Mensuel de l’Armée du Salut - 126e année - N° 5 - 2016
Développement
De l’eau pour l’Afrique Mission & Développement
Garantir à tous l’accès à l’eau fait partie des 17 objectifs de développement durable fixés par les Nations Unies pour les 15 prochaines années. Au Kenya, un pays qui souffre particulièrement de la rareté de l’eau, l’Armée du Salut dirige un projet global comprenant approvisionnement en eau potable, hygiène, et nutrition.
D
e l’eau potable et des toilettes hygiéniques manquent dans tout le pays. L’ONU le considère d’ailleurs comme étant confronté à une « pénurie d’eau chronique », avec un volume annuel de ressources en eaux renouvelables de 461 m3 par habitant, en 2014. Ce chiffre devrait même chuter à 235 m3/pers. an, en 2025. Un pays est considéré en « pénurie d’eau » si sa réserve annuelle d’eau douce renouvelable est inférieure à 1 000 m3 par habitant. En comparaison, en Suisse les chiffres sont de 5 052 m3/pers. an, en 2012 et 4 934 m3/pers. an, en 2014. Ce problème est encore plus flagrant dans les écoles. Depuis que le Gouvernement a aboli les frais de scolarité pour les écoles primaires en 2003, de nombreux enfants issus de familles très pauvres ont accès à une éducation de base. Le nombre d’élèves a doublé en peu de temps. Mais les écoles n’ont pas eu le temps d’adapter leurs infras-
Une fois l’eau récoltée, elle est placée dans ces récipients pour être purifiée
tructures. Les salles de classe sont bondées ; des installations sanitaires et de l’eau potable manquent. Dans beaucoup d’écoles kenyanes, la situation hygiénique est catastrophique. Un projet global Avec son projet intitulé WASH pour Water – Sanitation - Hygiene (eau - salubrité - hygiène), l’Armée du
Salut aimerait contribuer à l’amélioration de la situation hygiénique au Kenya. C’est pour cela qu’elle équipe, dans un délai de cinq ans, 40 écoles et au moins 20 communautés villageoises, dans six districts ruraux et pauvres à l’est du pays, avec des installations sanitaires hygiéniques et un accès à l’eau propre. Dans cette région, en raison de l’accès manquant à page 2
Le clocher de tourmente
Pompes à bonheur pour la Suisse et l’Afrique
page 3
pages 4-5
développement
l’eau propre et à des installations sanitaires, 202 000 personnes sont menacées par des maladies d’origine hydrique.
50%) utilisent des toilettes sèches publiques peu hygiéniques. Chaque année au Kenya, 20 000 personnes décèdent de la diarrhée.
Sensibilisation à l’hygiène Les conséquences de la défécation en plein air coûtent au Kenya 88 millions d’US-Dollars par an. Encore aujourd’hui, 5,6 millions de personnes (13.5% de la population du pays) manquent d’accès à des toilettes et défèquent en plein air. 21 millions (environ
La construction d’installations sanitaires dans les écoles, adaptées aux filles, aux garçons et même aux handicapés, va de pair avec des cours d’hygiène. Un savoir de base en matière d’hygiène, adapté aux enfants, est enseigné et mis en pratique. Les enfants introduisent leurs pratiques d’hygiène acquises à l’école au sein de leur famille et de leur communauté villageoise pour transmettre progressivement les bons gestes à l’ensemble de la population. Les alentours des endroits d’eau potable sont également déclarés zones exemptes d’excréments. Des familles particulièrement démunies avec des membres âgés ou invalides reçoivent de l’Armée du Salut des toilettes sèches simples mais hygiéniques, qui servent de modèle à d’autres familles. Elles sont encouragées à se mettre ensemble et à construire elles-mêmes des toilettes sèches suivant ce modèle.
La sensibilisation à l’hygiène, comme se laver les mains après être passé aux toilettes, fait partie intégrante du projet de l’Armée du Salut au Kenya
Eau et nourriture Les familles reçoivent un accès à l’eau potable à travers des citernes en plastique qu’elles peuvent acquérir avec l’aide de l’Armée du Salut. Ainsi, pendant la saison des pluies, des communautés villageoises entières peuvent collecter l’eau de pluie des toits. Elles sont instruites à la collecte de chaque goutte, à la purification et au stockage. Quant au problème de la faim, l’Armée du Salut n’aimerait pas non plus laisser les communautés de côté. Dans la mesure du possible, les parents sont astreints à donner une partie de leurs récoltes à l’école. Ils sont aussi impliqués dans l’exploitation de petits kiosques et cantines scolaires ou dans la culture légumière et fruitière dans les champs aménagés sur le site de l’école. Ces champs sont cultivés selon la méthode de la « conservation agriculture », qui permet de maintenir l’humidité de la terre, d’endiguer l’érosion du sol et d’augmenter sa fertilité.
Point de vue L’eau de la vie L’eau est vitale. On dit populairement que l’on peut survivre 3 jours sans boire. Il est indispensable de satisfaire notre soif physique. Mais il existe une autre soif vitale que nous oublions parfois. La soif spirituelle. Dans la plupart des mythologies, l’eau symbolise la vie.
2
Sébastien Goetschmann
Certains hommes sont même partis à la recherche de la fontaine de Jouvence, censée apporter la jeunesse éternelle à quiconque boirait de son eau. En vérité, il existe bel et bien une source de vie éternelle. L’évangéliste Jean nous en parle : « Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif, et l’eau que
je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. » 1 Quelle promesse magnifique ! En écoutant et en mettant en pratique, bref en vivant les enseignements de JésusChrist, nous développons en nous-même une source vivante qui étanchera éternellement notre soif de bonheur, de paix et de vie éternelle. Et en plus, ce don est totalement gratuit :
« Et il [Jésus] me dit : C’est fait ! Je suis l’alpha et l’oméga, le commencement et la fin. A celui qui a soif je donnerai de la source de l’eau de la vie, gratuitement. » 2 1 La
Bible, Evangile de Jean, chapitre 4, versets 13 et 14 2 La
Bible, Livre de l’Apocalypse, chapitre 21, verset 6
évangile
Le clocher de tourmente Annelise Bergmann
Dans la Bible L’Eternel est mon berger : je ne manquerai de rien. Il me fait reposer dans de verts pâturages, il me dirige près des eaux paisibles. Il restaure mon âme,
C
eux d’entre nous qui ont eu la chance de parcourir à pied les hauts plateaux dans l’Ardèche ou les causses des Cévennes auront certainement remarqué ces particularités : un simple monticule de pierres de moins de deux mètres, presque un pan de mur nu, aménagé en clocher très simple, et surmonté d’une unique cloche. On ne les trouve nulle part ailleurs que dans ces régions très isolées, arides et terriblement rudes en hiver, balayées par de terribles bourrasques, et très peu peuplées. Situées en bordures des hameaux elles ne manquent pas d’intriguer l’observateur. Alors, vous le pensez bien, j’ai posé la question : et la réponse m’a touchée de façon inexplicable. Ces simples monticules, ces temples sans édifices, sont des clochers de tourmente. Depuis très longtemps, bien avant l’ère des GPS, téléphones portables et même boussoles, on les avait dressés là pour indiquer le village dans la tempête. Quand le voyageur ou le villageois égaré était surpris par le brouillard ou la neige, quand aveuglé il ne voyait pas à deux mètres devant
il me conduit dans les sentiers de la justice, à cause de son nom. Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun
lui il pouvait encore entendre, pardessus le vacarme de la tourmente, le son de la cloche. Les habitants du hameau se relayaient pour la faire sonner, et sauver la personne errant sans aucun repère dans le gel et l’obscurité d’un destin tragique. Il n’y avait qu’à tendre l’oreille … tendre l’oreille et se diriger vers le clocher de tourmente. Bien sûr il fallait laisser un peu de sa fierté aussi ! Fierté d’y arriver tout seul, confiance dans sa propre orientation, son savoir, son expérience. Il fallait être suffisamment perdu pour accepter l’aide, la direction du clocher de tourmente, et être recueilli dans la chaleur et la sécurité du hameau. D’innombrables vies ont été sauvées par le frêle chant de la cloche jeté sur les hauts plateaux. La Bible décrit souvent Dieu comme un rocher, un abri dans la tempête. Je cite ce passage des Psaumes, chapitre 46, versets 1 à 11, mais il y en a quantité d’autres. Trouvez le vôtre, tendez l’oreille vers le son ténu du clocher de tourmente dans vos tempêtes. Et dirigez-vous vers la sécurité, la solidité, le refuge.
mal, car tu es avec moi : ta houlette et ton bâton me rassurent. La Bible, Psaume 23, versets 1 à 4
Comme le clocher de tourmente, les paroles de Dieu contenues dans la Bible sont là pour guider le voyageur égaré
« Dieu est pour nous un abri solide et sûr, il est toujours prêt à nous aider dans le malheur. C’est pourquoi nous n’avons pas peur, même si la terre se met à bouger, si les montagnes tombent au fond de la mer. Son eau rugit et soulève l’écume, les vagues de la mer se dressent et font trembler les montagnes. […] Il est à nos côtés, le Seigneur de l’univers, il nous protège avec puissance, le Dieu de Jacob. »
3
Afrique
Pompes à bonheur pour la Su Des habitants d’un Foyer pour hommes à Liestal construisent des pompes à eau pour la population paysanne de la République de Djibouti, dans l’est de l’Afrique. Un projet qui vise à donner un avenir meilleur à tous – constructeurs et paysans. Florina German Salut de Liestal. Trois jours par semaine, l’équipe monte en voiture à l’atelier. Premières impressions La construction des pompes à eau est avant tout un projet initié en 2015 : en 18 mois, les habitants du Foyer fabriquent 40 exemplaires, destinés à la population paysanne de Djibouti. Martin Sigrist, responsable du projet, aimerait cependant continuer le projet sous forme de programme d’occupation, dès cet été. Lors de la pause-café, Martin Sigrist montre des photos à son équipe. Il s’agit de prises de vue du Sénégal et du Tchad, où les premières pompes ont déjà été installées. Toutes les étapes de construction ont été enseignées aux collaborateurs du projet
Ce matin, on n’entend pas beaucoup de bruits dans l’atelier : André* pose avec précision des plaques en métal dans une presse et découpe des petits morceaux en forme de demi-lune. Cette technique particulière d’utiliser la presse a été inventée par son équipe. Le jeune homme, jardinier de formation, travaille de manière concentrée. Son atelier se trouve dans le garage d’un Centre de vacances de l’Armée du Salut, à Rickenbach, Bâle-Campagne. Dans cette petite pièce, différentes stations de travail ont été
4
installées. Il y a tout ce qu’il faut pour construire des pompes à eau. Les collègues d’André, eux, travaillent au son de la radio. Ils occupent un entrepôt de l’autre côté du bâtiment, où ils peignent les plaques préparées par leur collègue. Couleur : vert acidulé. Luc* s’y connaît en peinture. C’est son métier. Métier qu’il a appris et exercé avant que sa vie ne bascule. Comme ses collègues du projet, Luc habite actuellement au Foyer pour hommes „Die Brücke“ (Le Pont) du Poste de l’Armée du
L’équipe est fière de voir les appareils dans les champs et jardins africains. La population sur place s’en sert pour pomper dans la nappe phréatique, jusqu’à six mètres de profondeur. D’un côté, cette technique est plus sûre que de faire monter l’eau dans un puits ouvert. Sans couverture, ces puits constituent un danger pour les habitants. Des personnes ou des animaux peuvent tomber dedans. D’un autre côté, les habitants doivent arroser leurs champs avec des seaux : un travail lourd et épuisant. Grâce aux pompes et aux tuyaux dans lesquelles l’eau est véhiculée, le rayon de la surface
Afrique
uisse et l’Afrique arrosable s’agrandit. Champs plus étendus riment avec plus de revenu, car la population peut vendre le surplus des récoltes. Ainsi, le travail de l’équipe de Martin Sigrist contribue à un développement durable à Djibouti. Maintenance sur place Le secret de ces appareils : ils résistent aux intempéries. Car le cœur de la pompe, où l’eau passe, est fait en plastique solide. Sur une photo, on voit un homme tenir une petite boîte dans la main, vert acidulé, comme la pompe. On y retrouve même le logo du projet de Liestal. Dans cette petite boîte, livrée avec la pompe, se trouvent un outil spécial et quelques pièces de rechange qui seraient difficiles à trouver sur le marché local. Toutes les autres pièces (pédales, cordes et vis) se remplacent facilement sur place. Ce sont ces petits détails qui constituent les atouts de la pompe, inventée par un groupe d’ingénieurs suisses à la retraite. Ce groupe a ensuite établi une documentation détaillée de toutes les étapes de construction nécessaires. Car il est là, l’aspect le plus important pour Martin Sigrist, un homme dynamique et passionné qui suit en parallèle une formation de maître socio-professionnel : « Tous les participants du projet doivent connaître toutes les étapes du processus. » Ils pourront montrer ce dont ils sont capables aux futurs employeurs. Ils augmentent ainsi leurs chances de retrouver une place sur le marché de travail.
Au Sénégal, les premières pompes, qui peuvent puiser de l’eau jusqu’à six mètres de profondeur, ont été installées avec succès
Bilan d’un projet réussi Un an après le début du projet, plus de vingt pompes sont déjà stockées dans la petite salle de pause. Elles sont pliées en deux, prêtes à être rangées dans un container et à partir en bateau, direction Djibouti. L’atelier a été aménagé comme il faut. Martin Sigrist a créé différents partenariats avec plusieurs acteurs de la région. Ainsi, il envoie par exemple un membre de l’équipe aux ateliers d’un centre de formation professionnelle voisin afin d’effectuer certains travaux. Mais plus important encore : un esprit d’équipe s’est installé dans le petit atelier à Rickenbach. Des hommes du Foyer qui normalement ne tisseraient pas de liens étroits, travaillent volontiers ensemble. Ils sont prêts à continuer la production.
« Plusieurs modèles sont imaginables », explique Martin Sigrist. L’équipe de projet continue à construire les pompes de A à Z, une production alors « Made in Switzerland ». Il est aussi envisageable de ne fournir que la partie la plus importante, c’est-à-dire la construction en plastique. Un troisième modèle prévoit d’apprendre la technique de construction à la population locale. Dans tous les cas, le projet apporte de la valeur. En allemand, le projet des pompes à eau s’appelle « P.E.CH », ce qui signifie Experts en pompes Suisse. Ce jeu de mots – le mot « Pech » se traduit par malheur – a été choisi exprès afin de mettre en évidence leur slogan sur ce double bonheur : en Suisse et en Afrique. *Noms connus de la Rédaction
5
à bien y penser ...
Sans tambour ni trompette Vous avez dit « nomophobie » ? Je parie que, comme moi, vous êtes aussi (un peu … beaucoup) nomophobe. Le nomophobe est celui qui est incapable de se passer de son portable, de son smartphone. Et pour que vous ne mouriez pas bête, sachez que « nomo » est l’abréviation de « no mobile phone » auquel vous rajoutez « phobie » que chacun connaît. Jusqu’à présent, vous pensiez que c’étaient quelques autres, pas très normaux, qui avaient des phobies : peur irrépressible du vide, de la foule, des endroits clos … Pas de chance, et bienvenue au club, vous aussi vous êtes devenus phobiques de quelque chose ! Alors, dorénavant, faisons preuve d’un peu plus d’humilité et ayons de la compassion pour ceux qui ont des peurs irraisonnées. Car, franchement, que ferions-nous sans notre portable ? L’autre jour j’étais dans la rue avec une copine ; tout à coup elle s’arrête, pile, me jette un regard épouvanté et me dit : « Je te jure, si je perds mon portable, c’est la catastrophe du siècle, je ne sais plus quoi faire ! » Je n’ai pas fait la maligne, ce serait pareil pour moi … du coup je vais aller sur www.slate.fr (nomophobie-questionnaire) pour voir à quel point je suis atteinte… Le dessinateur Alain Auderset nous invite à la réflexion. Chaque mois vous trouverez une nouvelle BD à cet endroit.
6
Marianne Hefhaf
infos
Un concert de fanfare pour les réfugiés des Rochats Jeudi 17 mars 2016, sur le coup des 19h15, la fanfare du Poste de Saint-Aubin se prépare à monter en direction du Centre fédéral d’hébergement Les Rochats (VD). C’est que ce soir, ils vont jouer pour les réfugiés hébergés dans ces anciennes installations militaires. C’est la 7e fois que le lt-colonel Georges Donzé, directeur de la fanfare, propose un petit concert, depuis que cette ancienne caserne a été réaffectée.
Oui, je m’abonne pour une année au mensuel « Espoir » pour la somme de CHF 48.– (CHF 67.– étranger)
Nom : Prénom : Adresse :
Localité : Une fois le contrôle de sécurité passé et la pièce d’identité remise à l’entrée, on pénètre dans la grande salle du réfectoire, accompagnés d’une Securitas. L’ambiance est spéciale. « Chaque fois c’est différent, comme nous venons tous les trois mois et que les demandeurs d’asile sont là pour 100 jours au maximum, le public n’est jamais le même », explique Georges Donzé. La quarantaine de réfugiés présente semble ne pas trop savoir à quoi s’attendre non plus. Les douze musiciens se mettent en place sous le regard attentif de l’assemblée. Les instruments s’accordent entre eux, le silence se fait petit à petit. Et c’est parti : les cuivres entonnent « Joyful peace ». Au fil des morceaux, le public commence à s’impliquer, à frapper des mains et même à danser sur la dernière interprétation de « When the Saints Go Marching In ». A l’issue du
Date : Signature : A envoyer à : Armée du Salut, Service des abonnements, Case postale 6575, 3001 Berne redaction@armeedusalut.ch Le Centre des Rochats peut accueillir 120 réfugiés
concert, une collation est partagée. Moment de convivialité qui permet aux musiciens d’échanger quelques mots avec ces réfugiés qu’ils ne reverront certainement jamais. Un jeune sénégalais confie alors : « Cette musique fait du bien à la tête. Regardez, tout le monde est heureux. Ce serait bien que vous reveniez la semaine prochaine. » En ressortant du Centre, les salutistes semblent heureux, mais surtout touchés des chaleureuses marques de reconnaissance qu’ils ont reçues. « Nous savons que
ce n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan, dit Olivier Boschung. Mais je crois que cela vaut vraiment la peine de consacrer ces quelques heures quand on voit à quel point ces requérants sont heureux après notre passage. Nous offrons simplement un instant de répit, la possibilité de s’évader une heure durant à ces hommes qui ne savent pas de quoi leur avenir sera fait. Cela entre parfaitement dans la mission de l’Armée du Salut. » Sébastien Goetschmann
Mensuel de l’Armée du Salut | Laupenstrasse 5 | CP | CH-3001 Berne | Tél. 031 388 05 91 - Fax : 031 382 05 91 | Courriel : redaction@armeedusalut.ch | Internet : http://www.armeedusalut.ch | CP: 30-3117-4| Abonnement 1 an : CHF 48.-, CHF 67.(étranger), CHF 72.- (par avion) | Fondateur : William Booth | Général : André Cox | Chef de territoire : Commissaire Massimo Paone | Rédaction Berne: Florina German (responsable), Sébastien Goetschmann | Equipe de rédaction : Pierre-André Combremont, Yverdon-les-Bains / Marianne Hefhaf, Lausanne / Annelise Bergmann, Suchy / Major Jacques Tschanz, La Tourde-Peilz | Concept graphique : Didier Chassagnot | Mise en page : Sébastien Goetschmann | Imprimerie : Rub Media, Wabern | Tirage : CH : 3000 ex. BE : 2000 ex. | Crédit photo : P 1 & 2 : Kibrom Mehari, Mission & Développement ; P 3 : olivier. jeannin_flickr.com ; P 4 & 5 : Florina German, ADED Suisse, Sénégal ; P 7 : MAD ; P 8 : Dietmar Temps_flickr.com | L’Armée du Salut, mouvement international, appartient à l’Eglise chrétienne universelle. Son message se fonde sur la Bible. Son ministère est inspiré par l’amour de Dieu. Sa mission est d’annoncer l’Evangile de Jésus-Christ et de soulager, en son nom, sans distinction aucune, les détresses humaines.
7
détente « En Afrique, un vieillard qui meurt, c’est une bibliothèque qui brûle. » Amadou Hampâté Bâ
5
3
9
8 4 8 6 7 8 6 9 7 2 4
3 5 1 5 2 3 9 6 1 8 2
4
1
7
Conceptis Puzzles
06010010515
Solution du Sudoku 06010010515
5 9 4 8 3 2 7 6 1
7 1 8 4 6 5 2 3 9
2 3 6 7 1 9 4 8 5
6 5 7 2 9 8 3 1 4
1 8 9 3 7 4 5 2 6
3 4 2 1 5 6 9 7 8
4 7 3 5 8 1 6 9 2
8 6 5 9 2 7 1 4 3
9 2 1 6 4 3 8 5 7
8
Règle du jeu En partant des chiffres déjà inscrits, remplissez la grille de manière à ce que : • chaque ligne • chaque colonne • chaque carré de 3x3 contiennent une seule fois les chiffres de 1 à 9. Pas besoin d’être fort en maths !
Annoncer les rectifications d’adresses
Sudoku