d ialogue
Photo : heyhachi_flickr.com
M e n s u e l p o u r l e s s a l u t i s t e s e t a m i s d e l ’A r m é e d u S a l u t
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La vie est un éternel recommencement Pâques 2016
Message de Pâques du Général Nouvelles salutistes
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Dialogue
Editorial Photo : Rami ™_flickr.com
Ce n’est pas un rêve, c’est faisable ! Qui n’a pas aperçu cette publicité ? « Régler ses dernières volontés de manière autonome, ce n’est pas un rêve, c'est faisable ... » Sur la dernière page de mon Reader’s digest, cette annonce est accompagnée du Red Shield de l’Armée du Salut et, en arrière-plan, d’un couple grisonnant, endormi pour une sieste ou plus ! Cette pub est-elle un rêve sincèrement « digestible » ? Selon le professeur de génétique moléculaire Christoph Englert, du Leibniz Institute on Aging – Fritz Lipmann Institute (Allemagne) pour la recherche sur le vieillissement, il ne sera jamais possible d’analyser son génome afin de connaître à l’avance la date de sa mort. Et à la question* : « Serait-il souhaitable que les hommes vivent plus vieux ? » Il relève une phrase d’un discours de Steve Jobs, visionnaire et figure majeure de l’électronique, cofondateur d’Apple : « L a mort est très probablement la plus belle invention de la vie, car ce n’est qu’en réaction à notre finitude, à notre mortalité que nous agissons vraiment. » Eh oui, notre finitude terrestre est la main tendue qui nous permet de réfléchir, de faire le point, de préparer l’avenir éternel qui nous attend. Et si on se souciait d’abord de ce qu’on a hérité en ouvrant la Parole en Jean 17 : « Tout ce qui est à moi est à toi, dit Jésus au Père, et ce qui est à toi est à moi,
et je suis glorifié en eux. » Eux ...c’est nous, génial ! Ce sont aussi tous les couples grisonnants qui font la sieste ! Il est encore temps de profiter de la grâce et du pardon qui nous sont accordés ! Et que nous lègue-t-il encore ? « Père saint, garde-les en ton nom, ce nom que tu m’as donné. » Et encore : « Cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît. » (Matthieu 6 : 33). Par la foi en Jésus-Christ, l’Armée du Salut est héritière de l’identité de Dieu le Père. N’est-ce pas là le patrimoine mondial le plus digne d’intérêt ? Et à quel prix nous est-il octroyé ! Ah, j’oubliais : « Je leur laisse l’amour dont tu m’as aimé ... » Monique Bürki
* Interview de M. Fellmann et Roland Schulz, Reader’s digest déc.2015
Annonce
4 JUIN 2016
13h30
La vie renaît après l’hiver « L’hiver, cette saison de silence froid, mais aussi d’attente féconde. » (Danièle et Stefan Satrenkyi). En hiver tout est calme, le rythme de la nature ralentit, mais uniquement pour mieux s’éveiller au printemps. Philippe Escoffier, responsable de l’Atelier jardin du Centre Espoir à Genève, connaît très bien cela. Il sait aussi qu’il faut profiter de cette période d’accalmie pour préparer au mieux le terrain en vue des futures récoltes (cf. page 5). Dans ce numéro de dialogue, vous pourrez également découvrir les histoires de personnes qui ont dû commencer une nouvelle vie, ou même recommencer à vivre. Ainsi, Ahmad et Ali ont fui l’Afghanistan pour repartir à zéro en Suisse (cf. page 5), alors que la capitaine Ruth Méroz a dû changer de style de vie après une dépression (cf. page 4). Nos vies aussi peuvent parfois traverser des hivers, même si nous sommes déjà entrés dans la nouvelle vie : « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. » (2 Corinthiens 5 : 17). Ainsi, lorsque nous passons par une période de froid, ayons confiance que Dieu prépare le printemps à venir. Sébastien Goetschmann
Charte internationale de l’Armée du Salut
Centre de conférences St-Chrischona Bettingen (Bâle)
CONSÉCRATION ORDINATION BIENVENUE
Avec les messagers de la lumière / A fény követei
ads-centredeformation.ch
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«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · mars 2016
L’Armée du Salut est un mouvement international et fait partie de l’Eglise chrétienne universelle. Son message se fonde sur la Bible. Son ministère est motivé par l’amour de Dieu. Sa mission consiste à annoncer l’Evangile de Jésus-Christ et à soulager, en Son nom, sans distinction aucune, les détresses humaines.
Partage
Photo : Werner Tschan
Un avenir plein d’espoir Hier soir, je rendais visite à un ami. L’été dernier encore, nous menions de bonnes discussions et appréciions ensemble la musique et le soleil au Festival de jazz de Montreux. Aujourd’hui, marqué par le diagnostic d’un cancer sévère, il a de la peine à se déplacer. Dieu seul sait s’il vivra encore lorsque ces lignes paraîtront. Cela m’impressionne de constater comment mon ami, malgré toutes les souffrances qu’il doit endurer, recherche la proximité de Dieu. Il se sent porté. Mon ami a confiance en Dieu. Il sait qu’il ne fera pas d’erreur. En Romains 6 : 9, il est écrit : « Car nous savons que Christ ressuscité ne meurt plus ; la mort n’a plus de pouvoir sur lui. » Jésus n’est pas resté dans le tombeau. Il vit ! Il a prouvé que son pouvoir est plus fort que la mort. Jésus a vaincu la mort ! Un adieu terrestre est certes toujours triste, surtout pour les proches. Cependant, au vu de la mort à venir, mon ami peut envisager l’avenir avec espoir. Comme
Jésus a vaincu le péché à la croix, nous aussi sommes morts au péché. « Christ est mort, et c’est pour le péché qu’il est mort une fois pour toutes ; maintenant qu’il est vivant, c’est pour Dieu qu’il vit. » (Romains 6 : 10). Cela signifie que nous aussi pouvons vivre éternellement pour et avec Dieu, pour autant que nous y croyions. Je prie et j’espère que Dieu offrira à mon ami encore quelques années de vie avec sa famille. Je crois que Dieu, aujourd’hui encore, réalise des miracles. Le plus grand miracle, il l’a déjà accompli : il a touché le cœur de mon ami, l’a changé et sauvé. Mon ami peut affirmer avec conviction qu’il est un enfant du Dieu le plus grand.
Etait-ce la dernière fois que je l’embrassais ? Peut-être ici sur la terre, mais nous resterons certainement amis dans le futur. Je ne sais pas à quel festival de musique nous participerons au ciel. Ce sera à coup sûr fantastique. Je m’en réjouis déjà aujourd’hui ! Quel espoir ! Merci Jésus d’avoir vaincu la mort ! Sergent Philipp Steiner, Responsable Marketing & Communication
De nous à vous
Comment nous montrons-nous courageux dans les situations qui semblent sans espoir ? Il faut exercer notre foi, confiants en Celui qui est la résurrection et la vie. Devant le tombeau vide, les anges ont dit aux femmes : « Souvenez-vous de quelle manière il vous a parlé… » (Luc 24 : 6). Elles s’attendaient à voir la mort, mais elles ont trouvé la vie ! Elles devaient assimiler la vérité que Jésus-Christ n’était plus mort, et en témoigner. Nous aussi, nous appartenons à la communauté de la résurrection. Nous témoignons, même lors des situations difficiles, que Jésus-Christ est Seigneur. Cela demande du courage d’affirmer qu’il est au-dessus de toute injustice. On raconte l’histoire que lors du pire moment de l’apartheid en Afrique du Sud, l’archevêque Desmond Tutu prêchait à un
service œcuménique dans la cathédrale de St-Georges. Les services de sécurité de la police sont entrés pour recueillir des preuves qu’il dénonçait l’apartheid. Ils voulaient le remettre en prison. Mais cet homme de Dieu les a regardés fixement dans les yeux. Tout en reconnaissant leur pouvoir politique, il leur a rappelé que lui servait une autorité bien supérieure. Puis, Desmond Tutu a dit : « Puisque vous avez déjà perdu, je vous invite aujourd’hui à venir rejoindre le côté gagnant ! »
ont simplement reculé pour faire place aux gens de foi, qui dansaient pour la liberté dans les rues du Cap ! Soyons audacieux. Vivons avec courage, sachant que, même dans les moments difficiles, Jésus-Christ est notre Seigneur, le Ressuscité !
Commissaires Massimo et Jane Paone, responsables territoriaux Photo : Werner Tschan
Le courage, grâce à la résurrection !
Il a parlé avec un sourire et sur un ton tellement séduisant, d’une clarté et d’une audace étonnantes. Alors, l’assemblée a pris confiance, leur peur s’est transformée en louanges. Ils sont sortis en dansant à la rencontre d’autres policiers et des forces militaires, qui ne savaient plus comment réagir. Les autorités «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · mars 2016
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Dossier : La vie est un éternel recommencement
Photo : MAD
Retour à l’essentiel La capitaine Ruth Méroz raconte comment elle a redécouvert la vie suite à une dépression consécutive à un surmenage. Durant neuf ans, j’ai travaillé comme officière et éducatrice spécialisée au « Schlössli », un foyer de l’Armée du Salut pour jeunes femmes. J’aimais mon travail et je m’y engageais corps et âme. Je ne me suis pas fait de soucis lorsque j’ai commencé à souffrir de plus en plus souvent de maux de tête et de nausées lors de mes journées libres.
de mon enfance (un manque de reconnaissance et des abus sexuels). Après des mois, mon état s’est peu à peu amélioré. J’ai pu à nouveau travailler à 50 %. Pourtant, après peu de temps, les symptômes de la maladie sont réapparus. Je n’étais plus du tout résistante au stress et j’ai dû abandonner mon travail que j’aimais tant.
Bientôt s’y sont ajoutés des problèmes circulatoires et des vertiges. Mon médecin traitant ne pouvait pas faire grand-chose pour m’aider. L’épuisement et le manque de force me rendaient incapable de travailler. J’ai consulté un psychiatre et j’ai suivi un chemin long et pénible. Le diagnostic fut implacable : dépression (consécutive à un surmenage). J’ai dû apprendre à accepter mes faiblesses, reconnaitre que, sans performance, j’étais tout aussi précieuse et que Dieu et mes semblables m’aimaient quand même.
Mon médecin a déposé une demande de rente AI et m’a aidée avec empathie à accepter ce pas. La maladie a signifié un changement radical pour moi. Des choses qu’auparavant j’estimais importantes sont devenues sans importance. J’ai appris à lâcher ce qui est temporel et à accorder la priorité aux valeurs intemporelles comme la foi, l’espérance et l’amour. J’ai appris à dire « non ». Evidemment que je ne parviens pas toujours à accepter ma résistance limitée. Pourtant, j’ai désormais accepté ma situation de vie. Et Dieu m’a redonné des perspectives.
De petits pas vers la guérison Une thérapie et un accompagnement spirituel ont permis de faire apparaître au grand jour des expériences traumatisantes
La guérison intérieure Au-delà de ça, Dieu m’a fait un grand cadeau. Au cours de cette période, j’ai
Perdre, c’est parfois gagner
Photo : MAD
Dieu est intervenu dans la vie de Jonas. Le jeune homme a dû renoncer à l’un de ses rêves. Cette perte l’a néanmoins rendu plus riche:
Jonas Inniger (16 ans) a fait de la musique son nouveau hobby.
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A l’âge de 14 ans, j’étais sur le point de réaliser mon rêve de devenir sportif professionnel : je conciliais les matchs de handball et le gymnase. J’avais tout ce que l’on souhaite à cet âge ; pourtant, je n’étais jamais satisfait. Après m’être blessé au dos, j’ai dû renoncer au handball. Puis, atteint d’une mononucléose infectieuse, j’ai également dû abandonner le gymnase. J’étais au fond du gouffre. J’éprouvais de la colère envers moi-même, mais surtout envers Dieu. C’est seulement plus tard que j’ai compris : Dieu voulait m’aider, car les matchs de handball m’avaient rendu
«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · mars 2016
Ruth Méroz et son mari, Franz.
eu l’occasion de faire la connaissance de mon mari. C’est un miracle que je sois parvenue à me confier à un homme. C’est aussi un signe de guérison intérieure. De cette façon, j’ai hérité de deux beaux-fils adultes, qui m’ont acceptée dès le début. Puis mon souhait de retravailler avec des enfants s’est réalisé. Aujourd’hui, toutes les deux semaines, je donne un coup de main pour le BabySong à l’Armée du Salut de Berne. J’entretiens le contact avec les mères et leurs enfants. Par ailleurs, je suis régulièrement baby-sitter dans une famille salutiste nombreuse, dont les enfants me sont chers. Je suis toujours davantage consciente que, sans Jésus, je ne serais pas en mesure de faire face à mon quotidien. Et c’est bien ainsi : Il veut œuvrer en moi, il veut être ma force et ma vie. Capitaine Ruth Méroz-Etzensperger
agressif, et pas seulement sur le terrain. Certains amis avaient une mauvaise influence sur moi. De plus, le gymnase ne me convenait pas. Il y a une année, j’ai décroché une place d’apprentissage avec maturité professionnelle intégrée dans un groupe de presse chrétien. Je peux désormais mettre mes dons à la disposition de Dieu. Depuis que je ne joue plus au handball, je maîtrise mieux mon agressivité. J’ai encore de nombreux rêves. Je suis content de mon état de santé et trouve mon travail génial. J’ai aussi appris que Dieu veut toujours le meilleur pour nous, même si certains de nos rêves volent en éclats. Jonas Inniger
« Nous nous retrouvons à la case départ » Ahmad (25 ans) et Ali (22 ans)* ont fui l’Afghanistan avec leurs familles pour venir en Suisse. Le Poste de Münsingen les a accueillis et les aide à trouver leur chemin dans leur nouvelle vie.
Photo : Sara Stöcklin
personne ici », raconte-t-il. Ahmad a vécu la même situation. « Pour moi, le plus important est que je sois accompagné de ma femme et de mes enfants. »
Une nouvelle vie en sécurité : Ahmad et Ali.
Très jeune déjà, Ali a été confronté à la corruption et à la traite des êtres humains. Il n’avait que 15 ans lorsqu’il a quitté son pays pour se réfugier en Iran. Ce n’est que six ans plus tard qu’il est parvenu à rejoindre la Grèce, puis finalement la Suisse. L’Aide aux réfugiés de l’Armée du Salut les a amenés, lui et sa femme, au Poste de Münsingen, où ils ont fait la connaissance de la famille d’Ahmad et où ils habitent désormais ensemble. « Nous ne connaissions
C’est comme une renaissance La vie en Suisse leur est inhabituelle. Ali et Ahmad parlent beaucoup de « règles », qu’ils doivent apprendre. « En Afghanistan, nous savions comment nous débrouiller », explique Ali. « Nous connaissions la langue, la culture et les habitudes. Ici, nous devons tout réapprendre depuis la base. Nous nous sentons comme des nouveauxnés ! » Lorsque je leur demande de me donner des exemples, les deux éclatent de rire. « L a circulation fonctionne tout à fait autrement », dit Ali. « Avec les feux de signalisation par exemple ! » Il ajoute ensuite quelque chose de plus sérieux : « Dans mon village, je connaissais toutes les personnes qui habitaient ma rue. Ici, je
ne connaissais même pas les voisins. Nous nous voyons de loin, lorsque, de bon matin, ils vont travailler. » Malgré les défis, les deux compères se réjouissent de la sécurité et de la liberté dont ils bénéficient dans leur nouvelle patrie. « Je ne sais pas si nous pourrons rester et quelles possibilités nous aurons », confie Ahmad, qui travaillait comme électricien en Afghanistan et a suivi des cours d’informatique. « Toutefois, pour mes enfants, je souhaite qu’ils grandissent en liberté et qu’ils puissent aller à l’école et faire des études. » Il y a quelques jours, son deuxième enfant, sa fille Neda, a vu le jour. Engagement de l’Armée du Salut Ali et Ahmad se réjouissent du soutien des membres de l’Armée du Salut pour entamer leur nouvelle vie. Ahmad n’oubliera jamais l’engagement du lieutenant Lukas Schenk lorsque, d’urgence, il a eu besoin d’un médicament pour traiter une maladie de l’œil. Comme la caisse-maladie ne voulait pas intervenir, le Poste est venu à sa rescousse. Ahmad aura bien besoin de sa vue dans sa nouvelle vie !
* les noms ont été modifiés
Sara Stöcklin
Photo : Sébastien Goetschmann
Le retour à la vie, ça se prépare Dans la campagne genevoise, le Centre Espoir gère un Atelier jardin, où travaillent toute l’année des bénéficiaires de la rente AI. Pour que fruits, légumes, plantes aquatiques et autres fleurs renaissent au printemps, il faut préparer le terrain durant l’hiver. L’hiver, la nature est au repos, mais cela ne signifie pas que les travailleurs de l’Atelier jardin sont au chômage : « C’est une saison plus calme, où nous avons le temps d’effectuer des travaux comme des réparations ou de la peinture, mais c’est aussi le moment des tailles et de la planification des cultures », explique Philippe Escoffier, responsable de l’atelier. « En hiver on s’occupe plus de l’entretien des jardins, mais aussi du labourage, du compost, … bref de la préparation de la terre pour qu’elle produise de manière efficace », poursuit Grégory (37 ans), employé à l’Atelier jardin.
Concrétisation du travail accompli « Le printemps est réellement la plus belle saison pour un jardinier, affirme Philippe Escoffier. Tout s’éveille, renaît. C’est à ce moment-là qu’on peut apprécier les fruits, au propre comme au figuré, de tout le travail effectué durant l’hiver. » Michaël (33 ans) travaille à l’Atelier jardin depuis quatre ans et, bien que chaque saison lui plaise parce que les tâches sont variées, il apprécie aussi particulièrement le printemps : « C’est beau de voir évoluer la petite graine qui a été semée pour devenir une belle plante », dit-il. En un sens, comme le printemps, l’Atelier jardin aussi est une sorte de
A l’Atelier jardin, on travaille à son rythme et au rythme des saisons, sans la pression de rentabilité d’une exploitation ordinaire.
renaissance pour certaines personnes qui ont été amochées par la vie. « Après mon divorce, ma vie a basculé et je suis venu travailler ici, explique Michaël, qui a une formation de paysagiste. Et j’imagine bien rester jusqu’à ma retraite. C’est une petite exploitation dans laquelle on s’entend bien. On forme une bonne équipe. » Sébastien Goetschmann
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Dossier : La vie est un éternel recommencement
Photo : Salvation Army IHQ
Briser le pouvoir du péché De nombreux chrétiens de par le monde se rassembleront le matin de Pâques pour un culte à l’aube et pendant lequel il sera proclamé : « Jésus est ressuscité ! »
Le Dimanche de Pâques est une glorieuse célébration pour nous tous ! En ressuscitant Christ, Dieu a brisé le pouvoir du péché et Il nous a libérés. En ressuscitant Christ, Dieu a établi pour chacun d’entre nous un avenir qui est sûr et éternel. Les paroles du chant « Célébrez ses louanges » de Robin et Bill Wolaver disent : « Que la Terre entière crie de joie et chante gloire à son nom. Criez bien haut Sa grande valeur, proclamez à tous Sa Justice. Que la gloire et l’honneur et la puissance reviennent au Seigneur ! Venez donc célébrer ses louanges ! » Nos cœurs sont remplis de louange et d’adoration alors que nous célébrons la réalité et la gloire du Christ ressuscité, et que nous nous efforçons de mieux comprendre les desseins éternels de Dieu et son plan de salut pour le monde. La religion, pour la plupart des gens, n’est qu’une philosophie intellectuelle – quelque chose que nous faisons lors d’évènements spéciaux ou dans un contexte précis, et qui n’a, malheureusement, aucune incidence sur notre manière de vivre notre vie de tous les jours. Saisir l’essentiel Malheureusement, nous pouvons si facilement manquer l’essentiel, car le message de Pâques est un message du pouvoir qui peut transformer nos vies. Cela n’a aucun rapport avec la philosophie ou la religion ; il s’agit d’une relation personnelle avec Dieu, rendue possible grâce au sacrifice de Jésus sur la croix ! Paul, dans ses écritures au Colossiens dit : « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnezvous aux choses d’en haut, et non à celles qui sont sur la terre. Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu. Quand Christ, votre vie, paraîtra, alors vous paraîtrez aussi avec lui dans la gloire. » (Colossiens 3 :1-4).
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Une nouvelle perspective Notre relation avec Christ et sa vie qui est en nous, nous permettent de voir les choses différemment. Christ est devenu le point central de nos vies. Il s’agit d’aller au delà de la simple routine, de l’observation simple de rites et de disciplines spirituelles. Les choses de ce monde sont perçues différemment, et cela change profondément notre façon de penser et d’agir. Ici, Paul traite de façon concrète la manière dont les hommes et les femmes qui sont réconciliés avec Dieu doivent vivre. C’est lorsque nos yeux spirituels seront ouverts que nous aurons une meilleure compréhension des desseins éternels de Dieu et c’est par la foi que nous commencerons à triompher sur les ténèbres et le désespoir. C’est au travers des yeux de la foi que nous pouvons avoir une meilleure compréhension du plan de rédemption pour le monde comme il est écrit dans les écritures : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui n’est point jugé ; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. » (Jean 3 : 16-18) Chercher Dieu au bon endroit Malheureusement, nous avons tous nos moments de peine, de doute et de désespoir. Cela, néanmoins, ne devrait pas être la norme pour les chrétiens ! Parfois, comme Marie, il nous arrive de regarder au mauvais endroit : « Pourquoi cherchezvous parmi les morts celui qui est vivant ? » (Luc 24 : 5) Est-ce qu’il nous arrive de chercher le Seigneur dans les endroits où il n’est pas ? Nous savons tous ce que c’est que
«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · mars 2016
d’être affligés, accablés par les soucis, ne réalisant pas toujours que Christ est là à nos côtés ! Vivre la victoire de la résurrection Nous sommes, ou nous devrions être, un peuple avec un évangile de résurrection à proclamer. Nous sommes, nousmêmes, un peuple ressuscité, un peuple dont les vies ont été transformées après une rencontre personnelle avec le Christ ressuscité. Nous sommes un peuple ayant fait l’expérience du pouvoir et de la présence du Christ ressuscité dans nos vies ! Nous faisons partie de l’équipe gagnante ! Le croyez-vous ? Nous sommes un peuple dont le destin est la victoire, et non le désespoir. La mort de Christ sur la croix et sa résurrection ce premier matin de Pâques ont brisé, une bonne fois pour toutes, le pouvoir et la domination du péché. La résurrection de Christ a brisé les chaînes de la mort et des ténèbres. Cela reste vrai aujourd’hui, qu’importe ce que nous pouvons voir ou vivre dans ce monde. L’invitation nous est donnée de faire l’expérience du pouvoir et de la victoire de la résurrection dans nos vies au quotidien. Relevons donc la tête et vivons comme un peuple qui fait l’expérience quotidienne de cette victoire, qui nous a été gagnée au Calvaire !
Message du Général André Cox pour Pâques 2016
Echos
« Un engagement entre Dieu et moi »
Brass Week à la Waldegg
Photo : Salvation Army International Heritage Centre
Photo : M. Nufer
Le 15 novembre 2015, le Poste de l’Arc Lémanique a eu le bonheur de vivre l’enrôlement de trois nouveaux soldats : Sharon Dorthe, Maria Eugenia Torres et Nabor Rosero. Sharon Dorthe a accepté de partager son témoignage.
De gauche à droite : le major Michael Staïesse, Daniel Doudin, Sharon Dorthe, Maria Eugenia Torres et Nabor Rosero.
La première fois que je me suis posé la question de devenir soldate a été durant notre voyage de noces au Sri Lanka. Nous avons visité plusieurs Foyers de l’Armée du Salut ainsi que l’Ecole d’officiers. Une culture et un pays différents, les uniformes des dames : de beaux saris. On se sent tout de suite à l’aise et bien accueilli ! A ce moment-là, j’ai réalisé que, où que j’aille, là où il y a l’Armée du Salut, je me sens à la maison. Depuis là je me suis dit : « Pourquoi ne pas devenir soldate ? » Alors que jusque là, je cherchais plutôt à savoir pourquoi devenir soldate et non juste « pourquoi pas ? » J’ai suivi le cours « Etape 3 » et j’ai reçu les réponses à mes questions. Ce qui est devenu très important à mes yeux est que l’engagement de soldat est vraiment un engagement entre Dieu et moi. Je me suis toujours demandé ce que j’allais pouvoir faire en tant que soldate ? Par où commencer ? Mais je cherchais beaucoup trop loin. Cela commence déjà dans notre entourage, famille, amis, voisins et pour moi, par exemple au BabySong avec les autres mamans. Dieu nous offre tellement d’occasions. Mais avant tout, cela doit commencer par moi-même. Et donc je souhaite aujourd’hui officiellement me mettre à sa disposition et Lui demander de m’utiliser. Je me réjouis de voir les défis qui
m’attendent et je sais que Dieu ne veut que le meilleur pour moi et ma famille. Au Congrès à Bienne, j’ai également pris conscience qu’il est facile et confortable d’être un bon chrétien le dimanche matin au culte ou lorsqu’on est entouré d’autres chrétiens, mais ce n’est pas là notre mission. Que ce soit avec ou sans uniforme, à l’Armée du Salut ou ailleurs, Dieu souhaite avoir une relation personnelle avec chacun d’entre nous et c’est à nous de Lui faire confiance et de Lui laisser la place pour qu’Il puisse agir en nous et par nous. Mon souhait pour vous tous et pour moi est que nous ayons chaque jour le courage de nous laisser guider et utiliser par Dieu afin d’être un témoignage vivant autour de nous. William Booth a dit une phrase toute simple et si juste, mais qui nous demande d’en être convaincu : « Si seulement vous saviez à quel point le Seigneur nous rend heureux, vous viendriez tout de suite à Jésus ! » C’est avec cette joie, ce courage et la reconnaissance pour tout ce qu’Il fait dans ma vie, que je souhaite dès aujourd’hui être un témoignage visible. Sharon Dorthe
Le brass band est une part importante de la culture musicale de l’Armée du Salut, cependant un recul considérable du nombre de musiciens et de groupes est constaté ces dernières années. Quelques enthousiastes du brass band souhaitent remédier à ceci et raviver le feu de la musique brass au sein de l’Armée du Salut. C’est pour cela qu’est organisé un camp, du 8 au 15 octobre 2016, au centre de vacances Waldegg (BL). Sous la devise « Golden Brass » : brass band, petit ensemble de cuivres, ateliers, temps libres, moments spirituels, échanges et entretien des relations humaines viendront agrémenter le programme. Le point culminant de la semaine aura lieu le vendredi 14 octobre, à 19h30, sous la forme d’un concert final au Poste de Bâle 1. Le compositeur et directeur musical américain Stephen Bulla, connu dans et à l’extérieur de l’Armée du Salut en tant qu’arrangeur en chef de l’ensemble « The President’s Own » (US Marine Band) et directeur du brass band salutiste « National Capital Band » à Washington DC, nous fera profiter de son immense expérience en tant qu’invité spécial. L’inscription est possible dès maintenant sur la page brassweekwaldegg.ch. Vous y trouverez également d’autres informations. Comité d’organisation du Brass Week Waldegg
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Echos
Un début de février haut en couleurs à Sierre ! Ce début de mois de février a été, pour le Poste de Sierre, l’occasion de vivre deux dimanches particuliers et synonymes de réjouissances.
Deuxièmement, le 14 février, nous avons pu assister à une célébration placée sous le signe de l’Amitié de Dieu pour
Photo : Claude Cœudevez
nous. Cette célébration a été concoctée de A à Z par nos six fraîches diplômées d’un cours pour le ministère parmi les enfants, nommé « Clés pour la vie ». Elle couronne et met un terme à plus de 80h de formation réparties sur deux ans. Les diplômées, âgées pour trois d’entre elles d’à peine 16 ans, se sont Lors de la célébration du 14 février, Elin et Noémie (16 ans) dismontrées fidèles tout au tribuent des cœurs, suite à quoi les gens de l’assemblée doivent long des cours. Elles ont compléter la phrase : « J’aime Jésus parce que … » acquis une formation de base sur le développement de l’enfant, le nous acceptons qu’il s’abaisse pour nous partage de l’Evangile, ou encore la création purifier, à l’image de Pierre le disciple, en d’un programme d’animation adapté et Jean 13, qui a accueilli la marque d’amour varié. de son maître afin d’avoir part avec Lui. C’est avec joie que nous avons pu vivre cette célébration avec elles, jeunes et vieux réunis. Investies, elles nous ont fait vivre un temps de culte vivant, participatif et original. Ce fut une belle fête et un défi relevé, qui nous a rappelé combien Jésus nous aime, désire nous servir, si seulement
Du phonographe au Spotify Depuis le 2 février, l’exposition « Du phonographe au Spotify », présentée par le Musée de l’Armée du Salut, est ouverte au public. Elle permet de découvrir l’évolution technique de la musique salutiste. Dans la salle d’exposition, un magnifique gramophone attire d’emblée le regard. Malgré son ancienneté, l’appareil produit un son particulièrement puissant. Un peu plus loin, on peut également admirer un tournedisque portatif des années 1950 ou l’un des premiers lecteurs de cassettes huit pistes. L’exposition montre également l’évolution du recueil de chants de l’Armée du Salut. Les visiteurs découvrent des histoires émouvantes à travers les paroles de chants connus. L’intensité de ces messages s’en trouve alors renforcée.
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La fin du parcours mène les visiteurs vers une tablette tactile et à la plateforme Internet Spotify, où ils disposent d’une grande sélection de chants. « C’est étonnant de voir la quantité de musique salutiste que l’on trouve ici », dit une visiteuse. L’Armée du Salut est en phase avec son temps : sur Spotify, on trouve des morceaux des fanfares du monde entier.
«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · mars 2016
Nora Steiner
Chères lectrices, chers lecteurs, que Jésus puisse être chaque jour votre meilleur ami, à qui vous racontez et partagez tout, de qui vous acceptez les marques d’amour et pour qui vous vous engagez. Marie Besson
Photo : Norman Bruderhofer _Wikipedia
Premièrement, le 7 février, nous fêtions officiellement les dix ans d’existence du Poste de Sierre ! Le public et plusieurs représentants de la commune et des paroisses étaient nombreux au rendezvous pour vivre cet anniversaire. Cette fidélité des Sierrois démontre bien, comme l’ont souligné plusieurs intervenants, l’intégration réussie de l’Armée du Salut dans le tissu social de la ville, et même de tout le canton. Au service de sa population, le Poste est et reste accueillant, proclamant que Dieu peut encore et toujours faire la différence, répandant cet « élan vital » reconnaissable entre tous, comme l’a si bien souligné M. Olivier Salamin, viceprésident de la ville de Sierre. Il rend, dans son discours, un bel hommage à notre Poste. En voici un extrait : « Sierre est une ville de quartiers et […] j’ose dire que l’Armée du Salut constitue à elle seule un quartier de la ville. Un quartier transversal, sans frontières, proche de ses membres, forte de soutiens et marquée par un superbe élan vital. »
L’exposition « Du phonographe au Spotify » du Musée peut être visitée à Berne jusqu’au 15 juillet. Adresse : Laupenstrasse 5, 3001 Berne Heures d’ouverture : ma – ve (entrée côté cour) 10h00 – 17h00
Les Postes du Jura bernois tirent un bilan plutôt positif de l’accueil des réfugiés dans leurs locaux
Des familles kurdes, serbes et afghanes ont ainsi cohabité à Moutier et Malleray. Dans chaque Poste, les familles disposaient de chambres indépendantes, de cuisines équipées, de salles de jeux, du Wifi, de salles de bains, douches et lave-linge. Grâce aux bénévoles des trois Postes et d’autres Eglises, cours de langues, de culture helvétique, accompagnement pour l’accès aux soins, ateliers de poterie, de bricolages, ... ont été proposés. Les lieutenants Cyrille Court (Moutier) et Yanick Termignone (Malleray) témoignent de cette étonnante aventure. « L’accueil a été très positif, explique Cyrille Court. Nous avons eu beaucoup de soutien des gens du Poste et des membres des Eglises avoisinantes. Malgré les difficultés linguistiques et d’organisation de la vie en commun, les échanges ont été un énorme enrichissement, notamment celui au sujet des attentats à Paris, car tous nos hôtes étaient musulmans et ne comprenaient pas comment on pouvait croire qu’il s’agissait vraiment de musulmans. » A Malleray aussi, l’expérience a été très positive : « Nous sommes heureux d’avoir pu réagir si rapidement pour accueillir ces personnes qui autrement auraient
Photo : Armée du Salut Moutier
Du 11 novembre au 22 décembre 2015, 27 réfugiés répartis en 6 familles, ont été logés dans les locaux des Postes de Moutier et Malleray, y compris dans les salles de culte. Le Poste de Tramelan, actuellement mal pourvu en locaux, a apporté une aide logistique et pratique.
Les réfugiés hébergés à Moutier ont reçu une carte de Noël confectionnée par les enfants du Poste.
certainement dormi dans la rue, dit Yanick Termignone. Nous avons aussi pu vivre une belle collaboration avec les bénévoles de Tramelan et d’autres Eglises. »
près de 20 enfants viennent s’y amuser tous les lundis et des chrétiens érythréens orthodoxes s’y réunissent deux fois par semaine pour des célébrations.
En plus de la satisfaction d’avoir répondu à la mission de base de l’Armée du Salut, cela a permis de remettre en question certains clichés. Juste avant Noël, l’ensemble des réfugiés confiés à l’Armée du Salut et hébergés dans le Jura bernois ont pu être placés dans les Centres d’accueil de l’Armée du Salut, notamment au Zieglerspital de Berne et dans l’ancien hôpital de Niederbipp. A Tramelan, même si aucun réfugié n’y a été hébergé, l’aventure continue, puisque
La Rédaction
Genève offre des lits pour les familles L’Armée du Salut à Genève, en collaboration avec la Ville de Genève, Caritas, la Fondation genevoise pour l’animation socioculturelle (FASE), Partage et les autres partenaires du réseau social, a ouvert un lieu d’accueil pour l’hiver à la route de Frontenex 70 à Genève. Cet hébergement de 50 places est ouvert de 17h00 à 10h00 pour les familles qui se trouvent sans abri. Ce projet pilote, financé par l’Armée du Salut, fait partie du dispositif hivernal et est ouvert du 15 janvier au 15 avril 2016. Une attention toute particulière est portée aux enfants et à leurs parents,
grâce à une équipe de 16 collaborateurs professionnels. Une aide à la parentalité est apportée en termes de conseils au niveau du sommeil, de l’alimentation, de l’hygiène et de l’éducation. Un espace jeux pour tous a été aménagé et diverses animations sont organisées.
Cinq associations ou œuvres gèrent l’accueil des réfugiés dans le canton de Berne. Avec plus de 1 700 places d’accueil, l’AdS est la plus grande association d’accueil de réfugiés dans le canton. Dans le Jura bernois, cet accueil est normalement confié à l’association « Asile Bienne & Région » (ABR).
Les familles et jeunes gens accueillis proviennent d’horizons très divers. De la Suisse à la Mongolie en passant par les pays de l’Est, ce public apporte avec lui sa culture et son histoire. De nombreuses synergies ont été mises en place pour améliorer l’accueil de ces personnes. En outre, une équipe de bénévoles, provenant essentiellement des Eglises évangéliques de Genève, apporte son soutien, chaque soir et matin. Ce ne sont pas moins de 70 bénévoles qui ont manifesté leur intérêt à collaborer à ce projet. L’enthousiasme et la bonne humeur des uns et des autres créent une ambiance particulièrement chaleureuse ! La Rédaction
«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · mars 2016
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Nota bene
Agenda des Chefs
Les commissaires Massimo et Jane Paone, responsables territoriaux : 19 mars : 3 e Forum des décideurs chrétiens, Centre de Congrès, BERNEXPO 25 – 28 mars : Visite du Command de Vienne Les lt-colonels Allan Hofer, Secrétaire en chef et Fiona Hofer, Secrétaire territoriale Société & Famille : 17 mars : Club d’argent, Division Ost 27 mars : Culte de Pâques au Poste de Zurich Central 9 avril : Inauguration des logements et du travail au Hertihus, Bülach 10 avril : Culte au Poste de Soleure Dates importantes en 2016 12 mai : Rencontre nationale d’officiers 1 – 3 novembre : Retraite territoriale pour tous les officiers en service actif
Cours ouverts à tous
Formation pratique à l’étude d’un texte biblique (sept prières de Jésus) : Enseignant : Cyrille Court, vendredi soir 4 mars et samedi 5 mars 2016, au Poste d’Orbe. Diriger un culte avec un participation active : Enseignante: Jane Paone, les 1er et 2 avril 2016, au Centre de formation à Bâle. Etude approfondie de l’Evangile de Jean : Enseignant : Jakob Holland, les 9 et 10 avril 2016, au Poste de St-Aubin. La gestion des conflits de couple : Enseignant : Christian Reichel, le 30 avril 2016, au Poste de l’Arc lémanique, Lausanne.
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Promotion à la gloire du Ciel
La mère de la major Monika Leiser-Rüedi, Heidi Rüedi-Holzer, a été rappelée par le Seigneur le 31 janvier 2016 à l’âge de 83 ans. Nous souhaitons le courage et le réconfort que seul Dieu peut accorder à la famille en deuil.
Félicitations
85 ans 14 avril : Major Arlette Flückiger, Chemin de Montaillet 3, 1880 Bex 80 ans 19 mars : Commissaire Paula Frei, Auchenweg 5, 3604 Thoune 22 mars : Major Jules-Henri Volet, Route d’Aigle 37, 1880 Bex 70 ans 30 mars : Major Esther Saugy, Frauenfelderstrasse 66a, 8570 Weinfelden Noces d’or 7 avril : Lts-colonels Rodney et Jacqueline Bates, Leiernstrasse 21, 3054 Schüpfen Annonce
Sors de ton cocon ! Un week-end pour les solos francophones, du jeudi 5 mai à 14h30 au dimanche 8 mai à 14h, à l’Institut biblique et missionnaire Emmaüs (St Légier). Ceux qui voudraient vivre le Congrès de l’Ascension du 5 mai, peuvent rejoindre le reste du groupe en début de soirée, en précisant l’heure d’arrivée. Inscription à l’aide du bulletin à demander à despasdanslesable.suisse@bluewin.ch Plus d’infos : www.despasdanslesable.org
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«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · mars 2016
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Mutations nationales au 1er juillet 2016
Les majors Mirjam et Alfred Inniger, du Poste de Thoune, à la direction du Poste de Zurich Nord.
Division Romande Le major Giovanni Catalanotto, du Poste de Sierre et collaborateur Division Romande, à collaborateur Division Romande et accompagnement projets de Postes. La major Ruth Catalanotto, du Poste de Sierre, à collaboratrice au Poste de l’Arc Lémanique.
La major Angelika Marti, de la direction du Poste Aargau-Sud, au Poste AargauSud, comme officière assistante (50% pour raisons de santé).
La capitaine auxiliaire Anne-Catherine Dorthe reprend l’Aumônerie des institutions de Lausanne, en plus de collaboratrice pro tem à la Division Romande.
Le capitaine Rolf Schuiver, du Poste de Frutigen, à la direction du Bureau social Saint-Gall et collaborateur au Poste de Rheineck.
La major Paulette Egger a repris le Service de visites des officiers retraités région Jura depuis le 1er janvier 2016, en plus du Service de visites et d’accompagnement, Genève.
La capitaine Regula Trummer, du Poste de Berne, à la direction du Poste de Thoune.
Les majors Luisa Maria Pinto Pereira et Andrew Mark Hofer, du Poste de Genève 1, à la direction du Poste de Vevey.
Division Ost Les capitaines auxiliaires Christa et Ernst Benz, du Poste de Rheineck, à la direction du Poste de Frutigen et collaboration Finances + Controlling évangélisation, QG, pour le capitaine auxiliaire Ernst Benz. Les major Mary-José et Ernst Bourquin, du Poste de Zurich Central, à la direction du Poste d’Aigle. Le sergent Thomas Heiniger, du Poste de Coire, à la direction du Poste de Wattwil. Le capitaine Rudolf Odermatt, du Bureau social de Saint-Gall, à la direction du Poste de Rheineck. Les sergents Ruth et Fred Schulze, du Poste de Zurich Oberland, à Open Heart Zurich. Les majors Pia et Walter Sommer, d’Open Heart Zurich, à la direction du Poste de Coire. La capitaine auxiliaire Jeanine Walzer, du Poste de Schaffhouse, à collaboratrice au Poste de Wattwil. Le major Markus Zünd reprend la direction du Poste de Zurich Central, jusqu’au 30 juin 2017, en plus de la direction du QGD Ost.
Les capitaines Gabrielle et Pierre-Alain Volet, du Poste d’Aigle, à la direction du Poste de Genève 1. QGT Le major Peter Zurbrügg, est assistant du Secrétaire en chef depuis le 1er mars 2016, en plus de la direction Finances + Controlling évangélisation. Vienne La major Rita Leber ne dirige plus le Salztorzentrum Vienne depuis le 1er mars 2016, mais conserve sa fonction aux Ressources Humaines de l’AdS, Vienne. Cadets Le cadet André Bohni, du Centre de formation de Bâle, à collaborateur au Poste Zurich Oberland. La cadette Rahel Steiger, du Centre de formation de Bâle, à collaboratrice au Poste de Thoune. Démission Le capitaine Andreas Josi a décidé de quitter le ministère d’officier à la fin du mois de juin 2016. Il reste salutiste au Poste d’Adelboden. La Direction de l’Armée du Salut remercie Andreas pour son service et lui souhaite le meilleur et la riche bénédiction de Dieu pour son avenir.
Major Marlies Paone-Häny Marlies Häny est née le 30 mai 1935 à Langenthal. Elle a une enfance heureuse avec son frère et ses trois sœurs, mais subit la perte de son père à l’âge de 12 ans.
Photo : MAD
Division Mitte Les majors Anita et Johannes Breiter, du Poste de Huttwil, à la direction du Poste de Huttwil et projet Luzernerland.
Parcours de vie
Après sa scolarité obligatoire, elle passe une année dans une école de commerce à La Neuveville, puis entreprend un apprentissage de vendeuse à Coire. C’est pendant cette période qu’elle suit une amie et commence à fréquenter l’Armée du Salut, dont elle devient recrue en 1953. Son diplôme de vendeuse en poche, elle part une année comme fille au pair en Angleterre, puis revient travailler dans le magasin familial. C’est lors d’un camp biblique à Adelboden qu’elle ressent l’appel de Dieu au service à plein temps dans l’Armée du Salut. Dans un coin de sa tête, elle imagine déjà partir en Italie, puisqu’elle commence à apprendre la langue de Dante. Elle fréquente l’Ecole d’officiers du 6 août 1962 au 6 juin 1963 avec la session des « Héros de la foi » (Glaubenshelden). Son premier ordre de marche la mène au Poste des Ponts-de-Martel où elle assiste les officiers du lieu. En juillet 1966, elle sert à l’Ecole d’officiers et au Poste de Berne 2. La capitaine Häny reçoit l’autorisation pour être transférée en Italie en 1967, après un peu plus de quatre ans de service en Suisse. Elle débutera son service comme Secrétaire au Quartier Général à Rome, puis dirigera les Postes de Castelvetrano, de Catania, le Foyer pour femmes « Gioietta » et le projet d’assistance sociale pour étrangers à Rome. Le 15 mars 1986 elle épouse le major Mario Paone, avec qui elle dirigera les Postes de Brienza, Turin, Faeto, la Maison de vacances « Concordia » et les activités d’évangélisation à Forio d’Ischia. Le 16 janvier 2016, la major Marlies Paone-Häny a été rappelée auprès de son Seigneur et sauveur, dans sa 80e année. La Rédaction
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Maintenir le dialogue
Photo : MAD
Avec Dieu au quotidien Yannick Imboden est en route depuis longtemps avec Dieu. Il est reconnaissant de la manière dont Dieu l’accompagne dans les petites étapes.
Yannick Imboden
Dialoguer avec Dieu
Ces mères qui nous portent
Le cactus passif et lourd N’offre que peu de verdure. Il essaye, sans succès, d’ennoblir le décor, ce lourdaud… Le paysage s’étale sans horizon, muet, comme mort.
Edition et rédaction Quartier Général Suisse-Autriche-Hongrie Laupenstrasse 5 - CP - CH-3001 Berne Téléphone 031 388 05 02 redaction@armeedusalut.ch Les changements d’adresse doivent nous être directement communiqués. Equipe de rédaction Sergent Philipp Steiner (Responsable Marketing & Communication), Florina German (Responsable Rédaction), Sébastien Goetschmann (Rédacteur), Major Christine Volet-Sterckx (Neuchâtel), et Monique Bürki (St-Aubin), Nathalie Steffen-Noiosi et Pierre de Herdt (traduction) Layout Quartier Général territorial Impression Rub Media, Wabern/Berne Fondateur William Booth Général André Cox Chef de territoire Commissaire Massimo Paone
Pourtant cette terre N’est pas totalement stérile, Tout un petit peuple vit sous terre. Et même l’ami cactus aura son heure de gloire. Pour un très court instant, il se couvrira de fleurs. Il semble alors qu’aucun désert Ne soit vraiment désert. L’endroit le plus inattendu Peut vivre de ta grâce. Aide-moi à voir ta main agissante, quoi qu’on fasse ; Je verrai la beauté Qui surgit des déserts.
Abonnement annuel dialogue Espoir * Etranger
« Comme une mère console son enfant, moi aussi, je vous consolerai », dit le verset de l’année en Esaïe 66 : 13. A l’approche de la fête des mères, nous nous sommes demandé quelle est la place d’une mère à l’Armée du Salut.
Général John Gowans (†)
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Impressum Mensuel pour les salutistes et amis de l’Armée du Salut. armeedusalut.ch
Bergot
L’Arizona aride blesse mes yeux : Du sable brûlant, à perte de vue … Le ciel chauffe et recuit les rochers immobiles. Et tout cela dure et dure depuis toujours.
Dans le prochain « dialogue »
Photo : Aurélien
Déserts
JAB
Je pense que Dieu se tient à mes côtés dans de telles situations. Il n’est pas indifférent à mes tracas quotidiens. Je le considère comme un guide permanent lorsque je suis en route. Lorsque je me sens stressé, fatigué ou mécontent, c’est souvent parce
que je ne me suis pas assez confié à lui. Prier quotidiennement, parfois même à voix haute, me redonne de la force. Sans cette pause dans mon quotidien, je risque de perdre rapidement le rythme et de me laisser submerger par mes soucis. Lorsque j’ai parfois le sentiment de me trouver devant une montagne insurmontable, ça me fait vraiment du bien de déposer à Dieu ce que j’ai sur le cœur. Je me sens rassuré de savoir qu’il a la situation en main, précisément lorsque j’ai moi-même perdu le contrôle. »
3001 Berne
« C’est samedi : le tournage de mon premier projet de film dans le cadre de mes études est prévu pour le lendemain. Certaines scènes se déroulent en forêt. Il est primordial qu’il ne pleuve pas, car je n’ai pas trouvé d’autre date pour le tournage. Je demande à Dieu de veiller à ce que Pierre ne trouve pas les clés des réservoirs d’eau de pluie. Et il m’a exaucé. J’ai pu faire le tournage sans une seule goutte de pluie !
«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · mars 2016
La Rédaction
CHF 46.– | 65.–* CHF 48.– | 67.–*
En vérité, en «vérité,Jésusje teluilerépondit : dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. » Jean 3 : 3