© Justine Soubiran
N°17 • GRATUIT • 2015
Édito
ÉDITO / SOMMAIRE•05
Le changement, c’est maintenant ? On vous rassure, Surf FM ne fait pas dans la politique... Mais le grand changement pour nous, c’est le déménagement d’antenne et notre retour sur la FM ! Cette bonne nouvelle symbolise un virage dans notre fonctionnement. Les frais techniques de la radio nous ont incités à repenser notre mode de financement. Davantage de pubs à la radio ? Non, ce n’est pas nous. L’aide des auditeurs, vous, qui nous envoyez régulièrement des messages enthousiastes ? Bingo. Ca a fonctionné, vous nous avez suivi ! Surf FM existait pour vous. Surf FM existe désormais grâce à vous ! Idem avec Johanne Defay interviewée dans notre rubrique Surf : sans sponsor majeur, elle peut suivre sa saison pro grâce aux contributions de ses fans. Le modèle de financement participatif démontre bien la nécessité de bousculer nos schémas de pensée. Le monde tel qu’il existe ne tourne plus assez rond et impose des bouleversements individuels et collectifs. Rapport à la nature, relations humaines, vie quotidienne, la rubrique Dans le vert invite à agir. Et la prise de conscience s’effectue partout. Les pages Musique poussent aussi à porter un oeil critique sur le monde actuel. Avec l’interview d’Hugo Kant dont le dernier album The point of no return pose le problème clairement, mais aussi la rencontre avec Laurence et Robin, directeurs du loft culturel des Bourdaines, qui œuvrent pour « réinventer le monde qu’on nous a confisqué ». Enfin, vous pourrez découvrir un exemple concret de proposition de changement de consommation et d’organisation dans notre reportage Lifestyle consacré à Darwin, l’éco-système bordelais. Ces quelques pages sont autant de propositions, d’initiatives, d’envies, de bonnes énergies dans un nouvel état d’esprit. L’équipe de bénévoles de Surf FM travaille pour une radio et un magazine différents. Pour aller avec vous, vers l’essentiel. S u r f F M p.8 Kaléidoscope p.11 Surf Landes p. 12 Adventure division p.14 Interview Johanne Defay p.16 Surftrips p.18 My shaper is not chinese p.20 Surf Thérapie p.24 Le surf dans la pub p.26
S k ate Interview Vincent Milou p.28
D a n s l e v ert
Li f est y l e
Le monde de la glisse p.30 Projet wavegarden p.32 Le Gouf de Capbreton p.34 En quête de sens p.36 Guide du changement p.38
L’écosystème Darwin p.56 Au fil des saisons p.60 Lot 3 Coworking p.61 Interview Tin-Tin p.62
C oi n déte n te C arte p.40 Bons plans p.42
M u si q u e Interviews : Lilly Wood & The Prick, Hugo Kant, The Dedicated Nothing, Dj Brans, Big Youth, Laurence et Robin des Bourdaines p.47 Sensations musicales p.54
Shopping p.64 Sensations littéraires p.66 Cuisine p.68 Jeux p.70
A g e n da p . 7 3
08 •SURF FM
La radio
Une association La radio est gérée par Starcom, une association loi 1901 à but non lucratif. Constituée d’un bureau de 5 membres actifs, d’adhérents et d’une vingtaine de bénévoles, animateurs, programmateurs, photographes, informaticiens, webmaster, ingénieur son, etc. Aucun salarié, que des gens de bonne volonté qui entre travail et vie de famille participent à nourrir Surf FM, propager ses bonnes ondes et son état d’esprit. Objectif La radio a été créée en 2008 à Seignosse par des passionnés de glisse, musique et radio afin de relayer de l’information, communiquer via la radio et ses autres supports sur tous les sujets de sa ligne éditoriale : la culture surf (glisse) et son lifestyle, l’environnement, la musique, et la vie locale.
Et cette année, grâce à vous qui avez participé à notre campagne de financement participatif KissKissBankBank. Cette récolte assure les frais de déménagement de notre antenne et nos besoins en matériel. La musique Notre programmation est le fruit du travail de plusieurs personnes au sein de l’association. En collaboration avec beaucoup de labels, et des productions indépendantes et locales, du shazamage, et de la curiosité.
AUX Annonceurs du magazine :
Les réseaux sociaux : Facebook RadioHossegor SurfFm Instagram Twitter Radiosurf
Nos amis partenaires :
Vie locale Nous communiquons sur l’actualité locale et essayons d’y participer en relayant l’information au mieux, selon nos moyens.
Un site Internet : www.surf-fm.fr avec des news musique, surf, vie locale, la Webradio et toutes nos parutions magazine
Le magazine Le budget Surf FM tourne grâce aux subventions accordées par la Communauté de Communes MACS et la ville d’Hossegor. Mais aussi grâce aux dons, aux adhésions, et un peu de publicité.
La Mairie d’Hossegor qui a mis à notre disposition un local et une subvention, MACS pour leur soutien financier depuis plusieurs années et la Mairie de Seignosse qui accueille notre antenne cette année;
Nous remercions tous les partenaires et annonceurs de ce magazine qui nous permettent de le réaliser et de vous l’offrir. Ils contribuent amplement au développement de Surf FM. MERCI à eux. Billabong, Globe, By Sixtine, Quiksilver, Jack’s Burger, Capbreton surf club, Surf trip, Natural Surf Lodge, Belambra, L’étiquette, Pizzaman, Hurley, L’Ile du malt, VTT Loisirs, Wood’n sea lodge, Le spot, Seafolly, Chez Béné, Ashtanga Vinyasa Yoga, Ripcurl, Westside BIC pro shop, Yoga Bikram, All troc, HEC, Mairie de Capbreton, Café sud, Papa Joub, Le Surfing, le Déli, Le Vestibule, Unlimited Epil, Coolin, Vang do, Heure de colle, Copytel, La Pena/Océliances, Le Pas Sage, Bière Hapchot, Les mets d’Alice, Hapshot bar, L’Escargot, Big Foot.
Surf FM c’est aussi Sur la FM et le Web L’association est autorisée à émettre par le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel sur une période temporaire pour couvrir la saison d’été. Du 1er avril au 31 octobre. Sur la bande FM avec la fréquence 102.3 et ce depuis 2008. Le studio est situé à Soorts-Hossegor. Sur Internet, la radio diffuse à l’année musique et émissions.
UN GRAND MERCI
A nos partenaires institutionnels et fidèles :
Un magazine pour la saison, de juin à octobre. Distribué dans plus de 80 relais dont 2 points de distribution à Bordeaux et dans le pays basque. 5ème année - numéro 17.
SURF FM vous fait gagner des cadeaux pendant toute la saison : Places de concert, vélo, produits solaires, musique, LIVRES et autres bons plans… Restez connecté pour ne pas passer à côté !
Convivial, insolite, sensible au développement durable, Le Vestibule vous accueille en journée continue pour une coupe ou un coiffage qui vous ressemble. 33, avenue des Tisserands - 40150 SoortS-HoSSegor 05 58 48 92 88 / www.levestibulecoiffure.com
FDC selected, Stanislas de Woodstock, Emilien de www.sir-tech.fr, Dan, Olivier Booklage.
Surf FM c’est votre radio !
Stay tuned : Surf FM 102.3 Webradio : www.surf-fm.fr radiosurffm Instagram : surffm Twitter : @radiosurf Smartphone : sur Android et bientôt sur IOS contact@surf-fm.fr
La radio S U R F
• LE MARDI A 18H émission sur le Hip Hop et le rap, par Jay Wigga, Doc Lamixe et Fab. Avec des MC en direct ! TheBoomBapShow
• LE LUNDI DE 19H A 21h Emission musicale (reggae, hip hop, rock, soul, funk…) : Clément, Olivier et Rahan présentent l’actualité musicale en Aquitaine (concerts, festivals) et vous font gagner des places de concert. Likez la page de leur émission pour tenter votre chance ! Surf-FM-Les-Decortiqueurs
FM•09
• LE MARDI A 13H / rediffusion le dimanche à 11H émission littéraire : chronique de romans, essais, bandes dessinées…par Elise et Stéphane. Toutes les semaines, un livre est à gagner ! surffmdelivrezmoi
• LE JEUDI A 18H EN ALTERNANCE AVEC THE BIG SHOW émission musicale sur les reprises de chansons. Par Julien, Elise, et Rahan !
• LES JEUDIS A 18H EN ALTERNANCE AVEC COVER émission musicale sur les nouveautés surf, musique, vie locale présentée par Elise et Julien en compagnie de leurs invités !
• LE DERNIER JEUDI DU
MOIS A 19H émission sur le Rock, présentée par Clément et Julien, du son et du lourd !
• LE SAMEDI A 11H / rediffusion le mercredi à 18H émission mensuelle présentée par Aloïse « KL » qui propose de repenser le monde, changer nos habitudes et incarner le changement nécessaire pour sauvegarder notre jolie planète bleue. surffmAmediter
• UN VENDREDI SUR DEUX A 21H
• LE LUNDI A 21H Jérémew et Jaloud analysent et vivent le son jamaïcain. Reports de concerts, interviews, revues d’artistes, mix live... A écouter fort ! Surf-fm-Strictly-roots
émission consacrée 100% musique électro, Drum & Bass, Jump Up, Reggae Jungle, Dubstep, mixée par DJBibz. Drum.That.Bass
KissKissBankBank collecte rĂŠussie. Merci Ă vous !
12• SURF
Landes
dans les Landes ! Retour sur deux compétitions locales incroyables de cet hiver : la Rip Curl Challenge La Nord et le Royal Barrique. Deux événements qui rencontrent un beau succès grâce à un format particulier, une période d’observation de plusieurs mois afin de surfer des conditions optimales !
Rip Curl Challenge La Nord
© stephane becret
© Damien poullenot
La période d’observation longue de plusieurs semaines permet d’attendre les conditions idéales de surf : entre 2,5 et 4 mètres le jour J. Ici, Thomas Portet.
Sur les 55 surfeurs sélectionnés par le Comité de surf des Landes, 48 riders ont répondu présent dont 33 landais, 12 basques et 3 girondins.
© Damien poullenot
« Les surfeurs aquitains étaient heureux de se retrouver à Hossegor, raconte Xavier Duvignau, président du Comité de surf des Landes. C’était un défi personnel plutôt qu’une compétition. L’ambiance était super, les riders unanimes. On a l’intention de rééditer tous les ans ! »
© Jérôme Barets
Les surfeurs se sont affrontés par séries de 45 mn de 10 à 12 surfeurs. Thierry Kravieck et Fred Compagnon sur la vague. © stephane becret
© Damien poullenot
La compétition de surf de gros s’est déroulée à la Nord, la célèbre vague d’Hossegor, après une waiting period débutée le 15 novembre.
Jean-François Lartigues est le vainqueur de l’édition 2015. Pierre Rolet et Tom Cloarec ont complété le podium.
Landes S U R F • 1 3
Royal Barrique
Entre Labenne et Seignosse, le Royal Barrique a réunit 25 riders locaux, pour que le plus beau tube l'emporte ! Et la dernière édition a vu Arnaux Darrigade soulever le trophée, devançant Jean-Sébastien Estienne et Yann Martin. L’association Estim, qui regroupe des membres passionnés de sports de glisse et de voyages, a créé et organise la compétition Royal Barrique depuis 2003.
14• SURF
Europe
Adventure Division : session grosses vagues en Europe ! Après l’exploit de Benjamin Sanchis à Nazaré, la Billabong Adventure division est partie à l’assaut des vagues irlandaises. Retour sur ses sessions grosses vagues orchestrées en Europe par François Liets avec Sancho, en rider numéro 1.
Benjamin Sanchis et Shane Dorian en Irlande pour une nouvelle Billabong Adventure Division !
L
« Lever 6 heures et surf toute la journée, sans manger, puis dîner et derushage jusqu’à 2 heures du mat, avec rebelote le lendemain, raconte Fançois Liets. »
Shane Dorian rejoint l’Adventure Division une fois par an depuis trois hivers.
a Billabong Adventure division vient encore de frapper. Le team mené par Francois Liets et qui a pour objectif de surfer les plus grosses vagues en Europe, est parti en avril relever un nouveau défi en Irlande avec Benjamin Sanchis et Shane Dorian. « Sancho et moi choisissons ensemble le spot d’une expédition, raconte François Liets. Je sais ce qu’il veut surfer, il me fait confiance sur les prévisions météo. Nous cherchons vraiment LE jour de l’année, cela implique beaucoup plus de faux départs que de vrais, et nous ne faisons que 2 à 3 expéditions par an. Même si toutes les prévisions sont bonnes, nous ne sommes jamais sûrs du résultat, et c’est certainement la partie la plus intéressante. C’est quand ça ne marche pas que tu apprends le plus. » Après sa session mémorable au Portugal en décembre, Benjamin Sanchis a répondu présent en avril à Aileens et Riley en Irlande : « Sancho est le rider numéro un de l’Adventure division, explique François. En fait, il n’y a jamais eu une expédition sans lui : je sais que quelle que soit la taille, la méchanceté du spot, il va aller à l’eau et tout donner. Si la caméra tombe en panne, il va continuer parce qu’il aime ça plus que tout. »Sancho, rider numéro un mais jamais seul lors de ces défis grandeur nature : « Nous avons amené beaucoup d’autres surfers du team, Manoa Drollet, Marcos Sansegundo, Hodei Collazo, Justine Dupont, Eric Rebière bien sûr, qui est revenu avec nous pour Nazaré et sans qui Sancho n’aurait pas pris cette vague historique, et Shane Dorian qui vient une fois par an depuis trois hivers. » C’était d’ailleurs le premier surftrip irlandais de l’hawaïen en compagnie de Sancho : « Cétait un honneur et une expérience extraordinaires de voyager avec Shane, raconte le surfeur landais. C’est pour moi le meilleur surfeur au monde dès que les vagues sont géantes. Et on a été béni lors de ce voyage avec des conditions exceptionnelles. » Instants magiques sur les photos et les vidéos, ces expéditions extrêmes nécessitent une coordination sans faille. « Pour chacune, j’organise la logistique, le voyage et la production en 2 à 3 jours, détaille François. Nous restons sur place entre 48 heures et 72 heures, rarement plus car les houles ne durent pas plus longtemps et c’est le premier jour, le plus gros qui compte. Cela implique des journées au téléphone pour tout synchroniser, beaucoup de stress, le tout en suivant chaque petit changement de météo qui peut faire tout annuler en 2 secondes. Sur place, les journées sont aussi intenses : lever 6 heures et surf toute la journée, sans manger, puis dîner et derushage jusqu’à 2 heures du mat, avec rebelote le lendemain. En général, nous dormons bien quand nous rentrons à la maison ! » Malgré l’intensité et le danger de ces surftrips, Benjamin Sanchis ne manque jamais de motivation ni d’ironie. A propos de son exploit sur la vague de 30 m surfée à Nazaré, et celle qu’il pourrait viser après ça, il répond : « déjà, recommencer sans chuter serait pas mal ! J’aime énormément mon travail. Jamais je n’aurais cru étant jeune pouvoir vivre du surf et je me lève tous les matins très reconnaissant.
Je remercie d’ailleurs mes sponsors et surtout Billabong pour m’avoir offert cette opportunité. Née en Australie, l’Adventure Division a été déclinée en Europe par François Liets afin de tester et promouvoir les westsuits Billabong dont il s’occupe. “Je me suis servi de mes connaissances météo acquises pendant 8 ans à faire le surf report. Et je me suis appuyé sur les qualités de surfeur de grosses vagues de Sancho additionné au potentiel de gros surf incroyable de l’Europe pour lancer l’aventure. » Et les nouveaux défis ne manquent pas : « Il y a encore beaucoup de vagues world class non surfées en Irlande, particulièrement une que nous espérons avoir depuis 4 ans, se réjouit François. Ensuite, nous voulons aller sur 2 autres destinations l’hiver prochain, mais je préfère ne pas en parler avant. » Question Big wave, Benjamin Sanchis parcourt le monde entier inlassablement : « Je rentre juste du Mexique où je me suis un peu blessé à l’épaule. Donc un peu de repos et bientôt direction l’Indonésie, je pense. » Quant à la vague qu’il n’a jamais surfée et qui manque à son palmarès : « Jaws, il va falloir y aller à un moment. Le monde à l’eau me refroidit parfois. On est bien quand même en Europe ! » Benjamin Sanchis, ambassadeur du surf en Europe ! Elise Laven © Photos : Laurent Pujol / Billabong
Premier surftrip en Irlande pour le surfeur hawaïen !
16• SURF
Interview
© fédération Française de surf
© WSL
Pour sa seconde année sur le World Tour Féminin, la jeune prodige réunionnaise Johanne Defay a su garder la tête sur les épaules et rester concentrée sur ses objectifs. Sans sponsor majeur mais avec le soutien des siens et des fans !
Quel regard portes-tu sur cette première saison où tu finis à une magnifique 8ème place (meilleur résultat français dans l’élite féminine) ? Je suis fière de ma première année sur le World Tour. Et je pense que ça sera toujours une source de motivation pour les objectifs que j’aurai à atteindre dans ma vie. Après, il ne faut pas tout mélanger. ça, c’était l’année dernière et les années passent et ne se ressemblent pas, rien n’est acquis. Justement, comment te sens-tu après les 4 premières épreuves ? Je me sens très bien. Les premières étapes se sont passées complètement différemment de l’année dernière mais tant mieux car le niveau a sérieusement augmenté cette année. Tu es la seule représentante française sur le World Tour cette année. Pas trop difficile de se retrouver sans ton amie Pauline Ado ?
Effectivement, Pauline me manque. C’est une super nana, toujours prête à rigoler ou à faire le boulot ! Elle est simple et c’est vraiment chouette de voyager avec elle à mes côtés.
Tu as été élue Rookie of The Year (pour la saison 2014). Une motivation supplémentaire ? Je pense qu’avec ou sans le titre de Rookie of The Year, j’aurais été motivée, mon envie de prouver est souvent une de mes principales motivations, j’aime montrer ce que je sais faire, ce qui n’est pas toujours facile en compétition. Toujours à la recherche d’un sponsor majeur, tu peux compter sur le soutien financier de ton compatriote Jérémy Flores. Comment fais-tu pour financer tes voyages ? En début d’année, j’ai lancé une campagne de dons participatifs et ça a bien plus marché que ce que j’aurais imaginé. J’ai ainsi eu d’autres contacts pour des partenariats, sans doute pas à la hauteur des autres filles du WCT mais j’ai presque de quoi financer ma saison, ce qui est pour moi une évolution énorme. Heureusement Jérémy est toujours là pour me soutenir ainsi que Cruz’In, Timspirit, Smith, Puressentiel, Cryocontrol et SeventyOnePercent. A quoi ressemble une journée-type de Johanne Defay ? Difficile d’avoir une journée-type lorsque l’on voyage car j’ai différents niveaux d’intensité d’entraînement en fonction des compétitions. Avec un minimum de deux entraînements par jour : pas de surf et 2 entraînements physiques, ou un surf et un entraî-
nement physique, ou 2 surfs et pas d’ entraînement physique. De plus, il faut s’adapter aux conditions : si le swell est gros ou petit, s’il fait chaud ou froid. À coté de ça, il y a les mails, les réseaux sociaux, la communication... Tout ça en général me prend énormément de temps aussi.
On connaît la crise requin qui touche actuellement ton Île de la Réunion. Comment vis-tu à distance cette tragédie ? Ce n’est pas facile. J’ai toujours trouvé que j’étais chanceuse de pouvoir surfer ailleurs et de ne pas avoir subi tout ça lorsque j’étais plus petite. La dernière attaque (décès du très jeune Elio Canestri le 12 Avril dernier) m’a énormément touchée, associé au stress de la compétition et les trois mois loin de chez moi... J’en pleurais plusieurs fois par jour. La musique a-t-elle une place importante dans ta vie ? Oui en effet. C’est une réelle distraction et elle m’aide aussi à me concentrer en période de compétition. Quel groupe écoutes-tu en ce moment ? Je n’ai pas de groupes ou de styles précis. J’écoute un peu de tout selon mon humeur et mes envies. Un dernier mot... Merci à toi et à Surf Fm.
Propos recueillis par Julien Diniz
Hossegor & StepArt by Steven Burke La marque “StepArt“ et l'Office de tourisme signent une collection de tee-shirts au style minimaliste et décalé dédiés A Hossegor. Cette nouvelle ligne, originale et de qualité, est le fruit d'un travail commun et d'échanges graphiques et amicaux avec l'artiste local Steven Burke.
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18•SURF
Trip
FRED COMPAGNON Ville :
Fred Compagnon : le surf trip en famille
/ Age :
CAPBRETON
Profession :
Surfeur pro
Destinations précédentes :
/ niveau de surf :
expert
Sumbawa en Indonésie
Sponsors : Madness, Makila Auto pour Toyota, Sniper, Ari´i Nui, Mundaka, Xsories, GoPro et Vita Coco.
© D a r y l R o b i n s o n b i n ta n g c h a r t e r b o at
Fred Compagnon nous fait rêver avec ses vidéos de surf en famille à l’autre bout du monde. Depuis l’Indonésie en compagnie de sa femme enceinte et leur fils de 6 ans pour tourner des images du prochain Surf is life, le rider multi-craft nous raconte cette vie de surf trip en famille !
39 ans
Un surftrip familial est-il plus compliqué à organiser ? Le genre de surf trip que nous faisons est très compliqué en famille ! La logistique impose d’organiser au minimum nos déplacements et de les prévoir à l’avance car nous avons beaucoup de bagages. Nous partons longtemps afin de rentabiliser le prix du billet d’avion et réduire notre bilan carbone. Le fait de partir en Indonésie nous permet de vivre sur place en dépensant très peu car le coût de la vie est très bas...
Quelle est l’idée d’un surftrip selon vous ? Le but premier est de surfer de nouvelles vagues, puis de voir de nouveaux paysages. Mais aussi rencontrer des gens et connaître de nouvelles cultures. C’est super important ! J’aime beaucoup passer du temps avec les autochtones. Pour moi, cela fait partie intégrante du surf trip. Quel est l’élément déclencheur pour choisir une destination ? Il y a beaucoup de facteurs et c’est très personnel. Pour moi, ça sera la qualité des vagues, puissantes et tubulaires ! Quelles sont vos dernières destinations marquantes et pourquoi ? Ces dernières années, j’ai voyagé uniquement en Indonésie. Les gens sont tout le temps souriants et les vagues exceptionnelles ! Les destinations rêvées ? En famille, là où l’eau est transparente pour allier surf et baignade... Si je suis seul, plutôt dans un endroit hostile où les vagues sont bonnes sans personne au pic !
Vous êtes un adepte du surf sous toutes ses formes, Alaia, paddle, bodyboard... Comment choisissez-vous votre matériel avant le départ ? C’est l’éternel problème ! Je prends ce que je vais utiliser le plus. J’aimerais tout emmener, mais ce n’est pas possible... Vos vidéos sur le net rencontrent un succès incroyable : plus d’1 million de vues pour le clip du Duotao et un engouement également pour la série Surf is life ou le Great Winter. Vous êtes un adepte de la GoPro mais partez-vous également accompagné pour les vidéos ou photos ? Pour la vidéo, ma copine filme quand les conditions sont vraiment incroyables et que
© M amat
Depuis quand partez-vous en surftrip en famille et pourquoi ? Nous partons en famille depuis la naissance de notre fils. Ma copine et moi sommes ensemble depuis 20 ans. J’avais alors 19 ans et rêvais de vagues, de destinations inconnues, de rencontre et de liberté. Voyager en famille est la suite de l’aventure que nous avons commencée à deux. Notre fils vit quelque chose de différent : à 6 ans, il se débrouille en anglais, comprend un peu l’espagnol et l’indonésien, rencontre des gens et se retrouve face à la misère. Tout ceci lui ouvre les yeux sur le monde. Grâce à cela, il a une très bonne capacité d’adaptation.
cela pourrait être utilisable. Je m’occupe ensuite du traitement des vidéos, de A à Z. Pour les photos, je m’arrange toujours pour bosser avec un photographe local ou de passage.
Vos projets ? Mes futurs projets vont être de partir surfer des vagues conséquentes en Duotao… Nous allons avoir un nouvel enfant et Tao, notre fils va rentrer en C.P., donc on ne sait pas encore comment nous allons gérer tout ça... Peut-être une année sans voyage. Pour ce qui est des surftrips, je n’arrive pas à prévoir à l’avance ! Propos recueillis par Elise Laven
Gabrielle & édouard Ville :
/ Age :
29 & 30 ans
Manon & emeric / Age : 24 & 28 ans
LABeNNE OCéAN
Ville :
Professions : MANAGER FRANCE VICTORIoUS & Graphiste-designer mais surtout aventuriers niveau de surf : NovicE & eXPERT
Trip• 1 9
Capbreton
Professions : auto entrepreneur dans la publicité & MONITEUR DE Surf niveau de surf :
BALI, JAPON, IRLANDE, CANARIES, Australie, CALIFORNIE, OREGON, Maroc, INDE. Destinations précédentes :
Sponsors :
SURF
intermédiaire & Expert
Destinations précédentes
: Canada, Amérique,
Nouvelle-calédonie, Indonésie, Iles espagnoles, Hong Kong, Australie.
LANDO.FR, G.KERO, DE BELLEMORT.
Tels les oiseaux migrateurs, nos surfeurs locaux s’envolent pour des destinations merveilleuses, glisser sur les eaux du monde. Récits de Surftrip.
Manon et Emeric à Nias island
© G A B RIE L L E
1 couple, 1 Van, en Amérique Latine
© G A B RIE L L E
Nous avons mis de l’argent de côté pendant 4 ans. Il m’a fallu un an et demi, pour réaliser l’aménagement parfait de notre van : « El camión » possède deux lits doubles, une cuisine et une salle de bain. Nous sommes devenus les ambassadeurs de la marque Lando avec qui nous avons énormément appris.
A la suite d’un décès familial, nous avons décidé de partir à l’aventure, loin et longtemps, pour profiter de la vie. En novembre 2013, nous avons envoyé notre van par bateau depuis Anvers : destination Buenos Aires. En 13 mois, nous avons pu découvrir 8 pays, parcourir 55 000 km, parler espagnol et portugais, créer de nouvelles amitiés, dormir avec les flamands roses, manger du lama, du cochon d’Inde, chanter la marseillaise à des douaniers péruviens afin de passer leur barrage… Côté surf, j’ai pu rider plus de 28 spots différents. Certains avec des dauphins (Praia da Pipa au Brésil), d’autres avec des Lions de mer, au Chili. Gros coup de cœur pour les vagues chiliennes (Punta de Lobos), mais il faut aimer la taille et ne pas être frileux. L’île de Pâques, au large des côtes chiliennes, s’est révélée être une superbe destination, eau plus chaude, surf engagé (j’ai encore une moitié de planche quelque part dans les rochers) et le côté mystérieux de l’île ne fait qu’ajouter à l’envoûtement. Le Brésil, avec ses eaux plus chaudes, ainsi que ses glaces d’açaí et ses Caïpirinhas en sortant de l’eau, restera également une destination surf magique pour moi.
Plus sur www.400dewo.com
© G A B RIE L L E
400 Days Eyes Wide Open - 400 Jours les yeux grands ouverts, tel est le nom de notre aventure pendant laquelle nous avons parcouru l’Amérique Latine à bord de notre van aménagé entre novembre 2013 et décembre 2014. Lorsque j’ai rencontré Gabrielle il y a 7 ans, je savais déjà que j’allais découvrir une bonne partie du monde avec elle ; son goût du voyage, je le partage. Je surfe depuis 15 ans ; j’ai commencé en méditerranée puis je suis parti vivre en Guadeloupe pendant deux ans. C’est là que l’addiction a véritablement commencé. Mes voyages, mes études, tout était alors organisé afin d’y inclure la découverte de nouvelles vagues. Puis, comme tout surfeur, j’ai commencé à rêver d’aventures plus grandes, avec un Van… Gabrielle est une passionnée de plongée, d’équitation et de nature. Son goût pour la photo sublime ses passions, et pour moi, avoir une photographe de surf attitrée, cela n’a pas de prix !
En couple depuis plusieurs années et ayant le goût du voyage et la passion du surf, nous avons décidé cette année de repartir en Indonésie mais pour une destination beaucoup moins touristique : Nias, une île indonésienne située au nord-ouest de Sumatra, réputée pour ses vagues incroyables, ses paysages sauvages, et ses habitants accueillants. Début novembre, c’est parti pour un mois d’aventure : 39h de voyage, 3 escales et 3 avions plus tard, direction Lagundry bay, une baie où sont placées toutes les habitations « Losmen » sorte de surf camps locaux. Première impression, des petites vagues à l’arrivée, une vue plutôt sympa, des gens accueillants et go, à l’eau. Tellement hâte d’aller surfer que traverser le corail sans chaussons ne nous fait pas peur ! Emeric arrive au pic sans soucis, moi avec quelques entailles sous les pieds ! Première session entre copains sympathique, petites droites d’un mètre environ déroulant sur 100 m, pas grand monde dans l’eau : Le Top ! Mais 6 jours après notre arrivée, nous commençons un peu à déchanter : beaucoup de pluie (pourtant pas la saison !) quelques vagues mais loin de ce que l’on imaginait, une ambiance à l’eau plus que médiocre (beaucoup d’étrangers et de locaux n’ayant aucun respect pour personne)...
Nous voilà donc repartis pour Bali : nous avions apprécié cette destination l’an passé, mais pas assez pour y repartir. Le destin et le budget nous y ont contraint ! à l’arrivée, nous sommes tous choqués de l’évolution de la presqu’île du Boukit en seulement un an ! Des constructions partout, encore plus de monde… Mais personne à l’eau ! Point positif, nous nous faisons moins berner comme des touristes (Bakchich, endroit touristique, bar à ne pas fréquenter…) et nous en profitons d’autant plus ! Visites des rizières, volcans, surf, cuisine locale, balades en scooter… Chaleur et farniente ! Quelques jours plus tard, nous croisons des surfeurs rencontrés à Nias ! Nias est un super spot de surf, calme, vraiment nature mais je ne recommanderais pas cet endroit pour visiter ou si vous ne surfez pas! J’ai trouvé la mentalité des locaux un peu surprenante ! Dans le Losmen, pas de soucis, gens accueillants, très à l’écoute, curieux de notre culture mais en dehors, dans l’eau ou sur terre, nous avions l’impression de ne pas être les bienvenus. Nous avons essayé de discuter avec les enfants ou les locaux, mais pas de retour. Cette expérience fut enrichissante, mais fini l’Indonésie pour quelques temps. Next stop : Nicaragua !
20•SURF
Matériel
A
l’instar de nombreux produits de consommation, l’effet mondialisation s’essouffle également dans le monde de la glisse. A la production de masse en Chine, les surfeurs préfèrent de plus en plus investir dans du matériel sur-mesure selon leur gabarit et niveau de surf. « Le niveau général des pratiquants loisirs en Europe a beaucoup progressé ce qui est une des explications pour laquelle les shapers européens sont plus sollicités, analyse Stéphane Bécret, moniteur de surf et directeur du Natural Surf Lodge. L’intérêt des gens pour le sur-mesure et la planche shapée est plus grand. Si l’attrait des prix plus bas du matériel venant d’Asie est toujours présent, il reste néanmoins aujourd’hui associé à l’idée d’une qualité médiocre et de faibles performances. Les belles années du « made in » Thaïlande ou China paraissent de plus en plus loin pour l’industrie du surf. Les entreprises produisent tous types de planches, que ce soit en polyester, epoxy, plastique, de façon traditionnelle ou industrielle. Comme Surf Odyssey, Uwl, Euroglass, Bic, en France, MATTA Shapes au Portugal, Pukas en Espagne, mais aussi en Angleterre et même en Tunisie. Les plus grands shapers mondiaux y viennent pour shaper leur marque, tels que Arakawa, Maurice Cole, DHD, Pyzel, Chilli... Les marques les plus prisées étant celles utilisées par les surfeurs membres de l’élite du tour mondial. Les petits shapers français et européens trouvent leurs adeptes dans la population locale de la région dans laquelle ils sont im-
plantés. Il en existe une multitude essayant de vivre de leur passion ». Paul Duvignau, vice champion de France longboard espoir 2013 et shapeur, partage ce sentiment : « la différence principale entre une planche achetée en magasin et une planche commandée à un shapeur se situe au niveau relationnel avec le shapeur, qui adapte les côtes à ton surf, ton gabarit, ton niveau... Pouvoir suivre l’évolution de sa planche, avoir la main mise sur la déco et les détails techniques du shape sont autant de raisons qui rendent les shapeurs plus attractifs que les magasins. » Si les petits shapeurs locaux sont légion dans les Landes, certains se détachent plus que d’autres. « Les shapeurs locaux sont des personnes à respecter, car ce sont souvent de bons surfeurs qui ont fait évoluer leurs shapes pour améliorer leurs niveaux et ainsi le niveau des autres surfeurs, témoigne Paul Duvignau. Je pense notamment à Fifi Chevalier, mais aussi et surtout à Guitou Garcia qui fut l’un des premiers, et qui m’a d’ailleurs transmis la passion pour le shape.»
Chipiron Surfboards : spécialité landaise Damien Marly, fait partie de ces shapeurs 100 % made in Landes avec sa marque Chipiron. Personnage singulier, autodidacte, presque artiste dans sa manière de travailler, Damien profite de la vie et de ce qu’elle lui offre, tout en ajoutant sa touche personnelle et particulière à tout
© Justine Soubiran
Parmi les surfeurs locaux, certains ne se limitent pas à la seule glisse. Du shape artisanal aux innovations technologiques, en passant par l’art de l’alaia, tour d’horizon des planches made in Sud-Ouest.
Damien Marly de Chipiron épouse les rails .
ce qu’il entreprend, sans faux semblant. Depuis 2009, ce moniteur de surf diplômé d’Etat s’est fait connaître pour ses planches, et leur tâche d’encre, véritable signe distinctif de la marque. Comme nous l’explique Damien, l’idée de départ était d’assouvir une passion dévorante, fabriquer des planches avec Antoine Hodin pour glasseur. Ensuite les copains des copains suivent. En 2010, Damien crée la marque Chipiron, qui remplace Marly surfboards, car shaper des planches, comme il l’avoue lui-même « ça ne pemet pas de vivre ». Pourquoi ? Il voulait un nom qui symbolise la région, le Sud-Ouest, une marque représentative de la vie dans les Landes, et de ses plaisirs simples mais intenses. Il vend principalement du textile, des tee-shirts en passant par des casquettes ou encore des bonnets, disponible sur le site de Chipiron Surfboards et chez certains revendeurs dans les Landes et en France.
Bien sûr, la passion persiste. La philosophie de Chipiron est simple, « une planche est un objet unique », autant une œuvre à admirer qu’un outil performant. D’ailleurs, la vente des planches se fait principalement sur commande, le sur-mesure est privilégié. Il est ainsi possible de choisir le type de planche, la forme et les couleurs, en fonction de ce que vous souhaitez, du shortboard au longboard tout en bénéficiant des conseils de Damien, également très bon surfeur. En résine polyester classique, les planches Chipiron se veulent « un peu rétro, mais performante et moderne ». Pour lui, il est important de privilégier l’achat de planche ici, ce qui permet d’avoir sa « propre planche », et également de faire vivre l’économie locale par la même occasion. Pour l’avenir, Damien cherche à développer le textile de la marque, notamment en la faisant connaître à Paris tout en s’implantant dans la durée sur la région.
Matériel S U R F • 2 1 Depuis Pâques, une Chipiron surf school a également ouvert ses portes sur la plage des Culs Nus à Hossegor. Il y sera possible d’y découvrir une approche différente du surf, simplement le plaisir de la glisse, primordiale pour lui, et ainsi pouvoir surfer des planches Chipiron ! Par la même occasion.
La French Tech du surf : Newtis innovation Outre le shape, l’apparition de nouvelles matières dans la fabrication des planches de surf permet d’étendre les gammes et l’offre faite aux pratiquants, avec des boards plus solides et réactives. Comme Pascal Vergne, ingénieur, et Pierre Cazadieu, shapeur, nous le prouvent avec Newtis innovation, ces nouvelles matières peuvent grandement contribuer à l’évolution du surf. Le but de leur aventure, qui débute en 2008, est de remplacer la fibre de verre/résines qui enveloppe normalement le pain de mousse en polyuréthane de la planche par de nouveaux matériaux, de la famille des polymères, notamment le polycarbonate. Ce procédé d’application du polycarbonate nécessite
une machine à glass spécifique qu’ils ont crée eux-mêmes, qui permet une industrialisation de cette étape de fabrication de la planche et donc un gain de temps important. Le concept a vu le jour pour répondre à la demande de nombreux shapeurs pour lesquels l’étape de finition de la planche est longue et fastidieuse ainsi que pour créer une gamme adaptée aux surfeurs « loisirs », des planches à la fois solides et performantes. Ainsi est née la marque JAB Surfboard - It’s Just A Board -, dont la gamme de planches est sortie en 2013. Mais l’histoire ne s’arrête pas là pour nos deux inventeurs français, puisqu’ils ont signé un contrat d’exploitation de la technologie en Europe avec la marque Pukas sous le nom de PKS (polykarbonate surfboards). Comme Pascal Vergne nous l’explique, « Pukas a été très intéressé par ce concept innovant, une nouvelle offre sur le marché, qui se prête bien à la location ». La planche en polycarbonate est le nouveau « produit intermédiaire grand public ». Newtis est donc aujourd’hui focalisé sur les innovations et les améliorations possibles, la machine à glass permet-
tant l’application des polymères sur tous les types de formes et de noyau de planches. Actuellement, la recherche se tourne vers les paddles, avec « un noyau en polystyrène et une enveloppe en mousse PVC ».
exporter la techno francaise à l’étranger Les projets sont nombreux, en passant par le kite surf et le wake board, tout en restant dans le domaine de la glisse, puisque comme ils le disent eux-mêmes,
« nous sommes des passionnés de surf avant tout ». A terme, Pierre et Pascal espèrent pouvoir exporter leur machine à glass vers les grands marchés du surf tels que l’Australie, les Etats-Unis ou encore le Brésil et ainsi intéresser des distributeurs potentiels. Au-delà de l’innovation, la fabrication des planches pose la question de l’environnement. Car si les surfeurs sont écolos, leurs planches, elles, le sont beaucoup moins, leur fabrication se révélant très polluante. Près de chez nous, certains ont trouvé la solution, plus précisément à Anglet.
Machine à glass Newtis.
22•SURF
Matériel
NOTOX : l’écolo-performance Entre Ecologie et performance, Notox (No toxic) a tranché de manière plutôt osé puisque la marque allie les deux et ça marche plutôt bien ! Depuis 2010, l’objectif affiché de Dominique Villenave, Pierre Pomiers et Benoît Rameix, qui ont installé leur atelier-labo au Pays Basque, est de proposer des planches de surf fabriquées de la manière la plus éco-responsable possible, tout en garantissant une performance optimale. Après avoir reçu de nombreux prix, notamment le prix de l’innovation en 2011 par l’Eurosima, Notox a également la chance de faire partie de l’expédition Odisea, leurs planches accompagnent les surfeurs Damien Castera et Mathieu Crepel dans leur aventure unique en Alaska. Le shapeur, Benoît Rameix, nous explique le procédé de fabrication des planches Notox : « le pain de mousse en polystyrène est d’abord shapé à la main ou en machine, il est ensuite entoilé, non pas avec la fibre de verre habituelle mais avec de la fibre de lin, une couche fine et une couche plus dure ensuite, qui absorbe mieux les vibrations pour une meilleure sensation de glisse. La résine epoxy utilisée est bio-sourcée, la stratification de la planche est faite sous vide, pour plus de légèreté. Au final, les rails de la planche sont plus doux qu’avec de l’epoxy classique. Seul petit bémol, la couleur marron de la planche rend les enfoncements un peu plus visibles que sur du blanc. » La performance écologique des planches Notox tient en deux points. Le bilan carbone est fortement réduit, près de 80 % des matériaux sont essentiellement d’origine française. Ensuite, l’étape de fabrication. Le pain de mousse est en polystyrène recyclé et la fabrication nécessite beaucoup moins de résine. De plus, « tout ce qui peut être recyclé est recyclé ». Les chutes de lin et de polystyrène sont donc récupérées et réutilisées. Aujourd’hui, la vente des produits est faite à l’atelier ou sur Internet, même
s’il existe quelques surfshops partenaires en France et dans le monde. Si le catalogue Notox est imposant, quatre produits phares (la gamme quantum) se détachent. La cause ? « Un prix plus bas, pour des planches accessibles à tout le monde ». Dans le futur, Notox recherche de nouveaux matériaux pour ses planches de surf, comme le liège par exemple. Une planche plus écologique c’est déja mieux. Des solutions encore plus radicales existent, comme la planche en bois. Un retour aux sources amorcé par Fred Compagnon qui a fait resurgir l’alaia en France.
Fred compagnon : shapeur ou ébéniste ? Le waterman originaire de Capbreton a réinventé le surf sur alaia, cette planche en bois qu’utilisait les premiers surfeurs hawaiens, avec l’invention du duotao et du autotao. Fred Compagnon a repoussé les limites de l’alaia grâce à sa technique de projection, qui consiste à sauter d’un stand up paddle (S.U.P) directement sur la vague qui commence à déferler, aidé d’un binôme ou bien en solo. Mais surtout ce rider atypique a aussi fait parler de lui en fabriquant ses propres alaias, notamment avec du bois récupéré sur les plages suite à la tempête de 2009. Surfer un alaia peut se comparer à skier dans une poudreuse parfaite, on se rapproche de la sensation de glisse la plus pure. Fred Compagnon nous explique son amour pour
le shape de cette planche et cette discipline à part, qu’il pratique à sa façon : « l’alaia avance tout seul, sans frottement, contrairement à une planche. La technique est également différente et plus compliquée, l’alaia étant sans dérives, il faut avoir des appuis très souples pour ne pas le faire déraper ». Shaper un alaia, c’est tout un art, comme Fred nous le dit lui même : « esthétiquement, c’est très beau de creuser dans le bois ». Une fabrication simple, harmonieuse entre l’homme et le bois. Ici, pas de de concave, de rocker, et autre V. Une planche entièrement plate, à laquelle il cherche à donner « une courbe assez tendue et des rails agressifs , pour accrocher la vague au maximum lors de la glisse. » Evidemment, l’alaia n’est pas accessible à tout le monde et « restera entre les mains d’une poignée de surfeurs, car c’est très difficile, fatiguant et frustrant ». Le fondement même de l’alaia en fait une planche limitée au niveau des innovations. Simplicité et pureté de la glisse sont les maître-mots de cette discipline. Fred l’avoue lui même, « le duotao a déjà boosté cette planche très loin de ses origines ». Cependant, jamais à cours d’idée, le rider travaille sur une idée de frein, testé par ses soins et qu’il pense « finaliser dans l’année à venir ». Enfin, lorsque l’on évoque le futur de cette pratique à part dans le monde du surf, il est persuadé qu’« elle y aura quand même toujours une petite place ».
le rêve du surfeur devient réalité ! Si le shape vous tente, Shaper.fr, distributeur de matériel de surf et de shape à Capbreton, propose depuis un peu plus d’un an une formation au shape, unique en France, voir même en Europe. Il existe plusieurs types
de formations au cours desquelles le shapeur Alex Diaz, qui possède plus de 22 ans d’expérience, initie les participants à fabriquer une planche de surf. « La formation en groupe de 5 personnes durant un week-end permet de découvrir les étapes de la fabrication d’une planche, explique Charly, assistant de direction : création de la forme de la planche, conception des volumes, finitions rails concaves, stratification, résine teintée, ponçage, déco, pose des plugs, et la manipulation des outils. En général, le modèle type wombat est privilégié par les participants. A la fin du week-end, l’un des participants est tiré au sort et repart avec la board ! Pour la formation individuelle, pendant 3 jours, l’élève fabrique sa planche et sa participation est plus importante. » Alex l’accompagne et le conseille dans la fabrication. Le shape est pour l’instant exclusivement fait avec du polyester, mais l’atelier est en cours d’aménagement et des formations époxy sont susceptibles de voir le jour. Une nouveauté qui pourrait rencontrer du succès : « pour la fabrication, c’est plus simple d’utiliser du polyester, confirme Paul Duvignau, mais il est vrai que l’epoxy est plus léger on peut donc forcer un peu plus sur le glassage et avoir des planches plus solides, l’inconvénient étant que le Flex de ces planches est restreint et dès qu’il y a du clapot, ça tape un peu. » Avec ses shapeurs locaux uniques et ses belles vagues, le Sud-Ouest de la France confirme un peu plus son statut de berceau du surf en Europe ! Justin Taste
Formation au shape avec shaper.fr.
24•SURF
Santé
A
près Strasbourg, ville-pionnière en matière de prescription d’activités sportives sur ordonnance, c’est au tour de Biarritz de soigner ses administrés par le sport. Si la ville de l’Est de la France avait misé sur le vélo, la cité océanique a évidemment opté pour la Surf Thérapie et devient ainsi la première ville au monde à accompagner ce type de prescription médicale. Se soigner au contact de l’océan ? L’idée n’est pas nouvelle : la thalassothérapie est née vers la fin du XIXème siècle. Mais la Surf Thérapie va plus loin : « Il s’agit de la pratique d’activités physiques en bord de mer, dans un environnement marin », explique Guillaume Barucq. Auteur du livre Surf Thérapie, ce médecin, 3ème Adjoint Chargé de l’Environnement et de la Jeunesse à Biarritz, est à l’initiative de la mise en place de la prescription de Surf Thérapie par une
A l’initiative de Guillaume Barucq, médecin et élu biarrot, la ville de Biarritz et une quarantaine de docteurs ont décidé de soigner les administrés avec la Surf Thérapie. Démonstration des bienfaits des activités sportives en bord de mer.
quarantaine de médecins biarrots enthousiastes. « Les bienfaits de l’activité physique sur toutes les pathologies sont admis, y compris quant à son rôle préventif : l’exercice réduit par exemple de 30 % le risque de cancer du sein. Les bienfaits du sport pour la santé sont officiellement reconnus, avec l’amendement santé voté le 10 avril à l’Assemblée. Toute activité physique est bénéfique pour le corps et le mental. Mais elle l’est encore plus lorsqu’elle est pratiquée dans un environnement naturel plutôt que dans un lieu confiné comme une salle de gym ou une piscine municipale. »
La surf thérapie reconnue C’est le cas avec la Surf Thérapie qui ne se résume pas seulement à une thérapie par le surf. « Le mot anglo-saxon surf désigne l’endroit où les vagues cassent. La Surf Thérapie inclut donc toutes les activités accessibles à cet endroit en bord de mer : le surf, la nage, la marche aquatique, le paddle… Après le diagnostic, les médecins orientent leurs patients vers des clubs partenaires pour la pratique des activités. Nous conduisons une première expérience pendant 6 mois avec la mise en place d’un carnet de santé de suivi sportif, liaison entre le docteur, le patient et le club. » Soutenue par les autorités de santé, l’institution de ces prescriptions naturelles permet leur prise en charge par les différents partenaires et non plus le patient. Et la pratique d’activités physiques au contact de l’océan a fait ses preuves. Publié une première fois en 2010,
Santé S U R F • 2 5
Bon pour le moral Cette méthode de soin s’adresse à plusieurs types de patients poursuit le médecin : « Pour apporter du bien-être à une personne en bonne santé mais qui souffre d’anxiété,
de surpoids ou de dépendances mineurs comme le tabac. C’est le cas le plus courant dans les cabinets : la personne est en bonne santé mais souffre d’un problème bénin ou souhaiterait être en meilleure forme. » Delphine Besson confirme la vague de bien-être apportée par la pratique du surf : « Surfer nettoie ma tête. ça me vide des énergies négatives et me remplit de bonnes « vibes ». Après une session, je suis bien sûr fatiguée physiquement mais mon esprit se sent au top de sa forme ! » Delphine, âgée de 32 ans, pratique le surf depuis 5 ans. Depuis quelques mois, cette passion l’aide indirectement à traverser une épreuve. Une maladie neurologique lui a été diagnostiquée il y a moins d’un an : « je vis en Suisse, je n’ai malheureusement pas pu surfer depuis. C’était difficilement envisageable car je tenais à peine debout. Mais une des premières questions que j’ai posée après avoir consulté un professeur en neurologie, fut « est-ce que je pourrai surfer à nouveau » ? Le surf m’aide au niveau du mental, car je ne veux pas renoncer à cette passion. Je travaille avec un physio afin de retrouver la force musculaire. Ces moments sont douloureux mais je l’accepte car je sais pourquoi je le fais. Si je n’avais pas le surf comme but, je ne sais
pas si j’aurais cette force. Je me vois comme dans un grand tube avec la lumière au bout.. En train de surfer la vague de l’espoir... » Une cure de Surf Thérapie permet de se sentir mieux dans sa tête et dans son corps. « En Australie, aux Etats-Unis et maintenant en France, la Surf Thérapie est préconisée en complément d’un traitement médical, explique Guillaume Barucq. C’est le cas pour des personnes atteintes de pathologies plus graves. La plus connue est la mucoviscidose qui touche plusieurs organes mais notamment les poumons. »
contribution avec son association See Surf qui initie les non-voyants à la découverte du surf. « Le but est de les intégrer, explique Claudy. Le surf permet de dépasser l’isolement produit par le handicap. Faire du surf, c’est avoir une vie normale. Mon message est simple : J’ai 46 ans, je l’ai fait, à vous de le faire ! » Elise Laven
Une bouée de sauvetage La Surf Thérapie s’avère aussi bénéfique pour les personnes atteintes d’un handicap. « Le surf a été ma bouée de sauvetage, confirme Claudy Robin, atteint d’une maladie génétique de la rétine depuis l’âge de 8 ans qui lui a fait perdre la vue. Il m’apporte de l’autonomie, de l’indépendance. Mon handicap limite mes gestes. En surf, je pratique comme tout le monde. » Claudy a découvert le surf il y a 9 ans avec Vag d’espoir, l’association d’Ismael Guilliorit qui met en place des journées d’initiation au surf pour des personnes handicapées. Il apporte depuis sa
© Micaël Rio
le livre du docteur Barucq a été réimprimé deux fois avant une nouvelle édition revue et augmentée : « J’ai effectué une refonte totale car depuis la première publication, de nouvelles études ont été publiées. Notamment sur les soldats souffrant de stress post traumatiques. Et les services médicaux de l’armée française utilisent la Surf Thérapie depuis 4 ans. C’est donc que ça fonctionne ! » Les bienfaits de la Surf Thérapie sont nombreux : « Sa pratique est positive pour plusieurs raisons, énumère le médecin. Pour l’exposition au soleil : elle permet la synthèse de la vitamine D qui a une influence sur le moral, c’est l’effet de la luminothérapie naturelle. Mais aussi pour le contact avec l’air marin qui recharge l’organisme en sels minéraux. Enfin, l’air est particulièrement riche à l’endroit où cassent les vagues : les molécules d’eau et d’oxygène se cassent et chargent l’air en ions négatifs particulièrement bénéfiques. »
La WSL soutien le combat de Delphine Bisson contre sa maladie. La ligue lui a offert avec Roxy un jersey signé par les pros et un trophée.
26•SURF
En bref
Le surf dans la pub… l’image du surf utilisee pour vendre du parfum, des chewing-gums, des voitures, c’est à la mode… à juste titre ?
U
n surfeur dans une pub Hollywood ? La marque de chewinggum qui communique sur « une nouvelle vague de fraîcheur » en 2012, passe encore… Mais l’utilisation du surf dans des publicités sans rapport avec le sujet se généralise y compris chez les grandes marques. Chanel s’est jeté à l’eau en 2012 avec sa campagne Allure Homme sport en misant sur une certaine légitimité : c’est le surfeur Danny Fuller qui apparaît dans le spot réalisé par Kathryn Bigelow,réalisatrice américaine connue pour son long métrage Point Break. Puis la marque de luxe réitère en 2014 avec une campagne pour le parfum Chanel N°5 où la pertinence avec les valeurs du surf semble plus limitée : Gisele Bündchen, bien que magnifique, n’est pas réputée pour ses talents de surfeuse et l’univers de la vidéo n’évoque pas la contre-culture (luxe, grosse voiture, maillot de bain signée Lagerfeld…). Idem la même année avec la campagne Renault Captur réalisée par l’agence Publicis où on suit un poisson qui s’enfuit de son
bocal pour plonger en compagnie de surfeurs dans la mer. L’excellente chanson Sur la planche du groupe La femme habille musicalement la vidéo de la marque qui nous invite à « prendre le large »… en voiture ! La photo d’un éléphant qui surfe a été utilisée presque conjointement dans une campagne de parfum Oxbow et par l’agence de Consulting Accenture. Cherchez l’erreur ! Pourquoi des marques de luxe, de voitures, de confiserie, entreprise de consulting utilisent l’image du surf pour vendre leurs produits ? A cette question, Renault n’a jamais donné suite à notre demande et Chanel n’a pas souhaité s’exprimer :“La Maison ne communiquant que sur ses créateurs et ses produits et pas sur sa stratégie. Le surf symbolise la liberté, la communion avec la nature. En utilisant ces valeurs dans leurs publicités, les marques tenteraient-elles de masquer la futilité de produits résolument ancrés dans la société de consommation ? Le public visé est-il dup? Les surfeurs non…
En bref S U R F • 2 7 EN
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WAVE SURF CAFE Le Wave Surf Café, c'est un nouveau bar et un lieu de détente ouvert début juin à Bordeaux, mais c'est surtout la première vague de surf indoor ouverte à l'année en France pour la pratique du surf et du bodyboard ! Ce complexe unique en France de 500 m2 est muni d'une verrière de 60 m2 au dessus de la vague pour un maximum de luminosité ainsi que d'une mezzanine qui permet d'observer les riders tout en dégustant une boisson ou un snack. Alors, que vous soyez novices ou riders de l'extrême, le Wave Surf Café est une fabuleuse alternative de glisse en ville. à tester !
We s u r f i n I ra n La réalisatrice française Marion Poizeau qui s’est fait connaître avec son documentaire Into the sea, au succès mondial, s’est associée à la snowboardeuse iranienne Mona Seraji pour créer l’association « We surf in Iran ». Elle a pour but de participer au développement du surf dans la magnifique région du Balutchistan en Iran. Pour connaître leurs nombreux projets et soutenir cet échange interculturel entre la France et l’Iran grâce au surf, connectez-vous sur le site www.marionpoizeau.com/we-surf-in-iran
B i l l abo n g X X L a w ards SURF ME
le surf dans la poche
La cérémonie qui récompense chaque année les surfeurs de grosses vagues a rendu son verdict pour 2015 avec quelques surprises !
les vainqueurs Envie de retrouver des surfeurs hors de l’eau ? L’appli Smartphone SurfME, « créée par des surfeurs pour des surfeurs », permet de faire partie d’une communauté qui partage la même passion que vous, celle des vagues et de la glisse : partagez vos vidéos, vos photos, conseils et coups de cœur sur le premier réseau social de surfeurs lancé au Pays basque, à Anglet. www.surf-me.com
à la rame : Jamie Mitchell - Maverick's Plus grosse vague surfée : Sebastian Steudtner - Nazaré Tube : Matahi Drollet - Teahupoo Wipeout : Benjamin Sanchis - Nazaré Meilleure Performance Femme : Paige Alms Meilleure Performance Homme : Shane Dorian
28• SKATE
Interview
le couteau-suisse du skate !
Age : 18 ans Vincent Milou // s Tarno : Lieu de résidence ans 10 s ui dep ate Sk Espagne, : skatepark en Spots préférés -de-Luz ean -J Saint , Capbreton, Labenne et les rues ! , , Picture, Rekiem Sponsors : Globe op Buzzz Skatesh
© Clément Le Gall
Triple champion de France de 2012 à 2014, 4 ème à Prague l’an dernier à la World Cup, Vincent Milou du team Globe est aussi posé dans la vie qu’acharné sur une board. Rencontre avec un skateur talentueux à la force tranquille.
Interview S K A T E • 2 9 Et je souffre de douleurs au dos et aux mains…
Comment s’est passé ton entrée dans le team Globe ? Ils cherchaient un nouveau rider. Greg Poissonnier leurs a parlé de moi. Après une année test avec des photos, vidéos, contests, Globe m’a intégré dans l’équipe. Et on s’entend super bien, Josh et Jessica sont de vrais soutiens. Quel rôle jouent tes sponsors dans ta carrière ? Ils me fournissent en matos ce qui n’est pas rien vu ma pratique du skate ! Et ils me permettent de voyager. Chaque marque organise dans l’année une ou deux tournées réunissant leur team pour réaliser des vidéos.
Vincent, tu es présent dans les contests de skate et en vidéo. Qu’est-ce qui t’attire dans ces 2 pratiques du skate ? J’aime mixer les 2. J’adore les contests pour l’ambiance. C’est super cool, on est tous super potes, on se soutient. Il existe évidemment un esprit de compétition mais uniquement sportif. Les images sont plus axées street. Julien Delion et Jeremy m’accompagnent pour les vidéos et Clément Le Gall pour les photos. Depuis que l’on s’est rencontré, on a sympathisé. Les films, les photos, c’est l’occasion de tenter des choses mais également de passer de belles journées : on se marre bien aussi ! Tu peux nous parler de tes dernières actualités ? J’étais récemment à Paris au Park du Farnhigh pour réaliser des vidéos. J’ai aussi participé au Best of the West, à Wevelgem, un contest international en Belgique. Je suis arrivé premier. C’était génial, il y avait une trop bonne ambiance ! Quand et comment as-tu démarré le skate ? Je skate depuis 10 ans. J’ai commencé vers 6 ans avec une vieille board de mon père et vraiment skaté debout à 8 ans. Je surfe aussi depuis pliusieurs années. Tout le monde ici surfe ou skate.
Tes voyages passés et futurs ? En Afrique, en Floride, en Europe… Je ne me plains pas ! Je vais aller cette année en Estonie pour une simple session et j’ai plusieurs compétitions prévues au Portugal et à Prague. En juin, je pars aussi pour une tournée Rekiem à Istanbul pendant une semaine.
Quelles sensations apprécies-tu dans le skate et le surf ? Ce que j’aime dans le surf, c’est la communion avec la nature. Le skate est plus violent, surtout au moment de la chute ! Mais, c’est plus infini dans les possibilités, les figures, les créations. En skate, tu peux toujours rajouter des trucs, inventer ton style. On est libre, on fait ce qu’on veut, on se fixe nos propres règles, c’est ce qui me plait.
Qu’est ce qui t’inspire ? Les vidéos beaucoup. Parmi les skateurs pro, j’aime bien les tricks de Shane O’neill, comme tout le monde mais aussi Ishod Wair et chez les Français, Flo Mirtain. Mais je m’inspire aussi beaucoup des amateurs, les potes avec qui je skate comme George Poole, Flo Cerruti, Max Delhange, Mat Desbocher, Jean Baylac dit Jean-Jean. En fait, on s’inspire les uns les autres !
Ton style du moment ? Avant c’était le flip, en ce moment, je suis plus dans les courbes. Mais je suis parfois street… C’est varié.
Tu pratiques le skate au quotidien ? Oui 2 à 3 heures par jour. Parfois moins car mon corps dit stop… Je compte dejà pas mal de fractures : cheville, poignet…
Tu aimerais vivre du skate ? Oui mais je ne suis pas le seul ! J’assure mes arrières en poursuivant des études. Je suis en première année de DUT Techniques de commercialisation. J’ai le statut d’Elite sportive qui me permet des dispenses de cours pour les contests, les voyages ou les interviews ! Et dans ta playlist de rider ? J’écoute de tout mais j’aime bien le rap US pour me motiver en skate ! Après pour me calmer, ce sera plutôt du reggae. Je reste un grand fan de Bob Marley.
Propos recueillis par Elise Laven
30•DANS LE VERT
Actu
Le monde de la glisse, orienté nature mais réputé polluant, atténue cette contradiction en devenant de plus en plus vert ! Surf, ski mais aussi skate, panel des idées innovantes pour réduire l’impact environnemental des riders !
Le p ro j et à s u i v re
Une combinaison éco-responsable Patagonia a amorcé une petite révolution dans l’industrie du surf avec une nouvelle technologie innovante plus écologique. La marque remplace le polychloroprène des combinaisons par du caoutchouc Yulex à base de guayule, un arbuste des déserts du sud-ouest des États-Unis. La fabrication des combinaisons a donc un impact environnemental globalement plus faible que la fabrication « traditionnelle ». Les nouvelles combinaisons Patagonia Yulex sont composées de 60% Guayule et 40% néoprène et représentent sans doute l’avenir de la combi.
Casque de ski éco-conçu Picture Organic Clothing a lancé le premier casque de ski/snowboard éco-conçu en polystyrène recyclé. Créée en 2009 par trois passionnés, la marque française de vêtements et équipements de sports d’hiver s’est imposée mondialement grâce à sa politique d’innovation qui prend en compte le développement durable. Chaque produit est conçu en incluant de nombreux critères écologiques. Par exemple, 100% des produits Picture sont composés de coton biologique et 100% des produits techniques sont composés à minima de 50% de polyester recyclé (sauf certaines contraintes techniques).
Un skate en filets de pêche Fondée par trois américains soucieux de la préservation des océans et témoins de l’augmentation des déchets plastique lors de leur voyage au Chili, Bureo Skateboards propose une solution plutôt originale pour réutiliser ces déchets. La marque fabrique des planches de skate fabriquées à partir de filets de pêche usagés, qui représentent près de 10% de la pollution plastique des océans. Dans l’optique de cette mission, Bureo a fondé l’association Net Positiva chargée de recueillir les filets auprès des pêcheurs Chiliens.
Resurf Europe, a pour objectif de donner une nouvelle existence aux planches de surf en polystyrène (EPS). Le projet part du constat que 100 % des planches de surf et bodyboard utilisées sont jetées et incinérées. Or, si les planches en polyuréthane ne sont pas toutes recyclables, les planches époxy le sont. L’opération en 4 étapes : la collecte, la délamination pour récupérer le polystyrène, le compactage du polystyrène et enfin le recyclage en nouveau bloc de polystyrène prêt à l’emploi. Un point de collecte est disponible à l’Eurosima/Fédération française de surf à Hossegor (spot la Sud), n’hésitez pas à y déposez vos planches époxy cassées ou inutilisables.
rec y c l e z v os v iei l l es combi n aiso n s ! Néocombine, basée à Guérande (44) depuis 2009, recycle les combinaisons de surf en objets ludiques ! Composées de passionnés de sports de glisse et de designers, l’association, présente sur certains événements de la côte pour récolter vos combis. Vous pouvez également leur envoyer en échange d’un cadeau !
S essio n s + v ertes Que vous soyez surfeur, snowboarder ou même skateur, Corider.fr propose un service de covoiturage communautaire grâce auquel les riders peuvent partager des sessions ensemble tout en réduisant le bilan carbone de leurs déplacements et ainsi préserver l’environnement !
Actu D A N S
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Up cycling français Bic, leader européen de la fabrication de matériels aquatiques (surf, planches à voile, Sup...) a obtenu cette année le label Ecoride Gold de l’Eurosima. Ce label qui soutient les entreprises engagées pour l’environnement récompense ainsi la marque pour ses activités concrètes : système de management environnemental certifié ISO 14001, fabrication principalement en France, recyclage de chûtes de production de limiter les déchets.
Un fabricant français de pain de mousse La fabrication des pains de mousse EPS / époxy pour les planches de surf, paddle est connue pour être nocive envers l’environnement. Chez Atuacores, un effort écologique est fait : la fabrication est 100% made in France et les chutes de polystyrène, les déchets sont récupérés, recyclés et/ou réutilisés. Label silver Ecoride par l’Eurosima.
L’éco-friendly concept Recycler, c’est super, mais pour faire quoi ? La marque française Lastage propose des produits fabriqués à partir de polyester/bouteilles plastique recyclées par l’entreprise Repreve ! Des boardshorts et des lycras qui contiennent près de 50 % à 90% de matières recyclées. Depuis peu, Lastage a également ouvert un concept store à Biarritz, surf shop écolo unique ! Skate fabriqué à partir de filets de pêche usagés.
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Landes
Le projet de vague artificelle à saintgeours-de marenne divise la communauté des surfeurs. Explications en détail avec les partisans et les opposants.
Le lieu Le complexe serait situé dans le pôle Atlantisud à côté de la piscine Aygueblue, à SaintGeours-de-Maremne, à 20 km d’Hossegor et à quelques mètres de l’autoroute A63. L’ensemble deviendrait le plus grand centre sportif européen dédié à la glisse. Une situation géographique qui semble idéale sur la carte mais pas dans l’esprit de certains surfeurs : « Le projet va à l’encontre du surf nature, s’indigne Franck Lavignolle, responsable d’un surfclub à Vieux Boucau et présent au débat public du 12 décembre. Nous représentons le site de surf le plus important en Europe, nous n’avons pas besoin de vague artificielle. Ce projet estimé à 12 millions d’euros est tout simplement du gaspillage. Le slogan de la marque Wavegarden est La vague loin des vagues. Donc oui pour une vague artificielles à Paris, Bordeaux, Marseille, mais à ¼ d’heure des vagues naturelles, c’est un non-sens. » Didier Tousis du collectif citoyen ajoute moqueur : « Surfer une vague entre les camions qui défilent sur l’autoroute et un supermarché, ça fait rêver ! »
Un manque de concertation ? Intérêt sportif Selon les commentaires publiés sur le site du fabricant Wavegarden, la vague artificielle est plébiscitée par les surfeurs pro : « C’est une révolution, pour Pauline Ado, « J’ai eu une journée vraiment amusante à la Wavegarden, raconte Taj Burrow, et Gabriek Media ajoute : « Si vous ne surfez pas, vous pouvez apprendre à surfer ici ! » Pourtant, le concept ne séduit pas tous les surfeurs. S’il ne l’a jamais pratiqué, Franck Lavignolle s’est renseigné sur le principe : « C’est dangereux pour les surfeurs débutants car au lieu de tomber sur du sable, ils tomberont sur du béton. Il faudra les emmener avec des casques et des coudières ? D’un point de vue pédagogique, je ne vois pas l’intérêt non plus. Seulement 2 surfeurs sur la vague, toujours la même, me semble trop limité. C’est comme un piano à 3 notes pour faire ses
Intérêt local Le projet chiffré à plusieurs millions par le Conseil Général fait forcément débat : « Je pense à nos aînés sur liste d’attente d’une place disponible en maison de retraite, s’indigne Franck Lavignolle. Pour le même montant, on pourrait avoir une maison de retraite avec une unité Alzheimer d’une centaine de lits et qui emploierait une centaine de personnes. Je pense aussi à nos enfants. Sur le territoire, nous avons besoin de collèges de proximité
gammes… Je n’ai pas eu la possibilité de la tester moi-même mais des copains qui y sont allés m’ont raconté leur impression : on peut y aller une fois par curiosité mais on n’y retourne pas. C’est comme un manège. Mais ça fait cher le manège ! Sentiment confirmé par l’expérience de Vincent Guelfi, directeur sportif d’un club de surf et surfeur de haut niveau. Il a testé la vague artificielle au Pays Basque : « Elle est trop technique pour les débutants, il faut déjà avoir un certain niveau pour prendre de la vitesse et partir sur la vague. Elle pourrait avoir un intérêt pour les jeunes surfeurs des clubs, pour le pôe France, surtout l’hiver mais a priori cela sera fermé à cette saison... » Quant à l’argument des partisans du projet qui mettent en avant 3 vagues différentes, Didier Tousis de Noutous répond : « qui peux juger, pour l’instant, cela n’existe pas encore... » pour éviter aux jeunes de passer beaucoup de temps dans les bus scolaires. Le montant du projet est l’équivalent de 2 collèges de 500 élèves. Notre territoire a donc vraiment d’autres priorités. Même sentiment chez Vincent Guelfi : « On est des surfeurs mais on a une morale. On réfléchit aussi à l’intérêt économique global pour la région. Le projet est-il une priorité par rapport à d’autres investissements nécessaires comme des maisons de retraite ? »
C’est le reproche formulé généralement par tous les septiques du complexe. Franck Lavignolle explique pourquoi: « J’ai eu connaissance du projet en regardant le compte-rendu filmé des journées Eurosima où Hervé Bouyrie, Vice-Président du Conseil Général présentait le projet. J’ai réalisé que l’idée du complexe avait été présentée et votée par le Conseil Général sans consultation des surfeurs, des clubs ou du comité des landes. Cela m’a surpris et attiré mon attention. Pierre Froustey, le maire de Vieux-boucau a lui-même admis un manque de concertation. Je me suis penché sur le projet avec des amis surfeurs de Messanges, Vieux-boucau et j’ai pensé qu’il n’était pas du tout en phase avec le surf landais, avec notre territoire, que c’était une hérésie. Sentiment très largement partagé par Didier Tousis, porteparole du collectif citoyen Noutous : Il n’y pas de volonté d’informer les citoyens. Outre le manque de consultation, on peut aussi parler de rétention d’informations, de mensonges. Sur l’image de marque du complexe, ou sur son utilité alors que les créateurs de la vague artificielle, eux-même parlent
d’une vague faite pour les lieux où il n’y a pas la mer. Idem quand ils prônent que ce type de complexe va faire venir des gens, c’est faux aussi ! Il faut une concertation, pour décider ensemble de ce que nous faisons de l’argent public. Et dans ce cas, cela peut se faire avec un référendum. » C’est le souhait également de Franck Lavignolle : « J’aimerais faire un sondage cet été mais je manque de temps et de compétences. Je suis pour un référendum. Car il ne faut pas confondre consultation, concertation et négociation ! »
Landes- D A N S
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Le complexe sportif
La vague artificielle Le projet d’une piscine à vague n’est pas nouveau dans le département, et ce sujet lancé depuis une dizaine d’années divise les surfeurs. Surfrider Foundation a décidé de suivre l’implantation de cette technologie sur le territoire : « Il s’agit pour le moment seulement de réflexions et questions préliminaires que vous avons adressées en février par courrier au Conseil Général, explique Martine Albertin, responsable de l’antenne Sud Landes. Il ne s’agit pas de s’opposer à ce projet mais de rappeler aux promoteurs que la communauté surf ne fait pas consensus sur ce sujet et que certains impacts ne doivent pas être négligés. » Dans son courrier, l’association a par exemple insisté sur la question de l’identité du surf véhiculée par une vague artificielle : « Le surf se veut un sport de nature, intimement lié à l’océan, explique Martine Albertin. Comment la création de ces vagues artificielles va-t-elle modifier la relation que les surfeurs ont avec leur environnement naturel ? » Pour Franck Lavignolle, « les surfeurs n’ont jamais été demandeurs d’une vague artificielle, ils veulent surfer des vraies vagues ! C’est une idée de qui ? Pas de nous ! » Jean-Luc Portal, surfeur depuis plus de 20 ans n’est pas de cet avis. Il a fondé Pour le wavegarden dans les landes, une communauté qui rassemble plus de 2 500 personnes sur un réseau social pour « soutenir le développement du projet de surf-parc dans les Landes, et répondre aux opposants. Quand j’ai entendu parler du projet, cela m’a fait envie ! Le surf devient de moins en moins praticable à cause du monde donc si cela permet de désengorger les spots, pourquoi pas ! Et une vague artificielle offre un bon terrain d’apprentissage à ceux qui ont peur de l’océan tout comme au pôle France pour les entraînements. C’est une pratique complémentaire à celle de l’océan. ».
investissement, rentabilité et intérêt économique Le Conseil Général prévoit un investissement de 12 à 14 millions d’euros. Une somme qui provoque de nombreuses questions. « à quel prix faut-il fixer l’entrée pour rentabiliser un tel investissement », s’interroge Vincent Guelfi. Pour Surfrider, la notion de paiement inquiète aussi : « L’accès monétarisé (comme au ski) implique que l’on consomme une vague comme on consomme un bien matériel, poursuit Martine Albertin. Quelles en seront les conséquences sur le sport et son caractère libre, gratuit et accessible ? » Outre le montant de l’investissement, les frais de fonctionnement sucite aussi des interrogations. « L’eau de la piscine à vague sera t-elle chauffée en extérieur, se demande Franck Lavignolle. Si oui, cela représente encore un gros coût financier donc ce n’est pas rentable. Si c’est non, il faudra fermer le bassin ‘hiver. Or, je ne ne vois pas comment rentabiliser une telle dépense avec une structure ouverte seulement quelques mois de l’année... Ce projet n’a aucun intérêt économique : on a entendu parler de la création de 15 ou 20 emplois seulement… Trop peu, vu l’investissement. » Depuis les élections départementales, Hervé Bouyrie, le
Sur le papier – dossier de presse du Conseil Général du 25 novembre 2014 -, le complexe dédié à la glisse devrait comprendre un pôle aquatique (une piscine à vague et un câble-parc pour le wakeboard), un pôle glisse (un pump-track pour le BMX et un skatepark outdoor), et un pôle indoor multiactivités (un skatepark, tremplin, trampoline). Le projet est porté par le Syndicat mixte Landes Océanes composé à 70 % par le
Conseil général et à 30 % par la Communauté de communes MACS. Parmi les partenaires du complexe figure Eurosima, l’association européenne des industriels de sports de glisse : « Nous avons besoin d’un complexe sportif dans le cadre du développement territorial, explique Franck Laporte, le directeur. Nous attendons le retour des élus suite aux études en cours afin de faire partie du comité de pilotage. »
conseiller général référent sur le dossier ne fait plus partie de Conseil Général. Malgré des demandes insistantes de notre part, le service communication du Conseil Général ne nous a pas mis en relation avec un nouvel élu en charge du dossier pour une bonne raison : « Il n’y a pas de projet de pôle glisse pour l’instant, explique Lionel Niedzwiecki, directeur de la communication. Des études sont en cours, une étude économique et une étude d’impact sur l’environnement. Nous attendons leurs résultats pour en savoir plus sur la faisabilité. Avant cela, inutile de débattre. »
Une piscine à vague est une infrastructure coûteuse en énergie (construction, fonctionnement, démantèlement). Y a-t-il une analyse de cycle de vie effectuée et un bilan carbone associé ? Une étude a-telle été menée en ce qui concerne le coût carbone lié aux déplacements des surfeurs pour surfer cette « vague » ? L’idée d’une vague artificielle est pertinente dans la mesure où son bilan carbone/usager est plus intéressant que le bilan carbone/usager d’un surfeur prenant sa voiture pour se rendre sur son spot. Autrement dit, le Wavegarden estil assez dans les terres pour « économiser » du carbone ? La vague artificielle implique une forte consommation d’eau (production, traitement, renvoi). Le réseau d’eau est-il en capacité de produire l’eau potable nécessaire à son utilisation ? le réseau d’assainissement est-il en capacité de traiter les eaux ? Comment cette forte source de consommation / assainissement s’intègre-t-elle dans la politique territoriale de gestion de la ressource en eau ? » Réponses à ces nombreuses interrogations en septembre à la publication de l’étude environnementale commandée par le Conseil Général.
Impact sur l’environnement Le sujet de l’impact sur l’environnement du complexe provoque également de nombreuses questions. Dans son courrier adressé à M. Emanuelli, Surfrider Foundation a listé et détaillé les points environnementaux à prendre en compte dans la réalisation du projet : « Il ne s’agit pas de prendre une position globale pour ou contre cette technologie qui reste un aménagement mais plutôt de regarder au cas par cas ses implantations et ses impacts associés, explique Martine Albertin. Et dans le cas précis de ce projet, nous nous posions plusieurs questions.
Élise Laven
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Interview
Le Japon sanctionné pour sa chasse aux dauphins. Wasa, l’association mondiale des zoos et des aquariums, a récemment condamné la branche nippone (Jaza) pour les pratiques jugées cruelles de ses membres. S’ils ne massacrent pas les dauphins dans la baie de Taiji, ils les capturent pour les vendre aux aquariums asiatiques. Jaza s’est fait pirater son site Internet par les hacktivistes, les Anonymous. Ce sont des milliers de noms de membres de l’association qui ont été publiés avec les informations sur leurs pratiques critiquées. Jaza vient d’interdire à ses membres d’acheter des mammifères provenant de Taiji. Douze états membres de l’Union européenne préfèrent les dauphins libres et ne possèdent plus de delphinarium.
Hugo Verlomme révèle le Gouf de ca Canyon sous-marin méconnu du grand public, le gouf de Capbreton fait pourtant le bonheur des surfeurs et des pêcheurs. L’écrivain et journaliste Hugo Verlomme révèle ce trésor géologique en organisant la première journée du Gouf.
Pourquoi cette année 2015 consacrée au gouf de Capbreton avec une journée dédiée au canyon ? Le gouf de Capbreton est situé à quelques mètres de nous mais reste invisible ! Ce n’est pas un gouffre ou une faille comme certains le décrivent. Le gouf est un canyon sous-marin qui démarre à seulement 300 m de la plage d’Hossegor et de l’entrée du port de Capbreton et se développe en forme d’éventail sur plus de 250 km et plonge dans les abysses à plus de 4 000 mètres de fond ! Lui consacrer une journée, c’est mettre la lumière sur un phénomène géologique d’une riche biodiversité qui fait le bonheur des pêcheurs et des surfeurs mais pas seulement.
Sans le gouf, pas de surf ni de port de pêche ? CETASEA, refuge semi-naturel L’association à but non lucratif franco-belge CETASEA, située dans les Landes, a pour projet de créer le premier refuge en Europe pour les mammifères marins. Sanctuaire semi-naturel de repos et de réadaptation à la vie sauvage pour les animaux échoués et captifs se retrouvant dans une structure non adaptée. L’association s’est fixé comme premiers buts d’accueillir les animaux dans le refuge, d’étudier leurs comportements et d’avancer la recherche sur la réintroduction en milieu naturel, en leur donnant les mêmes possibilités qu’aux mammifères terrestres. www.cetasea.eu
Stop aux mégots ! Surfrider Foundation Antenne Sud Landes a lancé une campagne locale de sensibilisation contre les mégots jetés sur la voie publique avec la mise en place d’autocollants. Déchet prédominant observé lors de nombreux ramassages de plages, le mégot de cigarette est un exemple concret d’une pollution chronique qui touche nos côtes. 12 années sont nécessaires (en moyenne) pour qu’un mégot se dégrade totalement.
C’est exactement ça ! Si Hossegor est la capitale française du surf, c’est grâce au gouf ! La mythique vague de la Nord d’Hossegor est causée par le canyon : la houle se focalise à cet endroit provoquant la vague car sur cette extrémité se trouve la tête du gouf. Et si Capbreton est le seul port de pêche des Landes, c’est aussi grâce au gouf : il recèle une faune incroyable constituée de crustacés comme les homards mais également de quantité de poissons de roche et d’espèces endémiques.
des dossiers pour Thalassa Magazine il y a environ 10 ans. J’ai souhaité réaliser un article sur le gouf de Capbreton mais je ne trouvais aucune information sur Internet. J’ai contacté l’Ifremer qui m’a envoyé des cartes et des textes, discuté avec des chercheurs. Je me suis dit c’est quoi ce truc ?! Plus je creusais, plus j’étais émerveillé par le gouf de Capbreton en général et le Golf de Gascogne en particulier !
Le gouf de Capbreton vous a emmené jusqu’au Golf de Gascogne ? Le Golf de Gascogne qui compte 130 canyons est né de la scission des plaques Armorique et Ibérique il y a plusieurs millions d’années. C’est un écosystème vivant, dynamique, qui évolue en permanence. Un sujet passionnant !
Pourquoi cette méconnaissance de ce trésor sous-marin ? Il passionne les scientifiques du monde entier. Et les marins le connaissent car en lançant leur ligne de sonde, ils ont constaté ce trou de plusieurs milliers de mètres depuis des années. Mais le canyon reste méconnu du grand public car les eaux sont troubles, sans visibilité. En le révélant au grand public avec cette journée, il trouve sa vraie place, un sujet transversal qui passionne les enfants, les surfeurs, les pêcheurs, les artistes, les scientifiques !
Comment en êtes-vous venu à vous intéresser à ce phénomène géologique? J’étais habitant de Capbreton et responsable
Je lui ai déjà consacré de nombreux articles. Et je prépare un livre sur l’aspect maritime du Golf de Gascogne et ses 225 000 m2 d’océan qui paraîtra l’an prochain aux éditions Pimientos.
Et ces dix ans de fascination aboutissent à la première journée dédiée au gouf ! Le gouf de Capbreton rayonne dans le monde entier. Il représente une véritable identité pour Capbreton ! J’ai rencontré le maire de Capbreton il y a un an et demi pour lui en parler. J’ai eu l’idée de le révéler au grand public et le conseil municipal a été
Interview D A N S
apbreton
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Bravo ! Prix innovation et développement durable : Le pêcheur capbretonnais Nicolas Laffargue a été récompensé de ses efforts envers l’économie d’énergie et l’environnement par le Conseil Régional aquitain. En effet, depuis deux ans, il effectue un travail expérimental sur son bâteau, « Le Cresus », qui consiste à utiliser de l’huile de friture comme carburant !
enthousiaste. J’ai initié, inventé, porté à bout de bras cet événement. à quelques mois de la journée, les gens se la sont appropriée et c’est parfait ainsi. C’était le but : révéler le gouf de Capbreton au grand public ! Propos recueillis par Elise Laven
© Ifremer
La voiture à l’eau de mer Conçue par une centaine de chercheurs suisses, cette révolution n’est pour l’instant qu’un prototype, mais amorce déjà un grand pas pour la technologie électrique. La Quant e-Sportlimousine fonctionne grâce à un moteur électrique avec une batterie très spéciale contenant deux réservoirs d’eau salée, qui génère de l’énergie selon une technique appellée « oxydoréduction ». Avec une autonomie de 600 km, c’est peut-être la voiture de demain.
Le continent de plastique
La première journée du gouf Le 20 septembre, pour les Journées du Patrimoine, Capbreton propose la première Journée du gouf avec de nombreuses conférences, débats, projections, en présence des meilleurs spécialistes et scientifiques d’Ifremer, à l’auditorium du Casino. Tous ces événements et bien d’autres se déroulent en même temps que la Fête du Chipiron (animal emblématique du gouf), entre le port et le front de mer. Ouvert à tous. 10h : Présentation 10h30 : Conférences, débats, projections : Formation du canyon, géologie, courants, tête du gouf. 12h30 : Inauguration d’une œuvre visuelle, dégustation gastronomique 14h30 : Conférences, films : Biodiversité, pêche, espèces rares (poissons, requins, cétacés du gouf). Merveilles des abysses. 18h30 : Clôture, déambulation d’un conteur.
Le 15 mai dernier, une expédition est partie de Martinique pour rejoindre la mer des Sargasses, au milieu de l’Atlantique Nord, afin d’étudier le « 7e contient de plastique », une zone grande comme au moins deux fois la France. Menée par Patrick Deixonne, l’expédition a pour but d’étudier la pollution des océans tout en sensibilisant les populations. Si le terme « continent » ne décrit pas réellement un amas de déchets mais plutôt une myriade de fragments plus ou moins grands disséminés un peu partout, la situation s’aggrave car il existe de nombreux vortex de déchets comme celui-ci. Selon une étude, 88% de la surface des océans serait contaminée par du plastique, ce qui menace la chaîne alimentaire.
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Chronique EN
B r e f
Le TAFTA, surtout pas ! Projet de création d’une zone géante de libreéchange Europe/Etats-Unis qui baisserait les droits de douane et uniformiserait certaines normes. Le traité est en négociation. Il vise à développer un commerce énergivore et polluant. Parmi les points les plus contestés, la mise en place de tribunaux d’arbitrage indépendants, capables de sanctionner les Etats. Si ce mécanisme est mis en place, la France pourra être sanctionnée financièrement en empêchant une multinationale américaine de concurrencer librement une entreprise française sur son territoire. De ce fait, l’interdiction des OGM, du bisphénol ou encore du gaz de schiste en France pourrait également être remise en cause. Heureusement que le traité est médiatisé car il progressait jusquelà dans la plus grande pénombre. Pétition : stop-ttip.org
Croissance, pollution, destruction, matérialisme, compétition… Et si on envisageait notre monde autrement ?
T
outes les informations que l’on voit passer sur Internet à propos de notre monde donnent l’impression d’être dans un film américain très manichéen où des « méchants » détruisent la planète. Sauf que là, il n’y a pas de héros. La planète se meurt à coup d’épandage de pesticides, les forêts sont rasées, les animaux maltraités, tués par millions, l’air et l’eau pollués et de plus en plus de gens sont malades. Les multinationales s’enrichissent toujours plus et comme si cela ne suffisait pas, elles veulent faire passer le traité du TAFTA* à Bruxelles pour avoir l’impunité totale ! Elles pourront attaquer en justice des états comme l’a fait Philip Morris, par exemple, qui a lancé une action judiciaire contre l’Uruguay et l’Australie pour des campagnes anti-tabac qui menaçaient leurs investissements. On peut aussi lire des articles où l’on apprend que la Maison Blanche, Monsanto, et l’élite politique chinoise mangent sainement, bio ! Les multinationales et les dirigeants se moquent de la santé publique, pourvu que le business fleurisse. Ils séduisent les gens à grand coup de marketing pour qu’ils consomment à tout prix. Il ne s’agit pas de la ‘théorie du complot’. C’est un fait : toute personne qui se renseigne correctement, objectivement arrivera aux mêmes conclusions. L’obsolescence programmée nous oblige à re-acheter sans cesse, la télévision, la radio nous bourre le crâne, nous conditionne, et la croissance dont on nous parle est une folie car on ne peut pas avoir une croissance infinie dans un monde fini, c’est juste une question de bon sens. Si l’on cherche vraiment à comprendre le système, et ce ne sont pas les documentaires ni articles qui manquent, on réalise qu’il y a une réalité basée sur le profit avant tout au détriment des lois, des droits, de la santé, et de la nature. Mais nous sommes tellement pris par cette course contre la montre - boulot, famille, vacances, plaisirs -, que l’on ne s’arrête jamais pour réellement remettre en cause notre société, notre style de vie.
Il y a un Français qui ne s’est jamais plié à ce système, c’est Pierre Rabhi. Auteur, philosophe et conférencier, il appelle à « l’insurrection des consciences » pour fédérer ce que l’humanité autour de ce qu’elle a de meilleur et cesser de faire de notre planète-paradis un enfer de souffrances et de destructions. Devant l’échec de la condition générale de l’humanité et les dommages considérables infligés à la Nature, il nous invite à sortir du mythe de la croissance indéfinie,
Une loi pour la protection de la biodiversité à réaliser l’importance vitale de notre terre nourricière et à inaugurer une nouvelle éthique de vie vers une « sobriété heureuse». Il est le fondateur de l’association Colibris qui propose cet autre paradigme. Récemment, j’ai découvert sur le site Internet du mouvement-colibris le film En Quête de Sens, l’histoire de 2 amis d’enfance partis questionner la marche du monde. Marc de la Ménardière et Nathanaël Coste ont cherché à comprendre ce qui a conduit aux crises actuelles et d’où pourrait venir le changement. Au travers des messages d’activistes, de philosophes, de biologistes, scientifiques ou de gardiens des cultures anciennes, ils nous invitent à partager leur remise en question.
L’Assemblée nationale a adopté le 24 mars en première lecture le projet de loi « Pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages ». Il va maintenant être examiné par le Sénat. Avec la création de l’Agence française pour la biodiversité. Le bémol, un article qui permettra de compenser des atteintes à la biodiversité qui n’auront pas pu être évitées, une sorte de compensation carbone. Ou comment créer une loi avec ses passe-droits !
Marc de La Ménardière : « Pour nos interviewés, notre civilisation occidentale s’est construite depuis 200 ans sur une vision matérialiste et mécaniste du monde. Cette vision a séparé l’homme de la nature, le corps de l’esprit, et nié la dimension intérieure et le mystère de la vie. Elle a érigé la compétition comme une loi naturelle, l’avidité comme une qualité bénéfique à l’économie, l’accumulation de biens matériels comme finalité de l’existence... C’est en questionnant ces dogmes, leur véracité et leurs conséquences qu’une métamorphose individuelle et sociétale devient possible ! » Le changement est en marche : un changement de conscience, motivé par la nécessité de vivre en harmonie avec soi-même et avec la sphère du vivant. Leur voyage est une invitation à reconsidérer notre rapport à la nature, au bonheur et au sens de la vie. Faire sa part, comme dit Pierre Rabhi, pour permettre l’avènement de ce changement. Aloise KL Hunold
Vous pouvez retrouver les salles où le film est projeté et commander le DVD sur le site : www.enquetedesens-lefilm.com enquetedesenslefilm www.colibris-lemouvement.org
Sources : www.planetoscope.com / www.notre-planete.info / www.donnees-environnement.com / www.terresacree.org / www.developpement-durable.gouv.fr
Chronique D A N S La planète a 4,6 milliards d’années. Replaçons cet âge à l’échelle de 46 années. Nous sommes ici depuis 5 heures. Notre révolution industrielle a commencé il y a 1 minute. Dans ce laps de temps, nous avons détruit plus de 50% des forêts du monde...
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Agir
ENVIRONNEMENT Consommons le moins de plastique possible, d’usage unique, d’emballage, mettez-vous au vrac, prenez l’habitude d’avoir une poche sur vous pour vos courses. Achetons plutôt des objets qui auront une longue durée de vie, naturels si possible et non polluants, et réparables.
A
ujourd’hui notre consommation a un impact économique, environnemental et social partout sur la planète. Depuis plus d’un siècle, nous utilisons les ressources énergétiques avec insouciance, comme si elles étaient inépuisables. Surf FM vous propose un guide dequelques gestes quotidient pour mieux respecter notre environnement. Quelques notions simples comme de privilégier les circuits courts, le local, les fabrications made in France ou Europe. Partager, revendre ou échanger plutôt que d’acheter neuf, recycler plutôt que de jeter. Et s’intéresser aux articles, vêtements, objets, aliments en lisant les étiquettes de leur emballage : leur lieu de fabrication, matière, empreinte carbone, ingrédients. Et se poser la question : est-ce bon pour mon corps, pour l’environnement, pour l’économie locale ou de mon pays, pour la planète ?
LOISIRs Préférez du temps plutôt que devant pour se reconnecter plutôt qu’
co-recyclage.com
EAU L’eau du robinet est potable et livrée à domicile. L’eau en bouteille utilise beaucoup de pétrole, pour fabriquer les bouteilles, les trimballer jusqu’au magasin, puis les éliminer. Astuce : mettre une carafe au frais, aérée et rafraîchie, elle a bon goût et avec du citron.
Je partage plutôt que d’acheter du neuf, je fais des cadeaux immatériels, je donne de mon temps à des associations, je décide de ne plus recevoir de pub dans ma boîte aux lettres, je ne pousse pas à la consommation, je fais un compost.
HABITATION Si vous n’êtes pas favorable à l’énergie fossile, nucléaire, changez de fournisseur. En France, nous pouvons choisir notre fournisseur. Enercoop est le seul fournisseur d’électricité à s’approvisionner directement et à 100% auprès de producteurs d’énergie renouvelable (solaire, éolien, hydraulique et biogaz). Il est le seul fournisseur d’électricité sous forme coopérative. Reconnu d’Utilité Sociale et d’Intérêt Collectif, Enercoop est également agréé par l’État comme Entreprise Solidaire. enercoop.fr
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ALIMENTATION / SANTE Pour avoir un corps sain, préférez des aliments sains, naturels, bios. Privilégiez les producteurs locaux, les circuits courts, de bonnes viandes provenant d’animaux élevés en plein air, des oeufs de poules qui voient la lumière du jour, sans antibios.
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La France présidera la 21ème Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques de 2015 (COP21). C’est une échéance cruciale, puisqu’elle a pour ambition d’aboutir à la conclusion d’un nouvel accord international sur le climat, applicable à tous les pays, dans l’objectif de maintenir le réchauffement mondial en deçà de 2°C. Pour ce faire, la France agira au plan international afin de faciliter la recherche d’un consensus, ainsi qu’au sein de l’Union européenne qui occupe une place clé dans les négociations sur le climat : l’Union européenne, première puissance économique mondiale, doit continuer à se donner les moyens d’entraîner la plupart des pays de la planète dans la relève du défi climatique.
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42• BONS Plans
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GUIDE DE RéFéRENCEMENT DES RESTAURANTS
BONS Plans•43
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SEIGNOSSE Ashtanga Vinyasa Yoga avec Barbara Wright Lundi & jeudi 13h, lundi & mercredi 19h30 Quiksilver Boardriders Store, 36 Blvd. du Docteur Junqua 06 77 73 46 55 - dharmavie@yahoo.fr www.YogaHossegor.com
JACK’S BURGERS 22, avenue de Verdun - parking Intermarché - 05 58 42 54 25 - 7/7 - 11h - 23h Buy online : www.jacksburgers.fr Une déco soignée, une ambiance conviviale, une carte variée et des produits de qualité.
Z.A DES DEUX PINS
DANG VO 17, rue du Hapshot - 07 82 09 05 66 Du lundi au samedi : 11h - 15h / 18h - 21h30 Fermé le mercredi - Dimanche : 18h - 21h30 Nouveau : traiteur, spécialités vietnamiennes, sur place, à emporter ou en livraison. Bo bun, porc au caramel, que de l’authentique !
Unlimited Epil Capbreton 6 rue des résiniers, ZA des 2 pins 05 58 77 84 36 capbreton@unlimited-epil.com unlimitedepilcapbreton Spécialiste de la lumière pulsée pour la dépilation permanente et la réjuvénation.
QUARTIER NOTRE DAME
Café sud Terrasses de l’océan Notre-Dame 05 58 43 42 64 - midi et soir Beau restaurant aux menus innovants, réalisés avec les meilleurs produits locaux et de saison, dans une atmosphère détendue. Nouveautés : les plats végétariens à la carte et l’apéro-tapas de 18h à 20h. Le tout avec une vue imprenable sur l’océan. On adore !
CHEZ PAPA’JOUB Terrasses de l’Océan Notre-Dame 05 58 43 87 28 Du mercredi au dimanche, midi et soir, Juillet et Août tous les jours. Dans un cadre chaleureux, avec terrasse et vue splendide sur l’océan, vous y mangerez burgers au pain artisanal avec frites maison, pizzas et diverses spécialités.
COPYTEL Avenue Notre Dame - 05 58 72 39 64 - Du lundi au vendredi de 14h à 18h. Imprimeur numérique tout support petit et grand format.
CHEZ BENE 2, avenue de la Grande Plage, Résidence le Trident Bar a tapas : vins, pintxos et charcuterie locale. Lieu simple, propice à l’apéritif de fin de journée accompagné de concerts rock durant toute la saison ! BRASSERIE LE HAPCHOT 9, place de Castille - 05 58 43 33 88 7/7 juillet/août - 8h à 2h. Avril, mai, juin fermé le mercredi. Petit-déjeuner selon vos envies, salé ou sucré, english, continental, français, brasserie, bar à cocktail, glacier.
L’ESCARGOT 4, place Castille - 05 58 48 82 09 7/7 - 17h - 6h L’Escargot « Trash Guinguette » à 100 mètres de la plage, dance floort et bar en sous-sol, bar terrasse vue mer à l’étage, animations en 3D sur cabine DJ, ouvert de 00h à 07h Entrée 10 euros + consommation
LE PAS SAGE 15, avenue de la Grande Plage 05 58 43 18 78 7/7 juillet/août - 11h à 2h. Avril, mai, juin fermé le mercredi. Anciennement l’Alsace Gourmande (même équipe), ce Bar à bières et tapas vous propose des pizzas, des moules et des concerts ! LES METS D’ALICE 20, place de la Castille - 05 58 49 81 48 7/7 juillet/août 11h - 15h / 18h - 23h. Avril, mai, juin fermé le mercredi. Restaurant cuisine du monde, à consonance asiatique (wok, Thaï curry, showmein), spécialités de poissons.
CAPBRETON PLAGE
CAPBRETON SURF CLUB 3, rue de la Savane - 06 43 92 98 86 www.capbretonsurfclub.com Club à l’année (entraînements tous âges, tous niveaux) et école de surf (stages et cours toutes les vacances scolaires) labellisés FFS. Accueil de groupes, CE, scolaire, handicap.
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le penon - plage
les bourdaines
LE SPOT Front de mer - 05 58 72 67 59 7/7 - jusqu’au coûcher du soleil Sandwiches à composer, salades, paninis, pâtisseries maison, jus de fruits frais, sur place ou à emporter.
LA PENA Village camping Océliances, avenue des Tucs 7/7 - 8h - 23h en été, Vendredi au dimanche hors saison. Happy hour tous les jours en été de 18h à 19h. www.oceliances.com La Pena Seignosse Nouveau concept de restauration rapide avec snacking, bar à vins/tapas, pizzeria, bar, glacier, épicerie (produits régionaux et bio), sur place ou à emporter, ouvert à tous !
les estagnots - plage CLUB BELAMBRA LES ESTAGNOTS-MER Place des Estagnots - 05 58 41 68 68 Réception : tous les jours 9h - 13h et 17h - 20h sauf le samedi 8h - 20h. Entre les dunes et la pinède, au paradis des surfeurs, découvrez la belle région des landes et passez des vacances sportives et festives au Belambra Club des Estagnots !
LE DELI 54, avenue du Penon, 05 58 48 18 38 Café, bar à salades, bar à jus, smoothies, açaï, brunch sucré, salé. Plus frais, tu meurs !
Le Surfing Plage des Estagnots - 05 58 47 99 76 Ce bar restaurant vous invite à déguster des saveurs exotiques avec des produits frais, poisson de la criée, du marché, pâtes et curry thaï, sushis, plats revisités façon asiatique dans une ambiance décontractée et internationale. Une cure de fraîcheur et de bonne humeur tous les jours ! 11h - 2h
les casernes - plage Natural Surf Lodge 1, plage des Casernes www.naturalsurfschool.com Ecole de surf : cours particuliers et collectifs, stages, location de matériel, surf camp. MarqueQualitéTourisme.
bourg Pizza Man Résidence du Centre, avenue Charles de Gaulle 05 58 48 74 51 - Du mardi au dimanche. 11h30 - 14h / 18h30 - 22h horaires d’été. Fournisseur officiel de Surf FM : Pizza avec pâte faite maison sur place et à emporter, mais aussi panini et bruschetta, boissons, glaces... Avec le sourire d’Hinano et Pascal !
VIEUX-BOUCAU VILLA TIKI 5, avenue des dunes - 06 86 52 36 30 contact@vieuxboucau-surflodge.com Vieux-Boucau Surflodge : une chambre double et deux dortoirs, location planches, combis, vélos, cours de yoga.
Saubion Sur un livre perché Z.A du Plach, rue des artisans - 05 58 77 41 46 www.sur-un-livre-perche.fr Cabane bouquiniste qui propose des livres d’occasion et soldes d’éditeurs, ateliers, atmosphère incroyable !
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• P u b l i - rédactio n n e l Belambra
LES Estagnots Entre océan et forêt, le village vacances Belambra des Estagnots garantit des séjours nature avec sa situation idéale au cœur de la pinède et au pied de la dune. Un emplacement et une infrastructure exceptionnels qui séduiSent également les professionnels pour l’accueil d’événements.
© Yann Delanaux / Interaview
© Yann Delanaux / Interaview
Vacances Nature Le village vacances Belambra des Estagnots, situé au sud des Landes à Seignosse, bénéficie d’une situation exceptionnelle entre océan et forêt.
Club Belambra Les Estagnots 40510 Seignosse Océan www.belambra.fr BelambraClubLesEstagnotssurfresort mail : seignosse.club-les-estagnots@belambra.fr Tél. : 05 58 41 68 50
Récemment rénovée, l’infrastructure de 27 hectares au cœur de la forêt propose 389 appartements modernes et contemporains associé à un restaurant-bar, un club enfant, un nouvel espace aquatique chauffé de 300 m2. Un havre de paix au centre d’une splendide pinède grâce à une circulation piétonne à l’intérieur du club côté mer, une circulation au pas côté pinéde et un parking gratuit à l’entrée. Pour les sportifs, de nombreux équipements sont à votre disposition : terrains de tennis, de pétanque, volley, fronton, tables de ping-pong. Outre les animations et les activités sportives disponibles sur place, l’emplacement idéal du club au pied de la dune vous invite à profiter des joies de l’immense plage de sable fin : farniente, marche, natation, ou encore stage de surf ou body-board depuis la base. Le paradis du surf sur le spot des Estagnots réputé pour ses belles vagues !
Belambra P u b l i - rédactio n n e l
© Yann Delanaux / Interaview
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© PascalGuiraud
© Yann Delanaux / Interaview
© Wetfeetstudio
Accueil d’événementiels Ce cadre idyllique est également ouvert aux professionnels pour accueillir toutes sortes d’événements comme des salons, conférences, expositions, workshop et soirées. Parmi les temps forts de la saison 2014 : le Surf Summit et la soirée de Gala Waterman’s Ball organisés par l’EuroSima, association des professionnels de la glisse, mais aussi le Quiksilver Pro France ; Et le raid sportif, la Saharienne en 2015 !
© Wetfeetstudio
Interviews M U S I QU E
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Icône de la nouvelle vague pop/folk française depuis 2009, Lilly Wood and The Prick est à présent, et à leur grande surprise, mondialement connu grâce au remix d’un de leurs premiers titres. 2015 marque le retour en studio du duo parisien pour nous offrir un nouvel album tant attendu depuis bientôt 3 ans. Vous avez énormément tourné entre 2014 et 2015. Pas trop fatigués ? Effectivement, nous avons été pas mal sur les routes tout au long de l’année 2014. Notre tournée européenne s’est terminée début novembre et nous revenons tout juste d’une tournée aux U.S.A il y a à peu près 3 semaines. Et nous sommes énormément occupés car actuellement nous terminons d’enregistrer notre 3ème album. Comme Asaf Avidan et son titre One Day, la chanson Prayer In C sortie sur votre premier album Invisible en 2010 a été remixée par DJ Schulz l’année dernière. Comment s’est passée sa demande ? Pour être honnête, Robin (DJ Schulz) a fait le remix de son côté et l’a posté sur son compte SoundCloud... Puis, 1 mois plus tard et avec plus d’1 million de plays, alors que nous étions à Bamako pour l’écriture et l’enregistrement de notre 3ème album, nous avons décidé de le contacter et de commercialiser le remix. Vous attendiez-vous à un tel succès (plus de 2 millions de singles vendus) avec ce remix, très éloigné de votre version originale assez lente ?
© Julot Show
Lilly Wood and The Prick, de Paris à Bamako
Non, absolument pas. Nous pensions que ce succès resterait en Allemagne et en France mais loin de là de penser à être numéro 1 dans plus de 40 pays !
Et comment trouvez-vous cette version ? Sincèrement ça va, pas monstrueuse (lol). Robin a respecté l’essence même du titre en utilisant la guitare et la voix d’origine. Cela vous a donc permis de vous faire connaître à un public plus large à travers le monde ? Oui c’est sûr. Maintenant tout le travail consiste à faire connaître notre musique.
Vous êtes partis au Mali afin de préparer l’enregistrement de votre prochain album. A quoi doit on s’attendre sur ce prochain opus ? Beaucoup de nouveautés. Il y aura des teintes très africaines (percus, rythmiques) et même des chants maliens. Nous avons essayé de garder une approche plus moderne des sonorités, on ne fait pas de la World Music non plus… Quel titre écoutez-vous en boucle en ce moment ? Sans hésitation les albums de Roxy Music. Propos recueillis par Julien Diniz
Lilly Wood et la mode, c’est une belle histoire. Après Guerlain en 2010, Cartier en 2014, on a pu vous voir en février jouer en live pendant le défilé Etam à Paris aux côtés de Snoop Dog ou encore The Avener. Une belle expérience de plus ? C’est vrai, c’était tout simplement magique... Et surtout une belle grosse soirée de plus avec Major Lazer ! Que pensez vous de la scène musicale française actuelle ? Pas grand chose pour être franc mais on s’aperçoit d’un retour du chanté en Français et ça c’est vraiment cool.
Lilly Wood & the prick and Robin Schulz, prayer in C, Cinq7
48•MUSIQUE
Interviews
HUGO KANT, LE BAROUDEUR DU SON
© Salomé Aubry
On associe souvent Hugo Kant à Wax Tailor, mais c’est réduire son talent de multi-instrumentiste et de baroudeur du son. Après son concert à la Mamisèle à Saubrigues, avec Alex Morier et Jean-Mi Troccaz en Back Band, interview enfumée. Pourquoi ne pas avoir gardé ton nom Quentin Le Roux, pas assez bankable ? ça vient de « docteur Kant », mon surnom depuis que je suis ado... Comme je n’aime pas trop les docteurs, et que Kant était trop court, j’ai réfléchis un jour dans ma baignoire, et me suis dit : « Hugo Kant » ! Et puis j’adore Victor Hugo... Tu es rentré au conservatoire d’Avignon à l’âge de 5 ans, puis à l’IMFP à Salon de Provence, et tu montes un studio avec ton frère à Marseille en 98. Tu viens d’une famille de musiciens ? Mon père est très mélomane, il jouait dans une fanfare aux Beaux-Arts à Lumini à Marseille dans les années 60. C’est un fan de jazz New-Orléans, il n’écoutait que ça. Et ma mère m’a un peu forcé à aller au cours de piano, entre mes 7 et 10 ans… Comme tous les parents disent : « Tu me remercieras plus tard... » (rires) ! Quand as-tu découvert le milieu électronique, toi qui as joué dans plusieurs groupes instrumentaux ? C’est venu vers les années 2000, avec Amon Tobin, Aphex Twin... qui n’étaient pas
trop mon style à l’époque. J’étais plus Acid Jazz ou Jazz Rock des années 70. Plutôt puriste… Et encore plus tard, j’ai commencé à écouter Bonobo, Wax Tailor, toute cette mouvance là, ce mélange de styles.
Qui t’a influencé plus tard pour Hugo Kant ? Spécialement Bonobo, car j’ai une affinité avec lui. Il est bassiste, je suis flûtiste, mais on se retrouve dans une certaine esthétique de son, d’arrangement... Comment élabores-tu tes morceaux ? De tout et de rien. Comme j’ai beaucoup d’instruments à la maison, je pars d’une impro, et quand quelque chose me plaît, je construis à partir de là. Des fois, il n’y a même plus la base, d’autres choses se sont greffées dessus et ont pris le premier plan. J’aime utiliser des instruments traditionnels, comme une cithare ramenée de Pologne, une table d’harmonie avec plein de cordes, plein de résonances... Je m’en suis servie sur plusieurs morceaux. Après, je les sample note à note, je les rejoue au clavier, envoie des effets...
On sent dans ta musique des influences diverses. Quelles sont tes grosses références, ce que tu écoutes chez toi ? Quand j’étais enfant, les Beatles, je n’écoutais que ça ! Après ça, tous les classiques, Jimi Hendrix, Pink Floyd, Brian Auger... Je n’ai jamais été punk ou hard rock. En ce moment, j’écoute les allemands Ancient Astronauts ou bien Shaw Lee’s Ping Pong Orchestra. Tu collabores avec beaucoup d’artistes, The Herbaliser, Renegades Of Jazz, LostPoet, Chinese Man... Où as tu chopé ce carnet d’adresses ? Renegades sur Marseille lors d’un Live Set. Après surtout sur Internet. LostPoet sur Soundcloud, Herbaliser après une demande pour un remix qu’il a écouté... Sur la pochette de ton dernier album, The Point Of No Return, on te voit partir au loin. Tu abandonnes quelque chose ? Cela vient de deux idées. Politiquement, la civilisation actuelle : il faut qu’on fasse de gros changement, pour aller soit dans un sens, soit dans l’autre. Le moment où il faut décider. L’autre référence vient de l’aviation. Cette expression, c’est quand tu pars avec tant de carburant. Le point de non retour, c’est quand tu as grillé la moitié, et que tu sais que tu ne peux plus revenir en arrière... C’est par rapport à la sortie de cet album
solo, je me suis lancé dans le vide.
Tes projets ? Un remix pour Rengade Brass Brand en mai, un nouveau morceau sur la prochaine compilation de The French Touch Connection « Soul Machinist ». Un remix pour Kill Emil, un Beatmaker grecque. D’autres projets en dehors d’Hugo Kant, comme « Picture shop », avec Christophe Menassier... Et la liste est longue. Retrouvez tout sur son site, hugokant.com. Un aventurier à suivre...
Propos recueillis par Jaloud
Hugo Kant, The Point Of No Return, Bellring
Interviews M U S I QU E • 4 9
The Dedicated Nothing, 4 garçons dans le vent !
© Bastien Bonnarme
Les Biarrots The Dedicated Nothing commencent à se faire un nom sur la scène française avec leur premier album « Dawn to Dusk » sorti en octobre et qu’ils présenteront en tournée avec un arrêt au célèbre Festival Garorock à Marmande en Juin. Vous avez sorti au mois d’octobre votre premier album « Dawn to Dusk ». Comment s’est passé l’enregistrement et comment a t-il été accueilli ? L’accueil a été super. On a eu la chance d’être reçu par des médias presse, Web et TV, et de voir nos clips programmés sur des chaînes musicales nationales. L’enregistrement s’est déroulé en plusieurs sessions, sous les mains expertes de Kenneth Ploquin, avec suffisamment de temps et de concerts entre chacune pour pouvoir apporter des choses du live au studio et inversement. C’est un album que l’on a voulu volontairement rugueux, brut, sans machine, en minimisant le recours à des arrangements, car c’est de cette manière que le groupe s’est construit, dans une sorte de spontanéité et de rapidité. Côté humain, avoir la chance de pouvoir enregistrer un album dans de telles conditions, entourés de personnes qui croient en notre projet et fournissent presque autant d’énergie que nous 4 pour le faire vivre, donne lieu à des souvenirs inoubliables.
Vous serez présents sur la grande scène de Garorock. La pression monte ? Pas encore, elle vient plus tard en général. Tu sais deux ou trois jours avant, quand tu commences à te rendre compte dans quoi tu vas mettre les pieds... Mais pour l’heure, c’est plutôt de l’excitation et du taf. Puis la pression elle s’évapore généralement après les 5 première notes. Pouvez-vous revenir sur la genèse du groupe ? Fin 2011, Greg (chant) et Franck (Drum) amis de longue date se retrouvent dans la cave, histoire de dépoussiérer des instruments... Potes de potes de potes, Clément (Guitare) est convié à la session suivante. La condition - que des compos - est respectée, puisque de cette rencontre sort le titre Running Away, dans sa version quasi-définitive. La rencontre semble fonctionner, les sessions s’enchaînent, la cave se métamorphose en Home studio et la liste de titres s’allonge. Lors d’une summer party organisée chez Franck, 60 potes découvrent notre trio parmi
lesquels des personnes du jeune label Drop In, hébergé sur le campus du siège européen de la marque Quiksilver. Ils nous proposent un test dans leur magnifique studio d’enregistrement. Mais il nous manque un bassiste. Franck pense à Mathieu, avec qui il a partagé des projets musicaux antérieurs. Mathieu se pointe au studio et pose ses basses sur 4 titres, quasiment en live. L’osmose musicale et amicale est au rendezvous, le groupe est né.
Que représente Miki Dora pour vous ? Miki Dora est l’icône rebelle de la Californie des 50’s, surfeur au style incroyable exilé sur la côte basque au milieu des années 70. Ce dandy anticonformiste était le fer de lance d’une véritable contre-culture. Attirés par l’histoire de Miki Dora et surtout l’esthétique qui l’accompagne, nous nous sommes penchés sur ses mémoires. C’est de là dont vient le nom du groupe, Dedicated Nothing, l’une des 4 catégories dans lesquelles il classifiait les surfers de l’époque.
strokes, Arctic Monkeys, Interpol ou Joy Division et évidemment des Nirvana ou Oasis dans notre adolescence.
Et parmi la scène actuelle ? On est tous complètement fan de Maccabees, qui vont sortir leur nouvel album, les deux premiers tracks dévoilés sont d’ailleurs juste fous ! Alt-j, Kid Wise (pour qui on ouvrira à Garorock), Foals, les Strokes, Breton avec qui on a partagé des scènes, We are Match, Django Django, Half Moon Run… mais aussi Nicolas Jaar qui vient de sortir un nouvel EP incroyable et Flavien Berger… Vos projets à venir ? 4 Festivals, peut-être plus et de belles dates dans la région et un peu plus loin. Un dernier mot... Merci beaucoup les copains de Surf Fm! Ecoutez Surf FM et venez nous voir en live ! Cheers ! Propos recueillis par Julien Diniz
Avez-vous une équipe qui travaille à vos côtés (management, booking, presse) ? Nous avons une agence de presse parisienne Ephélide, qui d’ailleurs a été le premier avis pro extérieur que nous avons reçu, qui nous a fait prendre conscience que notre projet était sérieux et crédible. Nous n’avons pas encore signé avec un tourneur, mais avons quand même réussi à attraper de belles dates en mode «système D». Quels groupes ont bercé votre adolescence ? La liste serait bien trop longue ! Les groupes mais aussi les styles musicaux, classique, jazz, soul ou funk et évidemment le rock. Des groupes tels que The Maccabees, The
The Dedicated Nothing, Dawn to Dusk, Drop In
50•MUSIQUE
Interviews
DJ Brans, le Boom Bap US made in France DJ parisien, fer de lance français du Boom Bap, DJ Brans s’est distingué par ses collaborations avec des artistes américains et la création de son label Effiscienz. Rencontre avec un artiste modeste au parcours exceptionnel. commun avec un artiste mais pas de nom pour le moment, tout est encore en cours de négociation.
Une tournée avec tous les membres de Effiscienz peut-être ? Oui tout à fait une tournée européenne est prévue pour cet été. Je n’ai pas encore de date ni de lieu, c’est en train de se planifier, avec tous les artistes de Effiscienz, Fel Sweetenberg, Dirt Platoon, Starvin B, Union Blak, DJ Djaz, moi même et en tête d’affiche Edo G !
© DJ Djaz
C’était un vrai plaisir de pouvoir discuter avec toi, on espère te voir cet été pendant la tournée de Effiscienz ! Pour moi aussi ce fut un plaisir, et j’espère aussi qu’on se croisera lors de cette tournée ! A très bientôt.
Propos recueillis par Doc Lamixe
Pourquoi avoir créé le label Effiscienz et quel est ton rôle dans cette structure ? Loscar, mon manager, et moi-même avons pas mal de contacts d’artistes américains et pour sortir des disques, il nous fallait une structure. Loscar, DJ Djaz, Eric D et moi avons décidé de monter Effiscienz. Puis est venu renforcer l’équipe, Gustav’, notre graphiste, et Mil il y a six mois qui est beatmaker et ingénieur mastering. Ce qu’on a voulu à la base avec Effiscienz, c’est faire découvrir des artistes anglophones aux français, on voulait vraiment développer des artistes. Il a fallu en trouver. On a commencé avec Fel Sweetenberg qui est MC mais aussi beatmaker. On a fait ensemble l’album Invin-
cible Garden et on a récemment réédité son premier album The Sophomore Jinx.
Peux-tu nous présenter les autres artistes signés sur Effiscienz ? Il y a le groupe Union Blak. On vient de signer le groupe Dirt Platoon. Tout s’était bien passé avec le solo GTFOMY de Raf Almighty, membre du groupe, l’album s’est bien vendu. Le duo a finalement signé avec nous sur Effiscienz et leur nouvel album Bare Face Robbery est sorti en mars avec à la prod DJ Low Cut, Ton Delay, moi sur 3 sons et Fel Sweetenberg produit tout le reste. Qu’as-tu de prévu pour 2015, des petites exclus ?
Après l’album des Dirt Platoon Bare Face Robbery, l’EP de Starvin B Soul Musuem, produit par Fel Sweetenberg, on a sorti l’album de Edo G Afterwords, produit par Streetwyze qui est un duo de beatmakers français qui va être signé sur Effiscienz que j’ai rencontré sur les réseaux sociaux. DJ Tren, un des deux Beatmakers de Streetwyze connaît très bien Edo G. Un très bon album avec pas mal de featuring dont Special Teamz. De mon côté, je voudrais faire un autre album, avec un nouveau concept comme un album spécial Boston, avec Rex, M-Dot, Big Shug, Edo G. Il y a une grosse scène là bas ! Voilà l’idée qui me trotte dans la tête. Et je prépare un autre album en
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Interviews M U S I QU E • 5 1
© Jérémew.
Big Youth, la légende du Reggae
Tu es né et as été élevé seul par ta mère downtown Kingston, à Rae Town, où tu as commencé à suivre les sound systems locaux... Sir George The Atomic, Duke Reid The Trojan, Prince Buster, Sir Coxsone, V-Rocket... J’ai fait le sound Tippatone, où je suis devenu fearmost (craint) avant d’être famous (célèbre). J’était une nouvelle vague, un phénomène, personne n’était versé dans Rastafari et ces trucs. C’est moi qui suis arrivé avec « faites l’amour, pas la guerre ». Bien avant les autres, avant Bob Marley. C‘est moi le tout premier Natty Dread a être monté sur scène ! J’était le premier à jouer au Madison Square Garden alors qu’il était encore en train de chanter « Soul Rebel »… Mais tu étais quand même affilié à un gang ? Bien sur ! J’étais victime de mon environne-
ment. J’étais un membre des « Spanglers » qui suivaient Manley (NDLR : Leader du parti socialiste PNP de l’époque. En Jamaïque, les gangs sont historiquement liés et armés par les politiciens), et je vis toujours à leurs côtés. Jusqu’à ce qu’ils abandonnent les armes, car j’apprends en chantant aux bad guys comment mieux agir.
Tu as créé le Sing Jay (hybride de chant et de tchatche), mais as-tu commencé par chanter dans la rue ou toaster dans les sounds ? Chanter, mais mon toasting est un genre de chant spirituel. Ma mère m’emmenait à l’église revivaliste, j’ai grandi là-dedans. Quand c’était le moment du Gospel, je mashed up (déchirais) la place ! J’étais doué de nature, et ne m’en rendais pas compte. Et quand je suis rentré dans le business de la musique, je pouvais tenir le Reggae riddim et chanter des chansons étrangères dessus.
Tu as fait dans le passé pas mal de reprises de groupe soul américain, « Hit the road Jack » de Percy Mayfield entre autres. Tu écoutais donc autre chose que du Reggae… C’est de là que vient mon inspiration… Je pourrais te dire qu’elle vient de U Roy, mais elle vient de John Lennon, de Bob Dylan… J’ai toujours apprécié leur message. Je vais te dire, Big Youth a fait une révolution, pour faire évoluer les choses qui devenaient monotone. J’avais des choses à dire. Pour atteindre une certaine audience comme toi, il fallait jouer les trucs du moment, populaires, (chantant) « Papa was a Rolling Stone », « It’s not unusual »… Tu es arrivé juste après U Roy, qui n’était pas le premier Rasta dans la musique, mais le premier DJ. Contemporains mais différents. Lui, « Chika boom baby baby » et moi « Live it up Jah »
Lors de sa tournée avec U Roy et à quelques mois de la sortie de son prochain LP The Great One, rencontre au Krakatoa avec la légende Big Youth, premier DJ (MC jamaïcain) Rasta et précurseur du Hip Hop. Il nous ouvre un grand pan de son histoire, donc du Reggae lui-meme. Tout en tirant la couverture à lui... Condensé d’une heure d’interview qui mériterait un livre entier.
avec une envie d’élévation, car j’en avais marre de cette culture « Bend down low » et « Simmer Down» (chansons de Bob Marley)… J’essayais de dire aux gens de se relever… J’ai pris le mouvement à bras le corps et pris le contrôle. Certains disent : « Bob Marley était le levier »… Yeah ! C’est moi qui ai apporté la Bible aux nouveaux.
En 2000, tu as fait la reprise d’ « Aux armes et cætera », sur l’album hommage de… Gainsbourg ! Et ça m’a pas mal rapporté. La chanson « Je t’aime, moi non plus » passait toujours beaucoup aux States, et quand j’ai fait la reprise de l’autre… J’ai reçu un gros chèque (rires) ! Propos recueillis par Jaloud
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52•MUSIQUE
Interviews
Avec Tété, un bon souvenir parmi tant d’autres dans l’histoire du Loft Culturel des Bourdaines !
A l’image du loft culturel des Bourdaines qu’ils dirigent, Laurence et Robin Dupisre, en couple à la ville comme à la scène, communiquent chaleur, passion et enthousiasme. Rencontre avec des militants de la musique.
Robin et Donavon Frankenreiter.
Comment définiriez-vous cette scène musicale que vous faites vivre depuis 8 ans ? Robin : On essaye de réinventer le monde qu’on nous a confisqué. Je dis toujours on est mieux aux Bourdaines qu’au commissariat ! Notre programmation fait bouclier à la bêtise humaine. Après 8 ans, on fait toujours les choses avec humilité et émotion mais la star, c’est le lieu !
Comment travaillez-vous pour établir la programmation musicale ? Robin : C’est une association de malfaiteurs avec beaucoup de ramifications et de contacts. Nous sommes ouverts, avec les oreilles attentives. Laurence : Et nous essayons de rester éclectique pour faire plaisir à tout le monde ! Votre meilleur spectacle, rencontre ? Robin : Le meilleur spectacle, c’est le prochain ! C’est difficile de répondre. Les New Model Army, une scène anglaise très originale en 2008, c’était génial. Plus récemment, Kadebostany. Pour les rencontres, cela peut être un musicien dans un groupe. Laurence : Bob Brozman ! Robin : Bob Brozman forcément, un bluesman archi doué et sympa. Un artiste extra ! Quel est le retour des artistes quand ils découvrent que la salle est à quelques pas de la plage ? Robin : Ils adorent ! Ils sont agréablement surpris. Et ils profitent tous de la plage. Lors de son passage, Ayo a surfé ! Vous gérez le loft culturel depuis 8 ans. Que faisiez-vous avant ? En choeur : On travaillait déjà ensemble ! Laurence : J’étais en charge du développement culturel de la ville de Boulogne sur Mer sur la Côte d’Opale. Avec la création de projets très différents comme un journal, des ateliers et des événements artistiques, mais aussi la gestion d’une salle de spectacle. J’ai demandé de l’aide à Robin et nous avons travaillé ensemble pendant 10 ans en programmant 600 concerts de genres très différents. Après d’autres missions plus en connexion avec l’élite culturelle, j’avais envie d’un aspect plus social. On était attiré par l’idée d’accès à la culture pour tous. à Boulogne, c’était un terrain vierge avec une équipe militante. C’était passionnant ! Comment êtes-vous passés de Boulogne à Seignosse ? Robin : J’étais chargé de mission pour les Musiques Actuelles et j’avais envie de tourner la page. J’ai vu l’annonce dans Télérama : le Sivom reprenait la compétence de la salle pour la
relancer, d’où le nom « la belle endormie ». C’était une salle polyvalente pour un tennis. Il y avait tout à faire, la réhabilitation du bâtiment et la programmation. Le projet était intéressant et nous connaissions la région pour avoir passé des vacances dans les Landes.
Vous pouvez-nous raconter ce démarrage ? Robin : Les moyens logistiques et financiers étant minces, on était tout seul : gestion des travaux, aménagement, programmation, communication, compta... Beaucoup de boulot en grande amplitude horaire ! Et aujourd’hui ? Robin : La solution transitoire dure toujours... Une salle de spectacle ne fait jamais de bénéfices mais avec une baisse de notre budget drastique et un nouveau loyer à payer à la ville, cela devient difficile. La région, plus axée sur le sport que la culture, ne fournit pas d’aide. Sans fond de trésorerie, nous sommes toujours en danger. Notre horizon n’est pas serein. Avec la disparition des Océaniques à Tarnos, on est un peu comme le dernier des Mohicans ! On loue la salle pour gagner un peu d’argent mais cela ne suffit pas. Et une réorganisation des compétences de chacun semble nécessaire pour donner un horizon à notre énergie. Laurence : On a une salle avec une super acoustique, des gradins très confortables, avec un excellent retour du public et des groupes. Pourtant, on reste dans une situation précaire... Que pensez-vous de la scène musicale actuelle ? Robin : Il y a de moins en moins de lieux, de structures... C’est un milieu qui souffre du manque d’intentions politiques... Les prochaines dates de votre programmation à retenir ? Texas Cannonballs le 10 juillet, un groupe de Rock texan, Diego El Cigala, le 14 octobre et les Stranglers le 9 novembre ! Propos recueillis par Elise Laven
Laurence avec Ayo lors de son passage en avril 2015.
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Les festivals tombent comme des mouches ! Le festival de musiques actuelles et d’arts de rue « Les océaniques », organisé chaque année par la ville de Tarnos n’aura malheureusement pas lieu cet été. Idem pour le festival Black & Basque, durant lequel Bayonne devenait un véritable lieu de rencontres entre la culture afro-américaine et la basque à travers la musique, le cinéma, les arts graphiques, la littérature et la sculpture. Restrictions budgétaires obligent, la liste des festivals annulés fautes de moyens s’allongent un peu partout en France...
LMA souffle 20 bougies
Landes Musiques Amplifiées fête ses 20 ans et a célébré cet anniversaire dignement lors d’un concert aux arènes de Pontonx au mois de mai, avec notamment Zebda ! L’association, aujourd’hui installée au sein de pôle Sud à Saint-Vincent-De-Tyrosse, a pour objectif le développement des pratiques de musiques actuelles amplifiées dans le département landais.
Association parpaing L’association Parpaing, c’est tout simplement trois potes, passionnés de musique, qui ont eu des problèmes de stockage. Après avoir trouvé un studio à Angresse, ils décident de monter l’asso pour proposer un service de répétition et d’enregistrement analogique. L’idée est de donner la possibilité aux intéressés d’avoir un son différent et original en enregistrant leur musique sur cassette.
54•MUSIQUE
Sensations musicales
surf fm Écoute… SELECTION DES ANIMATEURS DE SURF FM PARMI LES ALBUMS COUPS DE CŒUR SORTIS depuis un an. DEJA DANS LA PROGRAMMATION DE LA RADIO ET A DECOUVRIR D’URGENCE !
Oxmo Puccino et Ibrahim Maalouf / Au pays d’Alice… / Mister Productions
Youssoupha / NGRTD / Bomayé Musik Deuxième opus issu d’une trilogie annoncée, cet album NGRTD fait suite au magnifique Noir Désir sorti en 2012. Et quelle suite ! Des textes lucides, conscients et même de l’égotrip, le tout sur des productions géniales ! Hip-Hop/Rap
THE SKINTS / FM / Easy Star Records
En croisant la musique d’Ibrahim Maalouf et la plume d’Oxmo Puccino, la Alice de Lewis Carroll traverse un nouveau pays des merveilles. Une adaptation riche et originale pour le trompettiste jazz’n’world et le rappeur-poète. Jazz Rap
The Avener / The Wanderings of The Avener / Universal
Seconde collaboration des londoniens et du producteur Prince Fatty, un album plus équilibré et reggae que les précédents. Cette FM pirate joue aussi bien du lover que du raggamuffin, entrecoupés de jingles à la GTA. Tune in ! New Reggae PROTOJE / Ancient Future / Indiggnation Collective / Overstand Entertainment
Le Niçois mélange rock et électro avec brillo. L’album est bon, et c’est aussi ce doigté ou cette oreille géniale qui permet de transformer un morceau passé inaperçu en tube. Electro Rock
Cliché / Cliché / Microqlima Records
Après une sortie repoussée, le dernier LP du représentant du renouveau reggae made in JA est enfin là. Et on n’est pas déçu à l’écoute, mariage parfait entre sons anciens et futurs de cette musique...
Les chansons de l’élégant quintette bordelais s’envisagent comme une rencontre entre Air, Serge Gainsbourg et Alain Bashung. Disponible en vinyle.
Reggae / Dub / Jamaica
Pop française
Joey Bada$$ / B4.DA. $$ / Cinematic Music Group / Pro Era Sorti le jour même de son 20 anniversaire, ce premier album studio de Joey Bada$$ était très attendu après plusieurs mixtapes plus que convaincantes. Très bon album purement new-yorkais, la relève est là ! ème
GUTS / HIP HOP AFTER ALL / Heavenly Sweetness Le beatmaker et producteur Guts revient au hip hop de la plus belle des manières et ça vaut le détour ! Beats implacables, groove permanent, ce virtuose sort un album à écouter fort, très fort !
hip-hop Apollo Brown & Ras Kass / Blasphemy / Mello Music Group
hip- Pop HINDI ZAHRA /HOMELAND / Parlophone - Warner
Quand Apollo Brown, beatmaker de génie rencontre la plume acérée du MC de Los Angeles Ras Kass, le résultat est forcément magistral !
Hindi Zahra nous fait voyager avec son deuxième album Homeland enregistré entre le Maroc, l’Espagne et la France. Une belle musicalité au service d’une voix superbe.
hip-hop
Musiques du monde
Kendrick Lamar / To Pimp A Butterfly / Aftermath/Interscope (Top Dawg Entertainment) Son 1er album Good kid, m.A.A.d city était un classique et avait placé Kendrick Lamar sur le trône du rap West Coast. Son second album, forcément très attendu, un chef d’œuvre sur lequel on découvre l’infini artistique de Mr Lamar ! hip-hop Benjamin Clementine / At Least For Now / Barclay
L’ ENTOURLOOP / CHICKENS IN YOUR TOWN / Banzaï Lab Deejo et The Architect, les deux Stéphanois de l’Entourloop sortent leur 1er album et c’est une bombe ! Mélangeant hip hop et reggae, les morceaux, en collaboration avec pleins de MC’s du monde entier, vous feront bouger la tête. Hip-hop / Reggae MORIARTY / epitaph / Air Rytmo
Au-delà d’une incroyable success story, en chantant des couloirs de métro parisiens aux studios et festivals de musique, Benjamin Clementine a surtout un timbre de voix poignant et des compositions envoûtantes.
Très bel album du groupe franco-américain Moriarty qui fera plaisir aux fans de blues et rock à l’ancienne. Et si vous ne les connaissez pas, c’est le moment de vous y attarder...
neo soul
Country / blues rock
Asaf Avidan / Gold Shadow / Polydor
Björk / Vulnicura / One Little Indian
Le chanteur israélien revient avec un album tonique, sa voix unique, des textes qui ressemblent à des contes, et des compositions folk, blues. Il démontre son talent, exercice difficile après un premier album réussi. Il nous embarque et on n’a plus envie de descendre. Folk Blues
Véritable disque de rupture qui nous amène dans la douleur vécue par Björk durant l’écriture de l’album, Vulnicura marque également un retour à une forme plus sensuelle à laquelle l’Islandaise nous avait habitués à ses débuts. Electro rock
Sensations musicales M U S I QU E • 5 5 Hanni El Khatib / Moonlight / Innovative Leisure Records/ Because music
Irina Von Brazil / Polarity (EP) / Black Desert Records Délaissant le pop folk de leurs débuts, les Nantais d’Irina Von Brazil s’orientent dans un style indie rock aux rythmiques entraînantes mélangées aux douces et intenses mélodies, passant de l’accalmie réparatrice à l’explosion sonore. Indie rock
Le californien, d’origine palestino-philippine continue d’imbriquer le rock des années 50 avec celui des années 90. 3ème album qui mêlange garage rock et blues. Rock alternatif US
NO FX and Friends / Home Street Home / Fat Wreck Chords
Daxter Bury / It’s A Pleasure / Pias Le Label
Fat Mike de NO FX sort sa première comédie musicale, accompagné de tous ses potes musiciens, grands noms du rock et du punk : que du bonheur !
Après le succès de Happy Soup, l’anglais a présenté son 4ème album aux sonorités nonchalantes. Et c’est un plaisir !
Punk
Rock
Dedicated nothing / Dawn to dusk / Drop In Music
Hugo Kant / Point of no return / Bellring
Les Biarrots commencent à se faire un nom sur la scène française avec leur 1er album Dawn To Dusk. Un opus brut et solaire à la fois.
Dans son second album, le multi-instrumentiste français joue avec les sons et les univers jazz, électro, rock, hip hop, classique : une invitation musicale à changer de monde plus que réussie !
INDIE ROCK
Trip Hop
Kat Edmonson / The Big Picture / Sony Masterworks
Marika Hackman / We slept at last / Caroline Records
Une pop baroque, easy listening empreinte de jazz et qui parfois vire à la soul avec ses cuivres. La compositrice américaine a savamment orchestré et interprété ses morceaux.
We slept at last est le1er album raffiné d’une jeune anglaise née avec du sang folk. De la soie produit par Charlie Andrew, producteur d’Alt-J, on dit oui !
POP
FOLK
56•LIFESTYLE
Reportage
Une journée à
Darwin Texte : élise Laven - Photos Justine Soubiran
Depuis son ouverture en 2014, on rêvait de découvrir l’éco-système Darwin situé sur la rive droite de Bordeaux dans le quartier Bastide. En 2015, on l’a fait : passer une journée dans l’ancienne caserne Niel réhabilitée et découvrir cet espace novateur alliant des univers proches de nous : la glisse, la culture, l’environnement. Projet immobilier, pôle d’activités et de commerces éco-responsables, pépinière, lieu d’expressions urbaines… Darwin, c’est tout cela à la fois sur le principe d’un éco-système coopératif et dans un espace immense : 6 000 m2 de bureaux, 700 m2 d’espaces de vente (restaurant et épicerie), 6 000 m2 de hangars dédiés aux activités sportives et créatives, 800 m2 de ferme urbaine en permaculture et 3 000 m2 d’espaces événementiels couverts. L’idée a germé avec l’incubateur Evolution en 2005 - année de retrait du dernier régiment d’infanterie du train de cet ensemble immobilier. Puis la SAS Darwin Bastide, créée pour porter le DARWIN Eco-Système, est devenue propriétaire du lieu en 2010. Après deux ans de travaux, les premiers occupants ont investi l’espace en 2012. Aujourd’hui, 130 entreprises et 20 associations y sont installées représentant 360 emplois. Entre 700 et 2 000 personnes (travailleurs, visiteurs passants) se croisent sur le lieu chaque jour… Jusqu’à 7 000 pendant certains événements comme le Forum Social de Bordeaux en novembre 2014 ! La dynamique initiée avec le projet se retrouve donc dans la réalité. On a parcouru les milliers de m2 le sourire aux lèvres, heureux de découvrir tant d’énergie, de communion, d’envie et de partage.
Darwin dégage une impression de liberté et de création sans limites. Avant notre immersion dans l’écosystème bordelais, on a lu quelques critiques qui résumaient parfois l’idée et le lieu à un caprice de bobo pour les bobos. Notre enquête de terrain a balayé ces cancans. Toute la journée, nous avons croisé une population pour le moins hétéroclite : mamies bourgeoises accompagnant leurs petitsenfants au skatepark, bohèmes venus se restaurer ou se promener, familles associant les courses avec une promenade trottinette pour les enfants, artistes à l’aise dans le lieu, musiciens en tous genres, membres d’asso diverses, producteurs locaux, employés… Bref, des êtres humains avec ou sans style mais tous séduits par ce lieu insolite. On a passé une journée formidable, porté par une vague d’enthousiasme qui nous a permis de vivre des rencontres étonnantes, chaleureuses et instructives avec des gens passionnés et passionnants. Les yeux écarquillés devant le résultat et les possibilités infinies du système. Sur son site, l’éco-système cite le naturaliste anglais Charles Darwin à qui il a emprunté son nom : « Les espèces qui survivent ne sont pas les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s’adaptent le mieux au changement. » Récit d’une journée d’adaptation réussie.
DARWIN Eco-Système - 87 Quai des Queyries, 33100 Bordeaux
Les extérieurs de la caserne Niel Posés dans des allées ou des entrepôts, les Tetrodons poussent comme des champignons à Darwin ! Créé à la fin des années soixante, cet habitat mobile et modulable de l’architecte Jacques Berce à été conçu à partir de containers, auxquels s’ajoutent des coques polyester dédiées aux usages domestiques. Abandonné pendant la crise du pétrole car trop dépendant du plastique, ce patrimoine architectural retrouve une seconde vie à Darwin ! Avant ou après la rénovation de la caserne militaire, les artistes ont investi les lieux. Jeff Soto, Alber Vtimes, Zarb Fullcolor, Kendo et bien d’autres street artistes ont posé leurs œuvres sur les bâtiments. Des réalisations incroyables qui prennent tout leur sens sur les murs, les portes des hangars ou entrepôts. L’artiste bordelais Zarb Fullcolor a organisé la 4ème édition de la Jam Graffiti « Do It Yourself », en avril 2014, 2 jours de partage artistique autour du thème de l’Evolution, sur les murs de Darwin.
Le Hangar skatepark indoor
Une convention d’occupation temporaire du Hangar métallique entre le Fonds de dotation DARWIN et la Communauté Urbaine de Bordeaux DARWIN a permis de dédier ce lieu aux pratiques urbaines. Aménagé en grande partie avec des matériaux de récupération, il accueille un skatepark indoor impressionnant et a pu compter sur la ville de Bordeaux pour les travaux de mise aux normes du bâtiment. Ouvert du mardi au dimanche, l’après-midi et début de soirée, ce terrain de ride immense propose entre autres un Bowl bois, une street area, une skate house, une big ramp ! Le Fonds de dotation Darwin a confié la gestion, l’entretien et l’animation du Hangar à l’association La Brigade via une convention d’occupation temporaire. Il assume le loyer et les charges du Hangar et permet l’occupation à titre gratuit par l’association. Pour accéder à cette merveille, il suffit d’adhérer à l’asso pour un montant de 5 euros, puis payer l’entrée avec le pass journée (3 euros) ou le pass à l’année (30 euros). Un droit d’entrée plus qu’abordable au vu de l’installation ! la brigade
Seb Daurel, salarié de l’association depuis 3 ans, assure la construction, la promotion, l’entretien, le fonctionnement et l’animation du lieu… On l’a constaté un samedi, le Shiva du Hangar n’arrête jamais ! « La Brigade compte aujourd’hui plus de 3 000 adhérents, un véritable succès. Je pratique et je donne aussi des conseils accessoirement ! » Outre la pratique libre, La brigade propose cours, coaching et contest. Afin de poursuivre l’aventure, l’association a toujours besoin de bénévoles et de mécènes. Plus d’infos sur www.hangardarwin.org déco recyclage
Tabourets avec vieille board recyclée, canapés de récup, signalétique peinte sur des planches, mur grillagé et habillé de la Darwin bear, bière bio ou couvert de graffiti… La déco du Hangar, faite de rien et surtout de tout, respire la convivialité, l’invitation au partage et la simplicité ! D’autres hangars désaffectés hébergent des rampes en libre accès. Bâtiments industriels à l’abandon, graffitis, aménagement pour riders en tout genre : adeptes du skate ou du BMX disposent de terrains de jeux infinis dans des décors fabuleux.
Village d’associations l ’ étincelle
L’étincelle, association de Bègles dédiée à la restauration de vélos et au développement d’ateliers de réparation participatifs, a investi un hangar à Darwin depuis 6 mois. « Il existe plusieurs types de participation pour les adhérents de l’association, explique Guillaume Sorel, l’un des responsables de L’Etincelle. Ils peuvent accéder à l’atelier participatif afin de réaliser eux-mêmes leurs réparations. Ils bénéficient ainsi d’outils que l’on ne trouve pas dans son garage comme un poste à souder par exemple, et de pièces abordables récupérées sur d’autres modèles. Un moyen efficace, convivial de pratiquer le réemploi, le partage. Pour avoir un beau vélo urbain de tous les jours, l’association permet également le remontage de vélo sur la base de la récup. » On confirme, le local dispose d’une quantité de pièces de récup où les amoureux des 2 roues trouveront leur bonheur ! « Enfin, nous proposons également un service de proximité en effectuant nous-même de la réparation classique. » le roller derbie
La suite de la visite nous a emmené dans un autre bâtiment qui accueille une piste de Roller Derby. Le Roller Derbie Bordeaux Club y propose des cours pour les filles et les garçons. Aujourd’hui, c’est le tour de l’entraînement des filles mené par Belzebuth ! Le club partage la piste avec le Bordeaux Bike polo qui officie 3 fois par semaine. La signalétique des clubs se fait sur de vieilles planches de bois peintes mais avec QR code : une communication faite de recylcage et modernité, l’esprit Darwin a encore frappé ! le bmx
Face au Magasin général, un hangar accueille le BMX Bandits Park. Là encore, décoration et ameublement de récup mais surtout structures de ride impressionnantes posées entre les immenses poutres métalliques de l’édifice ! Comme pour le skate, c’est une association qui gère le lieu : BMX Bandits propose une session unique pour 3 euros ou la carte annuelle à 45 euros les mardi, jeudi et samedi. bmxbanditsasso sessions musique
A l’intérieur du hangar, nous découvrons une exposition de dessins signés Sac… Et de la musique nous parvient aux oreilles. En poussant la porte, nous découvrons le local de l’association Genre. Adrien est aux platines pour une session. Il officie dans l’ombre. Gêné par les photos et les questions, il nous invite à rencontrer les autres membres de l’asso. « On est des potes de l’asso de BMX, raconte Dorian Monfourny, et ils nous ont proposé d’investir une partie du lieu. Après 2 mois de travaux, c’est devenu notre local de répétitions. Notre asso soutient la scène garage mais pas seulement. Nous sommes ouverts à tous les genres. Nous réalisons aussi des sessions live avec captation vidéo. Cet après-midi, nous avons eu la chance d’avoir un concert privé de l’Impératrice qui était sur scène hier à l’iboat ! L’euphorie du concert nous a poussé à enchaîner un mix ! » Au fil de la conversation, d’autres membres de Genre rejoignent Dorian. On échange sur la musique, la scène, la radio. Encore des rencontres pétillantes !
expérience artistique
Pendant l’après-midi, nous croisons plusieurs fois dans les allées de Darwin des personnes filmées en train de jouer des percussions. Certains sont bons, d’autres moins… Nous n’osons pas les interrompre. Puis J.B., un ami des membres de l’association musicale Genre, nous aborde intéressé par le profil de Joseph, 10 ans, reporter en herbe à Surf FM… Étudiant aux Beaux-Arts de Bordeaux, J.B. lui propose de participer à la réalisation de son projet vidéo : jouer un rythme sur un tambour pendant 3 mn. JB a ensuite l’intention de superposer les séquences. Joseph curieux, accepte puis réalise la difficulté de l’exercice : 3 mn, c’est long !
Le magasin général l ’ épicerie
Poursuite de l’exploration à l’épicerie du Magasin général. Ouverte 6j/7, elle regorge de produits bios ou d’approvisionnement local. Pour les repas de tous les jours, du frais, du sec, de l’épicerie mais aussi des articles pour l’entretien de la maison ou des cosmétiques. Avec un maximum de vente en vrac à l’ancienne : une présentation esthétique qui a le mérite d’inciter à diminuer la consommation des emballages. L’enseigne, l’aménagement… Tout concours à nous imaginer dans un vieux comptoir de vente à l’image de la série de B.D. de Loisel et Tripp du même nom ! la bière darwin
L’une des références phare du Magasin général, la bière Darwin cumule toutes les qualités du produit bio artisanal et local : elle est brassée par la brasserie bio Mascaret à quelques kilomètres de Bordeaux ! pop - corn hop o pop
Près des caisses, nous rencontrons Benoît San Juan, créateur il y a quelques mois de la marque de Pop-corn Hop O poP. Distribué dans les réseaux Biocoop mais aussi chez Darwin, il est venu passer la journée dans l’épicerie faire l’article de son produit bio, artisanal et local : « Je propose 3 goûts différents : le classique CaramelCorn, Caramiel et noix et Caramande Espelette. Maïs du Gers, beurre de Baratte, fleur de sel de l’Ile de Ré, noix de Dordogne, Piment d’Espelette, mes pop-corn sont fabriqués à la main cuit au four avec un maximum d’ingrédients bios et/ou locaux. » Et le résultat est un délice : nous n’avons jamais dégusté de Pop-corn aussi craquants offrant autant de saveurs sucrées, épicées en bouche ! A l’argument du prix du sachet, Benoît répond : « le prix au kilo reste moins cher que les pop-corn mous et insipides du cinéma… » Imparable ! le bistrot
On a conclu cette journée en beauté avec une pause douceur bien méritée au bistrot-réfectoire jouxtant l’épicerie. Sur fond de musique parfaite (When they fight they fight, The Generationals), nous avons pris place autour de mange-debout réalisés avec des restes de charpentes des hangars pour déguster des boissons bio. déco recyclage
Canapés, chaises, habillage du bar, tables en formica ou en bois… Toute la décoration et l’ameublement de cet immense hangar sont issus de la récupération confirme Philippe Lassalle Saint Jean, trésorier de Darwin et cofondateur de l’éco-système avec Philippe Barre : « les meubles sont fabriqués ‘maison’ avec des matériaux récupérés sur les chantiers ou chinés chez Emmaüs, sur Le bon coin. Le lieu lui-même a été rénové dans l’optique de minimiser l’empreinte écologique. Et la gestion quotidienne du bistrot est pensée en fonction des consommations d’énergie, d’eau et minimiser la production de déchets par compostage. » cuisine saine et fraîche
Table dressée façon bistrot avec des serviettes vichy. Pas de chichi au réfectoire ouvert 7j/7 mais une cuisine saine et fraîche avec une carte simple et des prix abordables. « L’idée, c’est de se retrouver dans un lieu convivial sans se ruiner, poursuit Philippe Lassalle Saint Jean. On organise des rencontres, des concerts. C’est un lieu de fête à l’image du bar du commerce où l’on peut rentrer en skate ou en vélo ! » grandeur nature
L’immensité du lieu permet d’intégrer des éléments de déco grandeur-nature comme des boards ou un vieux fourgon. Les enfants ne sont pas oubliés avec une tente et un espace de jeux comme on en a toujours rêvé ! et c ’ est pas fini
!
On quitte Darwin le cœur léger, empreint de l’esprit de liberté et d’optimisme qui règnent dans ce lieu si particulier. Et on reviendra ! Découvrir l’avancée des nouveaux projets comme l’éco-lodge ou encore les chantiers de la Garonne pleinement opérationnels fin 2015.
60•LIFESTYLE
Chronique
Au fil des saisons Plus de neige. Ferme la parenthèse. Monte dans la voiture, embraye. Ajuste le rétro sur la saison. Des milliers de vacanciers. Autant d’assiettes, de verres, et de couverts. D’excitation au début, d’impatience à la fin. Abondance de neige, autant de rencontres. Luxe du forfait saison. La répétition fixe communément la notion, jamais en saison. Le ballet des dameuses, des milliers de skis. Des nouveaux « amis ». L’odeur, du vin chaud, des crêpes et des barbecues de fin de saisons nichés dans les alpages.
Recommencer tous les 6 mois, c’est instable. C’est sûr. Les banquiers nous le rappellent souvent.
La chaleur qu’on se garde pour ces moments-là et puis tous ceux où on travaille. à Bien recevoir les autres. Même ceux qui laissent parfois le froid embrumer leur humanité ou simplement leurs politesse. Nos gestes identiques, autant de technique que de gentillesse incessantes pour réussir ces vacances. Ce repas. Cet irish.
Une fois la saison lancée, dans nos établissements tout propres, même si on aurait voulu faire plus. La joie de retrouver les autres. D’accueillir les vacanciers. On rit des jeux de mots qui deviennent des jeux tout courts. On compte les « c’est juste que »… On rit des premières fois ratées, des scoops à la Dallas qui on déjà commencés.
Pourtant. L’excitation nous gagne sans relâche. Sûrement, cette joie infaillible de vivre dans les grands espaces. D’avoir pour terrain de jeux toutes les natures. Heureux d’être là. Le kiff du rideau de fer qui se lève. La zik à fond pour décharger la voiture, qu’on s’est donnée tant de mal à millimétrer la veille. Tetris, transhumance.
Là, derrière, le desk, le bar, attendus comme le soleil de vos vacances, excités par leur premier samedi d’arrivée. Leur premier spectacle, la nouvelle carte, la tête farcie de procédures, de phrases d’accueil, coincés entre deux postures, avec le stress d’un rideau qui se lève alors qu’on a l’impression de ne pas avoir assez répété la pièce. Clap, clap, clap. Sourires. Là, devant les 800 bornes sur fond sonore de Spiderman, de barrières rouges et blanches qui se lèvent au rythme des cartes bancaires. Derrière le cul des autres voitures, que la neige, les éboulements, ont rendues si difficile à passer l’hiver et que la chaleur des échappements fait monter en pression, l’été. Si exaspérant à atteindre. Vite, de l’air. De l’espace. Une vue. Là, quand le moteur a refroidi. Derrière des vitres, rendues opaques par des mois de fermeture. Nos devoirs civiques de longues attentes chez Pole et tous les autres, accomplis. Derrières nos défis de double vie, et nos « mais, enfin, c’est quoi votre adresse ? »
On aurait voulu filmer le belge, qui nous demande d’enlever le tas de sable devant son appartement, parce qu’il ne voit pas bien l’océan et qu’il n’avait surtout jamais vu de dune. Ou la tête du gagnant de l’équipe de bar, lorsqu’il font des concours de boisson Tabasco. On se souvient des moments qui partent en vrille, des bouillons courts, intenses, ou chaque geste est rapide et précis. On profite lorsque tout redescend et que finalement, on a bien ri. Un sentiment de travail accompli. Ça nous fait revenir à chaque fois. D’absence d’ADSL. De potes qui nous manquent. D’activité à l’année qu’on ne pas se payer. C’est gâché. Ils sont là. Les saisonniers. Clap, Clap, Clap. Sourires. Accroché au billet d’avion que leur payera peut-être la saison. Après avoir quitté les apéros de fin pour commencer ceux de début. Le sable enfin, entre les doigts de pieds.
L’odeur des pins parasols que le vent océanique fait vibrer. Les vagues qui se fracassent sur le rivage. Ce son si particulier qu’il nous fait sourire à chaque fois qu’on le retrouve. Là, après avoir tourné dans un rond-point en hésitant longtemps pour choisir quelle sortie. Parce qu’à chaque fois, c’est un peu nos vies. Que l’on choisit. Se poser. Ne pas se poser. Toujours chercher quelque chose d’autre, ailleurs. Sans aucune certitude à chaque fois.
à succomber devant cette qualité unique de vie si instable et pourtant si riche de sens que l’on a le privilège de choisir tous les six mois. Parce que finalement, c’est un luxe aussi.
Texte : Mo Illustration : Oona
Landes L I F E S T YL E • 6 1
Julien Arcil Graphiste indépendant, spécialisé dans la communication, Julien est un dingue d’images, qui s’engage aussi sur des projets presse comme Surf FM et son magazine !
Confrontés à la solitude et aux montants élevés des loyers, des travailleurs indépendants se sont associés pour partager un espace de travail dans un local à Seignosse. Une mutualisation des frais devenue une véritable émulation de talents. Portraits d’artistes ! Sara Boutet Du plus traditionnel au plus décalé, Sara organise le mariage de vos rêves, sans stress et sans imprévus. Souriez, respirez, la Wedding planner est là !
An Lalemant Passionnée par la photographie depuis toujours, An trouve son inspiration dans la mode, le vintage, l’art, la nature, les enfants et les voyages. L’ordinaire sublimé par la photo;
anner • Oly H ng pl eav ddi en e W
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Lise Mailman Jeune graphiste influencée par l’art et le design, Lise a un style de prédilection : épuré, original et élégant. Un univers graphique qui raconte une histoire.
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Laure Marnas Artiste coloriste passée par le Street Art, Laure joue avec la couleur, son intensité, sa lumière et son énergie dans des toiles abstraites. Un univers libre et vibrant d’émotions !
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Arti lors ste p eintre • Lorco
Vidé o production • Maz
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Julien Mazard Mordu d’images animées, Julien filme, monte, contruit des histoires en vidéo : de la pub, au clip artistique, en passant par le documentaire, ou l’incontournable vidéo virale !
Alexandre Meyssirel Spécialisé dans la communication tous supports, Alexandre a créé Artungstudio à son image : simple, attentif, fidèle et efficace. Contenu, graphisme, site Internet, il s’occupe de tout !
ue • Ruban raphiq Col lec tif
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Lot3, Association de talents
-g Le rap ine his F • te, p eintre en lettres
Sara Pasternak Du papier au mur, du verre au bois, Sara réalise sur mesure des lettrages à la main authentiques personnelles ou pro, sans oublier ses créations graphiques. « You name it, I’ll draw it ! »
62•LIFESTYLE
Interview Rencontre avec Tin-Tin, connu et reconnu pour être LE tatoueur français par excellence. Fondateur du Mondial du Tatouage dont la troisiéme édition a réuni cette année à Paris 30 000 visiteurs et 340 tatoueurs venus de 30 pays, il milite depuis plusieurs années pour la reconnaissance du tatouage en tant qu’art.
Comment et pourquoi en 2013 avoir eu l’idée de refaire à Paris l’un des plus gros événements du tatouage au monde ? Cela s’est fait par la force des choses car je voulais avant tout proposer un événement authentique, à la fois populaire et élitiste, qui fasse plaisir aux professionnels mais aussi aux néophytes. Mais ce n’est pas mon but premier d’arriver et de dire « c’est moi le meilleur du monde ».
Tin-Tin, l’Art du Tatouage Propos recueillis par Julien Diniz
Comment expliquez-vous cette si grande affluence de visiteurs depuis 3 ans ? Par l’engouement général pour l’art qu’est le tatouage et qu’on ne veut toujours pas reconnaître comme ART au niveau du statut social et fiscal par l’état français. Il touche toutes les classes de la population et il existe depuis la nuit des temps. Depuis 2030 ans, les tatoueurs sont de réels artistes qui véhiculent des courants artistiques dans le monde entier grâce à Internet, aux magazines de tatouage et même la T.V. et la presse. Nous avons par ailleurs battu le record d’affluence historique de la Grande Halle de La Vilette, ce n’est pas rien !
Tin-tin © Julien Lachaussee
Quelles étaient les nouveautés de cette édition 2015 ? Nous avons investi cette année les 20 000 m2 de la Grande Halle de La Vilette (contrairement aux 10 000 m2 les autres éditions) ainsi que toutes les mezzanines ouvertes et le Forum en bas pour le coin restauration. Cela a donné une vraie belle circulation à l’intérieur et nous avons ainsi confirmé notre place de leader. Quel est le but du S.N.A.T. (Syndicat National des Artistes Tatoueurs) créé en 2003 et dont vous êtes actuellement le président ? La reconnaissance du tatouage en tant qu’un art à part entière et du statut d’artiste pour tous les tatoueurs. Nous n’avons par encore réussi mais on ne lâchera rien.
Interview L I F E S T YL E • 6 3
La musique a t-elle une place importante dans votre travail ? La musique a une place importante dans la société, donc forcément dans le tatouage. Elle est présente dans divers courants artistiques. Beaucoup de tatoueurs, par exemple, écoutent du Rap et des rappeurs se font tatouer mais c’est également le cas dans le Rock ou l’Electro. Pour ma part, je me situe dans un style musical hétéroclite.
© Surf FM
Quels conseils pourriez-vous donner à un jeune tatoueur qui débute ? De beaucoup travailler car aujourd’hui la demande et l’offre se sont équilibrées depuis longtemps. Le métier commence à être sclérosé par des jeunes tatoueurs et il va bientôt y avoir plus de tatoueurs que de tatouages ! Voyager également, car les voyages forment la jeunesse, s’imprégner des différentes cultures et rencontrer d’autres tatoueurs. Mais surtout travailler très dur !
Le dernier livre lu ? Les Arcanes du Chaos, de Maxime Chattam.
© Surf FM
Le dernier album écouté ? Les Trompettes de la Renommée de Georges Brassens.
64•LIFESTYLE
Shopping
Brosse Tangle La brosse qui démêle sans douleur ! 20 € Le Vestibule coiffure
Pop-corn artisanal Bio prix de vente conseillé 4,40 €, Hop O Pop
Boardshort Mirage MF Driven, 100 €, Ripcurl
Top Cozete Edouard, 80 € Jupe Léon and Harper, 85 € Cardigan Ursule Marie Sixtine, 105 € Jacket Utine Marie Sixtine, 75 € By Sixtine
Lunettes de soleil KARYA, 140 € Bois de Noyer et Verres polarisants GOLD, MIRROR all Polarized™, Ozed
Tong 100% caoutchouc naturel 16€, Hippobloo
Maillot Paradise found tri set, 70 €, Ripcurl
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Longboard JAVA, de 9’0 à 9’4, à partir de 960 €, Chipiron
Pochette #moonrise Poche en cuir triangle d’or, 69 €, Bangüs
Shopping L I F E S T YL E • 6 5 Surf Pack APEX, 149,95 €, 28 x 52 x 22 cm, 100% Polyester,
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Haut de maillot
Tee-shirt Radical tube, 25 € Boardshort New wave Bonded, 115 €,
Shibori Thali (reversible), ligne Médaillon, 34,95 €, Bas Shibori Hawai, 29,95 € Billabong
Quiksilver
Combi Optic Nature Onesie prix, 59,95 € Roxy
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66• COIN DÉTENTE
Sensations littéraires
Gentleman de l’extrême 30 ans après sa disparition, le mythique Arnaud de Rosnay reste gravé dans les esprits. Olivier Bonnefon, journaliste, lui a consacré une biographie romancée riche d’illustrations intitulée Arnaud de Rosnay, Gentleman de l’extrême aux Editions Atlantica.
© Justine Soubiran
Beaucoup sont encore vivants. J’ai mené une véritable enquête avec le soutien de Jean Legal des Editions Atlantica, qui a été le déclencheur du projet. Certains témoins étaient difficiles à approcher, comme Marisa Berenson, un témoin-clé de sa vie dans les années 70. D’autres étaient réticents. Arnaud de Rosnay n’était pas toujours quelqu’un de facile à vivre. Il subsistait parfois des blessures ou carrément des rivalités, comme chez certains journalistes.
Comment en êtes-vous venu à vous intéresser à Arnaud de Rosnay ? Par hasard. J’ai été marqué par lui dans ma jeunesse : l’homme était glamour et entouré de jolies femmes, il était très populaire. Je me rends compte 30 ans plus tard à Biarritz que l’on parle encore beaucoup de lui, il y a une riche matière. Je suis copain avec Sylvain Cazenave qui l’a bien connu. Le déclic a été ma rencontre en 2011 lors du lancement de Biarritz Océan avec son frère Joël de Rosnay. Le courant passait, mais l’ombre du frère n’est jamais très loin et le fait de parler d’ Arnaud est venu naturellement. Comment avez-vous procédé dans votre enquête ? Pour recueillir les témoignages notamment ? Beaucoup d’infos sont tirées d’une documentation importante déjà existante. Mais j’ai voulu ne pas me contenter de ça. Je souhaitais aller au contact des gens.
L’apport de la famille de Rosnay est visible dans le livre. Avez-vous obtenu leur accord pour réaliser cette biographie ? Ce n’est pas une biographie « autorisée ». Ils m’ont fait confiance et il y a eu une grande coopération : la date des 30 ans était importante pour eux. Ils avaient aussi envie de voir si je pouvais sortir un peu de vérité de mon enquête. Cela n’a forcément été concluant mais ça a remué certaines choses, notamment sur sa disparition. J’ai rencontré un de ses amis, dans l’armée, qui a essayé de retrouver des personnes à Taiwan. J’ai finalement tenté de soulever toutes les pierres, de percer le mystère. Vous présentez les opinions de différentes personnes sur sa disparition, avez-vous la vôtre? C’est difficile, j’entends rester objectif. Sa famille est persuadée qu’il a été tué, Joel m’a laissé entendre qu’il savait certaines choses, mais préférait les taire. Le contexte trouble à l’époque faisait que les gens lui déconseillaient de partir. J’ai retrouvé son
Nuits d’encre Dans la nouvelle, une question hante nos esprits : pensezvous être le même le jour que la nuit ? Ingrid Astier y répond : « la nuit, c’est un temps arrêté, suspendu ou étiré, qui ouvre le coffre-fort de la sensation. Le jour ne crée pas cette intimité avec soi-même, cette sensation d’être au plus prés de qui on est. » Les « Nuits d’encre » d’Ingrid Astier sont comme nos nuits noires. Un terrain connu de l’auteur maître es polar. Une certitude après la lecture : votre nuit ne peut qu’être éclairée.
photographe Pierre Perrin qui habite Biarritz et accompagnait Arnaud pour cette traversée. Il raconte qu’il paraissait partir presque à l’abattoir... Je suis allé a Taiwan dans un autre contexte. J’ai remarqué que les militaires étaient partout. Arnaud a pu en être leur victime.
Le but était-il de réhabiliter ce personnage ambivalent ? Je n’avais pas d’a priori, j’avais prévenu la famille que j’écouterais tous les témoignages. Le basculement de sa vie, c’est le moment de la traversée en solitaire entre les îles marquises et les Tuamotu. Une rumeur se dresse, il est victime d’un des premiers lynchages médiatiques selon lequel il n’aurait pas vraiment fait la traversée. J’ai l’intime conviction qu’il l’a faite, car trop d’éléments concordent. J’ai rencontré ses détracteurs et certains ne changent pas d’avis. Yves Bessas, auteur du livre La glisse doutait mais reconnaît que de Rosnay exagérait beaucoup. Votre livre a été plébiscité. Comment expliquez-vous cette fascination à l’égard de Arnaud de Rosnay, 30 ans après sa mort ? Je crois que peu de personnes sont aujourd’hui comme lui : il a lancé des jeux, fait de la com pour l’île Maurice, s’est lancé dans de nombreux défis sportifs qui faisaient de lui un personnage unique même si il était controversé.
Je travaille avec Marjorie Desjardin pour faire une adaptation télévisée (documentaire). Nous cherchons les fonds nécessaires pour retracer sa route.
Des retours de la famille ? Ils étaient très émus, Tatiana m’a beaucoup aidé. Je serai présent au salon du livre d’Hossegor début juillet avec Joël. Journaliste au quotidient Sud Ouest, avez-vous aimé devenir écrivain ? D’autres projets ? Je me concentre surtout sur ce projet de documentaire, ma famille, et Sud Ouest. Mais oui j’ai beaucoup aimé m’y consacrer. Je me lancerais bien dans le genre du polar. Propos recueillis par élise Laven
Pour gagner le livre, répondez à la question : quel club de surf a créé Arnaud de Rosnay à Biarritz en 1959 ? contact@surf-fm.fr Arnaud de Rosnay, Gentleman de l’extrême, Olivier Bonnefon, Éditions Atlantica, 22 €.
Avez-vous eu des retours des lecteurs ? Je pourrais presque faire un tome 2 car beaucoup de témoins sont venus me voir.
Génération turque « La dignité humaine aura raison de la torture pouvaiton lire sur un tract jauni traînant à terre ». Une phrase jetée qui résume bien le magnifique livre de Pinar Selek. à travers les souvenirs de l’oppression politique pendant les années 60-70, on découvre une jeunesse turque aujourd’hui ballottée entre tradition et modernité. Une génération qui tient debout, malgré tout. Stéphane Duboué
Stéphane Duboué
Petit Eloge de la nuit, Ingrid Astier, éditions Folio, 2 €.
La maison du Bosphore, Pinar Slelek, éditions Liana Levi, 21 €.
Sensations littéraires C O I N
DÉTENTE•67
Pilier de la country en B.D. Un auteur et un illustrateur américains ont consacré 10 ans pour réaliser un roman graphique retraçant l’empreinte de la famille Carter sur la country. Impressionnant de sensibilité et de réalisme sur la musique en général et l’Amérique en particulier. Incroyable que le parcours de la famille Carter, ce couple allié à une cousine, considérés comme l’un des piliers de la musique country et folk moderne et donc forcément du rock. Célèbres de 1923 à 1943 pour leurs arrangements de vieilles ballades de fermiers et pionniers, les sauvant ainsi de l’oubli, cette famille passionnée reste illustre des musiciens pour une technique de grattement de guitare qui porte encore leur nom ! Mais la famille Carter, c’est aussi l’histoire de la radio, des studios d’enregistrement de l’époque, de la ruralité, de la Grande dépression et de la généalogie musicale jusqu’à Johnny Cash ! Riche de dix ans d’enquête et de documentation, le roman graphique de Franck M.Young et David Lasky réalisé dans la veine graphique des années 30. Pour les amoureux de musique, de B.D., d’histoire avec un grand H ou d’humanité... Bref, un vrai régal pour tout le monde !
La famille Carter, Franck M.Young et David Lasky, Edition la Pastèque, 24 €.
68•COIN DÉTENTE
Recettes
LES RECETTES wok de poulet aux noix de cajou
2 personnes
- 2 c. à s. d’huile d’arachide - 60 g. de noix de cajou - 400 g. de blancs de poulet - 1 c. à s. de gingembre frais haché - 1 c. à s. d’ail haché - 1 pièce de cébette émincée
LE TROPHéE ET L’éLéPHANT
1 personne
- 1 carotte émincée finement - 1 poivron rouge émincé - 1 c. à s. de soja - 1 c. à s. de sauce huître - 1 c. à s. de sauce hoisin - 1 c. à s. de nuoc-mâm - 1 c. à s. d’huile de sésame
• Faites dorer les noix de cajou dans un wok avec un peu d’huile d’arachide et réservez. • Taillez le poulet en lamelles de 1 cm d’épaisseur et le faire sauter dans le wok très chaud jusqu’à ce qu’il soit bien doré et réservez. • Jetez l’ail et le gingembre dans le même wok et ajouter les légumes. Faites revenir jusqu’à ce que les carottes soient juste croquantes et ajoutez-y le poulet. • Terminez par ajouter la sauce soja, la sauce huître, la sauce hoisin, le nuoc-mâm et l’huile de sésame ainsi que les noix de cajou. Faites sauter jusqu’à ce que le tout soit bien chaud et servez immédiatement avec un riz Thaï parfumé.
Merci à Yann Texier, Chef du restaurant Les Mets d’Alice pour cette recette exotique ! Les Mets d’Alice, 20 Place de Castille, Seignosse Océan. Les-Mets-dAlice
Pour le trophée : - 4 cl de vodka - 2 cl de curaçao bleu - Orangina
Pour l’éléphant rose : - 4 cl de gin - 2 cl de triple sec - 2 cl de sirop de fraise - Jus de pamplemousse
Pour le Trophée : • Versez dans un verre la Vodka et le Curaçao bleu. • Retournez dans le verre la bouteille d’Orangina, le mélange se fait au fur et à mesure de la dégustation ! Pour l’éléphant rose : • Retournez un verre à cocktail dans un mélange sucre-sirop de fruits rouges pour recouvrir les bords. • Versez en étage dans le verre tous les ingrédients à l’aide d’une cuillère ou d’un appareil à Irish- coffee.
Merci à Ben, responsable bar à La Pena, pour ces recettes de Cocktails ! La Pena, bar à vins / tapas, Camping Océliances, avenue des Tucs, Seignosse Océan. Lapenaseignosse
En bref C O I N
DÉTENTE•69
Les Marchés Pour des produits de saison locaux ! Capbreton : marché d’été tous les matins sauf dimanche et lundi, marché traditionnel les mardi, jeudi, samedi matin sous la halle. Marché aux poissons tous les jours à côté de la capitainerie, de 9 à 12h et de 15 à 18h. Hossegor : marché d’été les lundi, mercredi et dimanche matin, sous les halles. Saint-Vincent-de-Tyrosse : vendredi matin. Seignosse Océan : marché saisonnier les mardi, jeudi et dimanche matin. Seignosse bourg : marché traditionnel le mercredi matin sous la halle. Soustons : marché d’été le jeudi matin, traditionnel le lundi matin. SOORTS : MARCHE DE PAYS le samedi matin de 8h à 13h.
Le fruit de saison : la tomate de Marmande La tomate de Marmande est issue du croisement de trois autres variétés : la Merveille des Marchés, la Pondorosa et la Mikado écarlate. La culture de la « pomme d’amour » en Aquitaine a été encouragée suite à la destruction des vignobles dans la deuxième moitié du 20ème siècle par le phylloxera, la maladie de la vigne. Avec une forte teneur en vitamine C ainsi qu’en lycopène, un puissant antioxydant, la tomate prévient les maux dûs à la vieillesse tels que l’arthrite, les infarctus et les maladies cardiovasculaires. Très parfumée et sucrée, elle se déguste aussi bien en salade que farcie !
70•COIN DÉTENTE
Jeux
Joue et tente de gagner des cadeaux ! Planche Bic surf DURA TEC 7’0» (399 €)
Board Sector9 (220 €)
Paire de lunette OZED La VISION DE VIE par Oxmo Puccino avec sa pochette signée par l’artiste ! (155 €)
Jeu des 7 erreurs Voilà à quoi ressemblent nos plages durant l’hiver... Nous avons commencé à nettoyer. Retrouvez les 7 déchets disparus à droite dans cette photo miroir !
Paire de lunettes OZED SHRED IT (145 €)
Règlement : Pour participer, envoyez un ou les 2 jeux avec vos coordonnées (nom, adresse, téléphone ou mail) à l’adresse suivante : Surf FM 198, avenue du Centre 40150 Soorts-Hossegor Pour chacun des jeux, tirage au sort parmi les bonnes réponses le 28 août !
© Vincent Felice
En jeu : 1 planche Bic, 2 skateboards Sector9, 2 paires de lunette Ozed !
Jeux C O I N
Mots mêlés Cette année, les festivals ont tendance à disparaître… Retrouvez dans la grille les noms de ceux qui pourront encore nous faire vibrer ! En jeu : un sac Bangus, 10 bracelets L’Atelier des Dames, 5 lots de produits solaires SeventyOnePercent
GAROROCK LATINOSSEGOR MUSICALARUE FRANCOFOLIES REGGAESUNSKA BALEAPOP WAKEUP ROCKENSEINE
Sac Bangüs #hossegorbeach (toile coton marron et poche jaune) (49 €)
Bracelets plumes L’Atelier des Dames
Produits ve Se ntyOne Percent hydraskin
(15 €)
+ stick teinté 50
(14,50€)
(39 €)
DÉTENTE•71
AGENDA •73
• été 2015 • PROGRAMMATION MUSICALE & FESTIVALS Festival Les Francofolies (17) 10 au 14 juillet à La Rochelle. francofolies.fr
JUIN Festival Kulture sport (64) 12 au 14 juin à Bayonne. Le sport sous toutes ses cultures : cinéma, photo, littérature, danse, musique, B.D., théâtre.
Feu d’artifice (40) 14 juillet à 23h sur le lac marin d’Hossegor. DJ Fly (2 fois champion du monde DMC) concert (40), 17 juillet à l’Escargot à Seignosse.
Elisa do Brasil, concert (40) 13 juin à l’Escargot à Seignosse. Festival Hellfest (44) 19 juin au 21 juin à Clisson hellfest.fr
REISE (by musique d’apéritif : Djoh dellinger, Maxxi et Jacky FISCHER), concert (40) 18 juillet à l’Escargot à Seignosse.
Free Music Festival (17) 19 et 20 juin à Montendre freemusic-festival.com Dreadful league, concert (40) 27 juin à l’Escargot à Seignosse. Rock Beach Rugby Festival (40) 26 et 27 juin plage Notre Dame de Capbreton : rugby, concerts. Festival Garorock (33) 26 au 28 juin à Marmande avec SOJA, The Do, Chinese Man, Massilia Sound System... garorock.com ES DE
PLAC RTS E CONC NER à GAG
Festival Arte Flamenco (40) 6 au 11 juillet à Mont de Marsan, spectacles et stages. arteflamenco.landes.org
Festival des Vieilles Charrues (29) 16 au 19 juillet à Carhaix. vieillescharrues.asso.fr
K.D.S. concerts (40) 8, 9, et 22 juillet à l’Escargot à Seignosse.
DJ Skillz (4X champion de France DMC) & Chixxx (Tambour Battant), Concert (40) 23 juillet à l’Escargot à Seignosse.
TEXAS CANNONBALLS + The Pathfinders, concert (40) 10 juillet au Loft Culturel des Bourdaines à Seignosse.
Boat Sound System, concert (40) 24 juillet à l’Escargot à Seignosse.
Avrosse, concert (40) 10 juillet à l’Escargot à Seignosse.
Festival EMMAUS (64) 28 et 29 juillet à Lescar-Pau avec The DO, Moriarty, Fauve... emmaus-lescar-pau.com
JUILLET
Dax Motors’n Blues Festival (40) 10 au 12 juillet au parc des arènes de Dax, 11 concerts gratuits. www.dmbf.fr
Festival Brésilien Summer Days (64) 2 au 5 juillet à Bayonne et Anglet, Cours de Capoera, samba, concerts, surf. festivalbresilien.fr
International Surf Film Festival (64) 12ème édition, 10 au 13 juillet à Anglet, concerts et films. surf-film.com
AOÛT E-Darta, concerts (40) 1, 2, et 9 août à l’Escargot à Seignosse. K.D.S. concerts (40) 3, 6, et 8 août à l’Escargot à Seignosse. Tournée des plages du Reggae Sun Ska Festival (40) 4 août à l’Escargot à Seignosse. Groove Inspectors, concert (40) 5 août à l’Escargot à Seignosse. Festival Baleapop (64) 5 au 9 août à Saint-Jean-de-Luz.
Pfel (C2C/Beat Torrent), concert (40) 7 août à l’Escargot à Seignosse. Festival Reggae Sun Ska (33) 7 au 9 août à Pessac. reggaesunska.com
Festival EHZ (64) 3 au 5 juillet à Medionde. ehz-festibala.eu Wake up ! (64) 3 au 5 juillet à St Jean de Luz, festival de musique, surf film, arts, environnement. wakeupdonibane.com E-Darta, concerts (40) 4, 11, 15, 16, 25, 29, et 30 juillet à l’Escargot à Seignosse.
Karmaâ (aka Pro7), concert (40) 31 juillet à l’Escargot à Seignosse. Newave festival 28 au 30 août aux Estagnots à Seignosse
73•AGENDA
BON PLAN !
Chinese Man, concert (40) 9 août à Vieux-Boucau.
Pone, concert (40) 21 août à l’Escargot à Seignosse.
La région Aquitaine réédite l’opération FEST’TER : billet Ter Aquitaine aller/ retour à partir de 10 euros (Forfait SOLO) et billet Ter Aquitaine aller/retour à partir de 30 euros (Forfait GROUPE) sur présentation du billet du festival dans toutes les gares d’Aquitaine et distributeurs. Disponible en gare en partenariat avec les festivals Garorock, Musicalarue, Reggae Sun Ska et FreeMusique. ter.sncf.com/aquitaine
Djoe The Architect, concerts (40) 10, 12, 13, 15 et 16 août à l’Escargot à Seignosse.
SKRED, concert (40) 26 août à l’Escargot à Seignosse.
CULTURE Salon du Livre d’Hossegor (40) 17ème édition, 3 au 5 juillet au Sporting Casino. hossegor.fr
Cut Killer, concert (40) 11 août à l’Escargot à Seignosse. Greem (C2C/Hocus Pocus), concert (40) 14 août à l’Escargot à Seignosse. Festival Musicalarue (40) 14 et 15 août à Luxey. musicalarue.com Festival du conte (40) 26ème édition, 5 au 7 août à Capbreton. capbreton.fr Fêtes de Bayonne (64) 29 juillet au 2 août. fetes.bayonne.fr Feria de Dax (40) 12 au 16 août. feria.dax.fr Journée du Gouf (40) 20 septembre au front de mer de Capbreton. Conférences, dégustations, séance glisse.
SPORTS « Go Skateboarding Day » (40) 21 juin au skatepark de Capbreton, ouvert à tous. Air Show (surf et jet ski) (40) 10 juillet, plage centrale Hossegor, concert. Ripcurl Grom Search (64) 8 au 14 juillet à Anglet, compétition de surf international.
Oceanperf Challenge (40) 22 août, plage Notre Dame à Capbreton. Compétition internationale de sauvetage, oceanperf.com
DJ Key, concerts (40) 17, 19, 20, 22, 23, 24, 25, 27 et 28 août à l’Escargot à Seignosse. SKILLZ (4X champion de France DMC) concert (40) 18 août à l’Escargot à Seignosse. Fugue en Pays Jazz (40) Festival de Jazz 19 au 23 août à Capbreton, concerts, stages. www.capbreton.fr
Rock en Seine (92) 28 au 30 août à Saint-Cloud avec Alt-J, The Offspring, Franz Ferdinand and The Sparks... rockenseine.com Elisa do Brasil, concert (40) 29 août à l’Escargot à Seignosse.
SEPTEMBRE / OCTOBRE Latinossegor (40) Festival de musique et de danse latino, gratuit, 4 au 6 septembre, place des Landais à Hossegor. facebook.com/latinossegor Opéra Son et Lumière (40) Les plus grands opéras du monde, 12 septembre au Sporting Casino d’Hossegor.
Pour suivre l’actualité landaise, connectez-vous sur :
Pro Anglet (64) 25 au 30 août. compétition de surf QS 1500 Course de solex (40) 20 septembre, zone des deux pins, à Capbreton. capbreton-tourisme.com Roxy Pro France (40) 6 au 17 octobre, à Hossegor, Seignosse. étape du championnat du monde de surf pro féminin WSL
Directrice de la publication (guide panoramique) : Aloïse KL Hunold Rédactrice en chef (plus rédactrice que chef) : Elise Laven Rédacteurs (passeurs d’histoires) : Aloïse KL Hunold, Clément Hilaire, Doc Lamixe,
Elise Laven, Jahloud, Jérémew, Julien Diniz, Justine Soubiran, Justin Taste, Mo. Photographe (notre 3 ème oeil) : Justine Soubiran
Sooruz Lacanau Pro (33) 18 au 23 août, compétition de surf QS 3000
Quiksilver Pro France (40) 6 au 17 octobre, à Hossegor, Seignosse. étape du championnat du monde de surf pro masculin WSL.
Illustratrice (artiste de la troupe) : Oona Seguin - www.oonaseguin.com
Raid dingue d’Hossegor (40) 24 et 25 octobre. 10 km de course nature avec des zones d’obstacles tous les 400 mètres entre océan, lac et forêt. « Une course moderne 100% made in Landes qui devrait en séduire plus d’un ».
Imprimeur (et surfeur) : Ganboa - 10 000 exemplaires
Directeur artistique (qui clique plus vite que son ombre) : Julien Arcil Graphistes (funambules de l’écran) : Alexia Di Stephano (stagiaire), participation de
Edouard Larock, Margot Guérin
Association Starcom loi 1901 198, avenue du Centre 40150 Soorts-Hossegor contact@surf-fm.fr
www.surf-fm.fr