d ialogue Mensuel pour les salutistes et amis de l’Armée du Salut
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Photo : Armée du Salut Varsovie
En guerre contre la pauvreté Bilan StopPauvreté 2015 Nouvelle formation pour les officiers Nouvelles salutistes
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Dialogue
Editorial Photo : StopPauvreté
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Plus de pauvreté en 2015 Les Objectifs du Millénaire pour le développement sont arrivés à terme fin 2015. Alors la pauvreté a-t-elle été éradiquée ? Loin s’en faut, évidemment. Cependant, StopPauvreté, principal acteur dans le suivi de ces objectifs au niveau suisse, tire un bilan plutôt positif des 15 années de lutte contre la pauvreté (cf. page 4). L’Armée du Salut, qui fait aussi partie du mouvement StopPauvreté, a toujours fait du combat contre la pauvreté un de ses chevaux de bataille. Elle y a d’ailleurs mis un accent particulier ces dernières années par le biais de la Commission internationale pour la justice sociale (cf. page 5). Nous avons profité de ce numéro pour voir de quelle façon nous pouvions vivre personnellement d’une manière plus juste, grâce à de petits gestes très concrets (cf. page 5). Mais comme l’exprime clairement le leitmotiv de l’Armée du Salut « Soupe, savon, salut », combattre la pauvreté matérielle ne suffit pas, il faut aussi proposer une solution à la pauvreté spirituelle (lire le témoignage en page 6 de Gabrielle GłodekKeller, officière en Pologne). Sébastien Goetschmann
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«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · février 2016
L’Armée du Salut est un mouvement international et fait partie de l’Eglise chrétienne universelle. Son message se fonde sur la Bible. Son ministère est motivé par l’amour de Dieu. Sa mission consiste à annoncer l’Evangile de Jésus-Christ et à soulager, en Son nom, sans distinction aucune, les détresses humaines.
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Photo : Werner Tschan
Le futur du Centre de formation C’est avec grand plaisir que nous vous informons de l’avenir du Centre de formation et du très attendu nouveau programme de formation dans ce numéro du dialogue. Vous découvrirez dans l’article du major JeanMarc Flückiger, Directeur du Centre de formation, qu’un programme de formation nouveau et passionnant a été élaboré (cf. page 7).
Ce programme permettra aux Cadets d’acquérir une expérience plus large avec d’autres collèges, ici en Suisse, et avec le William Booth College à Londres, ainsi qu’avec un accent particulier placé sur le ministère pratique. Il y aura deux ans de formation intensive suivis par cinq ans de formation continue en cours d’emploi et/ou de direction d’un Poste. L’obtention d’un diplôme universitaire ne sera pas l’objectif principal, mais sera toujours une possibilité pour ceux qui le souhaitent. Notre objectif est de former des officiers « Sang et Feu ». Des officiers qui se connaissent eux-mêmes, qui connaissent Dieu et qui connaissent la
mission de l’Armée. Pour plus de détails sur les éléments de la formation, je vous renvoie à l’article en page 7. Avec le passage du programme de formation à Bienne, en ce qui concerne la propriété du Centre de formation à Bâle, la décision a été prise de conserver le bâtiment en continuant de le louer à des particuliers et à des groupes externes. C’est ce qui est fait actuellement avec beaucoup de succès et nous avons l’intention de louer les chambres restantes, laissées vacantes par le déménagement. Bien sûr, comme dans tout changement, il y a des conséquences qui se traduiront par la suppression de certains emplois à Bâle.
Mais notre Département des ressources humaines fait tout son possible pour aider les personnes concernées par cette décision.
d’ordinaire pas notre attention. La pauvreté a toujours un visage humain, elle n’est pas un concept abstrait. Chaque personne est précieuse aux yeux de Dieu.
des gens meurent de suralimentation ! En effet, les non-pauvres sont souvent tout autant en danger que les pauvres.
Dans un futur proche, la Direction analysera la situation pour déterminer si le bâtiment à Bâle est toujours utile ou s’il faut le vendre. En attendant, je vous demande de prier pour tous ceux qui sont concernés par cette décision. Lt-colonel Allan Hofer, Secrétaire en chef
De nous à vous
L’Exposition Universelle de Milan 2015 a été axée sur la nutrition et la durabilité. Nous avons visité le Pavillon du Vatican, qui nous semblait tout à fait simple. Son thème : « Pas de pain seulement » (Matthieu 4 : 4). Il y avait une énorme table vide qui dominait la pièce. En approchant, nous avons été surpris par des vidéos de la vie normale qui s’allumaient grâce aux senseurs digitalisés (par exemple, les mains de quelqu’un pétrissant du pain, un autre qui utilisait des outils de travail,...). Plus nous approchions et plus nombreuses étaient les personnes autour de la table, plus la variété d’activités devenait riche. La guide nous a expliqué la similarité avec notre approche de la pauvreté dans le monde : c’est seulement lorsque nous nous trouvons tout proches de la pauvreté qu’elle nous interpelle. Réunis autour de la même table, nous entrons dans le monde d’autres personnes, qui n’attirent
Ce qui nous a peut-être le plus étonné ce jour-là, c’était le fait que la table la plus simple est devenue un lieu sacré de rencontre. Nous possédons en suffisance. Mais sommes-nous reconnaissants ? Et qu’en est-il de ceux qui manquent d’accès aux services, à un logement adéquat ou bien à un repas nutritif ? Ou encore de ceux qui sont pauvres dans leurs relations ? Certains essayent de combler ce vide, qu’ils considèrent comme de la pauvreté, en vivant dans l’excès.
Exprimé en termes simples, l’être humain a besoin de pain et de la Parole de Dieu. C’est lorsque nous reconnaissons que nous avons besoin de dépendre de Dieu, que nous pouvons vivre en abondance. Commissaires Massimo et Jane Paone, responsables territoriaux
Pain-seulement, logementseulement, habits-seulement, salaire-seulement, ... tous ces « seulement » abîment la qualité de la vie humaine. Ces bonnes valeurs contiennent également des éléments dangereux. Aujourd’hui, dans les pays riches, «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · février 2016
Photo : Werner Tschan
Créer l’unité
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Dossier : En guerre contre la pauvreté
StopPauvreté, un bilan mitigé mais encourageant Contre toute attente, les Objectifs du Millénaire pour le développement sont presque atteints. Cependant, l’effort des pays riches pour mettre en place un partenariat mondial pour le développement doit encore s’intensifier, car peu ou rien n’a été accompli dans l’amélioration des relations Nord-Sud.
Photo : ambafranceht
57 % du revenu global et sont à l’origine de 50 % des émissions de gaz à effet de serre. On touche là aux limites des OMD. Leur force – un agenda formulé simplement et facile à communiquer, un nombre réduit d’objectifs mesurables et limités dans le temps – était aussi leur faiblesse. En mettant avant tout l’accent sur la santé et l’éducation, ils ont traité les symptômes plutôt que les causes de la pauvreté. Ils ont négligé la question des inégalités et insuffisamment pris en compte la protection de l’environnement et du climat, où les pays industrialisés ont une responsabilité majeure. Autant de lacunes et d’insuffisances que les Objectifs de développement durable (ODD), adoptés par l’ONU en septembre 2015, sont appelés à combler d’ici 2030. Sébastien Goetschmann
www.stoppauvrete.ch L’accès à l’éducation pour tous les enfants est un des objectifs du Millénaire pour le développement.
En 2000, les Etats membres de l’ONU proclament leur volonté de lutter contre la pauvreté en avalisant les huit Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD, voir encadré). Au final, tous les objectifs n’ont pas été réalisés, mais des progrès considérables ont été accomplis dans plusieurs domaines. Par exemple, entre 1990 et 2015, le nombre de personnes vivant avec moins de 1,25 dollar par jour a fondu de 1,9 milliard à 836 millions, la proportion de la population sous-alimentée dans les pays en développement est passée de 23,3 % à 12,9 %. Dans la même période, plus de 2,6 milliards de personnes ont accédé à l’eau potable, mais 663 millions en sont cependant encore privés. Les organisations de développement, chrétiennes en particulier, ont joué un rôle non négligeable dans la réalisation des OMD. Et dans les pays riches... Le principal engagement des ONG suisses s’est déployé dans notre pays autour du huitième objectif, le seul concernant
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les pays riches. Une coalition de plus de 60 organisations de la société civile, dont de nombreuses œuvres d’entraide chrétiennes, a déposé en mai 2008, une pétition demandant que la Suisse augmente son aide au développement à 0,7 % de son revenu national brut (RNB). Cet objectif n’a pas été atteint, mais grâce à des années d’intense lobbying, les Chambres fédérales ont accepté en septembre 2012, le principe d’un accroissement à 0,5 % du RNB jusqu’en 2015. Nous en sommes actuellement à 0,49 %. Ce regain de générosité financière ne doit cependant pas nous leurrer. A part la question de l’aide, le huitième objectif, qui faisait appel à la responsabilité des nations industrialisées, est demeuré le plus flou et au bout du compte le plus décevant. Rien ou peu a été accompli dans l’amélioration des relations structurelles – commerciales, fiscales, d’investissement et de pouvoir – entre les pays du Nord et du Sud. Pire, les inégalités – entre les pays et à l’intérieur de ceux-ci – se sont fortement accrues ces dix dernières années. Aujourd’hui, 10 % de la population mondiale disposent de plus de
«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · février 2016
Les Objectifs du Millénaire pour le développement étaient au nombre de huit : 1. Eliminer l’extrême pauvreté et la faim 2. Assurer l’éducation primaire pour tous 3. Promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes 4. Réduire la mortalité infantile 5. Améliorer la santé maternelle 6. Combattre le VIH / SIDA, le paludisme et d’autres maladies 7. Préserver l’environnement 8. Mettre en place un partenariat mondial pour le développement
De la justice pour tous ! Le lt-colonel Dean Pallant dirige depuis une année la Commission internationale pour la justice sociale (basée à New York). Cet officier de l’Armée du Salut s’engage avec passion et succès pour tous ceux qui n’ont pas accès aux soins de santé ou à l’éducation.
Dean Pallant est docteur en théologie et auteur. Il souligne l’importance de la foi dans le travail social, ainsi que la nécessité de s’engager socialement dans les Postes. L’année passée, il s’est investi avec succès pour que l’Armée du Salut internationale soutienne, par ses signatures, une pétition pour le droit à l’éducation. « Nous appelons les dirigeants de ce monde à respecter leurs engagements », clame Dean Pallant
sur Youtube. « L’Armée du Salut se bat pour que chaque enfant soit valorisé et puisse aller à l’école. »
Sara Stöcklin
La Commission internationale pour la justice sociale a cinq objectifs : • Faire entendre sa voix pour défendre les personnes pauvres et vulnérables. • Devenir un Centre de recherche reconnu, qui mène une réflexion sur la justice sociale. • Collaborer avec d’autres organisations afin de poursuivre leurs objectifs communs. • Montrer l’exemple en mettant en œuvre des stratégies et des mesures au sein de l’Armée du Salut. • Mettre en pratique les principes de justice afin d’être une source d’inspiration pour les autres.
Photo : Salvation Army IHQ
Dean Pallant a grandi au Zimbabwe. Son épouse Eirwen et lui-même sont au service de Dieu et de l’Armée du Salut depuis plus de vingt ans. Très vite, le couple a été amené à travailler dans les Institutions sociales et l’aide au développement. Pendant sept ans, Dean et Eirwen ont été responsables de la coordination mondiale des prestations de santé.
Engagement salué par Gordon Brown Presque tous les territoires de l’Armée du Salut ont participé à cette action, ce qui a permis de recueillir plus de 70 000 signatures. La pétition a été remise à Ban Ki-moon lors de l’Assemblée Générale des Nations Unies. L’ancien premier ministre britannique Gordon Brown a salué l’engagement de l’Armée du Salut au cours d’une cérémonie au Town Hall de New York.
Le lt-colonel Dean Pallant (à gauche) remet les signatures de l’Armée du Salut à Gordon Brown.
Vivre la justice sociale : comment ça marche ? Nous voulons tous contribuer à un monde plus juste. Pourtant, certains de nos comportements provoquent, parfois à notre insu, exactement le contraire. Voici quelques astuces pour vivre de manière plus juste.
Informez-vous Sur les sites Web de StopPauvreté, de la DB (Déclaration de Berne) et du WWF, vous trouverez des conseils utiles pour vivre de manière plus équitable. Sous le titre « Just People ? », StopPauvreté propose un cours à distance sur le sujet, destiné aux groupes comme aux particuliers. Vous pouvez commander les documents ou les télécharger sur Internet. Achetez équitable Plusieurs organisations proposent des listes de magasins qui s’engagent à vendre des produits issus du commerce équitable. Sur ladb.ch, vous trouverez dans le « Shop » des guides d’achat, gratuits. Max Havelaar, les produits bio ou issus du commerce équitable des supermarchés et des magasins spécialisés font partie des labels recommandés. Ces organisations
n’examinent pas seulement les habits et les aliments. Elles déconseillent également de changer de téléphone portable chaque année, car ces appareils sont fabriqués dans de mauvaises conditions de travail. Le Fairphone est une bonne alternative : la provenance de ses composants est connue et il est fabriqué autant que possible selon les règles du commerce équitable. Vivez la seconde main « La seconde main : bonheur des uns et bien pour la société », clame un slogan de l’Armée du Salut brocante.ch. Achetez dans les bourses d’échange et les magasins de seconde main ! Vous pouvez donner aux brocantes les articles que vous n’utilisez plus. Et pourquoi ne pas organiser une bourse dans votre Poste ?
Soyez politiquement actif Il existe par exemple une initiative pour des multinationales responsables. Celle-ci demande que les entreprises se conforment aux standards suisses, y compris dans leurs activités à l’étranger : konzern-initiative.ch Engagez-vous Devenez ambassadeur/ambassadrice pour la justice sociale et informez votre Poste sur le sujet : justice-sociale.ch/ambassadeurs Consommez de manière responsable Renseignez-vous auprès des magasins et des restaurants sur les conditions dans lesquelles les marchandises ont été produites. Les commerçants sauront ainsi que vous souhaitez des produits équitables. Nora Steiner
«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · février 2016
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Dossier : En guerre contre la pauvreté
« La spirale de la pauvreté s’accélère rapidement » Gabrielle Głodek-Keller (57 ans) est capitaine auxiliaire de l’Armée du Salut à Varsovie. 90 % des personnes qui fréquentent le Poste n’ont pas de logement.
manquons d’aide, d’argent et de place. En janvier 2015, 24 personnes fréquentaient notre lieu de rencontre, en novembre le chiffre est passé à plus de 800, et ce, sur une surface de 25 mètres carrés !
Tu as grandi à Paris, élevé deux enfants et bien réussi au niveau professionnel. Comment se fait-il que tu sois aujourd’hui officière de l’Armée du Salut en Pologne ? Lorsque j’ai trouvé la foi à l’âge de 25 ans, Dieu m’a appelée à l’évangélisation en Europe de l’Est. Une porte s’est alors ouverte il y a trois ans : j’ai pu aller à Varsovie pour y diriger le Poste. Les nombreuses années qui ont séparé mon appel de son accomplissement ont été difficiles. Elles m’aident toutefois à comprendre les autres. Comment vis-tu la pauvreté à Varsovie ? La Pologne se développe à un rythme effréné et de nombreuses personnes sont laissées pour compte. Le système social n’est pas étanche et la spirale de la pauvreté s’accélère rapidement. Pour beaucoup, la rue, les maladies, l’alcool, la violence et la criminalité font partie du quotidien.
Est-ce que cette aide est acceptée ? Les Polonais sont un peuple discret. Ils ne vont pas se confondre en remerciements, mais il arrive souvent qu’ils fassent un baisemain ou qu’ils nous remercient en privé. Est-il possible de lutter véritablement contre la pauvreté ou l’Armée du Salut peut-elle uniquement en atténuer les symptômes ? Avec la proclamation de l’Evangile, en paroles et en actes, nous touchons au
Est-ce que la pauvreté est aussi une chance ? Rend-elle les gens plus ouverts ? Dans ce pays catholique, les gens sont conscients de leur dénuement. Ici, on n’entendra jamais quelqu’un dire : « Je n’ai pas besoin de Dieu ». C’est vraiment une chance, qu’ils tirent davantage du contexte religieux que de la pauvreté. Le revers de la médaille, c’est que de nombreuses personnes ne se sentent pas dignes de mener une vie victorieuse. Une fois, un sans-abri m’a demandé de prier pour qu’il puisse trouver un logement. Durant ma prière, il m’a interrompu en me disant : « Non, tu m’as mal compris. Tu ne dois pas prier pour un appartement chaud, mais pour une petite chambre ! » Il est difficile de faire comprendre aux gens qu’ils sont des diamants, même si beaucoup de poussière les empêche encore de briller !
Photo s : Armée du Salut Varsovie
A quel point les membres du Poste sontils touchés par la pauvreté ? Environ 90 % des personnes qui fréquentent le Poste n’ont pas de logement. De plus en plus de pauvres s’adressent à nous et nous
Que fait votre Poste pour lutter contre la pauvreté ? Nous aidons chaque jour les enfants issus de familles défavorisées à faire leurs devoirs et leur fournissons un repas chaud. Nous distribuons de la soupe et du pain derrière la gare de l’Est. Les personnes qui viennent au lieu de rencontre peuvent avoir une tasse de café chaud et, avant le culte, nous servons une collation. Des sans-abri fréquentent également nos études bibliques. Par nos activités, nous voulons montrer aux participants à quel point ils sont précieux pour Dieu et pour nous-mêmes.
cœur de la pauvreté. Nous devons faire attention à ne pas oublier les âmes en comptant les assiettes à soupe ! Notre objectif est de gagner des âmes pour l’éternité. Si une personne considère Jésus comme son sauveur et rédempteur, sa vie changera pas à pas. Cela aura également une influence sur son environnement.
Entre 30 et 70 sans-abri viennent régulièrement à l’Armée du Salut de Varsovie pour la distribution de soupe.
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«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · février 2016
Questions : Sara Stöcklin
Echos
Une nouvelle formation des officiers et officières dès 2016 Un groupe de réflexion travaille depuis l’automne passé au développement d’une nouvelle formation des Cadettes et Cadets dans notre Territoire. Aux attentes du Territoire formulées en page 3, s’ajoutent d’autres particularités : la formation d’officier ne dure que deux ans ; les conjoints doivent se former simultanément, même s’ils ont des enfants ; la formation doit être disponible en allemand et en français. Que de défis !
1. L’enseignement théologique de base (30%) Il sera donné au Centre de formation, avec des partenaires qualifiés et reconnus. Il s’agira d’un enseignement à distance (e-learning) suivi en classe, accompagné par les officiers du Centre de formation. Les buts principaux de ce choix sont : - garder la souplesse nécessaire à la planification globale de l’année. - éviter aux Cadets des complications pour aller suivre des cours décentralisés. - permettre des engagements pratiques variés et synchronisés avec les événements des Postes.
s’installer à Bienne. En effet les Cadets devront avoir accès à plusieurs Postes en Suisse alémanique et en Suisse romande. Ils pourront y découvrir différentes activités et s’y impliquer intensément, en groupe et individuellement. Cela n’est pas possible depuis Bâle. L’Armée du Salut cherche en ce moment des locaux à Bienne qui pourront fonctionner comme lieu d’enseignement et de rencontre. Les Cadets logeront aussi à Bienne dans des appartements proches du lieu d’enseignement. A Bienne, les Cadets avec enfants trouveront les crèches et les écoles dont ils auront besoin, en allemand ou en français.
Photo : Salvation Army International Heritage Centre
Le groupe de travail s’est donc dirigé vers un concept de formation professionnalisant, constitué de cours, de pratique et de vécu communautaire. Le contenu de la nouvelle formation peut être divisé en quatre grandes parties :
Ce modèle permettra, dès le moment où il sera approuvé par le Quartier Général international, de remplir les attentes fixées pour la nouvelle formation : une préparation intensive sur deux ans, alliant la théorie à la pratique ; une valorisation de l’identité de l’officier ; la collaboration avec un partenaire académique de solide réputation.
Le William Booth College à Londres.
Le partenaire francophone pour l’enseignement théologique est la Faculté Jean Calvin d’Aix-en-Provence. Le partenaire germanophone reste comme par le passé le Séminaire théologique Chrischona. Ces partenaires ont été choisis avec grand soin sur la base de leur orientation théologique, de la qualité de leur enseignement et de leur plateforme d’enseignement à distance (Internet), etc. Un argument très important dans ce choix a notamment été la validité de leurs crédits (points d’études) et de leurs diplômes. Nous pensons que ces partenaires donneront entière satisfaction aux Cadets et au Territoire. 2. L’enseignement de l’histoire et de la théologie salutiste (10%) Ces cours seront donnés sous forme de deux ou trois semaines blocs par année à Londres, au William Booth College. Le but est de mieux comprendre l’Armée du Salut comme mouvement international et de créer des liens avec d’autres Territoires.
3. L’enseignement du leadership et des particularités liées à notre Territoire (20%) Ces cours seront donnés au Centre de formation, par des officiers du Territoire. Les thèmes classiques de leadership seront abordés, comme par exemple : la connaissance de soi, la gestion du temps, la communication, la résolution des conflits, la gestion de projet, etc. Les autres cours présenteront différents aspects du ministère de l’officier et aussi les outils administratifs et informatiques qu’il faut maîtriser. 4. La pratique (40%) Elle sera vécue dans différents Postes de Suisse romande et de Suisse alémanique, en fonction des besoins de la formation, avec une supervision soignée de la part des officiers de la formation.
Ces deux ans se termineront avec le Certificat de formation de l’Armée du Salut. Nous pensons toutefois qu’il est sage de considérer ce temps comme une formation de base. Dans ce nouveau modèle, un soin particulier pourra être donné à la formation continue pendant les cinq premières années de service. Une grande flexibilité sera possible pour s’adapter aux dons et aux besoins de chaque jeune officier, et aussi pour s’adapter aux besoins et aux possibilités de l’Armée du Salut. Pendant ce temps de formation continue, les officiers et officières qui le désirent et qui en ont la capacité pourront obtenir des diplômes académiques.
Pour le groupe de travail, Major Jean-Marc Flückiger
Pour rendre cela possible, le Centre de formation devra changer de lieu et
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Echos
Des soins pour sa relation de couple Du 27 au 29 novembre 2015, neuf couples ont passé un week-end privilégié pour prendre soin de leur relation. L’atelier « Nouvel élan pour votre amour conjugal » est dispensé par le Centre évangélique de Tavannes, Jeunesse en Mission et l’Armée du Salut.
Il a permis un accident de vélo et deux semaines d’hospitalisation pour que nous remettions nos valeurs à jour. Depuis ce moment, nous reconstruisons notre couple avec beaucoup d’efforts !
Malgré cela, la motivation à participer à un week-end ‹ d’atelier d’enrichissement au mariage › n’était pas très grande. Il a fallu quelque peu se forcer. Mais très rapidement, nous avons été tellement bénis : le fait d’échanger en couple sur ce qui va bien entre nous et ce que l’on apprécie chez l’autre, nous a donné un réel nouvel élan. De plus, nous avons reçu de merveilleux outils pour que notre relation soit fortifiée : - Apprendre à communiquer efficacement - Apprendre à s’écouter - Gérer sa colère Un week-end pour fortifier votre relation de couple, c’est ce que - Résoudre nos conflits de manière propose l’atelier Nouvel élan pour votre amour conjugal. créative, ... avons abordé le thème de la sexualité, avec quelques balises à connaître pour avancer vers la liberté, la sécurité, la créativité et l’épanouissement des deux conjoints. Merci pour ce séminaire abordable, pratique et béni, dont nous voyons déjà les bénéfices dans notre couple. »
Nous avons eu l’occasion d’échanger des remerciements, des compliments, des désirs à notre conjoint, en étant face à face, mains dans les mains. Avouons que dans le quotidien de nos vies bien remplies, ce n’est pas tous les jours que l’on s’accorde de tels cadeaux ! Puis, nous
« Nous avons été mariés pendant 15 ans, sans prendre soin de notre couple, expliquent Cindy et Daniel Weber. Pour finalement en arriver à la conclusion que nous n’avions rien en commun et que notre vie ensemble n’avait plus de sens. Mais Dieu avait un autre plan pour nous !
Photo : MAD
« Notre couple est la relation la plus importante après notre relation personnelle avec Dieu, affirment Priscille et Pascal Beuret. Elle vaut bien la peine que nous lui accordions un week-end entier de soins attentionnés. Nous avons donc participé au week-end pour couples. Nous y avons appris plusieurs principes préventifs de communication efficace. Nous avons parlé des conflits, petits et grands, qui jalonnent la vie de couple. Nous avons développé la capacité d’utiliser le conflit de manière créative, et découvert des outils pratiques pour faciliter la compréhension mutuelle et la prise de décisions qui satisfait les deux conjoints. Nous avons parlé de soumission mutuelle ; quel soulagement d’entendre cela, pour Madame !
Cela a été un week-end très riche et rempli d’émotion, qui s’est terminé par le renouvellement de nos promesses de mariage devant Dieu, dans l’intimité du couple ! Même les couples qui ‹ fonctionnent bien › devraient participer à de tels week-ends ! Cela renouvelle et ravive l’amour réciproque ! » Le prochain atelier aura lieu à Tramelan, du 27 au 29 mai 2016. Informations auprès de Jean-Ulrich et Ursula Bühler : 032 487 67 53 ou jubuhler@bluewin.ch Propos recueillis par la Rédaction
Photo : Salvation Army IHQ
Les encouragements du Général à lire la Bible Après avoir lu tout le Nouveau Testament en 2015, dans le cadre du défi « Lecture mondiale de la Bible » (Boundless – The whole world reading), le Général André Cox encourage les salutistes à continuer de lire quotidiennement leur bible.
« Nous voulons vous encourager à continuer à lire la Parole de Dieu et à y réfléchir », écrit le Chef international de l’Armée du Salut dans un courriel adressé personnellement aux participants du Challenge « Boundless – The whole world reading ». « Et nous espérons que la discipline et la régularité démontrée au cours des 12 derniers mois ne faiblisse pas. »
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Au sujet de l’importance de la Bible, le Général écrit : « Nous devons nous créer des espaces et du temps pour observer, écouter et penser. Cela signifie établir ses priorités et bien gérer son temps. » Vous pouvez continuer à utiliser les méditations quotidiennes « Words of Life », en téléchargeant le PDF mois par mois (en anglais) : sar.my/wolbcsample
«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · février 2016
Donnez votre feedback sur l’année de prière 2015 Les participantes et participants au Challenge « Boundless – The whole world reading » peuvent partager leurs expériences dans un questionnaire (en anglais). Votre avis est précieux : sar.my/ bcq La Rédaction
partage et prière – la solidarité en action Les 40 jours précédant Pâques, du 17 février jusqu’au 27 mars, l’Armée du Salut en Suisse récoltera de l’argent pour soutenir les cinq Territoires partenaires, qui ont un urgent besoin de notre solidarité. En nombre, l’Armée du Salut grandit surtout dans le tiers-monde. Les ressources financières par contre, se trouvent dans les pays riches du Nord. officiers par l’intercession dans la prière, afin de promouvoir la Parole de Dieu et l’avancement de son règne de paix, malgré la situation souvent difficile de ces pays. C’est un énorme encouragement de voir que l’Armée du Salut affiche une croissance particulièrement forte dans les Territoires financièrement faibles.
partage et prière A travers cette action de solidarité, l’Armée du Salut Suisse soutient les territoires partenaires suivants : - Singapour, Malaisie & Myanmar - Congo-Brazzaville - Espagne & Portugal - Nigeria - Est de l’Inde & Népal
Vous trouverez dans ce numéro de dialogue une tirelire « partage et prière ». Nous vous invitons à participer à cette action en tant qu’individu, famille ou Poste, afin que nous puissions témoigner notre solidarité ensemble.
Pour votre agenda : du 17 février au 27 mars 2016 › Collecte spéciale : dimanche 20 mars 2016 Que ton règne vienne ! L’Armée du Salut est désormais présente dans 127 pays, mais seul un tiers des Territoires est indépendant sur le plan financier. Afin d’organiser le soutien des autres le mieux et le plus équitablement possible, des « partenariats de mission » ont été conclus. Ainsi, la Suisse entretient des liens particulièrement étroits avec l’Espagne et le Portugal, le Nigéria, le Congo-Brazzaville, l’Est de l’Inde et le Népal, aussi bien qu’avec Singapour, la Malaisie et le Myanmar. A côté de l’aide financière, elle soutient les soldats et
Photo : Salvation Army
L’un des points forts de l’Armée du Salut mondiale est la solidarité. En Suisse, la « Semaine de renoncement » a lieu depuis 1889. A travers elle, l’amour du prochain enseigné par Christ a continuellement été placé au centre des préoccupations et l’on a beaucoup partagé et prié avec ceux qui sont dans le besoin. Aujourd’hui, l’action s’appelle « partage et prière » et a lieu pendant les 40 jours avant Pâques, conjointement à la période de carême du calendrier de l’Eglise, qui est également respecté par d’autres œuvres et Eglises chrétiennes.
Une collecte en faveur de « partage et prière » aura lieu dans tous les Postes le dimanche 20 mars. Pour plus d’informations sur nos Territoires partenaires, sujets de prière, idées et matériel, veuillez consulter mission.armeedusalut.ch
Eveline Mergaert, Mission & Développement
A quoi renoncez-vous ? Les 40 jours de « partage et prière » nous invitent à renoncer à quelque chose qui nous coûte du temps, de l’argent ou de l’énergie, en faveur de nos Territoires partenaires. L’argent ainsi économisé peut être donné et le temps économisé peut être utilisé pour la prière. Idées de renoncement : Le croissant du matin, friandises, chocolat, chewing-gum, Coca Cola, Red Bull, café, viande, iPhone, iPad, les écouteurs, Facebook, chatter, ragots et potins, lire le journal, étudier les cours boursiers, cinéma, restaurant, fastfood, voiture, regarder la télévision, séries télévisées, émissions sportives, acheter des vêtements et bijoux, …
Les dons humanitaires arrivent dans le Territoire de Singapour, de la Malaisie et du Myanmar. «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · février 2016
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Nota bene
Agenda des Chefs
Les commissaires Massimo et Jane Paone, responsables territoriaux : 14 février : Culte au Poste d’Adelboden 1er mars : Séance de Direction et visite à l’Armée du Salut Obstgarten, Aarau 6 mars : Culte au Poste de Malleray 10 mars : Conseil stratégique, Quartier Général à Berne 12 mars : Journée pour les femmes au Poste de Berne
Félicitations
90 ans 2 mars : Major William Dorthe, Route du Nant d'Avril 19, 1214 Vernier 85 ans 3 mars : Commissaire Frank Fullarton, 2 Kingates Court, BECKENHAM Kent BR3 6NB, Royaume-Uni
Promotion à la gloire du Ciel
La major Sylvane Guerne, officière suisse établie au Royaume-Uni, a été rappelée auprès de Dieu le 19 novembre 2015, à l’âge de 89 ans. La Direction de l’Armée du Salut présente ses condoléances à la famille en deuil et veut soutenir dans la prière tous ceux et celles qui sont touchés par ce départ.
Annonces Les lt-colonels Allan Hofer, Secrétaire en chef et Fiona Hofer, Secrétaire territoriale Société & Famille : 14 février : Culte au Poste de Frutigen 28 février : Journée spirituelle au Centre de formation à Bâle 1er mars : Séance de Direction et visite à l’Armée du Salut Obstgarten, Aarau 10 mars : Conseil stratégique, Quartier Général à Berne 12 mars : Journée pour les femmes au Poste de Berne
Dates importantes en 2016
Rencontre nationale d’officiers : jeudi 12 mai Retraite territoriale pour tous les officiers en service actif : 1 – 3 novembre
Cours ouverts à tous
Introduction aux livres bibliques, Nouveau Testament : Divers enseignants, de février à juin 2016, à l’Armée du Salut de Morges. Formation pratique à l’étude d’un texte biblique (sept prières de Jésus) : Enseignant : Cyrille Court, vendredi soir 4 mars et samedi 5 mars 2016, à l’Armée du Salut d’Orbe. Etude approfondie de l’Evangile de Jean : Enseignant : Jakob Holland, les 9 et 10 avril 2016, au Poste de St-Aubin. La gestion des conflits de couple : Enseignant : Christian Reichel, le 30 avril 2016, au Poste de l’Arc lémanique, Lausanne. ads-centredeformation.ch. Inscriptions auprès de Evelyne Rothacher, 024 466 95 73 ou evelyne_rothacher@armeedusalut.ch
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Informations et contact : Major Mariette Streiff, mariette_streiff@armeedusalut.ch Téléphone : 079 750 90 19
«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · février 2016
Départs à la retraite
Départ à la retraite
Musique
Photos : MAD
Photo : MAD
Majors Marie-Hélène Major Urs Meyner Entre ciel et Fin janvier 2016, après 32 poussière et Daniel Nüesch-Tito
Le 31 décembre 2015, après 26 ans de service, les majors Nüesch, qui se sont rencontrés au Poste de Colegiales à Buenos Aires dès leur plus jeune âge, ont pris une retraite bien méritée. Marie-Hélène Nüesch : « Je me suis convertie à l’âge de 7 ans, lors d’un culte de l’école du dimanche à l’Armée. A 12 ans, c’est en observant l’action des officiers du Poste et en entendant leur témoignage que j’ai senti l’appel du Seigneur à m’engager comme officière. C’est la mission de l’Armée du Salut, placée sous la devise ‹ Soupe, savon, salut › (servir et amener les gens à Christ en répondant à leurs besoins fondamentaux) qui a davantage motivé mon ministère durant ces 26 années...et ce service pour mon Sauveur et mon prochain ne s’arrête pas là ! » Daniel Nüesch : « Je ne peux pas donner de date de conversion. Dieu s’est révélé progressivement à moi. Vers l’âge de 18 ans, j’ai réalisé que ce que je lisais dans la Bible était écrit pour moi. A 19 ans, en voyant l’exemple de serviteurs de Dieu, dont des officiers de l’Armée du Salut, j’ai ressenti l’appel à m’engager à 100 %. Tout au long de mon service, soit en Argentine, en Uruguay ou en Suisse, Dieu m’a formé et guidé pour les tâches auxquelles j’ai été nommé. Je peux affirmer avec force que Dieu pourvoit selon son dessein. Ces trois dernières années, malade, j’ai eu le cadeau de pouvoir passer plus de temps dans la tranquillité, la prière et la méditation. » La Direction de l’Armée du Salut remercie vivement les majors Marie-Hélène et Daniel Nüesch-Tito pour leur précieux service et leur souhaite une retraite heureuse et active, ainsi que la riche bénédiction du Seigneur. Propos recueillis par Sébastien Goetschmann, au nom du Secrétaire en chef
ans de service, le major Urs Meyner a pris une retraite bien méritée.
Mij Ases 17 titres avec plusieurs collaborations de Suisse et de France
Urs Meyner est né le 30 janvier 1951, à Davos au sein d’une famille d’officiers, dont il est le deuxième enfant. Après un apprentissage de mécanicien sur machines, il effectue en 1971, un séjour linguistique en Angleterre. Dieu utilise ce voyage pour donner un sens plus profond à sa vie et lui donner une nouvelle orientation. De retour à Bâle, il souhaite faire quelque chose pour les autres. Il devient travailleur de rue au Service d’aide aux alcooliques et toxicomanes de la ville de Bâle. Il suit en parallèle une formation d’assistant social (ES). Il s’engage avec des chrétiens et des salutistes de la région dans le projet « Steppenblüte ». En 1978, il épouse Marianne Stettler, active au Poste de Bâle 2. Ils suivent l’appel de Dieu et entrent à l’école d’officiers en 1981. Après leur consécration, ils commencent leur service au Foyer pour hommes à Vienne. A la même période, un fils leur est donné, Vinzenz. En 1984, Urs Meyner est nommé Responsable du Foyer pour hommes et City Commander à Vienne (Autriche). En 1988, la famille prend la direction du Foyer Buchseegut à Köniz. Leur fille, Martina, vient au monde. Après 24 ans de responsabilités, d’aménagement et de réorganisation des espaces de travail et d’habitat, Urs Meyner quitte son poste de Directeur du Buchseegut en 2012. Il travaille ensuite comme aumônier dans les prisons. Suite à l’appel de son épouse au Quartier Général de l’Armée du Salut en Allemagne, Lituanie et Pologne, 2013 est de nouveau une année de changement. Urs Meyner prend la direction de l’établissement « ErikWickberg-Haus », une Institution d’éducation spécialisée à Cologne. Durant son service d’officier, Urs Meyner a accompli ses tâches avec beaucoup de cœur. Il ne s’est pas laissé décourager dans les situations difficiles et a été une bénédiction pour de nombreuses personnes. La Direction de l’Armée du Salut remercie vivement le major Urs Meyner pour son engagement précieux et sans relâche et lui souhaite une retraite heureuse et active, ainsi que la riche bénédiction du Seigneur.
Le troisième album du rappeur Mij Ases, alias Jimmy Sesa (du Poste d’Orbe) est sorti le 30 janvier. Ce troisième opus poursuit sur la voie tracée par son prédécesseur « Avis aux âmes à terre », bien qu’un peu plus mélodieux. Le but de cet album est toujours d’apporter un message positif aux auditeurs en leur témoignant de la foi en Dieu. Les textes donnent à la fois matière à réflexion pour les chrétiens, ainsi que des encouragements en leur montrant qu’ils ne sont pas seuls dans leurs combats quotidiens, mais ils annoncent aussi clairement l’Evangile et s’adressent donc très bien aux non chrétiens. Vernissage le 13 février L’album sera défendu en live lors d’un vernissage, le samedi 13 février à 19h30 aux Citrons Masqués à Yverdon (Rue des Pêcheurs 8, à côté de la gare). Il est possible de commander le CD (17 titres, au prix de CHF 15.-) via le site Internet www.mij-ases.com ou de télécharger l’album sur les principales plates-formes légales de téléchargement (iTunes, Amazon, Spotify, etc.).
Sébastien Goetschmann
Lt-colonel Allan Hofer, Secrétaire en chef «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · février 2016
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Maintenir le dialogue
« L’argent n’a jamais manqué »
« Pendant des années, j’ai dû vivre avec très peu d’argent. Comme j’étais mère célibataire, il y a de nombreuses choses que je ne pouvais plus m’offrir. En contrepartie, j’avais du temps pour ma fille. Je travaillais juste ce qu’il fallait pour vivre, en tenant compte de mes économies.
*Nom connu de la rédaction
Dialoguer avec Dieu
Parmi toutes ces grandeurs en voie de disparaître, Au milieu de la mort, quand il faudrait renaître, S’illumine la croix où Jésus s’est donné, Se dévoile l’amour du Seigneur incarné. Va donc t’offrir toi-même ! Ne calcule pas le prix, Pour rebâtir ce monde au nom de Jésus-Christ !
La vie est un éternel recommencement lickr.com
O terre ! Toi, la planète qui gis en mille morceaux, Pauvre monde perdu comme se perd un troupeau, Débordant d’affamés qui cherchent un peu de pain, Pour mieux rester vivants et supporter la faim … Et toi, le Créateur, toi qui viens pour sauver, Relève cette ruine ; convoque tes ouvriers !
Dans le prochain « dialogue »
Photo : heyhachi_f
Monde meilleur
Impressum Mensuel pour les salutistes et amis de l’Armée du Salut. armeedusalut.ch Edition et rédaction Quartier Général Suisse-Autriche-Hongrie Laupenstrasse 5 - CP - CH-3001 Berne Téléphone 031 388 05 02 redaction@armeedusalut.ch Les changements d’adresse doivent nous être directement communiqués. Equipe de rédaction Sergent Philipp Steiner (Responsable Marketing & Communication), Florina German (Responsable Rédaction), Sébastien Goetschmann (Rédacteur), Major Christine Volet-Sterckx (Neuchâtel), et Monique Bürki (St-Aubin), Nathalie Steffen-Noiosi et Pierre de Herdt (traduction) Layout Quartier Général territorial Impression Rub Media, Wabern/Berne Fondateur William Booth Général André Cox Chef de territoire Commissaire Massimo Paone Abonnement annuel dialogue Espoir * Etranger
Pâques nous rappelle que la puissance du sacrifice de Jésus nous permet de commencer une vie nouvelle, quel que soit notre passé. Une vie de sainteté dans laquelle nous devons chaque jour choisir d’entrer.
Général John Gowans (†), Recueil de prières « Ah, Seigneur ! »
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JAB
mon faible revenu, je n’ai jamais manqué d’argent ! Toutefois, je ne suis pas tout à fait d’accord avec la devise l’argent ne fait pas le bonheur. C’est appréciable de pouvoir payer ses factures tout de suite. L’argent rend souvent la vie plus facile, mais pas toujours meilleure. Ce qui est important, c’est de compter davantage sur l’aide de Dieu que sur l’argent ! Je termine avec cette citation d’Hudson Taylor : Dieu est prêt à nous donner tout ce dont nous avons besoin, quand nous en avons besoin. »
3001 Berne
Durant cette période, j’ai trouvé la foi en Jésus-Christ. C’est lui qui m’a rendu heureuse d’être mère. Je ne voyais pas mon budget modeste comme une restriction. Dans la Bible, Jésus dit que nous ne devons pas nous inquiéter et nous promet l’aide de Dieu (Luc 12 : 22). A plusieurs reprises, j’en ai fait l’expérience impressionnante et merveilleuse : malgré
Photo symbolique : pixabay
Une mère célibataire* reste sereine malgré son budget serré. Elle sait qu’elle peut compter sur l’aide de Dieu.
«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · février 2016
La Rédaction
CHF 46.– | 65.–* CHF 48.– | 67.–*
Opprimer le pauvre, c’est «outrager celui qui l’a fait ; mais avoir pitié de l’indigent, c’est l’honorer. » Proverbes 14 : 31