Dialogue 04/2016 - Ces mères qui nous portent

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Mensuel pour les salutistes et amis de l’Armée du Salut

4/ 2016

Ces mères qui nous portent Là où les enfants trouvent du réconfort

Photo  : Aurélien Bergot

Journée pour les femmes Nouvelles salutistes

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Dialogue

Annonces Photo  : Aurélien Bergot

AscENsiON 5 mai 2016

La consolation d’une mère Lorsque je pense à Dieu, les termes de puissant, majestueux, grand, glorieux, ... me viennent à l’esprit. Tous des termes de genre masculin. Dieu le Père peut-il aussi être Dieu la Mère  ? «  Dieu créa l’humain à son image, il le créa à l’image de Dieu, il les créa homme et femme.  » (Genèse 1  : 27). Il le faut bien. Mais peu nombreux sont les versets qui relèvent les qualités, plutôt féminines de Dieu.

la Marive (Yverdon-les-Bains) AvEc lEs lt-cOlONEls FiONA Et AllAN HOFEr

cONgrès

10h00

culte

Dès 13h00

En route avec Joseph

15h00

comédie musicale «Joseph»

Avec garderie et programme pour les enfants Organisation: Division romande - Ecluse 16 - 2000 Neuchâtel - 032 729 20 81 - qgd_romand@armeedusalut.ch - ads-romande.ch

Il en est un, qui se trouve être le Jahreslosung 2016 (verset de l’année en Suisse alémanique)  : «  Tout comme un homme est consolé par sa mère, je vous consolerai moi-même.  » (Esaïe 66  : 13). Nous en avons profité pour nous intéresser aux mamans et à leur rôle primordial. Qu’elles vivent à l’étranger (cf. page 6), qu’elles fréquentent le BabySong (cf. page 5) ou qu’elles soient des mères «  adoptives  » (cf. page 4), nous souhaitons à chacune une belle Fête des mères, et surtout, que le Seigneur les bénisse en retour de l’investissement qu’elles font dans nos vies. Sébastien Goetschmann

Charte internationale de l’Armée du Salut

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L’Armée du Salut est un mouvement international et fait partie de l’Eglise chrétienne universelle. Son message se fonde sur la Bible. Son ministère est motivé par l’amour de Dieu. Sa mission consiste à annoncer l’Evangile de Jésus-Christ et à soulager, en Son nom, sans distinction aucune, les détresses humaines. dialogue · mensuel de l’Armée du Salu · avril 2016


Partage

Rire est bon pour la santé

Le rire nous maintient en forme. Dans Proverbes 17  : 22, nous lisons  : «  Un cœur joyeux est un bon remède [...]  » Lorsque nous rions, nous activons un grand nombre de muscles, cela stimule la circulation et réchauffe le cœur. Plus de 100 muscles y participent. C’est pourquoi le rire est recommandé comme programme de fitness et comme entraînement musculaire qui, de surcroît, ne coûte rien. Lorsque nous rions, tout se met en mouvement. J’ai déjà eu des courbatures à force de rire.

soupe. Il suffit d’une prise pour que la vie ait bien davantage de saveur. Celui qui exprime sa joie en riant de bon cœur, se maintient en santé et peut, par ce biais, libérer ses semblables et leur donner du courage.

Le rire c’est la vie Le terme «  humour  » vient du latin et signifie quelque chose comme «  sève vitale  ». «  Humour  » a aussi un lien avec «  humus  », qui signifie «  terre  ». Sève vitale et terre  : une belle image  ! L’humour constitue le terreau sur lequel poussent et fleurissent beaucoup de choses joyeuses et colorées. Et cela rend notre vie colorée, vivante et joyeuse. L’humour et le rire sont comme le piment de l’existence ou le sel dans la

Lorsque Dieu habite notre cœur, la joie surgit. Il se réjouit à grands cris à notre propos. Cela me rappelle un chant  : «  Chante, chante, peuple joyeux, Toi qui aimes ton Dieu. Seigneur, nous te chanterons, Nous proclamerons ton nom. En toi nous nous confions, Tu es fidèle et bon.  » En ce sens, entraînez vos muscles en présence de Dieu et maintenez-vous dans la joie et en santé. Dieu se réjouit d’un peuple salutiste joyeux  !

Photo  : Werner Tschan

Enfant déjà, on me disait que mon rire était très spécial. Mon rire se distinguait de tous les autres. Je ris volontiers et beaucoup  !

«  L’Eternel, ton Dieu, est au milieu de toi un héros qui sauve. Il fera de toi sa plus grande joie. Il gardera le silence dans son amour, puis il se réjouira à grands cris à ton sujet.  » Sophonie 3  : 17.

Major Daniela Zurbrügg, Responsable Personnel

De nous à vous

Nous avons besoin de mères adoptives !

ou de petits gestes de gentillesse les uns envers les autres.

Combien d’heures doit investir une mère pour faire grandir son enfant  ? L’idée de faire ce calcul n’effleure même pas la plupart des mères  : elles sont bienheureuses des échanges entre les générations. Une mère donne la vie, mais c’est l’enfant qui doit croître. Il faut une bonne dose de sagesse, en paroles et en actes, et surtout de l’énergie. Cet investissement est conséquent, mais il en vaut la peine.

Paul mentionne une telle personne dans sa liste de salutations à la fin de son Epître aux Romains (16  : 13)  : «  Saluez Rufus, l’élu du Seigneur, et sa mère, qui est aussi la mienne.  » Nous pouvons seulement imaginer l’investissement qu’elle a fait dans la vie de Paul pour être incluse dans cette liste honorifique. Il est évident qu’elle a joué un rôle important dans sa croissance et il en était reconnaissant. Il s’en souvenait  !

Ne sous-estimons pas l’influence que nous pourrions avoir en donnant une parole de vie, des mots d’encouragement, à une jeune personne. Qui sait, un jour notre nom pourrait apparaître dans une liste de salutations  !

Normalement, les mères chérissent leurs enfants et les enfants apprécient l’amour, les soins et la patience qu’ils reçoivent d’elles. Il est bon de prendre du temps pour honorer notre propre mère. Cependant, nous pouvons aussi reconnaître l’influence bénéfique de celles qui ont été des «  mamans adoptives  » dans notre vie, ces femmes plus âgées que nous considérons comme des mères.

Honorer nos mères adoptives A l’occasion de la fête des mères, pourquoi ne pas penser à une personne qui a été une mère adoptive pour nous et remercier le Seigneur pour elle  ? Les personnes plus âgées peuvent aussi chercher parmi les plus jeunes pour une mère adoptive. Il pourrait en découler une merveilleuse interaction de bénédiction au travers de prières

Photo  : Werner Tschan

Commissaires Massimo et Jane Paone, responsables territoriaux

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Dossier  : Ces mères qui nous portent

«  Le lâcher-prise fait partie de notre métier  » Les éducatrices ne remplaceront jamais les parents : Maya W., Caroline J. et Bernard T. du Foyer pour enfants «  Holee  » à Bâle, expliquent pourquoi il est essentiel et opportun d’observer une distance professionnelle dans leur travail. L’organisation d’une fête d’adieux peut faciliter les choses.

C’est bientôt la Fête des mères. Les enfants du Foyer confectionnent-ils aussi des cadeaux à cette occasion ? C. J.  : Ils confectionnent parfois des cadeaux à l’occasion de la Fête des mères à l’école. Et ces cadeaux sont bien sûr destinés à leurs parents  !

Les liens qui se créent dans le cadre du Foyer ne sont-ils pas plus forts que ceux qui existent dans la famille  ? C. J.  : Les parents ont une place unique dans la vie de l’enfant. Rien n’est plus fort que les liens du sang.

Au Foyer, vous procurez un sentiment d’appartenance et de sécurité aux enfants, dont les parents peinent à assumer leur tâche. Vous considérez-vous comme des parents de substitution  ? M. W.  : En aucun cas. Nous ne voulons et ne pouvons pas être cela. Nous collaborons avec les parents et ne sommes pas en concurrence avec eux. Nous partons du principe qu’ils souhaitent le meilleur pour leurs enfants. C’est pourquoi nous leur accordons l’estime qu’ils méritent et recherchons des solutions d’entente avec eux.

M. W.  : Lorsqu’ils sont jeunes, les enfants idéalisent leurs parents et font preuve d’une loyauté extrême envers eux. La maman et le papa sont les meilleurs pour eux. Nous respectons ces sentiments. Les enfants exigent-t-ils parfois «  trop  » d’affection des accompagnateurs  ? Où fixez-vous les limites  ? M. W.  : Lorsqu’un enfant dit  : «  Je t’apprécie  », c’est tout à fait en ordre pour moi. «  Je t’aime bien  » par contre, cela va trop loin. Avant d’embrasser quelqu’un, je lui demande d’abord sa permission. Les baisers sont proscrits. Les enfants du Foyer ont déjà vécu de nombreuses déceptions. Il faut éviter de leur donner de faux espoirs. Nous sommes là pour eux, mais nous ne remplacerons jamais leurs parents.

En quoi consiste votre tâche  ? M. W.  : Nous sommes des accompagnants et des conseillers qui sont dans une relation durable et solide avec les enfants. Le personnel change régulièrement. Est-il vraiment possible d’établir un lien durable et fiable  ? M. W.  : Bernard T. et moi-même travaillons au Foyer «  Holee  » depuis presque 30 ans. J’ai déjà accompagné des enfants qui sont entrés au Foyer comme nourrissons et qui ont achevé maintenant leur apprentissage. Beaucoup d’autres collaborateurs du Foyer restent aussi très longtemps en fonction. Evidemment qu’il y a des mutations  : le lâcher-prise en fait partie.

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Questions  : Sara Stöcklin Photo  : Mike Burns

Est-il facile de lâcher prise pour les enfants et pour vous-même  ? C. J.  : En tant qu’éducatrices spécialisées, nous devons en être capables. En fin de compte, notre objectif est de faire en sorte que les enfants puissent rejoindre leurs parents et trouver une bonne solution pour la suite. Cela se passe généralement très bien pour les enfants. Lorsqu’ils sont confrontés à une situation nouvelle, ils sont généralement prêts à s’adapter.

B. T.  : Un enfant qui n’avait plus de parents, m’a dit une fois en passant «  papa  ». J’ai immédiatement réagi et lui ai expliqué que je n’étais pas son père. Les enfants peuvent très bien accepter cela, si on fixe clairement les limites.

Bernard T., Maya W. et Caroline J. travaillent au Foyer Holee.

Idées pour la Fête des mères N’oubliez pas la fête des mères  ! Parfois, il est difficile de trouver le bon cadeau. Voici quelques idées pour des enfants et leurs parents dans différents contextes  : • Organiser la garde des enfants pour que maman puisse faire quelque chose qui lui plaît • Passer une journée ensemble   : faire le jeu, l’excursion ou le gâteau préféré(e) de maman • Fabriquer une carte au trésor indiquant où le cadeau de maman est caché et faire l’itinéraire ensemble • Faire une excursion dans un endroit où elle se rend volontiers. Par exemple, faire une promenade, visiter un château ou prendre le bateau. Option  : «  kidnapper  » sa maman pour faire l’activité • Illustrer son verset biblique préféré sur une carte • Offrir un bon pour un concert, une conférence, une séance de cinéma • Organiser une soirée TV  : maman choisit le programme • Préparer un bon pour un service, comme arroser les fleurs, désherber une plate-bande, nettoyer les vitres, passer l’aspirateur ou toute autre tâche ménagère • Préparer le petit-déjeuner ou inviter sa maman à un brunch • Emmener ses parents âgés rendre visite à quelqu’un • Faire quelque chose que l’on a encore jamais entrepris ensemble • Créer une boîte avec des petites cartes  : chacune décrit quelque chose que l’on apprécie chez sa maman • Remercier chaque jour sa maman de quelque chose pendant une semaine • Rendre visite à ses parents avec tous ses frères et sœurs pour célébrer la fête des mères • Lire quelque chose à haute voix • Composer soi-même un «  coffret bien-être  » • Cuisiner quelque chose pour maman Nora Steiner


Merci maman  ! Le BabySong est une offre qui s’adresse aux enfants de 0 à 4 ans et à leurs parents. Le principal objectif est de chanter ensemble. Un jeudi sur deux, les poussettes s’accumulent devant l’entrée de la salle du Poste de Berne. Les rires des enfants retentissent dans la salle. Le BabySong peut commencer  ! Anne Binder, la responsable, salue les participants. Et c’est parti  : les visiteurs du jour, répartis en deux groupes, chantent des chansons pour enfants et récitent des versets. Les parents se rappellent de certaines chansons qu’ils avaient apprises enfant et en découvrent d’autres, plus modernes. Un plus pour le développement des enfants Au BabySong, les enfants vivent de beaux moments. Ils apprécient de faire quelque chose rien qu’avec leur maman, grandmaman ou papa. Le BabySong favorise également le développement physique, linguistique et musical des enfants. Ils aiment ces chansons. «  Des parents me racontent que leur enfant chante certaines

chansons à la maison ou réagit lorsqu’il les entend  », nous explique la major Irene Walzer, officière du Poste. Moment d’échange pour les parents Après avoir chanté, les enfants se défoulent dans l’espace qui leur est réservé. Les parents peuvent alors prendre une agréable pause-café et profiter de ce moment de calme pour discuter avec les autres.

Kathrin, 4 ans J’aime jouer avec maman. Merci maman de m’aider pour tout !

Créer des liens avec les familles De nombreux parents participent régulièrement au BabySong. A chaque rencontre, de nouvelles familles viennent, souvent invitées par des connaissances. «  Plusieurs familles fréquentent notre Poste grâce au BabySong  », dit Irene Walzer. Une fois par année, le Poste organise un culte spécial, qui accorde une attention particulière au BabySong. A Pâques, toutes les familles sont invitées à un brunch. Nora Steiner

Maman me prépare toujours le déjeuner. Je lui en suis reconnaissante.

Photos  : Sébastien Goetschmann et Nora Steiner

Nous nous sommes rendus à une séance du BabySong aux Postes de Berne et de Tramelan, pour voir ce que les enfants pensent de leur maman.

Leanna, 4 ans

Alixe, 2 ans On prend bien soin de moi à la maison, mes frères, papa et maman, je suis contente. J’aime danser en jupe sur de la musique avec maman. Mais j’aime surtout jouer aux trois petits cochons à la maison.

Nim, 4 ans J’aime bien passer du temps avec maman, faire de la pâte à modeler, de la peinture, des bricolages. Et elle me prépare des bonnes choses à manger, des pâtes, du riz et des légumes.

Elia, 4 ans J’aime venir avec maman au BabySong. Ici, on s’amuse bien avec les petites voitures. C’est tellement marrant quand maman joue avec moi au foot.

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Dossier  : Ces mères qui nous portent

Pour un avenir sans souffrance ni détresse

Photos  : Armée du Salut Mission & Développement

Des mères du monde entier rencontrent des difficultés pour subvenir aux besoins de leur famille. L’Armée du Salut leur apporte une aide pratique sur place.

Toute mère souhaite le meilleur pour son enfant  : un avenir heureux, sans souffrance ni détresse. Pourtant, de nombreuses mères à travers le monde ne peuvent offrir une telle vie à leurs enfants. La pauvreté et les discriminations sociales caractérisent leur quotidien. «  Je souhaite que nos enfants aient un jour une meilleure situation que nous  », explique Meena, du Pakistan. «  Mon mari et

moi souhaitons qu’ils puissent aller à l’école. Mais où trouver l’argent nécessaire  ? Cette question a longtemps été un casse-tête pour moi.  » De sa propre expérience, Meena sait à quel point la vie est difficile pour quelqu’un qui n’a pas été à l’école. «  Bien que mon mari travaille dur, nous avons toujours de la peine à joindre les deux bouts. Quand j’étais enfant, je n’ai jamais pu aller à l’école. Etant analphabète, je n’avais aucune chance de trouver un emploi.  » L’Armée du Salut locale lui a donné cette chance en lui permettant de suivre une formation scolaire. Aujourd’hui, Meena sait lire, écrire et compter. Elle possède même une petite épicerie et peut ainsi subvenir aux besoins de sa famille. Au Kenya, de nombreuses mères n’ont pas accès à l’eau potable. Aujourd’hui encore, beaucoup de personnes souffrent de diarrhées à cause de l’eau polluée, principa-

Comme si son réconfort ne suffisait pas Dieu lui-même promet le réconfort d’une mère et il nous montre son côté maternel. Comme si son propre réconfort ne lui semblait pas suffisant, Dieu fait une déclaration surprenante en Esaïe 66  : 13  : «  Tout comme un homme est consolé par sa mère, je vous consolerai moi-même.  » Surprenant  ? Pas tellement en fait, car le Seigneur rappelle simplement ses propres paroles  : «  Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu. Il créa l’homme et la femme.  » (Genèse 1  : 27). Etre à l’image de Dieu ne signifie pas seulement le masculin, mais aussi le féminin. Dieu comme Dieu-père et Dieumère. Par sa comparaison avec la mère réconfortante, Dieu semble vouloir rendre

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son réconfort encore plus réconfortant. Si Dieu réconforte des êtres humains comme une mère, alors ces derniers lui sont très proches, peut-être aussi proches que l’enfant dans le ventre de sa mère. Une image qui procure le plus grand sentiment de sécurité et, encore plus important, qui confirme la présence de Dieu dans la souffrance. Le réconfort de la présence de Dieu Lorsque des personnes souffrent, ce n’est pas tant la douleur, la perte ou la souffrance en tant que telle qui est insupportable. Ce qui est insupportable, c’est la peur d’être abandonné, aussi celle d’être abandonné par Dieu. Pourtant, lorsque Dieu-mère

le cause de mortalité chez les enfants de moins de cinq ans. Mary témoigne  : «  Afin de m’approvisionner en eau, je devais souvent laisser mes deux enfants seuls à la maison. Il n’y avait aucune source d’eau dans le village. Pour parvenir à un petit trou d’eau laissant échapper une eau souillée, je devais marcher durant deux heures. Or, cette eau a rendu mes enfants malades.  » Elle a reçu de l’Armée du Salut sa propre citerne d’eau. Ce don fait partie du projet de l’Armée du Salut «  eau – salubrité – hygiène  ». Grâce aux projets de l’Armée du Salut dans les domaines de la santé, du travail social, de l’amélioration des revenus et de la formation, des mères comme Meena et Mary, de même que leurs enfants, ont la chance de bénéficier d’un avenir meilleur. Le 8 mai 2016, nous célébrerons la Fête des mères, une occasion de dire merci à toutes les mères du monde entier. Elles le méritent  ! Daniela Humbel

console l’être humain, alors celui-ci est tout proche de Dieu, tout proche de son pouls. Dépasser le point zéro Ce réconfort maternel de Dieu est durable et s’étend au-delà de l’instant présent. Le réconfort divin donne une assise et constitue un fondement, là où la souffrance nous fait perdre pied. Le réconfort divin nous donne la force de continuer malgré les obstacles. Il donne de l’espoir, là où il ne semble pas y avoir d’issue. Le réconfort maternel de Dieu nous procure un sentiment de sécurité en plein désespoir et en pleine solitude. Celui qui est réconforté par Dieu, a dépassé le point zéro. Car le réconfort divin fait que cela continue autrement  : on remonte la pente, on espère de nouveau, sachant que Dieu est toujours parmi nous. Elsbeth Cachelin


Echos

Un nouveau soldat au Poste de Fleurier Dimanche 24 janvier 2016, le Poste de Fleurier s’est réuni pour vivre l’enrôlement d’Antoine Feuvrier. Photo  : MAD

Il est 10h, c’est un Antoine que l’on retrouve un peu cool … la boule au ventre mais le sourire aux lèvres et une patate d’enfer. C’est son jour, il a invité plein de jeunes de Suisse romande et de Suisse alémanique. Quel plaisir de voir cette jeunesse dans la salle  ! J’en ai profité pour recueillir l’impression de plusieurs personnes, en leur demandant de résumer cette journée en une phrase.

Antoine Feuvrier (à gauche) reçoit les bénédictions de l’assemblée, ici avec le major Jean-Daniel Egger.

Christine Feuvrier  : «  Tu m’entoures par derrière et par devant, et tu mets ta main sur moi. (Psaume 139 : 5). J’ai vu une communauté

Le Coup d’pouce se développe Depuis le début de cette année, le service social neuchâtelois le Coup d’pouce fait partie des prestations ordinaires de l’Armée du Salut. pace d’écoute et de consultation sociale. L’offre ne s’adresse pas à des personnes dépendant d’un accompagnement médical ou psychiatrique intense, le but étant d’apporter une aide provisoire (en principe contrat de trois mois) pour que les bénéficiaires retrouvent leur autonomie.

Photo  : Sébastien Goetschmann

Après plus de quatre ans à l’état de projet, le Coup d’pouce a été évalué et il a atteint presque tous les objectifs fixés. Ce service social propose, à des adultes fragilisés économiquement ou psychiquement, un espace qui répond aux besoins matériels de base  : alimentation, hébergement et également soutien mental grâce à un es-

autour d’Antoine qui le portait, l’entourait, l’accompagnait. J’ai vu les anciens du Poste de Fleurier, les familles, les jeunes qui se sont déplacés, leur enthousiasme, leur foi et la façon dont ils ont loué notre Seigneur. Un magnifique moment de communion fraternelle.  » Emilie Egger  : «  C’était vraiment une journée bénie. Tout le monde se sentait bien.  » André Perrin  : «  Avec nos âges avancés, cela fait plaisir de voir des jeunes qui se lèvent et prennent la relève. Cette rencontre a été entourée par l’Eglise.  » Antoine Feuvrier  : «  C’était un moment génial. La présence de Dieu, de Jésus, était vraiment palpable.  » En conclusion, cela a été une journée remplie de la présence du Seigneur. Tous unis dans un même esprit. Propos recueillis par Anne Gerber

Une offre qui s’agrandit Avec deux studios supplémentaires acquis en 2015, le Coup d’pouce compte actuellement sept studios et deux appartements, au Locle, La Chaux-de-Fonds et Neuchâtel. Il est prévu d’aménager un ou deux studios de plus en 2016, car la demande de logements d’urgence ne cesse d’augmenter. Monsieur Raymond Matthey, directeur de la FADS (Fondation en faveur des adultes en difficultés sociales) qui gère l’hébergement social dans le canton de Neuchâtel, se réjouit de développer les collaborations avec l’Armée du Salut. Cela permettra aussi aux bénéficiaires du Coup d’pouce d’avoir un suivi plus poussé, avec comme objectif de favoriser leur insertion ou réinsertion. Sébastien Goetschmann

Le Coup d’pouce

De gauche à droite  : Sylvain Jacot, responsable Coup d’pouce, Raymond Matthey, Directeur de la FADS (Fondation en faveur des adultes en difficultés sociales) et Jacques Laurent, Chef de service du SIAM (Service des Institutions pour Adultes et Mineurs) - NE.

• Un équivalent de 18 à 20 lits entre Le Locle, La Chaux-de-Fonds et Neuchâtel • 4262 nuitées en 2015 • 20 personnes, qui reçoivent un repas complet tous les vendredis midi

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Echos

Offrons plus de sourires Joy – joie. Sous cette devise, les femmes de l’Armée du Salut se sont réunies le 12 mars, à l’occasion de la journée pour les femmes 2016. Christine Eckert partage ses impressions. de cette joie. Offrez-vous des sourires les unes aux autres  !  » Dans la deuxième session, nous avons rencontré deux jardinières (les majors Christine Volet et Brigitta Heiniger). Elles nous ont demandé de réfléchir, en se basant sur la parabole des sarments, aux différentes fonctions de la vigne. «  Dieu, le vigneron, nous taille,

Pendant la pause de midi, les participantes ont eu l’occasion de visiter le Shop de l’Armée du Salut, l’exposition passionnante «  Que du vent  ?  » au Musée, ou encore le stand de la marque salutiste «  Others  ». Ce midi est passé beaucoup trop vite  ! Il était déjà temps de se rendre à la troisième session  : le concert de prière. Comme un crescendo musical, le volume a progressivement augmenté jusqu’au fortissimo. D’abord la prière silencieuse, seule avec Dieu, puis par groupe de deux, de quatre, de huit et enfin avec toute l’assemblée réunie dans la salle. Une expérience impressionnante. Photo  : Christine Eckert

Il est vrai qu’en me rendant au Poste de Berne, samedi 12 mars, pour la Journée nationale de l’Armée du Salut pour les femmes, je n’étais pas vraiment euphorique. Une journée, dans un bâtiment étroit, avec plein de femmes et, en plus, un «  concert de prière  » était planifié. Mais rapidement, j’ai été surprise en bien. Dans le hall d’entrée, déjà, j’ai été accueillie chaleureusement et j’ai retrouvé plusieurs de mes connaissances d’un peu partout en Suisse. Les discussions animées pendant les 9h, m’ont confirmé que c’était également le cas pour les autres femmes.

nous les sarments, pour que notre charge soit adaptée à nos possibilités. Il doit aussi couper des bourgeons pour garantir un équilibre de ce que la vigne peut porter et pour que la sève ne soit pas gaspillée  », a dit la major Christine Volet.

La joie partagée Très vite, le calme est revenu pour la première des trois sessions. La commissaire Jane Paone a expliqué la devise de la journée «  Joy  » dans sa prédication  : «  Dieu se réjouit en vous. Soyez généreuses dans le partage Danse de joie lors de la journée pour les femmes au Poste de Berne.

A nous maintenant de partager cette joie et d’offrir des sourires  ! Christine Eckert

Rencontre des Seniors de la Suisse romande Jeudi 3 mars 2016, les plus de 60 ans se sont réunis à Yverdon-les-Bains. La journée était axée sur la thématique  «  Voici, ton Roi vient  !  » «  Un chaleureux accueil nous attendait à l’arrivée dans la Maison Morija, avec café et couronnes de tresses, faites maison par un spécialiste en la matière.

Seigneur Jésus-Christ   ! Le programme était enrichi par des chants bien appréciés, exécutés par les cinq sœurs Geiser et par le beau témoignage du major Samuel Wahli.

Cette journée était présidée et préparée avec délicatesse par la major Mariette Streiff, ainsi que la major Elisabeth Moser de Langnau.

Merci à la major Moser pour son riche et profond message, en français ! Cette belle et riche journée s’est terminée dans le partage et l’amitié, avec café et délicieux biscuits en forme de couronne, confectionnés par des dames du Poste de Langnau. Merci  !

Journée de joie et de réflexions multiples, sur le thème de la royauté de notre

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dialogue · mensuel de l’Armée du Salu · avril 2016

Une dernière belle surprise nous attendait à la sortie. En passant une allée entre deux longues tables bien décorées de fruits et de fleurs, de jolis photophores illuminés portant l’inscription  : ‹  Voici, ton Roi vient à toi  ›, attendaient chaque participant, qui a eu la joie d’en emporter un chez lui. C’était une journée royale  ! Un grand merci  !  » Quelques Seniors de la Broye


Dimanche 13 mars, le major Jean Donzé a été mis à l’honneur lors du culte au Poste d’Yverdon, suite à sa toute récente cessation d’activité dans la fanfare. L’homme aux 70 ans de musique de cuivre témoigne. «  Depuis l’âge de 13 ans, la fanfare a eu une grande place pour moi. L’Armée du Salut a été comme un cadre et c’est dans ce cadre que j’ai trouvé ma place et que j’ai pu m’épanouir, surtout pendant toutes ces années comme fanfariste. Par mes parents, aussi officiers, je suis né dans la ‹  marmite salutiste  ›. J’ai grandi et je me suis plu dans ce cadre, cette ambiance. Comme enfant, j’ai appris à prier, à lire ma Bible, à aimer le Seigneur Jésus. J’ai suivi volontiers la filière  : Jeune Soldat, Cadet de Poste, Soldat, puis Candidat et officier. En 1960, cerise sur le gâteau, c’est par

l’Armée du Salut que j’ai rencontré la lieutenante Eveline Hanselmann. Cela fait déjà 56 ans. Merci Seigneur  ! Comme officiers, dans nos changements, il y a eu des étapes difficiles. A cette époque, on recevait un ordre d’adieu, ce qui signifiait que dans les trois semaines à venir, vous quittiez votre Poste. Puis l’ordre de marche  : «  Dans deux semaines vous allez à Tramelan.  » En 41 ans  : 13 mutations. Quelqu’un a dit que l’Armée du Salut n’était pas parfaite et c’est vrai. Vous savez pourquoi  ? Parce que j’en fais partie

Votre soutien est précieux Pour la 127e fois, l’action de solidarité «  partage et prière  » a eu lieu durant les 40 jours précédant Pâques. L’Armée du Salut remercie tous ceux qui y ont participé.

Photo  : Armée du Salut Mission & Développement

Merci de tout cœur  ! Merci de tout cœur à tous les salutistes et amis de l’Armée du Salut qui ont soutenu l’action «  partage et prière  » dans la prière et qui se sont engagés personnellement. Nous sommes heureux de la grande solidarité et des liens qui unissent la Suisse à l’Armée du Salut du monde entier. Merci

beaucoup pour votre constante fidélité envers nos frères et sœurs des autres Territoires.

A quoi servent vos dons  ? «  Partage et prière  » contribue à financer l’Armée du Salut dans le monde entier. 75 pour cent de tous les Territoires ont besoin de soutien. Le Quartier Général international à Londres identifie les besoins les plus urgents. Il détermine la manière dont les fonds récoltés sont utilisés. Contrairement à la collecte des marmites, l’Armée du Salut n’utilise pas les dons pour financer des projets sociaux, mais pour couvrir les frais de sites existants. Ces dons seront par exemple De g. à d.  : le major Jacques Donzé, le lt-colonel Allan Hofer, les affectés à la rénovation commissaires Jane et Massimo Paone. ou à l’entretien de

et que nous restons des êtres humains, à tous les échelons de la hiérarchie. Nous pouvons aussi nous tromper. Pourquoi vous dire cela  ? Parce que j’ai la conviction que Dieu, lui, ne peut pas se tromper. Dans les questions qui restent encore sans réponse, dans les pourquoi, ou pour quoi, Dieu sait, Dieu connaît. Tout est parfait dans sa personne. Dieu est Amour, il est miséricordieux, plein de compassion et riche en bonté. Par Jésus, il est mon Père céleste, c’est pourquoi je le bénis. Amen.  » Major Jean Donzé

bâtiments, ou à l’achat d’un terrain pour construire un nouveau Poste. Les Territoires partenaires ont également besoin de véhicules de service, de logements pour les officiers et de fonds pour les salaires du personnel. Objectif annuel Etant l’un des Territoires les plus riches au niveau mondial, l’Armée du Salut Suisse a pour objectif de rassembler un million de francs suisses. Répartie entre les membres et amis de l’Armée du Salut, soit environ 4 000 personnes, cette somme implique un don de 250 francs en moyenne par personne. Durant le reste de l’année, des fonds peuvent également être récoltés pour l’action «  partage et prière  ». Pour soutenir nos Territoires partenaires, la créativité n’a pas de limites  : une course sponsorisée, une vente de pâtisseries ou un stand au marché avec des articles tricotés à la main peuvent nous aider à atteindre notre objectif ambitieux. Celui qui souhaite économiser un montant d’environ 250 francs durant l’année n’a pas besoin de mettre plus de 70 centimes de côté par jour. Pour votre agenda  : la prochaine action de solidarité «  partage et prière  » aura lieu du 1er mars au 16 avril 2017. Eveline Mergaert Communication, Mission & Développement

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Photo  : MAD

Honoré après 70 ans de fanfare salutiste


Notabene

Les lts-colonels Allan Hofer, Secrétaire en chef et Fiona Hofer, Secrétaire territoriale Société  &  Famille  : 24 avril  : Culte au Poste de Genève 2 1er mai  : Culte au Poste de Gurzelen 5 mai  : Congrès de l’Ascension de la Division Romande 12 mai  : Conseils d’officiers nationaux au Poste de Berne

Félicitations 90 ans 26 avril  : Major Lydia Etzensperger, Vordergasse 3, 8353 Elgg 85 ans 10 mai  : Major Lydia Walzer, Hochkreuzstrasse 1, 9320 Arbon 80 ans 4 mai  : Lt-colonel André Sterckx, Baumgartenstrasse 31, 3018 Berne Noces d’or 16 avril  : Majors Roland et Birgitta Magnin 30 avril  : Majors Hans et Martlen Bösch 6 mai  : Majors Bruno et Elisabeth Frei Noces de diamant 28 avril  : Lts-colonels Arnold et Lilly Volet

Cours ouverts à tous Etude approfondie de l’Evangile de Jean  : Enseignant  : Jakob Holland, les 9 et 10 avril 2016, au Poste de St-Aubin. La gestion des conflits de couple  : Enseignant  : Christian Reichel, le 30 avril 2016, au Poste de l’Arc Lémanique, site de Lausanne. ads-centredeformation.ch. Inscriptions auprès de Evelyne Rothacher, 024 466 95 73 ou evelyne_rothacher@armeedusalut.ch

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dialogue · mensuel de l’Armée du Salu · avril 2016

Major Luz NüeschBrites Luz Brites est née le 24 mai 1922, dans la ville d’Artigas, au nord de l’Uruguay. Pendant son enfance, elle est invitée à participer aux activités pour enfants du Poste de l’Armée du Salut de sa ville. Elle y trouve sa place dans la communauté, mais surtout, elle accepte Jésus-Christ comme son Sauveur et Seigneur. En 1940, elle entre à l’Ecole d’officiers à Buenos Aires. Sa formation terminée et après avoir servi dans plusieurs Postes d’évangélisation, elle se marie en 1946, à Jacobo Nüesch, avec qui elle a quatre garçons et deux filles. Ensemble, ils partagent la responsabilité de plusieurs Postes et d’œuvres sociales jusqu’en 1958  : son mari est nommé Secrétaire des finances au QG à Buenos Aires. Dès lors, elle ne cesse de soutenir les officiers de son Poste, dans le travail parmi les enfants, les jeunes soldats, et l’enseignement aux cadets. Pendant des années, elle correspond régulièrement avec des dizaines de dames de régions très isolées du Territoire, qui n’ont pas d’autre possibilité de partager la Parole et l’amitié chrétienne. En 1973, son mari est nommé Secrétaire en chef du Territoire Est de l’Amérique du Sud (Argentine, Uruguay et Paraguay). Elle partage la tâche en voyageant avec lui et visitant ses camarades salutistes éloignés. Elle poursuit son travail parmi les dames même après sa retraite. Pour rien, elle n’aurait manqué «  sa  » Ligue du Foyer. Après presque 40 ans de service, c’est l’heure de la retraite. A la demande de l’Armée du Salut, ils acceptent de servir dans un Poste hispanophone de Chicago, Etats-Unis. La santé de son mari les oblige à arrêter après un an et ils viennent s’installer en Suisse en 1982, près de leurs enfants et petits-enfants. C’est là, qu’entourés de l’amour des leurs et accompagnés des frères et sœurs du Poste de Genève 1, ils passent 30 heureuses et paisibles années. En janvier 2013, Jacobo décède et la santé de Luz périclite peu à peu. Sa dernière année de vie, elle avait ses yeux fixés plus sur le ciel que sur la terre, attendant de rejoindre son Seigneur et Sauveur. Dieu l’a rappelée à Lui le 25 février 2016. Daniel Nüesch

Promotion à la gloire du Ciel

Major Maria RutschmannRutishauser

Photo  : MAD

Les commissaires Massimo et Jane Paone, responsables territoriaux  : 17 avril  : Journée spirituelle au Centre de formation de Bâle 29 avril - 1er mai  : Visite en Hongrie pour l’inauguration du Poste de Miskolc 8 mai  : Culte au Poste de Bâle 1 12 mai  : Conseils d’officiers nationaux au Poste de Berne

Promotion à la gloire du Ciel

Photo  : MAD

Agenda des Chefs

Maria Rutishauser voit le jour le 27 juin 1929, à Amriswil. Elle grandit au sein d’une famille salutiste, entourée de ses quatre frères et de ses trois sœurs. Après l’école obligatoire, Maria travaille durant deux ans comme aide familiale, puis plus tard, comme cuisinière dans un Foyer pour garçons. Après que Dieu l’ait appelée comme officière, Maria entre en 1956, à l’Ecole d’officiers. Jeune officière, elle est affectée au Poste de Lausanne. Puis, suivent deux années d’affectation au Foyer pour enfants «  Sunnemätteli  » de Bäretswil. Ses autres affectations sont le Foyer pour enfants «  Paradies  » de Mettmenstetten et le Foyer pour enfants «  Neumünsterallee  » de Zurich. Maria ressent alors le besoin d’une pause et se retire pour un certain temps du service d’officière. Après cette pause, elle travaille à nouveau au Foyer pour enfants «  Neumünsterallee  ». A cette époque, elle apprend à connaître et à aimer le major Arthur Rutschmann, qui est veuf. Le 5 juillet 1975, ils se marient et travaillent ensuite ensemble successivement à Zurich 4, Baden, Glattfelden et au Foyer pour hommes de Zurich. Après une année de retraite, ils dirigent encore durant quelques années le Poste de Weinfelden à mi-temps. Ils partent ensemble à la retraite. Ils entreprennent de petites excursions et apprécient les bons moments, jusqu’au moment où le major Rutschmann tombe malade. Maria s’occupe de son mari jusqu’au jour où il doit rentrer au home médicalisé de Romanshorn. Plus tard, la major Rutschmann entre dans le même home et y reste aussi après le décès de son mari. Le 5 février 2016, Maria fait une chute. Suite à cet accident, son état de santé se détériore au point qu’elle ne parvient plus ni à marcher, ni à parler et manger. Le 10 février 2016, Maria est rappelée à Dieu. La Rédaction


Janvier 2016 A cause d’un sérieux déclin de sa santé, le lt-colonel Petter Kornilow, Secrétaire en chef pour le Territoire de la Finlande et de l’Estonie, a demandé à être immédiatement relevé de son service. La lte-colonelle Eija Kornilow a également quitté ses fonctions de Secrétaire territoriale des Ministères Féminins (MF) le 20 janvier 2016, mais continuera son service de Secrétaire de la communication pour le Territoire de la Finlande et de l’Estonie, dans la mesure de ses possibilités, compte tenu des soins qu’elle apportera à son mari durant sa maladie. Au 20 janvier 2016 En conséquence de ce qui précède, la ltecolonelle Arja Laukkanen, à la retraite depuis 2013, est devenue Secrétaire en chef pro tem pour le Territoire de la Finlande et de l’Estonie, jusqu’à ce qu’un nouveau Secrétaire en chef soit nommé au 1er juin 2016. Au 15 mars 2016 Les majors John Rohmingliana et Lalthangmawii sont devenus Secrétaire général et Secrétaire de Command des MF pour le Command du Bangladesh. Au 1er mai 2016 Les lts-colonels Nihal et Rohini Hettiarachchi deviendront responsables territoriaux pour le Territoire de l’Inde du Sud est. Le lt-colonel Nihal Hettiarachchi comme Commandant territorial et la lte-colonelle Rohini Hettiarachchi comme Présidente territoriale des MF, avec promotion au grade de colonel. Ils succéderont aux commissaires Samuel et Bimla Charan, qui se retireront du service actif. Les lts-colonels Suresh et Martha Pawar deviendront Secrétaire en chef et Secrétaire territoriale des MF pour le Territoire du Sri Lanka. Au 1er juin 2016 Les majors Cedric et Lyn Hills deviendront Secrétaire en chef et Secrétaire territoriale des MF pour le Territoire de la Finlande et de l’Estonie, avec promotion au grade de lieutenant-colonel. La major Anne Wimmers deviendra Secrétaire générale pour le Command

Départ à la retraite d’Hong Kong et de Macao.

Major Rosa Meylan

Au 1er juillet 2016 La commissaire Marie Willermark deviendra Commandante territoriale et Présidente territoriale des MF pour le Territoire de l’Allemagne, de la Lituanie et de la Pologne.

Rosa Lauber est née le 31 mars 1952. Elle se marie à Roland Meylan le 8 mai 1976 à Bienne.

Les colonels William et Lorraine Bamford deviendront responsables territoriaux pour le Territoire des USA de l’Est. Le colonel William Bamford comme Commandant territorial et la colonelle Lorraine Bamford comme Présidente territoriale des MF, avec promotion au grade de commissaire. Les colonels Kenneth et Paula Johnson deviendront Secrétaire en chef et Secrétaire territoriale des MF pour le Territoire des USA de l’Est. Les colonels Patrick et Anne-Dore Naud deviendront Commandant territorial et Présidente territoriale des MF pour le Territoire de la Finlande et de l’Estonie. Les colonels Johnny et Eva Kleman deviendront Commandant territorial et Présidente territoriale des MF pour le Territoire de la Suède et de la Lettonie, avec promotion au grade de commissaire. Les majors Daniel et Tracey Kasuso deviendront Secrétaire en chef et Secrétaire territoriale des MF pour le Territoire du Zimbabwe, avec promotion au grade de lt-colonel. Ils succéderont aux colonels Perter et Norma Kwenda qui recevront une nouvelle mutation. Au 1er août 2016 Les commissaires Joash et Florence Malabi deviendront responsables territoriaux pour le Territoire du Zimbabwe. Le commissaire Joash Malabi comme Commandant territorial et la commissaire Florence Malabi comme Présidente territoriale des MF. Les commissaires Henry et Catherine Nyagah deviendront responsables territoriaux pour le Territoire du Kenya de l’Est. Le commissaire Henry Nyagah comme Commandant territorial et la commissaire Catherine Nyagah comme Présidente territoriale des MF.

Photo  : Evelyne Mergaert

Mutations internationales

«   Durant mon enfance à Tramelan, mes parents, membres de l’Eglise réformée allemande, m’obligeaient à aller à l’Ecole du dimanche. Une de mes sœurs aînées a commencé à fréquenter le Poste de Tramelan et je m’y rends pour la première fois à 17 ans. Peu de temps après je me convertis lors d’une réunion de salut. Très vite, je reçois la conviction que Dieu m’appelle à être officière. Timide, j’essaye de repousser cet appel. A 18 ans, je deviens une soldate très active  : brigade de guitare, cafés, études bibliques, fanfare, réunion de sainteté, de salut, ... Après un apprentissage d’infirmière en psychiatrie à Bellelay, je suis engagée à Bienne. Je me rends au Poste salutiste lorsque je suis de service le dimanche et j’y rencontre mon futur mari. Pendant nos fréquentations, il m’annonce être appelé à devenir officier, comme missionnaire au Brésil. En nous nous proposons pour l’Ecole d’officiers, nous déclarons avoir un appel pour le Brésil. Après la formation à Berne (1977-1979), nous sommes envoyés au Poste d’Aigle. Deux ans après (1981), nous partons au Poste de Liège. C’est depuis là, en 1984, que nous faisons les démarches pour poursuivre notre ministère au Brésil, où nous arrivons en octobre 1984, avec nos trois enfants Cindy, Claudia et Jonathan. De 1985 à 2016 nous avons servi dans six villes  : Paranaguá, Belo Horizonte, Prudente de Morais, São Paulo, Recife et finalement Brasília. En 1988, alors que nous sommes à Belo Horizonte Dieu nous confie un garçon, Thierry, le seul de nos enfants à avoir la double nationalité. Nous avons eu un ministère équilibré entre évangélisation et travail social. La fidélité de Dieu envers moi et ma famille, m’émerveille. Nos quatre enfants sont mariés à des Brésiliens, engagés dans la foi. Je crois que la souveraineté de Dieu m’a conduite toutes ces années. Très souvent, sa Parole m’a motivée, consolée, encouragée. Ses promesses sont réelles et je les ai vues s’accomplir dans ma vie.  » La Direction remercie la major Meylan pour son service et lui souhaite une retraite bénie. Major Rosa Meylan dialogue · mensuel de l’Armée du Salu · avril 2016

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Maintenir le dialogue

Photo  : MAD

Le divorce de ses parents a provoqué une déchirure dans le cœur de Stève Galeuchet. Jésus l’a comblé. Plus  : Jésus est aujourd’hui le compagnon fidèle et le moteur de la vie de Stève.

Drôle de famille ! Selon Paul, tu serais mon frère aîné  ! Ça me décoiffe, laisse-moi te le dire  ; J’en plane … Mais je suis un enfant de Dieu Rien de moins, Et même sans «  e  » majuscule … Qu’avons-nous en commun Toi et moi  ?

Non seulement, il a comblé la déchirure, m’a consolé de mon chagrin et est mon moteur au quotidien, mais il m’a aussi offert un immense cadeau  : la vie éternelle et une joie indescriptible  ! Cela fait maintenant 20 ans  !  » Stève Galeuchet

Dans le prochain «  dialogue  »

Je veux devenir officière

Général John Gowans (†)

dialogue · mensuel de l’Armée du Salu · avril 2016

Mensuel pour les salutistes et amis de l’Armée du Salut. armeedusalut.ch Edition et rédaction Quartier Général Suisse-Autriche-Hongrie Laupenstrasse 5 - CP - CH-3001 Berne Téléphone 031 388 05 02 redaction@armeedusalut.ch Les changements d’adresse doivent nous être directement communiqués.

Layout Quartier Général territorial Impression Rub Media, Wabern/Berne Fondateur William Booth Général André Cox Chef de territoire Commissaire Massimo Paone Abonnement annuel dialogue Espoir * Etranger

Dans le prochain numéro de dialogue, nous vous présenterons la classe qui suivra la formation pour devenir officières de l’Armée du Salut en 2016 - 2018. Une volée composée exclusivement de Candidates, huit au total. La Rédaction

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Impressum

Equipe de rédaction Sergent Philipp Steiner (Responsable Marketing & Communication), Florina German (Responsable Rédaction), Sébastien Goetschmann (Rédacteur), Major Christine Volet-Sterckx (Neuchâtel), et Monique Bürki (St-Aubin), Nathalie Steffen-Noiosi et Pierre de Herdt (traduction)

Moi, je te ressemblerais Quelque part  ? Même en essayant très fort  ? Rien que d’y penser Me semble vain  ! Tu es plein de beauté Que suis-je, moi  ? Pourtant nous sommes apparentés Ça, je le crois  ! Quand je me sens comme modelé Par ton Esprit en moi.

JAB

Dialoguer avec Dieu

3001 Berne

«  Enfant, beaucoup de choses me semblaient faciles  : l’école, le sport, la musique, ... Mais la séparation de mes parents, alors que j’avais tout juste quatre ans, m’a laissé un ‹  trou  › dans le cœur.

J’étais donc souvent triste. Par la suite, ma maman s’est remariée et mon beau-père, chrétien, nous a emmenés à l’église. Je m’y suis toujours senti accueilli, ce qui m’a poussé à vouloir en savoir plus sur Dieu. Rapidement, j’ai rencontré Jésus-Christ personnellement. Un jour des vacances d’été 1996, seul dans ma chambre, je lui ai demandé  : ‹  Peux-tu venir dans ma vie  ?  › Et quelque chose de spécial s’est passé  : je n’étais plus triste, le ‹  trou  › était comblé, la plaie guérie. J’avais un père au ciel. Un père qui m’a accompagné jusqu’à aujourd’hui. Il m’écoute, il me parle et m’aide concrètement au quotidien, aussi dans les rencontres avec mon prochain. Dans mon travail, Jésus m’inspire. Il me donne des idées créatives et de la sagesse dans mes contacts avec les clients.

Photo  : xxx

La plaie est guérie  !

CHF 46.– | 65.–* CHF 48.– | 67.–*

« La femme peut-elle oublier l’enfant qu’elle allaite, et n’avoir pas pitié du fils de son sein  ? Mais quand elles les oublieraient, moi je ne t’oublierai pas. » Esaïe 49  : 15


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