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Photo : Sharon Drummond_flickr.com
Mensuel pour les salutistes et amis de l’Armée du Salut
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Fêter Noël en toute simplicité Mode d’emploi pour passer un paisible Noël
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Accueil de réfugiés dans le Canton de Berne
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Nouvelles salutistes
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Dialogue
remplace comme responsable de la Rédaction. Un article complet paraîtra dans le numéro de janvier 2016.
Editorial Photo : emariecards_flickr.com
Information Depuis le 1er novembre, le major Jacques Tschanz est responsable du Musée de l’Armée du Salut et Florina German le
Annonce
Merci Il est parfois des mots qui bouleversent. Un simple merci m’a tiré des larmes du plus profond de mes entrailles. C’est allongé aux soins intensifs, tout encombré de machines lui étant indispensables pour respirer, que mon ami a réussi à griffonner le dernier message qu’il tenait à nous transmettre avant de quitter cette terre.
Retour sur la visite du Général et de la commissaire Cox
Les 24 et 25 octobre, le Général André Cox et son épouse la commissaire Silvia Cox étaient parmi nous au Palais des Congrès de Bienne. Voici quelques-unes des déclarations choc du week-end. Si nous avons fêté le 150e avec un nombre de personnes jamais atteint auparavant, ce n’est pas pour nous féliciter mutuellement, mais pour écouter Dieu qui nous appelle à un service bien plus radical ! Arrêtons avec notre crise d'identité. Nous ne sommes pas meilleurs [que les autres Eglises] mais nous avons une mission particulière. Je souhaite que vos programmes de Poste déraillent complètement, dès maintenant, à cause de l’urgence de la situation créée par l’afflux des réfugiés, mais aussi à cause de la souffrance, de la solitude et du manque d’espérance qui nous entourent de plus en plus.
La plupart des gens en Europe ont peur de cette vague de réfugiés. Allons-nous leur montrer l’exemple en ouvrant nos cœurs et nos portes ? Le grand nombre de réfugiés qui arrivent en Suisse est une occasion unique d’entraide et d’annonce de l’Evangile qui ne se renouvellera pas. L’Armée du Salut doit être totalement mobilisée dans cet accueil. Les gens qui viennent trouver refuge en Suisse doivent découvrir qu’on les aime et que Dieu les aime. Nous ne devons pas nous préoccuper de la réputation de l’Armée du Salut, mais nous devons simplement faire ce qui est juste.
Il est bien possible que vos salles de culte soient appelées à devenir des dortoirs.
Général André Cox
Article sur le Congrès en page 8.
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«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · décembre 2015
Alors qu’il était conscient de vivre ses dernières heures, au lieu d’être amer ou désespéré, il a trouvé la force de nous remercier, sa famille et ses amis, présents pour lui dire adieu. Merci simplement d’être là, dans ces moments où il devait faire face à l’inconnu, merci d’avoir partagé quelques bribes de sa vie, des rires et des coups de gueule. En cette période de Noël, c’est exactement ce genre de Merci que je veux dire à Dieu. Merci parce que tu t’es approché de moi, merci parce que tu es à mes côtés dans les périodes difficiles de ma vie. Le dossier de ce numéro de Noël a été conçu pour vous faciliter les préparations souvent fastidieuses précédant les fêtes. Simplement pour que vous puissiez prendre plus de temps avec Dieu, pour lui dire merci ! Sébastien Goetschmann
Charte internationale de l’Armée du Salut L’Armée du Salut est un mouvement international et fait partie de l’Eglise chrétienne universelle. Son message se fonde sur la Bible. Son ministère est motivé par l’amour de Dieu. Sa mission consiste à annoncer l’Evangile de Jésus-Christ et à soulager, en Son nom, sans distinction aucune, les détresses humaines.
Partage
La crise des réfugiés préoccupe l’Europe. En tant qu’Armée du Salut, nous n’avons pas toujours de solution, mais nous avons par contre une mission claire.
Actuellement, il est tout simplement impossible de lire le journal, d’écouter la radio ou de regarder la télévision sans que le sujet de la crise des réfugiés soit abordé. D’un côté, cette large couverture médiatique est utile pour nous sensibiliser à la détresse des personnes concernées. De l’autre, je ressens une saturation médiatique. Je me surprends à ignorer les nouvelles qui me parviennent sur le sujet. Pourtant, détourner le regard est une attitude dangereuse. En tant qu’Armée du Salut, nous devons regarder la réalité en face. Des millions de personnes fuient leur pays. Il est peu probable que la situation dans leur pays d’origine s’améliore rapidement. Les réfugiés resteront vraisemblablement plusieurs années chez nous.
Comment gérer cette crise en tant qu’Eglise et Œuvre sociale ? Quelles sont les réponses à apporter à cette souffrance ? Quelles sont les limites de notre aide ? Que veut nous montrer Dieu à travers cette situation ? Je me pose toutes ces questions, et bien d’autres encore, à titre personnel et en tant que Directeur de l’Œuvre sociale. Pour la plupart d’entre elles, je n’ai pas (encore) de réponse. Toutefois, la Bible est une source d’inspiration. Lorsque je la lis, je constate qu’il est souvent question de réfugiés. La Bible évoque différentes raisons de fuir. Dans l’Orient ancien, il y avait des réfugiés économiques comme Abraham (Genèse 12 : 10) ou Isaac (Genèse 26 : 1). Certains, comme Jacob (Genèse 27 : 41-43) ou David (1 Samuel 20 : 1), ont fui pour des raisons familiales.
Mais il y avait aussi ceux qui fuyaient pour des raisons politiques, comme Jésus (Matthieu 2 : 1315) ou les premiers chrétiens (Actes 8 : 1).
Photo : Werner Tschan
Situation des réfugiés : que nous importe ?
Une mission claire Nous ne pouvons que le constater : la Bible est le livre des réfugiés. Elle nous appelle à agir. En Matthieu 25 : 35, l’appel est très clair : « En effet, j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire ; j’étais étranger et vous m’avez accueilli. » Même si je n’ai pas encore trouvé de réponse à toutes mes questions, je sais que nous devons absolument nous engager dans cette voie. La mission est claire, les solutions suivront. Daniel Röthlisberger, Chef du Département de l’œuvre sociale
De nous à vous
Christ au milieu de nous
Dans le récit de la nativité, selon Luc, nous lisons comment Joseph a été obligé de se rendre à Bethléem, sa ville natale, afin d’être recensé, suite à l’édit de l’empereur Auguste (Luc 2 : 1-4). Le nom de Jésus ainsi que de tous les membres de sa famille, sont inscrits dans les registres. Emmanuel, Dieu avec nous, est une réalité ici sur terre. La preuve écrite que Jésus est un parmi nous existe. C’est un fait historique. A Noël, nous célébrons le fait que Dieu est venu dans son monde, Amour incarné. Nous nous réjouissons de savoir que la Parole faite chair est vraiment entrée dans
notre monde. Le Sauveur est né pour les bergers, et pour nous aussi. Si Noël a une réelle signification pour nous, nous devons répondre au fait que Jésus-Christ est entré dans notre monde. Les bergers sont allés voir ce nouveau-né, enveloppé de langes et couché dans une mangeoire. Bien qu’étant de simples gens, ils ont fait preuve de la bonne attitude : ils n’ont pu passer sous silence ce dont ils ont été témoins. Les bergers sont devenus acteurs de cette magnifique histoire du salut. Ils ont raconté à d’autres leur expérience personnelle.
Dans un monde qui est de plus en plus impersonnel, où les documents officiels semblent compter plus que les relations vivantes, ne perdons pas de vue l’efficacité d’un simple témoignage. Ce Noël, partageons ce que signifie pour nous la venue de Christ dans notre propre entourage. Commissaires Massimo et Jane Paone, responsables territoriaux
« La Parole est devenue chaire et elle s’est installée dans notre entourage, … » (Jean 1 : 14 – version The Message Bible d’Eugene Peterson). Ce fait a un impact. Certains, comme Hérode, n’en étaient pas contents. D’autres ont choisi d’ignorer ce grand événement. Cependant, personne ne pouvait nier que cela a eu lieu.
«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · décembre 2015
Photo : Werner Tschan
Le premier jour où nous sommes arrivés en Suisse, nous devions nous rendre à la Mairie pour nous faire enregistrer. Les autorités nous ont inscrits dans les registres et il était évident que ce jour-là, nous étions présents sur le sol suisse. La preuve écrite existe dans les documents officiels.
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Dossier : Fêter Noël en toute simplicité
Simplement décorer
Photos : Sara Stöcklin
Une belle table fait toujours plaisir à regarder, mais on n’a pas forcément le temps ni l’envie de réfléchir des heures à la déco idéale. Voici quelques idées originales.
Idée originale avec des serviettes Tout ce dont vous avez besoin pour créer une belle décoration de table, ce sont des serviettes et un ruban cadeau assorti. On mesure 6 cm de ruban cadeau et on coupe autant de bandes que nécessaire. On comprime ensuite une serviette en son milieu et on l’enroule avec le ruban. Consolidez ensuite le tout, avec un pistolet à colle, de la Cementit ou une colle normale. Il faudra ensuite bien tenir pressé l’endroit où vous avez appliqué la colle et laisser sécher. Enfin, une fois encore apprêter la serviette avant de la poser sur la table.
Fleur dans un verre Cette idée est très facile à réaliser au moyen d’un verre à pied. Il suffit de le retourner et de le placer sur une fleur ou une autre décoration. Il est possible de le placer, par exemple, sur une pomme de pin, sur un angelot, sur une brindille ou sur une boule de Noël. On placera une petite bougie (type bougie de réchaud) sur le pied du verre. Et voilà, le tour est joué !
Nora Steiner
Photo : ImAges ImprObables_flickr.com
Décoration dans un récipient en verre Pour confectionner cette décoration, vous aurez besoin d’un grand récipient en verre, par exemple un vase ou un verre à bonbons. Vous pourrez y placer les objets de décoration de votre choix. Si vous utilisez des boules de Noël, il conviendra de prendre des boules de couleurs assorties et de tailles différentes. Vous pourrez également utiliser des étoiles, des cœurs, des tissus, des pommes de pin ou d’autres articles. Essayez de disposer les objets de telle sorte qu’ils dépassent le bord du récipient de façon irrégulière. Vous pourrez ensuite encore disposer des objets autour du récipient. Et voilà ! Votre décoration de Noël est prête ! Vous pourrez aussi la combiner avec la première idée de décoration, en veillant à utiliser les mêmes objets de décoration.
Toupti, le trop petit Cette histoire de Noël a été conçue pour être lue en famille, par un parent ou un grand-parent à des enfants.
dort paisiblement. Ce n’est plus un bébé, mais pourtant il reste petit, si petit qu’on se moque souvent de lui. Dans ses rêves il se sent grand et fort comme son papa. Pourtant, dans son cœur, une petite voix le console et lui dit que ce n’est pas la grandeur qui compte.
L’histoire que je vais vous raconter s’est passée dans un pays très lointain, il y a très, très longtemps. Imaginez des bergers qui gardent leurs troupeaux de moutons, ils sont assis autour d’un feu, les animaux sont dans leur parc et ruminent. Tout contre sa maman la brebis, l’agneau Toupti
Mais voilà qu’en cette nuit du premier Noël, tout à coup les bergers et le troupeau se réveillent en sursaut. Une lumière éclatante illumine toute la campagne et des anges annoncent aux bergers que près de là, à Bethléem, est né un petit bébé dans une étable. Quand il sera grand il sera le ���
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��� Sauveur du Monde. Toupti ne comprend pas tout, mais il sent que cela le concerne. A cet instant, tout un groupe d’anges chantent : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre. » Toupti est surpris de voir les bergers tout excités. Ils parlent d’un cadeau et choisissent sa maman, qui est la plus belle des brebis. Mais Toupti n’est pas d’accord.
Alors il bêle tant « je veux rester avec ma maman, je veux rester avec ma maman », qu’on le prend avec, et départ pour l’étable de Bethléem. Une fois arrivés, les bergers offrent la brebis à Joseph et Marie. Toupti est resté en retrait, espérant qu’on ne le remarque pas, lui qui est si petit. Mais Marie l’appelle et lui dit : « J’ai besoin de toi ! » Elle le porte délicatement et le dépose tout contre Jésus : « Tiens-lui chaud car il fait si froid ici. »
Toupti est tellement heureux. Réchauffer le Fils de Dieu, mais c’est merveilleux ! Et c’est ainsi qu’il vécut le plus beau moment de sa vie. Pour la première fois il se sentait utile. Plus tard Jésus deviendra un homme qui appellera d’autres hommes et femmes à le suivre pour montrer au monde l’Amour de Dieu. Et pour cela personne n’est trop petit ! Major Jacques Tschanz
Se régaler en toute simplicité La préparation du repas de Noël ne devrait pas être contraignante et la cuisine ne devrait pas se transformer en champ de bataille. Concoctez, sans grande préparation, un menu avec seulement dix ingrédients, qui mettra jeunes et moins jeunes d’humeur festive ! Plat principal : coussins au filet
Dessert : flan au yaourt
• 400 g de patates douces • 2 oignons • 1 l de bouillon • 400 ml de lait de coco
• 500 g de pâte feuilletée abaissée • 16 médaillons de filet de porc, d’environ 2 cm d’épaisseur Découpez la pâte feuilletée en carrés d’env. 6,5 cm et disposez-les sur une plaque chemisée de papier sulfurisé. Assaisonnez les médaillons de filet des deux côtés avec du sel, du poivre et du paprika et répartissez-les sur les carrés de pâte. Faites cuire environ 12 min au milieu du four préchauffé à 230°. Si vous le souhaitez, servez avec votre salade préférée. Vous pouvez préparer ces coussins feuilletés au filet une heure à l’avance. (Recette tirée du site Betty Bossi)
Epluchez les patates et coupez-les en gros dés. Hachez les oignons. Faites cuire les légumes dans le bouillon et le lait de coco pendant 15 minutes. Réduisez le tout en purée et assaisonnez avec du sel, du poivre et du curry. Si vous le souhaitez, servez avec des graines de courge hachées. Vous pouvez très bien préparer ce velouté la veille.
Photos : Sara Stöcklin
Entrée : velouté de patates douces
• 500 g de QimiQ • 200 g de yaourt nature • 1 dl de sirop de fleurs de sureau QimiQ est une demi-crème avec de la gélatine, que vous trouverez en briques de 250 ml chez Coop ou chez Migros. A température ambiante, brassez vigoureusement la masse à l’aide d’un fouet et incorporez le yaourt et le sirop. Versez dans les moules et laissez reposer au minimum quatre heures au frais. Placez rapidement les moules dans de l’eau chaude, démoulez les flans et servez. Sara Stöcklin
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Donner autrement J’aime les cadeaux, en recevoir, en donner et je le fais toute l’année. Mais à Noël, avec ma famille de plus de vingt personnes, nous avons vite frôlé l’orgie. Du coup, voici quelques formules que nous avons testées au fil des années : 1. Chacun tire le nom d’une seule personne qu’il gâtera. 2. Tous apportent un cadeau d’une valeur définie, ils sont déposés dans une corbeille et chacun en choisit un à son tour. Une variante plus ludique : chacun a le choix entre déballer un cadeau de la corbeille ou s’approprier le cadeau d’une autre personne. Celle-ci peut reprendre son cadeau (pas plus de trois fois) ou en choisir un autre …
3. Plutôt que d’offrir du matériel, pourquoi ne pas confectionner un joli bon offrant son aide ou son temps ? 4. Parfois, je suis tentée de proposer une sortie exceptionnelle en famille : excursion, concert, spectacle …
Photo : Franck Schneider_flickr.com
Dossier : Fêter Noël en toute simplicité
5. Une année, notre cadet a choisi d’écrire une jolie lettre personnelle et manuscrite à chacun de nous. On en parle encore aujourd’hui ! 6. Une de mes nièces a eu la belle idée de nous répartir les jours du calendrier de l’Avent, en nous demandant d’envoyer une pensée encourageante pour soutenir une de nos familles éprouvées. Finalement, ce qui nous reste au fil des ans, ce sont les souvenirs partagés, le temps passé ensemble, les jeux et les rires. A nous de les favoriser ! Major Christine Volet
Photo : Mission & Développement
Un souhait de Noël un peu particulier L’Armée du Salut Suisse soutient des projets en Haïti depuis de nombreuses années. Elissaint Jean Jacques raconte comment l’aide de l’Armée du Salut a changé sa vie. Que souhaitez-vous recevoir pour Noël ? Un bon pour un centre de bien-être, un livre passionnant ou davantage de temps en famille ? « Je souhaite que mon histoire puisse se répéter aussi souvent que possible, et qu’à l’avenir, beaucoup d’autres enfants puissent profiter des écoles de l’Armée du Salut », me confie le jeune Haïtien Elissaint Jean Jacques, plein de conviction. « Si je n’avais pas eu la chance de fréquenter l’Ecole de l’Armée du Salut de Couyot, je serais aujourd’hui analphabète. Car à Couyot, situé dans l’arrière-pays haïtien, il n’y avait pas d’école publique. Mes parents n’auraient jamais pu m’envoyer à l’école dans la ville très lointaine. Ils n’en avaient simplement pas les moyens. Il n’y avait qu’une école de l’Armée du Salut dans notre village. Bien que mes parents n’aient pas été salutistes, j’ai pu fréquenter cette école. Ça a été ma chance, que j’ai acceptée avec reconnaissance et qui m’a ouvert de nombreuses portes. J’ai réussi à entrer dans l’une des Universités
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les plus renommées de Californie, où j’ai accompli mon Master en économie et en développement. » « Je suis infiniment reconnaissant à Dieu et à l’Armée du Salut » dit Elissaint, qui a trouvé le chemin menant à Dieu durant sa scolarité et qui est devenu salutiste. « Je suis toujours profondément touché de l’engagement infatigable de l’Armée du Salut. Personne ne voulait construire une école chez nous. Que pouvait-on bien faire dans un petit village reculé ? ... un argument qui revenait toujours. Pourtant, l’Armée du Salut ne nous a pas laissé tomber et a donné de l’espoir et une perspective d’avenir à tout le village. » Aujourd’hui, il vit de nouveau à Haïti avec sa femme et leurs trois enfants et il met activement son savoir au service du développement du village. L’histoire mouvementée d’Elissaint Jean Jacques montre combien le travail de l’Armée du Salut en Haïti est précieux
«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · décembre 2015
Avec sa famille, Elissaint Jean Jacques est reconnaissant envers l’Armée du Salut.
et durable, et combien il est important d’assurer l’accès à la formation au plus grand nombre d’enfants possible. L’Armée du Salut gère actuellement 47 jardins d’enfants et écoles en Haïti. Ces derniers ont pu être réalisés grâce aux nombreux dons faits à Mission & Développement. Daniela Humbel, Fundraising armeedusalut.ch/mission
Echos
Un point de vue nouveau
Nous avons cer tainement eu amplement l’o c c a s i o n de réfléchir à l’amour sans limites de Dieu envers l’Armée du Salut tout au long de cette année et des célébrations du 150e anniversaire. Une fois de plus, maintenant, nous pensons à l’amour extravagant de Dieu qui nous a donné le plus grand des cadeaux, sachant très bien que la plupart d’entre nous n’en mesureraient pas la juste valeur.
L’une des premières choses que Marie dit dans son chant de reconnaissance à Dieu est : « Je magnifie le Seigneur, je suis transportée d’allégresse en Dieu, mon Sauveur, parce qu’il a porté les regards sur l’abaissement de son esclave. » (Luc 1 : 46-48).
Esaïe a écrit : « Il n’avait ni apparence, ni éclat pour que nous le regardions, et son aspect n’avait rien pour nous attirer. Méprisé et abandonné des hommes, homme de douleur et habitué à la souffrance, semblable à celui de qui on se détourne, il était méprisé, nous ne l’avons pas estimé. » (Esaïe 53 : 2-3).
Le sujet de la grande joie exprimée par Marie est un sujet de grande joie pour nous tous. Et elle continue à exprimer sa reconnaissance et sa joie : « Parce que le Puissant a fait pour moi de grandes choses. » (Luc 1 : 49).
En dépit de tout cela, Dieu a tout de même maintenu son plan de salut pour le monde ! C’est pourquoi Noël est un moment si spécial. L’extraordinaire révélation est que Dieu ne voit pas les choses comme nous.
Dieu aime les personnes insignifiantes Nous voyons là une nette distinction entre les valeurs de Dieu et celles de l’humanité. Dieu est prêt à tout donner pour sauver des hommes et des femmes comme vous et moi. Dieu est le Dieu d’éternité, il est le Tout-Puissant et pourtant il montre son amour et son intérêt pour des êtres humains faibles et imparfaits.
L’un des éléments de l’histoire de Noël qui ne cesse de m’émerveiller est de penser que Dieu est un être si grand et si puissant, et qu’il s’intéresse cependant à nous. C’est pour cela que Marie se réjouit et c’est pourquoi nous devrions nous réjouir dans l’attente de célébrer la venue du Christ, qui a
changé le cours de l’histoire de l’humanité. Dieu est prêt à s’abaisser et même à utiliser des hommes et des femmes imparfaits pour accomplir son dessein. Malgré sa puissance, Dieu est heureux de faire preuve de miséricorde envers les petites personnes insignifiantes et imparfaites que nous sommes. Les gens honorent et glorifient ce qui paraît puissant et riche dans ce monde. Dieu fait exactement le contraire. Dieu regarde l’humanité avec amour et miséricorde, et c’est de cela qu’il s’agit à Noël. Dieu renverse les échelles de valeur et montre son amour envers les petits, les humbles, ceux qui semblent insignifiants. Nous devons examiner nos cœurs alors que nous nous préparons à Noël afin d’éliminer toute pensée d’orgueil et tout esprit matérialiste parce que, en réalité, que nous soyons princes ou pauvres, ou Général de l’Armée du Salut, nous sommes plutôt insignifiants ! Noël c’est le fait que Dieu est venu spécialement pour établir une relation avec nous, et sa gloire se manifeste dans les vies de personnes humbles et ordinaires. Noël est un temps de grande joie et de paix pour toute l’humanité. Je prie pour que nous puissions connaître cette merveilleuse réalité dans nos vies en ce temps de Noël, et que nous la montrions où que nous soyons ! Message de Noël du Général André Cox
Nouvelle parure pour la Brocante de Bienne Après six mois de travaux, tout l’assortiment de la Brocante de Bienne a pu être rapatrié dans ses anciens locaux, entièrement rénovés. Une réouverture qui a attiré un nombreux public le samedi 7 novembre. Aujourd’hui, la Brocante de Bienne est plus moderne, les rayons apprêtés de manière claire et bien ordonnée rendent le magasin plus « lisible ». Jakob Amstutz, responsable Brocantes suisses, est plus que satisfait de cette rénovation. « Ce relooking montre que la Brocante change, qu’elle vit avec son temps. Aujourd’hui, seconde-main ne signifie plus simplement vieux, il y a une réelle notion de valeur. »
Gagner en efficacité Au-delà de l’esthétique, les locaux ont aussi été rendus plus fonctionnels : « Il était nécessaire de faire des réparations (toit, sol, fenêtres), explique Daria Dupuis, remplaçante Chef de succursale. Ce qui a le plus changé c’est que nous avons la réception de la marchandise et la caisse au même endroit, ce qui nous permet d’être plus efficaces. S’il y a du monde à la
Photo : Sébastien Goetschmann
Photo : Salvation Army IHQ
Nous devrions aborder cette saison de Noël le cœur rempli de reconnaissance et de louange. J’espère que nous prendrons tous le temps de réfléchir et de contempler l’amour infini et le plan de salut éternel que Dieu a préparé depuis l’origine des temps pour toute l’humanité.
Jakob Amstutz accueille chaleureusement les clients à la Brocante rénovée de Bienne.
réception de la marchandise et personne à la caisse, nous pouvons nous concentrer sur la réception et inversement, la collaboration est grandement facilitée. » Le major Peter Allenbach a inauguré la Brocante par une prière de bénédiction. Nouvelle ouverture, nouvel agencement, mais même mission : récolter des fonds pour le travail social de l’Armée du Salut. Sébastien Goetschmann
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Echos
Photo : Sara Stöcklin
« Pas de Poste sans programme social » Lors de la rencontre entre les représentants des Eglises et les responsables de l’Œuvre sociale le 24 octobre, le Général André Cox a appelé tous les chrétiens de Suisse à agir.
Comme l’a affirmé le Général André Cox lors de la rencontre avec les représentants des Eglises, l’Eglise est souvent considérée comme partie du problème plutôt que comme solution. C’est sa mission de servir la société et de contribuer à son mieuxêtre. C’est la raison pour laquelle tous les chrétiens doivent être encouragés à s’ouvrir à la détresse de leurs semblables : « Les salles de culte servent non pas à se cacher mais à se rassembler. » Le même jour, le Général Cox s’est adressé aux représentants de l’Œuvre sociale. Il a exprimé son regret que celle-ci se soit éloignée de l’Œuvre d’évangélisation au cours des dernières décennies. La professionnalisation du travail social a conduit à ce que les Postes de l’Armée du
Salut se distinguent toujours moins des autres paroisses évangéliques. En même temps, elles ont toujours Le Général et la commissaire Cox en discussion avec le devoir d’accomplir la mission de les représentants de l’Eglise catholique chrétienne. l’Armée du Salut, consistant aussi à apporter une aide concrète. « Il serait naïf de comment l’Armée du Salut parvient-elle croire que les institutions sociales puissent à concilier le travail social professionnel répondre à tous les besoins. La pauvreté, devant répondre à des exigences étatiques la solitude et l’injustice sont encore toujours et le fait qu’elle soit aussi une Eglise ? une réalité au 21e siècle. » L’Armée du Salut Daniel Röthlisberger, Chef du Département ne peut pas soulager toutes les détresses, de l’œuvre sociale, ne voulait pas nier le en ouvrant une institution. C’est pourquoi grand écart. « Cependant, à mon avis, sa vision pour l’avenir se décline ainsi : un travail social sans spiritualité n’est pas « Pas de Poste sans programme social ! » professionnel. Si nous trouvons les mots justes pour transmettre cette conviction Lors de la table ronde qui a suivi, le aux autorités, le dilemme ne sera plus si Général Cox s’est entretenu avec des grand. » collaborateurs de l’Œuvre sociale. Une Sara Stöcklin des questions abordées était la suivante :
Le Général sent battre le cœur salutiste Dans la prédication qu’il a donnée lors de la rencontre « Puissance – sans limite » du dimanche 25 octobre, le Général nous a appelés à nous engager. L’après-midi, il s’est focalisé sur la crise des réfugiés.
Photo : Jacques Tschanz
là pour proclamer le message de l’espoir, de l’amour et de la force transformatrice de Dieu. » Il s’agit de rendre l’amour de Christ visible au travers de notre engagement parmi les hommes. Cela est possible si chaque individu renforce sa relation avec Jésus-Christ et vit ensuite la plénitude de sa foi en Christ.
Les officiers se sont réunis avec leurs membres, répondant à l’appel du lt-col. Allan Hofer.
Se basant sur 2 Pierre 3 : 10-18, le Général André Cox a posé la question de savoir combien le fait de suivre Christ pouvait coûter. Dans un monde en détresse, l’Armée du Salut n’a pas le droit de se retirer dans ses salles. Elle doit sortir de ses murs et user de son influence : « Nous sommes
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Le lt-colonel Allan Hofer a lancé un vibrant appel aux officiers des Postes du canton de Berne, les exhortant à ouvrir leurs portes : les réfugiés attribués dès à présent à l’Armée du Salut par les autorités (près de 100 personnes par semaine) doivent être hébergés et nourris. 13 Postes se sont déclarés prêts à accueillir ces personnes. L’après-midi, le Général a abordé la question des flux de réfugiés. « La plus grande menace pour l’Eglise aujourd’hui, ce n’est pas l’islam ou la société séculaire et matérialiste. La plus grande menace pour
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l’Eglise en Europe, ce sont les chrétiens tièdes. » Il est maintenant temps d’agir. « C’est une occasion unique de montrer l’amour de Dieu. » Les êtres humains ont besoin de Dieu, mais aussi d’aide pratique. Le Général s’est montré convaincu que l’Armée du Salut de Suisse pouvait servir d’exemple pour l’Armée du Salut et la société en Europe. « Si notre objectif est uniquement d’être une communauté évangélique, il ne faut pas se leurrer, il y en a des meilleures. En tous cas, il y en a beaucoup. Mais il n’y a qu’une Armée du Salut. Et si nous remplissons notre mission, elle est irremplaçable. » L’Armée du Salut n’avait encore jamais pu atteindre autant de personnes par le passé. Le Général s’est réjoui de la disposition des Postes à accueillir des réfugiés : « La journée d’aujourd’hui est porteuse d’espoir. Car, aujourd’hui, j’ai à nouveau senti battre le cœur salutiste. » Nora Steiner
Dieu peut faire bien davantage que nous
Une longue journée s’achève. Ce matin, nous ne savions pas encore quels réfugiés nous seraient confiés au Poste de Thoune et d’où ils viendraient. Et si nous serions en mesure de tout maîtriser. L’incertitude régnait. Cela a commencé par l’appel émouvant de dimanche dernier pendant le Congrès, lors duquel les membres de la Direction du Poste et les membres du Poste de Thoune présents se sont réunis. Ils ont décidé de faire quelque chose pour les réfugiés en détresse. Le lundi, l’Aide aux réfugiés de l’Armée du Salut s’est adressée à nous en nous disant que le site du Poste de Thoune serait approprié pour l’accueil provisoire de réfugiés. Conjointement avec l’Aide aux réfugiés, nous avons décidé que 15 à 20 personnes seraient accueillies chez nous. Une équipe engagée a aménagé les locaux du sous-sol. Les téléphones ont crépité entre l’Aide aux réfugiés et le Poste de Thoune. Chacun a fait ce qu’il pouvait. Chaque fois en adressant une prière en direction du ciel : Seigneur, aide-nous, fais que tout se passe bien ! Puis les premiers réfugiés sont arrivés. Ce sont 16 hommes provenant de neuf nations. Nous avons essayé de nouer les premiers contacts. L’anglais, le français, l’italien et l’allemand ne suffisaient cependant souvent pas. Pourtant un contact visuel et une poignée de main peuvent contribuer à surmonter la barrière des langues. Nous avons pris le repas du soir. Ensuite, certains hommes ont proposé leur aide pour faire la vaisselle. Quelque part, on se sentait brusquement comme une famille, dont les membres étaient là les uns pour les autres.
D’autres Postes emboîtent le pas L’Aide aux réfugiés de l’Armée du Salut a placé une vingtaine de requérants d’asile dans les locaux de l’Armée du Salut d’Huttwil. Il s’agit de personnes qui ont été attribuées au Centre de requérants d’asile d’Aarwangen. Or, comme bien d’autres centres d’hébergement, ce dernier est plein. Des membres du Poste d’Huttwil prendront en charge les
Photos : MAD
Mardi 27 octobre, les premiers réfugiés logés dans des Postes ont été installés à Thoune. L’officier du Poste, le major Alfred Inniger, décrit l’arrivée des réfugiés. Lors de la discussion avec certains des réfugiés, la détresse s’exprime ainsi : ils ont vécu le drame de près. Ils peuvent désormais rester ici pour quelques semaines, pourtant où les mènera ensuite leur chemin ? Certains ne voudraient pas attendre en se tournant les pouces et voudraient une occupation. Nous faisons ce que nous pouvons, compatissons au destin de ces hommes et avons confiance qu’avec Dieu, il est possible de faire encore bien davantage. Demain est un nouveau jour. Nous avons réussi le début, les premières expériences ont été faites dans cette « aventure de foi ». Nous pouvons maintenant planifier les prochaines étapes et mieux nous organiser. Major Alfred Inniger
L’hébergement d’urgence n’est pas la seule aide apportée. Moments de partage autour d’une table de ping-pong, explications de comment déchiffrer l’heure qu’il est sur une horloge, ...
requérants d’asile conjointement avec des collaborateurs du Centre d’Aarwangen. Les Postes de Malleray et de Moutier, dans le Jura bernois, ont également installé une vingtaine de réfugiés (essentiellement des familles) dans leurs locaux, grâce à l’aide des membres des Postes et du soutien du Poste de Tramelan.
Un peu partout dans le Canton de Berne, l’Armée du Salut se mobilise pour accomplir sa mission de soulager les détresses humaines. Nous vous invitons à prier pour toutes les personnes impliquées dans les différents Postes qui accueillent actuellement des réfugiés. La Rédaction
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Nota bene
Mutations internationales
Depuis le 1er octobre 2015 Comme la date effective de la mutation de la capitaine Elizabeth Nelson au Bangladesh a dû être repoussée pour des raisons familiales, le lt-colonel David Burrows (à la retraite) a été nommé pro tempore Secrétaire général du Command du Bangladesh. Au 1er février 2016 Les majors Samuel et Hagar Amponsah deviendront responsables du Command du Libéria, comme officier commandant et Présidente des Ministères Féminins (MF), avec promotion au grade de lieutenantcolonel. Ils succèderont aux colonels Gabriel et Monica Kathuri, qui se retireront du service actif. Les lts-colonels Jubilani et Fikile Khoza deviendront Secrétaire général et Secrétaire des MF pour le Command du Libéria. Au 1er mars 2016 Les lts-colonels Leopoldo et Evelyn Posadas deviendront Secrétaire en chef et Secrétaire territoriale des MF pour le Territoire des Philippines. Les lts-colonels Kong Chew (Bob) et Teoh Gim Leng (Wendy) Lee deviendront responsables de la Région de Taïwan, comme Commandant régional et Présidente régionale des MF. Ils succéderont à la lieutenante-colonelle Jennifer Groves qui recevra une autre mutation. Au 1er juillet 2016 Les lts-colonels Edward et Shelley Hill deviendront Secrétaire en chef et Secrétaire territoriale des MF pour le Territoire de Singapour, de la Malaisie et du Myanmar.
Félicitations
85 ans 2 janvier : Major Ruth Reift, Schwabstrasse 40d, 3018 Berne 4 janvier : Major Luise Germann, Ausserschwandstrasse 1, 3715 Adelboden 80 ans 16décembre : Lt-colonel Peter Hari, Eselmoosgasse 21, 3715 Adelboden 4 janvier : Major Rosa-Maria Häfeli, General Guisanstrasse 20, 5000 Aarau 10 janvier : Lt-colonel Georges Donzé, Rue de l’Hôpital 10B, 2024 St-AubinSauges 70 ans 17 décembre : Major Heidi Scheurer, Beaulieurain 17, 3012 Berne Noces d’or 20 novembre : Majors Samuel et Lydia Walzer, Hochkreuzstrasse 1, 9320 Arbon
Dates importantes en 2016
Rencontre nationale d’officiers : jeudi 12 mai 2016 Retraite territoriale pour tous les officiers en service actif : 1 – 3 novembre 2016
Changements nationaux
Au 1er janvier 2016 Le capitaine Andreas Josi, responsable du Poste de Wattwil, s’occupera du travail socio-diaconal de l’Armée du Salut de Thoune. Les majors Daniel et Marie-Hélène Nüesch-Tito partiront à la retraite.
Agenda des Chefs
Les commissaires Massimo et Jane Paone, responsables territoriaux : 14 décembre : Visite des Institutions à Lausanne et La Tour-de-Peilz 16 décembre : Visite des Institutions à StAubin et Neuchâtel 5 - 6 janvier 2016 : Retraite de la Direction
Les lt-colonels Allan Hofer, Secrétaire en chef et Fiona Hofer, Secrétaire territoriale Société & Famille : 14 décembre : Visite des Institutions à Lausanne et La Tour-de-Peilz 16 décembre : Visite des Institutions à StAubin et Neuchâtel 5 - 6 janvier 2016 : Retraite de la Direction
Cours ouverts à tous
Introduction aux livres bibliques, Nouveau Testament : Divers enseignants, de février à juin 2016, à l’Armée du Salut de Morges. Formation pratique à l’étude d’un texte biblique (7 prières de Jésus) : Enseignant : Cyrille Court, vendredi soir 4 mars et samedi 5 mars 2016, à l’Armée du Salut d’Orbe. Etude approfondie de l’Evangile de Jean : Enseignant : Jakob Holland, les 9 et 10 avril 2016 au Poste de St-Aubin. La gestion des conflits de couple : Enseignant : Christian Reichel, le 30 avril 2016, au Poste de l’Arc lémanique, site de Lausanne. ads-centredeformation.ch. Inscriptions auprès de Evelyne Rothacher, 024 466 95 73 ou evelyne_rothacher@armeedusalut.ch
Agenda Shop
SnowTeensCamp : camp de ski et snowboard, du 26 décembre 2015 au 2 janvier 2016, pour les jeunes de 13 à 18 ans. Inscriptions sur salvy.ch (jusqu’au 12 décembre 2015). RJ Login : journée ressource pour responssables jeunesse au Centre de Vie (Rue Mille-Boilles 4), Neuchâtel. Inscriptions : rencontredejeunesse.ch/ rjlogin
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«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · décembre 2015
Cette année, le Shop propose tout un assortiment de cadeaux confectionnés dans les Foyers protégés de l’Armée du Salut. Profitez-en pour faire plaisir à vos proches et soutenir le travail de l’Armée du Salut. shop.armeedusalut.ch
Nous sommes là pour les autres Aucune œuvre d’entraide n’est aussi particulière que l’Armée du Salut. Notre signe distinctif est l’uniforme. Notre action est marquée par l’amour de Dieu. Selon la devise : soupe, savon, salut. C’est exactement ce message que nous diffuserons vers l’extérieur avec la nouvelle campagne de Noël 2015 de l’Armée du Salut. Comme l’a dit William Booth, nous voulons nous battre…
SPINAS CIVIL VOICES
Alfred Urwyler est né à Bévilard le 1er août 1922. Deuxième d’une fratrie de quatre enfants, il vit à StImier où son père a une cordonnerie. Habitant une petite maison proche de l’Armée du Salut, la famille fréquente les réunions et Alfred devient Jeune Soldat. En 1940, après son Ecole de recrue, la question de son avenir se pose et il reçoit une réponse claire en lisant en Actes 13 : 47 : « Je t’ai établi pour être la lumière des nations, pour porter le salut jusqu’aux extrémités du monde. » Comme l’Afrique s’ouvre à l’Evangile, il pose sa candidature pour devenir officier de l’Armée du Salut et candidat à la mission.
Photo: MAD
Lt-colonel Alfred Urwyler-Widmer
Photo: Spinas Civil Voices, Alberto Venzago
Promotion à la gloire du Ciel
Après l’école d’officiers, il sert dans les Postes d’Yverdon, Genève, Payerne, Orbe, Château-d’Oex, la Roulotte du Salut. Enfin, en décembre 1948, il part pour le Congo. Il s’occupe de constructions d’écoles, de salles de réunions, de centres de santé, de maisons pour officiers, … Sa fiancée Yvette le rejoint et ils se marient en mai 1951. De cette union naissent quatre enfants : Eliane, Philippe, Marianne et Floriane. Alfred est ensuite nommé Chef divisionnaire à Léopoldville, puis à Stanleyville (Kisangani) où l’Armée du Salut s’installe. En 1960 éclate la guerre de l’indépendance et lorsque la situation se normalise dans le sud du pays, il travaille à Léopoldville (Kinshasa) comme directeur de l’école professionnelle. En 1972, il reprend la responsabilité du Service immobilier et des Relations publiques à Brazzaville. Après trois ans, c’est le retour au pays à cause des enfants. Il est nommé Directeur de l’Hôtel de l’Union à Genève, puis responsable du Service social à Berne et enfin à la Division de Neuchâtel. Onze ans en Suisse, puis dernier service de trois ans au Congo comme Secrétaire général, et une année comme Chef de Territoire avec un Congolais. Après 45 ans de service actif, en 1989, il s’établit à Peseux pour la retraite. Alfred a été rappelé auprès de son Sauveur, le 11 novembre 2015, dans sa 94e année.
Pour ceux qui n’ont plus de toit.
Lors du Congrès « Boundless », le Général André Cox nous a invités à être plus visibles en uniforme. Car nous sommes une armée qui a une grande mission à accomplir. C’est ainsi que, dans cette nouvelle campagne, nous voulons consacrer à l’uniforme la place qui lui revient.
public, ils attirent davantage l’attention et symbolisent en même temps que nous nous rencontrons d’égal à égal. Vous en apprendrez davantage en ouvrant le lien suivant sur les coulisses de l’élaboration de cette campagne : dons.armeedusalut.ch/ads-camp2016
Le mois de décembre est marqué par la collecte de dons et par notre mission consistant à être là pour les autres. Nous voulons renforcer cette présence au moyen d’une nouvelle campagne d’affichage en Suisse alémanique et en Suisse romande. En plus de cela, des annonces gratuites seront publiées dans les journaux. Nous nous réjouissons de pouvoir dès maintenant vous présenter quatre nouveaux sujets. Le langage imagé illustre la mission de l’Armée du Salut avec une portion d’humour mais aussi au moyen d’une histoire mouvementée. L’action symbolise que nous, Armée du Salut, sommes tout simplement là pour les autres. Bien que les regards des deux personnages ne se croisent pas, mais sont dirigés directement vers le
Dès le 7 décembre, les sujets feront progressivement leur apparition sous forme d’affiches dans les gares et les centres commerciaux, tant en Suisse alémanique qu’en Suisse romande. Christoph Bitter, Responsable Fundraising
« Tant que des femmes pleureront, je me battrai. Tant que des enfants auront faim et froid, je me battrai. Tant qu’il y aura un alcoolique, je me battrai. Tant qu’il y aura, dans la rue, une fille qui se vend, je me battrai. Tant qu’il y aura un être humain privé de la lumière de Dieu, je me battrai, je me battrai, je me battrai. » William Booth
L’Armée du Salut est reconnaissante pour le service fidèle et béni du Lt-colonel. Lt-colonel Alfred Urwyler «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · décembre 2015
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Maintenir le dialogue
Photo : buerkis.com
Gardés par Dieu De l’Alaska à Ushuaia : deux ans et 24’861 km à vélo. Samuel et Flurina Bürki ont vécu une expérience forte en couple, mais aussi avec Dieu.
Je ne voudrais pas te déranger, Saint enfant dans ta crèche. Tu dors si bien ! Mais, mille excuses ; c’est Noël ! Je ne veux pas te déranger Mais c’est l’heure de ton réveil ! Ton agenda est déjà plein De rendez-vous à respecter.
Dans le prochain « dialogue »
Rendre visible l’unité de l’Eglise Raspels
C’est l’heure !
Samuel et Flurina Bürki
Photo : Bernhard
Dialoguer avec Dieu
Nous avons été gardés tout au long de ce périple : peu de crevaisons, pas de chute grave, nous avons très peu été malades et malgré des moments difficiles, nous avons toujours gardé l’envie de poursuivre. Nous avons beaucoup prié sur nos vélos et Dieu a répondu. Une anecdote : alors que nous venions de croiser un grizzli au Yukon, nous avons prié pour ne pas passer la nuit sous tente. C’est alors que débarquent deux américains rencontrés sur une aire d’autoroute au début de notre voyage. Nous avons accepté avec joie leur proposition de passer la nuit dans leur mobile home. »
Général John Gowans (†), Recueil de prières « Ah, Seigneur ! »
Mensuel pour les salutistes et amis de l’Armée du Salut. armeedusalut.ch Edition et rédaction Quartier Général Suisse-Autriche-Hongrie Laupenstrasse 5 - CP 6575 - CH-3001 Berne Téléphone 031 388 05 02 redaction@armeedusalut.ch Les changements d’adresse doivent nous être directement communiqués.
Layout Quartier Général territorial Impression Rub Media, Wabern/Berne Fondateur William Booth Général André Cox Chef de territoire Commissaire Massimo Paone Abonnement annuel dialogue Espoir * Etranger
En janvier, plusieurs Eglises célèbrent l’unité. Quelles sont les chances et les limites de l’œucuménisme pour l’Armée du Salut ? Ce sont les questions que nous posons dans le prochain numéro de dialogue. La Rédaction
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Impressum
Equipe de rédaction Sergent Philipp Steiner (Responsable Marketing & Communication), Florina German (Responsable Rédaction), Sébastien Goetschmann (Rédacteur), Major Christine Volet-Sterckx (Neuchâtel), et Monique Bürki (St-Aubin), Nathalie Steffen-Noiosi et Pierre de Herdt (traduction)
Déjà, dans tes menottes de bébé, J’ai peur d’y voir des clous ! Je ne veux pas te déranger. Je regrette. Il faut te lever. Comme je voudrais qu’il en soit autrement ! Souvent je me pose la question : Pourquoi, pour sécher toutes les larmes du monde, Un bébé doit-il pleurer ?
JAB
Ce périple nous a fait grandir dans notre couple, nous avons appris à mieux nous connaître. On a aussi pu prendre du temps pour lire la Bible ensemble et approfondir notre foi. Ce qui nous a beaucoup manqué,
c’était la communauté, car il était souvent difficile de trouver un lieu de culte.
3001 Berne
« C’était vraiment une expérience formidable, des paysages à couper le souffle, mais ce sont avant tout les rencontres qui ont donné la réelle saveur à ce voyage. Nous avons été profondément touchés par l’hospitalité et la générosité des gens, à l’image du Padre Miguel au Pérou. Il nous a accueillis avec un grand sourire, du café et un saucisson, mis à disposition une belle chambre avec douche et eau chaude, et il a même trouvé un remplaçant pour la messe du lendemain, afin de faire quelques kilomètres avec nous.
«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · décembre 2015
CHF 46.– | 65.–* CHF 48.– | 67.–*
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C’est dans la tranquillité et le repos que sera votre salut, c’est dans le calme et la confiance que sera votre force. Esaïe 30 : 15
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