La Roland Arena se trouve à Lantsch/Lenz, à environ cinq kilomètres de Lenzerheide.
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Mentionner l‘affiliation à la FSG Valable jusqu‘au 31.03.2023.
Chère famille de la gymnastique,
D’un désagrément à l’autre, après la crise du coronavirus et la crise énergétique, voici la crise du papier. Comme beaucoup d’autres choses, la matière première se fait rare sur marché et par conséquent coûte cher. L’industrie n’est pas la seule à le ressentir. Nous, les consommateurs finaux, également. Je ne me souviens pas avoir un jour payé aussi cher 500 feuilles de papier A4. C’est là qu’intervient le « bureau sans papier » tant prôné. Une fois de plus, il faut saisir cette opportunité et tenter quelque chose de nouveau. Ainsi, pour la première fois dans l’histoire du magazine « GYMlive », qui existe depuis 165 ans, vous ne tenez pas un exemplaire imprimé entre vos mains, mais vous feuilletez des sujets de gymnastique passionnants de manière innovante sur l’écran de votre choix.
Vous aussi, osez la nouveauté en vous essayant à l’entraînement mental avec votre société (page 20) ou découvrez avec quels porte bonheur les gymnastes essaient de surmonter leurs angoisses (page 38).
Nous vous demandons aussi de nous aider à distribuer cette édition à toutes les personnes intéressées. Prenez votre téléphone portable, scannez le code QR suivant et partagez tout simplement le lien prédéfini via WhatsApp. Merci.
Marc Frey Rédacteur print et online
PS : La possibilité de lire le « GYMlive » sous forme numérique, existe déjà depuis quelques années. Toutes les éditions depuis 2013 se trouvent ici.
GYMlive – Le magazine de gymnastique. 2022 : 165 e année de parution / Parution : cinq fois l’an
Tirage Tirage total : 104 179 (d/89 530, f/12 515, i/2138)
Editeur Fédération suisse de gymnastique (FSG), Bahnhofstrasse 38, 5000 Aarau Tél. : +41 62 837 82 00 www.stv-fsg.ch
Rédaction Edition Romandie Alexandra Herzog-Vetsch (ahv, rédactrice en chef) Emilie Lambiel (el, rédactrice et traductrice (f), emilie.lambiel@stv-fsg.ch) Christiane Vauthier (cv, traductrice)
Prix de l’abonnement Abonnement annuel : 30 francs (prix unitaire : 6 francs)
Concept/Mise en page/Création : Kommuniversum AG, 8008 Zürich
Révision : Linkgroup AG, 8008 Zurich
Impression/Distribution : Stämpfli Communication, staempfli.com
Commercialisation médiatique Stämpfli Communication, staempfli.com Responsable conseil et commercialisation médiatique Adrian Weber, +41 31 300 63 88 Heidi Keller, +41 31 300 63 47 mediavermarktung@staempfli.com
PORTRAIT
« uni-2-tre » – réussir en osant l’inhabituel 06
VU ET ENTENDU
Faits sportifs intéressants et concours 10
SOUS LES PROJECTEURS
Comment le sport handicap est-il organisé en Suisse ? 12 Pratiquer la gym avec un handicap 16
ENTRETIEN Entretien avec le préparateur mental Mathias Sprecher 20
L’ACTU L’actualité de la gym en un coup d’œil 24
BOUGER ENSEMBLE Un entraînement pour le système immunitaire 34
AUTOUR DE LA GYM Petits, mais efficaces 38
POINT FINAL
Le monde de la gymnastique en images Dernière question à Fabienne Berner 41
OFFRES POUR LES MEMBRES Offres attrayantes pour les membres de la FSG 42
Découvrez le monde de la FSG
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Le groupe de démonstration de danse et d’acrobatie « uni-2-tre » s’est fait un nom avec ses productions spectaculaires et insolites. Nous lui avons rendu visite à l’entraînement et avons cherché à connaître la recette du succès des Bernois.
Vendredi midi dans l’une des nombreuses salles de gymnastique de l’Uni Bern. Joram Weber (30 ans), directeur technique et chorégraphe du groupe de démonstration de danse et d’acrobatie « uni-2-tre », ouvre l’entraînement. Durant les premières minutes, il apprend à ses collègues une nouvelle chorégraphie de danse qui sera présentée l’été prochain à la Gymnaestrada. Le groupe de démonstration « uni-2-tre » fera l’ouverture de la soirée suisse et animera la soirée. Joram Weber, qui a ses racines sportives dans le breakdance et fait partie de l’équipe depuis six ans et demi, guide les participants pas à pas à travers la chorégraphie. Dans un premier temps sans musique, puis avec. « Faites des mouvements plus amples et avec plus de Groove. Ne soyez pas trop braves », lance t il. On reprend encore une fois. Joram Weber frappe dans les mains et déclare.
« C’est déjà beaucoup mieux ! Filmez vous en train de danser et voyez l’effet que cela produit. »
Ce n’est pas un hasard si « uni-2-tre » s’inspire de formes de mouvement inhabituelles et ne se focalise pas sur des exercices et éléments gymniques classiques. C’est justement ça le concept du groupe fondé en 1988 par des étudiantes et des étudiants de l’université de Berne. « Nous voulons que nos représentations soient un show que nous chorégraphions de A à Z. Nous cherchons à raconter une histoire et accordons beaucoup de valeur à la dramaturgie et l’interaction avec le public. C’est ainsi que nous nous distinguons de beaucoup d’autres formations et nous
n’hésitons pas à essayer des choses qui peuvent paraître bizarres ou inappropriées au premier abord. Quand on présente ces éléments inhabituels avec conviction, l’effet de surprise est garanti », c’est ainsi que Joram Weber explique la recette du succès du groupe.
Un groupe hétérogène
Vu que l’approche d’« uni-2-tre » est différente de celle de beaucoup d’autres groupes de gymnastique, il n’existe pas de profil d’exigences précis pour les personnes qui souhaitent en faire partie. « Nous sommes un groupe extrêmement hétérogène. Nous avons des gymnastes, des danseurs et des gens de la gymnastique rythmique, mais nous avons également toujours des personnes qui ont un parcours sportif complètement différent et qui viennent par
Groupe de démonstration de danse et d’acrobatie de Berne Président : Manuel Brückel Directeur technique, chorégraphe : Joram Weber Membres : 26, 13 femmes et 13 hommes de différentes branches Existe depuis : 1988
Représentations spéciales : Concert Büetzer Buebe, Energy Air, Gymotion, Soirée suisse Gymnaestrada mondiale, World Gym for Life Challenge
Pour en savoir plus sur le groupe de démonstration uni-2-tre.ch
Nous voulons raconter une histoire.
Manuel Brückel, président de «uni2tre»
«uni-2-tre» mise sur les différentes compétences des membres de son équipe.
exemple du football », déclare Manuel Brückel (24 ans). Il effectue actuellement son Master en sciences du sport à l’Uni Bern avec des racines sportives dans le Parkour. Il a rejoint « uni-2-tre » il y a deux ans. « Je devais entraîner la gymnastique aux agrès pour mes études et j’ai vu quelques membres d’« uni 2 tre » dans la halle. Ce qu’ils faisaient m’a plu et à un moment donné j’ai pu faire un essai », explique Manuel Brückel qui, entre temps, est devenu président du groupe et s’occupe surtout des questions d’organisation.
Au Hallenstadion et au Letzigrund Il y a de quoi faire. D’une part parce que le groupe, composé de 26 personnes –13 hommes et 13 femmes – est relativement grand et demande donc beaucoup de coordination. Et d’autre part parce que les représentations d’« uni-2-tre » sont actuellement très demandées. Toutes ne peuvent toutefois pas être ac
ceptées pour des raisons de calendrier. Pourquoi le nombre de demandes est si grand ? Au cours des dernières années « uni-2-tre » s’est fait un nom avec ses représentations exceptionnelles et a présenté quelques shows spectaculaires. Ils ont par exemple participé au challenge « Gym for Life », organisé tous les quatre ans, font partie du Gymotion au Zürcher Hallenstadion, se sont produits cette année à l’Energy Air à Thoune et étaient présents au concert des Büetzer Buebe au Letzigrund. Ils ont même été engagés pour un spectacle à l’étranger et se sont produits au Sportgala de Duisburg.
À chacun ses propres atouts Entre temps, nous en sommes à la seconde partie de l’entraînement du vendredi. Maintenant, il ne s’agit plus de chorégraphie mais d’acrobatie en couple. Ici aussi un nouvel élément est appris – un porté plein d’élan. Le timing est très im
portant, le déroulement du mouvement doit être exécuté de manière fluide et synchrone. Ce n’est pas si facile.
Cette fois, c’est Joram Weber qui donne les instructions. Marisa Moser et Ufuk Dursun se chargent de la chorégraphie de cette partie. Tout comme pour les chorégraphies, « uni 2 tre » mise sur les compétences des membres pour élaborer les différents éléments. Chacun a ses propres atouts et son passé sportif. C’est la seule manière de créer un spectacle exceptionnel. Et c’est précisément l’ambition d’« uni 2 tre ».
Texte : Fabio Baranzini/cv
Photos du show : Stephan Boegli
Photos de l’entraînement : Fabio Baranzini
Event by Schweizer Premiere Flying Drummer Weltrekordversuch Doppelsalto
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Si vous souhaitez voir « uni 2 tre » en live, réservez vos places maintenant pour le Gymotion du samedi 7 janvier 2023 au Hallenstadion Zürich.
7. Januar 2023 Hallenstadion Zürich
Pour commander vos billets : gymotion.ch
Manuel Brückel (à gauche) et Joram Weber sont les têtes pensantes de «uni-2-tre». TextIl y a toujours parmi
des personnes avec un parcours sportif complètement différent.
Le meilleur de l’art gymnique avec de la superbe musique live. Un spectacle pour tous les sens. Réserver maintenant ses billets sous : gymotion.ch
Noëmi Amrhein, ancienne monitrice du groupe de gymnastique Kreuzlingen dans la Thurgauer Zeitung au trio qui lui succède.
… l’entreprise Vivoo offre un test d’urine qui fournit en temps réel les données corporelles de neuf paramètres, dont entre autres la vitamine C, le magnésium, le sodium, l’apport en liquide ou les protéines.
Pour en savoir plus : vivoo.io
Photo : mygita
Piaggio, le fabricant de la Vespa, dispose ausssi d’un département de Technologie de l’avenir. Celui ci nous présente le petit robot de transport « gita », qui nous suit automatiquement. Idéal pour ne plus oublier ses affaires de gymnastique. Coût : entre 1850 et 3475 dollars.
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… 330 000 personnes s’engagent bénévolement en Suisse ? … seulement 15 500 sont partiellement rémunérées ? … leur travail correspond à 23 000 postes à plein temps ? … ces prestations valent environ 2 milliards de francs ?
Le succès n’est pas tout. Il est plus important de créer une équipe.
Les choses bougent au niveau de l’E Sport et des Jeux olympiques. En juin 2023, le CIO organisera pour la première fois une semaine E Sports à Singapour. Ce préavis doit marquer la prochaine grande étape du soutien au développement des sports virtuels au sein du Mouvement olympique.
Photo : IOC.org
400mètres de ruban adhésif ont été livrés pour marquer les surfaces de gymnastique aux Championnats suisses de gymnastique de société jeunesse.
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Elevien est une application qui permet aux gymnastes de participer à des compétitions internationales depuis leurs salles de gymnastique – il suffit d’un Smartphone et d’une connexion Internet.
Pour en savoir plus : Chercher «Elevien» dans l’App-Store de votre choix.
Trois bons « Ochsner Sport » d’une valeur de 100 francs chacun seront tirés au sort.
Participer est un jeu d’enfant : Répondez à la question en remplissant le formulaire en ligne sur stv fsg.ch/concours gymlive ou envoyez votre réponse par courrier électronique (red aarau@stv fsg.ch) en mentionnant « Concours 5/2022 » et vos coordonnées complètes.
Délai de participation : mercredi 25 janvier 2023
Les gagnant es seront avisé es par écrit. La voie judiciaire est exclue. Aucune correspondance ne sera échangée sur ce concours.
Quel est le surnom d’Anina Wildi au sein du cadre national ?
En Suisse, le sport-handicap est organisé en différentes fédérations. Comment sont-elles liées entre-elles et quelles sont leurs différences ? La rédaction du GYMlive s’est penchée sur la question afin de vous en donner une vue d’ensemble.
PluSport Suisse, Procap Sport et l’Association suisse des paraplégiques (ASP/ Sport suisse en fauteuil roulant), sont les trois plus grandes fédérations du sport handicap suisse et ont pour objectif commun de proposer un sport attrayant et adapté aux personnes avec un handicap. Ces trois fédérations entretiennent des échanges intensifs entre elles ainsi qu’avec les sociétés et les associations de sport ordinaires, les écoles et les institutions de formation. La promotion de l’intégration et de l’inclusion dans et par le sport est un pilier important de cette démarche. La fondation Special Olympics Switzerland organise principalement des compétitions pour les personnes souffrant d’un handicap mental dans différentes disciplines sportives. Les clubs de PluSport, Procap et d’autres organisations pour sportives et sportifs avec un handicap mental participent à leurs compétitions tels que les jeux régionaux ou nationaux. Il existe là aussi une fédération internationale (SOI) et des International Games.
Les tâches et les domaines d’action de ces organisations sont en partie différents. PluSport est une fédération pu
rement sportive, Procap et l’ASP proposent d’autres services tels que des conseils juridiques ou en matière de construction. PluSport et Procap sont ouvertes à tous les types de handicaps, l’ASP propose principalement des offres pour les sportifs en fauteuil roulant.
Du sport de masse au sport d’élite PluSport et l’ASP sont les organismes responsables de Swiss Paralympic. Le Swiss Paralympic Committee sélectionne des athlètes de haut niveau souffrant d’un handicap physique ou sensoriel pour des compétitions internationales et finance leur participation. L’un des objectifs est de faire participer des athlètes
d’élite aux Jeux paralympiques. Ces derniers sont le pendant des Jeux olympiques.
Les deux fédérations s’occupent également de la promotion des personnes avec un handicap, du sport de masse au sport d’élite. Et comme le dit la devise de PluSport, « Nous consacrons tous nos efforts à lier étroitement le sport de masse, le sport d’élite et la promotion de la relève, pour que l’intégration et l’inclusion par le sport deviennent une réalité dans toute la Suisse ». Procap Sport est exclusivement actif dans le sport de masse.
PluSport, Procap, l’ASP, SDS et Special Olympics collaborent en matière de formation. Avec Jeunesse+Sport, ils ont élaboré un module interdisciplinaire commun « Sport Handicap ». En outre, toutes les organisations proposent des cours de formation et de perfectionnement pour les futurs moniteurs qui souhaitent s’engager dans le sport handicap. Les personnes qui souhaitent changer de voie ont la possibilité de suivre une formation raccourcie.
Créer des sociétés sportives accessibles et inclusives
Depuis quelque temps, des efforts sont faits pour intégrer les personnes handicapées dans les associations sportives et les sociétés de gymnastique existantes. PluSport dispose de 60 ans d’expérience dans le domaine du sport pour et avec les personnes handicapées et
Swiss Paralympics
propose son soutien aux sociétés intéressées afin que les sportifs handicapés puissent participer aux activités proposées par les associations sportives ordinaires. Le programme Unified de Special Olympics vise également à ce qu’il y ait des entraînements pour les personnes handicapées dans les associations sportives existantes.
Les formations et les formations continues des fédérations de sport handicap sont également ouvertes aux moniteurs des fédérations sportives ordinaires. PluSport organise également des modules pour les futurs professionnels du sport dans les universités et les hautes écoles spécialisées et donne des inputs auprès de différentes organisations afin de les sensibiliser.
Encourager l’acceptation « Pour permettre l’intégration et l’inclusion, il faut changer de culture et sensibiliser les gens », affirme Giada Besomi (voir aussi l’interview en page 15), res
ponsable de la formation de PluSport au Tessin et fondatrice de l’association « New Ability » (organisation pour l’inclusion des personnes handicapées à tous les niveaux au Tessin). Selon elle, une formation adéquate est toutefois nécessaire pour y parvenir. « Et quand nous parlons avec des personnes qui sont différentes, ne parlons pas constamment de leur particularité, mais plutôt des choses du quotidien », poursuit Giada Besomi. Un changement de culture prend beaucoup de temps et n’est pas facile. Il faut encourager l’acceptation, et ce pas à pas et par le biais des choses les plus simples : le sport, la culture et les loisirs.
Le but de toutes les organisations de sport handicap est d’atteindre au mieux l’objectif d’inclusion. Pour cela, il est nécessaire de bien travailler ensemble. Toutes les organisations sont d’ailleurs d’accord sur ce point.
Compilation : Lara Rigamonti/Alexandra Herzog/elL’un des objectifs est de faire participer des athlètes d’élite aux Jeux paralympiques.
Organisation faîtière du sport-handicap (environ 12 000 membres) et centre spécialisé dans l’inclusion dans et par le sport.
Elle compte 80 clubs membres dans toute la Suisse, qui proposent des activités régulières.
L’organisation faîtière organise chaque année 110 camps sportifs ainsi que diverses manifestations (par ex. la journée nationale PluSport) et participe à de nombreux projets.
De plus, PluSport conseille et soutient ses partenaires dans la mise en œuvre de l’inclusion dans le sport.
Procap est une organisation d’entraide. Procap s’engage en particulier dans le domaine du sport de masse, de loisirs et d’aventure, et organise des projets et des offres spéciales dans le domaine de la promotion de la santé pour les personnes avec handicap. Les 30 groupes sportifs de Procap proposent des cours de sport et d’activité physique dans toute la Suisse. Plus de 1500 membres actifs prennent part à ces rencontres régulières.
La fondation Swiss Paralympic sélectionne les sportifs et sportives d’élite handicapés suisses (principalement atteints de handicaps physiques et sensoriels) pour les Jeux Paralympiques, les Coupes du monde et les Coupes d’Europe. Elle prend également en charge le financement et l’organisation de ces participations. En tant que comité national, l’organisation est membre et interlocuteur du Comité International Paralympique (IPC) à Bonn, qui est le pendant du Comité International Olympique (CIO).
Special Olympics est le plus grand mouvement sportif mondial pour les personnes en situation de handicap mental. Special Olympic Switzerland est une fondation nationale indépendante qui organise de nombreuses compétitions dans différentes disciplines sportives. Special Olympics s’engage pour que les offres sportives deviennent inclusives, afin de faciliter l’accès au sport et aux activités physiques pour les enfants, jeunes et adultes en situation de handicap.
Organisation faîtière des personnes paralysées médullaires comptant plus de 10 000 membres. Le Sport suisse en fauteuil roulant compte 27 clubs en fauteuil roulant qui contribuent à l’entraide dans toutes les régions de Suisse.
Promotion des personnes handicapées, du sport de masse au sport d’élite. Pour tous les groupes cibles, toutes les classes d’âge, toutes les formes de handicap, dans différentes disciplines sportives et toujours dans un but d’intégration et d’inclusion.
Promotion et défense des intérêts des personnes handicapées sur le plan social, économique, professionnel, juridique et sociétal.
Promotion ciblée du sporthandicap de haut niveau en suisse, afin que les athlètes des différentes disciplines sportives se distinguent régulièrement par des performances de haut niveau, tant sur la scène nationale qu’internationale.
Promotion du sport des adolescents, des jeunes et des adultes en situation de handicap mental dans toutes les régions de Suisse.
Giada Besomi Responsable de la formation PluSport Tessin et fondatrice de l’association « New Ability »
En Suisse, quelle est la principale difficulté en matière d’intégration des personnes handicapées dans le monde du sport ?
Giada Besomi: Nous avons besoin d’un changement de mentalité et de culture. Aujourd’hui encore, la diver sité n’est pas considérée par tous comme une valeur ajoutée. Par ailleurs, les groupes créés pour les personnes handicapées n’étaient pas inclusifs à bien des égards. Changer ce modèle et aller vers l’inclusion demande beaucoup de courage, de grands changements et l’espoir qu’un jour, il n’y aura peut-être plus besoin d’organisations spécifiques, car le sport sera simplement là pour tous.
Est-il possible d’intégrer des personnes handicapées dans une société de gymnastique existante ? Comment s’y prendre ?
Promotion et représentation des intérêts des paraplégiques et tétraplégiques ainsi que d’autres membres.
Oui, il existe déjà des groupes de ce type. Dans un premier temps, une formation spécifique sur le sport et le handicap est nécessaire. Des professionnels peuvent prodiguer des conseils pratiques dans certaines situations particulières. L’intégration, l’inclusion ou l’accessibilité ne s’obtiennent pas d’un coup de baguette magique. Le chemin pour y parvenir est semé d’embûches. Toutefois, l’objectif peut être atteint en progressant pas à pas, avec beaucoup de passion, de courage et de temps.
Pour que les personnes en situation de handicap puissent faire partie d’une société de gymnastique « normale », il faut avant tout de l’ouverture d’esprit, de la communication et de la flexibilité. Cela transparaît également dans les histoires de Banchu Madörin, Ronny Gabathuler et Rafael Güller.
Rafael Güller né en 1997, STV Herznach, trisomie 21
Rafael Güller est ambitieux. Il ne se donne pas seulement à fond lors de l’entraînement hebdomadaire en circuit, qui a lieu pendant les mois d’hiver dans les salles de gymnastique de Herznach ou d’Ueken. Il l’est aussi dans tous les domaines sportifs. Le jeune homme de 25 ans atteint de trisomie 21 fait de la gymnastique depuis son enfance au sein de la STV Herznach. « Il en fait tout simplement partie », explique son moniteur Simon Hunziker. On voit bien que Rafi se sent à l’aise. L’athlétisme, le lancer de la pierre ainsi que l’entraînement musculaire font partie de ses passions. « Il veut toujours en faire plus que les autres, il donne toujours tout. Quand quelque chose ne va pas comme il le voudrait, Rafi s’énerve », explique Simon. Lors des fêtes de gymnastique, Rafael Güller participe toujours au lancer de la balle à lanière, au lancer de la pierre et au lancer du poids.
Pour le lancer de la pierre, il prend le même élan et utilise la même pierre
de poids normal (jusqu’à 40 kilos) que ses coéquipiers. « Ses lancers filent toujours droit comme des flèches. Nous pourrions même faire compter ses résultats », explique son moniteur.
Rafi Güller est aussi un « showman ». Il est présent sur scène lors de chaque spectacle de gymnastique. « J’aime danser. Avant, je faisais du breakdance », explique-il. C’est quelque chose qui se remarque : « Il a une tenue corporelle comme personne d’autre », souligne Simon.
Le respect et la compréhension sont importants lorsque l’on accueille une personne avec un handicap dans sa société. Mais il est également important d’échanger et de communiquer avec les parents. « Une personne comme Rafi donne beaucoup en retour à la société. C’est un honneur pour nous de l’avoir parmi nous », souligne Simon Hunziker.
Il veut toujours en faire plus que les autres, il donne toujours tout.Simon Hunziker, moniteur STV Herznach
Banchu Madörin
née en 1996, TV Itingen, handicap visuel sévère
Depuis qu’elle a été adoptée à l’âge de cinq ans elle est née en Éthiopie Banchu Madörin a fait partie de la TV Itingen, de la gymnastique enfantine à la gymnastique féminine. « Les membres de ma société ont grandi avec moi et mon handicap », explique l’étudiante en droit de 26 ans.
D’aussi loin qu’elle se souvienne, elle a toujours été sévèrement malvoyante. Cela est probablement dû à une infection virale. Banchu est complètement aveugle de l’œil gauche et sa vision résiduelle est de deux à cinq pour cent à droite. Mais cette valeur se réfère au champ visuel central, c’està dire à la vision nette et à la mise au point, comme l’explique Banchu. « Mon champ visuel périphérique est en revanche très bien développé. Cela signifie que je perçois avec mon cerveau les personnes et les objets qui m’entourent, comme par exemple les bords des trottoirs, et que je peux réagir en conséquence », poursuit la Bâloise. Cette capacité permet à Banchu d’aller faire du jogging seule ou de se déplacer en ville sans canne. C’est certes fatigant, mais c’est faisable. Ce qui n’est pas du tout possible, ce sont les sports de balle, car ils nécessitent une vision centrale.
C’est un véritable défi, car au sein de la Damenriege Itingen, l’accent est mis sur les sports de balle, comme les tests de branche ou le tournoi des trois
jeux. Pour Banchu, il est donc peu satisfaisant de participer aux fêtes de gymnastique : « pour pouvoir y participer, j’ai à chaque fois couru le 800 mètres. Mais en tant que coureuse de fond, cela ne me permettait pas d’obtenir une bonne note ». Elle regrette de ne pas pouvoir s’investir davantage dans sa société sur le plan sportif et il lui est déjà arrivé de se demander si cela avait encore un sens d’y rester. La jeune femme de 26 ans ne souhaite toutefois pas tourner complètement le dos à sa société. Elle est trop fortement enracinée dans la TV Itingen qui lui a beaucoup apporté. Pendant en
viron neuf ans, elle a été monitrice, et maintenant, à 26 ans, elle est encore responsable technique. « Je vis maintenant mes ambitions sportives dans d’autres domaines, comme la course de fond ou l’escalade de bloc », explique-t-elle. Et peut-être qu’elle s’essaiera à la gymnastique aux agrès dans une société voisine. « Ça me plairait bien », admet Banchu. Pour que l’intégration fonctionne, il faut de l’ouverture, de la flexibilité et une bonne communication de part et d’autre : les relations humaines doivent être harmonieuses. « Il est presque impossible de créer des disciplines accessibles à tous, car il y a tellement de handicaps différents », explique Banchu. Il faut toutefois être prêt à essayer et ne pas refuser d’emblée.
Les membres de ma société ont grandi avec moi et mon handicap.
Banchu Madörin
Depuis le début de l’année 2022, Ronny Gabathuler est à nouveau actif en tant que moniteur de gymnastique aux barres parallèles à la TV Weite, presque comme avant son accident de voiture il y a bientôt trois ans. La seule différence est que le trentenaire porte désormais une prothèse de la jambe gauche et que sa cheville droite est raidie.
Ronny a été ravi de pouvoir réintégrer sa société de gymnastique. « Cela commençait à me manquer. Au début, je m’occupais surtout de tâches administratives, mais j’ai rapidement repris la gymnastique active », explique Ronny. Il n’a pas eu besoin de mesures spéciales pour cela. « Mais heureusement, j’ai reçu une prothèse de jambe plus légère pour le sport. C’est mieux parce la force de gravité est moindre », explique Ronny. Il a également demandé aux responsables des juges de la Fédération suisse de gymnastique que sa société ne soit pas pénalisée lorsqu’il participe aux concours. En effet, à cause de sa prothèse, il ne peut pas faire de montées et de descentes et ne peut pas effacer la pointe des pieds. « Je trouve ça super qu’on en tienne compte. Si ma société avait été pénalisée
à cause de moi, je n’aurais plus participé », souligne le trentenaire.
Ce qu’il doit éviter autant que possible, ce sont les chutes. Mais en tant qu’ancien gymnaste à l’artistique, Ronny a une bonne perception de son corps et connaît ses limites. « Comme je suis moimême moniteur, je peux participer à l’élaboration du programme des barres parallèles de manière à pouvoir exécuter les éléments qui me conviennent », poursuit il.
La société de gymnastique a apporté tout son soutien à Ronny, surtout dans la période difficile qui a suivi l’accident. « Pendant les trois mois de rééducation à Bellikon, des membres de ma société sont venus me chercher et m’ont
ramené tous les week ends », raconte til. Ce soutien moral lui a été très précieux. En retour, sa situation montre aux autres membres de la société que rien n’est impossible et qu’il ne faut jamais abandonner et toujours essayer d’aller de l’avant.
Pour Ronny aussi, la compréhension mutuelle et la flexibilité sont des aspects essentiels de l’intégration des personnes handicapées. « Les autres membres doivent encourager la personne et lui donner le sentiment qu’elle peut tout accomplir », explique le gymnaste de la TV-Weite.
Texte : Alexandra Herzog/el
Heureusement, j’ai reçu une prothèse de jambe plus légère pour le sport. C’est mieux parce la force de gravité est moindre.
Ronny Gabathuler
Pour réussir durablement dans le sport, l’entraînement mental est devenu incontournable. Il peut également être d’une grande utilité pour le sport de masse au niveau des sociétés. Dans cet entretien, l’ancien gymnaste aux agrès et coach mental Mathias Sprecher nous explique quelles sont les méthodes existantes et comment les utiliser correctement.
Mathias Sprecher, comment en êtesvous venu à l’entraînement mental ? Mathias Sprecher: Lorsque j’ai commencé à entraîner dans ma société à l’âge de 20 ans, je me suis beaucoup intéressé à la psychologie du sport et aux processus mentaux. J’ai donc intégré dès le début des techniques telles que la visualisation dans le cadre des entraînements et j’ai rapidement remarqué à quel point les performances des gymnastes s’amélioraient. J’ai continué à me former en lisant des livres et j’ai fini par suivre la formation d’entraîneur mental à l’Institut de psychologie appliquée de la ZHAW.
L’entraînement mental est encore souvent considéré comme un « ressenti ». Quel est votre avis ? C’est comme si un sportif disait qu’il n’a pas besoin de s’entraîner pour le saut en longueur parce qu’il peut naturellement sauter loin. Il est possible qu’un sportif ou une sportive soit naturellement très résistant et mentalement fort, mais la plupart du temps, ce ne sont pas ces personnes qui se moquent de l’entraînement mental. Souvent, il est tourné en
dérision par les personnes qui craignent qu’il ne révèle chez elles des faiblesses refoulées.
Une autre raison est peut-être que de nombreuses personnes ne savent pas du tout ce qu’est l’entraînement mental. Toutefois, son importance s’est considérablement accrue ces dernières années. Il est entré dans la plupart des disciplines sportives et est devenu une recette de succès.
Qu’est-ce que l’entraînement mental exactement ?
La portée de l’entraînement mental est très grande. Il ne s’agit pas tant de quelque chose de surhumain ou de spirituel, mais plutôt de la manière dont je m’entraîne intelligemment avec ma tête.
L’entraînement mental était à l’origine utilisé dans le sens de la visualisation comme méthode d’entraînement pour optimiser le déroulement d’un mouvement. Aujourd’hui, l’entraînement mental ou psychologique est utilisé dans de nombreux autres domaines. L’accent est mis sur l’amélioration des compétences sociales et cognitives à l’aide de
Mathias Sprecher (41 ans) vient de Teufen et est un gymnaste passionné depuis plus de 30 ans. En outre, en tant qu’expert Jeunesse+Sport, il forme les futurs moniteurs et monitrices dans le domaine de la gymnastique artistique et aux agrès. Entre-temps, il travaille comme entraîneur de crossfit et ingénieur en environnement à Saint Gall, ainsi que comme coach mental.
Pour en savoir plus : sprecher-mentalcoaching.com
Quelles sont les méthodes existantes ? Il existe d’innombrables méthodes qui doivent être appliquées individuellement. Ce qui fonctionne pour une personne ne fonctionnera peut-être pas pour une autre. L’une d’entre elles est, comme nous l’avons déjà évoqué, la visualisation. Il existe différentes variantes : par exemple par la perception interne, externe ou du mouvement. La visualisation peut être technique, c’està dire un mouvement individuel ou une chorégraphie complète, mais aussi un comportement, athlétique ou émotionnel. Il est important de faire appel à tous les sens lors de la visualisation : ce que je vois, ce que j’entends, ce que je sens, ce que je ressens et comment je le ressens.
la psychologie positive et sur l’augmentation de la résistance, de la confiance en soi et du bien-être.
L’un des objectifs de l’entraîneur mental est de permettre à la personne ou à l’équipe coachée d’atteindre plus facilement l’état dit de « flow ». Le « flow » désigne l’état de focalisation et de concentration totales sur une seule activité, un exercice d’équilibre entre le dépassement et le manque de sollicitation des capacités, un état qui se nourrit du rapport idéal entre le défi à relever et les compétences personnelles. Le sportif se sent alors capable de relever un grand défi sans le moindre doute. Certains sportifs décrivent le « flow » comme « le
sentiment de pouvoir contrôler l’incontrôlable ».
Dans quels domaines peut-il être utilisé ?
Les domaines d’application sont nombreux. Cela commence par une action consciente à l’extérieur, c’est-à-dire la mise en place de bonnes habitudes au quotidien, en passant par la préparation aux compétitions, la gestion de la peur, la motivation, l’augmentation de la résistance au stress, la promotion de la cohésion, la gestion des conflits, jusqu’au développement des compétences de gestion des moniteurs et des monitrices.
Lors de la préparation à une compétition, un système de compte à rebours peut être utile. Le sportif, la sportive ou l’équipe entière note pour chaque jour de la semaine de compétition comment ils se préparent : ce que je fais à l’entraînement, quand je récupère, de quel matériel j’ai besoin et quand je le prépare, où et quand je fais l’échauffement, et ainsi de suite. Ainsi, le jour J, on est plus serein et moins nerveux.
Les exercices de respiration, le training autogène, la méditation, la relaxation musculaire progressive permettent de réduire le stress, de s’entraîner à la sérénité et d’augmenter ainsi la concentration et l’attention. Ces méthodes peuvent contribuer aussi bien à la régénération qu’à la stimulation. De plus, une équipe peut développer des rituels afin de favoriser la cohésion et de motiver ses membres. D’autres méthodes
Plus la pratique est régulière, plus l’effet est important.
consistent à se parler à soi-même pour contrôler ses pensées. Ainsi, des affirmations positives se dire des choses positives permettent de canaliser les pensées dans la bonne direction.
Pourquoi l’entraînement mental peut-il également être utile dans une société de sport de masse ? Qu’il s’agisse de sport de haut niveau ou de sport de masse, cela n’a aucune importance, l’entraînement mental permet d’apprendre pour la vie. La pensée positive simplifie beaucoup de choses et permet de gagner en sérénité. Établir de bonnes habitudes au quotidien est tout aussi nécessaire pour un sportif amateur que pour une sportive de haut niveau. Une société de sport de masse a également besoin de rituels motivants et d’une bonne cohésion d’équipe. Non pas pour survivre, comme une équipe professionnelle où il s’agit d’une carrière et d’argent, mais plutôt pour être motivé et travailler avec plaisir vers un objectif.
Comment s’y prend-on en tant que société pour favoriser la cohésion d’équipe ?
C’est un processus plus long, qui prend des années. Les responsabilités sont un sujet très important. Chaque membre de l’équipe devrait avoir la possibilité d’assumer des responsabilités, car c’est la seule façon pour un membre de se sentir pris en compte et de mieux s’identifier à l’équipe.
Dans ce contexte, il est important de fixer ensemble les objectifs et de travailler sur ce qui est nécessaire pour les atteindre. L’introduction de petits ri
tuels, tels que des applaudissements lorsque l’un des membres de l’équipe réussit à maîtriser un nouvel élément, contribue également à la motivation et à la cohésion.
Si des problèmes existent au sein de l’équipe, il est important de les identifier et de les aborder directement de manière constructive, car s’ils couvent, ils recèlent un grand potentiel de conflit.
Que faire si des personnes dans la société ne veulent absolument pas se lancer dans l’entraînement mental ? Dire à la personne d’essayer de participer, d’y aller pas à pas, de commencer par des choses simples comme la visualisation. Si, dans une société sportive, une personne rechigne à imaginer un mouvement, c’est qu’elle est au mauvais endroit. Normalement, pour la plupart des gens, il arrive un moment où ils se rendent compte que c’est bénéfique. Ensuite, il est possible d’essayer une autre technique plus approfondie.
Il ne sert à rien de vouloir faire tout de suite une méditation. Ma devise est la suivante : personne ne doit être forcé à suivre un entraînement mental. Je veux que les gens viennent me voir pour me dire qu’ils veulent faire de l’entraînement mental. Dans ce cas, la motivation personnelle est déjà présente. Comment doit-être un entraînement mental utile ?
Pour commencer, je recommande de faire appel à un entraîneur mental professionnel, car certaines choses peuvent être mal faites.
Il ne sert à rien qu’un sportif ne fasse de l’entraînement mental que quelques fois par an, juste avant une compétition. Il devrait pratiquer l’entraînement mental régulièrement. En principe, la régularité joue un rôle important dans tous les domaines de la vie. Elle est souvent négligée, surtout à notre époque où il est tendance de ne pas s’engager. Mais le fait est que la croissance repose toujours sur la régularité,
Il s’agit aussi d’être motivé et de travailler avec plaisir vers un objectif. Photo : màdLe principe de l’entraînement mental est la visualisation.
que ce soit au travail, dans le sport, dans l’alimentation ou dans tout autre domaine.
Il ne sert à rien de ne pas faire de sport pendant des mois, puis tout à coup de le faire de manière excessive trois fois par semaine. De cette façon, tu abîmes ton corps. Il en va de même pour l’entraînement mental. Plus tu adoptes une habitude positive de manière régulière, plus l’effet sera fort. L’objectif est de programmer cette routine dans le cerveau de manière qu’elle devienne automatique, comme la respiration.
L’entraînement mental est contreproductif lorsque je crée des dépendances. Si j’introduis un rituel mais que je ne peux le réaliser que dans certaines conditions, je crée une dépendance. Si ces conditions ne sont pas réunies, il en résulte une situation de stress. C’est pourquoi il faut être prudent lors de l’utilisation de mascottes, par exemple. Celui qui pense que les choses vont mal se passer si la mascotte n’est pas là, a déjà
Principes de base :
– Se libérer des dépendances
– La régularité
– Les affirmations positives, se conforter par la parole
– Une chose après l’autre, étape par étape en ce qui concerne la société : commencer petit
– Travailler davantage en fonction du processus que de l’objectif l’entraînement (le processus) doit être agréable et motivant
Méthodes/domaines d’application :
– Travail sur les objectifs
– Entraînement à la motivation
– Visualisation
– Mise en place d’habitudes
– Techniques de relaxation (sérénité, gestion de la nervosité)
– Conversation avec soi-même/contrôle de la pensée (gagner en assurance)
– Préparation à la compétition (système de compte à rebours)
– Développement de la personnalité
perdu. Pour la compétition, une préparation structurée est essentielle. Les rituels et les préparations mentales à la compétition devraient si possible pouvoir être appliqués partout et à tout moment. En tant que moniteur, il faut également visiter les lieux suffisamment tôt et toujours avoir un plan B à disposition. Se détacher des dépendances est, à mon avis, une valeur fondamentale dans la vie.
Interview: Alexandra Herzog/el
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À partir de 2023, la carte de membre de la Fédération suisse de gymnastique (FSG) paraîtra sous forme numérique. Celle ci remplacera l’ancienne carte de membre imprimée. Ce changement doit permettre aux sociétés de supprimer la charge administrative annuelle liée à la distribution des cartes physiques. En même temps que la carte de membre numérique, la Fédération suisse de gymnastique introduit aussi la plateforme, numérique pour les membres « mySTV-FSG ». Sur cette plateforme, les membres peuvent d’une part obtenir leur carte de membre personnelle, d’autre part également gérer et modifier eux-mêmes leurs données de contact personnelles.
Pour en savoir plus : stv-fsg.ch/fr/mystv-fsg.html
La 37e assemblée des délégués de la Fédération suisse de gymnastique (FSG) du 22 octobre 2022 à Soleure était placée sous le signe des visions futures, du budget 2023 et de l’élection visant à remplacer la membre démissionnaire du Comité central Eliane Giovanola. Aurélie Fänger (photo) s’était mise à disposition pour succéder à Eliane Giovanola. La Vaudoise de 41 ans a été élue au Comité central à l’unanimité et par applaudissements par les quelques 170 délégués présents.
L’assemblée a également approuvé à l’unanimité le budget global pour l’année 2023, avec un chiffre d’affaires de près de 30 millions de francs et un déficit de près de 700 000 francs. Les cotisations des membres FSG restent inchangées.
Pour en savoir plus : i.stv-fsg.ch/ad-2022-FR
Addison Fatta et Yul Moldauer décrochent la victoire à la Swiss Cup Zürich 2022. Dans la finale du concours qui a eu lieu le 27 novembre 2022, le team américain s’est imposé de peu avec 27,900 points face aux Italiens Martina Maggio et Nicola Bartolini (27,750). Le bronze est revenu à l’équipe de Turquie composée de Bilge Tarhan et Adem Asil. Au Hallenstadion Zürich, le concours s’est arrêté étonnamment tôt après le premier tour déjà pour les deux teams suisses Lena Bickel/Noe Seifert et Anina Wildi/Taha Serhani. La prochaine Swiss Cup Zürich se déroulera le 5 novembre 2023.
Pour en savoir plus : gymlive.ch
En 2023, Gym’n’Move fêtera son 20 e anniversaire. Les 11 et 12 mars 2023, rendez-vous à Aarau pour participer à cet événement unique en matière d’activité physique. Plus de 140 cours vous attendent. Composez votre programme selon vos envies. Vous pouvez également suivre votre module de perfectionnement J+S dans le cadre de Gym’n’Move. Les inscriptions sont encore ouvertes jusqu’au 12 février.
Pour en savoir plus : i.stv-fsg.ch/gym-n-move-aarau
Toutes les nouvelles en un coup d’oeil sur notre portail thématique gymlive.ch
Janvier 7.1 GYMOTION Zürich – gymotion.ch
7.1 CS DE BALLE À LA CORBEILLE EN SALLE FILLES/ GARÇONS M16 Urtenen Schönbühl 21.1 CS DE BALLE À LA CORBEILLE EN SALLE DAMES/ HOMMES M21 Erlen Mars 4.3 COUPE FSG DE BALLE À LA CORBEILLE Utzenstorf
5.3 TOUR DE PROMOTION FSG DE BALLE À LA CORBEILLE EN SALLE DAMES/ HOMMES M21 ouvert
11/12.3 GYM’N’MOVE Aarau 11/12.3 SWISS PARKOUR SERIES Lugano
Ces informations sont sans garantie. (Etat au 5 décembre 2022)
Pour en savoir plus : stv-fsg.ch/de/wettkaempfe-events/ terminliste
blée annuelle
L’assemblée générale ordinaire de l’Association cantonale tessinoise de gymnastique (ACTG) s’est tenue le samedi 19 novembre 2022 dans l’aula magna du Collegio Papio à Ascona. Comme proposé, tous les rapports ainsi que la contribution demandée par la SportAcademy pour la réalisation du nouveau projet dans le Mendrisiotto ont été approuvés. Le budget 2023 a donné lieu à une discussion animée et constructive : plusieurs interventions ont fait état d’une incertitude financière générale due à la pandémie. Par ailleurs, deux nouveaux membres d’honneur (Morena Piccinelli et Bixio Caprara) ont été nommés et le programme d’activités pour l’année à venir a été présenté. Le Président central de la FSG, Fabio Corti, a également participé à l’assemblée et a expliqué la vision 2032 et le développement de la « Voie suisse ».
Pour en savoir plus : actg.ch
Les Championnats suisses de gymnastique de société jeunesse (CSS jeunesse) sont un rendez vous incontournable en fin d’année gymnique. La conseillère fédérale Viola Amherd a participé à cette manifestation festive en 2022. La ministre des sports ne s’est toutefois pas contentée d’assister aux démonstrations, elle a également dansé avec les jeunes sur la chanson du Gymotion, et a remis les chèques du trophée H. Bächi.
Pour en savoir plus : gymlive.ch
Toute l’actualité gymnique de la région francophone et italophone
36 e Coupe des Bains
3Concours de gymnastique de sociétés (championnat par discipline) pour la jeunesse (–12 et –16 ans) et les actifs-actives. Samedi 6 mai 2023 : concours actifs-actives. – Dimanche 7 mai 2023 : concours jeunesse (–12 et –16 ans). - Lieu : salle de gymnastique « Les Isles », Yverdon les Bains. – Organisateur : FSG Amis-Gymnastes Yverdon. – Disciplines : gymnastique avec et sans engins à main (12 × 12, 12 × 18 et 12 × 24) barres parallèles, barres asymétriques scolaires, barre fixe, combinaison d’engins, sauts, anneaux balançants et sol. – Finance d’inscription : CHF 120.– par discipline. – Délai d’inscription : 31 janvier 2023. Informations : Benjamin Payot, tél. 079 710 41 27, e-mail : coupedesbains@gmail.com.
Inscriptions et informations complémentaires : coupedesbains.ch
Cette année, Gym Valais-Wallis a décidé de mettre sur pied un événement spécifique pour honorer les gymnastes qui se sont distingués au cours de l’année, alors que, jusqu’à présent, ces derniers étaient félicités lors de l’assemblée des délégués. La première soirée de ce type a eu lieu le 18 novembre 2022 à St-Léonard. Placée sous le signe de la convivialité, elle a rassemblé une cinquantaine de gymnastes. Après une partie officielle au cours de laquelle les diplômes et les distinctions ont été remis, la soirée s’est poursuivie par un repas en commun où la bonne humeur était au rendez vous.
Pour en savoir plus : gymvalais.ch
Le mercredi 23 novembre 2022, le Palapenz de Chiasso a accueilli la 39 e édition du Mémorial Arthur Gander, une compétition internationale de gymnastique artistique. L’Ukrainien Ilia Kovtun, qui occupait la dernière place après le premier passage, a remporté la médaille d’or grâce, entre autres, à une excellente performance au saut (14,550). Chez les femmes, la victoire est revenue à Alice D’Amato (ITA), qui a obtenu le meilleur score sur les trois engins. Lena Bickel, qui représentait la Suisse avec Chiara Giubellini (9 e), a été stimulée par ses fans et ses amis et a obtenu une excellente deuxième place. La Suisse était également représentée par Dominic Tamsel (9 e) et par Taha Serhani, qui a terminé dernier en raison de deux chutes aux barres parallèles.
Pour en savoir plus : memorialgander.ch
Toute l’actualité gymnique de la région germanophone
Photo : màd
Au total, 18 nations et 1500 gymnastes 55+ enthousiastes se sont retrouvés à Madère, au Portugal, du 1er au 8 octobre 2022, pour présenter leurs productions créatives et assister à des workshops variés. La Suisse était également représentée à Madère par six groupes : Golden Girls, Gym Active plus, Oldies Swiss Gymnastic Group, Seniorinnen TV Brügg, SenVital Züri et Gymnastics group 45+. Sous la direction de Hanspeter Jud, les 137 gymnastes suisses ont vécu des expériences variées. Outre les productions sur les scènes en ville et les participations à des workshops, les moments de convivialité n’ont pas été négligés. Le festival s’est achevé en apothéose par une cérémonie de clôture haute en couleurs et divertissante. Une fois de plus, le « Golden Age Gym Festival » a prouvé que le sport, et la gymnastique en particulier, ne connaît pas de limites d’âge.
Pour en savoir plus : gymlive.ch
Changement au sein du comité des gymnastes-vétérans
Lors de la 29 e assemblée de l’USGFV, qui s’est tenue fin septembre 2022 à Winterthur, des réélections et de nouvelles élections étaient au programme. La présidente Anita Rüeger (à gauche sur la photo) et la membre du comité Heidi Glaus ayant démissionné fin 2022 en raison de la limitation de la durée des mandats (huit ans), Claudia Bäbler Rück (à droite sur la photo) s’est présentée à l’élection en tant que présidente et Ursula Allemann en tant que membre. Elles ont été élues au comité à l’unanimité et sous les applaudissements. Anita Rüeger a remis symboliquement une petite cloche à Claudia Bäbler Rück qui lui succède : « Si un jour la voix te fait faux bond, cette cloche te permettra d’attirer l’attention ».
Pour en savoir plus : gymlive.ch
Sarah Hüsler, présidente du CO des CS de gymnastique aux agrès individuels/finales par engin à Kirchberg BE dans son discours avant la proclamation des résultats.
« Wouah, vous êtes toutes une énorme source d’inspiration pour de nombreuses jeunes gymnastes »
Lors de la 10 e édition des Swiss Olympic Coach Awards organisés à Macolin, l’association faîtière du sport suisse a décerné le Lifetime Award à l’entraîneur d’athlétisme Hansruedi Kunz (LC Turicum). Ce dernier a reçu cette distinction pour son immense engagement en faveur de la promotion de l’athlétisme en Suisse. En 1968, il a luimême participé au décathlon des Jeux olympiques de Mexico, avant de passer au coaching et d’occuper pendant 41 ans le poste d’entraîneur national de décathlon au sein de la Fédération suisse d’athlétisme.
Pour en savoir plus : gymlive.ch
Toutes les nouvelles en un coup d’oeil sur notre portail thématique gymlive.ch
Dans certaines associations cantonales et régionales de gymnastique, de nouveaux dirigeants occuperont les présidences à partir de 2023. Ainsi, Daniela Baumgartner (photo) prend les rênes de l’association de gymnastique de Bâle Campagne (BLTV), Patrick Locher de l’association de gymnastique BerneOberaargau Emmental (TBOE), Grégory Dessibourg de la Fédération fribourgeoise de gymnastique (FFG FTV) et Sabrina Berri de l’association zurichoise de gymnastique (ZTV). Au sein de l’association cantonale uranaise (UTV), la présidence est vacante, suite à la démission de Connie Gamma.
Pour en savoir plus : bltv.ch, ffg-ftv.ch, tboe.ch, urner-turnverband.ch, ztv.ch
De mi-septembre à début décembre 2022, de nombreux championnats et concours suisses se sont déroulés dans les salles de gymnastique de tout le pays. En voici un petit aperçu en photos.
CS d’aérobic à Pfäffikon SZ
Photo : Rolf Hunziker
Trilogie des CS de gymnastique aux agrès à Morges, Kirchberg et Olten
Photos : Serge Widmann, Stefan Emch
Nous félicitons chaleureusement nos membres honoraires qui fêtent un anniversaire spécial :
Gäuggelistrasse 60, 7000 Coire 92 ans le 17 janvier 2022
Schaffhauserstrasse 168, 8302 Kloten 92 ans le 4 mars 2023
Hintermatt 18, 4417 Ziefen 91 ans le 18 janvier 2023
Haldenstrasse 9, 8904 Aesch 85 ans le 16 janvier 2023
Lindenackerstrasse 1, 8360 Eschlikon 85 ans le 20 février 2023
Bündtenweg 7, 5507 Mellingen 80 ans le 2 janvier 2023
Graswinkelstrasse 12, 8302 Kloten 80 ans le 15 février 2023
Fridgasse 14, 4614 Hägendorf 80 ans le 2 mars 2023
Au Coudre 1, 1263 Crassier 80 ans le 9 mars 2023
Chemin de la Raye 11, 1024 Ecublens 75 ans le 7 janvier 2023
Lotti Spaar Flückiger
Bachackerweg 1, 4710 Balsthal 75 ans le 29 janvier 2023
Reuentalstrasse 1, 2558 Aegerten 75 ans le 8 février 2023
Bündtenstrasse 16, 5417 Untersiggenthal 75 ans le 7 mars 2023
Avenue des Alpes 25, 1860 Aigle 60 ans le 8 janvier 2023
Schaffhauserstrasse 116 a, 8057 Zürich 60 ans le 19 février 2023
Lors de la 37e assemblée des délégués de la Fédération suisse de gymnastique (FSG) à Soleure, la garde d’honneur de la FSG a accueilli sept personnalités méritantes.
Les nouveaux membres d’honneur (de g. à dr.) : Stephan Niederhäuser (Obfelden), Eliane Giovanola (Monthey), Brigitte Boss (Boll), Kurt Jucker (Aadorf)
Manque : René Koblet (Kollbrunn)
Bénéficiaire de la distinction honorifique : Catia di Stefano (Porsel)
Manque : Susanne Kaufmann-Fischer (Winikon)
Par les temps qui courent, « être en bonne santé » et « rester en bonne santé » est plus important que jamais. Un bon système immunitaire vaut de l’or. L’être humain décide toutefois lui-même de sa solidité. Un style de vie équilibré peut fortement y contribuer.
Un système immunitaire fort, ce sont des millions de cellules de défense fonctionnelles qui se trouvent dans les muqueuses et la peau, dans la moelle osseuse, dans les ganglions lymphatiques et surtout dans l’intestin et qui combattent les agents pathogènes qui y pénètrent. C’est ainsi que le système immunitaire protège des refroidissements désagréables et autres maux qui ont inévitablement le vent en poupe pendant la saison froide. Il peut toutefois aussi prévenir une contamination par le coronavirus ou du moins rendre une maladie moins grave.
Prendre sa santé en main
D’une part, les défenses immunitaires sont congénitales. Les gènes définissent donc aussi la capacité de l’organisme à faire face aux germes pathogènes. La prédisposition ne suffit toutefois pas à expliquer les infections fréquentes et les troubles de la santé. En effet, l’être humain dispose aussi d’un système immunitaire acquis : il représente une conséquence de ses propres efforts ou contraintes.
Tous les systèmes immunitaires n’ont naturellement pas la même force. Les facteurs de risque tels que l’âge, le sexe, le tabagisme ou l’obésité influencent les défenses héréditaires. Chez beaucoup de gens, le système immunitaire est affaibli ou même étouffé par des maladies ou des médicaments. Mais la plupart du temps, les défenses naturelles du corps peuvent être soutenues par des moyens propres.
Alimentation, mouvement, sommeil, stress : une bonne santé dépend de ces quatre « piliers ». Il est intéressant de savoir que chacun et chacune décide personnellement jusqu’à un certain point s’il ou elle va bien. Ce qu’on mange, comment on bouge, comment on dort ou pourquoi on est stressé – dans chacun de ces quatre domaines de vie, il faudrait, éviter les contraintes qui affaiblissent les défenses immunitaires et mettre en œuvre des mesures appropriées qui renforcent le système immunitaire de manière ciblée.
Éviter les erreurs alimentaires
Une mauvaise alimentation, aussi savoureuse soit elle, représente un véritable stress pour le corps. Si on consomme trop d’aliments transformés industriellement, trop de sucre et de sel ou, au contraire, si on ne consomme pas assez de nutriments essentiels, la quantité d’hormones de stress dans le sang augmente. Les substances messagères importantes pour le système hormonal et nerveux ne peuvent par conséquent pas être produites en quantité suffisante. Le risque de tomber malade augmente et la capacité de performance au quotidien diminue en raison de la fatigue, des sautes d’humeur, des troubles de la concentration, des maux de tête, des douleurs musculaires et articulaires.
Un régime alimentaire aussi naturel que possible, avec une variété de légumes et de fruits de différentes couleurs, des produits à base de céréales complètes, des œufs, du poisson et certaines sortes de viande ou des sources de protéines végétales (légumineuses, soja et noix) sont bénéfiques pour le sys
tème immunitaire. Une quantité suffisante de vitamines C, B (B6, B9, B12) et de zinc, fer, de sélénium est également recommandée.
Accorder de l’importance à la vitamine D
Il est prouvé que la vitamine D joue un rôle important dans le système immunitaire, plus particulièrement pour prévenir les infections des voies respiratoires, selon une publication dans le British Medical Journal. La vitamine D est produite naturellement par la synthèse de la lu
mière du jour dans la peau. Elle ne peut être que partiellement absorbée par l’alimentation. Une évaluation de l’Office fédéral de la santé de 2017 montre que soixante pour cent de la population suisse présente un déficit de vitamine D, surtout durant les mois d’hiver à faible ensoleillement. Il est par conséquent recommandé de prendre des gouttes de vitamine D en prévention.
L’intestin joue un rôle primordial pour un système immunitaire sain – septante pour cent des cellules de défense se trouvent dans ce que l’on appelle le microbiome ! Des fibres alimentaires en grande quantité, provenant des fruits et légumes, suffisamment de liquide et de probiotiques permettent d’assurer une bonne activité digestive. Les produits laitiers fermentés comme le kéfir, la choucroute crue ou le vinaigre de cidre, et pas seulement dans la sauce à salade, font par exemple partie des aliments qui renforcent la flore intestinale. Quelques
gouttes de vinaigre de cidre dans un verre d’eau donnent une boisson rafraîchissante et pauvre en calories.
Les personnes qui pratiquent régulièrement la gymnastique, la danse, la course, la natation ou toute autre activité physique ont un avantage en matière de système immunitaire. Il est prouvé que des efforts légers et moyens comme la promenade, la bicyclette, le yoga ou le travail au jardin améliorent la réaction immunitaire, augmentent la circulation sanguine et l’approvisionnement en oxygène. Comme l’activité physique est également connue pour lutter contre l’obésité, elle contribue au bon fonctionnement du système immunitaire. En effet, le surpoids peut effectivement déclencher des réactions inflammatoires et affaiblir la défense. Lors des activités sportives, il faudrait toutefois écouter son corps et lever le pied à l’entraînement par exemple en cas de refroidissement ou après une infection. Les spor
Photos : SWICA
tifs qui s’entraînent de manière très intensive, par exemple en vue d’un marathon mettent à mal leur système immunitaire plus qu’ils ne le renforcent.
Sommeil sain
Selon des études, une heure de sommeil en moins par nuit suffit pour consommer nettement plus de calories le jour.
Quand on manque de sommeil, la capacité de performance diminue et le niveau de stress augmente. Le risque d’infections augmente également, parce que la fonction des cellules défensives dans le sang se détériore. Un « régime de news » auto prescrit avant le coucher améliore la qualité du sommeil. Il ne s’agit pas seulement d’éviter l’expositison à la lumière bleue des appareils électroniques, mais aussi de ne plus consommer de messages stressants qui peuvent perturber la récupération.
Le stress chronique entraîne la sécrétion d’hormones de stress dans le sang et rend plus sensible aux infections. Il est donc judicieux de prendre des mesures pour réduire le stress, comme faire régulièrement des pauses et apprendre des techniques de relaxation, par exemple l’entraînement autogène ou la méditation. Le rire est une méthode anti-stress parfaite. Le rire, même lorsqu’il est provoqué consciemment par le yoga du rire, réduit les hormones du stress. De bons contacts sociaux et des pensées positives contribuent également à diminuer la charge du stress. Un journal de gratitude, dans lequel on note chaque jour trois à cinq choses pour lesquelles on est reconnaissant (par exemple, le fait de ne pas être tombé malade malgré le froid de l’hiver) est un outil qui a fait ses preuves.
Texte : Martina Novak (communication d’entreprise SWICA)/cvLa FSG remercie ses partenaires pour leur inestimable soutien en faveur de la gymnastique. Ensemble, nous contribuons au développement de la gymnastique et suscitons des émotions. Merci de votre engagement!
Co-Partner– Rabais sur des assurances hospitalisations grâce au contrat collectif FSG et programme de bonus BENEVITA
– Contributions à la promotion du sport pour les membres actifs des sociétés de gymnastique affiliées à la FSG
– Conseils de santé gratuits par téléphone par santé24
– Un service clientèle récompensé pour la meilleure satisfaction client
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Qu’il s’agisse d’un animal en peluche, d’un porte-clé ou d’une médaille, l’éventail des mascottes ne connaît pas de limite. GYMlive s’est renseigné auprès des gymnastes sur l’histoire de leurs porte-bonheur et a reçu un aperçu à facettes multiples.
Adéla Lang, fille de l’entraîneur national de balle au poing Oliver Lang et ellemême joueuse de balle au poing, s’est procuré un porte bonheur d’un genre particulier. Un an avant les World Games de 2022 à Birmingham (USA), elle s’est emparée de la médaille que son père avait remportée en tant qu’entraîneur national lors des World Games. Elle l’a ensuite portée autour de son cou toutes les nuits pendant un an. « Je lui ai dit que si j’étais sélectionnée pour les World Games et que je gagnais moi-même une médaille, il pourrait la récupérer », raconte la jeune fille de 18 ans. Elle voulait montrer à son père qu’il était aussi possible de remporter une médaille en tant que joueuse, ce qu’il n’a pas réussi.
Toujours là : les mascottes Peggy, Jürg und Freddy soutiennent les Aerobicteams de Küsnacht lors des concours. Photo : màd
La première convocation en équipe nationale A et le gain de cette médaille étaient ses grands objectifs, explique Lang. Son rituel avec la médaille durant son sommeil lui a permis d’avoir ces objectifs en tête tous les jours : « la médaille me rappelait toujours pourquoi je m’entraînais quotidiennement. » La distinction de son père n’a pas seulement été une source d’inspiration, mais aussi son compagnon et porte bonheur quotidien. Sa véritable mascotte est en fait un petit Saint Bernard en peluche, qui accompagne Adéla Lang depuis sa première convocation dans l’équipe nationale U18.
Son rituel a néanmoins porté ses fruits. Lang n’a pas seulement été convoquée dans l’équipe A, mais a effectivement gagné la médaille d’argent lors de sa première grande manifestation aux World Games 2022 à Birmingham. Elle a tenu sa promesse à l’aéroport même et a rendu la médaille a son père, lui qui était aussi revenu médaillé d’argent de Birmingham avec l’équipe nationale masculine.
La gymnaste à l’artistique Anina Wildi a également sa propre histoire de mascotte. Depuis sa première participation aux CE en 2018 à Glasgow, un porteclé en forme d’ange l’accompagne aux concours. « C’est un cadeau de ma famille. Comme c’est un ange, je le considère aussi comme une sorte d’ange gardien », explique Anina Wildi. Le pendentif lui donne l’impression d’avoir sa famille près d’elle. « Je ne suis toutefois pas dépendante de lui, mais je me sens bien quand je l’ai avec moi. Il signifie beaucoup pour moi, vu qu’il me vient de ma famille », déclare l’Argovienne.
En même temps, elle relativise : « mes performances en concours ne dépendent pas de la présence de la mascotte. Mais elle me donne certainement de l’énergie supplémentaire. » Anina Wildi transmet également cela au cadre féminin de gymnastique artistique en tant que personne. Ce n’est pas pour rien que l’équipe féminine de Macolin l’appelle elle-même affectueusement « mascotte ». « Parce que ma manière d’être joyeuse donne du pep à l’équipe», dit-elle elle-même en riant.
Adéla Lang, joueuse de balle au poing
«Wildi-Move» à la remise des prix Sa famille a aussi un rituel particulier lors des proclamations des résultats : « si je suis sur le podium, ils me lancent à chaque fois une de mes peluches. » Pour ses frères, ce « Wildi-Move » est devenu au fil du temps le point culminant de ses concours, raconte la gymnaste de 20 ans.
Alors que pour Anina Wildi le portebonheur se résume à un ange, il en est tout autre pour la sauteuse à la perche Angelica Moser. « Je n’ai pas de véritable mascotte », déclare la championne d’Europe en salle de 2021. Mais depuis l’EYOF 2013, sa grand-mère lui offre un petit porte bonheur avant chaque événement majeur.
Coccinelle, petit cochon porte bonheur, porte-clé etc. Au fil des ans, la collection est devenue impressionnante.
« Le porte bonheur m’accompagne alors à la compétition. Ensuite, il prend place dans la bibliothèque », explique Angelica
Moser. Comme Adéla Lang et Anina Wildi, elle explique ne pas être superstitieuse en ce qui concerne les porte bonheur. Mais, « cela me montre que ma grand mère et mes proches me soutiennent pendant le concours et me souhaitent bonne chance avec ce geste. »
Présent depuis 15 ans Il n’y a pas que les athlètes individuels qui ont des porte bonheur, des mascottes accompagnent aussi de nombreuses sociétés de gymnastique à leurs concours. Elles sont souvent plus grandes que le pendentif de Wildi. Il en est ainsi pour la DTV Küssnacht am Rigi qui représente les nombreuses sections de ce pays. En plus du requin « Fredy », de pégase « Peggy », de l’écureuil « Jürg Mumu Bounce », le bouquetin « KURT » fait également partie de la grande famille de mascottes de Küsnacht. Alors que « KURT » (Knackiges, unschlagbares, rockiges Team = équipe rock, croquante et imbattable) a été ad
mis pour le 3er AerobicTeam fondé dernièrement, « Fredy » est présent depuis plus de 15 ans avec le team Jeunesse.
« Les mascottes assurent la cohésion du groupe dans nos sections. Elles nous encouragent et nous consolent, quand le concours ne se passe pas comme souhaité », raconte Michèle Stocker, responsable Team Aerobic. Pour les groupes Aérobic de Küsnacht, les mascottes font partie du rituel de compétition. « Tout comme nos slogans de motivation et les sonnailles de nos fans », poursuit Stocker. Qu’il s’agisse d’un petit ou d’un grand porte bonheur, ils font partie intégrante du concours pour les gymnastes et peuvent même, comme dans l’exemple d’Adéla Lang, permettre de gagner un métal précieux .
Texte : Thomas Ditzler/cv Réaliser son propre rêve de médaille avec la médaille porte-bonheur de son père : Adéla Lang et son père Oliver, tous deux médaillés aux World Games. Photo : màd Le bouquetin « KURT » est le plus jeune membre de la famille des mascottes de Küssnacht. Photo : màdtous les jours.
Employée
La prochaine FFG aura lieu en 2025 à Lausanne. Alors que le CO local organise l’événement proprement dit, la Fédération suisse de gymnastique est responsable de toute la partie compétition.
Fabienne, il reste encore environ 900 jours jusqu’à la prochaine Fête fédérale de gymnastique. Où en êtes-vous actuellement ?
» résonne depuis 1963 dans les haut-parleurs.
«
Nous sommes en plein dedans : la période entre la première et la dernière (et la plus grande) porte du calendrier de l’Avent est considérée comme magique. Du moins, quand on est enfant. Tous les jours, on est impatient d’ouvrir la prochaine porte et on attend avec impatience le soir de Noël. On se réjouit tellement que les jours semblent interminables. Pour les adultes, au contraire, le temps passe incroyablement vite. Il y a tellement de choses à faire avant la fin de l’année, et beaucoup de courses en vue des fêtes de famille. L’impatience enfantine n’est qu’un lointain souvenir. Pour les adultes, la période avant Noël est souvent syno
nyme de véritable stress. Mais pour les enfants il s’agit effectivement d’une des périodes les plus merveilleuses de l’année. Mon conseil personnel : depuis le 1er décembre j’écoute de la musique de Noël à la radio, ce qui, certes, énerve ma femme, mais m’aide à aborder la période de l’Avent plus sereinement. Je retrouve aussi mon âme d’enfant.
Avec le « sapin de Noël gymnique » de la section jeunesse de la FSG Kaltbrunn, nous vous souhaitons un joyeux Noël et une bonne année. Et retrouvez nous en 2023 pour un « monde de la gymnastique en images » haut en couleurs.
Texte : Marc Frey/cv
La prochaine édition paraîtra le mercredi, 8 mars 2023
Délai de rédaction : 25 janvier 2023
Fabienne Berner: Ma fonction comprend beaucoup de tâches dans le triangle CO (sur place à Lausanne), commission FFG (porteurs de savoir faire du côté de la FSG) et direction générale des concours (DGC). Mon taux d’occupation augmentera progressivement de 30 % (avril 2021) à 100 % (à partir de 2025). Actuellement, nous sommes surtout occupés à recruter du personnel pour la DGC. Par chance nous sommes sur la bonne voie. Je continue à travailler sur un concept en matière de personnel pour les bénévoles et les fonctionnaires. L’offre de concours sera également affinée, avant que nous ne nous penchions sur les directives de compétition. Il y a aussi de petits défis à relever comme la langue et la distance. La DGC est composée de personnes de toute la Suisse, ce qui donne un mélange linguistique intéressant. Lausanne offre toutefois aussi de grandes opportunités: l’excellente infrastructure dans la capitale du sport garantit de magnifiques concours et une fête inoubliable au bord du lac.
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