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UPDATE

BUSINESS Swiss Life myWorld. Avec ce nou­ veau système en ligne, vos collabo­ rateurs gardent toujours une vue d’ensemble de leur 2e pilier // Page 2

Gestion de la santé. Pourquoi la gestion de la santé en entreprise est-elle une tâche de management qui vaut la peine? // Page 4

Nous vivons plus longtemps. Les jeunes veulent vivre longtemps. Et les seniors? La réponse dans une interview // Page 8

Edition du printemps 2015

Une bonne information profite à tout le monde En tant qu’entrepreneur et patron, vous assumez de nombreuses responsabilités pour vos collaborateurs. La prévoyance professionnelle en fait partie, tout comme des informations régulières à son sujet. Et dans ce domaine complexe, vous pouvez compter sur la grande compétence de votre partenaire. La suite en page 2

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Swiss Life myWorld: le nouveau portail pour voscollaborateurs. Le certificat de prévoyance en ligne et bien plus encore!

Prévoyance professionnelle Texte: Dajan.Roman@swisslife.ch

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n tant qu’entrepreneur et patron, vous savez que, si la gestion du personnel peut s’avérer passion­ nante, elle demande aussi beaucoup de temps et deconnaissances spécifiques. Vos collaborateurs viennent par exemple vous voir lorsqu’ils ont des questions sur leur contrat de travail ou la pré­ voyance professionnelle. Vous pouvez certainement répondre sans problème aux questions sur le salaire ou les af­ faires courantes, mais êtes-vous aussi à

l’aise avec la prévoyance profession­ nelle? Ne vous faites aucun souci. Vous ne devez pas répondre vous-même à toutes les questions dans ce contexte. Swiss Life est à vos côtés.

Séance d’information dans vos locaux Tout comme vous, vos collaborateurs ont souvent des questions spécifiques sur leur prévoyance. Certains cas peuvent s’avérer très complexes. L’interaction des trois piliers chez les collaborateurs âgés ou la situation après un divorce en sont des exemples. Les possibilités de retraite à la carte ne sont pas non plus les mêmes pour tous les collaborateurs.

Swiss Life vous assiste pour apporter des réponses à toutes ces questions. En tant qu’entreprise partenaire, nous venons chez vous pour informer vos collaborateurs. Nos experts vous ex­ pliquent la prévoyance professionnelle ainsi qu’à vos collaborateurs et ré­ pondent à toutes les questions.

Manifestation Impulse 50+ Nous vous donnons des impulsions lors des soirées informelles destinées aux plus de 50 ans. Nous abordons avec vous et vos collaborateurs des sujets comme la gestion des changements, l’agencement de l’avenir, la santé et le bien-être ou encore les aspects financiers


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de la retraite. Les participants peuvent en outre dialoguer simplement et sans engagement avec nos experts en pré­ voyance. L’année dernière, nous avons ainsi informé plus de 400 personnes lors de six séances au total, et reçu de nombreux échos très positifs.

Swiss Life myWorld: plus qu’un certificat de prévoyance en ligne! La source d’information la plus impor­ tante de la prévoyance professionnelle est le certificat de prévoyance. Ce docu­ ment indique aux salariés le montant de leur avoir de vieillesse accumulé ainsi que les prestations prévues à l’âge de la retraite ordinaire. Ces informations permettent à vos salariés de voir la couverture dont ils bénéficient et si d’autres investissements dans la pré­ voyance sont possibles (cf. encadré). Cette année, le certificat de pré­ voyance innove. Pour la première fois, vos collaborateurs auront un code d’accès au nouveau système Swiss Life myWorld en plus du document papier. Ce portail est particulièrement intéres­ sant. Vos collaborateurs peuvent en effet y trouver en ligne toutes les infor­ma­tions et les documents liés à leur prévoyance

professionnelle. Ils peuvent également effectuer des calculs et des simulations afin de connaître, par exemple, l’évolu­ tion de leur prévoyance professionnelle en cas de versement anticipé pour l’achat d’un logement ou d’un rachat auprès de la caisse de pensions. Le por­ tail leur permet aussi d’évaluer l’impact d’une retraite anticipée sur leur pré­ voyance professionnelle. La rubrique intitulée Avez-vous une bonne couverture d’assurance? est elle aussi particulièrement intéressante. Elle indique à vos collabo­ rateurs les prestations disponibles en pourcentage du salaire assuré dans diverses situations, par exemple en cas d’incapacité de gain. Les utilisateurs de Swiss Life myWorld ont bien entendu la possibilité de saisir et de modifier les données de leur profil comme l’adresse ou les renseignements déterminants pour le calcul des impôts. Une équipe technique est à votre disposition pour toute question sur Swiss Life myWorld.

swisslife.ch/impuls myworld.swisslife.ch

Réalisez des économies sur vos impôts grâce à des rachats dans la caisse de pensions –V otre certificat de prévoyance vous indique si vous pouvez effectuer des rachats dans la caisse de pensions ou si vous avez atteint le maximum. –T out comme les apports au pilier 3a, les rachats dans la caisse de pensions sont déductibles des impôts. Un versement est pertinent d’un point de vue fiscal si vous avez déjà atteint le montant maximum dans le pilier 3a. – Répartissez vos rachats sur plusieurs années afin d’enrayer la progression fiscale. – Après un versement anticipé (p. ex. pour l’achat d’un logement), les versements sont déductibles uniquement lorsque le versement anticipé a été remboursé. swisslife.ch/rachat

Point de vue

Hans-Jakob Stahel, responsable Clientèle Entreprises et membre du comité de direction, nous parle du rôle de la prévoyance professionnelle. Informer et retirer un bénéfice commun. Pour nombre de vos collaborateurs, et peut-être aussi pour vous, la prévoyance professionnelle (caisse de pensions) est de loin la partie la plus importante de la prévoyance. Ceci n’est pas vraiment étonnant puisque nous cotisons tous mensuellement au 2e pilier avec notre employeur. Comme la prévoyance professionnelle est particulièrement importante, il est nécessaire que vous et vos salariés soyez bien informés. C’est avec plaisir que nos conseillers viennent vous voir pour vous expliquer la prévoyance professionnelle. Swiss Life a une longue tradition dans ce domaine. Caisse «d’assurance décès» a ses débuts au XIXe siècle, l’entreprise s’est constamment développée et de manière toujours plus rapide. Avec Swiss Life myWorld, nous faisons un pas de plus vers le futur numérique. Grâce au nouveau portail, vos collaborateurs et vous-même avez un accès direct et étendu à la prévoyance professionnelle. Cet outil vous rendra de nombreux services.

Hans-Jakob.Stahel@swisslife.ch


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Gestion de la santé en entreprise

Pour avoir des collaborateurs en forme, la distri­ bution annuelle de pommes ne suffit pas Il est bien connu qu’une surcharge de travail peut nuire à la santé des collaborateurs. Mais saviez-vous qu’un travail frustrant et monotone pouvait avoir les mêmes conséquences? Ces problèmes peuvent être évités grâce à la gestion de la santé en entreprise. Texte: Maurus.Huber@swisslife.ch

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l’ère de la mondialisation du travail, de la hausse de la flexibilité, de l’accélération des rythmes et de la dissipation des fron­ tières entre travail et vie privée, de plus en plus de collaborateurs ne se sentent plus à la hauteur de leurs tâches. Ce n’est pas uniquement dû à une surcharge de travail, des délais tou­jours plus courts et des interruptions

Maurus Huber est responsable de service au secteur Clientèle Entreprises de Swiss Life

imprévues. Le manque de sollicitation, la monotonie et l’absence de soutien social et de reconnaissance dessupérieurs peuvent aussi être source de stress, mettre un frein à l’efficacité, et même nuire à la santé. Heureusement, une solution existe. La gestion de la santé en entreprise (GSE) vous permet en effet de préserver et d’améliorer la santé, le bien-être et l’efficacité de vos collaborateurs. Son objectif est de réduire au maximum les

troubles de la santé liés au travail, à son environnement, à son organisation ou à ses contraintes physiques et psy­ chosociales. Le jeu en vaut la chandelle, car d’après une analyse du SECO (2014), quelque 1,1 million de salariés sont concernés par ces problèmes.

Augmentation des problèmes psychiques Parmi les problèmes de santé liés au travail, les troubles psychiques sont de


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gse@swisslife.ch

En bref: la GSE, et avec elle des collaborateurs en forme, s’avère payante –R éduction des absences et du «présentéisme»1. – Hausse de la motivation et de l’efficacité. – Augmentation de la productivité. – Contribution à la compétitivité et à la capacité d’innovation. – Amélioration de l’image et de l’attractivité en tant qu’employeur. 1 Le présentéisme est le fait de se rendre au travail malgré des problèmes de santé ou d’autre nature qui justifieraient une absence (Ulich, 2013)

swisslife.ch/gse

ntion préco erve ce Int Préservation de l’état de santé, activation des ressources

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Lutte contre l’invalidité

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GSE Promotion de la santé

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L’équilibre entre travail et vie privée, la gestion d’effectifs de plus en plus âgés, l’organisation du travail, l’ergonomie ainsi que la qualité du management jouent un rôle de plus en plus impor­ tant. La GSE est donc une véritable tâche de management, qui relève de la responsabilité de l’entreprise. Cela ne dispense toutefois pas vos collabora­ teurs de préserver et d’améliorer leur état de santé par leur mode de vie et leur comportement.

Qu’est-ce que la prévention?

en

La GSE, un outil de gestion qui profite à tous

Du point de vue économique, la santé de vos collaborateurs est clairement dans votre intérêt d’employeur, étant donné que le succès et la compétitivité de votre entreprise dépendent forte­ ment de leur efficacité durable. Des collaborateurs motivés et en bonne santé constituent un atout pour toutes les parties concernées. De simples mesures axées sur le comportement ne suffisent cependant pas. Il convient de mettre en place un cadre faisant du travail un facteur de bonne santé et non de maladie. Chez Swiss Life, nous considérons la gestion de la santé en entreprise comme une partie intégrante de la prévoyance professionnelle. En collaboration avec des partenaires solides, nous vous offrons diverses prestations de service, par exemple dans le domaine de la gestion des cas et de la prévention. Vous avez des questions ou souhaitez en savoir plus sur la GSE? N’hésitez pas à nous envoyer un e-mail à l’adresse ci-dessous.

Pr év

plus en plus prépondérants, leur pro­ portion dans les motifs de versement de nouvelles rentes d’invalidité étant désormais de 40 %. Comme il ressort du rapport de l’Organisation de Coopéra­ tion et de Développement Economiques (OCDE) «Santé mentale et emploi: Suisse, 2014», les maladies mentales coûteraient 19 milliards de francs par an à l’économie suisse, dont 10 mil­ liards dus à des dépressions chez les per­ sonnes âgées de 18 à 65 ans. Or, le stress constant au travail constitue un impor­ tant déclencheur de troubles dépressifs.

Agir de manière préventive signifie prendre des mesures dans un esprit de prudence et de clairvoyance, et promouvoir activement la santé. Pendant le temps de présence au travail, il s’agit notamment de renforcer les ressources disponibles, de préserver l’état de santé et d’identifier rapidement les baisses ou risques de baisse d’efficacité dus à des problèmes de santé. En cas d’absence liée à une maladie ou à un accident, l’essentiel est de réintégrer durablement et au plus vite la personne touchée dans le processus de travail et d’éviter une invalidité.


6 Nous vivons plus longtemps

Prévoir la prévoyance L’avenir n’a jamais été aussi long: après le départ à la retraite, l’espérance de vie est d’au moins vingt ans. Façonnons cette période ensemble!

Texte: Dajan.Roman@swisslife.ch

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e saviez-vous? Aujourd’hui, la vie active dure en moyenne 45 ans, contre 20 environ à la retraite. Nous avons donc beaucoup de temps pour organiser cette troisième phase de vie. Actuellement, une majorité de personnes sont beaucoup plus actives à la retraite qu’auparavant. Elles font du sport, des voyages, suivent des formations, dispensent des conseils aux jeunes actifs, assistent leurs enfants ou s’engagent dans leur quartier. Le passage à la retraite est aussi toujours plus souple. Tout le monde ne souhaite pas abandonner complètement la vie active sous prétexte que l’âge légal est atteint. Certains souhaitent continuer à travailler, même à temps partiel.

L’existence est aujourd’hui agencée de manière très individuelle. Les schémas universels disparaissent de plus en plus. A l’avenir, la formation, la vie profes­ sionnelle, les obligations familiales et les loisirs seront alternés sans ordre précis, selon le plan individuel de chacun.

Qu’est-ce qui vous préoccupe? Chez Swiss Life, nous suivons de très près ces évolutions de la société, et nous demandons sans cesse ce qui préoccupe les gens, aujourd’hui et demain. Dans ce contexte, notre objectif est de déve­ lopper des produits et services modernes adaptés aux nouveaux besoins. Afin de rester à la page et à l’écoute des besoins de nos clients, nous avons notamment recours à ce que l’on appelle le panel pour la clientèle Entreprises, c’est-à-dire

pour les entrepreneurs comme vous. Aimeriez-vous nous communiquerrégu­ lièrement votre avis? Dans l’affirmative, n’hésitez pas à vous inscrire à l’adresse www.swisslife.ch/panelentreprises. A chaque nouvelle enquête, vous êtes libre de participer ou non. Les enquêtes que nous menons, aussi bien en ligne que personnellement, portent sur des sujets pertinents pour les affaires Entreprises. Les soirées «Impulse» 50+ sont pour nous un autre moyen de nous informer sur vos préoccupations (cf. p. 2 et 3). Venez nous y rendre visite, et façonnez votre avenir avec nous.

swisslife.ch/panelentreprises


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Réforme de la prévoyance vieillesse

Swiss Life soutient la réforme de la prévoyance vieillesse La réforme de la prévoyance vieillesse est l’un des principaux projets de politique intérieure de ces prochaines années. Swiss Life s’engage pour qu’en matière de prévoyance professionnelle, vous puissiez continuer d’avoir le choix entre différents modèles. Texte: Hans-Jakob.Stahel@swisslife.ch

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our Swiss Life, il est absolument essentiel que les PME – à savoir vous, nos clients – puissent conserver leur liberté de choix entre différents modèles de prévoyance pro­ fessionnelle, et compter sur des solu­ tions parfaitement sûres dans le cadre du 2e pilier. Avec l’assurance complète, les assureurs vie garantissent ainsi une prévoyance professionnelle fiable à quelque 150 000 entreprises suisses (dont plus de 40 000 affiliées auprès de Swiss Life) rassemblant plus d’un mil­ lion d’assurés (dont plus de 400 000 auprès de Swiss Life). L’assurance complète propose une couverture unique en son genre: garantie à 100 % du capital et de la rémunération sur la totalité des avoirs de prévoyance ainsi que des garanties étendues en cas de vieillesse, d’invalidité ou de décès. Tout découvert ou mesure d’assainis­ sement nécessitant un cofinancement des assurés – à savoir vous et vos collaborateurs – est donc exclu.

Une hausse qui fait des perdants En novembre 2014, le Conseil fédéral a publié son message relatif à la réforme. Il y propose entre autres une aug­ mentation de la quote-part minimum

(cf. encadré) , qui passerait de 90 à 92  %, l’objectif étant de garantir que les assurés bénéficient de versements plus élevés. Mais après un examen approfondi, ce qui paraît a priori positif se révèle un leurre. Comme les prestataires se voient contraints d’adopter une stratégie de placement plus prudente, ce qui mène à une baisse des rendements des place­ ments, les versements aux assurés sont finalement moins élevés que ceux qui prévalent avec la réglementation actuelle. Pour ces raisons, la hausse de la quotepart minimum va à l’encontre des inté­ rêts économiques. Il s’agit d’une propo­ sition répondant à des motifs purement politiques et qui ne fera que des per­ dants, notamment parmi les personnes qu’elle serait censée avantager, à savoir les salariées et lessalariés des PME suisses. En d’autres termes, la proposition du Conseil fédéral nuit inutilement à la prévoyance professionnelle des PME suisses et de leurs collaborateurs assurés, c’est-à-dire la vôtre et celle de vos collaborateurs. Dans votre intérêt, nous mettrons tout en œuvre pour maintenir la quotepart minimum à son niveau actuel.

90 % La quote-part minimum en bref

Les dispositions légales actuellement en vigueur sur la quotepart minimum – également qualifiée de «legal quote» – prévoient qu’au moins 90 % des rendements d’un assureur vie soient utilisés en faveur des preneurs d’assurance (alors que les éventuelles pertes restent entièrement et de manière illimitée à la charge de l’assureur, les preneurs d’assurance n’en supportant donc absolument pas les conséquences). L’objectif est de garantir que les preneurs d’assurance participent de manière appropriée aux éventuels bénéfices de la compagnie d’assurance.


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Vivre plus longtemps

Texte: Dajan.Roman@swisslife.ch

«Ceux qui restent en forme physique et psychique ne s’ennuient jamais.» Yvonne Egli et Toni Pfiffner nous parlent d’une vie plus longue et selon leurs choix personnels. Ou quand deux générations tiennent le même discours.

Selon des études récentes, nous vivons toujours plus longtemps. Est-ce une bonne nouvelle pour vous? Yvonne Egli: Si je reste en bonne santé, oui. Mais vivre plus longtemps en étant malade n’est pas souhaitable. Toni Pfiffner: Oui. Ma mère a atteint l’âge de 93 ans, et mon grand-père celui de 90 ans. Il est évidemment préférable de rester en bonne santé. Mais ça, on ne le choisit pas vraiment.

Qu’en pensez-vous? Yvonne Egli: Comme je l’ai dit, la santé

est très importante. Vivre longtemps mais malade n’est pas souhaitable. La prévoyance est ici d’importance: vieillir en manquant d’argent ne fait pas non plus envie. Toni Pfiffner: L’aspect matériel est évi­ demment crucial. Et ceux qui restent en forme physique et psychique ne s’ennuient jamais.

La liberté de choix est-elle importante dans votre vie? Yvonne Egli: Pour moi, le plus important

Toni Pfiffner (69 ans) gère un territoire de chasse aux Grisons. Cet ex-chef du personnel, aujourd’hui chroniqueur pour un magazine de chasse, affectionne tout particulièrement la réserve naturelle de Rodels et ses prairies.

Yvonne Egli (27 ans) a suivi une formation commerciale avec une spécialisation en tourisme. Elle est aujourd’hui respon­sable de l’assurance pour travaux en cours/ du secrétariat auprès de l’établissement cantonal d’assurance immobilière à Coire.

est de toujours pouvoir décider par moimême. C’est pourquoi je veux donner des directives anticipées. Je peux ainsi décider aujourd’hui de ce qui doit être décidé si je ne suis plus en mesure de le faire. C’est moi qui décide quand c’est fini. L’indépendance financière et la liberté de choix sont des notions très importantes. Je ne veux dépendre de personne, pas même de mon partenaire. Pour moi, la liberté de choix c’est aussi avoir la prévoyance adéquate en cas d’in­ capacité de gain et comme protection pour les proches. Toni Pfiffner: Je veux pouvoir faire ce que je veux. Aujourd’hui, je dis clairement ce que je pense. Ce n’était pas toujours le cas autrefois, surtout au travail. L’argent est un facteur important, mais j’ai moins d’exigences matérielles que


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par le passé. Aller à la chasse est très important. Pouvoir conduire aussi. Mais si je constate un jour que cela ne va plus, je rendrai mon permis de conduire. Les directives anticipées sont aussi un point crucial pour moi. C’est moi qui décide quand c’est fini. Si les médecins n’ont plus d’espoir, je ne veux pas qu’ils prolongent artificiellement ma vie.

La nouvelle génération des seniors est très active. Vous le constatez dans votre entourage? Yvonne Egli: Oui, beaucoup se lancent

dans de nouvelles activités. Mon père a commencé à naviguer. Beaucoup se disent aujourd’hui qu’ils ne sont pas trop vieux pour apprendre des langues étrangères, faire du camping, voyager, fréquenter l’académie des seniors ou avoir des activités culturelles. Toni Pfiffner: Absolument. Tout en chas­ sant, j’ai remarqué un grand nombre de «canards» (rire). C’est ainsi que nous nommons ceux qui pratiquent la marche nordique, à cause des cannes! Je vois trois catégories de gens: ceux qui restent actifs, ceux qui le deviennent… et ceux qui n’ont jamais rien fait et ne feront jamais rien.

Vous avez hâte d’arriver à la retraite et à cette nouvelle phase de vie? Yvonne Egli: Honnêtement, je n’y ai encore

jamais réfléchi. Toni Pfiffner: En tant que chef du

personnel, j’ai toujours eu une «défor­ mation professionnelle». J’ai commencé à y réfléchir très tôt, et je m’en suis même réjoui. Vieillir ne me dérange absolument pas, dans la mesure où je reste à peu près en bonne santé, bien sûr.

«L’argent est un facteur important, mais j’ai moins d’exigences matérielles que par le passé.» Toni Pfiffner

Pensez-vous que la société est prête pour l’allongement de l’espérance de vie? Yvonne Egli: Difficile à dire. Les gens

restent souvent plus jeunes dans leur tête que dans leur corps et ne veulent pas entendre parler de maison de retraite. Toni Pfiffner: Clairement, non. La majo­ rité de la population n’y est pas pré­ parée. Les communes doivent veiller à avoir suffisamment de lits dans les maisons de retraite. Les délais d’attente sont aujourd’hui déjà très longs. Le problème est parfois connu et des investissements sont faits. Mais c’est encore trop peu.

Des personnes âgées proposent des chambres à des jeunes dans leur logement, à la condition que ces derniers s’occupent des tâches ménagères. Ainsi, les seniors peuvent rester chez eux, et les jeunes trouvent des lo­gements à moindres frais. Qu’en pensez-vous? Yvonne Egli: Ce n’est pas mon style. Je n’irai pas habiter chez quelqu’un que je ne connais pas. Toni Pfiffner: Ce n’est pas une mauvaise idée. Il faut toutefois savoir «jauger» la personne et avoir un peu de chance aus­ si. Cela est valable pour les deux parties.

«Vivre longtemps mais malade, non merci.» Yvonne Egli

De quoi avez-vous peur si vous devez vivre plus longtemps? Yvonne Egli: De la maladie. Je ne veux pas que d’autres décident à ma place. Vivre sans liberté de choix est impensable. Toni Pfiffner: Je n’ai peur de rien. Je ne voudrais simplement pas souffrir. Ni être à la charge des autres.

Quel est votre rapport aux seniors dans votre travail? Yvonne Egli: J’ai de nombreux collègues

âgés, et je les apprécie beaucoup. La plupart d’entre eux vivent avec leur temps et savent s’adapter aux change­ ments. C’est important. Mais il y en a aussi qui ne veulent pas changer et qui finissent par stagner. C’est moins bien. Toni Pfiffner: C’est vrai que certains se­ niors ne veulent pas s’adapter. Je l’ai constaté en tant que chef du personnel. Mais il faut vivre avec son temps pour rester dans les processus de travail.

Quels avantages les collaborateurs plus âgés peuvent-ils apporter à l’entreprise? Yvonne Egli: Ceux qui vivent avec leur

temps peuvent apporter beaucoup à leurs jeunes collègues qui profitent ainsi de leur expérience. Mais il faut aussi vouloir et pouvoir faire bénéficier les autres de son expérience. Toni Pfiffner: Les collaborateurs seniors ont de l’expérience et du savoir-faire. Ils connaissent aussi les processus de travail. Certains ont les compétences nécessaires pour rester dans l’entreprise comme coaches après l’âge de la re­ traite. En fin de compte, tout le monde en profite.


10 L’équipe nationale féminine de football

Les Suissesses défient les championnes du monde C’est la première fois que l’équipe nationale suisse féminine se qualifie pour la phase finale d’un championnat du monde de football. Leur premières adversaires seront les japonaises, tenantes du titre.

Concours Texte: Gülin.Sengül@swisslife.ch

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:0 contre la Serbie, 2:0 en Islande, 1:0 au Danemark, 5:0 en Israël, 11:0 contre Malte, 1:1 contre le Danemark, 3:0 contre l’Islande, 9:0 contre Israël, 7:0 en Serbie et 5:0 à Malte. 10 matches, 28 points, 53 buts marqués et seulement 1 encaissé, 10 points d’avance sur l’équipe favorite, le Danemark. Autant de résultats im­ pressionnants qui ont permis à l’équipe de Suisse de se qualifier. C’est la première fois qu’une équipe féminine de l’Association suisse de football (ASF) jouera une phase finale de Coupe du monde. La Suisse a été la première à obtenir son billet pour la phase finale au Canada (du 6 juin au 5 juillet 2015). Elle débutera la compéti­ tion le 8 juin à Vancouver dans le groupe C, contre le Japon, tenant du titre. Viendront ensuite les matches contre le Cameroun le 12 juin, et l’Equateur le 16 juin. Ces deux équipes participent elles aussi pour la première fois à une Coupe du monde. «Je suis très heureuse de notre qualification et du tirage au sort», déclare

le coach Martina Voss-Tecklenburg, sélectionnée 125 fois pour l’équipe d’Allemagne avec laquelle elle a été championne d’Europe et vice-cham­ pionne du monde. «Nous n’avons rien à perdre contre le Japon. Je ne connais pas bien le Cameroun et l’Equateur, mais nous allons suivre ces équipes de près jusqu’à la compétition.» L’ASF espère que cette qualification fera augmenter le nombre de licenciées. «L’évolution est très positive. Nous ap­ prochons la barre des 28 000 licenciées», explique Peter Gilliéron, président de l’ASF.

L’engagement de Swiss Life pour le football suisse

Swiss Life est partenaire de l’Association suisse de football depuis 2004 et soutient l’équipe nationale féminine A pour les championnats du monde au Canada. football.ch

Swiss Life organise un tirage au sort pour gagner deux maillots de la Nati signés par les joueuses de l’équipe nationale A! Lorsque l’équipe féminine suisse de football entrera sur le terrain avec Lara Dickenmann (milieu de terrain), Ramona Bachmann et Ana Maria Crnogorcevic (attaquantes) lors de son premier match de Coupe du monde, vous porterez peut-être le maillot original de l’équipe nationale signé par toutes les joueuses! Renvoyez-nous la carte-réponse dûment remplie (placée au milieu de UPDATE) d’ici le 30 avril 2015 au plus tard ou participez en ligne sur swisslife.ch/magazine. Nous vous souhaitons bonne chance! Le pack cadeau pour l’ouverture des 50e Journées de Soleure a été gagné par Anton Lanz, à Huttwil.

swisslife.ch/magazine


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L’avenir commence ici.

L’entreprise familiale Guinnard Immobilier & Tourisme SA a été fondée en 1965 à Verbier. Les fondateurs ont dès lors confié leur prévoyance à Swiss Life. La fidélité en affaires est l’une des caractéristiques de cette société. Texte: Dajan.Roman@swisslife.ch

L

es Guinnard sont des acteurs influents à Verbier. Leur entre­ prise a une forte tradition fa­ miliale. André Guinnard a fondé la société il y a 50 ans. Son épouse Rose-Marie s’occupe de la technique de nettoyage et de la maintenance. Leur fille Françoise a développé un système de location performant, et leur fils Daniel est titulaire d’une maîtrise fédérale de régisseur et courtier en

immeubles. «Nous nous sommes or­ ganisés en trois axes: la vente, la location et la gérance de logements en propriété», explique Daniel Guinnard, 49 ans. Les Guinnard ont établi des standards de location à l’échelle nationale et apporté de nombreuses innovations. Daniel Guinnard: «Le sys­ tème de classification, les forfaits Tout compris ou encore la création d’un in­ dice immobilier sont des exemples d’innovations en matière de location de logements de vacances.» Outre les

Innover et se concentrer sur les besoins du client, voilà la recette du succès de Daniel Guinnard.

locations, Guinnard Immobilier & Tourisme SA vend des résidences, du studio au grand chalet, des terrains et des commerces. L’entreprise étend aussi ses activités à la gérance de biens immobiliers. «Légis­lation, comptabilité et budget, mais aussi planification et coordination des travaux de maintenance sont nos domaines d’expertise», explique Daniel Guinnard. Guinnard Immobilier & Tourisme SA est une société axée sur la prestation de service. Le service «Domiciliation» com­ prend par exemple le paiement des factures et la réception du courrier pour les clients. Daniel Guinnard: «Nous déneigeons les chemins d’accès avant l’arrivée de nos hôtes, chauffons le lo­gement et remplissons même le réfri­ gérateur. Nous voulons être la référence de l’accueil.» Cette approche de la relation clientèle porte ses fruits. «Nous avons des clients de longue date qui reviennent année après année», nous dit Daniel Guinnard. L’entreprise familiale fait elle même preuve de la même fidélité: depuis 50 ans, Guinnard Immobilier & Tourisme SA assure sa prévoyance professionnelle auprès de Swiss Life. Daniel Guinnard fête lui aussi un anniversaire cette année: il est assuré depuis 20 ans chez Swiss Life. Daniel Guinnard: «Swiss Life m’apporte ce que j’apporte à mes propres clients, à savoir un suivi global haut de gamme.»

guinnard.com


«Dans mon business, il n’y a pas que le business.» Prends les devants.

Tout créateur de start-up a de nombreuses tâches à accomplir: il doit notamment se préoccuper de ses assurances et de celles de son personnel. Swiss Life apporte son soutien aux jeunes entreprises en leur proposant des solutions de prévoyance simples. Pour en savoir plus: prendslesdevants.ch/startups


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