Dialogue 06/2011 - Du changement au Quartier Général

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d ialogue Mensuel pour les salutistes et amis de l’Armée du Salut

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Image  :  Alexander Egger

Du changement au Quartier Général Voici les nouveaux responsables de notre Territoire Nouvelles salutistes Le Poste de Malleray a 125 ans

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Image  : Pascal Donzé

Dialogue

Courrier des lecteurs Concerne dialogue 5  : Dossier «  Le combat se gagne dans la rue  » Projet pilote à Zurich. Je suis alcoolique abstinent et soldat de l’Armée du Salut. Comment renoncer à un fondement qui a été mis par William Booth et qui a fait ses preuves  ? Avec cette maladie, aucun compromis n’est possible, il y a l’acceptation, la capitulation et remettre sa vie et sa volonté dans les mains de Dieu. Jésus a guéri les malades et a tendu la main à ceux qui souffrent de l’alcool et bien d’autres maux. Ce n’est pas en permettant que l’alcool rentre dans les foyers

J’ai lu l’article avec stupéfaction. Je l’ai laissé au repos pendant quelques jours. Maintenant je le relis et je prends ma plume pour vous faire part de quelques réflexions. Depuis sa fondation, l’Armée du Salut est connue pour son approche par l’abstinence totale pour aider les personnes dépendantes à l’alcool. Par solidarité avec ces personnes, chaque salutiste prend l’engagement de ne pas en boire. Cet engagement est d’ailleurs l’une des raisons invoquées par certains pour ne pas devenir salutiste. Qu’en est-il alors de cette décision, si on permet aux alcooliques qui voudraient s’en sortir, de quand même pouvoir boire un peu  ?

salutistes que les problèmes seront réglés. On ne soigne pas un cancer en inoculant chaque jour une solution cancéreuse  ! L’Armée du Salut a un message de salut et Jésus ne cautionne pas une telle décision. Jésus propose un message de rétablissement, de rendre la dignité à ceux qui l’ont perdue et de libération. L’alcool contrôlé est un leurre et un mensonge, l’Armée du Salut ne peut cautionner de telles pratiques. Je souhaite que les responsables reviennent à la raison, aux vraies valeurs de la Parole de Dieu et aux valeurs salutistes. Christian Poyet

lut veut tester dans le foyer zurichois, avec des résultats mitigés. Pourquoi ne pas leur laisser la poursuite de leurs expériences  ? Et nous, de continuer dans la voie ouverte par William Booth  ? Dans votre article, vous dites que la Commission d’éthique et la Direction de l’Armée du Salut ont approuvé votre décision. Qu’en pense madame la Générale  ? Vous écrivez que «  C e projet ne remet aucunement en question la position fondamentale de l’Armée du Salut relative à l’abstinence.  » Il y a, me semble-t-il, contradiction entre ce que vous dites et ce que vous voulez faire à Zurich.

Certaines institutions ont, me semble-t-il, déjà expérimenté ce que l’Armée du Sa-

Marie-Antoinette Schmid

Sur trois colonnes «  dialogue  » nous informe que l’Armée du Salut change sa stratégie en matière d’approche de l’alcoolisme en entrant dans un programme appelé «  Consommation contrôlée  ». Projet pilote en partenariat avec l’hôpital psychiatrique de Zurich. Pour étayer ce changement fondamental d’approche de l’alcoolisme (jusqu’ici c’était l’abstinence qui était visée  ! ) on y va d’une «  éthique de l’amour du prochain …  » de la Charte, prétendant qu’elle est suivie … Rien que ces «  appuis  » démontrent combien il y a un malaise. Lorsqu’il faut justifier que l’Armée du Salut ne répond plus à ses principes d’abstinence il faut bien envelopper les choses … Moi je lis dans les principes stratégiques émis par la direction que  :

l’abstinence reste le but à atteindre en la matière  !

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«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · juin 2011

Laissez les projets «  pilotes  » à ceux qui ont envie de suivre de nouvelles pistes dangereuses  ! Tous les jours je vois les méfaits du programme appelé «  Consommation contrôlée  » et je côtoie aussi régulièrement des abstinents, il n’y a pas photo  ! Laisser les «  blouses blanches  » fussent-elles universitaires, nous dicter la ligne de conduite en la matière est une grave erreur et l’avenir le prouvera  ! Les personnes de nos institutions ne sont pas des cobayes … Ouvrez les yeux  ! Major Jacques Tschanz

Un esprit de disponibilité Dès le mois de septembre, les colonels Franz et Hanny Boschung seront les nouveaux Responsables de l’Armée du Salut pour la Suisse, l’Autriche et la Hongire. C’est avec beaucoup d’humilité que Franz Boschung compte reprendre cette fonction de Chef de Territoire (cf. page 4). Les majors Massimo et Anne-Florence Tursi, le Secrétaire général et la Secrétaire Societé & Famille pour le Command Italie et Grèce, deviendront eux Secrétaire en chef et Secrétaire territoriale S  &  F de notre Territoire (également page 4). Le système de mutations est un principe bien connu à l’Armée du Salut. De même que la vie change et que le changement peut apporter son lot d’éléments positifs, l’idée de William Booth était que son armée soit flexible et adaptable, dans le but de maximiser l’efficacité de sa mission  : apporter le salut à chacun et particulièrement aux plus vils. Sébastien Goetschmann

Charte internationale de l’Armée du Salut L’Armée du Salut est un mouvement international et fait partie de l’Eglise chrétienne universelle. Son message se fonde sur la Bible. Son ministère est motivé par l’amour de Dieu. Sa mission consiste à annoncer l’Evangile de Jésus-Christ et à soulager, en Son nom, sans distinction aucune, les détresses humaines.


Info AdS

Google, Maggi, Nestlé, Coop, Deloitte - autant de grands noms et d’importants promoteurs de l’économie. Parallèlement à des douzaines d’autres entreprises, ces groupes ont récemment proposé leurs services à l’Armée du Salut dans le sens d’un profond engagement social. A l’instar de l’Armée du Salut ou plus généralement des organisations à but non lucratif, la plupart des entreprises ne peuvent connaître leur pleine réussite sans partenariats. Dans les modèles commerciaux de la nouvelle économie, nul ne saurait désormais ignorer les coopérations. Les entreprises à vocation commerciale semblent malgré tout peu crédibles lorsqu’elles prennent seules l’initiative de créer leurs propres projets pour assumer leur engagement social, car cela ne relève pas de leur véritable cœur de métier. Elles ont reconnu entre-temps qu’il leur fallait trouver des partenaires. Lesdites entreprises se sont donc tournées vers l’Armée du Salut. Chacune d’entre elles sait que l’Armée du Salut est une «  noble cause  », même si elle n’est pas toujours en

possession des dernières informations sur son travail et son œuvre. La marque «  Armée du Salut  » a ainsi pu être considérée, pour le dire sans ambages, comme «  Google des personnes en détresse  ». L’étroite collaboration entre les deux parties a de ce fait une incidence extrêmement positive sur le partenariat entre l’orientation vers le profit de l’entreprise et le côté strictement non lucratif qui est le nôtre. L’économie étant capable et disposée à s’engager dans de telles coopérations, la volonté et la capacité des organisations à but non lucratif décide en fin de compte de la faisabilité des projets communs. Une action et une prise de décision rapide sont des facteurs primordiaux lorsque le soutien de l’économie doit s’appliquer à des pro-

Des multinationales collaborent de plus en plus avec l’Armée du Salut.

jets sociaux concernant des personnes qui vivent souvent en marge de la société. Jouer un rôle dans ce genre de collaboration signifie, être souple et garder à tout moment quelques projets prêts, dans lesquels les bénévoles du monde des affaires peuvent utiliser leurs compétences. Martin Künzi, Chef du Département marketing et communication

De vous à moi

Photo  :  AdS

Vision  : je suis un homme bon Nous avons certainement tous une fois tenu ce propos ou l’avons entendu dans la bouche de quelqu’un d’autre  : «  Je suis un vaurien. Si ceux qui m’apprécient ou qui m’admirent même me connaissaient vraiment, ils me mépriseraient ; je le sais, je ne serai jamais assez bon  » et ainsi de suite. Ce sont des expressions de honte. C’est le sentiment de tout simplement ne pas être assez bon et de ne pas être à la hauteur des attentes des autres. La honte repose sur ce que je suis ; la culpabilité repose sur ce que j’ai fait. La honte dit  : «  Je ne suis pas assez bon, je suis un vaurien  ». La culpabilité dit  : «  J’ai mal agi, je suis un pécheur  ». La honte me dévalorise en tant qu’être humain, la culpabilité me ramène à mon échec. Voilà le problème  : nous vivons souvent plus dans notre propre ombre ou dans l’ombre de notre prochain que dans l’ombre du Tout-Puissant. Ou, comme un psychologue le formulait en décrivant l’un de ses patients  : il est plus une guerre civile qu’un être humain. Le sentiment de ne pas être à la hauteur peut être favorisé par plusieurs facteurs. Par

exemple, notre culture universelle et séculière. Souvent, elle n’accepte et n’encourage que des personnes riches et puissantes. Le culte du succès dicte des exigences, que la plupart des gens ne peuvent atteindre  : «  Je n’ai pas autant de réussite que mon ami. C’est pourquoi je vaux moins que lui.  » La religion sans la grâce peut également conduire à un sentiment d’infériorité. Une jeune salutiste, qui est également la fille de bons amis, travaillait dans un camp de l’Armée du Salut. Au cours d’une discussion lors du repas de midi, elle a évoqué un mariage auquel elle avait participé durant le week-end. A la fin de son récit, elle a raconté qu’elle avait beaucoup apprécié le champagne qui lui avait été servi lors de ce mariage. Le responsable du camp l’a congédiée sur le champ. N’aurait-il pas été judicieux de faire preuve de bienveillance, afin d’aider la jeune femme plutôt que de la condamner  ? Elle n’est plus jamais revenue à l’Armée du Salut  ! L’impression de ne pas être à la hauteur des traditions et de la doctrine peut facilement prendre le dessus sans l’aide d’autres chrétiens et sans la direction de l’Esprit saint. Des parents, qui n’acceptent pas leurs enfants tels qu’ils sont, peuvent également provoquer chez ces derniers un sentiment d’in-

fériorité, contre lequel ils devront peut-être lutter toute leur vie. Dans ce petit article, je voudrais rappeler que la maladie de l’âme qu’est la honte n’a pas lieu d’être. En tant qu’enfant de Dieu, je suis accepté par Lui tel que je suis. Nous sommes déclarés justes sur la base de la foi (Romains 5  :  1). Je suis un seul esprit avec le Seigneur (1 Corinthiens 6  :  17). Je ne peux pas être séparé de l’amour de Christ (Romains 8  :  35). Du point de vue de Dieu, je suis d’une grande importance  : je suis une partie du cep de Christ (Jean 15  :  1) ; je suis le temple de Dieu (1 Corinthiens 3  :  16) ; je suis le collaborateur de Dieu (2 Corinthiens 6  :  1) ; c’est lui qui nous a faits, nous avons été créés en Jésus-Christ pour des œuvres bonnes (Ephésiens 2  :  10). Finalement, je n’ai plus qu’à m’accepter, même si cela n’est pas facile. C’est un cheminement qui dure toute la vie. Si j’accepte et utilise les talents que Dieu m’a attribués, je suis sur le bon chemin pour reconnaître que, malgré mes lacunes personnelles, je suis un être précieux, créé et honoré par Dieu. Cette reconnaissance a deux conséquences  : Dieu peut m’utiliser et cela signifie le début d’une véritable joie de vivre. Je suis un homme bon. Commissaire Kurt Burger, Chef de Territoire kurt_burger@swi.salvationarmy.org «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · juin 2011

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Printscreen Google

Armée du Salut = Google des personnes en détresse


Dossier - Du changement au Quartier-Général

«  La mission de l’Armée du Salut ne change pas  »

Photo s :  Alexander Egger

Dès le 1er septembre, les deux plus hauts postes de notre Territoire seront repourvus. Les colonels Franz et Hanny Boschung, actuellement Secrétaire en chef et Secrétaire Société & Fammille du Territoire Suisse, Autriche et Hongrie, en deviendront les nouveaux chefs. Les majors Tursi reprendront leurs postes.

Résumé biographique  : Franz Boschung est né en 1949 à Bâle. Hanny Boschung-Abderhalden est également née à Bâle, en 1950. Ils se sont mariés en 1971. Ils ont trois enfants adultes. Les colonels Boschung parlent allemand, français et anglais.

Comment avez-vous réagi à votre nomination comme Chef de Territoire ? Franz Boschung  : C’est une réaction partagée. D’un côté je suis ému de la confiance que l’Armée du Salut internationale me témoigne. Mais d’un autre, je suis conscient de mes limites et je sais que je ne pourrai que me mettre au service du Seigneur en lui faisant humblement confiance. Quelles sont vos craintes par rapport à cette nouvelle fonction ? F.B.  : Ma plus grande crainte est de ne pas me montrer à la hauteur de la tâche. Dans une fonction d’une telle importance, on se sent forcément incompétent et pas assez qualifié, mais cela m’oblige également à m’en remettre entièrement à Dieu.

Quelle est votre vision pour l’avenir de l’Armée du Salut Suisse-Autriche-Hongrie ? F.B.  : C’est une question à laquelle je m’attendais. J’ai participé à l’élaboration de la stratégie que nous appliquons actuellement, ma vision va donc dans la continuité de ce qui se fait déjà. Pour moi, la mission de l’Armée du Salut ne change pas  : amener des gens à rencontrer personnellement le Christ et soutenir ceux dans le besoin. Cela reste mon objectif. Quelles sont les difficultés que vous pensez rencontrer ? F.B.  : Il y aura bien sûr de nombreux défis. Je pense que le principal sera de trouver de nouveaux officiers et évidemment que des gens soient amenés au salut. Questions  : Thomas Anliker et Sébastien Goetschmann

Leur carrière salutiste a débuté par une formation d’officiers de l’Armée du Salut (1975 - 1977). Ils ont ensuite été affectés en tant que responsables de Poste à Morges. Entre 1979 et 1988 ils ont travaillé au Secrétariat de jeunesse au Congo-Brazzaville. Durant la deuxième moitié de ce séjour africain, Franz Boschung a été nommé Responsable du Service médical. De retour en Suisse, ils ont repris le Poste de St-Aubin (1988 - 1995). Puis ils ont rejoint le Centre de formation de l’Armée du Salut à Bâle, comme Directeurs adjoints (1995 - 1998). Ils ont intégré le Quartier Général à Berne comme Chefs du Département de l’œuvre sociale (1998 - 2003), puis Chef du Département de l’évangélisation (2003 - 2007). Dès 2003, Hanny Boschung-Abderhalden est devenue Secrétaire Société  &  Famille. Franz Boschung occupe la fonction de Secrétaire en chef pour le Territoire Suisse-Autriche-Hongrie depuis 2007.

Le système de changements / mutations à l’Armée du Salut «  En août 1880, William Booth fut invité à prendre la parole à l’assemblée générale des méthodistes, à Londres. En présence de 700 ministres du culte, il présenta sa stratégie sous la forme de 8 affirmations. On y reconnaît le besoin de clarté et de structuration si caractéristique à William Booth. L’immensité de la tâche demandait une bonne gestion des ressources. Ce qui est frappant dans cet énoncé, c’est le sens de l’efficacité, l’habileté à utiliser les dons de chacun et la joie des progrès. La difficulté est un défi, le combat devient une joie  !  »

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William Booth, en août 1880  : «  N ous avons marché sur les traces de Wesley. Seulement nous sommes allés beaucoup plus loin que lui. 1. Nous nous adressons au bas peuple. Et s’il nous arrive de pêcher dans le ruisseau un être pire que tous les autres, c’est de la conversion de cet homme-là que nous nous réjouissons par-dessus tout. Nous ne voulons pas pêcher là où les autres ont amorcé. Nous jetons même nos filets dans les égouts  ; nous voulons atteindre les plus vils.

2. N ous les atteignons par une habile adaptation de nos méthodes. 3. Nous mettons à l’œuvre nos convertis. Dès qu’un homme est converti, il est tenu de le proclamer. La force de notre œuvre réside, pour une très grande part, dans ces témoignages. 4. Nous employons des femmes. La prospérité de l’œuvre à tous égards apparaît des plus remarquables quand les prédicatrices ont pleinement la possibilité de se faire entendre.


Les majors Tursi enfin de retour en Suisse Les majors Massimo et Anne-Florence Tursi ont été nommés Secrétaire en chef, respectivement Secrétaire territoriale Société & Famille de l’Armée du Salut Suisse, Autriche et Hongrie. Ils sont actuellement Secrétaire général et Secrétaire Société & Famille pour l’Italie et la Grèce.

Lors de son départ, en 1980, il a gentiment été convaincu que le Seigneur le rappelait «  à la maison  », c’est-à-dire à l’Armée du Salut. Quelques années plus tard, il est entré à l’Ecole d’officiers internationale à Londres, où il a rencontré sa future femme, Anne-Florence Cachelin. Ils se sont mariés en 1983. De nombreuses mutations Ils ont travaillé ensemble durant sept ans dans différents Postes en Italie. De 1990 à 1994, ils ont séjourné au Poste de la Neuveville, au bord du lac de Bienne puis, durant quatre ans au Poste natal de Massimo Tursi, celui de Naples. En 1998, le couple a reçu l’ordre d’ouvrir, en tant que pionniers, un Poste dans ce qui était jadis Berlin - Est. Après quelques mois, Massimo Tursi a été nommé Secrétaire de jeunesse au niveau national, alors que son épouse continuait de diriger le Poste Berlin - Mitte. En 2004, ils deviennent Officier divisionnaire, respectivement Secrétaire divisionnaire Société & Famille dans la

division Ouest. Ces quatre dernières années, ils sont retournés travailler en Italie, cette fois-ci en tant que Secrétaire général, respectivement Secrétaire Société & Famille Italie et Grèce. Débuts à Paris Anne-Florence Tursi est née dans une famille d’officiers à Paris. Lorsqu’elle était enfant, elle a, entre autres, vécu longtemps à Berne qui, jusqu’à présent, est sa ville préférée. A 15 ans, elle a donné sa vie au Seigneur et elle a senti très tôt un appel pour le service à plein temps. Elle a rencontré son futur mari à l’Ecole d’officiers de Londres et le jeune couple a été muté en Suisse puis, neuf ans plus tard, en Allemagne. Les majors Tursi ont trois filles adultes et un garçon, qui ont toujours soutenu leurs parents dans toutes leurs «  aventures  ». Leur aînée, Jessica, s’est mariée aux Etats-Unis et fréquente l’Ecole d’officiers d’Atlanta. Berne, une ville de prédilection Anne-Florence Tursi nous a confié  : «  Ces quatre dernières années, j’ai eu beaucoup de plaisir à travailler dans le Département Société & Famille, ainsi que pour la formation de nos officiers en Italie. Cela ne va pas être facile de laisser tout cela derrière moi, mais je sais que le Seigneur nous de-

5. Nous ne garantissons à nos officiers aucun salaire.

8. Enfin, le succès de notre action réside dans la vie spirituelle qui est la nôtre et que le Seigneur entretient en dedans de nous.  »

6. C es mêmes officiers ont le devoir de réussir  ! Nous sommes tous extrêmement préoccupés de faire des convertis à Jésus. Visons à faire des saints, des soldats, des hommes et des femmes qui soient solides et qui aient du cran.

(extrait de : « Prier 15 jours avec William et Catherine Booth » de Corinne Gossauer-Peroz)

Et dans «  Les ordres et règlements pour officiers  », au chapitre «  N ominations  », nous pouvons lire  :

7. Nous réussissons au prix de combats acharnés. C’est une vraie guerre contre toutes les formes d’oppression et de dégradation morale. Elle ne se gagnera que si l’homme est d’abord profondément changé par la puissance de l’Evangile.

«  1) L’officier doit avoir confiance qu’en préparant les nominations, ses chefs recherchent la direction divine afin qu’il soit affecté là où il pourra, par son service dans l’Armée du Salut, travailler le plus efficacement à l’avancement du règne de Christ, et qu’il est égale-

Photos  :  AdS

Massimo Tursi est né le 14 novembre 1957 à Naples dans une famille salutiste. Il s’est converti à l’âge de 18 ans et a reçu un appel pour le service à plein temps. Il a rejoint un mouvement international d’évangélisation avec lequel il a voyagé durant trois ans et demi en Italie, en France et en Suisse.

vance – comme toujours – et qu’il me donnera la force et le courage de me familiariser avec mes nouvelles responsabilités. Je me réjouis bien sûr également d’être enfin de retour dans mon ‹  pays d’origine  ›  ». Gabrielle Keller

Une interview du major Massimo Tursi, ainsi qu’une vidéo du colonel Franz Boschung sont disponibles sur notre site internet  : www.armeedusalut.ch

Dans le prochain numéro de dialogue vous trouverez un entretien avec les Commissaires en exercice actuellement, Kurt et Alicia Burger. Ils sont en service jusqu’à fin août en tant que Chefs territoriaux. Un article d’adieux leur sera consacré dans le numéro du mois d’août. Rédaction

ment tenu compte des questions relatives à la santé, aux aptitudes et autres facteurs personnels, dans la mesure du possible. 2) L’officier doit toujours être prêt à tout changement que ses chefs jugeraient opportun, même s’il devait en résulter privations ou difficultés. Il entretiendra en lui, de façon constante, l’esprit de disponibilité en comptant que Dieu dirige ses chefs  ». On ne change pas pour le plaisir de changer, cela découle toujours d’un besoin de l’organisation. Et aujourd’hui, les situations sont discutées avec les officiers. Rédaction «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · juin 2011

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Dossier - Du changement au Quartier-Général

Les mutations de mon grand-père, Tell Donzé Si aujourd’hui, les choses ont bien changé et les situations des officiers sont davantage prises en compte, à l’époque de mon grand-père, les changements de domicile consécutifs à une mutation étaient légion. Salut en Italie aux côtés du major Jeanmonod et enrôlera soldat le futur colonel Fritz Malan. Comme beaucoup d’officiers suisses, mon grand-père, le commandant (brigadier en Suisse) Tell Donzé a dû jongler entre ses carrières militaire et salutiste. Veuf dès 1942, au beau milieu de la mobilisation générale, il poursuivit son ministère d’officier de l’Armée du Salut en assurant la charge de ses enfants, Ruth, Jean (mon papa) et Georges. L’aînée n’avait que dix ans lors du décès de la capitaine Eva Donzé-Juvet.

J’ai hérité du livret de service militaire de mon grand-père. En le feuilletant, j’ai été impressionné par les différents ordres de marche (école de recrue, cours de répétition, services actifs), mais je l’ai été encore plus par les changements d’adresse (voir ci-dessous), qui sont le reflet exact des ordres de marche dans le cadre de l’autre armée, celle qui annonce le salut au monde  : 24 mutations pendant les 37 premières années de ministère. Qui dit mieux  ? Capitaine Pascal Donzé

Images  :  Pascal Donzé

Mes parents sont officiers de l’Armée du Salut (à la retraite), mes quatre grandsparents l’étaient aussi. On peut même remonter plus haut, une de mes arrière-grands-mères était aussi officière  : Thérèse Juvet-Favre, belle-mère de Tell Donzé. Elle fut la première salutiste de Vallorbe en 1887 et consacrée officière en 1889 à l’âge de … 17 ans. Pour des raisons de santé, elle ne sera officière que pendant 6 ans, mais durant cette courte période, elle recevra plus d’ordres de marche qu’un officier aujourd’hui en 40 années de ministère. Elle participera notamment à l’ouverture de l’Armée du

Déménagements à répétition  : témoignages d’enfants d’officiers Les déménagements à répétition ne sont pas vécus de la même manière par tout le monde et si le changement peut être un enrichissement, il est parfois un déchirement. Trois frères, trois regards C’est l’histoire de trois frères, enfants d’officiers qui, aujourd’hui, ont entre 54 et 59 ans. L’aîné a subi sept déménagements dans sa jeunesse et le plus jeune quatre. Quant à celui du milieu, officier à son tour, il en est à plus de vingt aujourd’hui et cela ne le gêne pas, même s’il rêve d’un pied-à-terre bien à lui et de racines …

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Le plus jeune est toujours habité par la désagréable impression d’un prochain déménagement et doit faire un effort pour établir des relations, se sentant partout un peu «  étranger  ». L’aîné a le plus souffert des déménagements. Très proche de sa maman, il l’a vue souffrir à chacune des mutations et cela l’a marqué profondément. Lors d’un travail psychologique il a eu l’occasion de pacifier ce sujet et

de ne plus en vouloir à l’Armée du Salut qui impose de tels sacrifices aux enfants  : cursus scolaire perturbé (changements de canton), abandon d’amitiés, rupture de liens affectifs par le débarras drastique de jouets et de livres en raison du manque de place dans la déménageuse, … Heureusement, l’Armée d’aujourd’hui prend en compte les besoins des familles, contrairement au monde du travail séculier qui aujourd’hui n’en tient plus compte … Major Jacques Tschanz


Rétrospective – Lueur d’espoir – Perspective La campagne «  40 jours motivés par l’essentiel  » appartient déjà au passé. Nous espérons que ces journées ont laissé des traces dans nos vies et dans nos Postes. Si nous n’avons pas de vision, nous faisons du sur place, mais si nous nous laissons toucher par la vision de Dieu pour notre vie, notre Poste ou notre monde, quelque chose de sensé et de précieux se met en mouvement. Dans son livre, Rick Warren nous a présenté cinq objectifs de vie. Adorer – Nous avons été créés pour le plaisir de Dieu. Au cœur de notre vie, il doit y avoir une relation d’amour et de confiance en Dieu. L’objectif le plus important est d’aimer et d’honorer Dieu par l’adoration. Grandir – Dieu souhaite que nous grandissions en Christ et que nous reflétions son existence au travers de notre personnalité. Il veut nous intégrer dans un processus d’apprentissage. Les relations – Si nous avons accepté Christ en tant que Seigneur et Sauveur, nous appartenons à la grande famille de Dieu. L’amour du prochain, en paroles et en actes, devient notre signe distinctif déterminant à nous, chrétiens.

Gagner – Nous avons été créés pour accomplir une mission. C’est la raison pour laquelle notre objectif de vie est d’annoncer de manière appropriée la bonne nouvelle autour de nous et dans le monde entier. Servir – Dieu souhaite que nous le servions ainsi que notre prochain avec nos dons et nos compétences. Je vous encourage à continuer à orienter votre style de vie vers ces cinq objectifs. Oui, nous avons une vision  ! La campagne nous aide à mettre en œuvre la stratégie de l’Œuvre d’évangélisation. A cette occasion, nous profitons de remercier tous ceux et celles qui ont consacré leur temps et leurs compétences au bon déroulement de celle-ci. Perspectives Afin d’évaluer la campagne, tous les officiers de Poste ont reçu un questionnaire. Les résultats seront publiés en été, mais on peut déjà constater que de nouveaux petits groupes se sont créés et que l’intérêt à par-

ticiper à des petits groupes s’est accru. Le Département de l’évangélisation entend continuer à encourager ce type de construction de Poste. Les directions de Poste sont encouragées à réfléchir La vision de la campagne ne aux cinq priorités s’arrête pas après 40 jours. qu’elles ont l’intention d’approfondir au cours de l’an prochain. J’ai eu vent d’un Poste qui envisageait de mener une campagne l’année prochaine, par exemple, sur le thème «  42 jours – vivre pour mes amis  » afin d’approfondir le sujet «  Gagner – Evangéliser  ». Je ne peux qu’y souscrire et dire  : «  En avant pour la lutte suprême  !  » Je vous salue avec les paroles bibliques suivantes  : «  Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la poursuivra jusqu’à son terme, jusqu’au jour de Jésus-Christ.  » (Philippiens 1  : 6) Major Fritz Schmid Chef du Département de l’évangélisation

Les bases de l’avenir de l’Œuvre sociale ont été jetées Les 3 et 4 mai ont eu lieu les Journées sociales de l’Armée du Salut Suisse, à l’Hôtel Artos, à Interlaken. Photo  :  MAD

social de l’Armée du Salut à l’avenir, et seront par la suite soumises à la Direction pour appréciation et approbation.

Près de 50 participants étaient présents.

Il y eut, d’une part, le passage de témoin du Chef de département et d’autre part, la présentation des fondamentaux du concept de prestations, conçu sur la base d’une analyse de marché et d’une analyse des prestations des offres sociales de l’Armée du Salut. Ce concept devrait servir de boussole afin de définir les priorités et l’orientation du travail

La première matinée, les Directeurs d’institutions se sont réunis pour participer à des échanges entre professionnels et à la diffusion d’informations importantes. Le reste des collaborateurs les ayant rejoints l’après-midi, une cinquantaine de personnes ont assisté à l’assemblée plénière. Le colonel Franz Boschung a rendu hommage au sergent Erhard Meyner, Chef du Département de l’œuvre sociale, à l’occasion de son départ, et a introduit son successeur, Monsieur Daniel Röthlisberger. Le nouveau Chef du Département de l’œuvre sociale a ensuite présenté sa vision ainsi que les priorités personnelles qu’il entend fixer. La deuxième journée a été marquée par l’exposé du nouveau concept de presta-

tions. Après en avoir présenté les points essentiels, le conseiller externe, Monsieur André Bürki, a conduit la suite de la Journée. Il a expliqué que la phase d’analyse et de stratégie était bouclée. Il a encouragé les participants à se réunir en groupes régionaux afin de débattre et procéder à une synthèse pour finalement déterminer quelles conclusions pratiques pouvaient être tirées de ce concept. Ce fut encore l’occasion d’aborder les déficits, de définir les besoins et d’esquisser les prochaines étapes possibles. Ce premier feedback des spécialistes a permis à la Direction de l’œuvre sociale de formuler son point de vue et ses objectifs lors d’une table ronde. Les participants sont rentrés chez eux heureux d’avoir passé de beaux moments ensemble, conscients de l’importance d’apprendre à encore mieux se connaître à l’interne et prêts à mettre en pratique ce qu’ils ont appris. Martin Gygax, Foyer pour enfants Sonnhalde, Münsingen «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · juin 2011

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Photo  :  AdS

Echos


Echos

Photos  :  Sébastien Goetschmann

«  Le fils prodigue  » au camp de musique

La fanfare, un élément traditionnel de l’Armée du Salut et tout aussi important dans la comédie musicale du «  fils prodigue  ».

110 enfants, encadrés de 36 moniteurs, ont vécu durant une semaine au rythme de la parabole du fils prodigue. Comédie musicale, jeux et bien sûr animations bibliques étaient articulés autour de ce thème. Le traditionnel camp de musique organisé aux Rasses (VD) a permis à ces jeunes entre 8 et 17 ans de perfectionner leurs talents artistiques grâce aux divers ateliers (tambourin, percussion, guitare, cuivre, théâtre, hip-hop, flûte, solo, décors et costumes) et de donner deux représentations de la comédie musicale ainsi mise sur pied. L’essentiel des arrangements musicaux a été composé exprès pour l’occasion.

car même si les temps de partage et de louange en communauté sont importants, la foi reste une affaire personnelle. Un camp différent Pour la première fois depuis les débuts du camp, les inscriptions ont été bouclées en l’espace de 13 jours et entre 30 à 40 enfants ont dû être refusés. Ceci a amené quelques remaniements logistiques, puisque la location d’un minibus et de trois salles supplémentaires au village de Bullet était nécessaire. L’équipe d’organisation est en réflexion pour augmenter la capacité d’accueil dès l’an prochain. Autre nouveauté, les adolescents de 17 ans ont été affublés d’un rôle de MiMo, dans le but d’être intégrés petit à petit comme moniteurs. A cet effet, Olivier Boschung, assistant du Secrétaire territo-

Les tambourinaires ont frappé et dansé au son du french-cancan.

Selon Céline Riard, responsable du camp, le défi principal sur le plan spirituel était d’amener chacun indépendamment de son âge ou de son parcours de vie à avancer dans son cheminement avec Christ. Le but du camp était d’amener chacun à devenir autonome dans ce cheminement,

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«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · juin 2011

L’atelier théâtre a pu profiter du beau temps pour répéter à l’air libre.

rial de jeunesse, est passé chaque jour durant les 45 minutes de la sieste pour sensibiliser ces jeunes au rôle de moniteur. Les attentes de la direction envers les moniteurs et vice-versa, les règles du feedback, les abus et les relations filles-garçons ont été les thèmes abordés au travers de réflexions, d’échanges et de situations pratiques. Malgré quelques soucis liés aux déplacements répétés et à la grippe intestinale, qui a touché le tiers des participants, la semaine a été bénie et riche en émotions.

Chaque matin, une heure de louange et de réflexion sur le thème du camp lançait la journée.

Sébastien Goetschmann


Photo  : MAD

Un nouveau Sergent-major pour Genève 1 C’est dimanche 24 avril que le sergent-major Jean-Marc Simonin a été installé officiellement dans le Poste genevois. La date fut bien choisie, puisque cela tombait pendant la fête de Pâques. Un esprit joyeux de résurrection soufflait dans la salle grâce aux nombreuses salutations «  Christ est vraiment ressuscité  » et au magnifique décor de la croix drapée de blanc surgissant d’un immense bouquet de lys. Entouré des membres du Conseil de Direction du Poste, le major Andrew Hofer installa solennellement Jean-Marc Simonin en tant que sergent-major de notre Poste. Le grand vide qu’avait créé le départ du sergent-major Louis Chevalley il y a 30 ans était comblé. «  Quand je t’ai appelé, tu t’es approché et tu m’as dit  : N’aie pas peur.  » (Lamentations de Jérémie 3  :  57). Après une enfance douloureuse, entre coups et moments d’affection, Jean-Marc

apprit très tôt à construire une stratégie de survie. Mais, lors d’un camp d’enfants, il rencontra son Seigneur et peu à peu prit confiance dans la vie, expérimentant le pardon, l’amour, la joie du service et découvrant la richesse du monde chrétien et le bonheur d’appartenir à une famille. Il chemina de Bévilard au Locle, où en 1981 il fut enrôlé Soldat, puis s’installa avec son épouse à Genève où il travaille depuis 20 ans au Centre Espoir. Jean-Marc témoigna de la manière dont le Seigneur le forme, extirpe ses peurs, et le rend apte à faire face aux défis de la vie. Il sait que Dieu, qui a commencé cette œuvre bonne en lui, la continuera jusqu’à ce qu’elle soit achevée. Nous, camarades de Genève 1, accueillons cette nomination avec joie, sachant que Dieu a des projets de paix et de

Le sergent-major Jean-Marc Simonin lors de son installation par le major Andrew Hofer.

développement pour notre Poste. Comme le souligna le Major Hofer, les vides sont pleins de promesses  : la croix vide apporte le salut, le tombeau vide est signe de vie éternelle, les vêtements funéraires vides préfigurent de nouvelles relations. D’avance nous rendons gloire à notre Seigneur et Sauveur pour son amour pour nous individuellement et pour la communauté de notre Poste. Reine-Blanche Mosimann

Le Poste de Malleray en fête La deuxième «  Fête des Fleurs  », qui remplace la «  Fête des Moissons  », a eu lieu samedi 30 avril à la salle communale de Malleray. Pour le Poste local, l’événement avait une saveur particulière, puisqu’il souffle cette année ses 125 bougies. Pour marquer cet anniversaire à l’interne, comme à l’externe, il a été décidé de reprendre les quatre mots-clés de l’Œuvre d’évangélisation (adorer, gagner, grandir et servir) et de donner une coloration particulière aux différents événements répartis sur l’année.

Photos  : Sébastien Goetschmann

Une année de célébration Ainsi, ce jubilé a débuté par un week-end sur les thèmes de la louange et de l’adora-

tion  : «  adorer  » les 29 et 30 janvier. Il s’est poursuivi avec la «  Fête des Fleurs  », imprégnée par une volonté d’évangélisation  : «  gagner  ». «  Servir  » sera abordé lors de la cérémonie officielle du 20 août. La sortie du Poste le samedi 10 septembre permettra d’ajouter «  accueillir  » aux quatre verbes de l’Œuvre d’évangélisation et le dimanche 13 novembre, une journée spirituelle avec Pierre-Yves Zwahlen traitera le thème «  grandir  ».

La volonté d’annoncer l’Evangile Mais avant de parler d’avenir, revenons à la «  Fête des Fleurs  » et à l’effort porté sur l’évangélisation. Exceptionnellement, un tous-ménages a été distribué dans le village pour attirer l’attention de la population. Sur place, la roulotte de la Ludo’Bible (tenue par la Ligue La «  Fête des Fleurs  », c’est avant tout un moment convivial où pour la lecture de la Bible discussions et échanges fleurissent autour d’un bon café. avec deux bénévoles d’une

Les enfants ont pu profiter du soleil et des animations offertes par la roulotte de Ludo’Bible.

église sœur locale, appelés en renfort) a proposé diverses animations pour les enfants. Le groupe de gospel «  Empreinte  », qui exprime sa foi au travers des chants sélectionnés, a animé le repas de midi et a offert un concert le soir même, concert qui a remporté un vif succès, et dont le message d’annonce de l’Evangile de Christ était simple, clair et profond. La prochaine date importante pour le Poste de Malleray sera donc le samedi 20 août dès 10h, jour de la célébration officielle des 125 ans. Les autorités communales seront présentes et la partie officielle sera suivie d’un brunch «  servi  » à toutes les personnes présentes. Chacun y sera le bienvenu. Sébastien Goetschmann «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · juin 2011

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Nota bene

Jubilés de service au 1er juin 2011

Officiers recevant l’insigne de long service 40 ans de service Major Christianne Winkler-Bhend Major Samuel Winkler 35 ans de service Commissaire Alicia Burger Commissaire Kurt Burger Major Elsbeth Oberli Major Silvia Schaffner-Rutschmann 30 ans de service Major Mary-José Bourquin-Pieren Major Hervé Cachelin Major Ruth Catalanotto-Rindlisbacher Major Heidi Gubler-Zimmermann Major Brigitte Heiniger-Widmer Major Traugott Heiniger Major Evelyne Rothacher-Ruegger Major Margrit Schmid-Dössegger Major Ruth Vaterlaus 25 ans de service Major Hedwig Brenner Major Allan Hofer (USA) Major Ernst Kissuth Major Mendes Reichenbach Martins (Portugal) Major Annette Rieder-Pell Major Mariette Streiff-Liechti Jubilés 20 ans de service Major Heinrich Bourquin Major Judith Bourquin-Wälchli Major Anita Breiter-Eggimann Major Johannes Breiter Major Rosmarie Gabathuler Major Sylvette Huguenin-Glayre Major Samuel Rieder 10 ans de service Capitaine Astrid Inniger-Schranz Capitaine Stefan Inniger Capitaine David Künzi Capitaine Marian Künzi-Feuz Avec 15 ans de service, les officiers cidessous sont nommés Major Capitaine Barbara Bösch-Mettler Capitaine Thomas Bösch Capitaine Elsbeth Ratti-Raas Capitaine Severino Ratti-Raas Capitaine Irene Walzer-Steffen Capitaine Markus Walzer

Les officiers à la retraite suivants sont officiers depuis 70 ans Brigadière Rosa Künzi Colonel Luz Nüesch Brigadier August Rickenbach Brigadière Gertrud Schudel

Major Hanna Frutiger Major Rosa-Maria Häfeli Major Ernst Kugler Major Ruth Kugler-Eleutheri Major Erika Löffel Major Verena Mast Major Elisabeth Schranz

65 ans Major Heidi Boden Major Margrit Künzi-Schöni Major Christine Messerli-Zingg

40 ans Major Paul Schaffner Major Maggy Sterckx-Lipcan Félicitations

60 ans Major Elsa Hofmann Major Gabrielle Jaquet-Vuille Major Maurice Jaquet Major Ursula Mühlethaler Major Ruth Schmid-Schöni Major Hugo Steiner Major Gertrud Stäheli-Weber Major Maria Zimmermann Major Margaretha Zimmermann-Schmid 55 ans Major Liselotte Bannister-Hottiger Major Neil Bannister Major Rosette Bovet-Meyer Major Marietta Eberhart Major Esther Gilgen Major Elsbeth Hohl Major Rosa Oeler (Belgique) Major Maria Rutschmann-Rutishauser Major Markus Schmidt Colonelle Ruth Stettler-Hanselmann Lieutenante-colonelle Margrit Vogel-Weibel Major Marcelle Vurlod Major Arthur Wittwer Major Hulda Wittwer-Maurer Major Margareta Zimmermann 50 ans Major Irène Deytard Lieutenante-colonelle Hilda Hari-Wäfler Lieutenant-colonel Peter Hari Major Walter Kramer Major Annette Loosli-Jeanmonod Commissaire Georges Mailler Commissaire Muriel Mailler-Aeberli Major Rosmarie Schmid-Walser Major Bernhard Stauber Major Annemarie Stutz-Mägli Major Jules-Henri Volet Major Ruth Volet-Haller Major Samuel Walzer Major Emmi Zimmermann 45 ans Major Ruth Frehner

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90 ans 06 juillet  : Brigadier Walter Roth-Genoux, Rue de l’Horloge 14, 1164 Buchillon 85 ans 02 juillet  : Major Samuel Breiter, Wilfriedstrasse 5, 8032 Zurich 75 ans 14 juillet  : Major Daniel Roth-Borioli, Chemin de Vervas 8, 2520 La Neuveville Noces de diamant 14 juillet  : Majors William et Anne-Marie Dorthe-Terraz, Route du Nant d’Avril 19, 1214 Vernier Promotion à la Gloire du Ciel

Le père de la major Susanne AllenbachJosi, Christian Josi, a été rappelé par le Seigneur le 24 mai 2011 à l’âge de 92 ans. Nous souhaitons à la famille en deuil le réconfort et la paix du Tout-Puissant. Agenda des Chefs

Commissaires Kurt et Alicia Burger, Chefs de Territoire  : 17 juin  : Conférence stratégique, Berne (commissaire Kurt Burger) Colonel Franz Boschung, Secrétaire en chef  : 17 juin  : Conférence stratégique, Berne 25 - 26 juin  : Rencontre famille et sport, Lyss 29.06 - 01.07  : Visite en Hollande Réunion d’adieux des commissaires Kurt et Alicia Burger et Réunion de bienvenue des nouveaux Elèves Officiers. Dimanche, 19 juin 2011 dès 17h au Poste de Berne. Shop et Musée

A l’occasion de la réunion d’adieux des commissaires Burger (19 juin), le Shop et le Musée seront ouverts de 15h à 17h.


Annonce

Détente

Vu pour vous

Apocalypse  : d’ici à demain Etude biblique de Jacques Beauverd Theomedia (réalisé par Mimavision) Référence  : N°2650 Une fois n’est pas coutume, ce mois-ci, nous vous présentons un DVD. Le pasteur Jacques Beauverd y expose une étude en sept parties du livre de l’Apocalypse.

Sudoku Règles du jeu Il faut placer dans la grille, par ligne horizontale, verticale, également dans les 9 carrés, les chiffres de 1 à 9, sans exception.

Ils peuvent être mis dans n’importe quel ordre. Vous devez retrouver la totalité des chiffres  : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9. Voilà, le défi est lancé, à vous de jouer  !

Solution

L’étude débute par un rappel des quatre approches interprétatives du livre des révélations faites à Jean. L’approche prétériste (c’est un livre d’histoire que Jean a écrit sous la persécution, son but est donc d’encourager les chrétiens de son époque), la thèse futuriste (un livre prophétique), la thèse historiciste (le livre retrace l’histoire de l’Eglise depuis ses débuts, jusqu’à la fin) et celle idéaliste (le texte est symbolique, sans faire référence à l’histoire). Pour le narrateur, toutes ces interprétations sont au moins en partie valables. Cette étude souhaite donc donner une vision globale du livre de l’Apocalypse, sans négliger une des approches proposées. Le DVD est intéressant, bien que le rythme des analyses rende la prise de notes compliquée. L’idéal est de pouvoir faire quelques pauses afin de réfléchir et méditer les commentaires de Jacques Beauverd. Bien que l’étude soit complète, certains passages me semblent n’être traités qu’en surface et que peu d’éléments de contextualisation soient apportés. Cela reste tout de même une bonne manière d’entrer en contact et de se familiariser avec le livre de la Révélation. Sébastien Goetschmann «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · juin 2011

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Le Seigneur est notre rocher Il n’existe pas de meilleure désignation que le mot «  ROCHER  » pour nous représenter la durabilité, la protection et la fidélité constante de Dieu. Avec la désignation de Dieu comme «  ROCHER  », des promesses nous sont faites dans la Bible  : paix et repos, fermeté de la foi en notre salut, aide et protection. Nous prendrons part à ces bénédictions, si nous décidons d’étendre nos racines vers Dieu, de consacrer du temps à la prière, à lire sa parole, à rester fidèles à ses commandements et à obéir à son esprit. Esaïe 26  :  3-4  : «  A celui qui est ferme dans ses intentions tu assures une paix profonde parce qu’il se confie en toi. Placez votre confiance en l’Éternel pour toujours, car l’Éternel, oui, l’Éternel est le rocher perpétuel.  » Psaume 62  :  2-3  : «  Oui, c’est en Dieu que mon âme se confie ; de lui vient mon salut. Oui, c’est lui mon rocher et mon salut, ma forteresse  : je ne serai guère ébranlé.  » Psaume 95  :  1  : «  Venez, crions notre joie en l‘honneur de l’Eternel, poussons des cris de joie en l’honneur du rocher de Major Heidi Knecht notre salut  !  »

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JAB

Dialoguer avec Dieu

Je termine mes études et après deux ans de stages, de chômage et de petits boulots, enfin un travail. Mais quel travail  ! Celui de rédacteur au Quartier Général de l’Armée du Salut. Je peux me mettre concrètement au service de mon Seigneur. L’attente a été longue, mais Dieu a répondu au-delà de mes espérances. Ô Dieu, «  Que (tes) jugements sont insondables et (tes) voies incompréhensibles  !  » (Romains 11  :  33). Mais je sais que tout repose dans tes mains.

3001 Berne

Sans vraiment attendre sa réponse, je me dis que cela me laisserait le temps d’effectuer mon service militaire et de mieux me préparer pour l’an prochain. Réinscription, re-concours d’entrée et re-réponse négative. Sur 110 places disponibles, ma candidature arrive en 111ème position. Je me demande si Dieu joue avec mes nerfs, mais bon, il y a toujours des repêchés, je ne me fais donc pas trop de soucis. Finalement, et c’est exceptionnel, aucun repêché à

Sébastien Goetschmann

Impressum

Dans le prochain «  dialogue  »

Ecolo, oui, mais jusqu’à quel point  ? Goetschmann

En sortant de l’école, je pensais devenir enseignant. C’est donc logiquement que je me suis inscrit à la Haute-Ecole Pédagogique, ma maturité gymnasiale terminée. Premier concours d’entrée, première réponse négative et premiers questionnements. Dieu veut-il vraiment que je devienne enseignant  ?

cause du nombre de redoublement. Dieu a fermé cette porte, c’est clair  ! Mais je fais quoi maintenant  ? Par dépit, plus que par conviction, je m’inscris à l’UniLe chemin que nous empruntons versité en journan’est pas toujours aussi direct que lisme. Advienne celui-ci. que pourra !

Photo  : Sébastien

Trouver sa voie

Photo  :  Sébastien Goetschmann

Maintenir le dialogue

Mensuel pour les salutistes et amis de l’Armée du Salut. www.armeedusalut.ch Edition et rédaction Quartier Général Suisse-Autriche-Hongrie Laupenstrasse 5 - CP 6575 - CH-3001 Berne Téléphone 031 388 05 91 redaction@swi.salvationarmy.org Les changements d’adresse doivent nous être directement communiqués. Equipe de rédaction Martin Künzi  (Chef marketing et communication) Gabrielle Keller (Responsable Rédaction), Sébastien Goetschmann (Rédacteur) Christine Volet-Sterckx (Haïti), Monique Bürki (StAubin), Annelise Bergmann et Pascal Donzé (Orbe). Layout Rolf Messerli Impression Rub Graf-Lehmann SA, Berne Fondateur William Booth Générale Linda Bond Chef de territoire Kurt Burger Abonnement annuel dialogue Espoir * Etranger

Depuis la catastrophe survenue à Fukushima, les préocupations écologiques reviennent en force. L’homme a été créé pour cultiver et prendre soin de la terre. Se soucier de la dégradation de celle-ci est donc parfaitement biblique. Mais jusqu’à quel point un salutiste doit-il être «  vert  »  ? C’est la question à laquelle nous tenterons de répondre dans le «  dialogue  » de juillet. Rédaction

CHF 46.— | 65.—* CHF 48.— | 67.—*

Une parole pour le chemin  :

«  L’Éternel dit à Abram  : Va-t-en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai.  » Genèse 12  :  1


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