux femmes, d’augmenter leurs revenus. Ce projet a été financé par la Fondation Roncalli avec une contribution du programme de coopération volontaire du MAECD. - 64 femmes et 42 hommes ont amélioré leurs connaissances sur l’agriculture biologique, ont augmenté leur production et vendent leurs produits sur différents marchés biologiques de leur localité et de Lima - 48 familles ont réduit les risques pour leur santé et les coûts de production, ayant délaissé des produits chimiques au profit de techniques biologiques
« [...] Il arrive qu’on vole des vaches. Des gens viennent de la côte. Ils sont organisés. Depuis que je fais pousser des foins, je n’ai pas besoin de les envoyer paitre trop loin de la maison. C’est beaucoup plus sûr pour moi. [...] »
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Le fromage, c’est la patience du lait PRODUCTRICE / TASHTA – PÉROU
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PÉROU
CALDERON ZORRILLA
LES FOINS, LE FROMAGE ET LE FUTUR
INTRODUCTION DE MICRO SYSTÈMES D’IRRIGATION AUTO-GÉRÉS
RÉDUCTION DU RISQUE DE VOL / SÉCURITÉ ACCRUE
PLUS DE TEMPS POUR ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES, FAMILIALES ET COMMUNAUTAIRES
RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL DES FEMMES ET DES ENFANTS QUI ACCOMPAGNAIENT LES VACHES
FINI LE BESOIN DE PARTIR AU LOIN POUR FAIRE PAITRE LES VACHES
LES ENFANTS VONT À L’ÉCOLE
PÂTURAGE DE PROXIMITÉ PLUS NUTRITIF POUR LES VACHES
INTRODUCTION DE SEMENCES DE PÂTURAGE
MEILLEUR APPORT NUTRITIF POUR LES VACHES TOUTE L’ANNÉE SANTÉ ANIMALE AMÉLIORÉE
ENSILAGE DES FOINS POUR LA SAISON SÈCHE
PRODUCTION LAITIÈRE DE 2 À 4 X PLUS GRANDE
SURPLUS DE FROMAGE
FABRICATION DE FROMAGE
AMÉLIORATION DES PROCESSUS DE PRODUCTION DE FROMAGE
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CRÉATION DE LA MARQUE JALLGA
DÉVELOPPE D’UN MAR POUR FROMA
ACHAT DE FOURNITURES SCOLAIRES
REVENUS FAMILIAUX ACCRUS
ESTIME DE SOI DES FEMMES ACCRUE
RAPPORTS FEMMES-HOMMES PLUS ÉGALITAIRES
MEILLEURE ÉDUCATION, SCOLARISATION
MEILLEURES PERSPECTIVES D’AVENIR POUR LES HOMMES, FEMMES ET ENFANTS
ACHAT DE MÉDICAMENTS AU BESOIN
ACHAT DE PRODUITS ALIMENTAIRES DIVERSIFIÉS TOUTE L’ANNÉE
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MEILLEURE SANTÉ CONSOMMATION ET APPORT NUTRITIF AMÉLIORÉS
« Elles me l’ont dit, les mères de famille. Leur ambition, c’est que tous leurs enfants aillent à l’école et qu’ils aient des choix dans la vie, comme les autres. Enfin, elle se sentent incluses dans une dynamique sociale et économique qui leur échappait avant. Elles commercialisent leurs produits, et leurs enfants vont à l’école. Avoir des choix dans la vie, ce n’est plus seulement un rêve. C’est devenu une réalité. »
Le fromage, c’est la patience du lait
RECONNAISSANCE DE LA CONTRIBUTION DES FEMMES À L’ÉCONOMIE FAMILIALE NOUVEAU MODÈLE DE LEADERSHIP FÉMININ
– Richard Veenstra
PÉROU
EMENT RCHÉ LE AGE
COLLABORATION DES HOMMES ET DES ENFANTS À LA PRODUCTION DU FROMAGE
Oswald STIVERNE
PARTICIPANT / MARIGOT – HAÏTI
«[...] Ma famille utilise la latrine et j’encourage les membres de ma communauté à en faire autant afin de mettre fin à la défécation à l’air libre pour éviter les risques de maladies, spécialement le choléra. Je peux dire que ma vie a changé. [...] »
Gérald AUGUSTE
VOLONTAIRE / JACMEL – HAÏTI
« [...] Le projet est basé sur la mobilisation communautaire et incite les gens à construire leur latrine par leurs propres moyens. En Haïti, il existe un certain attentisme, les gens croient que les ONG vont tout construire pour eux… Maintenant, ils le font eux-mêmes, aidés par l’ONG. [...] Le projet ATPC s’accompagne d’une formation à l’hygiène : se laver les mains, nettoyer les latrines, utiliser les produits désinfectants pour éviter certaines bactéries. On a utilisé des images pour transmettre tout cela aux enfants et les éduquer aux concepts de base d’hygiène. [...] »
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Le projet ATPC s’inscrit dans une démarche visant à améliorer les conditions sanitaires de la population des 25 localités de la commune de Marigot dans le département du Sud-Est d’Haïti, et ce afin de prévenir et diminuer les cas de choléra et de maladies diarrhéiques qui sévissent. L’intervention proposée a permis de dispenser aux femmes paysannes de la formation pratique sur les règles d’hygiène de base, la prévention des maladies tel le choléra, et la préparation sécuritaire des aliments. Elle a fournit aux collectivités un appui technique pour la construction d’infrastructures sanitaires adaptées comme solution durable à la problématique de l’assainissement et du traitement sécuritaire des déchets humains en milieu rural. Ce projet a été financé par l’UNICEF avec une contribution du programme de coopération volontaire du MAECD.
HAÏTI
- 25 plans d’action élaborés avec les populations de 3 sections communales de Macary pour mettre fin à la défécation à l’air libre. - 2 139 familles des 25 localités (12 834 personnes) des sections communales de Marigot ont adopté de bonnes pratiques en matière d’hygiène et d’assainissement - 1 676 fosses septiques et latrines sont construites
Qui déplace une pierre à la fois est capable de déplacer les montagnes
Assainissement Total Piloté par la Communauté (ATPC)
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Programme de relance agricole et nutrition pour la sécurité alimentaire des familles paysannes de Marigot (PRAN) - - - -
42 hectares de bassins versants aménagés 7 km de ravines traités 2 pépinières gérées par des associations de femmes 3 hectares de terres cultivées en parcelles démonstratives pour les formations - Un diagnostic nutritionnel réalisé
LES PROJETS NE RESTENT PAS QUE DES PROJETS. ILS SE RÉALISENT. Démarré en février 2013, ce projet de développement intégré vise à réduire la malnutrition et l’insécurité alimentaire des familles paysannes vulnérables des trois sections communales de la commune de Marigot, dans le département du Sud-Est d’Haïti. Toute l’intervention permettra de protéger et de stabiliser une zone agricole d’extrême vulnérabilité aux intempéries, d’augmenter, de diversifier et de pérenniser la production agricole de 600 familles paysannes, et d’améliorer l’alimentation des populations en assurant l’accès à des aliments diversifiés, de qualité et en quantité adéquate tout au long de l’année. Ce projet est un exemple éloquent d’un effet particulièrement porteur de la coopération volontaire. En 2011, alors que Rachelle Anctil, volontaire de SUCO, accompagnait des populations dans un projet de compost financé par l’Union européenne (UE) et coordonné par le FAO (Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture), le délégué de l’UE s’est beaucoup intéressé à l’approche et aux outils de travail de SUCO. Il a informé Rachelle d’une possibilité de financement pour des interventions en sécurité alimentaire. Quelques mois plus tard, SUCO a reçu l’invitation à soumettre une demande de financement pour le projet qui est devenu le PRAN. Ce projet est financé par l’Union européenne et le MRIFCE avec une contribution du programme de coopération volontaire du MAECD.
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Qui déplace une pierre à la fois est capable de déplacer les montagnes
« [...] Mon plaisir est d’aller dans les quartiers pauvres et de rendre mes produits accessibles à ceux et celles qui ont moins d’argent. C’est ma façon de partager et d’aider. [...] [...] (L’agriculture biologique), c’est meilleur pour la santé, il y a moins de maladies. Avant nous avions mal à l’estomac, sans savoir que c’était à cause des produits chimiques. Maintenant, c’est beaucoup mieux, et c’est tout le monde qui en a profité. [...] »
PRODUCTRICE / EL TRIUNFO – HONDURAS
Le vrai plaisir d’Ana Francisca c’est de cuisiner et partager les aliments qu’elle a cultivés, d’abord pour sa grande famille, dont une quinzaine de petits enfants, puis avec la communauté. En après-midi, elle part avec sa petite fille pour vendre une partie de sa production. Début d’une nouvelle tradition.
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Ana Francisca GONZALES
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HONDURAS
- Installation de 3 systèmes d’irrigation bénéficiant à 23 familles et permettant 3 cycles productifs au lieu de 2 cycles (4800 m² cultivés en plus chaque année) - Introduction de nouvelles variétés de cultures comme le manioc, le plantain, la papaye, la mangue, le citron, le poivron vert, la tomate, et le concombre - Amélioration du suivi et du contrôle biologique des insectes ravageurs dans 8 communautés - 3 organisations adoptent un nouveau programme de formation agricole destiné à leurs bénéficiaires - 182 personnes ont amélioré leurs capacités de planification de la parcelle - Appui à l’organisation d’une table régionale de genre et de développement avec la participation de 14 réseaux municipaux de femmes - Organisation d’une table régionale pour le suivi de la sécurité alimentaire dans la région
Le fruit porte en lui l’âme des arbres et des efforts
Au Honduras, comme dans les autres pays, les volontaires soutiennent les efforts des partenaires de SUCO. Cette année, les volontaires ont accompli :
LES EXPERTISES AGROENVIRONNEMENT Au fil des ans, chez SUCO, nous avons développé une expertise en agriculture durable pour offrir des solutions viables aux défis que posent l’insécurité alimentaire et un environnement physique de plus en plus vulnérable. L’agriculture durable signifie, entre autres, une bonne gestion des ressources naturelles telles que l’eau et le sol, pour une meilleure production alimentaire. Nous expérimentons et proposons aux familles paysannes des techniques variées, nouvelles et améliorées, pour mieux utiliser et conserver l’eau, réduire l’érosion et enrichir les sols, diversifier la production agricole et améliorer l’élevage des petits animaux. Toutes les actions mises de l’avant favorisent l’emploi de techniques écologiques qui ne font appel à aucun produit chimique, ce qui évite de nuire à la santé des personnes et au milieu physique, et ce, à faibles coûts. FORMATION ET ACCOMPAGNEMENT Nos expertises donnent des résultats concrets pour les populations, parce qu’elles s’appuient sur nos capacités, éprouvées depuis longtemps, de formation et d’accompagnement des personnes et des communautés. SUCO privilégie l’apprentissage par la pratique et la participation permettant aux gens de valoriser et d’enrichir leurs connaissances et leurs savoirs. MOBILISATION DE LA POPULATION SUCO favorise la mobilisation continue des populations autour d’actions concertées pour le développement. Notre démarche permet aux personnes d’acquérir les connaissances, habiletés et aptitudes qui les conduisent à mieux maîtriser leur devenir socio-économique, dans une perspective d’égalité des chances entre les femmes et les hommes. La relation de proximité et de dialogue que SUCO établit avec les gens les amène à choisir, à décider, et à agir collectivement, dans le but d’améliorer des situations jugées inadéquates et de résoudre des problèmes qui affectent leur vie.
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ÉTAT DES RÉSULTATS
4 740 822 5 353 042 Excédent des produits sur les charges 926 792
(1) Apports reçus sous forme de services Les volontaires ne sont pas rémunérés pour leur travail dans les projets de développement international, ils ne reçoivent qu’une allocation de séjour et un logement. Leur contribution représente la valeur de leur travail non rémunéré. Cette contribution est comptabilisée dans les produits comme contributions sous forme de services rendus et dans les charges sous la rubrique « Équivalents-salaires ».
EXERCICE TERMINÉ LE 31 MARS 2013
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La valeur croît, lorsqu’on y croit
4 741 748 5 353 834 CHARGES Coûts directs d’envoi de volontaires 661 566 738 827 Équivalents salaires (1) 1 496 250 1 597 726 Projets de développement international 1 695 773 2 095 685 Bureaux outre-mer 188 400 198 122 Direction des programmes outre-mer 274 251 238 302 Programme d’éducation 41 376 73 211 Collecte de fonds 76 795 94 954 Direction des programmes 45 562 42 424 Administration et vie associative 252 796 264 020 Amortissement des immobilisations 8 053 9 771
EXPERTISES / ÉTATS FINANCIERS
2013 2012 PRODUITS Gouvernement du Canada 2 711 992 $ 2 563 228 $ Gouvernement du Québec 109 619 222 226 Organismes - pour des projets 198 514 715 197 Dons du public - en espèces 216 157 229 804 Contributions sous forme de services rendus (1) 1 496 250 1 597 726 Autres revenus 9 216 25 653 Apports en nature
BILAN 2013 2012 ACTIF Actif à court terme : Encaisse 1 709 483 $ 789 409 $ Placements – – Débiteurs 97 925 100 961 Frais payés d’avance 28 483 16 177 1 835 891 906 547 Immobilisations nettes 19 030 28 399
1 854 921
934 946
PASSIF ET ACTIFS NETS Passif à court terme : Créditeurs et charges à payer 186 331 142 752 Provision pour rapatriement sanitaire – – Apports reportés 1 280 810 Obligations contrat location-acquisition
402 251 3 089
1 467 141 548 092 ACTIFS NETS Actifs nets investis en immobilisations 19 030 25 310 Actifs nets non affectés 293 311 286 105 Affectation d’origine interne 75 439 75 439
387 780
386 854
1 854 921 934 946
AU 31 MARS 2013
N.B. Les notes complémentaires sont disponibles sur le site suco.org. * Tous les montants indiqués dans ce rapport annuel s’entendent en CAD.
26
2 %
COLLECTE DE FONDS
92
%
5 %
ADMINISTRATION ET VIE ASSOCIATIVE
1 %
ÉDUCATION AU DÉVELOPPEMENT
ITS U D O R
4 %
ORGANISMES POUR DES PROJETS
59
%
GOUVERNEMENT
5 %
DONS DU PUBLIC ET AUTRES REVENUS
32%
CONTRIBUTIONS SOUS FORME DE SERVICES RENDUS
AR
GE S
ÉTATS FINANCIERS
P
C
H
La valeur croît, lorsqu’on y croit
PROJETS DE DÉVELOPPEMENT INTERNATIONAL ET COOPÉRATION VOLONTAIRE
LE PLAN STRATÉGIQUE 2012-2017
Nous sommes conscients chez SUCO d’apporter une contribution importante et unique pour l’amélioration des conditions de vie des populations défavorisées. Le plan stratégique 2012-2017 est notre engagement à y arriver, à rester pertinent dans ces temps changeants, à s’adjoindre des ressources nécessaires et à en faire le meilleur usage possible. Nos quatre orientations stratégiques qui nous permettent d’atteindre les objectifs : - Une stratégie d’intervention de proximité au profit de l’innovation, de la durabilité et de l’excellence - Un financement solide, fort et diversifié - Des alliances stratégiques avec diverses organisations aptes à participer à notre mission - Des systèmes et structures performants permettant de moderniser nos ressources
Le budge t
annuel de SUC O en 2012-13 était de 4,74 millions et nous a permis de
28
ro nt di re ct em en t.
Quand on ne sait pas où l’on va, aucun vent n’est le bon
7, 201
PLAN STRATÉGIQUE
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MERCI 1000 $ ET PLUS FÉDÉRATION DES SYNDICATS DE L’ENSEIGNEMENT (CSQ) FONDATION DENISE ET ROBERT GIBELLEAU FONDATION EDWARD ASSH SOEURS FRANCISCAINES MISSIONNAIRES IMMACULÉE CONCEPTION BERNARD DUPRIEZ* 500 $ À 999 $ ORGANISME D’ENTRAIDE DOMINICAINES MISSIONNAIRES ADORATRICES SOEURS DE NOTRE-DAME DE SAINT-ROSAIRE SOEURS DE SAINTE-ANNE DU QUÉBEC SOEURS DE SAINTE-CROIX SYNDICAT DES PROFESSEURS DU CEGEP DE SAINTE-FOY ARTHUR AMYOT MARIE-LOU BOURGEOIS LOUISE CHEZZI GERTRUDE GAUTHIER SUZANNE LAFERRIÈRE* GAÉTAN E. LAGARDE SERGE MONGEAU CARMEN RIENDEAU LAURETTE ROBILLARD RICHARD VEENSTRA* 200 $ À 499 $ FÉDÉRATION NATIONALE DES ENSEIGNANTS ET ENSEIGNANTES DU QUÉBEC MAISON GÉNÉRALE DES URSULINES SYNDICAT DE L’ENSEIGNEMENT DE L’OUEST DE MONTRÉAL CHANTAL ABORD-HUGON* JANINE ALFIERI CHRISTIAN BAILLARGEON* JEAN-F. BARRY* SYLVIE BEAUREGARD* ROBERT BÉLAND* ROBERT BÉLIVEAU* ALAIN BELLEMARE* MICHEL BOUFFARD JEAN DENIS BRISSON* JEAN-YVES CANUEL* JOCELYNE CHARRON MARIE-THÉRÈSE CHÉNARD* MICHEL CHOUTEAU* RÉJEAN COUTU* GÉRARD DESCHENEAUX* IRÈNE DROLET* ANDRÉE DROUIN CHANTAL DUBÉ* MARIELLE FERRAGNE* MARIE-JOSÉE FORTIN* PIERRE FORTIN* MARCEL FRÉCHETTE* ARMAND GAGNÉ* SUZANNE GAGNÉ* PAUL GAMACHE* JACQUELINE HAMEL* DENIS HARVEY* LYSE HUOT* MARIE-FRANCE LABRECQUE* RÉMI LACHANCE SIMON LAMBERT* PHILIPPE LAMONTAGNE* SUZANNE LAROCQUE* JOHN B. LAUGHREA* ROGER LECOURT* BERNARD LEGAULT* MICHEL LEGRIS* JACQUES LEMIEUX ROCH LESSARD* NORMAND LOSIER DANIEL MACCABÉE* LUISE METCALFE LUCIE MORNEAU* VÉRONIQUE NALLY* MONIQUE NOËL-GAUDREAULT* RAYMOND PARÉ* JEAN-FRANÇOIS PERRAULT* JEAN-PAUL PROVENCHER MARIE ROCHETTE* JACQUES SAINT-LAURENT GUY SIROIS* ALBINI SOUCY JEANNINE TARDIF-HÉBERT* ANICET TESSIER JEAN-YVES THÉRIAULT ROBERT THÉRIAULT*
MERCI
Un geste ici, c’est mille gestes là-bas
* DONATRICES ET DONATEURS MENSUELS
« Je donne à SUCO depuis plusieurs années parce que SUCO travaille directement auprès des paysannes et paysans déterminés à prendre en charge leur développement. De plus, les frais d’administration sont très bas et financés par les gouvernements, alors 100 % de mon don aide directement. Je donne un montant à la mesure de mes moyens pour assurer le financement des projets, et je le sens à peine dans mon budget mensuel. » – Jean-François Perrault Merci à tous ceux et celles qui, avec SUCO, contribuent à l’émergence d’un monde viable, juste et solidaire. Merci à tous nos donateurs et donatrices, volontaires, stagiaires, bénévoles, partenaires financiers, partenaires sur le terrain, ceux et celles qui œuvrent à la lumière du soleil ou dans l’ombre…
GERMAIN THIBAULT* PIERRE VINCELLETTE* LAURENCE WEIL* MERCI AUSSI À TOUS LES DONATEURS ET DONATRICES ANONYMES PARTENAIRES FINANCIERS AMBASSADE DU DANEMARK AU MALI FONDATION RONCALLI L’ŒUVRE LÉGER MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES, COMMERCE ET DÉVELOPPEMENT CANADA MINISTÈRE DES RELATIONS INTERNATIONALES, DE LA FRANCOPHONIE ET DU COMMERCE EXTÉRIEUR DU QUÉBEC UNION EUROPÉENNE UNICEF PARTENAIRES TERRAINS PÉROU ALLPA - PARA EL DESARROLLO SOSTENIBLE INSTITUTO DE DESARROLLO Y MEDIO AMBIENTE (IDMA) RED DE AGRICULTURA ECOLÓGICA (RAE) RED-PRAUSA HAÏTI CERCLE DIVERS (CED) 12 ASSOCIATIONS PAYSANNES MALI ASSOCIATION MALIENNE POUR LA PROMOTION DES JEUNES (AMPJ) ASSOCIATIONS INTERVILLAGEOISES DE SIO, ZANTIÉBOUGOU, SANANKOROBA, SOYE, SANSANDINGUE ORGANISATION POUR LA GESTION DE L’ENVIRONNEMENT AU SAHEL (OGES) NICARAGUA CAC 10 DE MAYO : COOPERATIVA DE AHORRO Y CRÉDITO 10 DE MAYO FUNDACIÓN DE INVESTIGACIÓN Y DESARROLLO ECONÓMICO RURAL (FIDER) INSTITUTO DE PROMOCIÓN HUMANA (INPRHU) INSTITUTO NACIONAL TECNOLÓGICO (INATEC) UCA MIRAFLOR : UNIÓN DE COOPERATIVAS AGROPECUARIAS MIRAFLOR SÉNÉGAL FÉDÉRATION DES ASSOCIATIONS POUR LE DÉVELOPPEMENT ET L’ÉPANOUISSEMENT DE LA FEMME (FADEF) HONDURAS ASOCIACIÓN DE DESARROLLO DEL TRIUNFO (ADETRIUNF) ASOCIACIÓN DE MUJERES DEFENSORAS DE LA VIDA (AMDV) CARITAS
CRÉDITS Coordination Anne Vincent Conception et design Nonante Graphisme et illustration Émilie Tremblay (emilissime.com) Rédaction et révision Anne Vincent, Richard Veenstra, Thierry De Greef, Michel Sanfaçon, Linda Gagnon Photos Dominique Lepage-Côté (page couverture, page 8), Jean-François Dallaire (page 4), Marc Béland (page 11), Catherine Leduc (page 14), Erik Tremblay (page 18, 21, 22, 23, 24), Anaïs Caron (page 29)
SUCO est reconnaissante du soutien de :
Affaires étrangères, Commerce et Développement Canada
Publication imprimée sur du Rolland Enviro100 Print. Ce papier 100 % post-consommation est certifié FSC Recyclé, ÉcoLogo ainsi que Procédé sans chlore et est fabriqué à partir d’énergie biogaz.
Foreign Affairs, Trade and Development Canada