Dialogue 5/2012 - Faites grimper les décibels

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d ialogue

Photo :  Martin Heimann

Mensuel pour les salutistes et amis de l’Armée du Salut

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Faites grimper les décibels  ! La musique de l’Armée du Salut dans tout ses états

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Nouvelles salutistes

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Fin de l’industrie laitière au Hasenberg

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Dialogue

Photo  : Xenia Frei

Annonces

Elevons nos voix La musique est un canal privilégié pour transmettre messages et émotions. C’est d’ailleurs très tôt que l’Armée du Salut l’a compris, en intégrant la musique dans ses réunions et plus particulièrement la musique de fanfare (cf. page 4). Jouer d’un instrument, en entendre sortir des mélodies enjouées procurent à coup sûr un sentiment de joie et de sérénité. Dans cette optique, le Poste de Zurich Central envoie des instruments de brass et de percussion au Zimbabwe depuis plusieurs années déjà (cf. page 5). Si le brass band joue toujours un rôle primordial dans la mission de l’Armée du Salut, celle-ci a su évoluer avec son temps et ses offres musicales aussi  ; comme l’attestent la diversité des ateliers proposés au Camp de Musique et la volonté d’innovation des groupes de tambourinaires (cf. page 6).

Fête au Poste de Morges Le Poste de Morges fête ses 120 ans de présence, les 9 et 10 juin. Un culte d’inauguration du nouveau bâtiment, à la Rue centrale 23, aura lieu le dimanche 10 juin à 10h.

Mais peu importe le style ou l’instrument utilisé, une constante demeure à l’Armée du Salut  : la musique est un moyen de louer et d’honorer Dieu. Sébastien Goetschmann

Charte internationale de l’Armée du Salut Kids Games 2012 Du 12 au 18 août 2012 auront lieu les Kids Games, dans toute la Suisse romande. Inscrivez-vous avec votre Eglise locale et motivez vos amis à participer à cette semaine de sport et de découverte de la Bible  !

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L’Armée du Salut est un mouvement international et fait partie de l’Eglise chrétienne universelle. Son message se fonde sur la Bible. Son ministère est motivé par l’amour de Dieu. Sa mission consiste à annoncer l’Evangile de Jésus-Christ et à soulager, en Son nom, sans distinction aucune, les détresses humaines.


Info AdS

Rendons l’Armée du Salut accessible à tous

téléphone  ! Qui est capable de retenir une si longue combinaison de lettres  ? En résumé  : si notre adresse électronique nous paraît évidente, elle est incompréhensible pour d’autres. Mais l’important c’est qu’elle soit compréhensible pour les autres.

«  Ce n’est pas de nous qu’il s’agit  ». Dans mon département, en tant que responsable marketing, c’est avec cette phrase que j’ai commencé quelques-unes de mes présentations.

J’aimerais vous donner un exemple banal. Depuis que l’Armée du Salut envoie des courriers électroniques, nous épelons notre adresse ainsi  : prénom_nom@swi.salvationarmy.org. Cette adresse électronique donne deux indications à celui qui connaît notre organisation. D’une part, nous faisons partie de l’Armée du Salut au niveau mondial (salvationarmy.org) et, d’autre part, nous sommes l’Armée du Salut de Suisse (swi).

En revanche, pour tous ceux qui ne savent pas cela, notre adresse ne signifie pas grand-chose. En fin de compte, nous nous appelons Armée du Salut (ou Heilsarmee, en allemand). Imaginez-vous à quel point il est compliqué d’épeler notre adresse au Photo  : Fotolia

Je trouve que nous devrions nous intéresser au monde qui nous entoure et réfléchir à l’effet que nous produisons sur nos semblables. Si nous y parvenons, nous réussirons à nous démarquer. Nombre d’organisations sont centrées sur elles-mêmes et négligent de plus en plus leur public cible. L’Armée du Salut est elle aussi exposée à ce danger  : nous sommes parfois tellement occupés par nos propres affaires que nous ne remarquons plus comment les autres nous perçoivent. Peut-être devrions-nous nous poser plus souvent la question suivante  : qu’est-ce qui nous tient le plus à cœur, et pourquoi  ? Parce que ça a toujours été comme ça  ?

La bonne nouvelle  : les choses changent. Depuis peu, nos adresses électroniques se lisent ainsi  : prénom_nom@ armeedusalut.ch. Et comme la Suisse est un pays plurilingue, chaque employé peut également avoir son nom et son prénom suivi de @heilsarmee.ch ou @salvationarmy.ch. Nous trouvons que cela est beaucoup plus simple non seulement pour nous mais surtout pour notre entourage. Nous aimerions faciliter le plus possible les occasions d’apprendre à se connaître. Nous sommes prêts à prendre les mesures techniques nécessaires. Ainsi, nous améliorerons notre visibilité. Ce processus est loin d’être terminé. Nous avons besoin de votre aide. Vous a-t-on fait part de petits détails que nous aurions omis par inadvertance ou indifférence parce qu’ils nous semblent évidents, mais qui ne le sont pas pour l’extérieur  ? Alors faites-nous-en part sur le site Web marketing.armeedusalut.ch

Entrer en contact avec l’Armée du Salut doit être un jeu d’enfant.

Martin Künzi, Chef du Département marketing et communication

De vous à moi

Photo  :  Werner Tschan

Alléluia, louez le Seigneur  ! «  Louez-le au son de la trompette  ! Louez-le avec le luth et la harpe  ! Louez-le avec le tambourin et avec des danses  ! Louezle avec les instruments à cordes et la flûte  ! Louezle avec les cymbales sonores  ! Louez-le avec les cymbales retentissantes  ! Que tout ce qui respire loue l’Eternel  ! Louez l’Eternel  !  » (Psaume 150  : 3-4). J’apprécie la musique à l’occasion du culte, qu’elle soit produite par un brass band, par un groupe de louange ou par un

chœur. La musique m’aide à diriger mes pensées vers le Seigneur. Rien ne touche plus profondément l’être humain que la musique  : les textes nous conduisent à réfléchir. Ils nous rappellent ce que Dieu a fait et fait encore pour nous. Ils s’adressent à notre esprit. Les mélodies, elles, nous touchent émotionnellement et éveillent en nous des sentiments. Peut-être bien qu’elles nous rappellent l’immense amour de Dieu, Son pardon des péchés et Sa grâce. Les rythmes poussent notre corps à bouger. Lorsque le psalmiste évoque les cymbales sonores et les cymbales retentissantes, il pense certainement à un rythme qui s’empare de tout le corps. Je peux très bien m’imaginer cette joyeuse procession.

A l’Armée du Salut aussi, la musique est très importante. Depuis ses débuts, toute une panoplie d’instruments ont été utilisés. Par la musique et par le chant, les salutistes exprimaient leur joie de vivre et leur reconnaissance envers Dieu. Cela s’est maintenu jusqu’à ce jour. Je me réjouis de chaque musicien qui enrichit nos activités. Je considère comme un privilège d’en faire partie. Nous voulons suivre le conseil de l’apôtre Paul. Voici ce qu’il écrit aux Colossiens  : «  I nstruisez-vous et avertissez-vous les uns les autres en toute sagesse par des psaumes, par des hymnes, par des cantiques spirituels, chantez pour le Seigneur de tout votre cœur sous l’inspiration de la grâce.  » (Colossiens 3  :  16b). Commissaire Franz Boschung, Chef de Territoire franz_boschung@armeedusalut.ch «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · mai 2012

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Dossier – Faites grimper les décibels  !

Plein tubes pour notre Seigneur  !

Photo  :  Martin Heimann

Depuis son origine, l’Armée du Salut cherche à transmettre l’amour de Dieu à tous les hommes, sans distinction aucune. Très vite, la musique de fanfare a joué un rôle important dans cette mission.

Instruments de brass et Armée du Salut sont intimement liés. Les fanfares salutistes restent d’ailleurs une des images dominantes de l’Eglise.

Quand Charles Fry et ses trois fils avaient utilisé, en 1878, des instruments à vent pour la première fois pour le ministère de l’Armée du Salut, ils ne s’étaient pas imaginé le rôle et l’importance de l’impact que cet outil allait avoir dans la mission de l’Armée du Salut. Malgré l’environnement hostile dans lequel ils avaient commencé, les Frys étaient restés dévoués et avaient toujours donné le meilleur d’eux-mêmes. William Booth voulait une église de la rue. Ce vœu était accompli par le biais du brass band. L’Armée du Salut est donc mobile et flexible grâce à cet outil idéal et pratique. Des simples groupes d’accompagnement aux ensembles d’excellente qualité, le brass band a marqué considérablement l’histoire de notre Eglise. Même si de nos jours son rôle et son

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«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · mai 2012

usage varient selon les Postes, la tâche principale reste la même, à savoir  : accompagner et diriger la louange dans nos réunions. Ainsi chaque musicien contribue à l’œuvre. Au fil des années l’Armée du Salut a aussi formé et contribué au développement de plusieurs compositeurs. On peut ainsi retrouver de la musique salutiste même jusqu’au plus haut niveau du brass band. Aujourd’hui, un des défis auxquels nous faisons face est de garder ce caractère primordial des origines de l’Armée du Salut  : une Eglise de la rue. Cela veut dire que nous devons rester une Eglise ouverte et tournée vers notre prochain. Nous devons être sûrs qu’avec notre musique, chacun, jeunes et vieux, riches et pauvres, trouve sa place dans la maison de Dieu et s’identifie à travers ce que nous faisons. Je terminerai par cette question de

William Booth  : «  Pourquoi la bonne musique n’appartiendrait-elle qu’au diable  ?  » Micael Dikantsa

«  Chantez à l’Eternel un cantique nouveau  ! Car il a fait des prodiges. Sa droite et son bras saint lui sont venus en aide. L’Eternel a manifesté son salut. Il a révélé sa justice aux yeux des nations. Il s’est souvenu de sa bonté et de sa fidélité envers la maison d’Israël, toutes les extrémités de la terre ont vu le salut de notre Dieu. Poussez vers l’Eternel des cris de joie, vous tous, habitants de la terre  ! Faites éclater votre allégresse, et chantez  ! Chantez à l’Eternel avec la harpe ; avec la harpe chantez des cantiques  ! Avec les trompettes et au son du cor, poussez des cris de joie devant le roi, l’Eternel  !  » Psaume 98  :  1-6


Des instruments pour le Zimbabwe Le projet SwiZimAid, lancé par le Poste de Zurich Central, a recueilli plus de 140 instruments et plus de 200 lutrins et les a envoyés dans le sud de l’Afrique. 100 instruments supplémentaires doivent suivre en 2013.

Photos  : Marcel Reuteler

Cela peut sembler utopique pour les fans de brass en Suisse  : en 2010, un camp de musique réunissant 350 musiciens, répartis en trois bands, a eu lieu au Zimbabwe. Parmi les musiciens, se trouvaient aussi six salutistes de Zurich et de Berne. Quelques jours plus tôt, ils avaient acheminé, pour la deuxième fois déjà, une cargaison précieuse au Quartier Général situé dans la capitale Harare  : plus de 70 cuivres recueillis en Suisse et remis en état par le facteur et réparateur d’instruments, Marcel Reuteler. Les instru-

ments ont servi à de nombreux musiciens de moult fanfares de Poste à l’occasion du camp de musique national. La manifestation d’une semaine illustra de manière exemplaire le feu et la motivation animant les plus de 170  000 salutistes de ce pays, qui sont organisés en plus de 400 Postes. A la recherche de cuivres La musique joue un rôle important à l’Armée du Salut du Zimbabwe. Durant les deux à trois heures de culte, on fait de la musique et on danse intensément. Ce pays marqué par la pauvreté et le chômage ne manque pas seulement de nourriture, d’habits et d’eau potable mais aussi d’instruments de musique intacts. Et les quelques instruments disponibles, souvent désaccordés ou défectueux, doivent être partagés entre plusieurs musiciens de différents bands.

Le chef du projet SwiZimAid, Daniel Bates, lors de la remise des instruments de musique.

C’est pourquoi le Poste de Zurich Central soutient depuis cinq ans l’Armée du Sa-

lut du Zimbabwe conjointement avec Mission & Développement. Dans dix containers, ils ont acheminé plus de 5 000 Brocki-Box remplies de vêtements, de matériel de protection civile, d’appareils médicaux, d’ordinateurs, de même que plus de 140 instruments de brass et de percussions, un piano, plus de 200 lutrins et diverses partitions. Un concert de gala donné le 1er avril 2012 à la salle du Poste de Zurich Central a rapporté 4 400 francs pour les différents projets partiels de SwiZimAid. Par le biais d’autres dons, ce sont chaque année 10 000 francs qui alimentent le projet «  container  ». Des pompes à eau ont été installées dans 13 institutions de l’Armée du Salut du Zimbabwe. Par ailleurs, la faim de nourriture spirituelle a pu être apaisée par l’impression de 5 000 Bibles en langue indigène. Pour de plus amples informations  : swizimaid.ch Reinhard Lässig

La troisième collecte pour les 100 prochains instruments et lutrins est en cours. Celui qui est en mesure de remettre un instrument peut s’adresser à Marcel Reuteler  : marcel.reuteler@ bluewin.ch. Les dons en espèces destinés à l’acquisition d’instruments d’occasion sont également les bienvenus. (CP 30-6709-1, Mention  : instruments RL de musique pour le Zimbabwe) Photo  : Bernard Hanselmann

Des mélodies salutistes au cœur du Chiapas Le major Bernard Hanselmann, officier de l’Armée du Salut à la retraite, s’est remis à sillonner le monde. Son dernier voyage  : un camp de musique comme instructeur et chef d’orchestre au sud du Mexique. Comment l’aventure a-t-elle commencé  ? Bernard Hanselmann  : En octobre 2011, j’ai vu un reportage sur la création d’une fanfare au Chiapas, dans le village de San Ildefonso. Gérard Constantin avait récupéré d’anciens instruments et les avait fait parvenir au Mexique. Un camp était prévu début 2012 et Gérard Constantin cherchait quelqu’un qui pourrait prendre la relève pour continuer à former et diriger les jeunes. J’ai pris contact pour lui proposer mes services. Combien de temps y avez-vous passé  ? B. H.  : J’y suis allé en janvier et y suis retourné à Pâques. Les musiciens répètent hebdomadairement, mais là, il s’agissait d’enseigner 28 musiciens lors d’un camp d’une semaine.

Comment vous êtes-vous préparé  ? B. H.  : On m’a déniché une trompette et j’ai un peu travaillé pour retrouver ma pince. De plus j’ai scanné un tas de partitions et de cantiques salutistes. Au Mexique, je leur ai acheté une imprimante laser et du papier et on a imprimé tout cela sur place. Comment se passaient les répétitions  ? B. H.  : Nous répétions dans l’église de 9h à 15h, c’était le seul bâtiment public. C’était sympa de jouer des cantiques salutistes dans une église catholique en plein Chiapas. Je les ai beaucoup enseignés par l’exemple en jouant les partitions avec eux, mais je leur ai aussi donné de bonnes bases de solfège.

L’apprentissage est facilité, grâce aux partitions.

Quelle était l’ambiance sur place  ? B. H.  : L’ambiance était grandiose, j’ai été reçu avec tous les honneurs. La plupart des habitants parlent une langue maya ; j’avais la chance d’avoir un bon traducteur et je me suis rapidement senti très proches d’eux. C’était une vraie communion, d’ailleurs les musiciens priaient ensemble, c’était très émouvant. Et ce dernier séjour à Pâques  ? B. H.  : C’était une semaine de folie. Pour les fêtes de Pâques, il y avait un rassemblement régional dans le village et nous avons joué devant près de 5 000 personnes. Questions  : Capitaine Pascal Donzé «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · mai 2012

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Dossier – Faites grimper les décibels  !

Entre tradition et innovation Pratiquer le tambourin peut paraître démodé, voire vieillot. Le groupe de tambourinaires de Genève en propose pourtant une toute autre image, en modernisant cette tradition importante à l’Armée du Salut. Photo  : Jean-Luc Mailler

quand on leur dit qu’on va au cours de tambourin et c’est une bonne occasion de témoigner. Nous jouons sur toutes sortes de styles musicaux, tant que ça bouge et que le tempo est suffisamment rapide. Nous essayons aussi de privilégier les musiques chrétiennes.

Représentation lors de la fête de Noël du Poste.

Jouer du tambourin est une tradition de l’Armée du Salut qu’il est important de conserver. Mais c’est aussi une façon de louer Dieu et de donner un témoignage, comme lors de représentations à la crèche vivante de Noël. Les gens sont souvent interloqués

Il y a deux groupes de tambourins de l’Armée du Salut à Genève, le groupe des moyennes, composé de trois tambourinaires et celui des avancées qui compte huit jeunes filles. Chaque groupe se retrouve une fois par semaine pour 45 minutes de répétition. Les groupes se produisent lors de divers événements du Poste.

Pour moi, les cours sont des moments qu’on partage ensemble à rire et à s’amuser. C’est aussi une façon d’enseigner le rythme et la coordination aux plus petits, ce qui me motive particulièrement.

chose d’innovant avec n’importe quoi, en s’en donnant la peine. La première fois que nous avons joué à interjeune, les gens nous ont regardé arriver bizarrement, mais ils ont tous fini debout en tapant des mains. Depuis que l’obligation de porter l’uniforme et de jouer sur une marche de fanfare sont tombées, on a le choix de faire ce qui nous parle. Quand je crée une marche de tambourin, je mets ma créativité au service de Dieu. C’est ça qui m’inspire. Et quand je n’ai plus l’inspiration, je m’arrête et je prie.

L’usage que nous faisons du tambourin n’est ni militaire, ni vieillot. On peut faire quelque

Elody Mailler, responsable des groupes de tambourins de Genève Photo  : Céline Riard

Immersion dans le Camp de Musique Cette année, je n’ai pas passé un jour, mais une semaine complète au Camp de Musique de l’Armée du Salut. En voici quelques impressions pour vous encourager, vous aussi, à vivre une expérience avec Dieu. Le Camp de Musique, bien que ce titre soit quelque peu désuet  : les traditionnels ateliers de cuivres et de flûtes se vidant peu à peu au profit de ceux de danse hip-hop et de théâtre, il s’agit plutôt d’un camp artistique, est un peu une institution à l’Armée du Salut. Pas facile de s’y intégrer, surtout pour moi qui suis plutôt réservé.

Tumi Lengoasa, un des campeurs, a avoué qu’il s’attendait à ce que Dieu ravive sa flamme durant cette semaine et que ses espérances n’avaient pas été comblées, mais dépassées. Et je suis sûr qu’il n’est pas le seul à avoir été touché par le Sei-

Photo  : Thibaud Dupuis

Mais je me suis rapidement senti à l’aise et malgré le stress du programme à tenir, des ateliers à gérer et des décibels à encaisser (plus de 100 enfants dans la même la salle, cela fait du bruit, même lorsqu’ils ne chan-

tent pas  ! ) une paix et une unité céleste y ont régné. Et j’ai été profondément touché de voir tous ces jeunes chanter et jouer la vie de Jésus, son sacrifice à la croix et sa résurrection. Car au-delà du côté artistique, c’est bel et bien la présence de Dieu qui a été le fil rouge de cette semaine.

Petit échauffement des cordes vocales, avant d’entonner les chants de la comédie musicale.

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«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · mai 2012

Le groupe de percussion a fait monter les décibels lors de ses répétitions.

gneur durant ce camp. Ma foi aussi a été revigorée. Pour le reste, je vous laisse le soin de venir le découvrir pendant la comédie musicale «  Voici l’homme  », qui sera rejouée lors du Congrès de l’Ascension, le 17 mai à Yverdon. Sébastien Goetschmann

Le camp de Musique c’est : • 26 moniteurs. • Quatre personnes à la cuisine. • 106 campeurs répartis dans 10 ateliers  : cuivres, guitares, percussion, hiphop, tambourins, théâtre, flûtes, solo, décors et costumes. • Un programme chargé, pour aboutir à une comédie musicale de qualité. • Mais surtout, des moments de partage, de louange et d’adoration dans la présence du Dieu vivant. Et bien plus encore ... SG


Echos

«  A Vienne j’ai dû relever de réels défis  !  »

Lu pour vous

Simon Pfister (25 ans) a passé trois mois à la fin de l’année 2011 comme assistant de paroisse dans le Poste de Vienne. Une partie de son cœur est restée en Autriche. Lorsque le Bernois a bouclé ses valises en automne 2011, il ne se doutait pas de ce qui l’attendait dans le pays voisin. «  J’ai même prêché à trois reprises.  », s’étonne-til aujourd’hui. «  Mais le Poste de Vienne est aussi très petit  », ajoute-t-il. Simon relève encore d’autres différences  : dans une Autriche très catholique, l’Armée du Salut n’est guerre connue que pour son œuvre sociale. Il n’y avait du reste pas de Poste pendant des années. A Vienne, la Maison Erna, où Simon a vécu et travaillé pendant trois mois, est aujourd’hui à la fois un foyer et une paroisse. C’est sur ce terrain religieux intéressant, comme il l’appelle, que Simon seconde l’Officière de Poste, la major Heidi Oppliger. Il effectue du travail de bureau, comme la gestion de la collecte, la tenue de la comptabilité ou encore la création de prospectus. Le dimanche, il préside le culte, lorsque ce n’est pas lui qui apporte le message. Le soir, il propose aux résidents des répétitions de théâtre.

endroit  », reconnaît Simon. «  Je n’ai simplement jamais déconnecté  ». Il profite de son temps libre pour se former. Il suit deux cours à l’Académie évangélique de Vienne  : «  Introduction à la théologie  » et «  L’Autriche sous la loupe  ». Il y découvre que le pays qui l’héberge est une terre de mission  : les leaders spirituels sont pour la plupart formés à l’étranger, il n’y a pas de travail parmi les jeunes et pas d’école biblique. Et Simon est très touché par cela. Il soigne ses contacts avec ses professeurs et avec la direction de la Maison Erna. Récemment, la major Heidi Oppliger lui a annoncé, le cœur rempli de joie, qu’un des résidents avait donné sa vie à Jésus. Aujourd’hui, lorsque Simon nous le raconte, ses yeux brillent. Cela ne fait aucun doute  : il retournerait très volontiers à Vienne. Florina German

Photos  : MAD

Simon fait plus ample connaissance avec de nombreux résidents. Les conversations se font de plus en plus longues. Un jour, c’en est même presque trop  : «  ce n’est pas facile de vivre et de travailler au même

A l’Armée du Salut autrichienne, l’Œuvre sociale et l’Œuvre d’évangélisation sont étroitement liées. Le Poste de Vienne a pris ses quartiers dans la Maison Erna. Près de la moitié des participants au culte sont des résidents. Dans les logements sociaux de la Maison Erna vivent des personnes qui n’ont presqu’aucune chance de trouver un logement car elles n’ont pas de travail ou des personnes qui, pour d’autres raisons, ne peuvent pas vivre seules.

55 réponses à vos questions sur l’au-delà De Mark Hitchcock Éditions Vida ISBN 978-2-84700-119-8 Le temps que nous passons sur cette terre n’est rien comparé à ce qui nous attend dans l’au-delà. Pourtant si peu de gens s’y intéressent vraiment  ! Mark Hitchcock, pasteur et auteur d’une douzaine de livres sur la fin des temps, répond à beaucoup de questions, telles que «  Y aura-t-il des animaux au ciel  ?  » ou «  Ceux qui sont au ciel peuvent-ils voir ce qui se passe sur la terre  ?  ». Ce qui rend ce livre spécialement intéressant est le fait que l’auteur ne s’appuie pas sur des expériences de mort imminente qui peuvent être remises en question pour maintes raisons, mais uniquement sur la Bible. Dans un style direct et facile à lire, il aborde des thèmes qui sont peut-être restés sans réponse jusque là. Mais non seulement le paradis y est décrit, mais aussi l’enfer. Vous pensez que de toute façon le ciel, respectivement l’enfer sera ce qu’il sera et que vous n’y pourrez rien changer  ? Détrompezvous  : il y aura des degrés de châtiments en enfer et il y aura aussi différents degrés de réponses au ciel. Car si nous sommes sauvés par la foi en Jésus uniquement, nous serons récompensés pour les fruits que celle-ci portera. Une vision concrète de ce qui nous attend, nous motivera à garder le regard fixé sur le but que nous voulons atteindre, pas seulement pour nous, mais pour autant de nos prochains que possible, afin qu’eux nonplus ne passent à côté de ce qu’il y a de plus beau.

Le groupe de théâtre a même donné une représentation, durant la période de Noël.

Gabrielle Keller «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · mai 2012

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Echos

Les vaches quittent le Hasenberg

Photos  : Florina German

Le 30 avril 2012, au terme de l’année laitière, les vaches du Foyer pour hommes de l’Armée du Salut à Waldkirch (SG) ont été vendues. L’Institution ne pouvait plus supporter les pertes liées à l’industrie laitière.

«  Les vaches étaient notre carte de visite  », regrette Martin Müller, Directeur de l’exploitation agricole du Foyer Hasenberg.

«  Ce n’est pas de gaité de cœur que la Direction a pris la décision de vendre  », explique Christian Rohrbach, Directeur des Institutions de Suisse alémanique. Pendant des mois, il a examiné des solutions possibles en collaboration avec le major Othmar Wyss, Directeur de l’Institution, Martin Müller, Directeur de l’exploitation agricole, la coopérative d’agriculteurs ainsi que la Direction de l’Armée du Salut. Par cette vente, l’Armée du Salut se plie aux changements politiques. Tout d’abord, la baisse régulière du prix du lait. Ensuite, la transmission aux cantons du pouvoir de

décision concernant les subventions pour les institutions sociales comme le Foyer Hasenberg. Ceux-ci exigent une comptabilité analytique, ce qui signifie que les pertes essuyées par le domaine agricole ne peuvent plus être compensées par les bénéfices liés aux activités de l’atelier ou du Foyer. C’est la production animale qui grève le plus le budget avec un déficit d’environ 350  0 00 francs. En outre, ces dernières années, peu d’hommes ont pu être engagés dans l’exploitation agricole car les tâches sont très exigeantes. Et seuls les

domaines d’activité qui embauchent de la main d’œuvre reçoivent de l’argent. Pour l’agriculteur Martin Müller, Directeur de l’exploitation agricole, la vente a un arrière-goût amer  : «  Les vaches étaient notre carte de visite. Bien des résidents, qui avaient une formation dans l’agriculture, venaient au Foyer spécialement pour cela  ». Pour lui, l’exploitation du Hasenberg est l’œuvre de toute une vie. Cela fait 35 ans qu’il y travaille avec son épouse. Il y a seulement deux ans, il a fabriqué un nouveau parc pour les bêtes. Son fils s’occupe désormais des vaches en tant qu’agriculteur indépendant. C’est une chance pour Martin Müller qui va pouvoir continuer de travailler aux côtés de son fils pendant quelques années avant de prendre sa retraite. Malgré le retrait de l’industrie laitière, personne n’a perdu son emploi. Depuis l’automne dernier , davantage de résidents ont été employés à la production de bois de chauffage. Avec le départ de ses vaches, le Foyer pour hommes Hasenberg perd un peu de sa tradition. Si d’un point de vue mathématique, la vente semble logique, la thérapie grâce au contact avec les bêtes est, pour certains résidents, irremplaçable.

Les résidents qui travaillaient à la ferme ont été redirigés vers la production de bois de chauffage.

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«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · mai 2012

Florina German


Une tente pour aller à la rencontre du prochain Du 8 au 14 avril, trois assemblées de Malleray-Bévilard, l’Eglise pour Christ, l’Eglise du plein Evangile et l’Armée du Salut ont collaboré pour apporter la Bonne Nouvelle dans la région  ! L’œuvre de la Tente romande a débuté autour des années 1910, à l’initiative de personnes désirant répandre l’Evangile. Pendant plus de 80 ans, la Tente a parcouru villes et villages de Suisse romande. Vers la fin des années 70, une bulle gonflée par air chaud, pouvant contenir jusqu’à 300 personnes, a été acquise. En août 2001, pour poursuivre cette annonce de l’Evangile, la Tente a été reprise par la fondation Jour de Joie, sous le nom de «  la Tente de la Rencontre  ».

ouverte depuis deux ans, que les trois assemblées ont œuvré durant sept jours. Le but de cette action était de toucher des personnes qui n’ont pas de relation avec Dieu. L’Armée du Salut et les Eglises partenaires étaient impliquées dans le montage de la tente, dans l’accueil et d’autres services pratiques, mais surtout dans l’accompagnement spirituel. Le groupe de louange du Poste de Tramelan et quelques salutistes de Moutier et Malleray ont aussi animé certaines soirées. Nous avons eu la chance de compter sur de bons orateurs tels que Philippe Decourroux, qui a captivé le public par

Photos  : Claudio Valgoi

C’est sous cette bulle, qui n’avait plus été

La Tente de la Rencontre peut accueillir jusqu’à 300 personnes.

Montée sur la place du village à Bévilard, la tente était ouverte à tout un chacun.

ses messages agrémentés de chants de son répertoire. Jacqueline Frésard a témoigné de son passé de guérisseuse par le secret et comment Jésus-Christ a changé sa vie. Plus de 250 personnes ont écouté son histoire ce soir-là et plusieurs ont demandé la prière. La dernière soirée, François Lehmann a parlé de l’action de Dieu dans nos vies. Nous avons eu la chance de voir des personnes se décider pour Jésus pendant la semaine et d’autres sont reparties avec une nouvelle motivation et beaucoup d’encouragement. Nous remercions le Seigneur pour tout ce qu’il a fait. Cadet Yanick Termignone

Photo  : MAD

Annonces

Congrès de l’Ascension 2012 Comme vous le savez déjà, notre congrès aura lieu à la Marive à Yverdon le jeudi 17 mai dès 9h45. Des papillons avec le programme détaillé sont à votre disposition dans tous les Postes de l’Armée du Salut de Suisse romande. Le thème «  Transformé  !  » sera abordé par notre orateur, Denis Morissette, qui nous vient tout droit du Québec.

Cela fait plusieurs années que les campeurs réclament un camp des teens au bord du lac et bien cette année ils seront servis  ! Parce qu’il n’y en aura pas un, mais c’est autour de deux lacs que nous aurons l’occasion de séjourner. Tout d’abord c’est à Saint-Aubin que le camp commencera sur les chapeaux de roue avec une super équipe de moniteurs, puis la deuxième semaine se déroulera à la Vallée de Joux, lieu offrant une quantité d’activités nouvelles  !

Au programme de cette édition 2012 inédite  : du sport, des baignades, des ateliers découvertes et artistiques, des défis, des moments avec Dieu, des amitiés et des surprises ...

• Que devient l’homme entre les mains de Dieu  ? • Quel est le résultat du travail du SaintEsprit dans la vie du croyant  ? • A quoi ressemble un homme ou une femme transformé(e)  ? • Quels sont ces «  fruits  » que l’homme doit porter et qui reflètent l’empreinte de son Créateur  ?

rencontre, à 15h30, nous aurons aussi l’occasion de faire connaissance avec le nouveau responsable des institutions sociales de Suisse romande, monsieur Didier Rochat.

Ces questions vous intéressent ou vous interpellent  ? Alors venez nous rejoindre le 17 mai à Yverdon. Lors de notre dernière

Du 9 au 20 juillet Infos et inscriptions  : salvy.ch Séverine & David Lugeon

N’hésitez pas à inviter vos amis, vos connaissances et plus particulièrement ceux qui se sont peut-être un peu éloignés de l’Armée du Salut et à qui cela ferait plaisir de revoir ceux qu’ils côtoyaient par le passé. A bientôt, à la Marive  ! Quartier Général divisionnaire romand «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · mai 2012

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Nota bene

Nominations dans le Cercle d’amis (membres adhérents)  : Arc Lémanique  : Abel Kientega et Carlos Rosero-Torres ; Ponts-de-Martel  : Michèle Monnier ; Tramelan  : Anne et Yann Burri ; Vevey  : Jeanet Chevrier. Enrôlement de soldats  : Tramelan  : Ruth Leiber et Marc Nussbaumer. Confirmations / Fin d’instruction religieuse Tramelan  : Isa Flückiger et Eloïse Germain. Mariages Fleurier  : Anne Fragnière et Matthias Gerber. Nominations de collaborateurs  : Tramelan  : Mikael Bühler, Yann Burri, Johnny Combremont, Sandrine Combremont, Sybille Cortat, Yaëlle Dupuis, Noémie Flückiger, Eric Germain, Frédéric Lauber, Diamantine Leiber, Marcel Leiber, Philipp Leiber, Christelle Mathez, Didier Mathez, Joëlle Nussbaumer, Marc Nussbaumer, Mélissa Habegger, Nathalie Riard et Céline Voumard ; Vevey  : Claire-Lyse Volet (membre du Conseil de direction). Jubilés / Célébrations spéciales Yverdon  : Walter et Jeanine Etter (noces d’or), Gérard et Hedwige Reichenbach (noces d’or). Promotions à la Gloire Arc Lémanique  : Lydia Schlegel et Charly Desponds ; Moutier  : Marianne Bardet-Illi ; Vevey  : Lydie Trummer-Vuilleumier, Fernande Massard, Samuel Volet et Frieda Derrer. «  Levez-vous, montons à Sion, vers l’Eternel, notre Dieu  ! Car ainsi parle l’Eternel  : Poussez des cris de joie sur Jacob, Eclatez d’allégresse à la tête des nations  ! Elevez vos voix, chantez des louanges, et dites  : Eternel, délivre ton peuple, le reste d’Israël  !  » Jérémie 31  :  7

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«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · mai 2012

Major Vreni Keller Le 30 avril 2012, après quelque 33 ans de service en temps qu’officière de l’Armée du Salut, la major Vreni Keller a pris une retraite amplement méritée.

Née le 8 avril 1950 à Frauenfeld, en Thurgovie, Vreni Keller a grandi, avec ses quatre frères et sœurs, au sein d’une famille d’agriculteurs. Vreni Keller est entrée en contact avec l’Armée du Salut pour la première fois durant sa formation de sage-femme à Winterthur. Elle a par-dessus tout été enthousiasmée par la musique. Fin mai 1976, elle fut enrôlée comme soldat de l’Armée du Salut au Poste de Zurich Central. Quelques mois plus tard, alors qu’elle cherchait une nouvelle place de travail, elle a ressenti clairement que Dieu l’appelait à servir au Foyer pour femmes à Vienne. Vreni Keller a pris part à la Session «  Joyeux évangélistes  » qui débuta le 8 août 1977 à l’Ecole d’officier de Berne. Suite à sa consécration, son premier ordre de marche l’a amenée au Poste de Brienz, puis elle a travaillé au Foyer pour enfants Sonnhalde et à l’EMS le Phare-Elim. Un nouveau défi attendait Vreni Keller en juin 1983 lorsqu’elle est partie comme missionnaire au Congo Brazzaville, où elle a dirigé une clinique ambulatoire durant sept ans. En janvier 1994, elle a de nouveau été envoyée à l’étranger pour un engagement de trois ans à Haïti. A son retour, elle a travaillé d’abord pour l’Œuvre sociale (Prébarreau), puis au Poste de Nyon et enfin pour le Service des visites au Quartier Général divisionnaire, à Berne. La major Vreni Keller a effectué son service d’officière de l’Armée du Salut avec un immense dévouement et a été une grande source de bénédictions. La Direction de l’Armée du Salut remercie chaleureusement la major Vreni Keller pour son engagement sans relâche et de grande valeur. Nous lui souhaitons une retraite richement bénie. Lieutenant-colonel Massimo Tursi, Secrétaire en chef

Nécrologie

Major Rösli ZündGrogg Rösli Grogg est née en 1921 à Pratteln. En grandissant, elle devient une élève déterminée. Après l’école elle fait une formation de comptable et travaille ensuite dans ce domaine. C’est durant les années difficiles de la Seconde guerre mondiale que Rösli rencontre son Sauveur. L’Armée du Salut de Birsfelden devient sa deuxième famille. Elle y apprend à jouer de la guitare et de la mandoline et c’est également là qu'elle rencontre son futur mari, Albert Zünd, dont elle tombe amoureuse. En 1946, elle est appelée pour le service à plein temps comme officière de l’Armée du Salut. Divers engagements suivent dans différents Postes avant son mariage en 1949. C’est à Brugg que débute sa carrière avec son mari. Une carrière qui se poursuit à Zurich, puis à Wädenswil et Rorbas, après Köniz dans le cadre de l’Œuvre sociale. Elle travaillera ensuite à Gurzelen, Uster, Münchwilen, Aarau, Stäfa, Kölliken ainsi qu’à Seon. Le couple a eu six enfants. Durant quarante années de service en tant qu’officière, Rösli a été un pilier dans sa vie de famille et sa vie professionnelle mouvementée. Elle a coopéré dans le cadre du service de proclamation de l’Evangile et, surtout, dans le cadre du travail parmi les femmes et les enfants. Douée de talents de bricoleuse et de musicienne, elle était toujours à l’écoute de son prochain et aimait faire la lecture. Elle a été une mère irremplaçable pour ses enfants. Depuis son départ à la retraite, elle s’est consacrée de tout son cœur à sa famille et à ses hobbies. Elle priait chaque jour, fidèlement, pour ses enfants, ses petits-enfants et ses arrière-petits-enfants. Ces dernières années, lorsque Rösli faisait le récit de sa vie, elle était remplie de reconnaissance envers son bien-aimé Sauveur. Elle disait toujours  : «  Au ciel, Dieu m’a préparé une place qui me plaira assurément.  » Le 2 avril 2012, le Seigneur a rappelé Rösli dans la demeure qu’il lui avait préparée. Quartier Général

Photo  : MAD

Consécrations / Présentations d’enfants Moutier  : Joanie Fuhrer ; Orbe  : Lucas Saillens et Ruben Beney ; Tramelan  : Amy Mathez, Hudson Meylan et Naomie von Allmen.

Départ à la retraite

Photo  : MAD

Nouvelles des Postes


Nota bene (suite)

Congrès européen

Annonce

FORWARD  ! Avec la Générale Linda Bond et The Salvation Army European Choir, sous la direction  du commissaire Dick Krommenhoek.

Musée

Quand la vie s’invite au musée… Entre tradition et créativité, le Musée et les archives de l’Armée du Salut veulent offrir une inspiration pour vivre l’engagement salutiste et chrétien. Avec des temps forts ponctuels, le Musée souhaite aussi offrir un espace de réflexion en lien avec le quotidien.

Le congrès, qui se déroulera à Prague, République tchèque, du vendredi 12 au dimanche 14 octobre 2012, aura lieu en anglais et sera traduit en tchèque, en russe et en hongrois. Si vous êtes intéressé, contactez le capitaine Roland Dougoud, Département de l’évangélisation, QGT, Berne.

Le samedi 12 mai 2012, de 13h à 17h, découverte de l’exposition  : «  Une Générale, à quoi ça sert  ?  » : les 19 chefs et cheffes internationaux de l’Armée du Salut en textes et photos.

Courriel  : roland_dougoud@armeedusalut.ch Frais d’inscription  : 30 fr. Voyage, hébergement et repas doivent être organisés par les participants.

Le samedi 9 juin 2012  : • de 13h à 17h  : exposition «  Une Générale, à quoi ça sert  ?  » • de 14h30 à 16h30  : un atelier sur les pertes et les deuils au cœur de nos vies. Comment accompagner la vie en nous et autour de nous, après le décès d’un proche  ? Animation en français uniquement  : Major Corinne Gossauer-Peroz Laupenstrasse 5 (côté cour), 3008 Berne. Entrée gratuite.

Félicitations

90 ans 24 mai  : Colonelle Luz Nüesch-Brites, Rue Baudit 1, 1201 Genève 12 juin  : Major Suzanne Schwab, Rue de la Côte 24, 2400 Le Locle

Téléphone  : 031 388 05 01 / 79 Noces d’or 26 mai  : Majors Alfred et Margaret Bachmann-Gale, Neptunstrasse 31, 8032 Zurich 26 mai  : Colonels Theo et Ruth StettlerHanselmann, Waldstätterstrasse 11, 3014 Berne

Inscription  : corinne_gossauer@armeedusalut.ch

De qui s’agit-il  ?

Agenda des Chefs

Commissaires Franz et Hanny Boschung, responsables territoriaux  : 27 mai  : Culte au Poste d’Adelboden 1er juin  : Journée des alliances, Centre de formation à Bâle 2 juin  : Consécration, Ordination, Bienvenue au Centre de conférences St. Chrischona 4 – 6 juin  : Conférence de planification, Centre de formation à Bâle 9 et 10 juin  : Inauguration et 120 ans du Poste de Morges

Ce mots croisés vous permettra de découvrir un peu mieux les futurs officiers et capitaines-auxiliaires de l’Armée du Salut. Ce jeu révèle quelques-unes de leurs caractéristiques typiques. Remettez les lettres encerclées dans le bon ordre pour découvrir de qui il s’agit. Les cultes de bienvenue et d’ordination auront lieu en juin 2012.

Lieutenant-colonel Massimo Tursi, Secrétaire en chef  : 20 mai  : Culte au Poste de Soleure 4 – 6 juin  : Conférence de planification, Centre de formation à Bâle 10 juin  : Culte au Poste de Langnau

«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · mai 2012

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Dieu me transforme Depuis quelque temps déjà, j’étais persuadée de l’existence de Dieu. Toutefois, je n’avais jusqu’alors jamais réussi à construire une réelle relation avec lui.

Photo  : Johnny Durnan

Maintenir le dialogue

Tout a changé lorsque j’ai postulé pour un emploi au Quartier Général de l’Armée du Salut. J’ai prié Dieu en lui disant que je voulais absolument ce poste, et je l’ai obtenu.

Pile un an après avoir commencé à travailler à l’Armée du Salut, j’ai été enrôlée soldat au Poste de Berne. Je m’en réjouis et remercie Dieu pour cela. Sylvie Wicki

Impressum

Dans le prochain «  dialogue  »

Nous te prions, Dieu notre Père, de nous remplir de ton Esprit saint. Donne-nous toujours davantage de sagesse afin que nous reconnaissions qui tu es pour nous. Illumine les yeux de notre cœur afin que nous sachions l’espérance que tu veux nous offrir. Nous voulons découvrir l’immense richesse de l’héritage qui nous attend, nous et tous nos coreligionnaires. Nous te prions pour que nous sachions reconnaître l’infinie grandeur de ta puissance, qui agit en nous qui croyons. C’est la même puissance que celle que tu as déployée en Christ quand tu l’as ressuscité des morts et fait asseoir à ta droite dans les lieux célestes. Nous te louons et t’élevons, Jésus, en tant que Seigneur au-dessus de toute domination, de toute autorité, de toute puissance et de toute souveraineté, non seulement dans le monde présent mais encore dans le monde à venir. Jésus, nous te reconnaissons comme Seigneur sur nous en tant qu’Eglise et nous te prions de nous donner la plénitude de ta présence. Amen. (Selon Ephésiens 1  :  15-23). Major Heidi Knecht «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · mai 2012

Bougeons pour Dieu

Mensuel pour les salutistes et amis de l’Armée du Salut. armeedusalut.ch Edition et rédaction Quartier Général Suisse-Autriche-Hongrie Laupenstrasse 5 - CP 6575 - CH-3001 Berne Téléphone 031 388 05 02 redaction@armeedusalut.ch Les changements d’adresse doivent nous être directement communiqués.

lzer

Voir avec le cœur

Photo  : Markus Wa

Dialoguer avec Dieu

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En novembre 2011, j’ai prié Jésus de manière sincère pour le pardon de mes péchés. J’ai remis ma vie entre ses mains. Depuis ce jour-là, le Saint-Esprit me soutient, il est mon guide et mon appui. Il s’agit là d’une grâce particulière et j’en suis très reconnaissante.

JAB

J’ai alors fait un travail sur moi-même pour pouvoir enfin me rapprocher de Dieu. J’ai participé régulièrement aux cultes de l’Armée du Salut. J’ai pu y découvrir une com-

munauté qui vivait sa foi comme je me l’étais toujours imaginé. Dieu m’a montré de façon très claire qu’il m’avait réservé une place dans le cours pour les recrues.

3001 Berne

Grâce à mon environnement de travail, j’ai découvert une nouvelle façon de vivre la foi et de se comporter avec son entourage. Je participe régulièrement aux recueillements matinaux du QG. Ils me donnent l’énergie nécessaire pour la journée. J’ai également pris part à la campagne «  Une vie motivée par l’essentiel  », qui m’a fait prendre conscience que Dieu est fidèle et que j’avais jusqu’à présent erré telle une brebis perdue.

Même si nous nous égarons parfois, notre Berger ne nous abandonne jamais.

Equipe de rédaction Sergent Martin Künzi  (Chef Marketing et communication), Gabrielle Keller (Responsable Rédaction), Sébastien Goetschmann (Rédacteur), Major Christine Volet-Sterckx (Haïti), Monique Bürki (St-Aubin), Annelise Bergmann (Orbe) et Capitaine Pascal Donzé (Tramelan). Layout Rolf Messerli Impression Rub Graf-Lehmann SA, Berne Fondateur William Booth Générale Linda Bond Chef de territoire Commissaire Franz Boschung

Prendre soin de sa santé est biblique. Et faire du sport est un bon moyen de prendre soin de ces temples que nous sommes. Mais au-delà de cet aspect, le sport est une pratique particulièrement rassembleuse ; et donc, un excellent moyen d’évangélisation. L’Armée du Salut offre d’ailleurs une variété impressionnante d’activités liées au sport. Rédaction

Abonnement annuel dialogue Espoir * Etranger

CHF 46.– | 65.–* CHF 48.– | 67.–*

«  Célébrez l’Eternel avec la harpe, célébrez-le sur le luth à dix cordes. Chantez-lui un cantique nouveau  ! Faites retentir vos instruments et Psaumes 33  :  2-3 vos voix  !  »


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