Dialogue 02/2012 - La promesse est-elle éternelle ?

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d ialogue Mensuel pour les salutistes et amis de l’Armée du Salut

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Photo :  AdS

La promesse est-elle éternelle  ? Regards croisés sur la promesse salutiste

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Nouvelles salutistes

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Reportage à l’Accueil de Nuit de Genève

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Photo  : Infirmiers De Rue_wikimedia

Dialogue

Courrier des lecteurs Concernant dialogue 12.2011, dossier «  Soyons porteurs de lumière  !  » Le Seigneur nous a confié un service, celui de faire connaître l’Evangile à d’autres. Dieu attend du rendement, même si nous n’avons pas tous les mêmes talents. Le Nouveau Testament nous montre de nombreux chrétiens fidèles et portant du fruit à la gloire de Dieu dans ce service. En Romains 16, l’apôtre Paul cite Phoebé, Aquilas, Prisca et tant d’autres, tous ces chrétiens dont beaucoup nous sont inconnus par ailleurs, mais qui ont apporté gé-

néreusement et de diverses manières leur contribution et leur collaboration à la cause commune de l’évangélisation. Quelle force pour l’Evangile qu’un Poste ou une communauté, où chaque chrétien collabore à la mission commune  : la prière, les journaux chrétiens, les traités, les invitations,  … sachant que «  notre travail ne sera pas vain dans le Seigneur  !  » (1 Corinthiens 15  :  58).

Juré, craché  !

Pasteur Carl Ledune, Chêne-Bougeries

Promettre quelque chose est un acte d’engagement conséquent. Donner sa parole nous engage complètement. Et pourtant, qu’il nous est parfois difficile de la tenir, même en ayant longuement réfléchi avant de la donner  !

Annonces

Dans ce numéro, nous avons voulu nous pencher sur l’acte d’engagement que signent les soldats de l’Armée du Salut. Nous avons demandé à plusieurs personnes, qui fréquentent ou qui ont fréquenté l’Armée du Salut, ce qu’elles pensent de la promesse salutiste et ce qu’elle implique (cf page 5). Le major Fritz Schmid, Chef de l’Œuvre d’évangélisation, nous explique également pourquoi la promesse salutiste garde sa raison d’être, aujourd’hui encore (cf page 4).

Le Brass Event a pour but de rassembler les musiciens de fanfares salutistes (cuivres et percussions) de Suisse, d’Autriche, de Hongrie, d’Allemagne et de France, afin qu’ils puissent échanger leurs expériences musicales. L’importance de la fanfare pour l’œuvre de l’Armée du Salut est reconnue. Ainsi, ateliers, concert de gala et culte en commun

serviront à encourager chacun dans son activité musicale, avec le soutien de la Direction de l’Armée du Salut. Joueurs de brass-musique, amateurs ou confirmés, nous vous attendons nombreux pour prendre part à cet événement (le nombre de participants est limité).

Sébastien Goetschmann

www.brass-event.ch

Tournée «  International Staff Band  » 26 avril 2012 au Temple de Morges (VD), 27 avril 2012 à la Dreitannensaal de Sirnach (TG), 28 avril 2012 concert de gala à la salle du théâtre national de Berne (BE) Apprenez-en plus sur l’International Staff Band en page 8 www.isb-tour.ch

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Ce dossier pose également la question de la durée d’une promesse. Est-ce qu’une promesse prise durant l’adolescence nous engage à vie  ? Je crois qu’il faut faire preuve de prudence et rester à l’écoute de notre Seigneur. Car lui seul saura véritablement nous corriger et nous guider sur le chemin le plus adéquat.

«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut ·février 2012

Charte internationale de l’Armée du Salut L’Armée du Salut est un mouvement international et fait partie de l’Eglise chrétienne universelle. Son message se fonde sur la Bible. Son ministère est motivé par l’amour de Dieu. Sa mission consiste à annoncer l’Evangile de Jésus-Christ et à soulager, en Son nom, sans distinction aucune, les détresses humaines.


Info AdS

«  Mon armée, ma mission, mon message  »

Image  : AdS

Connaissez-vous ce logo  ? Il illustre la Vision universelle de la Générale pour l’Armée du Salut. Si vous y regardez de plus près, vous y retrouverez notre StraTHÉgie 2009 - 2013.

Cette Vision ne transmet pas de nouveaux principes. La Générale Linda Bond a plutôt remis au goût du jour les réflexions qui constituent l’Armée du Salut et qui ont contribué à sa création. Et d’une certaine façon, nous y avons aussi participé  : la Générale a préalablement prié tous les Territoires de lui remettre leur stratégie actuelle. La Vision internationale «  Une Armée, une Mission, un Message  » se recoupe avec notre StraTHÉgie 2009 - 2013 «  Soupe, savon, salut – aujourd’hui  !  » De cette façon, une vision globale est également vivable et réalisable au niveau local. Les activités locales de l’Armée du Salut sont appuyées par elle. Prier ensemble «  Priez  !  »  : c’était également l’appel lancé par la Générale à tous les Territoires. Elle a ainsi décrété le jeudi «  Rencontre universelle de prière  » pour l’Armée du Salut. Ce jour de la semaine, à toute heure et sur la terre entière, des officiers, des salutistes et des amis prient pour que le travail de l’Armée du Salut parvienne à toucher des hommes et des femmes et qu’il serve le royaume de Dieu. Martin Künzi, Chef du Département Marketing et Communication

De vous à moi

Photo  :  Alexander Egger

Promesse, engagement, déclaration d’intention … «  Je ramène les 50 francs lundi, c’est promis …  » «   L o r s q u e ta chambre sera rangée, nous irons à la piscine …  » Récemment, on m’a rappelé la promesse que j’avais faite lorsque j’ai voulu éviter un «  vendeur de Surprise  » (journal rédigé et distribué par des chômeurs). La fois précédente, je n’avais pas d’argent sur moi et je lui avais promis d’acheter son journal la prochaine fois que je le croiserais … Combien de fois nous a-t-on fait une promesse qui n’a jamais été tenue  ? Combien de fois avons-nous fait une promesse vide sans la tenir  ? Je crois pourtant que derrière chaque

promesse faite, il y a l’espoir (l’intention) d’accomplir ce qui a été dit. Pensons aux promesses faites lors du mariage, aux promesses faites lors d’élections ou aux promesses religieuses  ! Elles sont formulées car les personnes concernées espèrent pouvoir les accomplir. Les statistiques nous montrent, malgré tout, une autre réalité. A-t-on surestimé ses capacités ou la situation actuelle ne permet-elle plus de tenir sa promesse  ? Nous connaissons la promesse de William Booth  : «  Tant que des femmes pleureront, je me battrai. Tant que des enfants auront faim et froid, je me battrai. Tant qu’il y aura un alcoolique, je me battrai. Tant qu’il y aura, dans la rue, une fille qui se vend, je me battrai.

Tant qu’il y aura un être humain privé de la lumière de Dieu, je me battrai, je me battrai, je me battrai.  » Une immense déclaration d’intention  ! N’est-elle pas trop grande pour être véritablement tenue  ? William Booth est resté fidèle à sa parole. Nous trouvons l’une des clés de cette promesse tenue dans les paroles qu’il prononça sur son lit de mort  : «  Les promesses de Dieu sont certaines, mais il faut y croire.  » Croire que Dieu ne nous laissera pas seul, qu’il nous aidera à tenir nos promesses, car IL a promis  : «  Je ne te délaisserai point, et je ne t’abandonnerai point.  » (Hébreux 13  :  5 ). Commissaire Franz Boschung, Chef de Territoire franz_boschung@armeedusalut.ch

«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · février 2012

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Dossier – La promesse est-elle éternelle  ?

«  Ma promesse m’est d’une grande aide  »

Que signifie pour vous la promesse salutiste  ? Fritz Schmid  : La promesse représente la possibilité d’affirmer ouvertement ma foi devant Dieu. Elle m’est d’une grande aide, car elle me rappelle de vivre délibérément mon quotidien avec Christ et également de résister aux tentations. Comme tout officier, j’ai déjà été un jour près de jeter l’éponge face à des situations difficiles. Cependant, cette pensée m’est revenue à l’esprit  : «  Stop, tu as un jour fait une promesse…  »

Photo  :  Florina German

La promesse du major Fritz Schmid, Chef du Département de l’Œuvre d’évangélisation, est devenue son quotidien en tant que salutiste. Ce qu’il a promis il y a plus de 40 ans est devenu son style de vie. Il s’est penché avec un regard critique sur le sujet de la promesse.

Le major Fritz Schmid croit que Dieu en a appelé encore beaucoup à devenir salutistes.

Cette promesse a été faite à Dieu ou à l’Armée du Salut  ? F. S.  : Je l’ai d’abord faite à Dieu. Elle vaut toutefois aussi pour l’Armée du Salut parce que je crois que c’est Dieu qui a suscité l’Armée du Salut. Un enfant peut-il consciemment décider de devenir un Jeune Soldat  ? F. S.  : De nos jours, les enfants doivent de toute façon prendre beaucoup de décisions par eux-mêmes. Nous avons remarqué qu’il est nécessaire de bien préparer les Jeunes Soldats, de mener des entretiens avec leurs parents et d’avoir des cours pour les enfants. Ils peuvent prendre une décision au plus tôt à huit ans. La promesse du Jeune Soldat peut justement être une protection quand ces enfants arrivent à l’adolescence, car ils promettent entre autres de ne pas toucher aux drogues, à l’alcool et au tabac. N’est-ce pas justement ces aspects qui retiennent des personnes de s’engager  ? F. S.  : Je constate avec plaisir que des gens s’intéressent toujours sérieusement au statut de membre de l’Armée du Salut. A côté de cela, je comprends que certains jeunes veulent attendre de savoir si leur futur partenaire se sent à l’aise ou s’engagera éga-

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lement dans l’Armée du Salut. Il y a aussi des chrétiens actifs qui souhaitent adhérer au cercle d’amis, parce qu’ils ne veulent pas renoncer à leur verre d’alcool ou ne veulent pas porter l’uniforme. Mais je suis fermement convaincu que Dieu a appelé encore beaucoup de gens à devenir salutistes. Est-ce que les gens s’engagent moins spontanément que par le passé  ? F. S.  : La plupart souhaitent avoir une bonne connaissance de la confession de foi et de la promesse. Paul nous encourage  : «  E xaminez toutes choses ; retenez ce qui est bon  ». L’adhésion ne doit pas être quelque chose de courte durée  ! Le nombre de membres est relativement constant, toutefois seulement grâce au cercle des amis et moins grâce aux enrôlements. Alors que nous vivons dans une société individualiste, l’Armée du Salut va clairement à contrecourant. Gagner de nouveaux membres fait aussi partie de nos objectifs cette année. Ne pourrait-on pas faire des exceptions, par exemple en matière de consommation d’alcool  ? F. S.  : Je trouve dangereux de faire des compromis. L’Armée du Salut aide également des personnes qui ont des problèmes d’alcool ou qui en sont sorties. Les salutistes devraient se montrer solidaires en ne consommant pas une goutte d’al-

«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut ·février 2012

cool. Faire des exceptions affaiblirait par ailleurs aussi l’image de l’Armée du Salut dans la société, car elle est perçue comme une Eglise prônant l’abstinence. «  Q ue votre parole soit ‹  oui  › pour oui, ‹  non  › pour non  » (Matthieu 5  : 37). Que se passe-t-il lorsqu’un salutiste cède à la tentation  ? F. S.  : Tout le monde fait des erreurs. Je me réfère toujours à l’histoire de Jésus et de la femme adultère. Quand un salutiste fait une erreur, il est important qu’on lui offre un accompagnement spirituel, qu’on vive le message du pardon que Jésus-Christ a payé à la croix. L’Armée du Salut est un lieu où l’on peut aussi faire des erreurs. La promesse a-t-elle changé au fil des ans  ? F. S.  : Le contenu est resté le même, mais le langage a été adapté. La promesse salutiste est-elle aussi difficile à tenir que cela en a l’air  ? F. S.  : Si on la compare à la Bible, elle correspond, à quelques exceptions près, à ce que Dieu exige de nous. Nous ne devons pas tenir la promesse par nos propres forces ; nous promettons au contraire d’y arriver «  avec l’aide de Dieu  ». Questions  : Florina German


Que signifie la promesse  ? Alors que le nombre de personnes enrôlées en tant que soldats de l’Armée du Salut est en constante diminution dans notre pays, nous avons récolté divers avis sur l’importance et la signification de la promesse. Je me suis engagée en tant que soldat de l’Armée du Salut en raison d’une profonde conviction que ma place était là. Je voulais, depuis longtemps déjà, m’impliquer plus concrètement et visiblement pour Dieu. En effet, mon premier engagement est envers Dieu et ma première préoccupation est de soigner ma relation avec Lui  ! J’ai choisi de le faire à l’Armée du Salut, car c’est l’Eglise dans laquelle je me sens bien.

Photos  :  MAD

En bonus, je désirais pouvoir profiter de la visibilité de l’uniforme salutiste. Pouvoir porter fièrement une marque de mon appartenance à l’Eglise de Jésus-Christ. Je pense que la marque salutiste n’est pas meilleure qu’une autre, mais elle est la marque renommée dont je profite. Oui, je voulais avoir l’honneur d’être soit reconnue comme salutiste, soit confondue avec une hôtesse de l’air, mais dans les deux cas, la conversation peut commencer ... Mon abstinence en ce qui concerne toute boisson alcoolisée est également un point qui suscite des questions auxquelles je réponds

de mon mieux en partageant ma décision. Ma foi ne dépend pas de mon engagement, mais de Dieu seul. Pourtant, la signature de cette promesse m’aide, parce qu’elle me permet de m’épanouir dans la communauté. Elle me pose également un cadre de vie stricte, mais libérateur. La liberté que les gens recherchent tient peut-être au désir de pouvoir vivre ce que l’on veut au moment où on le veut. J’ai choisi la liberté en Christ. L’engagement est complet et c’est ce que Dieu demande de nous  : tout. En devenant soldat, j’ai choisi l’armée avec laquelle je veux combattre, j’ai trouvé le soutien de courageux compagnons de bataille et je n’ai jamais regretté ma décision  ! Joëlle Huguenin, soldat depuis mai 2010

Il y a des situations où il est nécessaire de se dégager d’une promesse. J’ai servi avec corps et âme comme officière de l’Armée du Salut durant six années. Puis soudain, la nostalgie de ma profession s’est fait jour. Le fait d’être continuellement exposée, de disposer de peu de temps libre et diverses tensions ont miné mes forces. Je n’ai plus trouvé la confiance de supporter un tel avenir. Ceci m’a fait retourner à ma profession dans le domaine des soins. J’ai cependant conservé le principe «  sauvée pour servir  » ainsi que la gratitude et les amitiés.

Depuis ma jeunesse, tout en étant rattaché à l’Armée du Salut, j’ai participé à des activités dans d’autres églises. L’engagement de soldat constitue un pack de promesses, comprenant notamment l’abstinence. Je n’ai pas été interpellé par un engagement de ce type. Cela ne veut pas dire que je ne me sente pas bien à l’Armée du Salut. Je suis régulièrement actif au poste de Saint-Aubin, mais je n’ai jamais eu la conviction qu’il fallait que je signe les promesses pour être à ma place dans l’Eglise. Cela ne me dérangerait par contre pas de devenir membre-adhérent.

Heidi Jambers

Joël Porret

Complément de dossier  : découvrez les interviews complètes, ainsi que d’autres témoignages sur www.armeedusalut.ch

Ce n’est qu’après avoir brisé ma promesse d’officier que j’ai pris conscience de son importance pour moi. Elle était sacrée pour moi au moment où je l’ai donnée à Dieu, mais dans la routine du travail quotidien, je l’avais oubliée. Par la suite, j’ai pris conscience que je m’étais placé en dehors de l’Armée du Salut. Lorsque Dieu m’a rappelé dans l’Armée du Salut, j’ai renouvelé ma promesse. Aujourd’hui, cela me rend triste lorsque je constate que les salutistes se trouvent toujours moins aux côtés des personnes qui ont besoin d’aide. J’ai peut-être une compréhension désuète de la promesse  : je trouve que nous devons nous rappeler que nous nous engageons à gagner des hommes et des femmes à Jésus. Jo Scharwächter

Anne  : Tout en faisant partie d’une Assemblée évangélique, j’ai fréquenté le club de jeunes de l’AdS d’Aigle, j’ai rencontré Jésus-Christ comme mon Sauveur personnel vers l’âge de 17 ans. Plus tard, lors de mon mariage avec Luc, j’ai décidé de faire partie de la même église, dans le but d’y vivre notre vie spirituelle en famille. Luc  : J’étais responsable du groupe de jeunes dans mon Poste. J’avais déjà donné pleinement ma vie à Christ, mais la question que me posa l’Officier  : «  Qu’estce qui t’empêche de porter l’uniforme  ?  » a fait l’objet d’une profonde réflexion. Anne et Luc  : C’est naturellement que nous avons voulu marquer notre appartenance à l’Armée du Salut en nous enrôlant. En fait, le changement radical s’est opéré à notre conversion, l’uniforme représente le port d’une identité, notre appartenance à Christ  ! Une armée défend un pays, l’Armée du Salut défend un témoignage chrétien  ! Aujourd’hui encore, l’enrôlement a toujours sa raison d’être, une Armée sans soldats perd son identité, dommage  ! Anne et Luc Petter, officiers du Poste de Saint-Aubin

«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · février 2012

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Dossier – La promesse est-elle éternelle  ?

La Bible est catégorique

Photos  : Bernhard Stegmayer

Un engagement important

«  S i tu fais un vœu à l’Eternel, ton Dieu, tu ne tarderas pas à l’accomplir, car l’Eternel, ton Dieu, t’en demanderait compte et tu te chargerais d’un péché. Si tu t’abstiens de faire un vœu, tu ne commettras pas de péché.  » (Deutéronome 23  : 2223). Peu après sa conversion, une jeune femme avait constaté qu’il lui arrivait de boire un verre de trop. Elle promit alors à Dieu de ne plus boire une goutte d’alcool à partir de ce moment-là. Pourtant, après peu de temps déjà, sa promesse se fit plus floue et elle demanda à des sœurs en Christ si elle était vraiment liée à sa promesse hâtive. Les réponses furent unanimes  : «  N on, Dieu ne veut pas que tu y sois liée toute ta vie  !  ». La jeune femme fut soulagée et profita de boire du bon vin lorsqu’elle savourait un bon repas. Les années passèrent et le feu qui avait un jour brûlé pour Jésus s’était éteint. Après un difficile coup du destin, sa consommation d’alcool s’intensifia et sans même s’en être rendu compte, elle dut constater qu’elle était devenue une alcoolique chronique. Elle se souvint alors de sa promesse. Elle se repentit, décida d’honorer sa promesse et ne toucha plus à une goutte d’alcool. Que se passa-t-il  ? A partir de ce jour-là, sa vie de foi connut un renouveau et cette femme se remit à servir le Seigneur. Son travail porta de nombreux fruits. Dieu la bénit pour son obéissance. Il n’appartient pas aux hommes de juger ceux qui ne tiennent pas une promesse, mais à Dieu. N’oublions pas non plus le pardon et la grâce, qui prennent une place importante dans la question. Malgré cela, la Parole affirme  : «  Accomplis le vœu que tu as fait  ! Mieux vaut pour toi ne pas faire de vœu plutôt que d’en faire un et de ne pas l’accomplir.  » (Ecclésiaste 5  : 3b-4). Gabrielle Keller

Je serai docile à l’action du Saint-Esprit et sensible à son intervention dans la conduite de ma vie, croissant dans la grâce par la participation aux cultes, la pratique de la prière, la lecture de la Bible et le service. Je respecterai l’intégrité chrétienne dans tous les aspects de ma vie, ne me permettant rien en pensées, paroles ou actes, qui soit méprisable ou impur, faux ou profane, malhonnête ou immoral. Je respecterai le caractère sacré du mariage et de la vie de famille. J’agirai comme un gestionnaire fidèle de mon temps et de mes dons, de mon ar-

Je m’abstiendrai des boissons alcooliques, du tabac, de la drogue non prescrite médicalement, des jeux de hasard, de la pornographie, de l’occultisme et de toute autre chose susceptible d’asservir le corps ou l’esprit. Je poursuivrai loyalement les buts pour lesquels Dieu a suscité l’Armée du Salut, faisant connaître la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ, m’efforçant de gagner d’autres personnes au Sauveur et en son nom, de soulager les nécessiteux et les défavorisés.

Extrait de l’Acte d’engagement des soldats de l’Armée du Salut

Ne prenons pas Dieu à la légère  ! Les vœux formulés par les soldats de l’Armée du Salut ressemblent fortement aux confessions de foi des nombreuses dénominations évangéliques, avec cette particularité de signer un acte d’engagement. Mais ne prenons-nous pas aussi un engagement envers Dieu, lorsque nous le recevons dans nos vies  ? Accepter sa grâce, n’est-ce pas lui promettre que nous mettrons tout en œuvre pour le suivre, le servir, l’honorer et le glorifier  ? Alors oui, la promesse salutiste n’est pas à prendre à la légère, tout comme accep-

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gent et de mes biens, de mon corps, de mon âme et de mon esprit, sachant que j’en suis responsable envers Dieu.

«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut ·février 2012

ter Jésus-Christ comme Sauveur et Seigneur n’est pas une décision anodine. «  Tu ne prendras point le nom de l’Eternel, ton Dieu, en vain, car l’Eternel ne laissera pas impuni celui qui prendra son nom en vain.  » (Exode 20 : 7). Prendre Dieu à témoin dans nos décisions et nos promesses est lourd de conséquence, mais n’oublions pas que ce n’est pas par nos propres forces, mais avec l’aide de l’Esprit Saint que nous pourrons tenir ferme. Sébastien Goetschmann


Echos

Photo  :  MAD

Plus de place pour les sans-abris Le constat est le même dans la plupart des grandes villes du pays : le nombre de personnes cherchant un lieu pour passer la nuit au chaud est en constante augmentation. L’Accueil de Nuit de l’Armée du Salut à Genève n’y fait pas exception. On pourrait penser que ce constat est encore plus fort dans le froid de l’hiver. «  Etonnamment, il y a eu moins de nuitées en janvier et décembre 2011  », commente la capitaine Agnès Wahli, Directrice de l’Accueil de Nuit. «  Cela s’explique sûrement par l’apport de 200 places, mises à disposition par la ville dans les abris PC et par le fait que certains, comme les tsiganes, retournent passer Noël dans leur pays.  »

Bien que l’objectif de l’Accueil de Nuit soit aussi d’orienter ces sans-abris vers les clubs et services sociaux adéquats, nombreux sont ceux qui reviennent après trois mois ou qui prolongent leur séjour, faute de solution. «  Malheureusement, il y a peu de débouchés pour ces personnes qui n’ont pas de formation et qui ne parlent pas bien le français, admet Pablo, veilleur à l’Accueil de Nuit. Certains ne font que de passer d’institution en institution.  »

Photo  :  Sébastien Goetschmann

Une demande plus forte que l’offre Ce lieu d’hébergement d’urgence pour une durée limitée, qui dispose de 40 lits, doit toutefois régulièrement refuser du monde, essentiellement à cause du manque de place. En 2011, 11 880 nuitées ont été recensées, mais 1 207 personnes ont aussi dû être rebutées au portail du bâtiment. «  Ceux qui ne trouvent pas de place dans les lieux d’hébergement d’urgence dor-

ment soit dehors, soit à l’aéroport ou dans des sous-sols, explique la capitaine Agnès Wahli. A l’Accueil de Nuit nous proposons un lit, de quoi se doucher, un repas chaud pour le soir et un copieux petit déjeuner, mais aussi un lieu d’écoute et de soutien, pour 15 francs par nuit. Et pour qu’un roulement puisse se faire, les nuitées sont limitées à dix par personne sur trois mois.  »

Les baraquements de l’Accueil de Nuit.

Des gens de tous horizons Une autre difficulté réside dans le fait qu’il n’y a pas de profil type chez ces sans-abris. «  On accueille une population vraiment diverse, des tsiganes, des migrants, des personnes envoyées par les services sociaux, des personnes expulsées de leur appartement, des requérants d’asile, des chômeurs pour qui l’aide sociale ne suffit pas et même des personnes qui touchent un bas revenu, poursuit la capitaine Agnès Wahli. Ce que nous constatons par contre, c’est qu’il y a une augmentation des personnes ayant des troubles psycho-sociaux.  » Ceci complique passablement l’orientation de ces personnes vers les services compétents, malgré le travail du coordinateur qui cherche des solutions adaptées à chacun. De novembre à fin avril, l’Accueil de Nuit de Genève offre un repas de midi aux plus démunis. Service qui, lui aussi, est de plus en plus sollicité. En 2011, plus de 90 repas en moyenne ont été distribués durant l’hiver. La constante croissance de la demande en hébergement d’urgence incite à réfléchir sur l’adéquation des locaux de l’Accueil de Nuit, situés Chemin de Galiffe 4, mais surtout, des possibilités de réintégration et de réinsertion sociale.

L’équipe de bénévoles qui sert les repas de midi se réjouit d’apporter un peu de réconfort.

Une histoire d’amour «  Lovestories  » était le thème du camp de ski qui s’est déroulé du 26 décembre 2011 au 2 janvier 2012, à Adelboden. Suivant cette devise, les inputs ont, entre autre, tourné autour de l’amour que Dieu porte envers chacun. La soirée du nouvel an reprenait aussi ce thème. Nous avons joué une histoire d’amour, depuis la pre-

Sébastien Goetschmann

mière rencontre jusqu’au premier rendezvous. Le point culminant a été une interprétation théâtrale, dans laquelle Barbara et Thomas Bösch devaient jouer un premier rendez-vous, qui a pris fin avec un verre d’eau versé sur le visage de ce dernier. La météo était très clémente au départ, puis il a fortement neigé au milieu du camp et le vent était parfois si violent que de nombreuses remontées mécaniques étaient hors service. Mais ceux qui sont restés à la maison ce jour-là ont passé un bon moment avec des jeux de société, du

ping-pong et de la musique. Malheureusement, le temps a empiré  : il a plu depuis le sommet des pistes, si bien que nous sommes rentrés détrempés. Le dernier jour, le temps était à nouveau meilleur, mais la neige assez dure. Malgré les caprices de la météo, c’était un camp génial, dont j’espère que chacun a pu emporter quelque chose  ! Que ce soit sur ou en dehors des pistes de ski, l’ambiance a été fabuleuse  ! Je me réjouis déjà de l’an prochain. Seras-tu de la partie  ? Marie-Louise Bourquin

«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · février 2012

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Echos

L’International Staff Band viendra en Suisse

JMP 2012

La fanfare a-t-elle toujours du succès  ? K. A.  : Tout à fait, nous sommes encore très demandés au RoyaumeUni, mais aussi sur le plan international, pour des tournées et des représentations. Nous sommes, en outre, fréquemment invités à participer à des événements non salutistes, surtout des concerts de brass bands.

l’Armée du Salut et c’est la raison pour laquelle il est essentiel pour nous que tous les membres soient chrétiens et membres actifs de l’Armée du Salut. Qu’est-ce qui vous motive à jouer  ? K. A.  : La motivation première de notre fanfare est de diffuser le message chrétien, au moyen de notre musique. Si nous parvenons à attirer un public qui a l’occasion d’entendre le message chrétien, exprimé en musique ou en mots, alors nous accomplissons au moins partiellement notre mission de fanfare de l’Armée du Salut. Photo  : ISB

Qu’est-ce que l’ISB  ? Kevin Ashman  : L’ISB (International Staff Band) est une fanfare de l’Armée du Salut composée de salutistes provenant des Postes de tout le Royaume-Uni. Nos membres viennent d’endroits très différents comme Guisborough, Maidstone, Cwm (au Pays de Galles), Norwich,  ... Notre répertoire comprend essentiellement de la musique de l’Armée du Salut, mais nous jouons aussi de nombreuses œuvres issues du répertoire classique des fanfares.

Image  : JMP

A l’occasion de sa tournée, l’ISB nous fera l’honneur de visiter notre pays. Kevin Ashman, premier cornet du groupe, nous en apprend un peu plus sur cette fanfare de renommée mondiale.

Produisez-vous beaucoup d’enregistrements  ? K. A.  : Normalement, nous produisons au moins un CD par année L’ISB, dirigée par Stephen Cobb, jouera en Suisse. avec SP  &  S world of Sound-Label. Il arrive parfois qu’il y en ait deux ou trois. Pourquoi venir en Suisse  ? L’an dernier a été particulièrement riche, K. A.  : Il y a quelques années de cela, nous du fait des festivités pour les 120 ans de la avions été invités à faire une brève tournée fanfare, qui ont abouti à la production de en Suisse, mais les dates ne nous avaient pas convenu. Lorsque nous avons à nouplusieurs CD et DVD. veau été approchés par des salutistes de Quel a été l’événement le plus important Suisse nous demandant de les visiter en avril 2012, nous nous sommes réjouis de dans l’histoire de l’ISB  ? K. A.  : A mon avis, les célébrations des 120 ce que les dates conviennent au calendrier ans de l’ISB ont été l’événement le plus si- du brass band. Nous nous réjouissons dégnificatif de l’histoire de notre fanfare. L’ac- jà vivement de la tournée à venir. cueil au Royaume-Uni de sept autres staff bands du monde entier, pour une période Comment peut-on vous joindre ou en de dix jours, couronnée par un concert apprendre davantage sur la fanfare  ? majeur au Royal Albert Hall de Londres, a K. A.  : La fanfare dispose d’un site Intervraiment constitué une prestation remar- net (www.theisb.com) et est également quable. Ce fut un événement mémorable présente sur Facebook. Nos CD sont non seulement pour nous, mais encore pour disponibles auprès de World of Brass les membres des autres fanfares invitées. (www.worldofbrass.com) et il est possible L’ampleur de l’événement a attiré l’attention d’écouter des échantillons de nos enregisdu monde entier sur notre fanfare, et cela trements sur leur site Internet. au-delà du cercle de l’Armée du Salut  !

Sous le thème «  Que la justice prévale  !  », les femmes de Malaisie nous invitent le 2 mars à prier avec elles pour leur pays. Le mot d’ordre de la Journée Mondiale de Prière (JMP) est  : «  S’informer pour prier – prier pour agir  », une bonne raison de participer à cette rencontre œcuménique annuelle. C’est ainsi l’occasion d’apprendre à connaître les défis, les joies et les peines des femmes d’un certain pays et de les soutenir non seulement par la prière, mais aussi par la collecte. Même si pour beaucoup d’entre nous, l’idée d’une liturgie nous est étrangère – nous sommes habitués à prier librement, de manière spontanée – la JMP est une excellente occasion de rencontrer et d’apprendre à connaître des femmes d’autres dénominations. Voici la raison pour laquelle nous vous encourageons tous, et en particulier les femmes, à participer à cet événement dans votre ville. L’an dernier, 29 Postes l’ont fait et 16 d’entre eux ont organisé la rencontre dans leur salle. Prions ensemble avec les femmes croyantes du monde entier, afin que la justice puisse prévaloir  ! De Papouasie-Nouvelle-Guinée, la Lieutenante-Colonelle Chris Webb écrit  : «  En 2007, notre pays a reçu un don généreux de la collecte réalisée lors de la journée mondiale de prière en Suisse. Cela nous a permis d’aider plusieurs femmes à devenir des consommatrices vivant de leurs propres productions, et nous avons aussi pu organiser trois ‹  Junior Miss Camps  ›, camps pour jeunes femmes venant de régions isolées. Nous vous prions de transmettre notre gratitude aux personnes qui ont ainsi contribué à la réalisation de ces projets.  » La Lieutenante-Colonelle Anne-Florence Tursi représente l’Armée du Salut au comité national de la JMP.

Questions  : Florina German

L’ISB n’est-elle composée que de salutistes ? K. A.  : Oui. Nous sommes une fanfare de

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Vous trouverez les informations pour commander vos billets sur www.isb-tour.ch

«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut ·février 2012

Commissaire Hanny Boschung, TPWM et Lt-colonelle Anne-Florence Tursi, TSWM


Soutenons nos Territoires partenaires Du 26 février au 5 avril se déroulera l’action de solidarité «  Partage et Prière  ». Membres et amis de l’Armée du Salut Suisse, Autriche et Hongrie sont appelés à soutenir en prière et financièrement leurs coreligionnaires des Territoires du Nigéria, de l’Inde de l’Est et du Népal, du Congo Brazzaville, de l’Espagne ainsi que de Singapour, de Malaisie et du Myanmar. Photo  : MAD

même de nouveaux Postes se sont constitués de la sorte.  » Les chiffres pour l’Inde de l’Est et le Népal parlent d’eux-mêmes  : c’est ainsi que durant les dernières années, 66 nouveaux Postes ont été constitués et 5 860 soldats ont été enrôlés. Quel encouraL’Armée du Salut au Myanmar croît fortement ces dernières années. gement et quelle joie  ! Tant dans le travail « Notre Armée du Salut est dynamique, d’évangélisation que dans le travail social, solide et ouverte sur le monde », confie la il manque cependant beaucoup de choses. colonelle Naomi Lalngaihawmi, Cheffe du «  Etant donné que nous ne sommes pas un Territoire de l’Inde de l’Est et du Népal. De- Territoire financièrement autosuffisant, les puis cette année, l’Inde de l’Est fait partie plus grands soucis et défis se rapportent à des cinq nouveaux Territoires partenaires l’argent  », déclare la colonelle Lalngaihawmi. de l’Armée du Salut Suisse, Autriche et Hongrie, qui les soutient à travers l’action La situation de l’Inde de l’Est est repré«  Partage et Prière  ». «  Nous disposons d’un sentative de beaucoup de Territoires du grand nombre de soldats et d’officiers en- Sud. Seul un tiers de tous les Territoires gagés, qui sont toujours prêts à soutenir de de l’Armée du Salut sont financièrement innouveaux projets  », explique la colonelle dépendants, les autres dépendent d’aides Lalngaihawmi. «  Par exemple, 267 salu- extérieures. Pourtant, c’est justement dans tistes se sont annoncés afin de travailler ces derniers Territoires que l’on observe bénévolement dans des contrées recu- une croissance de l’Armée du Salut supélées et encore non atteintes du nord-est de rieure à la moyenne. l’Inde. Grâce à leur aide, la Parole de Dieu a pu être diffusée jusque dans des villages C’est la raison pour laquelle l’une des prééloignés. De nouvelles églises salutistes et occupations de l’action «  Partage et Prière  » A quoi renoncez-vous  ? Les 40 jours de «  Partage et Prière  » nous invitent à renoncer à quelque chose qui coûte du temps, de l’argent ou de l’énergie, en faveur des Territoires partenaires. Quelques idées de choses auxquelles vous pourriez renoncer  : les croissants du matin, les sucreries, l’Internet, le coca-cola, les jeux, le café,

la viande, l’iPod, le Red Bull, les commérages, les chewing-gums, la consultation des cours de la bourse, l’achat de DVD ou de CD, le chocolat, la conduite d’une voiture, la télévision, le comptage des calories, l’achat d’habits, le chat, les SMS, les écouteurs ; chaque fois que l’on quitte la maison, les émissions sportives, le fastfood, Facebook, la lecture des journaux, …

est de faire un geste (financier) de solidarité en faveur des salutistes et officiers en Inde de l’Est et des autres Territoires partenaires, afin que la Parole de Dieu puisse continuer à être proclamée et diffusée. Nous joignons une caissette «  Partage et Prière  » à cette édition du Dialogue. Nous vous invitons à participer à cette action en tant que personne individuelle, famille ou Poste, afin que nous puissions tous ensemble faire un geste de solidarité. La collecte en faveur de «  Partage et Prière  » aura lieu le dimanche 1er avril dans votre Poste. Vous trouverez de plus amples renseignements, des sujets de prière, des idées et du matériel sur www.armeedusalut.ch. Thomas Martin

A commander dès maintenant  !

The Salvation Army Year Book 2012 CHF 19.50 plus port et emballage Le Year Book (en anglais) contient de précieuses informations sur les activités de l’Armée du Salut au niveau mondial. Outre les adresses, les statistiques et un aperçu historique, vous y trouverez également de courts articles concernant les différents domaines d’activité. Chaque institution salutiste (Postes, foyers) devrait avoir au moins un exemplaire à disposition. Mais le Year Book, destiné à un large public, est par conséquent aussi intéressant pour les collaborateurs, les camarades et les amis. Shop (entrée côté cour) Laupenstrasse 5, 3008 Berne Tél. : 031 388 05 05 Fax : 031 388 05 85 shop@swi.salvationarmy.org

«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · février 2012

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Nota bene

Agenda des Chefs

16 février  : Visite au Poste et du Passantenheim à Thoune 17 – 19 février  : Visite à Vienne 26 février  : Visite au Poste de Saint-Aubin 29 février - 1er mars  : Séminaire d’état des lieux pour officiers, Centre de formation à Bâle 2 – 5 mars  : Visite en Hongrie 11 mars  : Visite au Poste de Grischa (Davos) 13 mars  : Séance stratégique, Berne Lieutenant-colonel Massimo Tursi, Secrétaire en chef  : 15  –  2 0 février  : Visite en Hongrie 4 mars  : Visite au Poste de La Chaux-deFonds 13 mars  : Séance stratégique, Berne Conseils d’officiers 2012 3 mai 2012  : pour tous les officiers, à Berne 1er novembre 2012  : pour les officiers alémaniques à Zurich 8 novembre 2012  : pour les officiers romands à Neuchâtel Conseils d’officiers 2013 22 mars 2013  : pour tous les officiers à Berne, avec la Générale Linda Bond

Remerciements

Dans l’impossibilité de répondre à chacun personnellement, les enfants de la colonelle Germaine Fivaz vous prient de trouver ici leur profonde reconnaissance pour tous les messages d’affection reçus lors du décès de leur chère maman.

Au 1er mai 2012 Les commissaires André et Silvia Cox, officiers du Territoire Suisse, Autriche et Hongrie, actuellement Commandant territorial, respectivement Présidente territoriale des Ministères Féminins (MF) du Territoire Sud de l’Afrique, deviendront responsables territoriaux du Territoire Royaume-Uni et République d’Irlande. Le commissaire André Cox comme Commandant territorial et la commissaire Silvia Cox comme Présidente territoriale des MF. Ils succèderont aux commissaires John et Elizabeth Matear, qui se retireront du service actif.

Colonelle Germaine Fivaz

Les lieutenants-colonels William et Thalitha Langa, officiers du Territoire Sud de l’Afrique, actuellement Secrétaire en chef, respectivement Secrétaire territoriale des MF dans ce Territoire, y deviendront responsables territoriaux. Le lieutenant-colonel William Langa comme Commandant territorial et la lieutenante-colonelle Thalitha Langa comme Présidente territoriale des MF, avec promotion au grade de commissaire, le 1er mai 2012 pour la lieutenantecolonelle Thalitha Langa et le 2 mai 2012 pour le lieutenant-colonel William Langa.

Dans la nuit du nouvel an 1936, elle reçut clairement l’appel de Dieu à s’engager dans l’Armée du Salut. Elle partit à Genève pour rencontrer l’Armée du Salut, puis elle travailla à Paris comme puéricultrice à la Maison de la mère et de l’enfant. Elle y devint soldat et posa sa candidature pour devenir officière. Elle fut consacrée le 22 juin 1939 et envoyée au Poste de Sète juste avant la déclaration de guerre. Elle travailla dans six Postes français, jusqu’à celui de Grenoble en 1940.

Les lieutenants-colonels Robert et Janine Donaldson, officiers du Territoire Nouvellle-Zélande, Fidji et Tonga, actuellement Secrétaire territorial des programmes et Assistante secrétaire pour le personnel dans le Territoire Sud de l’Afrique, y deviendront Secrétaire en chef et Secrétaire territoriale des MF. Félicitations

70 ans 20 février 2012  : Major Hanna Burch-Haller, Scheidgasse 1, 3703 Aeschi b. Spiez

Musée

Deux heures avec Catherine Booth Dans le cadre des après-midi ouverts au public, le Musée et les archives de l’Armée du Salut à Berne, proposent un temps de réflexion personnelle et en groupe, le samedi 11 février 2012, à partir de textes écrits par celle qui est appelée «  la mère de l’Armée du Salut  ». Laisser les paroles étonnantes, voire dérangeantes de Catherine Booth résonner en soi. Laisser l’Esprit leur donner forme

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Nécrologie

dans l’aujourd’hui de nos situations et de nos engagements. Offrir une dernière possibilité de voir l’exposition «  L’Armée du Salut peinte par les salutistes  ». Tels sont les objectifs de ce moment proposé en français uniquement, de 14h à 16h, le samedi 11 février 2012. Organisation et inscriptions pour le 11 février 2012  : major Corinne Gossauer-Peroz. Tél  : 031 388 05 01/79 ou : corinne_gossauer@swi.salvationarmy.org

«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut ·février 2012

Germaine Garciaz est née le 31 août 1914 à Moutier, dans une famille de cinq enfants. Atteinte de la grippe espagnole et d’une double pneumonie à quatre ans, sa mère promit à Dieu qu’elle le servirait, s’il la sauvait. A huit ans, Germaine décida de vivre pour Dieu. Photo  : MAD

Commissaires Franz et Hanny Boschung, responsables territoriaux  :

Mutations internationales

En 1942, sa santé l’obligea à rentrer en Suisse. Une année et demie plus tard, le médecin ne l’autorisant pas à repartir en France, elle reprit du service au Poste de Neuchâtel. C’est là que Dieu plaça sur son chemin Jean-Samuel Fivaz, à qui elle allait unir sa vie en 1944. De cette union naquirent quatre enfants : Yvonne, France, JeanBlaise et Lionel, qui leur donneront à leur tour plusieurs petits-enfants et arrière-petits-enfants. Ensemble, ils furent responsables de Postes, mais aussi Secrétaires de jeunesse, évangélistes nationaux, Commandants divisionnaires, avant d’être transférés en Belgique en 1961. De là, ils partirent pour l’Italie avant de retourner en Belgique. A la retraite en 1977, le couple s’installe à Peseux. Tous deux restent très actifs au Poste de Neuchâtel et partiront même pour un remplacement au Congo. Le 8 novembre 2004, Germaine perd son cher époux. Sa santé se dégrade depuis 2005 et le 25 décembre, peu après midi, son Sauveur et Seigneur est venu la délivrer de ses souffrances, dans sa 98ème année. Quartier Général Division romande


Détente

Annonces

Le Poste d’Yverdon vous invite à venir vous réjouir avec lui de ses 125 ans d’existence. Pour marquer le coup, la Brass of Praise se produira samedi 11 février 2012, 20 heures, au théâtre Benno Besson à Yverdon-les-Bains. (Rue du Casino 9. Entrée libre - collecte.)

De qui s’agit-il  ? Ce mots-croisés vous permettra de découvrir un peu mieux les futurs officiers et capitaines-auxiliaires de l’Armée du Salut. Ce jeu révèle quelques-unes de leurs caractéristiques typiques. Remettez ensuite les lettres encerclées dans le bon ordre pour découvrir de qui il s’agit. Les cultes de bienvenue et d’ordination auront lieu en juin 2012.

«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · février 2012

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Maintenir le dialogue

C’était un soir pluvieux et froid. J’étais en déplacement en voiture à l’étranger avec un ami. Nous venions de faire nos achats et de quitter le parking couvert lorsque le moteur est tombé en panne. Nous avions utilisé nos derniers deniers pour payer la nourriture.

Gabrielle Keller

Impressum

Dans le prochain «  dialogue  »

Nous commettons souvent la faute de prier sans connaître la volonté de Dieu. Si nous alignons nos prières avec sa volonté, il nous entendra ; et s’il nous entend, nous savons qu’il accomplira nos prières à sa façon. Il arrive trop souvent que nous venions à Dieu comme des mendiants, mais nous n’en sommes pas ; nous sommes des fils et des filles aimés. C’est grâce à cette relation aimante et personnelle que nous pouvons prier Dieu en toute confiance et avec joie.

Iseli

La famille que j’ai choisie Photo  :  Monika

«  Nous avons auprès de lui cette assurance  : si nous demandons quelque chose conformément à sa volonté, il nous écoute.  » (1 Jean 5  : 14). Ce qui importe dans ce verset est la volonté de Dieu et non notre propre volonté. La prière n’est pas un moyen pour faire changer Dieu d’avis. La prière, si l’on veut qu’elle soit efficace, doit être en accord avec la volonté de Dieu.

Mensuel pour les salutistes et amis de l’Armée du Salut. www.armeedusalut.ch Edition et rédaction Quartier Général Suisse-Autriche-Hongrie Laupenstrasse 5 - CP 6575 - CH-3001 Berne Téléphone 031 388 05 02 redaction@armeedusalut.ch Les changements d’adresse doivent nous être directement communiqués. Equipe de rédaction Martin Künzi  (Chef Marketing et communication), Gabrielle Keller (Responsable Rédaction), Sébastien Goetschmann (Rédacteur), Christine Volet-Sterckx (Haïti), Monique Bürki (StAubin), Annelise Bergmann (Orbe) et Pascal Donzé (Tramelan). Layout Rolf Messerli Impression Rub Graf-Lehmann SA, Berne Fondateur William Booth Générale Linda Bond Chef de territoire Franz Boschung Abonnement annuel dialogue Espoir * Etranger

Réfléchis-y  : «  Quelle est la volonté de Dieu pour moi  ?  »

S’il y a bien une famille que l’on choisit, c’est sa famille spirituelle. Pour mars, nous vous proposons d’en faire le tour. Du nourrisson aux aînés, en passant par les adolescents et les parents. Nous essayerons de voir quel rôle joue chaque membre de cette famille si importante pour notre croissance spirituelle.

Major Heidi Knecht

Rédaction

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JAB

Souvent, nous voyons uniquement ce qui se déroule devant les coulisses et rarement le Seigneur nous permet de jeter un coup d’œil dans son «  atelier  »  ! Pourtant, il arrange les choses à merveille. Il nous suffit de nous incliner devant lui  !

Dialoguer avec Dieu

Prier selon la volonté de Dieu

3001 Berne

Mon ami m’avait fait comprendre ce jour-là qu’il n’entretenait pas de relation active avec Dieu et que, par conséquent, il ne pouvait pas s’appuyer sur des expériences spéciales vécues avec lui. Je me suis donc contentée de prier en silence pour que de l’aide nous parvienne. Il faisait déjà nuit, la rue n’était pas éclairée et la pluie ruisselait sur la vitre arrière. Mon ami, une cigarette aux lèvres, a relevé son col et soulevé le capot. «  Il n’y a rien à faire. Nous devons appeler le service de dépannage  » a-t-il crié. Comment allions-nous nous débrouiller sans argent  ? Soudain, son téléphone a sonné, je l’ai vu

parler et il a brusquement ouvert ma portière en s’exclamant  : «  Maintenant, tu peux remercier ton Sauveur  ! Il nous a organisé de l’aide  » Un de ses collègues se trouvant dans la région voulait justement le saluer. 15 minutes plus tard, il était là et il a remorqué notre voiture. Lorsque je l’ai remercié, il a répliqué  : «  Ne me remercie pas, remercie plutôt Dieu.  » Quelques heures auparavant, il était arrivé dans cette localité et il a eu la vague impression qu’il devait rappeler une fois mon ami. Il n’a pas réfléchi bien longtemps ; il a suivi son cœur et, maintenant, il était là pour nous aider. Mon ami a commencé à se creuser les méninges et s’est écrié  : «  Il y a quelque chose de vrai à votre Sauveur  ». Photo  : GTÜ, pixelio

Il est le régisseur

«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut ·février 2012

«

CHF 46.– | 65.–* CHF 48.– | 67.–*

»

Et la promesse qu’il nous a faite, c’est la vie éternelle.   1 Jean 2  : 25


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