Informations à l’attention des clients de Swiss Life // Printemps 2012

Page 1

UPDATE Rendements accrus dans la prévoyance professionnelle. La tendance à plus d’individualisation ouvre des perspectives. UPDATE les dévoile // page 5

La prévoyance combinée. Pour réunir sécurité et flexibilité. Swiss Life propose la solution optimale // page 6

Comment placer son argent? La crise financière n’a pas simplifié les choses. UPDATE indique les risques de placement // page 8

Informations à l’attention des clients de Swiss Life // Printemps 2012 Contenu Prévoyance Beaucoup d’entrepreneurs négligent la prévoyance professionnelle. UPDATE montre pourquoi une bonne planification s’impose // page 4 Lorsqu’on transmet une entreprise, il faut laisser ses émotions de côté, explique Kurt Stadler dans le Point de vue // page 4 Une prévoyance flexible et sûre? Swiss Life Classic Crescendo Duo est la solution // page 6 Service Swiss Life et Swissquote: un partenariat tout à votre avantage // page 7

«Ils ont eu des problèmes.» Jules Häfliger cherchait un successeur pour son bureau d’ingénieurs à Lucerne. Il l’a trouvé en la personne de son beau-fils Reto Niederer. Son conseil pour une passation d’entreprise: respect mutuel et patience. Suite en page 2

›››

Les placements restent un sujet sensible en 2012. UPDATE vous indique les possibilités et les risques // page 8 Avenir Gagnez cinq bons-cadeaux de Ochsner Sport d’une valeur de 200 francs chacun // page 10 L’avenir commence ici: Margrit von May réinvente l’assistance aux personnes âgées avec Home Instead // page 11


2

Texte: Dajan Roman

U

n entrepreneur doit un jour ou l’autre répondre à la question suivante: qui va me succéder? Jules Häfliger a 65 ans. Il s’est lui aussi posé cette question. En pensant à quelqu’un. Mais rien n’a fonctionné comme prévu. Sa fille Olivia a fait la connaissance de Reto Niederer. Ils se sont mariés, et le beau-fils est devenu le nouveau patron. Mais reprenons du début. Au milieu des années 90, de nombreux candidats internes et d’autres voulaient reprendre la société Jules Häfliger SA. En 1994, Reto Niederer qui était déjà lié à Olivia est embauché par l’entreprise. Cela n’a pas fait que des heureux. «Tout le monde s’est dit que le futur beau-fils du patron serait aussi son successeur lorsque Jules Häfliger prendrait sa retraite», raconte Reto Niederer. Il y a eu des frictions et même des accusations de harcèlement à son encontre. «J’ai décidé de rester malgré tout. Et comme je voulais reprendre la société et la diriger de manière adéquate, j’ai suivi les formations nécessaires ainsi que des cours de gestion» explique le nouveau patron. Jules Häfliger souhaitait chaque jour un peu plus que son beau-fils lui succède. «L’on peut dire que le hasard fait bien les choses. Mon beau-fils avait le métier qu’il fallait.» C’est en 2008, à l’occasion des 30 ans de l’entreprise, que le moment vint. Le beau-fils devint officiellement le patron. Les bons conseils sont précieux L’ancien patron est toujours là en tant que conseiller. Mais il est aujourd’hui très décontracté et peut se féliciter de sa décision. Jadis, il n’était pas aussi détendu, comme il l’avoue lui-même: «Comme beaucoup d’entrepreneurs, je n’ai pas lâché l’œuvre de ma vie de gaieté de cœur.» Peu après la passation,

«Je ne suis ni pour mon père, ni pour mon mari. Je suis pour l’entreprise.» Olivia Niederer

lorsque les clients et les fournisseurs se sont adressés directement au nouveau chef, il a parfois ressenti un certain agacement. Mais tout va bien aujourd’hui, assure Jules Häfliger. Les deux hommes avaient convenu d’avance que les clients et les fournisseurs s’adresseraient au nouveau patron. «De nombreux clients voulaient encore traiter avec moi. Mais nous n’avons pas cédé, et c’est Reto qui s’en est occupé», explique Jules Häfliger. Seuls quelques clients n’ont pas voulu accepter le changement. Il a donc été à leur rencontre pour en parler. «Et ça a marché. Personne n’est parti voir ailleurs.» Les jeunes ont leurs méthodes La passation s’est faite sans encombre. Cela peut paraître curieux si l’on sait

qu’il n’y a pas de contrat. Il n’existe à ce jour qu’une déclaration d’intention qui définit la transmission des actions ainsi qu’une indemnité sous la forme d’un héritage anticipé pour Olivia. «Nous n’avons pas parlé d’argent. Je continue à toucher mon salaire» dit Jules Häfliger en riant. Et il ajoute avec un clin d’œil: «Les jeunes n’ont pas les mêmes méthodes que moi, et ce n’est pas toujours facile de l’accepter.» L’ancien patron sera de moins en moins présent au bureau. Il travaille à 60% cette année et passera à 40% en 2013. Il est toujours plus dans son atelier à travailler le métal et le bois. Et cela avec la même passion que pour son métier. Il a par exemple construit une table de conférences sur mesure pour le bureau. Une chose est sûre: ses conseils


UPDATE // 3

Ce qu’il faut observer pour régler sa succession: 1. Le facteur temps Planifier une succession prend des mois, voire des années. Les facteurs économiques jouent un rôle important.

«La reconnaissance mutuelle de l’ancien et du nouveau chef revêt une importance cruciale. Tout comme le respect.»

2. Situation financière Il convient de séparer la fortune privée et celle de l’entreprise, dans la mesure du possible.

Reto Niederer

3. Prévoyance privée suffisante En tant qu’entrepreneur, n’oubliez pas votre prévoyance privée.

«De nombreux entrepreneurs pensent trop tard à leur succession, voire pas du tout. Ce qui peut avoir des conséquences fâcheuses.» Jules Häfliger

sont appréciés. «Je ne peux que profiter du savoir et du réseau de mon beaupère», déclare Reto Niederer. Le respect, le secret du succès En tant que fille et épouse, l’on pourrait penser que Olivia est en porte-à-faux entre les deux hommes. Mais la «ministre des finances» fait un geste de dénégation. «Je ne suis ni pour mon père, ni pour mon mari. Je suis pour l’entreprise.» Lorsqu’on demande à ces trois personnes si leur situation est satisfaisante, la réponse fuse à l’unisson: «Oui!» «Nous recherchons tous la réussite», dit Olivia Niederer. Elle ajoute qu’ils sont tous des battants et que c’est probablement le secret de leur succès. Le comportement envers l’autre est aussi un facteur important. «Il est

déterminant d’avoir l’esprit ouvert et d’être honnête avec l’autre. Ceci est peut-être particulièrement vrai lorsque la succession se fait au sein de la famille. La fausse considération n’apporte rien de bon», dit Reto Niederer. Il convient également de tenir ses promesses. «Sans respect mutuel et sans patience, rien ne fonctionne. Je dirais que c’est la base de la réussite», ajoute Jules Häfliger.

4. Aspects psychologiques Que vous optiez pour une solution interne ou externe: laissez vos émotions de côté et cherchez une nouvelle occupation le plus tôt possible. 5. Le successeur adéquat Commencez à chercher ou à former votre successeur plusieurs années avant votre départ. 6. Transparence de l’entreprise Votre entreprise doit avoir des structures claires, et les processus ne doivent pas être personnalisés. 7. Prix Il existe plusieurs méthode pour faire évaluer votre entreprise. Faites-le, car cela est profitable. 8. Aspects juridiques Selon la forme de l’entreprise (personnes ou capitaux), divers points doivent être observés pour la succession. Un encadrement professionnel est gage de sécurité. 9. Fiscalité Cf. point 8. 10. Communication Qui est informé, comment et quand? Un concept de communication clarifie la situation pour tout le monde.


4

Point de vue Kurt Stadler, est consultant. Il nous parle des émotions ressenties par un patron qui passe la main.

L’entrepreneur et la prévoyance

En tant que consultant en management, j’ai souvent constaté que l’«ancien» patron avait du mal à passer le pouvoir à sa fille ou à son fils, par exemple. Si ce n’est pas facile, c’est pourtant crucial. La responsabilité doit être transmise immédiatement au successeur, à l’interne comme à l’externe. Souvent, le succès d’une entreprise est lié aux aptitudes particulières de son gestionnaire. En plus des compétences techniques, il lui faut un réseau, c’est-à-dire les contacts avec les clients, les fournisseurs, les concurrents, etc. Ceci doit rester l’acquis de l’entreprise. Le successeur a tout intérêt à intégrer son prédécesseur aux décisions et à lui demander conseil pendant un certain temps après la passation. Mais les choses doivent être claires: la gestion opérationnelle incombe exclusivement au nouveau patron. Une assistance dans ce domaine n’est viable que si le successeur la souhaite expressément. Des affirmations du type «J’ai toujours fait les choses ainsi, il n’y a pas de raison que ça change» sont contreproductives. En bref: plus l’ancien patron agit en coulisse, mieux l’entreprise se porte. Kurt.Stadler@ swisslife.ch

Je suis un entrepreneur, mais aussi un individu. Nombreux sont les patrons qui se préoccupent plus de leurs affaires que de leur prévoyance. La LPP offre pourtant des possibilités très intéressantes. Texte: Annette Behringer

U

n entrepreneur est habitué à prendre des décisions stratégiques pour organiser son entreprise et en assurer la pérennité. Souvent débordé de travail, il n’a pas le temps de s’occuper de sa sécurité financière à la retraite avec autant de minutie. En outre, les personnes qui réinvestissent sans cesse leurs gains dans l’entreprise et touchent un bas salaire prennent un gros risque. Une prévoyance vieillesse «confortable» n’est alors possible que si l’entrepreneur réalise une plus-value importante en vendant son entreprise ou lorsqu’il la transmet. Il est donc déterminant de penser à temps à se constituer un capital privé. La loi laisse une grande marge de manœuvre La loi offre des possibilités pour aménager sa prévoyance en fonction de ses besoins personnels. La prévoyance professionnelle et la prévoyance liée (pilier 3a) sont ici prépondérantes. Les indépendants sans LPP peuvent verser annuelle-

ment jusqu’à 20% de leur revenu soumis à l’AVS ou au maximum 33 408 francs dans le pilier 3a. Ces montants sont déductibles des impôts. Un indépendant peut aussi être assujetti au 2e pilier (LPP) s’il le désire, ce qui lui procure les avantages suivants: flexibilité élevée lors de l’aménagement personnalisé de la caisse de pensions et ver­sements possibles dans le pilier 3a, jusqu’au montant prévu par la loi, ce qui permet de bénéficier d’avantages fiscaux. Avantages d’une bonne planification Planifier votre prévoyance n’a en fait qu’un seul but: maintenir votre niveau de vie habituel à la retraite. Pour un entrepreneur, une planifi­ cation globale des finances et de la prévoyance est complexe. Il est donc recommandé de faire appel à un professionnel qui peut lui-même, au besoin, faire appel à des experts dans d’autres domaines.


UPDATE // 5 Swiss Life Business Profit

Vous souhaitez un revenu supplémentaire? Vous avez des connaissances en matière de placement. Et vous souhaitez prendre vous-même des décisions pour investir votre capital de prévoyance. Swiss Life vous propose la solution idéale. Texte: Dajan Roman

E

n principe, tout est clair lorsqu’il s’agit de la caisse de pensions: le patron choisit l’institution de prévoyance auprès de laquelle vous serez assuré(e) dans le cadre de la prévoyance vieillesse. C’est aussi lui qui décide des risques à prendre. La tendance actuelle, tant au niveau sociétal que politique, va toutefois plus dans le sens de l’individualisation. Cette évolution se répercute déjà dans un secteur du 2e pilier, notamment pour les collaborateurs dont le salaire est élevé. Conformément à la loi, les caisses de pensions peuvent proposer différentes stratégies de placement aux assurés du régime surobligatoire, à partir d’un salaire de 125 280 francs et selon leurs besoins. C’est aussi le cas de Swiss Life Business Profit: en fonction de votre capacité de risque et de vos besoins individuels, vous pouvez décider de la manière dont votre capital de vieillesse est investi dans la prévoyance professionnelle élargie. Responsabilité individuelle Swiss Life Business Profit privilégie la responsabilité individuelle. Vous pouvez choisir parmi quatre stratégies de placement celle qui vous convient le mieux. Mais vous pouvez aussi adapter votre stratégie à votre profil de risque en permanence. Swiss Life Business Profit vous propose les profils de risque et de placement suivants:

Avec Swiss Life Business Profit, vous récoltez les fruits de votre stratégie de placement.

Risque faible (pas d’actions) Risque minimum (25% d’actions) Risque modéré (35% d’actions) Risque maximum (45% d’actions)

Toutes les informations en ligne Avec Swiss Life Business Profit, vous effectuez vos tâches administratives en ligne. Les documents contractuels et réglementaires sont également disponibles sur Internet. Vous pouvez suivre l’évolution de votre fonds à tout moment. Cinq raisons d’investir individuellement Swiss Life Pension Services SA assure la gestion de la solution de prévoyance. Roland Schmid, gérant et expert en

caisses de pensions indique cinq raisons importantes pour choisir une stratégie de placement individuelle: En optant pour une stratégie de placement individuelle, vous transposez votre capacité de risque dans la réalité. Vous pouvez changer de stratégie à tout moment. Les coûts sont toujours transparents. Vous bénéficiez d’une gestion professionnelle. Avec Swiss Life, vous choisissez la référence sur le marché de la prévoyance. www.swisslife.ch/fr/businessprofit


6 Prévoyance combinée

Liliane Bessard, Aubonne

3a et 3b en une seule assurance

Le besoin en financement d’une retraite anticipée est souvent considérable et exige une planification précoce et détaillée.

Vous voulez jouer la carte de la sécurité en ce qui concerne votre prévoyance? Mais vous désirez également rester flexible? Nous comprenons ce besoin. Et vous offrons donc la solution optimale.

Vous avez des questions? «J’aimerais prendre une retraite anticipée dans quelques années. De quoi faut-il tenir compte?»

Vous avez donc tout intérêt à vous en occuper dès maintenant et à vous faire aider par un professionnel. Vous devez observer les points suivants: en cas de retraite anticipée, il convient de s’acquitter des cotisations AVS versées au titre de personne sans activité lucrative pour éviter les lacunes auprès de l’AVS. En théorie, vous pouvez toucher votre rente AVS deux ans avant la date légale. Mais elle sera réduite. Si vous n’optez pas pour le versement anticipé, vous devez pouvoir financer la période vous séparant de l’âge de la retraite ordinaire. En règle générale, les prestations de la caisse de pensions sont également réduites en cas de retraite anticipée. Vous pouvez percevoir les avoirs du pilier 3a cinq ans au plus tôt avant l’âge ordinaire de la retraite. Une fois la retraite anticipée prise, vous ne pouvez plus effectuer de versement dans le pilier 3a. En outre, pour réaliser des économies fiscales, vous devriez également percevoir le capital de votre pilier 3a de manière échelonnée. Pour cela, contractez suffisamment tôt deux solutions de prévoyance 3a.

Annette Behringer responsable Planification financière, répond à vos questions: Annette.Behringer@swisslife.ch

Texte: Dajan Roman

P

our la plupart d’entre nous, la question de la sécurité l’emporte sur toutes les autres en ce qui concerne la prévoyance. Mais parallèlement, nous avons aussi envie de flexibilité. Une assurance vie moderne devrait donc être aussi sûre que flexible. Swiss Life Classic Crescendo Duo réalise ce tour de force. Concernant le thème de la sécurité, vos droits, comme par exemple la prestation garantie en cas de vie, sont assurés à 100% par la fortune liée de Swiss Life. Flexibilité tout au long de la vie Avec Swiss Life Classic Crescendo Duo, le thème de la flexibilité n’est pas oublié. Si vous interrompez votre activité lucrative pendant un certain temps (que ce soit pour un congé maternité, une formation continue ou un séjour à l’étranger), vous devez suspendre vos versements dans le pilier 3a. Ainsi que la loi le prévoit. Avec Swiss Life Classic Crescendo Duo, au lieu d’abandonner totalement votre prévoyance, vous pouvez maintenir votre couverture d’assurance, et ce d’une manière très simple: vous versez vos primes dans le pilier 3b, continuant ainsi d’épargner pour votre prévoyance tout en étant couvert contre les risques. Dès que vous reprenez votre activité lucrative, vous pouvez recommencer vos versements dans le pilier 3a et réaliser en plus des économies fiscales.

Prestations dans tous les cas De par son agencement concret, Swiss Life Classic Crescendo Duo se distingue comme étant une solution très flexible. Il vous est possible d’inclure différentes prestations d’assurance – seules ou en combinaison – dans une police. Vous pouvez ainsi opter pour l’exonération des primes en cas d’incapacité de gain: si vous deviez souffrir d’une incapacité de gain, Swiss Life prendrait en charge vos primes, vous permettant ainsi d’atteindre malgré tout votre objectif d’épargne. Vous avez en outre la possibilité de compléter votre assurance par une rente en cas d’incapacité de gain et un capital supplémentaire en cas de décès par accident. Par ailleurs, dans le comparatif du magazine économique Bilanz de l’automne dernier, Swiss Life Classic Crescendo Duo a laissé tous ses concurrents loin derrière. Bilanz a calculé que les frais de Swiss Life Classic Crescendo Duo pouvaient être jusqu’à 40% plus bas que ceux de ses concurrents. En outre, Bilanz note que Swiss Life Classic Crescendo Duo propose actuellement la garantie de capital la plus élevée. www.swisslife.ch/fr/crescendoduo


UPDATE // 7

Entretien

Deux partenaires solides La coopération entre Swiss Life et Swissquote a débuté le 1er janvier 2012. Christoph Strucken, chef de projet chez Swiss Life, explique comment les clients Swiss Life tireront profit de ce nouveau partenariat. Entretien: Dajan Roman

Christoph Strucken, Swiss Life a fait de Swissquote son nouveau partenaire bancaire. Pourquoi Swissquote? Christoph Strucken: «Swissquote est un partenaire bancaire qui gère de façon professionnelle les produits de fonds et de taux de notre clientèle. En outre, Swissquote est une entreprise particulièrement innovante, avec laquelle nous désirons développer à l’avenir des produits et des prestations à la fois nouvelles et surprenantes. Bref, Swissquote est pour nous, de par son expertise technique, tout simplement le meilleur partenaire.» Qu’est-ce que cela signifie pour les clients de Swiss Life? «Leurs produits de taux et de fonds ont été transmis à Swissquote. Gratuitement, cela va de soi. Depuis le 1er janvier 2012, Swissquote a repris le règlement et la gestion de tous les produits de placement et d’épargne.» Qu’est-ce ce qui va changer pour les clients? «Les produits existants ont été améliorés. Pour les produits de taux, les clients peuvent par exemple désormais bénéfi-

cier sur leur compte de placement d’un taux d’intérêt très attrayant pour les avoirs à partir de 50 000 francs ainsi que d’un versement mensuel des intérêts. Pour les fonds de placement, il y a de nouveaux fonds très intéressants: un fonds immobilier et la famille de fonds iDynamic qui propose une gestion d’actifs moderne dans un fonds. Nous avons une offre de lancement particulièrement intéressante: jusqu’au milieu de l’année, la commission d’émission pour ces nouveaux fonds sera réduite de moitié par rapport au prix normal. Grâce à cette collaboration, nous avons jeté les bases pour de futures offres très attrayantes.»

Qui est Swissquote? Avec une part de marché d’environ 50%, la banque Swissquote est la première banque en ligne de Suisse. Alliant la modernité à la tradition des banques suisses, l’entreprise gère environ 8 milliards de francs.

Soumise à la surveillance de l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA) depuis 2000. Membre de l’Association suisse des banquiers (ASB). Cotée en bourse depuis 2000.

Etes-vous satisfait par la manière dont débute cette coopération? «Absolument! Nous sommes convaincus que Swissquote est le partenaire idéal pour Swiss Life, et qu’il est surtout le partenaire bancaire idéal pour nos clients. La collaboration avec Swissquote se distingue par son esprit de partenariat, son orientation vers les solutions et son professionnalisme. Le règlement des produits de taux et de fonds n’est que la première étape. Vous pouvez en être sûr: cela ne fait que commencer!»

Siège principal à Gland VD. Succursales à Genève, Zurich et Dubaï. 355 collaborateurs.

Quelque 180 000 clients et 7,7 milliards d’actifs en dépôt au 30 juin 2011.


8 Investir en temps de crise

«Quels placements choisir?» Actuellement, investir n’est pas chose facile: les placements sûrs de jadis subissent une forte pression, comportant trop de risques. Pour que vous puissiez vous faire une idée claire de la situation, nous vous présentons les opportunités et les risques de différents placements. Texte: Dajan Roman

L

a crise de l’endettement et des finances a totalement bouleversé l’univers de placement. Les emprunts d’Etat des économies développées étaient autrefois considérés comme les placements les plus sûrs. Il en va tout autrement aujourd’hui: il suffit de penser aux pays du sud de l’Europe pour comprendre que les emprunts d’Etat grecs, italiens, portugais et espagnols sont entre-temps devenus des titres fortement risqués. Malgré toutes ces turbulences, certains principes continuent de prévaloir tout comme certaines caractéristiques de base à l’instar de la sécurité, du rendement et de la liquidité: Plus vos placements sont largement diversifiés, mieux c’est. Répartissez vos investissements sur différentes catégories de placement, diversifiez les risques afin de réduire le risque total. Dans ce contexte, il convient de prendre en compte les jeux de dépendance (corrélation) entre les différentes catégories de placement. Plus le rendement est élevé, plus le placement est risqué: plus un placement rapporte d’intérêts, plus le risque de perdre l’argent investi est élevé. Surtout en ces temps incertains, vous ne devez pas sous-estimer les risques de change, même pour des obligations a priori sûres. Nous vous conseillons de prendre en compte les différentes possibilités de couverture. Quand l’on investit, il convient de toujours garder les aspects fiscaux à l’esprit.

Nous vous présentons ci-après les opportunités et les dangers de différentes catégories de placement. Du fonds en caisse (placement sûr, peu risqué et peu volatil) aux actions (placement très risqué et très volatil), le risque va croissant. Fonds en caisse et compte courant Compte d’épargne ou fonds monétaire La probabilité de perdre de l’argent avec ce type de placement défensif est très faible. En Suisse, depuis décembre 2008, la protection des déposants auprès de banques et de négociants en valeurs mobilières garantit jusqu’à 100 000 francs par personne. La contrepartie de cette sécurité: des rendements très faibles pour les placements concernés. Par exemple, si le taux d’inflation augmente, le fonds en caisse perd automatiquement de sa valeur. Résultat: l’argent que vous épargnez auprès d’une banque perd de sa valeur, d’où une baisse de votre pouvoir d’achat. Titres à taux fixe ou obligations En acquérant des titres à taux fixe, vous obtenez une rémunération fixée par un titre, que l’on appelle «coupon», pendant toute sa durée de validité en contrepartie de l’immobilisation de votre argent. Le rapport débiteur/créditeur cesse avec le remboursement du capital placé à l’expiration de la durée du contrat. Généralement, les obligations sont prévues sur des durées fixes de plusieurs années. Contrairement à un actionnaire,

la personne ayant acheté un titre à rémunération fixe est un créancier, et donc un prêteur. Avantage: l’entreprise doit toujours servir avant tout les créanciers. Vous avez donc la priorité sur les actionnaires qui sont des investisseurs de fonds propres. C’est pour cette raison que l’on considère les titres à rémunération fixe comme des produits de placement relativement sûrs. Si vous désirez investir dans des obligations, vous devez auparavant absolument vérifier le risque de solvabilité (ou «notation»). Ici aussi, le principe suivant s’applique: plus la rémunération offerte est forte, plus la possibilité de perdre l’intégralité de son investissement est élevée. Outre le risque de


UPDATE // 9

change, vous devez aussi faire attention à ce que l’on appelle le risque de variation des taux d’intérêt: notamment pour les durées longues, il est possible que les taux du marché augmentent, engendrant une perte de valeur en conséquence pour l’obligation. Il faut évaluer le risque d’émetteur et ce, surtout pour les emprunts d’Etat: quelle est la probabilité que l’Etat puisse rembourser les emprunts? Moins les intervenants du marché pensent qu’un Etat sera en mesure de rembourser ses dettes, plus les intérêts que vous obtiendrez pour votre investissement seront conséquents. Immobilier Vous avez la possibilité soit d’investir directement dans un bien immobilier, ce qui requiert en règle général un capital important, soit – si vous souhaitez moins investir – de placer votre argent dans un fonds immobilier. L’avantage d’un bien immobilier est d’offrir de nombreuses possibilités d’optimisation fiscale. Toutefois, il faut analyser de près le prix. Le danger de payer un objet immobilier trop cher est bel et bien présent – et les prix peuvent

aussi chuter. Concernant le calcul du rapport charges/revenus, n’oubliez pas que les intérêts hypothécaires peuvent augmenter. Les placements directs dans l’immobilier mobilisent souvent un capital important qui ne peut pas être investi ou utilisé autre part pendant une longue période. Matières premières Les matières premières sont réparties entre plusieurs catégories comme l’énergie, les métaux précieux, les métaux industriels (attention: très cyclique) et les produits agricoles. Prenons l’exemple de l’or: vous pouvez investir dans des matières premières directement ou indirectement via ce que l’on appelle un Exchange Traded Fund (ETF) ou par l’intermédiaire d’actions dans des entreprises de ce secteur. En principe, les matières premières évoluent indépendamment des autres catégories de placement – elles présentent souvent une corrélation faible. Dans la crise actuelle, la corrélation avec les placements en actions a toutefois augmenté. Le rendement d’un placement direct dans les matières premières dépend tout d’abord de l’évolution des prix sur le marché concerné. Ne

sont versés ni intérêt, ni coupon, ni dividende. Un autre risque existe: l’évolution des risques dépend de différents facteurs comme la situation politique ou conjoncturelle, d’autant plus que les matières premières viennent souvent de pays nouvellement industrialisés souvent instables. Pour les produits agricoles par exemple, la météo et la nature peuvent influencer les prix. Comme les matières premières se négocient en règle générale en dollars américains il ne faut pas non plus négliger le risque de change. Actions Les actions sont en principe très volatiles et peuvent donc enregistrer de fortes variations de valeurs. Le rendement des actions résulte des différents dividendes perçus ainsi que des pertes ou des gains sur les cours. De nombreux facteurs comme, par exemple, les changements affectant les taux d’intérêt ou la conjoncture, ou encore les événements politiques, exercent une influence sur le cours de l’action. En outre, le cours est également soumis à des facteurs internes aux entreprises, comme l’évolution des bénéfices ou du chiffre d’affaires. Il y a différentes façons d’investir dans des actions. En principe, le risque devrait être, comme pour tout placement, largement diversifié, si possible sur des fonds en actions. Dans le cadre des fonds, vous avez une importante gamme de possibilités à votre disposition, des branches aux stratégies en passant par les pays pour ne citer que les principales.

Notre recommandation: faites-vous conseiller par un expert financier si vous souhaitez placer votre argent de façon sûre et efficace.


10 La Suisse bouge

Une manifestation pour tous En 2011, quelque 200 000 enfants et adultes ont participé au «Duel intercommunal de La Suisse bouge». Swiss Life soutiendra aussi en 2012 la plus grande manifestation d’activité physique et d’alimentation saine en Suisse.

Texte: Simeon Jud

C

ette année, la plus grande manifestation d’activité physique et d’alimentation saine en Suisse fêtera sa 8e édition. Des personnes de tous âges et de toutes les régions entreront dans le mouvement et se mesureront sur la base des minutes d’activité qu’elles auront cumulées. Le nombre croissant de participants confirme le succès du concept de La Suisse bouge: grâce à un soutien national, des communes organisent des mani­ festations auxquelles participent des commerçants locaux, permettant ainsi de renforcer le sentiment d’appartenance à une collectivité. Selon Daniela Renner, coordinatrice des sports de la commune de Seengen (AG), toutes les communes devraient profiter de cette opportunité. «Je trouve qu’il est important d’intéresser les gens aux thèmes de l’activité physique et de l’alimentation. Ces deux éléments exercent une influence directe sur la santé et la qualité

de vie.» L’année dernière, la commune de Seengen a même gagné deux prix: la deuxième place dans la catégorie «concept de manifestation le plus attrayant et le plus original» et la médaille d’or pour «le catering le plus innovant et le plus créatif». Sans le soutien de La Suisse bouge et le matériel pour le parcours qu’elle met à disposition ou les produits gratuits des sponsors, il serait difficile d’organiser une manifestation de cette ampleur. Daniela Renner est donc totalement satisfaite par cette plate-forme. Et à la question de savoir si Seengen sera aussi de la partie cette année, elle répond par: «Oui, naturellement!». Swiss Life attend avec impatience la nouvelle édition du «Duel intercommunal Coop de La Suisse bouge» qui aura lieu du 4 au 12 mai 2012. Votre commune participe-t-elle? Informez-vous dès maintenant sous www.schweizbewegt.ch/fr

Gagnez l’un des cinq bons-cadeaux d’Ochsner Sport d’une valeur de 200 francs chacun.

Que vous cherchiez une gourde ou des chaussures de sport, un tee-shirt ou un bandeau, chez Ochsner Sport, vous trouverez tout ce dont vous avez besoin pour participer au prochain Duel intercommunal Coop. Et si en plus d’être sportif, vous étiez chanceux? Swiss Life met en jeu cinq bons-cadeaux d’une valeur de 200 francs chacun, échangeables dans tous les magasins Ochsner Sport ou dans la boutique Internet. Pour participer au concours, il vous suffit de cocher la case correspondante sur la carteréponse (rabat en dernière de couverture). Renvoyez la carte avant le 30 avril 2012 au plus tard ou participez sur Internet (www.swisslife.ch/magazine). Bonne chance! www.ochsnersport.ch/fr Les places de concert mises au concours dans le dernier UPDATE pour «Jazz Classics» avec les légendes du jazz Chick Corea & Gary Burton, dîner inclus, d’une valeur de 300 francs chacune, ont été gagnées par: Elisabeth Callet-Molin, Corsier; Daniel Frei, Obergerlafingen; Arrigo Buson, Massagno.


UPDATE // 11

L’avenir commence ici.

Généralement, les personnes âgées veulent rester chez elles le plus longtemps possible. Cela était moins facile autrefois. Margrith von May propose une solution intéressante. Texte: Dajan Roman

L

a tendance actuelle est nette: nous vivons plus longtemps. Souvent, les proches ne désirent ou ne peuvent pas fournir les soins nécessaires à leurs aînés. Mais ces der­ niers sont peu nombreux à vouloir finir leurs jours en EMS. Notre société a donc besoin de nouvelles idées. Margrith von May, propriétaire de Bellevie SA et partenaire franchisée de Home Instead pour Meilen, près de Zurich, propose des solutions. Son offre va de l’encadrement complet à un accompa­gnement de deux heures par semaines pour des sorties ou des achats. «Les gens ont toujours préféré rester chez eux. Mais cela est plus facilement réalisable aujourd’hui.» Autrefois, il n’y avait pas d’encadrement non médicalisé hors des EMS. En fait, il suffit de peu de choses pour que les personnes âgées puissent rester chez elles. «Avec quelques heures seulement, on peut déjà apporter beaucoup» explique Margrith von May. Dans ce contexte, la relation entre le client et son employé, à savoir la personne qui apporte les soins, est déterminante. C’est pourquoi Margrith von May mène un entretien préalable gratuit avec le client et ses proches afin de cerner les besoins et de pouvoir répondre aux attentes. Ensuite, elle propose une collaboratrice que le client peut refuser. Il faut savoir que les responsables des soins sont à 95% des femmes. Les refus sont toutefois rares. «Le taux d’acceptation est très élevé, et

Avec Home Instead, Margrith von May répond aux souhaits des seniors en matière de soins.

les deux personnes s’entendent souvent bien assez rapidement.» Les collaborateurs sont le capital le plus important de sociétés comme Home Instead. «Les personnes que nous employons doivent avoir des compétences sociales très développées et une certaine expérience de la vie. Elles doivent comprendre leurs clients et saisir ce qui est important pour eux. Et chaque jour est différent», dit encore Margrith von May. Avec le temps, des amitiés peuvent se nouer entre le client

et l’employé, mais en veillant à ne pas dépasser les limites imposées par le professionnalisme. Les 100 collaborateurs sont des personnes aimant travailler avec les seniors et qui veulent faire œuvre utile. Ils viennent d’horizons professionnels variés et sont formés en in­ terne. Margrith von May: «Nous sommes flexibles et prenons le temps qu’il faut pour nos clients. Cela est très apprécié des clients et des collaborateurs qui souhaitent souvent travailler ici pour cette raison.»


Ici, c’est moi le chef d’entreprise, c’est ma fille. La vie est pleine d’imprévus. Nos solutions de prévoyance s’y adaptent. Vous souhaitez fonder une entreprise, la transmettre à la génération suivante ou optimiser votre prévoyance? Swiss Life vous dispense un conseil compétent. www.swisslife.ch/agences


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.