d ialogue Mensuel pour les salutistes et amis de l’Armée du Salut
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Photo : Stéphane Lehr
Je donne mon temps à l’Armée du Salut Les motivations des travailleurs bénévoles Nouvelles salutistes Projet pilote au Foyer de la Molkenstrasse
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Courrier des lecteurs (raccourcis par la Rédaction)
Concerne : Dialogue 05, au sujet de l’article « Projet pilote à Zurich » Ma Bible est-elle différente de celle que la Direction lit ? Jésus aurait-il vraiment agi comme notre Commission d’éthique le prétend ? Si je comprends bien ma Bible, selon Luc 4 (Manifeste de Nazareth), Jésus est venu pour libérer les prisonniers. Pour les domaines dans lesquels l’Armée
Chaque matin, je me rends dans les chambres des résidents du 1er étage afin de les nettoyer. Depuis le lancement du projet, je note régulièrement mes observations. Les pensionnaires jettent euxmêmes leurs cannettes vides et j’ai l’impression qu’aucun d’entre eux ne boit plus depuis la mise en œuvre de la nouvelle règle.
du Salut s’écarte de ce chemin indiqué par Jésus, elle perd sa raison être. Là où l’Armée du Salut, en tant qu’organisation prônant l’abstinence, applique la « consommation contrôlée d’alcool », elle s’écarte de ses principes. Dans ce projet, où se trouve la force de l’Esprit Saint changeant la vie ? Peter Hauri Officier de l’Armée du Salut, Gurzelen
avec les grands buveurs – s’est améliorée : ils ne doivent plus me cacher leur consommation d’alcool et moi, je ne dois plus les annoncer aux services sociaux, lorsque je les surprends à boire. Par le passé, cela a régulièrement conduit à des tensions et m’a également accablée. Marquelina Kreihenbühl, collaboratrice chargée du nettoyage depuis 16 ans
Selon moi, la relation – particulièrement
Pour une personne menacée par l’alcoolisme, il peut être d’une grande aide de se trouver dans un environnement abstinent. C’est l’une des raisons pour lesquelles je suis devenu salutiste il y a de nombreuses années.
de l’alcool dans le Foyer n’avait pas de répercussions positives significatives sur les résidents gravement alcoolodépendants. C’est la raison pour laquelle j’encourage à chercher de nouvelles solutions dans ce domaine.
Par ailleurs, au cours de mes 19 années de travail au sein de notre Foyer, j’ai dû constater que l’interdiction de consommer
Peter Ramseyer, salutiste au Poste de Wädenswil, travaillant comme infirmier depuis 19 ans.
Photo : Hedi Zogg
Concerne : Dialogue 09, couverture
Photo : Stéphane Lehr
Dialogue
Elle a été prise sur la Place fédérale à Berne en 2007 lors du Congrès pour le 125ème anniversaire de l’Armée du Salut en Suisse. Elle montre l’évêque Amédée Grab avec Bernhard Hottiger du Poste de Zurich Central.
Offrir son temps Tout le monde connaît le dicton populaire qui dit que le temps c’est de l’argent. Pourtant, certains n’hésitent pas à donner le leur, sans en attendre la moindre rétribution. En 2010, ce ne sont pas moins de 48 732 journées de travail non rémunéré qui ont été effectuées par les bénévoles de l’Armée du Salut, rien que pour la Suisse. Autant dire que sans ces personnes qui travaillent souvent dans l’ombre, les projets mis en place par l’Armée ne seraient pas réalisables. 2011 ayant été décrétée Année européenne du bénévolat, nous vous proposons de découvrir les motivations de ces personnes qui s’engagent régulièrement pour aider l’Armée du Salut à accomplir sa mission : « Annoncer l’Evangile de JésusChrist et soulager, en Son nom, sans distinction aucune, les détresses humaines. » (cf pages 4-6). Sébastien Goetschmann
L’évêque demande un renseignement pour la suite et la durée du programme de la manifestation en plein air. Jean Donzé
Erratum Dans le dialogue d’août, l’article sur la Rencontre famille et sport affublait le responsable de la journée Thomas Bösch du grade de capitaine. Thomas Bösch, Secrétaire territorial de jeunesse est bien major depuis le 1er juin 2011. MERCI pour la magnifique photo en première page du dialogue du mois d’août !
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«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · septembre 2011
Sébastien Goetschmann
Charte internationale de l’Armée du Salut L’Armée du Salut est un mouvement international et fait partie de l’Eglise chrétienne universelle. Son message se fonde sur la Bible. Son ministère est motivé par l’amour de Dieu. Sa mission consiste à annoncer l’Evangile de Jésus-Christ et à soulager, en Son nom, sans distinction aucune, les détresses humaines.
Info AdS
En communiquant ouvertement, on peut provoquer L’Armée du Salut se montre très transparente en matière de politique de l’information. Les responsables tiennent à informer ouvertement et régulièrement des projets en cours.
Plus récemment, les informations sur le projet pilote mené au Foyer de la Molkenstrasse à Zurich, impliquant un changement de règle dans le domaine de la consommation d’alcool, ont suscité des réactions contrastées, ce qui est compréhensible. Il n’y a aujourd’hui pas de réponses aux nombreuses questions ouvertes concernant ce projet. On ne pourra y répondre qu’au fur et à mesure de son déroulement. La décision de mener ce projet repose sur toute une série d’arguments, parlant fondamentalement en faveur de ce projet. Pourtant, dans une organisation prônant
l’abstinence, une telle décision soulève toute une série de questions, auxquelles il est impossible de répondre aujourd’hui. Photo : Gabrielle Keller
En 2009, cette transparence avait conduit à faire la une des journaux à cause des pertes réalisées sur les placements de la fortune de l’Armée du Salut. Actuellement, un historien externe enquête sur la situation dans les foyers pour enfants dans les années cinquante, après que le magazine alémanique « Beobachter » ait mit en lumière des dysfonctionnements s’étant déroulés à cette époque.
Discussion lors de la Conférence de planification des objectifs annuels 2012.
Si l’on regarde ailleurs, l’Armée du Salut en Suisse n’est nullement pionnière en la matière. Elle suit l’exemple d’autres Territoires de l’Armée du Salut qui, au travers de projets similaires, ont permis d’améliorer la situation des résidents gravement alcoolodépendants et, finalement, de favoriser le traitement de la dépendance.
former régulièrement du déroulement du projet et à en tirer des enseignements. Actuellement, le matériel d’information disponible comprend un rapport de la Commission d’éthique, une liste de réponses aux questions les plus fréquentes et un flyer. Comme l’illustre cet exemple, en communiquant ouvertement, on peut provoquer. Afin de favoriser fondamentalement la transparence, il faut être disposé à dialoguer. Ce genre de communication ne cherche pas forcément la justification, mais se base plutôt sur la confiance réciproque. Une communication ouverte, même sur des sujets brûlants, met tous les participants au défi. L’indulgence envers son prochain, la capacité d’écoute et de respect constituent des vertus qui permettent à une communication ouverte d’avoir du succès et qui, finalement, contribuent à renforcer et à développer l’organisation. Martin Künzi, Chef du Département marketing et communication
Les responsables du projet aspirent à in-
De vous à moi
Photo : Alexander Egger
Parli italiano ? Lorsque l’on entend parler italien on pense à la mer, à quelqu’un qui a du tempérament ou encore à la mafia. Pe r s o n n e l l e m e nt, cela me fait penser aux nouveaux Secrétaires en chef et lieutenants-colonels Florence et Massimo Tursi, qui entreront en fonction le 1er septembre dans notre Territoire. Je sais ce qu’implique la direction opérative de l’Armée du Salut avec toutes ses différentes facettes et lorsque je regarde en arrière, j’observe que j’ai été confronté à des évolutions intéressantes, que j’ai fait des rencontres enrichissantes et que j’ai eu des décisions importantes à prendre. Depuis que j’ai été appelé à servir pour l’Armée du Salut, mon cœur bat pour cette Organisation et pour les personnes qui la composent. Quelles que soient les responsa-
bilités qui m’ont été confiées, j’ai toujours remis mon quotidien entre les mains de Dieu. En mettant ma confiance en Dieu et en sa sagesse, cela m’a apporté la motivation nécessaire pour affronter des situations difficiles et m’a aidé à me réjouir des évolutions fructueuses. Je souhaite aux lieutenants-colonels Tursi la protection et la bénédiction de Dieu dans leurs nouvelles tâches et me réjouis, avec mon épouse, de pouvoir servir ensemble, dans le Royaume de Dieu. La fête d’installation aura lieu le 18 septembre et sera dirigée par les Secrétaires internationaux pour l’Europe, les commissaires Robert et Janet Street. Nous vous invitions cordialement à assister à cet évènement, à rencontrer des amis et des connaissances, à vivre des relations et à les entretenir, ce dernier élément étant constitutif de la force de l’Armée du Salut. Commissaire Franz Boschung, Chef de Territoire franz_boschung@swi.salvationarmy.org
18 septembre 2011, à 17 heures (apéro dès 16 heures) Installation du Chef de territoire et de la Présidente territoriale de Société & Famille et message de bienvenue au Secrétaire en chef et à la Secrétaire territoriale de Société & Famille. Invités : Commissaires Robert et Janet Street, Secrétaires internationaux pour l’Europe. Armée du Salut, Poste de Berne Laupenstrasse 5, 3001 Berne Par ce message de bienvenue, le commissaire Franz Boschung perpétue la belle tradition de son prédécesseur, le commissaire Kurt Burger, en écrivant quelques mots aux lecteurs dans le « dialogue ». L’équipe de la Rédaction souhaite aux commissaires Hanny et Franz Boschung les riches bénédictions du Seigneur dans leurs nouvelles responsabilités ! Qu’il leur accorde force, joie et sagesse. Rédaction
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Dossier - Je donne mon temps à l’Armée du Salut
Elle choisit de passer ses vacances en cuisine Diamantine Leiber (41) travaille à 30% au bureau d’une entreprise de menuiserie de Tramelan. Durant ses vacances, elle ne part pas au soleil dans les îles, elle donne son temps à l’Armée du Salut en s’occupant bénévolement de la cuisine pour les camps de musique et d’été. Rencontre lors du camp de musique. Quelles sont vos motivations à passer vos semaines de vacances à faire de la cuisine ? Diamantine Leiber : Au départ, c’est vraiment pour aider mes amis Céline et Sylvain Riard (ndlr. les responsables des camps). Mais au-delà, c’est également une manière de suivre l’exemple du Christ : « Car le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs. » Marc (10 : 45) et de me mettre au service de mon Eglise et de mon prochain. Qu’est-ce que vous retirez de ce temps mis à servir les autres ? D. L. : Bien sûr, ce ne sont pas des vacances, le travail en cuisine n’est pas de tout repos, mais cela me sort tout de même de mon « train-train » quotidien. Et surtout, j’éprouve beaucoup de plaisir et de satisfaction quand un enfant vient me dire à la fin d’un repas : « Ah c’était bon ! » Ces marques de satisfaction et de reconnaissance, c’est cela qui me motive.
Depuis combien de temps êtes-vous active dans des camps ? D. L. : Cette année, je ferai mon 23ème camp ! J’ai été longtemps monitrice et responsable des joyeux services (les corvées). Cela fait deux ans que je suis à la cuisine et ça me plaît bien, même si le contact avec les enfants est différent. Comme on est souvent dans le stress, on n’a pas vraiment le temps de faire connaissance avec A chaque repas, 150 personnes (110 enfants et 36 moniteurs) se tous les enfants. Cet as- réjouissent de pouvoir manger ce que l’équipe de cuisine a préparé. pect-là me manque un peu. Y a-t-il tout de même des avantages à être en cuisine ? D. L. : Dans un camp, la cuisine est un lieu de vie un peu à part. Les moniteurs vien-
nent y boire un café, se changer un peu les idées. En dehors des rushs des repas, j’ai toujours trouvé que la cuisine était un endroit calme et agréable.
Photos : Sébastien Goetschmann
Mettre son temps à disposition des autres peut sembler aberrant dans une société qu’on dit de plus en plus individualiste. Quel est votre regard sur le bénévolat ? D. L. : J’ai l’impression que les jeunes ont plus de difficultés à s’investir, ils ont trop de choix et ont l’habitude de faire leur programme à la carte. Ceci n’est pas possible dans un camp, qu’il faut préparer plusieurs mois à l’avance. Pour que la société dans laquelle nous vivons aille bien, il en va de la responsabilité de chacun. Il est donc primordial de promouvoir l’importance du bénévolat. Questions : Sébastien Goetschmann En cuisine, on travaille dans la bonne humeur. Durant le camp de musique, Diamantine Leiber a engagé ses deux filles pour lui donner un coup de main. Ici, Yaëlle coupe les pommes de terres que Diamantine assaisonne.
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Bénévoles : l’Armée dit merci ! D’après les résultats publiés dans le rapport annuel 2010, le bénévolat semble plutôt bien se porter au sein de l’Armée du Salut. Occasion pour remercier les nombreuses personnes qui offrent leur temps et leurs compétences pour la mission de l’Armée du Salut et de faire le tour des possibilités de s’engager.
« Sans les nombreux bénévoles qui y travaillent, le Département de l’œuvre sociale n’aurait jamais une telle ampleur. Rien qu’à Nyon, environ 20 bénévoles s’occupent d’une brocante. Cela est un formidable exemple, d’autant plus qu’il n’y a jamais assez de bénévoles. Certains bénévoles travaillent de nuit ou pendant le week-end, d’autres rendent visite à des prisonniers. Leurs tâches sont multiples : chacun peut aider en fonction de ses talents et de ses intérêts. Il suffit d’avoir un cœur pour l’Armée du Salut et d’être prêt à s’investir pour son prochain. »
« Enlevez les bénévoles de l’Unité Société & Famille, rien ne va plus. Il est difficile de se rendre compte de l’importance du nombre de bénévoles, car ce sont souvent des personnes discrètes qui ne souhaitent pas se mettre en avant et je ne peux qu’affirmer mon respect et ma reconnaissance pour tout le travail qu’ils accomplissent. »
« S i l’Armée du Salut est ce qu’elle est, c’est grâce aux bénévoles. Chaque engagement améliore la qualité de l’organisation. Mon désir le plus cher est de construire le Royaume de Dieu et de transmettre les bénédictions qui en découlent. Je constate que les bénévoles préfèrent s’engager dans des projets à durée déterminée. Pour les camps, nous avons toujours besoin de cuisinières (et aussi de cuisiniers !). Il est également possible d’apporter son aide pour les collectes ou au sein de la Jeunesse. Mon conseil : adressez-vous à un responsable de site, demandez-lui quels sont les besoins et commencez simplement quelque part. »
Photo : MAD
« Le Diaconat implique de servir son prochain de façon désintéressée. Le Service des visites est de plus en plus important en raison de l’anonymat de l’individu au sein de la ville et, de façon générale, du vieillissement de la société. Ce sont surtout des femmes qui s’engagent car beaucoup d’hommes ne savent pas qu’ils peuvent aussi être utiles. Ils peuvent, par exemple, conduire quelqu’un chez le médecin, … Il est possible de s’adresser à chaque Division ou à chaque Poste pour demander des renseignements à ce sujet. Les jeunes, surtout, devraient se sentir motivés à participer. Plus on commence tôt, plus on reste longtemps. A la Division Est, nous préparons également des missions avec des séances d’information. »
Les activités de l’Armée du Salut sont nombreuses et variées et les possibilités de s’engager également. Que ce soit de manière ponctuelle, pour un camp, un événement comme la Rencontre famille et sport ou dans une tâche plus régulière, vous trouverez à coup sûr l’activité bénévole qui vous convient. Le mieux est de vous adresser à l’officier du Poste le plus proche et de vous lancer. Merci encore aux nombreuses personnes qui rendent possible le travail de l’Armée du Salut.
Martin Künzi, Chef du Département marketing & communication « Sans les bénévoles, le Département de la communication coûterait extrêmement cher. Nous avons besoin de bénévoles compétents et dévoués. De nombreuses personnes travaillent pour nous pour la rédaction, le graphisme, la mise en page, la traduction et la relecture dans le but d’œuvrer pour une bonne cause. Ces personnes travaillent pour l’Armée du Salut et non pas pour gagner de l’argent. Ce n’est pas la vision courante que l’on a de la reconnaissance du travail. Par leur décision, ils disent : ‹ C et argent, je ne le garde pas pour moi, mais je le donne à ceux qui sont dans le besoin. › » Photo : AdS
Christine Hauri, travailleuse sociale et Responsable du Diaconat
« Nous avons besoin de personnes qui donnent de leur temps dans les groupes de femmes et d’hommes, pour le Baby Song et dans toutes les activités que les Postes peuvent proposer, mais également pour livrer les repas à domicile et pour tout ce qui concerne les visites personnelles. Tout le monde a besoin de contact et pour nous, être bénévole c’est également construire des ponts, aider et soulager son prochain. Les qualités d’un bénévole sont l’intérêt pour le prochain, la motivation, les yeux ouverts et la disponibilité. Les officiers ou responsables des sites se feront un plaisir de vous donner plus de renseignements. »
Photo : AdS
Major Fritz Schmid, Chef du Département de l’œuvre d’évangélisation
Photo : Alexander Egger
Commissaire Hanny Boschung, Présidente territoriale Société & Famille
Photo : Thomas Anliker
Daniel Röthlisberger, Chef du Département de l’œuvre sociale
Rédaction «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · septembre 2011
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Dossier - Je donne mon temps à l’Armée du Salut
Photo : Vibe Images, fotolia
Lydie – une bénévole dans la Bible
Selon les principaux éditeurs de la Bible, Lydie de Thiatire aurait créé la première cellule de maison en Europe.
Cela rend le travail de Lydie d’autant plus attractif, si l’on s’imagine qu’elle n’a pas été appelée au service par Dieu et qu’elle n’a pas été baignée dans une tradition religieuse. Cela s’est passé par sa volonté et lui a certainement coûté de nombreux sacrifices. Lydie est originaire de la ville de Thyatire, située en Turquie actuelle. Elle n’est pas juive et n’est donc pas obligée de se rendre au culte. Pourtant, on apprend qu’elle suit attentivement les prédications de Paul et qu’elle applique la parole de Dieu. C’est la raison pour laquelle Paul l’appelle « Celle qui respecte l’Eternel ». Se faire baptiser avec ses proches et ses employés a été son libre choix. Dès cet instant, elle sert Dieu de tout son cœur. Elle demande à Paul, qui est appelé par Dieu en Macédoine, de loger chez elle. Tous deux ne sont pas mariés, ce qui suscite certainement des ragots. Pourtant Lydie veut servir Dieu et invite Paul à loger dans sa maison. Il y trouve la première cellule de maison, la première communauté d’Europe, selon les principaux éditeurs de la Bible.
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Suivre la Parole de Dieu et diriger une paroisse, Lydie ne fait certainement pas cela par ennui. Elle n’est même pas une spécialiste de la loi, mais simplement femme d’affaires, elle possède un commerce de pourpre et est une habile commerçante. Malgré son engagement dans les affaires, elle se consacre entièrement au travail paroissial, et ceci pas seulement localement : lorsque Paul est jeté en prison, c’est elle qui le nourrit. A l’époque, les détenus n’étaient pas nourris durant leur détention. Paul a la nostalgie de la paroisse de Philippes et la remercie par un courrier. Sans le dévouement de cette communauté, il n’aurait jamais été en mesure de proclamer la Parole de Dieu aux détenus et aux gardiens. Le bénévolat implique davantage que s’engager pour son prochain. Cela peut aussi
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signifier : donner l’occasion à d’autres de découvrir Dieu, de grandir dans la foi et de prêcher l’Evangile. Lorsque Paul écrit aux Philippiens, il remercie Dieu de leur présence : « Je rends grâces à mon Dieu de tout le souvenir que je garde de vous, …. , de manifester ma joie au sujet de la part que vous prenez à l’Évangile, depuis le premier jour jusqu’à maintenant. » (Philippiens 1 : 3-5) Bon nombre de bénévoles ne reçoivent pas autant de remerciements sur terre. Pourtant Dieu voit chaque engagement pour Lui. Grâce à l’engagement de Lydie en faveur de Dieu après sa journée de travail, l’Evangile à pu s’implanter en Europe. Le bénévolat permet de réaliser de grandes choses. Florina German
Echos
Ils jouent avec passion pour faire avancer le royaume de Dieu
Organisé par le Quartier Général et sous la direction de Micael Dikantsa, le camp s’est déroulé du 4 au 9 juillet 2011 sous un soleil de plomb dans le Poste de Rákoscsaba, situé à l’est de la ville de Budapest. Comme l’année passée, j’ai eu le privilège de prendre part à cette aventure avec Micael. Durant une semaine, nous avons étudié des morceaux divers, marches, swings, rocks, arrangements de chants, pour nos deux concerts, vendredi soir dans le jardin du Poste et samedi matin sur une place du quartier, où un public chaleureux a récompensé le travail assidu des campeurs de ses applaudissements. Sans traducteurs, rien ne va La fanfare est formée d’enfants entre 10 et 18 ans, encadrés de quelques adultes, dont deux cornistes professionnels Hon-
Photo : MAD
Vous le savez, la Hongrie fait partie de notre Territoire. Ce que vous ne saviez en revanche peut-être pas, c’est que durant la première semaine de juillet, un camp de musique s’y déroule depuis maintenant quelques années. grois. La traduction a été assurée par le capitaine András Hegedüs en Allemand et Szabolcs Györi en Anglais ; sans eux, la communication aurait été bien difficile. L’étude biblique quotiAu nom de nos amis Hongrois, nous vous disons Köszönöm (merci). dienne était basée sur 2 Timothée 4 : 7 : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. » pel Arts à Berne. Nous vous remercions de Seul ou à plusieurs, il a fallu courir et arriver vos prières et de votre soutien. au but sans tomber. Des vidéos des concerts de l’an dernier et Au niveau matériel, la révision de certains de cette année seront bientôt disponibles instruments est nécessaire et d’autres doi- sur le site www.gospelarts.ch. vent être remplacés. Si vous vous posez Yves Ramel des questions au sujet de l’aide nécessaire, n’hésitez pas à contacter le Music & Gos-
Le Poste de l’Arc Lémanique s’agrandit Lors de deux célébrations à l’Arc Lémanique le printemps dernier, 13 nouveaux membres ont été nommés. Photos : C hristine Staïesse
Ils sont âgés de 15 à 80 ans et chacun a suivi une formation pour s’y préparer, soit un cours de préparation pour devenir soldat, soit la formation « Etape 1 » qui présente la pertinence de s’engager dans l’Eglise de l’Armée du Salut (cours donné dans plusieurs Postes de la Division Romande).
Huit personnes sont devenues membres le 27 mars à Lausanne, durant la campagne « 40 jours - Une vie motivée par l’essentiel ».
Il s’agit d’un soldat : Florine Staïesse et de 12 adhérents : Damien Schneider, Lauriane et Phil Zünd, Mathieu Dorthe, David Dorthe, Marcelle Pâquier, Nabor et Maria Eugenia Rosera Torres, Maria Elena Rosero, Françoise Piccard, Jonas Nzola et Marie Staïesse.
Florine Staïesse dans son nouvel uniforme de soldat. Elle s’est enrôlée le 19 juin.
Chacun a déclaré son appartenance à l’Armée du Salut et son désir de mettre ses capacités et ses dons à disposition de Dieu. Quatre autres membres se sont engagés le 19 juin, également à Lausanne.
Major Christine Staïesse
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Echos
L’objectif reste de changer la vie Au Foyer de la Molkenstrasse à Zurich, les personnes alcoolodépendantes sont dorénavant autorisées à consommer de l’alcool dans leurs chambres (cf. « dialogue » 5/2011). L’annonce de cette modification du règlement a en partie jeté le trouble au sein de l’Armée du Salut. Pour l’heure, les responsables du projet sont incapables de dire s’il s’agit d’un succès ou d’un échec. Le directeur de l’institution et chef de projet, Roger Berger : « Extérieurement, peu de choses ont changé avec le projet. Pour l’instant, nous ne constatons pas d’effets secondaires. Par contre, ce que nous constatons, c’est un apaisement des relations entre collaborateurs et résidents. C’est un premier pas. J’espère que nous parviendrons, sur la base de relations de confiance, à agir plus efficacement sur la consommation des personnes qui nous sont confiées que sous le régime de l’interdiction de la consommation. Notre objectif reste : nous voulons parvenir à ce que les résidents de nos foyers vivent des modifications de leur vie allant jusqu’au rétablissement intégral ! » Hanna Ninghetto, salutiste au Poste de Zurich Central, travaille depuis 16 ans à la réception du Foyer. C’est l’aspect spirituel qui lui importe : « A mes yeux, Jésus s’est comporté de manière complètement exemplaire avec les exclus. Il a osé dire et faire des choses qui ont provoqué l’indignation, la colère et l’incompréhension. Dans notre Foyer, nous nous occupons de telles personnes. A l’image de Jésus, je souhaite les accompagner. Même, si pour cela, il faut emprunter une voie qui semble absolument impossible au premier abord. » Voici ce que disent les personnes concernées Kurt R. est un alcoolique abstinent qui vit depuis sept ans dans le Foyer. « Je trouve positif que le règlement ait été modifié. Auparavant, malgré l’interdiction, il arrivait que l’on consomme de l’alcool à l’intérieur des murs. Si cela dérangeait l’un des autres pensionnaires, il ne pouvait rien dire. Il serait sinon passé pour un dénonciateur. Aujourd’hui, on peut discuter ouvertement de la situation, sans que quelqu’un ne soit renvoyé de l’institution. » Vreni F. vit depuis trois ans dans le Foyer et participe à l’étude : « Je suis contente de ne plus devoir introduire mon alcool en fraude et de ne plus devoir mentir au
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personnel. Jadis, j’avais peur de me faire surprendre. Je ne bois pas davantage qu’avant, j’ai simplement besoin de ma dose fixe d’alcool. » La dignité humaine est au centre Walter Liechti, directeur de la Croix-Bleue, est membre du groupe de pilotage « Projet Modification du règlement du Foyer ». Par expérience, il sait que tous les alcoolodépendants ne peuvent ou ne veulent pas se passer d’alcool. « Il convient de respecter le libre-arbitre. L’essai pilote montrera s’il est possible de contribuer à une vie digne, dans le sens de la réduction des dommages, malgré la dépendance et la maladie. » A ce propos, Daniel Röthlisberger, Chef du Département de l’œuvre sociale de l’Armée du Salut Suisse, s’exprime en ces termes : « Le sujet est également discuté au sein de l’Armée du Salut internationale. Des échanges avec les Chefs de l’Œuvre sociale des autres Territoires, il est ressorti qu’il fallait placer la dignité humaine au-dessus des règlements. Cela devient problématique lorsque nous exigeons des personnes lourdement alcoolodépendantes qu’elles respectent des règles qu’elles ne sont tout simplement pas en mesure de respecter. » Une décision donnant lieu à des questions sans réponses Selon le colonel Franz Boschung, la Direction et la Commission d’éthique ont traité le projet de manière approfondie et l’ont évalué. Les deux instances sont arrivées à la conclusion que ce projet devait être mis en œuvre. La décision se fonde sur les expériences faites par d’autres Territoires de l’Armée du Salut ayant mené avec succès des projets similaires. De plus, le concept de l’étude permet, grâce à la limitation de l’expérience à un seul foyer, d’aboutir une situation de projet clairement évaluable. Il ne fait aucun doute que ce projet laisse nombre de questions ouvertes. Ce n’est qu’en osant franchir le pas que des réponses pourront être trouvées. Pour de plus amples informations Il est possible de se tenir au courant de
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l’avancement du projet en s’adressant téléphoniquement ou par courriel à Roger Berger ou à sa suppléante, Melanie Böhler. Des documents écrits sont disponibles auprès de Roger Berger. Ce dernier accepte également les invitations des Postes afin d’informer personnellement sur le projet et les expériences faites et pour s’entretenir avec toutes les personnes intéressées. De plus amples informations seront données à l’occasion des réunions d’officiers. Rédaction
Aperçu des étapes du projet2011 Avril - mai : Formation de tous les collaborateurs (2 à 3 heures sous forme d’ateliers) 28 juin : Lancement du projet, modification du règlement, reprise des résidents dans l’étude Octobre : Réunion d’état des lieux : 1er échange d’expériences avec les collaborateurs du Foyer 2012 Janvier : Fin de la reprise de nouveaux participants à l’étude Avril et septembre : Etat des lieux concernant l’échange d’expériences avec les collaborateurs du Foyer (enregistrer les problèmes, décider des adaptations nécessaires, etc.) Octobre : Conclusion des enregistrements de données Novembre : Exécution de l’analyse des données 2013 Janvier : Rédaction du rapport final concernant l’étude. Celui-ci constituera la base devant permettre d’évaluer la réussite du projet pilote. Mars : Le rapport final est disponible, fin du projet, la Direction de l’Armée du Salut décide de la suite à donner au projet sur la base du rapport final. Rédaction
Foyer de la Molkenstrasse à Zurich, (demander Roger Berger ou Melanie Böhler) : Tél. 044 298 90 00 roger_berger@swi.salvationarmy.org
« Prêt ... partez ! » : franc succès pour le camp d’été
Jonas Flückiger, 8 ans Les moniteurs, les activités en plein-air. Ce que je retiendrai, ce sont les versets bibliques qu’on a du apprendre. Michaël Papeguay, 10 ans J’ai débuté les camps d’été grâce aux bons échos de ma sœur. Cela fait maintenant la 4ème fois que je viens et chaque année les moniteurs sont cool, les repas sont bons et les jeux sont sympas.
Un t-shirt mouillé, une bâche plastique aspergée d’eau savonneuse et c’est parti !
Simon Duc, 9 ans C’est la première fois que je participe au camp. Mes frères qui y ont participé m’ont fait envie et je ne regrette pas d’être venu. J’ai bien aimé la soirée des talents où j’ai pu jouer du tambour.
Clémentine Maillard, 8 ans C’était super, on fait des quiz toute la semaine pour trouver le trésor. Sébastien Goetschmann
Maurane Donzé, 13 ans C’est la 7ème fois que je viens, alors forcément on tisse des amitiés, entre campeurs mais aussi avec les moniteurs qui sont toujours aussi sympas. Ce que je retiendrai de ce camp, c’est que Dieu a des projets pour nous, qu’il ne laisse rien au hasard. Ethan Godfroy, 8 ans Ce que je préfère, ce sont les jeux et la bonne nourriture. On partage aussi des bons moments d’amitié.
Bienvenue à Florina German L’équipe de la rédaction est heureuse d’accueillir sa nouvelle rédactrice, Florina German. Photo : Rémy Hennuyer
Laura Flückiger, 13 ans et demi Ce que j’apprécie particulièrement, ce sont les discussions la nuit dans les chambres.
Florina est une jeune chrétienne de nationalité allemande et suisse. Après avoir obtenu avec succès son master en journalisme franco-allemand et suite à une première expérience dans le domaine de la rédaction, du journalisme et de la communication, elle a été engagée au sein de l’Armée du Salut. Son attitude positive et son enthousiasme enrichissent le quotidien et le contenu des publications.
« croyants » mais ne sont en réalité pas des chrétiens engagés. Lorsque nous avons étudié les candidatures de la première mise au concours pour ce poste important, nous avons dû, malgré notre urgent besoin de personnel, répondre négativement à chacune d’entre elles. La candidature de Florina – et c’est une merveilleuse réponse à nos prières – est arrivée le jour où nous avons prié, lors de la Conférence de planification, pour que ce poste soit repourvu. Elle a postulé lors de la deuxième mise au concours et Dieu a exaucé son désir d’œuvrer pour la presse et les relations publiques chrétiennes.
Trouver des personnes adéquates pour travailler au sein d’une organisation chrétienne telle que l’Armée du Salut constitue un réel défi. De nombreux candidats se considèrent comme « c hrétiens » ou
Bienvenue à toi, chère Florina, dans l’équipe de rédaction ! Martin Künzi
Par équipes, les enfants ont dû passer plusieurs épreuves sous forme de jeux, avant de trouver le trésor.
Un regard rempli d’espérance Photo : Carsten Scharwächter
Photos : Sébastien Goetschmann
Du 4 au 15 juillet, 59 enfants ont investi les salles des Ecureuils au Rasses. Réflexions chrétiennes, sport, ateliers divers et jeux ce sont succédé durant ces deux semaines de camp intitulé « Prêt … partez ! ». Voici quelques réactions des principaux concernés.
Jo Scharwächter et son équipe apportent les lits électriques.
Du 15 au 23 juillet 2011, 16 personnes ont participé au projet « Rolling Church » en Hongrie. Sous la conduite de Jo Scharwächter, l’équipe s’est rendue à Gyöngyös, l’unique Poste hongrois avec 40 lits électriques pour un home pour personnes âgées, sans compter chaises et tables de nuit. Lors d’une opération d’évangélisation, 25 personnes ont donné leur vie à Christ. Florina German
«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · septembre 2011
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Nota bene
Commissaires Franz et Hanny Boschung, Chefs de Territoire : 18 septembre : Culte d’entrée en fonction, Poste de Berne à 17h 27 septembre : Séance de Direction au Phare-Elim, La Tour-de-Peilz 30 septembre – 3 octobre : Visite en Hongrie Lieutenant-colonel Massimo Tursi, Secrétaire en chef : 18 septembre : Culte d’entrée en fonction, Poste de Berne à 17h 27 septembre : Séance de Direction au Phare-Elim, La Tour-de-Peilz Conseil national des officiers et réunion publique avec la Générale Linda Bond : Lundi 21 novembre 2011 en la salle du Poste de Berne Promotion à la Gloire du Ciel
Le père de la major Vreni Rudolf et du major Peter Allenbach-Josi, Alfred Allenbach, a été rappelé par le Seigneur le 17 août 2011 à l’âge de 85 ans.
Mutations internationales
Au 1er octobre 2011 Les majors Henrik et Lisbeth Andersen, officiers du Territoire du Danemark, actuellement Secrétaire pour les programmes (Secretary for Programme), respectivement Secrétaire pour le personnel (Secretary for Personnel) dans ce Territoire, deviendront Secrétaire en chef et Secrétaire territoriale des Ministères Féminins (MF) du Territoire du Danemark, avec promotion au grade de lieutenant-colonel. Ils succèderont au lieutenant-colonel Aino Muikku qui retournera dans le Territoire Finlande et Estonie, son Territoire natal. Au 1er novembre 2011 Les majors Kapela et Rose-Nicole Ntoya, officiers du Territoire République démocratique du Congo, servant actuellement au Collège SALT de Nairobi, deviendront Chefs régionaux de la Région Mali. Le major Kapela Ntoya y sera Commandant régional et la major Rose-Nicole Ntoya Présidente des MF. Ils succèdent aux majors Eugene et Odile Dikalembolovanga qui se verront affectés à d’autres fonctions. Félicitations
Le père du major Traugott Heiniger et de Thomas Heiniger, Fritz Heiniger, a été rappelé par Dieu le 20 août 2011 à l’âge de 85 ans. Nos sincères condoléances aux familles endeuillées. Appel à la prière
La Générale Linda Bond appelle les salutistes du monde entier à prier pour la paix le dimanche 18 septembre et pour les victimes du trafic sexuel le dimanche 25 septembre. Plus d’informations sur www. salvationarmy.org
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90 ans 28 septembre : Brigadière Adrienne Roth-Genoux, Rue de l’Horloge 14, 1164 Buchillon 85 ans 06 octobre : Major Otto Wittwer-Maurer, Schachenstrasse 28, 4653 Obergösgen 80 ans 22 septembre : Commissaire Willy Huguenin-Lüthi, Chapeau-Râblé 22, 2300 La Chaux-de-Fonds 24 septembre : Commissaire Miriam Huguenin-Lüthi, Chapeau-Râblé 22, 2300 La Chaux-de-Fonds 75 ans 26 septembre : Lieutenante-colonelle Liliane Donzé-Jeanneret, Rue de l’Hôpital 10B, 2024 St-Aubin-Sauges 70 ans 21 septembre : Major Ruth KuglerEleutheri, Bächimattstrasse 7, 3075 Rüfenacht 06 octobre : Major Birgitta MagninLinander, Glattwiesenstrasse 181, 8051 Zurich 12 octobre : Lieutenant-colonel François Thöni-Geissmann, Rue de la Dîme 82, 2000 Neuchâtel
«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · septembre 2011
Nécrologie
Commissaire Verena Egger - Halbenleib Verena Egger voit le jour le 29 janvier 1921 à Gerlafingen. Elle est la cadette d’une famille de cinq enfants. La famille adoptera encore une fille. La gaieté de sa grande famille accompagnera Verena Egger durant toute sa vie.
Photo : MAD
Agenda des Chefs
Après l’école ménagère, elle part en Romandie. De retour à Lenzburg, elle fait la connaissance de l’Armée du Salut. Déjà peu de temps après sa conversion, elle est consciente que sa vie appartient désormais à Dieu. La salutiste enthousiaste et heureuse entre en 1944 à l’Ecole des cadets avec la Session des « Combattants intrépides ». La commissaire Egger a été en service actif pour l’Armée du Salut, au côté de son époux, durant 42 ans, dans différentes affectations, surtout à l’étranger. Après 20 ans à Haïti, où leur deuxième fille voit le jour, le couple est muté au Congo Kinshasa (Zaïre), puis dans le Territoire du Mexique et de l’Amérique centrale, puis dans le Territoire de l’est de l’Amérique du Sud. Au cours des dernières années de service, le couple Egger reprend la responsabilité du Territoire Suisse-Autriche-Hongrie et accomplit à ce poste, un service béni. La commissaire Egger était une officière engagée et a toujours accompli son service avec un dévouement total et un engagement personnel de tous les instants. Après la promotion à la Gloire de son cher époux, elle a continué son service en faveur du prochain. Dieu seul connaît la portée de ce service dévoué. L’Armée du Salut rend grâce à Dieu pour la riche vie de la Commissaire, Lui qui a rappelé au Ciel Verena Egger, le 2 août 2011. Quartier Général territorial
Détente
Tournée « alive-teens » 2011 Photo : Xenia Anneler
Lu pour vous
William Booth : Soupe, savon, salut Les « alive-teens » ce sont une soixantaine de jeunes entre 12 et 17 ans qui chantent leur amour pour Dieu. Du 25 au 30 juillet, la tournée concert de cette chorale a mené ces adolescents de Thoune à Bâle, en passant par Winterthour, St-Gall, Lausanne et Berne. Témoignage de Tabea Imboden, participante à la tournée : « Avec Alive on se sent comme dans une grande famille, une famille royale. Alive c’est une expérience inoubliable avec Dieu et beaucoup de gens formidables. Il est bon de savoir qu’on est aimé de Dieu. Alive m’a permis de me le rappeler. »
Le Poste de Malleray fête ses 125 ans Photos : MAD
c’est bien sûr un honneur de pouvoir travailler dans la longévité, dans un Poste qui est ancré historiquement, mais cela n’influence pas le ministère auquel Dieu nous a appelés, affirme Roxana, roumaine d’origine et qui a déjà officié dans l’Armée du Salut. Nous sommes là pour annoncer l’Evangile, que le Poste ait 125 ans ou seulement deux. » « Préparer ce jubilé nous a tout de même permis d’apprendre et de comprendre un peu l’histoire du Poste et Samedi 20 août, le Poste de Malleray, reconnu officiellement le 15 août 1886, a fêté ses 125 ans d’existence. Par une représentation théâtrale tragi-comique, les jeunes du Poste ont illustré les persécutions et le rejet qu’ont subi la capitaine Furrer et la lieutenante Wyssa, lorsqu’elles ont débarqué dans le village. Peu à peu accepté par les habitants, le travail de l’Armée du Salut s’est poursuivi jusqu’à aujourd’hui avec le même objectif : annoncer l’Evangile de Christ et soulager, sans distinction aucune, les détresses humaines. Et c’est également dans cet état d’esprit que Yanick et Roxana Termignone reprennent la responsabilité du Poste. « Il y a eu 80 couples d’officiers avant nous, alors
de ses membres, ajoute Yanick, qui a récemment quitté son métier de menuisier pour suivre la formation d’officier. Discerner ce passé nous servira à mieux regarder vers le futur. »
Par Geoff et Janet Benge Editions Jeunesse en Mission ISBN 978-2-88150-111-1 Prix : 19.90 (plus port, en vente au Shop) Dans une série de livres présentant des Héros de la Foi, les éditions Jeunesse en Mission ont publié fin 2010, un livre sur William Booth ; héro de la foi, homme d’action et visionnaire. Alors que les livres traitant de l’histoire de l’Armée du Salut sont épuisés depuis longtemps et que peu de ressources existent en français, ce livre est à remettre entre toutes les mains de 9 à 99 ans ! Ecrit simplement, il raconte une histoire palpitante : la vie du jeune William devenant passionné par le Christ et soucieux de partager la bonne nouvelle du Salut aux pauvres qu’il fréquente tous les jours dans le cadre de son apprentissage. Ce livre, qui s’achève avec la mort du Général, a l’avantage de rapporter les éléments, les rencontres et les événements qui ont façonné le caractère et la vocation des Booth et amené à la naissance de l’Armée du Salut. Très agréable à lire, cet ouvrage rafraîchit la mémoire, informe sur des détails méconnus et redit bien que l’Armée du Salut n’est pas sortie de nulle part. En comprendre ses racines et les acteurs du début est toujours d’actualité parce que ses origines et la passion des débuts sont toujours source d’inspiration. Seul regret : l’auteur n’informe pas le lecteur des sources auxquelles il a puisé pour rendre vivantes histoires et anecdotes. Major Corinne Gossauer-Peroz
Sébastien Goetschmann «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · septembre 2011
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Un trou dans la tête L’homme était jeune, grand et costaud. Il s’exprimait facilement et savait manier l’humour. Il était hébergé depuis peu dans un établissement de l’Armée du Salut. J’y animais toutes les semaines un moment d’accueil et d’échange autour d’un café. Un soir, après plusieurs passages lors de ce temps d’échange informel, cet homme a raconté son histoire.
toujours en moi avec, en parallèle, la promesse de Jésus : « Je ne jetterai point dehors celui qui vient à moi » (Evangile de Jean 6 : 37). Parole réelle et éternelle offerte à tout individu. Major Corinne Gossauer-Peroz
Impressum
Dans le prochain « dialogue »
Yahvé Shalom Le Seigneur est paix Le terme « shalom » signifie davantage que « la fin des hostilités ». Il est synonyme de complétude, de perfection, de sécurité, d’harmonie, d’accomplissement, mais aussi de bien-être. Shalom vient d’une vie en accord avec Dieu. Si nous prions Yahvé Shalom, nous nous adressons à la source de la paix.
Un réseau vraiment social Keller Photo : Gabrielle
Dialoguer avec Dieu
Mensuel pour les salutistes et amis de l’Armée du Salut. www.armeedusalut.ch Edition et rédaction Quartier Général Suisse-Autriche-Hongrie Laupenstrasse 5 - CP 6575 - CH-3001 Berne Téléphone 031 388 05 91 redaction@swi.salvationarmy.org Les changements d’adresse doivent nous être directement communiqués. Equipe de rédaction Martin Künzi (Chef Marketing et communication), Gabrielle Keller (Responsable Rédaction), Sébastien Goetschmann (Rédacteur), Christine Volet-Sterckx (Haïti), Monique Bürki (StAubin), Annelise Bergmann (Orbe) et Pascal Donzé (Tramelan). Layout Rolf Messerli Impression Rub Graf-Lehmann SA, Berne Fondateur William Booth Générale Linda Bond Chef de territoire Franz Boschung
Et son fils est appelé Prince de paix. Vivre en présence de Dieu par la force de l’Esprit saint, signifie avoir la paix, la paix avec Dieu, la paix avec son prochain, la paix avec nous-mêmes. Seigneur, j’aspire à la paix, à la paix que seul toi, tu peux donner. Je t’en prie, aide-moi à prier pour la paix dans le monde entier et dans mon propre cœur. Fais de moi un instrument de ta paix. Amen.
JAB
Peut-être voulait-il dire un trou dans le cœur ? Comment oublier une telle phrase ? La souffrance exprimée résonne
Il se peut que l’on soit confronté au rejet et à la solitude. Rappelons-nous alors que Jésus a dit à ses disciples : « ... Demandez, et l’on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira. » (Luc 11 : 9)
3001 Berne
Je n’ai retenu que ce moment où ayant retrouvé la trace et l’adresse de son père, il prit la décision d’aller le rencontrer. Devant la porte de la maison, le père n’a répondu que par l’interphone et n’a jamais ouvert. Père et fils ne se sont pas revus. En racontant cet échec, cet homme grand et costaud a dit d’une voix forte et violente : « M on père m’a fait un trou dans la tête ce jour-là ».
Photo : JEAN FRANCOIS PERBOI, Fotolia
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En moins de neuf mois, la page facebook de l’Armée du Salut comptabilise plus de 2 000 fans. Comment les nouveaux médias et notamment les réseaux sociaux peuvent-ils être utilisés par les communautés chrétiennes et plus particulièrement, par l’Armée du Salut ?
Abonnement annuel dialogue Espoir * Etranger
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« Q ue la paix de Christ, à laquelle vous avez été appelés pour former un seul corps, règne dans votre cœur. » Shalom ! (Colossiens 3 : 15).
Le prochain numéro reviendra sur les enjeux et l’importance d’exploiter au mieux ces nouveaux moyens de communication.
« Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu'il aura fait, étant dans son corps. »
Major Heidi Knecht
Rédaction
2 Corinthiens 5 : 10
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